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22 juin 2025
Par Ousmane Diallo
AMNESTY INTERNATIONAL DENONCE L’USAGE EXCESSIF DE LA FORCE A NGOR
Réagissant à la mort d’une adolescente et aux affrontements entre les forces de l’ordre et des habitants du quartier Ngor à Dakar, Ousmane Diallo, chercheur au bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre déclare
Réagissant à la mort d’une adolescente et aux affrontements entre les forces de l’ordre et des habitants du quartier Ngor à Dakar, Ousmane Diallo, chercheur au bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre déclare :
“Amnesty International dénonce l’usage excessif de la force par la gendarmerie à Ngor, lors de la journée du 9 mai et durant les manifestations précédentes dans ce quartier. Amnesty International rappelle que, conformément au droit international, l’usage de la force lors du maintien de l’ordre doit être strictement nécessaire et proportionnel, et que l’utilisation des armes à feu est interdite sauf en cas de danger imminent de mort ou blessure grave. »
Depuis mi-avril, des habitants de Ngor manifestent à propos de l’utilisation d’un domaine foncier. Amnesty International a visionné plusieurs vidéos et images où l’on voit des gendarmes faire preuve d’usage excessif de la force contre des manifestants, tirant par balles dans leur direction, et tirant des grenades lacrymogènes dans des endroits clos. Dans certaines vidéos, les gendarmes peuvent être vus en train de frapper des personnes arrêtées et menottées, ou en train d’utiliser des individus comme boucliers humains pour progresser dans un quartier où la mobilité a été entravée par plusieurs barricades »
« Nous appelons les autorités à enquêter sur l'usage des armes létales par les forces de l’ordre à Ngor ce 9 mai et lors de précédents incidents. Les autorités doivent notamment poursuivre et juger les responsables de la mort de 14 personnes dont 12 personnes tuées par des tirs des forces de sécurité lors de manifestations de mars 2011 », a déclaré Ousmane Diallo.
Complément d’information
L’origine des manifestations découle d’un conflit foncier autour de l’utilisation d’un domaine de 6300 m2 dans la commune de Ngor. Alors que les habitants désirent y bâtir un lycée, les autorités ont le projet d’y ériger une caserne de gendarmerie.
Le 9 mai, le quartier de Ngor a été bouclé au matin par les gendarmes qui limitaient tout accès, et toute sortie pour les habitants. Au cours de cette journée, les gendarmes ont procédé à des tirs par balles sur des manifestants, selon des témoignages recueillis par Amnesty International et des vidéos visionnées. Selon des témoignages, une adolescente de 15 ans a été tuée par balle alors que les autorités ont annoncé qu’elle aurait été touchée à la tête par l’hélice d’une pirogue.
Comme en 2022, les besoins en moutons pour la Tabaski restent maintenus à 810 000 têtes, dont 260 000 pour la région de Dakar. Hier, le Premier ministre Amadou Ba a présidé un Conseil interministériel consacré aux préparatifs.
Comme en 2022, les besoins en moutons pour la Tabaski restent maintenus à 810 000 têtes, dont 260 000 pour la région de Dakar. Hier, le Premier ministre Amadou Ba a présidé un Conseil interministériel consacré aux préparatifs.
Une seule salle n'a pas suffi pour accueillir les nombreuses associations d'éleveurs, lors du Conseil interministériel d'hier consacré aux préparatifs de la Tabaski. La salle de conférence de la primature ayant refusé du monde après l'entrée de plus de 140 personnes, il a fallu plusieurs minutes de négociations pour convaincre les membres des autres associations d'éleveurs qui n'ont pas eu de sièges de rejoindre la salle.
En effet, à moins de deux mois de la célébration de l'Aïd El Kebir, le Premier ministre a fait appel à leur expérience et leur expertise pour préparer le marché. Les acteurs de l'élevage ont fait des propositions pour assurer un approvisionnement correct du marché en moutons de Tabaski afin de combler les besoins des fidèles.
Pour satisfaire la demande en béliers, il faut 810 000 têtes au niveau des marchés, dont 260 000 pour la région. ''Je puis vous assurer que conformément aux instructions reçues du chef de l'État, le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour accompagner l'ensemble des acteurs dans le processus'', annonce Amadou Ba aux acteurs de l'élevage. ''Plusieurs actions sont entreprises sur le terrain à travers la mise en œuvre des projets de développement de l'élevage et de l'initiative des maires pour l'autosuffisance en moutons'', indique le PM.
