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3 septembre 2025
MACKY SALL, SEUL MAÎTRE DU JEU
Le président de la République fraîchement rentré de son périple africain de quatre jours, devrait choisir son dauphin entre Mahammed Boun Abdallah Dionne, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye
Voilà une position qu’affectionne, le chef de l’Etat. Tenir le pays en haleine, faire endurer le suspense, entretenir un mystère. Après son périple africain de quatre jours, le président Macky Sall est de retour au Sénégal depuis hier où l’attendent ses partisans pour lesquels il devra choisir le candidat devant les conduire à la présidentielle à venir. Qui donc des dauphins Amadou Ba, de Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne ou des requins Aly Ngouille Ndiaye, Diouf Sarr, Mame Boye Diao etc sera le candidat de Bby ?
S’il y a une chose qui est sûre, c’est que le président Macky Sall adore garder le suspense. Non seulement, il aime garder le suspense, mais il prend tout son temps lorsqu’il s’agit de prendre une décision importante qui engage l’avenir du Sénégal et celui de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Après avoir entretenu le flou pendant des années sur sa participation à la prochaine élection présidentielle, l’actuel locataire du Palais n’a toujours pas choisi le candidat qui doit défendre les couleurs du pouvoir aux joutes électorales prévues en 2024.
Malgré les pressions, les agissements des responsables de son parti, il a semblé faire comme si de rien n’était et est allé participer à la 5e réunion de coordination entre l’Union africaine et les Communautés économiques régionales,tenue le 16 juillet 2023 dans la capitale kényane. Le chef de l’Etat s’est également rendu à la Conférence sur les femmes le 17 juillet à Kigali, avant d’effectuer une visite officielle de deux jours en Ouganda. Un voyage de quatre jours qui lui a permis sans nul doute de réfléchir mûrement sur le choix qu’il doit effectué pour
ne pas faire une grave erreur qui risque d’être fatale pour la mouvance présidentielle, lors du scrutin de 2024.
Car pour beaucoup d’observateurs de la scène politique, il est clair que si le chef de l’Etat veut assurer la victoire de sa coalition à la prochaine présidentielle, il doit miser sur un fédérateur qui fasse l’unanimité ou presque, au risque de voir BBY imploser. Maintenant que Macky Sall est rentré de voyage depuis hier, tout le monde l’attend pour qu’il se prononce clairement sur la question. Une chose qui ne va certainement plus tarder et selon les bruits qui courent, le président de la République va choisir son dauphin entre Mahammed Boun
Abdallah Dionne, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye, qui visiblement mènent de plus en plus une offensive médiatique sans commune mesure. Les requins à l’instar de Mame Boye Diao et Abdoulaye Sarr, quant à eux, semblent voir leur chance s’amenuiser de jour en jour.
Cependant, il faut souligner que malgré les déclarations des responsables de la mouvance présidentielle, surtout ceux de l’Alliance pour la République (APR), annonçant ça et là qu’ils vont accepter la décision du patron de BBY quelle que soit la personne choisie, la coalition au pouvoir risque de connaître des remous. Et ce qui s’est passé avant-hier à la permanence du parti au pouvoir en est un avant-goût. En effet, une bataille rangée a éclaté entre les partisans d’Amadou Ba et de Diouf Sarr. À cela il faut ajouter l’inimitié entre Amadou Ba et Abdoulaye DaoudaDiallo ou encore l’incompatibilité d’humeur entre Aly Ngouille Ndiaye etle Premier ministre. Si le président du Cese se prévaut de sa légitimité histo-
rique, sa loyauté au président Sall et sa représentativité électorale, Aly Ngouille Ndiaye peut aussi se targuer de ces mêmes atouts.
Qui de la confiance ? Pour beaucoup d’observateurs, le président fait plus confiance à ADD et Boun Abdallah Dionne, perçu comme sa botte secrète que les deux autres cités plus haut qui ont un avantage d’avoir un meilleur ancrage national. En tout état de cause, le chef de l’Etat est désormais le seul maître du jeu et du je.
LES VERITABLES RAISONS DE LA REBUFFADE DES DEPUTES DE BENNO
Retrait du projet de modification de l’article 87 de la constitution, L’Assemblée nationale a vécu, lundi, une journée inédite depuis l’avènement du président Macky Sall au pouvoir.
Le projet de loi relatif à la modification de la constitution portant dissolution de l’Assemblée nationale a été finalement retiré par le président Macky Sall. Cette décision fait suite au refus des députés de ne pas le voter.
L’Assemblée nationale a vécu, lundi, une journée inédite depuis l’avènement du président Macky Sall au pouvoir. En effet, pour la première fois, ce dernier a été contraint de retirer un projet de loi émanant de lui. En l’occurrence, il s’agissait d’un texte qui devait lui donner la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale à tout moment mais surtout, dans un premier temps, de procéder au couplage de l’élection présidentielle et des législatives. Si pour les deux coalitions de l’opposition que sont Yewwi et Wallu leur décision de ne pas voter cette loi peut se comprendre, en revanche, la position des députés de la mouvance présidentielle a surpris. Et pour cause.
Connu pour son trop plein de pouvoirs, le chef de l’État a toujours exercé sa main- mise sur le Parlement qui lui obéit au doigt et à l’œil et dont il a toujours, à la notable exception de la législature en cours débutée en août dernier, constitué à sa guise le bureau. Or, lundi dernier, une fois n’est pas coutume, ces députés, y compris ceux de la majorité, ont pris leur courage à deux mains pour faire savoir leur intention de ne pas voter la modification de l’article 87 de la Constitution.
Ce faisant, ils ont montré que, quand ils le veulent, nos parlementaires, après avoir pesé le pour et le contre, savent prendre les bonnes décisions c’est-à-dire celles-là qui vont dans le sens des intérêts des populations. Il est vrai que cette « fronde » — du moins, telle a-t-elle été perçue par nombre d’observateurs — des députés de Benno Bokk Yaakar (BBY) intervient quelques jours après la décision du président de la République de ne pas briguer un troisième mandat en février prochain. Ceci explique donc grandement cela, Macky Sall étant désormais considéré comme un président aux pouvoirs diminués…
Taxawu / Wallu: même combat
Aux termes des conclusions du dialogue national, il était convenu que les candidats de Taxawu Sénégal et du Pds, en l’occurrence Khalifa Sall et Karim Wade, seraient rétablis dans leurs droits de devenir électeurs et, surtout, éligibles pour la présidentielle de 2024. En même temps que le projet de loi devant graver dans le marbre de la loi cet accord politique, sous forme notamment de modification du code électoral, le président de la République a voulu introduire subrepticement un projet de modification de l’article 87 de la Constitution pour pouvoir notamment avoir la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale à tout moment.
Macky Sall pensait sans doute qu’en échange de la réhabilitation politique de Khalifa Sall et Karim Wade, Takhawou Sénégal et la coalition Wallu allaient voter, les yeux fermés, son projet de modification de la charte fondamentale de notre pays. Hélas, à sa grande surprise, ces deux entités lui ont opposé un niet catégorique. Selon certains observateurs, le président Macky Sall, à qui il ne reste que sept mois pour quitter le pouvoir, serait plus que déterminé à tout mettre en œuvre pour favoriser le candidat de sa coalition. Et pour ce faire, il envisagerait, avec la modification de l’article 87 de la Constitution, de procéder au couplage de l’élection présidentielle et législatives et se donner les moyens, une fois élu député et président de l’Assemblée nationale, de revenir au pouvoir après la démission de son «pion». Une sorte de plan à la Poutine-Medvedev mais version tropicale. Ce schéma, tant redouté par «l’opposition», peut expliquer le refus de Takhawou Dakar et de Wallu, mais aussi de certains députés de la majorité, de ne pas voter le projet de loi finalement retiré du circuit par le président de la République. Même si, dansles rangs de BBY, on soutient qu’il n’a jamais été question pour le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, il y a alors lieu de se demander les véritables raisons de sa tentative de faire modifier l’article 87 de la Constitution. La raison avancée selon laquelle ce sont plutôt des soucis de rationalisation des dépenses publiques qui ont poussé le chef de l’Etat à élaborer ce projet de loi, convainc bien peu de monde en réalité.
Les députés de BBY cachent leur jeu...
Quoi qu’il en soit, le retrait de ce projet de loi donne un avant- goût de l’avenir de la coalition BBY. Après avoir déclaré qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2024, le chef de l’Etat, toujours muet sur le nom de celui qui va porter les couleurs de cette coalition, a en tout cas été contraint de retirer son projet controversé. Une première depuis 12 ans qu’il préside aux destinées de ce pays! Les députés de sa coalition, toujours prompts à voter les yeux fermés les textes lois qu’il propose, y compris les plus discutables, se sont rebellés cette fois-ci. Ils mettent en avant, pour expliquer leur fronde, la nécessité de prendre en compte les aspirations du peuple, les intentions infondées qu’on lui prête etc. Si c’étaient effectivement ces raisons qui expliquent la rébellion de ces députés de la majorité, alors ils auraient dû repousser beaucoup de projets de lois très contestées par les populations à travers des manifestations ayant parfois occasionné des dégâts. La vérité c’est que le contexte politique inédit que nous vivons a été la principale raison de leur refus de laisser passer ce projet de loi de modification de l’article 87 de la Constitution.
Encore une fois le président de la République, même s’il est toujours théoriquement le maître du jeu, ne détient plus les armes qui peuvent lui permettre de faire respecter ses ordres sans contestation ni murmure. C’est pourquoi, il faut lire à travers cette posture adoptée lundi dernier par ses députés, une volonté de ne plus être aux ordres d’un chef diminué. Surtout que cette « fronde » intervient à un moment où le nom du futur candidat de la coalition présidentielle est très attendu et risque de la faire voler en éclats le BBY en dépit de la volonté déclarée des responsables de se soumettre à la décision du président. Or, quelle que soit la décision que prendra le président Macky Sall, les candidats recalés pourraient claquer la porte.
Dans un tel contexte d’incertitude, les députés, qui redoutent la perte de leur mandat avant terme, n’entendent jamais renoncer à leurs privilèges et hypothéquer leur avenir politique. C’est pourquoi, ne sachant pas les véritables raisons qui se cachent derrière ce projet de loi, ils ont préféré le rejeter tout en évoquant publiquement des raisons peu convaincantes. Cela dit, les autres lois allant dans le sens des intérêts de leur coalition et qui ne remettent pas en cause leurs avantages ont, elles, des chances de passer comme lettre à la poste…
JOUR DE VÉRITÉ POUR KHALIFA SALL ET KARIM WADE
Les textes qui vont être votés aujourd’hui permettront à l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et à Karim Wade, véritable leader du PDS, d’être éligibles à la prochaine élection présidentielle
Après le retrait du projet de loi visant la modification de l’article 87 de la Constitution, l’Assemblée nationale va se pencher, ce jeudi 20 juillet, sur l’examen d’autres projets de lois. Il s’agit notamment de celui n°10/2023 portant révision de la Constitution et de celui n°11/2023 modifiant la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale. Visant à inscrire dans la loi les accords trouvés lors du dialogue national du mois dernier, les textes qui vont être votés aujourd’hui permettront à l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et à Karim Wade, véritable leader du Pds, d’être éligibles à la prochaine élection présidentielle.