Amadou Ba rassure sur le bon déroulement du premier recensement national de l'élevage dont les opérations de dénombrement sont en cours et devront s'achever le 24 mai prochain. Pour l'heure, 16 178 ménages ont été enquêtés sur l'échantillon global de 20 700 ménages, soit un taux de réalisation de 78 %. Amadou Ba a souligné quelques points essentiels pour assurer un bon approvisionnement du marché national. Il note que la mobilisation de la production locale est relativement importante. Il a également souligné l'importance de la mise à disposition rapide du financement aux opérateurs ; l'identification et l'aménagement des sites de vente afin d'offrir aux opérateurs et consommateurs des conditions d'accueil optimales et la facilitation du transport du bétail.
Les recommandations du Premier ministre
Au terme du Conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski 2023, le Premier ministre a fait des recommandations. Amadou Ba a demandé aux ministres des Forces armées et de l'Intérieur d'assurer la sécurité des personnes et des biens au niveau des points d'entrée aux frontières, le long des axes routiers, au niveau des zones d'attente et des points de vente. Ces ministres coordonneront leurs interventions pour faciliter la circulation des véhicules transportant des moutons vers les marchés, notamment par la tolérance de la présence à bord de chaque camion ou wagon de trois bergers chargés de la surveillance des moutons.
La deuxième recommandation est faite aux ministres des Finances, de l'Intérieur et des Collectivités territoriales. Ils veilleront, chacun en ce qui le concerne, à l'application stricte des mesures d'exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l'entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d'attente et des points de vente.
En troisième lieu, les ministres de l'Intérieur, des Collectivités territoriales et de l'Élevage devraient prendre les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre de l'Eau, le ministre des Énergies, le ministre de la Santé, ainsi que les maires pour l'aménagement de points de vente autorisés ; le désencombrement des sites et leur nettoyage avant, pendant et après la fête de Tabaski ; la mise à disposition de tentes. Quatrièmement, il est demandé au ministre des Affaires étrangères de prendre les dispositions nécessaires afin d'assurer la traversée des moutons au niveau de la Gambie pour l'approvisionnement des régions du Sud et d'encourager l'importation des moutons, notamment à partir du Mali et de la Mauritanie.
Au ministre des Finances, il est demandé de faciliter la mobilisation des ressources destinées à la préparation de la Tabaski et inscrites au budget du ministère de l'Élevage et des Productions animales, ainsi que la libération des indemnités de déplacement sous forme de caisse d'avance pour la prise en charge efficiente des agents qui seront en mission.
En outre, il est demandé aux ministres des Transports, du Commerce et de l'Élevage de faciliter une concertation entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, en vue de la consolidation des acquis relatifs à la détermination d'une tarification consensuelle pour le convoyage des animaux, afin d'éviter la surenchère souvent observée dans ce domaine à l'approche de la fête. Quant au ministre de la Santé, il devra mettre en place des postes de santé rapprochés au niveau du foirail et des points de vente de Dakar, ainsi que des équipes de préventionnistes au niveau des différents points de vente.
Le ministre du Commerce, quant à lui, est invité à inciter les provendiers à faciliter aux opérateurs l'accès aux aliments usinés, par l'installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés et veillera à l'application des prix fixés.
Par ailleurs, le ministre de l'Élevage doit assurer la coordination globale des opérations et appuyer l'organisation des professionnels en comités de gestion au niveau des points de vente et assurer la surveillance sanitaire à l'entrée du bétail au Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d'attente et des points de vente.
À terme, il devra faire le bilan au niveau national de la présente opération après la fête et élaborera un plan d'action à mettre en œuvre pour la préparation de la prochaine Tabaski.
Le ministre de l'Eau est invité à mettre à la disposition du ministère de l'Élevage 12 camions-citernes pour le ravitaillement en eau des points de vente. Le ministre de la Communication, en relation avec le ministre de l'Élevage, devra mettre en œuvre une stratégie visant à favoriser une transparence des marchés, notamment par l'organisation de reportages au niveau des foirails et zones.