Les lignes bougent dans le champ politique depuis l’annonce de la non candidature à la présidentielle 2024 du président Macky Sall, le 03 juillet dernier. Déjà, une trentaine de candidatures à l’élection présidentielle 2024 ont été annoncées en attendant de passer l’étape du filtrage par le parrainage. Si en 2019, Khalifa Sall et Karim Wade n’avaient pas pu se présenter pour cause de condamnations judiciaires les rendant inéligibles, cette fois-ci ils sont en passe de retrouver leur éligibilité. Dans le même temps, le principal opposant au régime en place, le président de Pastef-les patriotes, Ousmane Sonko, sauf miracle ou très forte pression populaire, ne pourra pas prendre part au scrutin du 24 février prochain. Condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de jeunesse », son éligibilité est pour le moins incertaine. Il s’y ajoute une autre condamnation pour « diffamation »
Écartés de la dernière présidentielle suite à leur condamnation pour escroquerie sur les deniers publics, pour le premier, et pour enrichissement illicite, pour le second, Khalifa Sall et Karim Wade, grâce aux accords trouvés lors du dialogue national, vont revenir dans le jeu politique. La commission politique de ce dialogue a réglé le problème de leur inéligibilité permanente par la modification de l’article L29 du Code électoral. L’astuce trouvée c’est de dire que, désormais, tous les condamnés qui ont purgé leurs peines, sauf pour les cas de crimes, de détournements de deniers publics ou de trafics de stupéfiants, peuvent retrouver leurs droits civiques et politiques après une période probatoire de cinq ans. La modification de l’article L28 du code électoral permet de régler la question des amendes liées aux condamnations. Khalifa Sall et Karim Wade pourront se présenter à la présidentielle de 2024 si le projet de la révision du code électoral passe ce jeudi à l’Assemblée nationale. La majorité présidentielle, Wallu et Taxawu devraient voter en faveur des textes présentés. Ce même si le Parti démocratique sénégalaise criait urbi et orbi qu’il ne voulait pas d’une amnistie, exigeant la révision du procès de Karim Wade condamné à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite, avant d’être gracié par le président de la République Macky Sall. Faute d’avoir ce qu’ils exigeaient, les libéraux se contenteront donc de la réhabilitation politique de leur leader.
Khalifa Sall face aux défis de la remontada politique !
En participant au dialogue national, la coalition Taxawu Sénégaal est restée cohérente avec elle-même puisque ayant toujours refusé la politique de la chaise vide. A preuve, lors du dialogue national 2019, bien que son leader était en prison, elle avait participé. La décision de Taxawu de participer au dialogue national avait créé une crise au sein de la coalition Yewwi Askan wi, Pastef, la principale composante de cette coalition, ayant fait savoir son intention de ne pas répondre à l’invitation du président de la République. Dans tous les cas, Khalifa Sall ne sort pas perdant de ce dialogue. Il peut espérer recouvrer pleinement ses droits civiques et politiques et être éligible avec la modification de l’article L29 grâce au consensus trouvé lors du dialogue. Socialiste d’idéologie, l’ancien maire Dakar a été victime de ses ambitions politiques à travers ses projets de réalisation de la ville de Dakar. Son premier contentieux avec le régime a été le projet de réhabilitation de la Place de l’indépendance alors que le ministre de l’Urbanisme d’alors, Diène Farba Sarr, comme par hasard, avait, lui aussi, un projet pour la même place. À l’époque, on prêtait à Khalifa Sall des ambitions présidentielles bien qu’il n’ait déclaré sa candidature. Contre la position du Parti socialiste, il avait appelé à voter non au référendum constitutionnel du 20 mars 2016. L’État active alors l’affaire de la caisse d’avance. Condamné, l’ancien maire de Dakar perd son mandat de député et est limogé de son poste de maire de la capitale. Avec la non participation de Macky Sall à la présidentielle de 2024 et l’incertitude autour de l’éligibilité du leader de Pastef, Ousmane Sonko, l’heure de la remontada a peut-être sonné pour le leader de Taxawu Sénégaal, Khalifa Ababacar Sall. Car, qui sait ? 2024 pourrait bien être son année !
Birame Soulèye Diop et El Malick Ndiaye
L’Etat desserre l’étau. Un parfum de liberté se dégage en faveur du Pastef. Deux lieutenants du leader de Pastef, en l’occurrence El Malick Ndiaye et le député maire Birame Soulèye Diop, incarcérés ces derniers jours, ont été libérés hier. El Malick Ndiaye est sous contrôle judiciaire. Il a valsé entre le parquet et la police pour un audio qu’il refuse d’assumer. Au finish, il est libre. Même destin que Birame Souleye Diop qui sous le feu de l’émotion avait fait une sortie au lendemain de la décision du chef de l’Etat de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, pour s’en prendre à Macky Sall et à Alassane Ouatara qu’il accuse d’empoisonner ses dauphins. Il a été interpellé malgré ses plates excuses. Hier il a été libéré. Une décision que salue l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui parle de mesures d’apaisement. Le Sénégal, écrit-il, en a grandement besoin. En définitive, il a invité à éviter les dérapages et provocations inutiles, étincelles capables de mettre le feu aux poudres en cette période sensible.
Le limogeage suspect du boss de l'Onrac
Le chef de l'État a-t-il outrepassé ses prérogatives ? En substance, c'est la question que se pose le coordonnateur national du Forum civil avec le limogeage du directeur général de l'office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac). Birahime Seck se demande si le Président Macky Sall est conscient que leDirecteur Général de l'ONRAC qu'il a limogé avait un mandat de 6 ans non renouvelable. Assurément, la réponse, dit-il, est non, au vu des dispositions réglementaires fixant les règles d'organisation et de fonctionnement dudit office, explique Birahime Seck. Un Directeur général de l'ONRAC est un magistrat du corps judiciaire ayant une expérience de dix ans au moins, nommé par décret pris sur proposition du ministre chargé de la Justice pour une durée de six ans non renouvelables.
Finalement la Tamxarit célébrée jeudi
Reculade de la Commission Nationale de concertation sur le croissant lunaire. Elle revient sur son communiqué du mardi annonçant la célébration de la tamxarit dans la nuit du vendredi au samedi. Le coordonnateur général, Imam El Hadji Oumar Diène, renseigne que la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire s'est réunie hier pour statuer à nouveau sur le changement intervenu. A l’en croire, le Khalife Général des Mourides les a informés que le croissant lunaire a été aperçu à Barkedji, Saraya et Touba. En conséquence, le mercredi 19 juillet 2023 est le premier jour du mois lunaire de Mouharram ou Tamxarit. Ainsi la fête de la Tamxarit sera-t-elle célébrée dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 juillet 2023 par la communauté musulmane. Imam El Hadji Oumar Diène et Cie rejoignent ainsi la commission de la coordination des musulmans du Sénégal. Finalement, la Tamxarit sera célébrée à l’unisson
Thiénaba, une villa assoiffée
La cité religieuse de Thiénaba et ses environs vivent depuis longtemps un manque d’eau récurrent qui a d’ailleurs occasionné dans le passé des marches de protestation. Mais cette situation est en passe d’être un vieux souvenir. Une mission conjointe entre laDirection de la gestion et de la planification des ressources en eau et l’Office des forages ruraux est descendue sur place pour rassurer les populations. Selon le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, les deux forages cumulés offraient des débits appréciables qui répondent aux attentes des populations. Mais 15 ans après, les besoins ont augmenté consécutivement à l’évolution de la population. C’est pourquoi, il a annoncé la construction d’un forage de grand débit qui va tourner entre 150 et 200 m3, avant le Gamou. Il s’y ajoute la mise en place d’unités de stockage. Actuellement, il y a deux châteaux d’eau de 100 et 300 m3 soit 400 m3 globalement. C’est ainsi que le ministre de l’Eau a donné des instructions nécessaires pour la construction d’un grand château d’eau d’au moins 500 m3. Ce dispositif est accompagné d’un grand projet d’extension qui s’inscrit dans le cadre du programme national de réalisation de 87 forages, de 22 châteaux d’eau et des extensions de réseaux
Non à la suppression de la CREI
Le texte va passer, aujourd'hui, en séance plénière. La fameuse Cour de répression de l'enrichissement illicite va être mutée en un parquet financier. Réagissant à cette réforme annoncée, Thierno Alassane Sall a dénoncé un enterrement dans la plus stricte intimité post-dialogue, à l'Assemblée nationale, de la plus célèbre des Cours de justice du Sénégal, la CREI. Pourquoi cette dissolution en catimini, et en procédure d'urgence pour une institution certes controversée et perfectible, mais qui reste la seule arme réellement efficace pour réprimer l'enrichissement illicite, notamment celui des agents publics milliardaires ? s'interroge le président de la République des Valeurs. Ainsi, entre réformer ou supprimer la CREI, Thierno Alassane Sall opte pour la réforme
Le Forum du justiciable approuve
Si l'Assemblée nationale entérine, aujourd'hui, le projet de loi, en sa séance plénière, la Crei va disparaître. En lieu et place, le texte vise à instaurer un pool judiciaire financier. Une réforme saluée par le Forum du justiciable qui parle d'une belle initiative. Selon Babacar Ba, un pool judiciaire financier est plus approprié à lutter contre la criminalité financière dans le respect des droits de l’Homme. D'autant que, poursuit le Forum du justiciable, la Cour de répression de l’Enrichissement illicite (CREI) est une juridiction spéciale avec des règles de procédures attentatoires au droit à un procès équitable, car au niveau de la CREI, aucune possibilité d’appel n’est prévue. D’ailleurs, c’est pourquoi les organisations de défense des droits de l’Homme ont toujours demandé sa suppression ou à tout le moins la conformer aux principes du droit pour la rendre conforme aux engagements internationaux du Sénégal, a-t-il rappelé.
Clash entre l'Omvs et Conakry !
L'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) dit apprendre avec un profond regret la décision des autorités de la république de Guinée de suspendre leur participation au sein de l'instance régionale. L’organisation, par le biais de sa cellule de communication, promet de s'atteler, en relation avec ses hautes instances, à trouver les solutions appropriées aux raisons évoquées. Mieux, l’Omvs entend continuer à contribuer au développement économique et social du bassin du fleuve Sénégal conformément aux objectifs pour lesquels elle a été créée
Bac : Saint-Louis 48,93%
La région de Saint-Louis a obtenu cette année un taux de réussite de 48,93% au baccalauréat toutes séries confondues. Dans la série S1, la région a enregistré 42 admis dont 25 garçons et 17 filles. Ils ont obtenu 12 mentions Bien (11 garçons et une fille) et 15 ont eu la mention Assez bien (7 garçons et 8 filles). Concernant la série 2, ils étaient 1 276 candidats en lice. Parmi eux 461 sont déclarés admis (237 garçons et 224 filles). Le nombre de mentions (A bien & Bien) s’élève à 167. Les candidats qui ont eu la mention Très Bien sont au nombre de 4 (3 filles et 1 garçon). 39 sont sortis avec la mention Bien (21 garçons et 18 filles) alors que ceux qui sont admis avec la mention Assez bien sont évalués à 124 (62 garçons et 62 filles). S’agissant de la Série 3, sur les 16 candidats qui ont composé (9 garçons et 7 filles), 3 seulement ont obtenu la mention Assez bien
Bac : Saint-Louis les littéraires à la traine
Restons sur le baccalauréat à Saint-Louis pour dire que pour ce qui est des séries littéraires, les résultats sont loin d’être reluisants. A la série L’1, sur 3 455 candidats (1 282 garçons et 2 173 filles), seuls 1 427 (586 garçons contre 841 filles) ont été déclarés admis à l’issue de la session de juillet 2023. Le nombre de mentions obtenues s’élève à 41 dont 5 Bien (2 garçons et 3 filles) et 36 Assez bien (21 garçons et 15 filles). Quant à la série L2, sur 6 181 candidats (2 552 garçons et 3 629), le nombre d’admis est estimé à 3 069 (1 377 garçons et 1 692 filles). Le nombre de mentions est évalué à 262 dont 32 Bien (16 garçons et 16 filles) et 227 Assez bien (107 garçons et 120 filles). Concernant la série L-A, sur les 30 candidats présents (14 garçons et 16 filles) 19 (10 garçons et 9 filles) sont déclarés admis. Un seul élève a obtenu la mention Assez bien (1 garçon). S’agissant de la série L-AR, sur les 45 candidats qui ont composé (35 garçons et 10 filles), 26 ont réussi au Bac. Il y a eu 14 mentions dont 4 Bien (4 garçons) et 10 Assez bien (8 garçons et 2 filles).