Par ailleurs, de la Banque agricole du Sénégal, de la Délégation générale à l'entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes et les mutuelles concernées. Elles doivent diligenter l'instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l'opération Tabaski.
Pour la dernière recommandation, les gouverneurs de région devront coordonner la mise en œuvre des plans d'action régionaux définis lors des CRD, en particulier l'identification, l'aménagement avec les commodités requises et le nettoyage des sites de vente de moutons en rapport avec les maires et le renforcement de la sécurité au niveau de ces points de vente. Ils veilleront à l'application stricte des mesures prises à travers la lettre circulaire primatoriale n°0872 du 18 avril 2023.
''Si chacun de nous, comme dans le passé, joue sa partition dans la mise en œuvre des activités prévues dans le plan d'action, je ne doute pas un seul instant de l'atteinte de cet objectif d'approvisionnement et ainsi de la réussite totale de l'organisation, au grand bonheur des fidèles'', dit Amadou Ba aux acteurs de l'élevage.
TABASKI 2023
Les points de vente de moutons
Les points de vente des moutons, pour la fête de la Tabaski 2023, sont fixés ainsi qui suit, dans la région de Dakar.
Pour le département, dans l'arrondissement de Grand Dakar, les sites retenus sont : rond-point Liberté 5 (Terminus) ; 2. Corniche HLM Parcours sportif ; terre-plein boulevard Cheikh Ahmadou Bamba à partir de HLM III jusqu'aux rails (ce qui exclut toute forme d'occupation de la devanture et des alentours de l'église Saint-Maurice des HLM) ; terre-plein boulevard Cheikh Ahmadou Bamba à partir de Fouta Toro jusqu'à la place du Citoyen ; Maristes II en face de la bergerie Khadim Rassoul ; 6. Terrain "Agression" Liberté 6 ; espace situé à côté de terrain de basket de Liberté 2.
En ce qui concerne l'arrondissement des Almadies, les points de vente sont : Yoff Layène en face restaurant Grand Bassam ; Ngor Tali Bu Bèss Terminus bus Tata ; route vers la base aérienne de Ouakam (GAS) côté droit ; Yoff Ndeungane ; Sicap Karack terrain en face école Masse Massaer Niane ; devanture mosquée Nord-Foire.
Dans l'arrondissement de Dakar-Plateau, il y a l'allée Fass-Médina (entre Obélisque et Sahm).
Pour l'arrondissement des Parcelles-Assainies, le Terrain allant de la route nationale à l'École Grand Médine ; et Parking du stade Léopold Sédar Senghor et Cices sont retenus.
Pour ce qui est du département de Guédiawaye également, il y a trois sites. Il s'agit du Terrain Hamo 2 derrière marché Gueule-Tapée ; de l'espace situé près du Service des Eaux et forêts ; et de l'espace situé en face de la mairie de Ndiarème Limamoulaye.
Au département de Keur Massar, il y a quatre sites de vente : Foirail de Keur Massar ; Malika Cité Sonatel près de l'École primaire ; rond-point en face de la police Jaxaay ; Terrain Yeumbeul Asecna à proximité de la police.
Au département de Pikine, les points de vente retenus sont au nombre de trois : Parc des petits ruminants Sotiba et annexes ; foirail des grands ruminants (Diamaguene-Sicap Mbao) ; foirail de Thiaroye.
Quant au département de Rufisque, il y a neuf points de vente. Il s'agit de : Foirail de Rufisque ; terrain situé derrière stade Ngalandou Diouf ; guérite de Bargny près de la station EDK ; foirail de Diamniadio ; 5. Foirail de Sébikotane ; Sangalkam croisement Ndiakhirate ; Bambilor ; 8. Tivaouane Peulh ; extension foirail Rufisque extension rond-point Djoutiba.
Il faut souligner que la capacité de charge de chaque point de vente est déterminée par le Service régional de l'élevage et des productions animales. Tous les points de vente intégreront ceux permanents 15 jours après la Tabaski. Il sera créé au niveau de chaque point de vente un comité de gestion, d'après le gouvernement.
MACKY GATE LES LUTTEURS
Hier, en Conseil des ministres, le chef de l’État a informé de l’audience qu’il a accordée, le 8 mai 2023, aux représentants de la grande famille des acteurs de la lutte, dirigée par le président du Comité national de gestion (CNG).
En Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a annoncé une batterie de mesures en faveur des lutteurs sénégalais.
Hier, en Conseil des ministres, le chef de l’État a informé de l’audience qu’il a accordée, le 8 mai 2023, aux représentants de la grande famille des acteurs de la lutte, dirigée par le président du Comité national de gestion (CNG). Il a ensuite rappelé au gouvernement le statut de sport national populaire par excellence de la lutte et son rôle primordial dans la valorisation de notre culture et l’épanouissement des populations.
Ainsi, il a demandé au Premier ministre de finaliser, en liaison avec le CNG, le statut de l’Arène nationale et son mode de gestion devant assurer la maintenance durable de l’infrastructure sportive.
Le chef de l’État a, ensuite, invité Amadou Ba à accentuer l’assistance et l’accompagnement aux acteurs de la lutte via le développement du sponsoring des manifestations par des sociétés privées et certaines entreprises et structures publiques. À cet effet, il a indiqué au gouvernement, au ministre chargé des Finances notamment, l’urgence de la mise en place d’un Fonds de promotion de la lutte pour impulser le développement de la discipline.
Dans la même dynamique, il a demandé au ministre de l’Économie d’assurer la mise en place au niveau du Fongip de lignes de garantie d’un montant de 500 millions F CFA pour favoriser, à l’initiative des promoteurs, l’organisation régulière des combats, dans une optique d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la lutte.
Par ailleurs, le chef de l’État a demandé au ministre chargé du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale de soutenir la mise en place, avant fin juin 2023, d’une Mutuelle de santé pour les acteurs de la lutte. Le chef de l’État a également demandé aux ministres de l’Agriculture et de l’Urbanisme d’accélérer la constitution de la coopérative d’habitat des acteurs de la lutte, en vue de faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière des sociétaires.
Dans la même logique, le chef de l’État a souligné l’importance qu’il accorde à l’appui aux écoles et écuries de lutte qui sont estimées à 152 actuellement et regroupant plus de 10 000 jeunes, à travers les dispositifs adaptés de formation professionnelle avec le 3FPT, d’apprentissage, de financement de projets et d’activités génératrices de revenus avec la Der/FJ.
Ainsi, il a demandé au Premier ministre et ministre des Sports de veiller au suivi de l’application effective de ces décisions.
Macky ambitionne de faire de l’économie sociale et solidaire un catalyseur
Après avoir salué la réussite de la 6e édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire, le chef de l’État a réitéré son ambition de faire de cette économie un catalyseur de transformation économique et un facteur d’inclusion sociale et de solidarité nationale.
À cet égard, le président Macky Sall a rappelé la nécessité pour le gouvernement d’accentuer la vulgarisation des opportunités offertes par la loi d’orientation n°2021-28 du 15 juin 2021 relative à l’économie sociale et solidaire et ses textes d’application, en tenant compte, d’une part, des programmes et dispositifs publics d’encadrement et de financement existants et, d’autre part, de nos modes et valeurs traditionnels de solidarité et d’entraide.
Dans cette optique, le chef de l’État a engagé le Premier ministre à renforcer la cohérence et la complémentarité des actions publiques, afin d’assurer un ciblage efficace des interventions et une optimisation des ressources et de l’exécution des projets sectoriels financés.
Dans le même esprit, le président de la République a indiqué l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les systèmes financiers décentralisés (SFD) en liaison avec le déploiement de la stratégie nationale d’inclusion financière.
Dans ce sens, il a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Économie sociale et solidaire de prendre toutes les mesures idoines pour l’installation prochaine du Conseil national de l’économie sociale et solidaire, cadre de dialogue inclusif pour impulser le développement soutenu du sous-secteur.
Le président de la République a également informé le Conseil de sa décision, d’instaurer, chaque année, une Quinzaine de l’économie sociale et solidaire, avec l’implication de toutes les parties prenantes.
L’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes
Abordant le suivi-évaluation de la mise en œuvre du programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi’’, le président de la République a félicité le Premier ministre et le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi pour les résultats appréciables réalisés par le programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi’ avec, à date, 80 233 emplois créés sur un objectif de base de 65 000 recrutements spéciaux, dont 14 000 formations dans le cadre de la convention État-employeurs, 141 000 bénéficiaires de financements injectés par la Der/FJ et 31 000 formations déroulées par le 3FPT.