Un taux de réussite de 68,10% au Bac technique
Ne quittons pas Ndar sans signaler que les séries techniques ont damé le pion aux littéraires. A la série STIDD, sur 21 candidats (18 garçons et 3 filles), 11 (9 garçons et 2 filles) sont déclarés admis. Ils ont obtenu 2 mentions Assez bien (1 garçon et 1 fille). Quant à la série T1, sur les 12 candidats, (10 garçons et 2 filles), le nombre d’admis est de 10 (8 garçons et 2 filles) dont une seule mention Assez bien (1 garçon). Alors qu’à la T2, le seul candidat est passé d’office. Pour la série STEG, sur les 185 candidats (71 garçons et 114 filles), on note 126 admis (45 garçons et 81 filles) avec 8 mentions Bien (4 garçons et 4 filles) et 30Assez bien (8 garçons et 22 filles)
Fatick 48% et 277 mentions
Les autorités académiques de Fatick ont développé ces dernières années des stratégies pour l’amélioration des enseignements afin d’augmenter le taux de réussite aux différents examens et concours. Ce qui a valu cette année à l'académie les performances réalisées au baccalauréat général. A l’issue de cet examen, la région de Fatick a réalisé un taux de réussite de 48% contre 44% en 2022. Parmi les nouveaux bacheliers, 277 ont obtenu une mention (Bien, Assez bien).
Prostitution à Fatick : la main lourde du juge
Le tribunal de Grande Instance de Fatick a donné hier son délibéré sur l'affaire d'un réseau de prostitution. Elle a prononcé des peines allant de 6 mois à 5 ans dont 2 ans ferme. L'affaire avait tenu tout Fatick en haleine. Tous attendaient avec impatience le verdict qui est tombé hier. Dans son délibéré la juridiction a ordonné l'emprisonnement à 5 ans dont 2 ans ferme Aliou Ndour pour le délit de tentative de viol ; 2 ans dont 6 mois ferme contre Adama Ngom pour diffusion d'images et vidéos à caractère pornographique ; 6 mois ferme et interdiction d'exercer la profession de vendeur de pharmacie contre Albert Sagna pour tentative d'avortement et enfin 6 mois assortis de sursis pour l'étudiante Adama Taw Fall et l'agent de l'USSEIN, Mansour Correa pour tentative d'avortement et complicité. Pour rappel tout est parti de vidéos nues que Dieynaba Dione, une jeune fille de 17 ans, avait envoyées à Adama Ngom pour qu'elle lui trouve des clients dans le réseau de prostitution qu'elle détiendrait. Elle a demandé à Adama Ngom de lui trouver de nouveaux partenaires. Celle-ci lui a alors proposé de se filmer nue et de lui envoyer les vidéos qui se sont retrouvées en train les mains de Aliou Ndour qui a fait chanter Dieynaba Dione pour coucher avec elle.
Un commerçant véreux dans les filets de la Dic
Commerçant de profession, A. Ngom se repose actuellement à la citadelle du silence. Il a été arrêté par la Division des Investigations Criminelles (Dic) suite à une plainte de l’une de ses victimes, Y. Ndoula. Selon nos sources, les faits remontent à l’année passée. Le sieur Ndoula voulant faire voyager en Espagne l’un de ses frères basé au Maroc s’en ouvre au commerçant qui se dit capable de faire le travail moyennant de l’argent. Les parties tombent d’accord sur la somme de 2, 300 millions de francs. Après avoir empoché l’argent, A. Ngom disparaît dans la nature. La victime a fait une procuration à son ami Moustapha Ng. qui a déposé plainte à la Dic contre le mis en cause. Les limiers ayant réussi à localiser le commerçant véreux, les hommes du Commissaire Adramé Sarr sont entrés en action et ont interpellé A.Ngom. Devant les enquêteurs, le commerçant a reconnu les faits avant d’accuser un passeur basé à la frontière à qui il a remis 600 mille francs. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie et trafic de migrants.
CANDIDATURE DU SENEGAL A LA CAN 2027, UNE MISSION D’INSPECTION ATTENDUE CE JEUDI
La Fédération sénégalaise de football informe dans un communiqué qu’une mission de la Confédération africaine de football est attendue à Dakar ce jeudi pour l’inspection des différents sites retenus par le Sénégal pour l’organisation de la CAN 2027
La Fédération sénégalaise de football (FSF) informe dans un communiqué qu’une mission des experts de la Confédération africaine de football (CAF) est attendue à Dakar ce jeudi pour l’inspection des différents sites retenus par le Sénégal pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027. La délégation séjournera au Sénégal du 21 au 24 juillet 2023.
« A la suite de la soumission de sa candidature finale à l’organisation de la CAN 2027, suivi de la signature de tous les documents d’accord et de garanties, la Confédération Africaine de Football (CAF) vient de décider conformément au cahier des charges, de l’envoi d’une mission d’inspection au Sénégal pour faire l’état des lieux en matière d’infrastructures sportives (stades et terrains d’entrainement), hôtelières, aéroportuaires et hospitalières. Cette mission a été confiée à un cabinet privé Price Watherhouse Coopers (PWC) dont les experts sont attendus au Sénégal le 20 juillet 2023 », indiqué un communiqué de la FSF.
Ils effectueront des visites sur les sites de Dakar, deDiamniadio (21 juillet), de Mbour (22 juillet), de Ziguinchor (23 juillet) et de Saint-Louis (24 juillet).
COUPE DU MONDE FEMININE 2023, LE NIGERIA JOUE CE VENDREDI
Le Nigeria, l’un des quatre représentants de l’Afrique à la coupe du monde féminine qui a démarré ce jeudi en Australie, sera opposé vendredi à 2 h 30 GMT, au Canada.
Dakar, 20 juil (APS) – Le Nigeria, l’un des quatre représentants de l’Afrique à la coupe du monde féminine qui a démarré ce jeudi en Australie, sera opposé vendredi à 2 h 30 GMT, au Canada.
Cette année, le Mondial féminin de football, qui en est à sa neuvième édition, se tient en Australie et en Nouvelle-Zélande. Trente-deux équipes y prennent part pour la première fois.
Le continent africain est représenté par l’Afrique du Sud, le Maroc, le Nigeria et la Zambie.
Dans cette édition de la Coupe du monde féminine, qui se poursuivra jusqu’au 20 août, le Nigeria partage la poule B avec l’Australie et l’Irlande.
Les Super Falcons ont pour capitaine l’attaquante Asisat Oshoala, quintuple lauréate du trophée de la meilleure joueuse de la Confédération africaine de football.
La Zambie, troisième lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine, va entamer la compétition mondiale samedi à 7 h GMT, contre le Japon, le vainqueur de l’édition 2011.
La Zambie partage la poule C aussi avec la Croatie et l’Espagne.
Les Zambiennes pourront compter sur la jeune attaquante Barbra Banda pour tenter de remporter le Mondial féminin 2023.
L’Afrique du Sud, championne d’Afrique en titre, va rencontrer la Suède, dimanche à 5 h GMT. Les Suédoises ont pris la troisième place de la dernière édition, celle de 2019, qui a eu lieu en France.
Les Banyana Banyana d’Afrique du Sud, avec leur célèbre attaquante Thembi Kgatlana (27 ans), vont s’opposer aussi aux Argentines et aux Italiennes, qui font partie de la poule G.*
Finaliste de la CAN 2022, qui s’est déroulée chez lui, le Maroc sera la dernière sélection africaine à entrer en lice. Les Lionnes de l’Atlas défieront l’Allemagne, une double championne du monde (2003 et 2007).
La Colombie et la Corée du Sud sont dans la poule H, celle du Maroc.
Pour sa deuxième participation à cette compétition, l’équipe du Maroc pourra compter sur la meilleure joueuse de la CAN 2022, le milieu de terrain (32 ans) Ghizlane Chebbak.
Les États-Unis sont la nation la plus titrée avec quatre trophées (1991, 1999, 2015 et 2019).
Seuls quatre pays ont remporté la Coupe du monde féminine : l’Allemagne (2003 et 2007), la Norvège (1995), le Japon (2011) et les États-Unis.
L'ONAS EN GUERRE CONTRE LES INONDATIONS A TOUBA
Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamour Diallo, a assuré, mercredi, que les dispositions ont été prises pour réduire les effets des inondations à Touba.
Touba, 19 juil (APS) – Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamour Diallo, a assuré, mercredi, que les dispositions ont été prises pour réduire les effets des inondations à Touba.
‘’Soyez assurés qu’aujourd’hui toutes les dispositions ont été prises au niveau de l’ONAS, dans le cadre du projet des travaux de drainage et de pompage des eaux pluviales, pour réduire les effets des inondations à travers ces mesures conservatoires que nous avons eues à prendre », a-t-il déclaré.
Mamour Diallo s’exprimait ainsi en marge d’une visite de travail dans la cité religieuse pour dit-il, »faire le point sur l’état d’avancement des travaux d’assainissement que le chef de l’État a bien voulu engager à Touba ».
A cette occasion, le DG de l’ONAS s’est successivement rendu à Nguiranène, Nguélemou, Keur Niang, Darou Rahmane, Pofdy, Keur Kabe et à la mairie de Touba Mosquée. Il s’est entretenu par la suite avec le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, à son domicile.
S’adressant au guide religieux M. Diallo s’est dit »très satisfait de l’état d’avancement » des travaux réalisés grâce à un investissement de 45 milliards de francs CFA.
Il a annoncé la réalisation prochaine de »deux nouveaux forages de rabattement à la résidence Khadim Rassoul et à la résidence Serigne Ahad Mbaké, troisième khalife général des mourides, pour réduire la nappe phréatique de manière à assurer un drainage correct des eaux pluviales, mais également les eaux de la nappe ».
Le DG de l’ONAS a par ailleurs fait savoir qu’un »dispositif de pompage de dernière génération, composé d’une moto pompe de 1 500 m³/heure et flexible sur 2 kilomètres, sera installé devant la mairie de Touba, afin de désengorger dans les meilleurs délais les eaux stagnantes qui convergent vers ce point bas. »
JEUX DE LA FRANCOPHONIE, LE SENEGAL SERA FORTEMENT REPRESENTE
Le Sénégal sera représentée par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo
Dakar, 19 juil (APS) – Le Sénégal sera représentée par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la francophonie, Maguèye Touré.
‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à l’APS.
Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Il signale que beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects.
‘’Il se pourrait que lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans.
Il a souligné que ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays.
Il a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017.
‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé.
DES SUJETS POLITICO-JUDICIAIRES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi 20 juillet mettent en exergue des sujets se rapportant à la réduction du taux de parrainage, la création d’un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite
Dakar, 20 juil (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont mis en exergue des sujets se rapportant à la réduction du taux de parrainage, la création d’un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite et la poursuite des tractations pour le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de 2024.
Les députés vont se réunir en séance plénière, jeudi à 9 heures, pour examiner plusieurs projets de loi, dont un portant révision de la Constitution, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale. Ils vont également procéder à l’examen d’un projet de loi modifiant la loi portant Code de procédure pénale.
»Parrainage et Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) en débat », titre Sud Quotidien évoquant la révision de la Constitution et du code de procédure pénale, ce jeudi par l’Assemblée nationale.