Dans cette perspective, le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi de poursuivre dans les régions et départements le processus de partage, d’évaluation et d’extension vers de nouvelles cibles du Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes.
S’agissant de la consolidation des efforts de modernisation de l’état civil, le chef de l’État a rappelé le rôle important joué par l’état civil dans le renforcement de la citoyenneté et l’efficacité des politiques publiques. Il s’est également félicité des avancées notables réalisées par le gouvernement, avec le concours de ses partenaires, pour moderniser et améliorer la gestion de l’état civil au Sénégal.
En outre, le chef de l’État a salué la création de l’Agence nationale de l’État civil (Anec) et demande au ministre des Collectivités territoriales de prendre toutes les mesures requises, en relation avec les communes, afin d’accélérer la mise en œuvre optimale de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil, en veillant à la digitalisation intégrale des procédures et documents, à la sensibilisation des populations, ainsi qu’à la formation permanente des élus et administrations concernés.
Pèlerinage de Popenguine
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le chef de l’État est revenu sur les sujets tels que les préparatifs de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine. En demandant au gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires et logistiques requises, en relation avec les organisateurs, en vue du bon déroulement des processions et célébrations prévues à l’occasion de cet évènement national qui mobilise des milliers de fidèles, les jeunes en particulier.
Il s’est aussi appesanti sur le développement et la régulation de la filière anacarde. Dans ce sens, il a demandé au Premier ministre et aux ministres de l’Agriculture, du Commerce, des Transports terrestres, de l’Industrie de mettre en œuvre, en relation avec l’interprofession du cajou et la Der/FJ, un dispositif de protection et d’accompagnement de la filière anacarde, dans la perspective de sa contribution à l’émergence de l’agropole Sud, à la préservation des écosystèmes, au développement économique des zones de production et à la création d’emplois au niveau des localités polarisées.
UNE LÉGENDE DU FC BARCELONE ANNONCE SON DÉPART
Le capitaine du FC Barcelone, Sergio Busquets, a annoncé qu’il quitterait le club à la fin de la saison en cours. Après 15 saisons à Barcelone, Sergio Busquets n’a pas pu trouver d’accord pour renouveler son contrat actuel avec son club formateur.
Le capitaine du FC Barcelone, Sergio Busquets, a annoncé qu’il quitterait le club à la fin de la saison en cours. Après 15 saisons à Barcelone, Sergio Busquets n’a pas pu trouver d’accord pour renouveler son contrat actuel avec son club formateur.
Il quitte son équipe avec le statut de légende, étant le 3e joueur le plus capé (715 matchs disputés), 31 titres glanés avec le Barça et membre important d’une période de domination européenne du club. Le concerné s’est montré très ému et reconnaissant dans la vidéo d’annonce de son départ, déclarant « qui aurait pu me dire, lorsque je suis arrivé chez les jeunes, que j’allais vivre 15 saisons dans le meilleur club du monde ? »
Selon les rumeurs, son avenir s’écrira du côté de l’Arabie, où le club de Al Hilal aurait fait une offre pour son arrivée, ainsi qu’un certain Lionel Messi, son ancien coéquipier barcelonais. Bien que son agent soit déjà sur place pour les négociations, Busquets se refuse à toute annonce sur son futur.
Pour l’instant, le joueur devra se concentrer sur la fin de saison du Barça, dans l’espoir de finir en apothéose en soulevant son 32e trophée avec le club, un neuvième titre de champion d’Espagne. Le Barça de son côté, devra aller de l’avant et faire confiance à une nouvelle génération au milieu de terrain, symbolisée par la triplette Gavi – Pedri – Frenkie de Jong.
LE SAEMSS ET LE CUSEMS EN GREVE, CE JEUDI 11 MAI
Après quelques mois d’accalmie, les établissements scolaires publics vont renouer avec des perturbations. En effet, dans un communiqué rendu public le Saemss et le Cusems ont annoncé un débrayage ce mercredi 10 mai et une grève totale le jeudi 11 mai 2023
Après quelques mois d’accalmie, les établissements scolaires publics vont renouer avec des perturbations. En effet, dans un communiqué rendu public, le Saemss et le Cusems ont annoncé un débrayage ce mercredi 10 mai et une grève totale le jeudi 11 mai 2023.Les deux syndicats d’enseignants exigent «l’apurement du passif des accords». Appréciant le plan d’actions lancé les 21 et 22 mars 2023 dans le cadre du G7, le Saemss et le Cusems déplorent dans le document, l’immobilisme de l’Etat relatif à la mise en œuvre des accords signés le 30 avril 2018 et le 26 février 2022.En outre, les deux syndicats du moyen-secondaire «condamnent avec véhémence les prélèvements sauvages et inacceptables effectués sur les salaires au mépris des dispositions réglementaires».
Aussi, ils exigent des autorités, le respect strict des dispositions légales en la matière au lieu de se servir de «ce prétexte pour spolier d’honnêtes travailleurs comme, indiquent-ils, en attestent les retenues abusives notées sur les bulletins de salaire de nombreux fonctionnaires et contractuels».
Face à ce qu’ils considèrent comme un «dilatoire et d’intimidation qui illustrent le manque de volonté du gouvernement», le Saemss et le Cusems exhortent les militants à se mobiliser pour exiger la convocation immédiate du Comité de suivi des accords, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage de la formation des collègues, des professeurs de philosophie, des PC issus du recrutement des cinq mille enseignants, des demandeurs de mise-en position de stage et l’organisation des passerelles professionnelles.
Les syndicalistes demandent également l’apurement des prêts pour logement et la mise à disposition des parcelles ; et l’examen des questions nouvelles inscrites dans les préavis des syndicats et la sortie des arrêtés de nomination des chefs d’établissements et la catégorisation des lycées. Par ailleurs, le Saemss et le Cusems condamnent avec fermeté les «arrestations arbitraires d’enseignants». Pour conclure, ils invitent les autorités à libérer les enseignants détenus.
HONTE A TOUS CES FRERES FAUX QUI DEALENT POUR ECARTER OUSMANE SONKO
L’échiquier politique connaît une nouvelle reconfiguration. Depuis que Taxawu Senegaal a manifesté sa volonté d’aller dialoguer, les acteurs politiques de l’opposition sont divisés.
L’échiquier politique connaît une nouvelle reconfiguration. Depuis que Taxawu Senegaal a manifesté sa volonté d’aller dialoguer, les acteurs politiques de l’opposition sont divisés.
Reagissant après l’annonce de la condamnation du maire de Ziguinchor par la Cour d’appel et la sortie de Barthélémy DIAS, Bougane GUEYE Dany a dénoncé « les faux amis qui veulent écarter Ousmane SONKO ».
« Le dictateur qui inscrit son destin en lettres cousues de deal et de lâcheté, paiera au prix fort la sanction de l’histoire. Honte à tous ces ‘ frères’ faux qui dealent pour écarter Ousmane SONKO. En voulant sauver ce système dont vous êtes de purs produits, vous balisez le chemin à Macky SALL en lui permettant de réussir sa ‘sélection Présidentielle’ », déclare le patron de D-média et leader du mouvement Geum Sa Bop.
Pour rappel, Ousmane SONKO a été condamné en appel à 06 mois de prison avec sursis et à payer des dommages et intérêts à 200 millions par contrainte par corps.
MULTIPLE PHOTOS
NGOR, LES ESPRITS TOUJOURS CHAUFFES
Ngor est sens dessus dessous au lendemain des violents événements survenus dans la commune hier mardi. De la fumée s’échappe des décombres. Des pneus calcinés réduits en cendre. L’odeur des grenades lacrymogènes fait éternuer plus d’uns. Ngor au lendemain
Ngor est sens dessus dessous au lendemain des violents événements survenus dans la commune hier mardi. De la fumée s’échappe des décombres. Des pneus calcinés réduits en cendre. L’odeur des grenades lacrymogènes fait éternuer plus d’uns. Retour sur un terrain qui était presque en état de siège.
Un calme précaire règne sur place. Parce que tout porte à croire que ça peut dégénérer à tout moment. Le constat a été fait sur place. Les lieux grouillent de gendarmes, armés jusqu’aux dents, face à des jeunes “décidés à résister”.
Les yeux rouges de colère, Moussa Pouye, habitant de Ngor, déchire déjà le communiqué du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, faisant état de la découverte d’un corps sans vie, une adolescente âgée d’environ 15 ans, présentant une blessure à la tête, et qui aurait été mortellement touchée dans l’eau, probablement par l’hélice d’une pirogue.
Le jeune Ngorois récuse la version et le bilan. “Le ministre de l’Intérieur ne vous a pas donné les bonnes informations. La fille dont il parle a été tuée par balle réelle. Les forces de l’ordre l’ont sorti de l’eau, torturée jusqu’à ce qu’elle succombe. Un autre mort a été retrouvé à l’intérieur de l’hôtel.”
Ressassant la journée d’hier, Pape Madické Ndoye déplore l’attitude des gendarmes. “Ils ont tiré des grenades lacrymogènes qu’on ne pouvait même pas respirer. Ils ont barricadé Ngor. Personne ne pouvait y accéder et en sortir. Les femmes n’ont même pas pu se rendre au marché pour cuisiner. C’est comme si nous étions retournés en confinement”.
Ces jeunes trouvés assis dans un grand-place se démarquent des résultats obtenus à l’issue d’une audience accordée, tard dans la soirée de mardi, par le chef de l’Etat, Macky Sall, à une délégation de dignitaires de Ngor, conduite par le maire de la ville, Maguèye Guèye.
Pouye est catégorique : “On doit faire face. Ce que nous réclamons c’est qu’ils nous rendent notre espace. Ils nous ont déjà pris le site de l’aéroport. Nous n’accepterons plus qu’on nous impose quoi que ce soit. Nos dirigeants ont été reçus en audience par le président de la République, (Macky Sall). Ils nous ont fait savoir qu’ils feront un partage équitable, c’est-à-dire du 50-50. 3000 m2 pour la gendarmerie et 3000 m2 pour les Ngorois. On dit non. Nous ne sommes pas d’accord pour ça. Que nos autorités le sachent, nous ne sommes pas contents d’elles. Que le président de la République le sache aussi. Les forces de l’Ordre doivent dégager. Elles torturent la population ngoroise. Nous sommes prêts à résister”.
“On ne veut pas de la caserne. Ils leur ont proposé d’autres sites. Une seule gendarmerie peut gérer tout le département. Il faut qu’ils pensent aux parents d’élèves qui déboursent encore plus pour envoyer leurs enfants à l’école hors de Ngor. Cela ne peut plus continuer”, enchaîne Ndoye.
LE GROUPE FLY EMIRATES ANNONCE UN BÉNÉFICE RECORD APRÈS …
Le président du groupe Emirates, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Mqktoum, a annoncé les bénéfices records engrangés par la compagnie entre 2022 et 2023.
Le président du groupe Emirates, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Mqktoum, a annoncé les bénéfices records engrangés par la compagnie entre 2022 et 2023. Avec un chiffre d’affaires de 29,3 milliards de dollars sur la période estimée, le groupe enregistre des bénéfices records dans son histoire sur une année. Cette hausse est possible grâce à la résurgence du tourisme mondial, freiné pendant 2 ans à cause de la pandémie de COVID-19. À l’apogée de la pandémie, en 2020-2021, le groupe avait enregistré des pertes annuelles de 5,5 milliards de dollars, un record là encore. Rien que dans le transit aérien, la compagnie aérienne Fly Emirates, qui fait partie du groupe, a réalisé un bénéfice de 2,9 milliards de dollars sur la période.
Selon le président du groupe Cheikh Al Maktoum, cette hausse était attendue à la suite des restrictions levées. « Nous avions anticipé une forte reprise des voyages et lorsque les dernières restrictions ont été levées (…) nous étions prêts à étendre rapidement nos opérations ». Fly Emirates affirme avoir enregistré 43,6 millions de passagers durant l’année. À quelques mois de la conférence sur le climat de l’ONU à Dubaï, le groupe Emirates a annoncé la création d’un fonds de 200 millions de dollars pour la recherche et le développement de carburants alternatifs moins polluants. En janvier, le groupe avait déjà effectué un vol test d’un Boeing 777-300ER sans passagers et alimenté à 100% par du carburant durable.
LA CROIX ROUGE AFFICHE SON INDIGNATION
Les affrontements entre les Forces de l’ordre et les manifestants de Ngor, mardi, ont fait d’énormes dégâts matériels aussi. En effet, un véhicule de la Croix-Rouge sénégalaise a été caillassé, avant d’être incendié.
Les affrontements entre les Forces de l’ordre et les manifestants de Ngor, mardi, ont fait d’énormes dégâts matériels aussi. En effet, un véhicule de la Croix-Rouge sénégalaise a été caillassé, avant d’être incendié. Un acte « d’autant plus inacceptable », selon l’institution bénévole, que « le véhicule était clairement identifié par l’emblème de la Croix- Rouge, symbole de neutralité, d’impartialité et d’indépendance de notre action humanitaire ».
Dans un communiqué, elle souligne que le véhicule était affecté à « la logistique des programmes humanitaires menés par la Croix-Rouge sénégalaise à l’échelle du pays ». L’organisation estime que « de tels incidents sont de nature à compromettre dangereusement, le service humanitaire que les populations vulnérables attendent de la Croix-Rouge ».
Le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle ainsi au « respect strict des biens, services et personnels de la Croix-Rouge en mission ». Depuis le début des événements, les volontaires du comité local de la Croix-Rouge de Ngor déployés sur le terrain ont pris en charge « 16 victimes, dont un élément des Fds et 5 blessés évacués par pirogue vers l’île de Ngor », a informé le texte.
LA FACTION DE SALIF SADIO REPREND SERVICE, L’ARMÉE ENREGISTRE DES BLESSÉS
Pourchassé par l’armée, ses bases démantelées, Salif Sadio avait disparu, abandonnant sa base du Nord Sindian, à la frontière gambienne. Mais lui, ou ses hommes, ont refait surface mais se sont heurtés à l’armée déterminée à neutraliser les résistances.
Pourchassé par l’armée, ses bases démantelées, Salif Sadio avait disparu, abandonnant sa base du Nord Sindian, à la frontière gambienne. Mais lui, ou ses hommes, ont refait surface mais se sont heurtés à l’armée déterminée à neutraliser les résistances. De violents accrochages depuis quelques jours ont fait des blessés chez les Diambars, et des victimes du côté de l’aile de Salif Sadio.
Les hostilités ont repris de plus belle entre l’armée et les combattants de la fac- tion de Salif Sadio dans le nord Sindian. Les opérations de sécurisation datent, selon nos sources, de trois jours et concernent plusieurs cibles pour empêcher toute régénérescence de positions rebelles dans la zone.
Une énième intervention de l’armée dans le nord Sindian en l’espace d’un an, suffisamment révélatrice de la détermination de la grande muette à procéder à un nettoyage intégral de toute occupation irrégulière de bandes armées. Des informations sur le déroulement des opérations font état de violents accrochages entre les deux parties. « Les moyens logistiques de portée précise essayent depuis plus de 72 heures de neutraliser toute résistance venant des éléments armés qui cherchent à protéger des périmètres de cultures prohibées de chanvre indien », apprend-on.
Les mêmes sources qui mentionnent la violence des combats confient également, un bilan de cinq blessés au moins dans les rangs de l’armée nationale. Les blessés ont été évacués et font l’objet d’une prise en charge dans des locaux gardés bien secrets. Le bilan est moins connu du côté du camp des rebelles mais on parle de plusieurs blessés et des pertes en vies humaines.
L’enjeu de ces opérations s’inscrit dans le sillage de l’objectif que s’était fixé l’armée depuis le début de ces opérations d’envergure, à savoir « neutraliser l’économie criminelle qui constitue la sève nourricière des éléments armés de la faction de Salif Sadio, supprimer toutes les zones de non droit qui figurent sur la carte, favoriser le retour des déplacés mais également protéger les dernières réserves forestières du pays soumises à un pillage à outrance ».
Salif Sadio, qui a disparu depuis le pilonnage de l’armée dans cette partie frontalière à la Gambie en mars de 2022, semble se faire entendre. Dans les différents rounds de négociations entre l’Etat et les factions du Mfdc, l’aile qu’il dirige n’a toujours pas donné son accord.