Ces deux projets de loi devront permettre de revoir à la baisse le taux de parrainage et de créer un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), écrit le journal.
Conformément aux conclusions du dialogue national, il sera d’ores et déjà demandé à chaque candidat d’avoir entre 0 ,8% et 0 ,6% de parrains s’il opte pour le parrainage citoyen. Et la CREI devra connaitre une modification qui devrait signer son arrêt de mort et déboucher sur la création d’un Parquet national financier, explique Sud.
‘’ Exit la Crei, place au parquet financier !’’, met en Une Le Soleil, soulignant que cette modification du code de procédure pénale vise à mettre en place de nouveaux mécanismes juridiques pour rendre efficace la lutte contre la criminalité financière.
Le quotidien Tribune signale que »la réforme du code électoral devant permettre à Khalifa Sall et Karim Wade d’être éligibles et candidats à l’élection de 2024 n’est pas inscrite à l’ordre du jour ».
»Restauration de l’éligibilité de Karim et Khalifa, Jour de résurrection ! », s’exclame tout de même le quotidien Bës Bi. »Karim Wade et Khalifa Sall retrouvent leur éligibilité aujourd’hui. Si tout se passe comme prévu. Les députés vont examiner les projets de loi issus des conclusions du dialogue politique. Un retour sur scène, la vraie, pour ces deux hommes politiques qui veulent se rattraper en 2024, après
avoir raté la Présidentielle de 2019 », écrit le journal.
Les quotidiens du jour s’intéressent également aux tractations en cours dans le camp de la mouvance présidentielle pour le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de 2024.
»Macky Sall et la nomination du candidat de Benno, un choix cornélien à haut risque’’, indique EnQuête qui souligne que le retard dans la nomination du candidat de BBY »crispe les protagonistes et envenime la situation ».
Selon L’As, »Macky Sall (est le) seul maitre du jeu ». »Voilà une position qu’affectionne, le chef de l’Etat. Tenir le pays en haleine, faire endurer le suspense, entretenir un mystère. Après son périple africain de quatre jours, le Président Macky Sall est de retour au Sénégal depuis hier où l’attendent ses partisans pour lesquels il devra choisir le candidat devant les conduire à la présidentielle à venir. Qui donc des dauphins, Amadou Ba, de Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne ou des requins Aly Ngouille Ndiaye, Diouf Sarr, Mame Boye Diao etc sera le candidat de BBY? », s’interroge le journal.
KEEMTAAN GI - LIBERTE POUR TOUS !
Pas besoin de le répéter. C’est devenu une évidence. On nous a bien changé ce charmant pays qui marche sur la tête. Dans ce pays, pour nous faire peur, les prisons sont remplies de terroristes chez qui on n’a pas trouvé une seule boîte d’allumettes. Ils n’ont rien fait cramer. On leur prête de vilaines intentions sans qu’ils aient jamais envisagé un passage aux actes. Mais l’intention ne vaut-elle pas l’action ? Sauf que cette intention supposée leur est seulement prêtée… Bref, il n’y a aucune preuve, aucune charge sérieuse qui puisse expliquer leur long séjour en prison. Leur crime à tous ces pauvres hommes et femmes, à tous ces adolescents, c’est plutôt leur proximité avec un leader politique décrété ennemi public numéro un du régime en place. Ils ne sont ni des tueurs ni des criminels économiques. L’un de ces détenus soignait même la misère de certains de ses compatriotes. De manière générale, tous ont dit des choses qui n’allaient pas dans le sens voulu par le pouvoir. Des pères et mères de famille sont en tout cas privés de liberté pour des délits d’opinion parce qu’on les soupçonne d’être proches de celui qui est le cauchemar du pouvoir. Il faut dire que cet emprisonnement de masse fait terriblement désordre en 2023 et surtout sous le magistère finissant d’un président si jeune car né après notre accession à l’indépendance. Parmi ces prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles du régime, cet Oustaz dont le seul crime a été de prédire une évidence qui s’est réalisée à travers les manifestations de juin. Et pourtant, dans le même temps où il était embastillé, un bouffon du pouvoir faisait des déclarations aussi graves que celles qui lui sont reprochées. Le plaisantin, qui jouait son rôle d’entremetteur au Palais où il avait fait convoyer des maires flagorneurs, déclarait à qui voulait l’entendre que le pays serait en feu si le Chef n’était pas candidat. Il ne s’est rien passé et lui-même s’est effacé de la scène. Il circule librement pendant que le Oustaz est loin de sa famille et de ses auditeurs à qui il prodiguait des discours de paix. Un faux monnayeur qui a bénéficié de liberté provisoire se la coule douce depuis plus de trois ans dans ses appartements. Oublié par la Justice et le Procureur dont la passion est de traquer des audio et vidéos hostiles au Chef. Il nous faut ramener la sérénité dans ce pays et ouvrir les portes des prisons afin de libérer ces centaines d’honnêtes gens qui n’ont pas leur place en ces lieux et sont beaucoup plus utiles à la société que ceux qui les ont privés injustement de liberté. On doit saluer la libération du député Biram Souley Diop et de son camarade de parti El Malick Ndiaye. Cette clémence doit s’appliquer à ces centaines de jeunes gens privés de liberté pour des broutilles… KACCOOR BI - LE TEMOIN
JUSTICE : Birame Souley Diop libéré!
Si c’était pour l’humilier et lui faire sentir la rigueur carcérale ou la paille humide de nos prisons, on peut dire qu’ils ont bien réussi leur coup. En tout cas, c’est sous le régime du président Macky Sall que des maires et députés séjournent le plus fréquemment en prison. Pour un écart de langage, et malgré ses excuses présentées à Macky Sall à travers une vidéo où il s’est fait très modeste et humble, Biram Souley Diop, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi (Yaw) et maire à Thies, a été arrêté. Placé sous mandat de dépôt et transféré à la prison de Sébikotane, il a été libéré d’office hier. L’annonce a été faite par son avocat, Me Moussa Sarr. Malgré ses propos malheureux qui, reconnaissons-le, avaient offusqué tout le monde, le député, qui n’est pas un délinquant mais un digne serviteur de l’Etat, n’aurait même pas dû passer une seule minute en prison. Mais avec ce régime, même pour un éternuement, on peut se voir privé de liberté. En tout cas, Biram Souley Diop était le troisième député de l’opposition à avoir, sous cette présente législature qui n’a pas un an d’existence, été envoyé en prison. Avant lui, deux autres députés du Parti de l’Unité et du rassemblement (PUR) avaient passé six mois en prison !
JUSTICE : El Malick Ndiaye également…
Apparemment, il n’est pas bon d’être militant de Pastef. Aprèsla libération de Birame Souleye Diop numéro 2 du Pastef, le chargé de communication des Patriotes, El Malick Ndiaye, a obtenu une…liberté provisoire ce 19 juillet 2023. Vous avez bien lu. Une liberté provisoire alors qu’on le faisait valser depuis quelques jours à travers des retours de parquet. Le chargé de la communication de Pastef, qui est toujours sous bracelet électronique, avait été arrêté pour appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles. Il aurait lancé cet appel à travers un audio dont il avait nié être l’auteur. Encore une des hérésies du pouvoir qui traque des vidéos et des audios pendant que de vrais criminels de notre économie covid circulent librement. Il faut poursuivre cette série de libération avec tous ces messieurs et dames injustement arrêtés et emprisonnés pour des peccadilles.
SALON CONSTITUTIONNEL Karim et Khalifa chez le tailleur!
« A chacun son tour chez le coiffeur » dit l’adage. Cette fois-ci, il s'agit de tailleur constitutionnel devant lequel Khalifa Sall et Karim Wade attendaient impatiemment leur tour. Ce, depuis des années … Ouf, c’est arrivé ! s'exclame « Le Témoin » quotidien. En effet, ce jeudi, l’Assemblée nationale sera érigée en « Salon constitutionnel » voire « Atelier » où des grands-boubous politiquement civiques et des « thiaya » pénalement légitimes seront confectionnés sur mesure en faveur de Khalifa Sall et Karim Wade. Aux ciseaux, un grand maitre tailleur nommé Ismaila Madior Fall diplômé de l’Ecole de haute couture et coupe de l’Apr. Les ourlets et les garnitures, c’est l’affaire des apprentis-tailleurs composés pour la plupart des députés de la majorité présidentielle (Bby). Bref, tout un habillement étrange ou grotesque pour rendre les deux « clients » de Macky Sall beaux à voir à la foire présidentielle de 2024. Evidemment, il s’agit du projet de modification du code électoral visant à lever l’inéligibilité des citoyens condamnés en justice. « Le Témoin » quotidien jure que cette mode d’été s’adapte très bien aux physionomies de Karim Wade, condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite, ainsi qu’à Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, lui aussi, condamné à cinq ans de prison ferme pour escroquerie aux deniers publics en 2018.
MAROC : 400 migrants sénégalais en… détention
Invitée de la Rts, le ministre chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck, a déclaré que c’est « environ 400 migrants qui ont été déjà enregistrés à Dakhla, au Maroc. 231 ont été rapatriés ». Elle a profité de ce plateau de télévision pour rassurer que la prise en charge de ces migrants dans les centres de détention ou de santé au Maroc se fait convenablement avec le strict respect de leurs droits humains. Mme le ministre a aussi précisé que si, dans les embarcations qui ont échoué sur les côtes marocaines, il y avait majoritairement des Sénégalais des ressortissants d’autres nationalités (Mali, Guinée, Gambie etc.) s’y trouvaient aussi. « La plupart des embarcations venaient de Rufisque, de Mbour, de Kafountine et de Kayar » a-t-elle faitsavoir avant de déplorer que ces migrants, qui n’ont finalement pas pu atteindre « l’eldorado » espagnol, sont généralement affectés et même déshydratés. Parmi eux, trois (03) sont malheureusement décédés. Cependant, le ministre chargée des Sénégalais de l’extérieur dit qu’elle se rendra au Maroc pour étudier les modalités et coordonner les opérations d’évacuation des migrants restants.
TIVAOUANE Ziarra annuelle, le 28 juillet prochain
Selon notre confrère « Aps », les forces de sécurité, d’hygiène et de la santé du département de Tivaouane (ouest) ont réitéré mercredi leurs engagements à faire leur possible pour la ziarra annuelle qui se tient dans la cité religieuse le lendemain de la fête de l’Achoura, célébrée cette année le 28 juillet prochain. La fête de l’Achoura marque le début du nouvel an musulman. Elle représente un jour de révélation et de délivrance pour les musulmans sunnites, car correspondant au jour où, selon la tradition, Dieu a accepté le repentir d’Adam et sauvé l’arche de Noé, par exemple. Les services de l’État concernés par cette ziarra travaillent pour qu’elle se déroule « sans problème », ont-ils assuré lors d’un comité départemental de développement (Cdd) tenu sous la supervision du préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye. « Nous ferons tout le nécessaire pour assurer une entrée fluide au niveau de tous les points qui permettent d’accéder à la cité religieuse de Tivaouane », a déclaré le commandant Papa Diop du corps urbain de Tivaouane, en présence de plusieurs autorités religieuses, parmi lesquelles Serigne Moustapha Sy Al Amine, responsable moral du Dahira Mouhtafina, maître d’œuvre habituel de cette manifestation annuelle qui mobilise toute la jeunesse tidjane du Sénégal.
JEUX DE LA FRANCOPHONIE : Une délégation sénégalaise de 165 personnes
Le Sénégal sera représenté par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la Francophonie, Maguèye Touré. ‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a déclaré Touré dans un entretien accordé à l’Aps. Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Selon lui, beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects. ‘’Il se pourrait que, lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans. Ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec la participation de 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays. Maguèye Touré a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’au niveau artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017. ‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé