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22 juin 2025
LE LION VA-T-IL RUGIR POUR NOS ENFANTS ?
Ce jeudi 11 mai est célébrée la journée mondiale des espèces menacées d’extinction. Au Sénégal, le lion figure sur la liste des espèces vulnérables. Plus qu' important à la chaine alimentaire, le lion avec le baobab et l’étoile verte sont des symboles.
Ce jeudi 11 mai est célébrée la journée mondiale des espèces menacées d’extinction. Au Sénégal, le lion figure sur la liste des espèces vulnérables. Plus qu’un membre important de la chaine alimentaire, le lion est, avec le baobab et l’étoile verte, l’un des symboles du Sénégal. Quelques pistes sur les menaces qui pèsent sur ce félin ainsi que les mesures prises pour sauver le roi des animaux.
Un événement qui s’est produit en mars dernier à Niokolo Koba a fait la Une des journaux bien au-delà du Sénégal. Flo, une lionne équipée d’un appareil qui permet de suivre ses mouvements donne naissance à trois lionceaux. L’histoire d’une lionne qui met bas peut sembler banale mais elle ne l’est pas lorsqu’on connait l’histoire de Flo. Ayant perdu sa trace depuis un certain temps, on la croyait morte, victime de braconnage. Cette disparition avait provoqué tristesse et consternation chez les gardes-forestiers et au sein de Panthera, une ONG active dans la conservation de la faune sauvage. Il faut savoir que Flo n’est pas n’importe quel animal.
Alors que le lion est menacé d’extinction en Afrique de l’Ouest, cette femelle contribue à préserver l’espèce. A elle seule, elle avait déjà donné naissance à 6 lionceaux. La retrouver saine et sauve avec trois petits, deux mâles et une femelle, était un miracle. Avec désormais 9 petits, cette lionne tout juste âgée de 10 ans est en train de repeupler le parc Niokolo Koba. Désormais, sa progéniture représente le tiers de la population de lions du parc.
Une espèce en danger
29 lions. Cela peut sembler minime lorsqu’on sait que le parc peut en abriter 200 mais c’est une évolution notable. En 2011, L’ONG Panthera avait estimé l’effectif à 11 alors qu’on en dénombrait 60 en 2002. On avait alors craint l’extinction imminente de l’animal qui symbolise le Sénégal.
Une baisse qui n’est toutefois pas spécifique au Sénégal. D’après la National Geographic, la moitié des lions d’Afrique ont disparu durant les 25 dernières années. De ce fait, L’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) a classé les lions parmi les espèces « en grand danger d’extinction ».
Le braconnage et la médecine traditionnelle parmi les menaces
Un certain nombre de facteurs expliquent ce déclin. D’abord, il y a le braconnage d’antilopes et de buffles qui sont des animaux dont se nourrissent les lions. Les lions eux-mêmes peuvent être victimes de braconnage. Selon la National Geographic, les peaux, les dents, les griffes et la viande de lion peuvent être vendus pour des prix très élevés, principalement en Afrique et en Asie, où l’os de lion remplace l’os de tigre sauvage, de plus en plus rare, dans la médecine traditionnelle. Enfin, on note la perte progressive de leur habitat naturel à cause des feux de forêts, de l’extraction minière et de l’expansion de l’agriculture.
L’espoir est permis
Grâce aux efforts combinés de la Direction des Parcs nationaux du Sénégal et de l’ONG Panthera, la population de lions au Sénégal est en hausse après de longues années de baisse systématique. « Ce succès est dû à la sensibilisation et à l’action », explique Philip Henschel, Directeur régional de Panthera. D’abord, les populations ont été sensibilisées sur la nécessité de préserver la flore et la faune du parc. Ensuite, le nombre de rangers qui surveillent le parc a été augmenté et leurs équipements améliorés. Créé en 1954 et inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1981, le Parc Niokolo Koba qui s’étend sur 9 130 km2 est l’un des derniers refuges de lions d’Afrique de l’Ouest qui sont aussi présents au Nigeria, au Burkina Faso, au Bénin et au Niger. Le parc abrite aussi plus de 70 espèces de mammifères, 329 espèces d’oiseaux, 36 espèces de reptiles, 20 espèces d’amphibiens et un nombre important d’invertébrés, selon l’Unesco.
ÉCLAIRAGE
Sens et portée de la Journée mondiale des espèces menacées
Mise en place en parallèle aux initiatives de l’Onu en faveur de la biodiversité, cette journée mondiale a pour but de mettre en avant les missions nécessaires de conservation et de protection visant à ralentir la diminution du nombre d’espèces autour du globe. En 2019 plus que jamais, cette journée internationale est une nécessité. Alors qu’il est établi que nous traversons depuis le XIXème siècle la sixième extinction de masse des espèces, les scientifiques notent une alarmante accélération depuis les années 1950 qui continue de croître jusqu’à nos jours. Ce phénomène ne peut et ne doit plus être ignoré.
1 million d’espèces menacées d’extinction
L’Ipbes (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), une branche de l’Onu spécialisée dans les questions environnementales, a récemment produit un rapport sur l’état de la biodiversité mondiale. Il y est indiqué qu’entre 500 000 et 1 million d’espèces sont menacées d’extinction, notamment au cours des prochaines décennies. Chose qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’humanité. La liste rouge de l’Uicn permet d’avoir un aperçu des espèces en danger de disparition imminente, mais il est compliqué d’avoir des relevés sur l’ensemble des populations animales. Le rapport de l’Ipbes estime que 40% des espèces d’amphibiens, près de 33% des récifs coralliens, et plus d’un tiers de tous les mammifères sont menacés. Aux premiers rangs des menaces qui pèsent sur l’écosystème mondial se trouvent l’Homme et ses activités. De la destruction des sols miniers à la surexploitation agricole, de la pêche intensive à la chasse irraisonnées sans oublier la pollution de l’air, des eaux et des sols, l’activité humaine est impliquée dans toutes les transformations de la nature.
Des solutions existent
Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco expliquait lors d’une conférence de presse que « protéger la biodiversité, c’est protéger l’humanité car nous, les êtres humains, nous dépendons fondamentalement de cette diversité du vivant. […] Cette érosion de la biodiversité met en péril notre patrimoine mondial environnemental et avec cela, c’est une menace aussi pour la paix et pour la sécurité. » Pour atténuer les conséquences de cette catastrophe écologique, l’Ipbes préconise un « changement transformateur ». S’il est fondamental que chacun fasse des efforts pour protéger l’environnement, il est vital que s’opère également un changement de société. Le rapport énumère ainsi différentes pistes à explorer, comme une transformation du système agro-alimentaire, un changement des régimes alimentaires pour réduire la consommation de viande et de produits laitiers, la multiplication d’aires protégées, ainsi que des changements économiques profonds.
Beauval s’engage au quotidien
Plus que jamais, les parcs zoologiques ont un rôle primordial à jouer dans la sauvegarde des espèces menacées. Le ZooParc de Beauval et l’association Beauval Nature participent à leur échelle à la conservation des espèces animales. D’un côté en hébergeant des espèces menacées et en participant à des programmes de conservation et d’élevage, comme c’est le cas avec les pandas géants et les diables de Tasmanie par exemple. De l’autre en soutenant et accompagnant plus d’une cinquantaine de programmes de recherche et protection des espèces à travers le monde.
AMADOU BA GALVANISE LES LIONCEAUX
A moins de deux semaines du démarrage de la coupe du monde de football des moins de 20 ans, prévue du 20 mai au 11 juin en Argentine, le Premier ministre a remis le drapeau national à la délégation
En charge des Sports, le Premier ministre Amadou Ba a remis hier le drapeau national à l’équipe du Sénégal de football des moins de 20 ans en partance pour la Coupe du monde prévue en Argentine, du 20 mai au 11 juin prochain. Au cours de cette cérémonie, Amadou Bâ a dopé les Lionceaux tout en les exhortant à se surpasser afin de représenter dignement les couleurs nationales.
A moins de deux semaines du démarrage de la coupe du monde de football des moins de 20 ans, prévue du 20 mai au 11 juin en Argentine, le Premier ministre qui a également, en charge le département des Sports, a remis hier le drapeau national à la délégation, à la Primature. Devant les acteurs sportifs, Amadou Ba a demandé aux joueurs de répondre aux exigences du peuple sénégalais. «Combattez dans la dignité, le fair-play, le respect de l’éthique et de la déontologie. Mais combattez avec fermeté, engagement et abnégation pour honorer votre pays et porter encore plus haut son flambeau. Faites de cette compétition le meilleur moment de participation d’une équipe nationale sénégalaise à une coupe du monde de football», a déclaré le Premier ministre.
Logé dans le groupe C en compagnie d’Israël, du Japon et de la Colombie, le successeur de Yankhoba Diattara à la tête de ce département exhorte les protégés de Malick Daf à se surpasser dans cette compétition. « Certes, vous portez sur vos frêles épaules la lourde responsabilité de représenter le Sénégal dans une compétition où rien n’est acquis, et rien ne sera facile. Puisque tous les participants, souvent en provenance de grands pays de football, auront eux aussi travaillé d’arrachepied pour se donner les moyens de remporter la victoire finale», dit-il.
Malgré la tâche difficile qui attend les Lionceaux en Argentine, le ministre promet un accompagnement sans faille. «Dans le combat qui vous attend, vous n’êtes pas seuls. Vous serez toujours accompagnés de l’enthousiasme et d’un élan populaire aussi ardent que lors de toutes nos participations aux compétitions sportives africaines et internationales. Comme par le passé, le chef de l’Etat et nous tous, nous serons attentifs à vos exploits. Nous partagerons vos difficultés et nous vous soutiendrons dans les moments de doute et d’interrogation », a-t-il fait savoir
Après avoir remporté la Coupe d’Afrique de la catégorie en Egypte devant la Gambie, (2-0), l’équipe, de l’avis du chef du gouvernement doit être une source de motivation pour la délégation sénégalaise. «Ces victoires doivent être pour vous une source d’inspiration et de motivation dans les confrontations qui vous attendent en Argentine. Je vous demande également de puiser dans notre riche histoire sportive des repères et des ressources pour aller le plus loin possible dans la compétition », a-t-il fait savoir. Selon lui, la bande à Samba Diallo n'a pas le droit à l'erreur. «Vous avez l’impérieux devoir d’élever, encore plus haut, l’étendard de votre pays, comme vous l’avez fait récemment en remportant, de façon magistrale, la CAN U20, le 11 mars dernier, au Caire, en Egypte. Battez-vous avec toute l’énergie, le potentiel et le talent que nous vous connaissons », a conclu Amadou Ba.
PR BARA NDIAYE DEPLORE LES DEFAILLANCES DANS LES CONTROLES AU NIVEAU DES FRONTIERES
Les universitaires sénégalais s’inquiètent beaucoup des conséquences que les faux médicaments entrainent sur la santé des populations. A l’occasion des journées médicales de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, une thématique a été articulée autour de l’histoire des médicaments. Au cours de cette rencontre, le doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie a déploré les défaillances notées dans les contrôles au niveau des frontières
«Il y a l’histoire des médicaments qui circulent dans nos pays, qui sont de qualité inférieure et causent beaucoup de problèmes en termes de santé physique», a révélé le Pr Bara Ndiaye, doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie.
Au Sénégal, souligne-t-il, on ne dispose pratiquement pas d’industries pharmaceutiques. «Les rares qui existaient ont fermé. Il y en a quelques-unes qui commencent à reprendre leurs activités, ce sont de nouvelles comme Teranga Pharma, Medis. On a beaucoup de soucis par rapport à la souveraineté pharmaceutique», indique le Pr Bara Ndiaye qui estime toutefois que des efforts sont faits par l’Etat depuis pour accompagner les structures privées sénégalaises. «Les faux médicaments, c’est un groupe, ce n’est pas seulement dans le pays. Même dans les grands pays du Nord, c’est un grand problème. On peut accéder maintenant aux médicaments à travers des circuits officieux comme internet», explique-t-il.
Du fait de la porosité des frontières, poursuit-il, les médicaments circulent régulièrement. «La difficulté est que nos pays ne sont pas toujours outillés pour les traquer, les détecter, faute d’un plateau technique adéquat. Il y a également beaucoup de défaillances dans les contrôles au niveau des frontières. C’est vrai qu’il faut saluer l’effort de la Douane sénégalaise, parce que depuis deux ou trois ans, des saisies régulières sont faites et concernent les faux médicaments», dit le Pr Bara Ndiaye qui, par ailleurs, s’émeut des spots publicitaires diffusés régulièrement dans les médias. «On voit beaucoup de gens qui font de la publicité, or la publicité concernant tout ce qui est relatif à la santé est interdite. Au vu et au su de tous, des gens se disant des tradipraticiens font de la publicité dans les médias», souligne-til.
Soulignant que des efforts sont faits pour réglementer la médecine traditionnelle au Sénégal, il salue les initiatives du ministère de la Santé pour trouver un statut, réglementer le secteur et les acteurs qui officient dans ce secteur. «C’est un projet qui balbutie, mais je sais qu’à ce niveau, il y a beaucoup d’efforts à faire du côté de l’Etat pour éviter aux populations de fréquenter des charlatans, parce qu’il y en a pas mal qui sont dans le charlatanisme», clame le Pr Bara Ndiaye.
Cayar : 18 condamnations et 15 pêcheurs relaxés
L’affaire des 33 pêcheurs de Cayar et de Mboro a été vidée hier en première instance par le tribunal de Grande Instance (TGI) de Thiès, qui a ainsi rendu son verdict. Au total, 18 condamnations ont été prononcées dont 16 à une peine ferme de 2 mois et 2 ont écopé de 3 mois ferme. Ils étaient poursuivis pour différents délits dont la participation à une manifestation non autorisée, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à autrui. Ces pêcheurs de Cayar et de Mboro avaient été interpellés le 2 avril dernier à la suite de violents affrontements en mer, ce qui s’était traduit par la perte d’une vie humaine, dont le corps avait été retrouvé quelques jours après. L’affaire a été renvoyée à deux reprises, avant d’être retenue à l’audience du 5 mai dernier et mise en délibéré après les débats. Ainsi, 15 parmi ces pêcheurs vont rentrer à la maison, mais les 18 autres devront encore rester quelques jours en prison.
Retour de parquet pour Oustaz Assane Seck
L'animateur de la «Sen Tv» file droit vers l’instruction. Oustaz Assane Seck a été déféré hier au parquet, mais il n’a pas pu faire face à un juge d’instruction. Il sera présenté à nouveau aujourd’hui à un magistrat instructeur qui va décider de son sort. Oustaz Assane Seck qui a été arrêté dimanche passé est poursuivi pour appel à l'insurrection, atteinte à la sûreté de l'État et actes et manœuvres, de l'article 80 du Code Pénal.
Auditions sur le fond des manifestants
Restons au palais de justice de Dakar pour dire que ça bouge dans les cabinets d’instruction. Me Cheikh Koureyssi Ba annonce que les juges d’instruction auditionnent au fond les manifestants. Il informe par ailleurs que la grève de la faim bat son plein à Rebeuss depuis hier. Les militants de Pastef en détention avaient promis d’entamer une grève de la faim en soutien à Ousmane Sonko.
Le ministre de l’Intérieur sur la mort de la fille à Ngor
Alors que les populations de Ngor accusent la gendarmerie d’avoir tué la fille Adji Diallo lors des échauffourées, le ministre de l'Intérieur a sorti un communiqué qui a suscité une vague d’indignations. Sans attendre l’élucidation des circonstances du décès et les résultats de l’autopsie, Antoine Felix Diome informe de la découverte d'un corps sans vie d'une jeune fille sur la plage, derrière l'hôtel Ngor Diarama de Dakar. D'après les premières informations reçues, indique-t-il, la victime est une adolescente âgée d'environ 15 ans, présentant une blessure à la tête. Selon le ministre de l’Intérieur, elle a été ramenée sur la plage par les vagues et aurait été mortellement touchée dans l'eau, probablement par l'hélice d'une pirogue. M. Diome promet que l'opinion publique sera informée dès que de plus amples informations seront à la disposition des autorités compétentes.
Macky Sall coupe la poire en deux
Restons à Ngor pour dire que le chef de l’État qui a reçu mardi, tard dans la nuit, une délégation de dignitaires de Ngor conduite par l’édile de la commune, Maguèye Ndiaye, a proposé une solution de sortie de crise. Le Président Macky Sall entouré du Premier ministre et de membres du gouvernement a suggéré que le terrain de 6 000 mètres carrés, objet du contentieux, soit partagé à parts égales. Ainsi, la brigade de gendarmerie sera construite sur 3 000 mètres carrés dans le but, dit-il, de renforcer la sécurité dans la commune. Les 3000 mètres carrés restants reviendront à la commune qui veut y ériger un lycée. D’ailleurs, le Président Sall a annoncé à la délégation sa volonté de construire un lycée et de l'équiper pour les jeunes de la commune de Ngor, afin de permettre aux élèves de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions et de bénéficier d'une éducation de qualité. Il promet aussi que le titre foncier du stade de Ngor sera aussi transféré à la mairie, conformément à la loi sur la décentralisation.
La solution de Macky Sall rejetée par les populations
Ne quittons pas Ngor sans signaler que la décision du chef de l’Etat n’agrée pas les populations de ce village traditionnel de pêcheurs. Elles estiment qu’on n’a pas besoin de 3 000 mètres carrés pour construire une brigade de gendarmerie. Pour le moment, elles s’occupent des blessés et des jeunes arrêtés par les forces de défense et de sécurité. Affaire à suivre !
L’appel d’Idrissa Seck
Les affrontements entre forces de défense et de sécurité et populations de Ngor n’ont pas laissé indifférent Idrissa Seck. Le leader du parti Rewmi appelle au retour de la paix et de la solidarité entre tous les citoyens, après les malheureux événements qui se sont déroulés à Ngor. Il demande à toutes les parties prenantes de continuer à travailler ensemble pour garantir la sécurité et les droits des citoyens. A l’en croire, un dialogue ouvert et constructif doit être engagé en vue de parvenir à une résolution pacifique et durable de cette crise. M. Seck exprime ses sincères condoléances aux proches et aux familles des victimes et des blessés.
Licenciement de Lassana Diandy d’Excaf
Notre confrère Lassana Diandy, délégué du personnel d'Excaf, a été licencié par le directeur général Sidy Diagne. Mais le Synpics va attaquer la décision en justice. Selon le bureau du syndicat, Lassana Diandy qui a été affecté à la radio Dunya de Richard Toll, un démembrement du groupe, a constaté par voie d'huissier l'arrêt des émissions de ladite radio (qui n'émet plus) depuis décembre dernier ainsi que la fermeture des locaux qui ne présentent aucune commodité de travail. C’est pourquoi, le Synpics pense que cette décision ne se justifie guère, car son affection n'avait pour but que de l'éloigner de ses camarades de Dakar, alors qu'ils se sont engagés pour que l'Etat paye à l'entreprise son dû. Le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics s'insurge contre cette décision inique, arbitraire et sans fondement. Il va saisir le tribunal du travail aujourd'hui même afin que M. Diandy soit rétabli dans ses droits. Le syndicat souligne qu’une grande partie du personnel du groupe Excaf court derrière plusieurs mois de salaires. Ne pouvant pas satisfaire les droits des travailleurs, regrette le Synpics, le groupe Excaf a préféré s'attaquer aux syndicalistes qui n'ont qu'un seul tort : dénoncer leurs difficiles conditions. D’ailleurs, depuis une semaine, une dizaine de travailleurs sont interdits d'accès à Excaf. Une telle situation ne peut perdurer, prévient Bamba Kassé. Le Synpics en appelle à tous, à se mobiliser pour apporter un soutien massif aux travailleurs d’Excaf.
L'ex-manager de Viviane Ndour acquitté
La chambre Correctionnelle du Tribunal de Dakar a vidé hier l'affaire Djidiack Diouf, l'ex-manager de Viviane Ndour. Il a été interpellé en 2020 avec Petit Mbaye pour trafic de migrants. M. Diouf a été finalement acquitté de tous les chefs d'inculpation. Seuls Mamadou Mbaye et Abdoulaye Diouf Kébé ont été déclarés coupables et condamnés à 2 ans dont 6 mois de prison ferme. Djidiack Diouf et Petit Mbaye avaient été inculpés pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans l’écriture de document administratif, fraude portant sur des titres de voyage, faux et usage de faux en écritures publiques authentiques, en écritures privées de banque et de commerce et dans des documents administratifs.
Grève de 48h des médecins en spécialisation
Le mouvement d’humeur du Collectif des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes en Spécialisation (Comes) a fait bouger les lignes. Il y a eu un début de solution à leurs revendications. Évaluant hier le mot d’ordre de grève de 48h, le Collectif a salué la mobilisation de ses membres pour la réussite du mouvement d’humeur. Ces médecins en spécialisation se félicitent aussi de la volonté manifestée du ministre de la Santé et de l'Action Sociale de trouver un terrain d'entente pour le bien de tous et celui des usagers des hôpitaux en particulier. En effet, le Collectif renseigne que des négociations ont été entamées et ont abouti à la mise en place vendredi prochain d’une nouvelle commission d'attribution des bourses de spécialisation pour les DES sénégalais et marocains. Ces blouses blanches remercient aussi la ministre Marie Khemess Ngom Ndiaye d’avoir diligenté au plus vite le paiement des stages ruraux ainsi que des bourses du mois d'avril. Toutefois, le Collectif compte maintenir son mouvement d’humeur jusqu’à ce que les négociations avancent sérieusement. Ainsi, il a décrété un mot d’ordre de grève de 48h renouvelables à partir d’aujourd’hui avec respect des gardes, dans l'espoir d'une suite favorable aux négociations entamées.
135e édition du pèlerinage marial de Popenguine
Comme chaque année, à la fin du mois de juin, les fidèles catholiques vont converger vers Popenguine. Pour une réussite de l’organisation de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Macky Sall a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires et logistiques requises, en relation avec les organisateurs, en vue du bon déroulement des processions et célébrations prévues àl’occasion de cet évènement national qui mobilise des milliers de fidèles, les jeunes en particulier.
Le développement de la filière anacarde
Plusieurs tonnes d’anacarde pourrissent dans les magasins à Ziguinchor à cause de l’interdiction de transport terrestre. Seuls les bateaux sont autorisés à transporter le cajou. Mais sans prendre en compte cette situation, les autorités pensent pouvoir développer et réguler la filière anacarde. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et aux ministres en charge de l’Agriculture, du Commerce, des Transports terrestres, de l’Industrie de mettre en œuvre, en relation avec l’interprofession du cajou, et la DER/FJ, un dispositif de protection et d’accompagnement de la filière anacarde, dans la perspective de sa contribution àl’émergence de l’Agropole Sud, à la préservation des écosystèmes, au développement économique des zones de production et àla création d’emplois au niveau des localités polarisées.
Abdoulaye Diouf, nouveau Directeur général de l’Urbanisme
En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a nommé le successeur d’Oumar Sow décédé récemment. Il s’agit d’Abdoulaye Diouf, jusque-là Directeur du Développement urbain durable et de la planification au minister̀e de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygieǹ e publique. Il devient ainsi le Directeur général de l’Urbanisme et de l’Architecture. Précédemment Directeur de l'État civil, Aliou Ousmane Sall est nommé directeur général de l’Agence nationale de l’Etat civil (Anec). Babacar Diagne est promu président du Conseil de Surveillance de la Haute autorité́ des aéroports.
Mondial 2022 : scandale au ministère des Sports
Dans le cadre de son programme annuel de vérification de la gestion des deniers publics, la Cour des comptes est en train de passer au crible les comptes du ministère des Sports. Déjà les enquêteurs ont découvert, selon la «Rfm», que sur un budget de 14 milliards Fcfa pour les besoins de la Coupe du monde au Qatar, le Sénégal a dépensé 11 milliards Fcfa. Pis, un montant de 2 milliards Fcfa a été également dépensé lors des deux matchs de préparation des «Lions» contre la Bolivie et l’Iran. Pourtant lors de cette compétition, les hommes d’Aliou Cissé ont été éliminés en huitième de finale. Selon toujours la même source, la voiture du ministre sortant, Yankhoba Diattara, a coûté 200 millions Fcfa et l’aménagement de son bureau 60 millions Fcfa.
LE COMPROMIS AU DIFFEREND FONCIER A NGOR ET LA POLITIQUE AU MENU DE LA REVUE DE L’ACTUALITE DE L’APS CE JEUDI
La presse du jour revient sur le compromis auquel l’Etat et les dignitaires et représentants des populations de Ngor, un quartier de Dakar, sont parvenus au sujet d’un différend foncier, tout en n’occultant pas l’actualité politique.
Dakar, 11 mai (APS) – Les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise reviennent sur le compromis auquel l’Etat et les dignitaires et représentants des populations de Ngor, un quartier de Dakar, sont parvenus au sujet d’un différend foncier, tout en n’occultant pas l’actualité politique.
L’Etat sénégalais a décidé d’affecter à la mairie de Ngor la moitié du site devant abriter une brigade de gendarmerie et objet, depuis quelques semaines, d’un litige avec les populations, a appris l’APS de source proche de la présidence de la République.
Cette décision a été prise à la suite d’une audience accordée, tard dans la soirée de mardi, par le chef de l’Etat, Macky Sall, à une délégation de dignitaires de Ngor, conduite par le maire de la ville, Maguèye Guèye.
Cette rencontre est intervenue quelques heures après l’annonce de la mort d’une personne dans des affrontements entre des gendarmes et les populations qui s’opposent à la construction d’une brigade de gendarmerie dans cet ancien village lébou en lieu et place d’un lycée.
‘’Une moitié du terrain (plus de 6000 m2) objet de litige est attribué à la mairie’’, l’Etat s’engeant à y ‘’construire un lycée’’, indique la même source.
Elle signale en outre que l’Etat a décidé d’affecter le stade de Ngor à la commune, soulignant que la délégation est satisfaite des mesures annoncées par le président Macky Sall.
‘’Macky Sall désamorce la bombe !’’, écrit à sa Une Li Quotidien qui évoque la décision prise par le chef de l’Etat d’attribuer ‘’la moitié du terrain objet de litige à la mairie de Ngor’’.
‘’La délégation à cette table est satisfaite des mesures annoncées par le président de la République, le maire rejette toute tentative de récupération de cette affaire’’, souligne le journal.
Le sujet intéresse également Le Soleil qui affiche en Une : ‘’La solution du chef de l’Etat’’.
‘’Trois-mille mètres carrés pour chacun des parties entre les populations de Ngor et la gendarmerie. C’est la solution du président de la République pour calmer les tensions nées du conflit foncier de Ngor, à la suite d’une audience avec les dignitaires lébous mardi 9 mai 2023. Le maire de la commune, Maguèye Ndiaye, s’est dit très satisfait’’, rapporte le journal.
Relatant les échauffourées quasi quotidiennes opposant des jeunes de Ngor à des forces de l’ordre, Bès Bi le Jour ironise : ‘’Il pleure sur Ngor’’, autour de 6387 mètres carrés de problèmes.
Dans sa tentative d’apaisement, ‘’l’Etat a pris un flot de mesures et d’accords que les jeunes de Ngor ont rejeté’’, écrit le journal.
D’autres quotidiens ont préféré centrer leur attention sur l’étalage sur la publique du différend opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au maire de Dakar, Barthelemy Dias au sujet de la main tendue du chef de l’Etat à l’opposition.
‘’Barth répond à Sonko : points de répit’’, relève à sa Une le Quotidien. ‘’Les manipulations, la pensée unique, les mensonges … c’est terminé ! YAW n’est pas un mouvement de soutien à un homme’’, soutient dans les colonnes du journal Barthélémy Dias.
‘’Les deux piliers de Yaw semblent acter leur séparation à l’aune du prochain dialogue avec Barth comme dynamiteur, le prochain rassemblement prévu le 19 mai risque d’être le vrai révélateur des tensions’’, relève le journal EnQuête.
Cette situation de crise au sein de YAW inquiète au point que le journal se demande si le dernier trait d’union des leaders de Yewwi, en l’occurrence, le F-24, la force vive de plusieurs acteurs mobilisés contre un troisième mandat de l’actuel président de la République peut sauver cette coalition.
‘’Le F-24 peut-il relancer la dynamique de YAW ?’’, s’interroge le journal.
‘’Yewwi askan wi : le début de la fin’’, titre DirectNews, en s’appuyant sur plusieurs prémices de cette rupture au sein de la coalition de l’opposition.
‘’Le pacte de non-agression entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, lieutenant de Khalifa Sall, est rompu. Le dialogue lancé par Macky Sall semble être la principale pomme de discorde …’’, souligne la publication en Une.
Les quotidiens spécialisés en sports ont de leur côté salué la qualification des Lionceaux pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations U17 et la Coupe du monde de la catégorie à la faveur de leur victoire aux dépens de l’Afrique du Sud (5-0).
Les lionceaux ont en effet battu l’Afrique du Sud en quart de finale de la Can U17 sur le score sans appel de 5-0.
‘’Les Lionceaux en demies et au mondial’’, titre en Une le journal Record, tandis que Stades s’exclame : ‘’Le carré d’as et le mondial !’’.
Par Abdourahmane DIENG.
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT MACKY SALL
Monsieur le président de la république je suis persuadé qu’un homme qui a atteint la plus haute stature d’une nation doit parfois se sentir seul. Oui, esseulé !
Monsieur le président de la république je suis persuadé qu’un homme qui a atteint la plus haute stature d’une nation doit parfois se sentir seul. Oui, esseulé ! Vous devez parfois, dans votre lit, vous réfugier dans votre solitude afin de passer au peigne fin tous les mouvements compulsifs et violents de notre chère nation en déliquescence.
« Tâtez le poul » de ce pays et vous verrez que le tissu social autrefois hautement sanctifié et qui était le soubassement de notre commun vouloir de vie commune est en train de se déchirer lamentablement.
Vous persistez dans le reniement de la parole depuis 2012 avec votre mandature dont vous avez promis moultes fois de réduire. De plus, votre déclaration à ne jamais signer un décret nommant votre petit frère à un quelconque poste de responsabilité n’a jamais été respectée. Aujourd’hui, la famille, les copains et les coquins sont aux commandes. Ils peuvent se permettre tout et n’importe quoi sans par ailleurs être inquiétés. Plusieurs fois, le peuple sénégalais a été témoin de votre charlatanisme et de votre duplicité.
Réfléchissez froidement à la situation Monsieur le Président de la République. Un peuple qui vous a élu à plus de 60% des suffrages valablement exprimés lors des élections présidentielles de 2012 et avec lequel vous peinez aujourd’hui à obtenir la majorité à l’Assemblée Nationale.
Ce peuple vous a définitivement tourné le dos.
Le délit d’offense au chef de l’état, cette loi d’une autre époque qui dénote d’une survivance de la notion de crime de lèse-majesté, agitée chaque fois qu’un honnête citoyen donne son point de vue sur la marche de la nation, est une véritable aberration.
Aujourd’hui, force est de constater que dans toutes les démocraties modernes, le chef de l’état reçoit parfois les critiques les plus acerbes en toute liberté. Car si vous êtes président, vous l’êtes pour toutes les franges de la population sans distinction aucune et votre responsabilité réside dans le sens de l’écoute active accordée à votre peuple à tout prix.
Toutes les civilisations dites modernes ont dépassé de très loin ces pratiques moyenâgeuses qui dénotent de l’autoritarisme. Monsieur le Président, nous autres citoyens de la diaspora sénégalaise suivons avec de la peine ce qui se passe au Sénégal. Il y’a une psychose évidente au Sénégal. Personne n’a l’audace de dire ce qu’il pense. Les libertés individuelles acquises d’âpres luttes sont aujourd’hui ostensiblement réduites à peau de chagrin.
Que s’est-il passé entre 2012 et aujourd’hui pour que vos collaborateurs s’attaquent à des icônes très respectés de notre lutte démocratique comme Monsieur Alioune Tine. Décidément, vous êtes amnésique !
Tout porte à croire que vous avez un agenda caché que vous déroulez tranquillement sans broncher. Vous pouvez être très intelligent mais sachez que vous ne l’êtes pas plus que 17 millions de sénégalais. Aujourd’hui, la question du dialogue est agité à tout va.
Quel crédit donnerais-je à un semblant de dialogue ou le parti le plus sociologiquement représentatif se voit traquer de toute part ? Des journalistes sont injustement emprisonnés et vous persistez dans le déni qu’il n’y a pas de prisonniers politiques. Plus de 300 personnes croupissent dans les geôles juste pour la simple raison d’avoir exprimé leurs opinions. Ce qui se passe dans ce pays est indigne d’une démocratie fut-elle mineure comme la nôtre.
Toutes ces agressions physiques et verbales à l’encontre de votre principal challenger constituent des balafres hideuses sur le visage de notre démocratie hautement chantée partout en Afrique.
Dans la conscience collective, les sénégalais n’ont cure de ce dialogue. Les priorités sont ailleurs Monsieur le Président de la République.
Faites face aux sénégalais et dites leur la vérité. Celle-là qu’ils veulent entendre. Dites aux sénégalais que vous ne vous présenterez pas à un « second quinquennat » comme le crie de manière éhontée et grossière vos partisans. Le Sénégal s’achemine vers des lendemains très sombres et vous êtes le seul en position d’assurer la paix et la stabilité dans cette situation. Décrispez l’espace politique et commencez par libérer les otages politiques dont vous niez l’existence.
Sentez-vous le vent de changement qui souffle partout en Afrique ?
Aujourd’hui il est manifeste que la jeunesse africaine qui jusque là était orpheline de figure emblématique comme Patrice Lumumba ou Thomas Sankara, s’identifie au discours et parcours d’Ousmane Sonko. Aujourd’hui, avec l’avènement de ce qui communément appelé « réseaux sociaux », l’information circule à une vitesse grand « V », ce qui fait que cette même jeunesse sait ce qui se passe partout dans le monde avec une instantanéité effarante. Par ailleurs elle a les mêmes aspirations et exigences citoyennes que celle européenne ou américaine.
Monsieur le Président, vous et ceux-là qui croient que l’on doit continuer à faire de la politique comme on en faisait durant la période post coloniale êtes en retard sur votre époque. Votre régime finissant a trop fait de mal à ce peuple. Le vol et la gabegie impunis ont fini par être érigés en mode de gouvernance.
Vos collaborateurs continuent à répéter qu’on doit faire confiance au Conseil Constitutionnel. À quel Conseil Constitutionnel faire confiance ?
Celui-là qui a validé la candidature d’Abdoulaye Wade en 2011 et qui nous a valu un lourd bilan de plusieurs morts et blessés graves ? Je suis désolé mais les sénégalais ont perdu toute confiance en celui-ci.
Il suffit d’observer les émissions télévisées et de voir à quel point les vôtres traitent avec une condescendance ahurissante votre principal opposant et ses partisans.
Monsieur le Président, vous êtes face à votre destin. Satisfaire les caprices du prince ne doit nullement servir de prétexte pour mettre le Sénégal à feu et à sang.
Revenez à la raison pendant qu’il est encore tant, le Sénégal dépasse votre personne et vous n’avez pas de droit de faire hériter à vos successeurs d’un pays en lambeaux.
Ressaisissez-vous pour éviter que le Sénégal ne sombre dans un mal qui sera difficile à enrayer.
Soyez lucide et froid ! Ne vous aventurez pas à faire un mauvais choix car comme disait Jean Paul Sartre dans l’Être et le néant : « Choix et conscience sont une seule et même chose ».
Démocratiquement vôtre,
Abdourahmane DIENG.
Citoyen sénégalais vivant en Europe.
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LE SENEGAL ASSOMME L’AFRIQUE DU SUD ET VALIDE SON TICKET POUR LE MONDIAL
Les «Lionceaux» ont réussi un tour de force en s’imposant sur la marque sans appel de 5 à 0.
L’équipe du Sénégal s’est hissée en demi-finale de la CAN U17, en remportant largement le match de quarts de finale qui l’a opposé, hier mercredi, à celle d’Afrique du Sud. Les cadets «Bafana Bafana» n’ont fait illusion qu’une demi-heure, avant de s’écrouler sur la marque sans appel de 5-0. La bande à Amara Diouf réalise un coup double puisqu’en plus d’une place en demi- finale, elle valide en même temps le ticket qualificatif pour la prochaine Coupe du monde de la catégorie.
L e Sénégal s’est offert le premier ticket pour les demi-finales de la CAN U17, en remportant, hier mercredi, face à l’Afrique du Sud, le premier quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans (U17). Les «Lionceaux» ont réussi un tour de face en s’imposant sur la marque sans appel de 5 à 0. Les cadets sud-africains, ont pourtant retardé la sentence, en résistant une demi-heure à leur adversaire. Moins tranchants dans les phases offensives, les «Lionceaux» démarrent au petit trot et éprouvent des difficultés pour percer le rideau défensif bien regroupé. Au fil de la rencontre, les débats vont même s’équilibrer.
Le Sénégal va finalement retrouver la faille et sauter le verrou sud-africain à la 36e minute. Sur une longue transversale d’Amara Diouf qui trouve Ibrahima Diallo au second poteau ; ce dernier remet la balle dans la surface. Mais il trouve William Rennecke qui, dans sa tentative de dégagement, dévisse malencontreusement le ballon dans ses cages (36’). Un contre son camp qui libère les «Lionceaux». Deux minutes plus tard, l’attaque sénégalaise accentue la pression. Elle réussisse à surprendre encore la défense de l’Afrique du Sud, à la 38e minute, suite à un centre que le défenseur Wallis détourne dans ses buts. Le rouleau compresseur sénégalais et en marche et sera concrétisé par une belle action collective, suivie d’une passe décisive de Abdoul Aziz Fall et un tir croisé de Mamadou Sadio à l’entrée de la surface qui termine au fond des filets (3-0).
En deuxième période, les poulains de Serigne Saliou Dia ne relâchent pas prise. Ils multiplient les assauts et réussissent à corser l’addition. Amara Diouf va, à lui seul, porter l’estocade en marquant à la 56e minute un but validé par le Var et ensuite, sur un service d’Ibrahima Diallo, récidiver à la 71e minute.
Avec ce doublé, le capitaine devient ainsi le seul meilleur buteur de cette Coupe d’Afrique, avec 5 buts. Le Sénégal décroche ainsi sa qualification pour les demi-finales et par la même occasion son ticket pour le Mondial de la catégorie qui aura lieu en décembre. En demi-finale, le Sénégal défiera le vainqueur du duel qui oppose, ce jeudi, le Nigeria au Burkina en quart de finale.
Par Idrissa Diabira
« L’ECONOMIE RESTE L’ENJEU DE LA PRESIDENTIELLE AU SENEGAL »
«L’économie, il n’y a que cela qui compte. » C’est une phrase devenue culte prononcée en 1992 par James Carville, alors conseiller de Bill Clinton dans sa course à la Maison-Blanche, face au président sortant, Georges Bush père
En dépit des remous et des grandes manœuvres politiques, tout se jouera en priorité autour du pouvoir d’achat lors du scrutin présidentiel de févier 2024, pronostique Idrissa Diabira, coordonnateur du programme présidentiel « Yoonu Yokkuté » du candidat Macky Sall, en 2012.
«L’économie, il n’y a que cela qui compte. » C’est une phrase devenue culte prononcée en 1992 par James Carville, alors conseiller de Bill Clinton dans sa course à la Maison-Blanche, face au président sortant, Georges Bush père. Alors que les États-Unis connaissent une récession économique, le candidat républicain est perçu comme déconnecté des besoins des Américains ordinaires.
Clinton remportera le scrutin, et la phrase deviendra un slogan qu’analystes et chroniqueurs ressortiront à chaque débat électoral, pour faire de l’économie le point central de l’élection.
Avant Carville, le sociologue français Michel Crozier faisait déjà valoir que les gouvernements existent traditionnellement pour chercher et adapter des solutions aux problèmes économiques et sécuritaires. L’histoire montre que l’absence de solutions adéquates conduit aux changements de régimes.
Avant Carville, le sociologue français Michel Crozier faisait déjà valoir que les gouvernements existent traditionnellement pour chercher et adapter des solutions aux problèmes économiques et sécuritaires. L’histoire montre que l’absence de solutions adéquates conduit aux changements de régimes
Avant Carville, le sociologue français Michel Crozier faisait déjà valoir que les gouvernements existent traditionnellement pour chercher et adapter des solutions aux problèmes économiques et sécuritaires. L’histoire montre que l’absence de solutions adéquates conduit aux changements de régimes
Ainsi, la vague de démocratisation en Afrique subsaharienne, dans les années 1990, est rattachée à l’échec économique d’États qui ne sont pas parvenus à faire mentir la prophétie de René Dumont (1960) suivant laquelle « l’Afrique noire est mal partie ».
L’ÉCHEC DU MODÈLE COLONIAL
Les jeunes États n’ont pu se départir du modèle colonial hérité, perçu par Naudet (1995) comme social, unitaire et intégrateur. Celui-ci est fondé sur un système de valeurs à deux niveaux : une paysannerie traditionnelle valorisée et un modèle urbain moderne et occidentalisé, censé représenter l’avenir. Ce modèle est financé par le produit des exportations des matières premières, redistribué par la dépense publique (éducation, santé) et la circulation des biens, des personnes et des revenus. Il est issu de l’État colonial et de son économie dualiste : celle coloniale, avec ses entreprises commerciales et industrielles étrangères, et celle « autochtone », avec ses commerçants, transporteurs, artisans et agriculteurs africains. Dans les années 1980, trois principaux facteurs conduisent à l’échec de ce modèle au sein des jeunes États : la taille réduite de sa base économique et fiscale (dominée par l’exploitation des matières premières), le développement urbain exponentiel qui génère une diversité sociale et de nouveaux acteurs sociaux – l’essentiel du secteur informel – rétifs au modèle unitaire de l’État et à son détriment, et enfin l’émergence de la compétition. Cette dernière rend caduc l’ordre économique et social stable antérieur par la mise en concurrence tant des produits de l’économie de rentes que des groupes sociaux entre eux.
L’EXCEPTION DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAISE
Parmi les jeunes États qui ont émergé de la vague de démocratisation subsaharienne, le Sénégal apparaît comme une réelle exception. Comme de très rares autres pays africains, il a échappé à la norme des putschs. La vie politique y a conduit à deux alternances démocratiques, en 2000 et 2012. Les raisons de cette exception tiennent notamment au rapport du pays à la performance économique. Ainsi en est-il de 1981 avec la transmission de Léopold Sédar Senghor (au pouvoir depuis 1960) à Abdou Diouf (1981- 2000) sur fond de crise de la dette et de plan d’ajustement structurel. La politique d’industrialisation, visant à faire éclore un tissu productif compétitif, a échoué. En 2000, si l’ajustement commence à produire des effets, les effets de la dévaluation et du plan Sakho-Loum (du nom des ministres de l’Économie, Ousmane Sahko, et du Budget, Mamadou Loum) ont un coût social important, l’horizon n’est que la « lutte contre la pauvreté ». En 2012 enfin, sur fond certes d’un nouveau mandat controversé d’Abdoulaye Wade et d’un projet honni de ticket présidentiel, le Sénégal est surtout victime des effets de l’inflation, de la fourniture insuffisante d’électricité et de la vie chère.
UNE TRAJECTOIRE ÉCONOMIQUE INÉDITE
Alors candidat, Macky Sall ne s’y est pas trompé en priorisant, dans son programme économique « Yoonu Yokkuté » (le chemin du bien-être) de réduire les injustices sociales avec les bourses de sécurité familiale comme mesure phare – aujourd’hui 400 000 familles la perçoivent -, d’une part, et de doter le Sénégal d’un Small Business Act pour promouvoir l’entrepreneuriat et les PME, d’autre part. En 2024, la tradition sénégalaise à permettre l’expression souveraine des citoyens, audelà du nom des candidats, est l’enjeu absolu à préserver. Mais in fine, l’économie déterminera l’issue des élections : les politiques de souveraineté pour prendre en charge des effets de la pandémie de Covid19 ou de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la confiance dans le projet d’industrialisation et de développement de futurs champions pour rendre plus inclusive et créatrice d’emplois la nouvelle trajectoire de croissance du pays, inédite depuis cinquante ans. Et ainsi saisir l’opportunité de l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières.
Par Idrissa Diabira
Directeur général de l’agence sénégalaise ADEPME
Coordonnateur du programme présidentiel “YOONU yokkuté” DU candidat macky sall EN 2012 source : JEUNE AFRIQUE
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PASTEF DETERMINE A BARRER LA ROUTE A MACKY SALL
Le bureau politique Pastef/Les-Patriotes dénonce la condamnation en appel de Ousmane Sonko à 6 mois de prison avec sursis
Le bureau politique Pastef/Les-Patriotes dénonce la condamnation en appel de Ousmane Sonko à 6 mois de prison avec sursis. Face à la presse hier, mercredi 10 mai 2023, Birame Soulèye Diop et ses camardes qui soutiennent que leur leader sera candidat aux élections présidentielles de 2024, invitent tous les militants, sympathisants et Sénégalais épris de justice et ceux qui luttent pour la démocratie à se tenir debout pour face à Macky Sall et à son gouvernement. Ils demandent à toutes les coordinations départementales et sections communales de maintenir la mobilisation pour barrer la route au chef de l'Etat. Regardez!
Le bureau politique de Pastef/Les Patriotes a tenu hier, mercredi 10 mai, une conférence de presse au siège de parti, à Kër Maodo, pour, se prononcer sur le verdict du procès en appel qui opposait Ousmane Sonko et le ministre Mame Mbaye Niang et ayant abouti une condamnation du leader de Pastef à 6 mois de prison avec sursis et 200 millions de dommages et intérêts. Birame Soulaye Diop pense que «cette décision, prise en mode fast track est visiblement disproportionné, au regard de la vacuité des faits qui sont incriminés et démontre une fois de plus la persécution, l’acharnement judiciaire contre le président Ousmane Sonko dont les droits de la défense et le droit à un procès équitable ont jusque-là été bafoués et violé sur tout le long de la procédure»
Il en rajoute : «Pastef/Les Patriotes rejette fermement cette décision de la Cour d’appel de Dakar et rappelle qu’en dehors de la volonté divine, seule le peuple souverain est habilité à décider de la candidature ou non du président Ousmane Sonko». Et Mayabé Mbaye, coordinateur national «Magui Pastef de renchérir, en perspective de 2024 : «Sonko président en 2024, tout sauf Macky Sall»
Les Patriotes qui indiquent que leur leader sera candidat aux présidentielles de 2024, invitent tous les militants, sympathisants et Sénégalais épris de justice et ceux qui luttent pour la démocratie à se tenir debout pour face à Macky Sall et à son gouvernement. Ils engagent ainsi toutes les coordinations départementales et sections communales de maintenir la mobilisation pour barrer la route au chef de l'Etat.
Pour cela, un plan d’actions sera déroulé à compter de ce mois, notamment à partir de ce lundi 15 mai. Mais en attendant, une marche blanche est prévue demain, vendredi 12 mai. «Tout le mois de mai, il y aura des manifestations… Le but, c’est de faire une déclaration et de parler avec les Sénégalais sur l’injustice, la manipulation et l’acharnement que Pastef est en train de subir et nous pensons avoir l’autorisation... Ce vendredi 12 mai, il y aura une manifestation et on fait appel à toutes les femmes à la Place de la Nation, à partir de 15h. On a prévu d’organiser une marche blanche pour montrer que Pastef est un parti de la paix. Et pour la paix, on fait appel à tous les Sénégalais, en portant des foulards blancs et ensuite on va rendre visite aux familles religieuses pour échanger avec elle».
SENEGAL, UNE DEMOCRATIE EN DESUETUDE !
Dans un rapport dénommé «Le Sénégal : un modèle démocratique africain», Afrikajom Center de Alioune Tine, peint un tableau sombre de la démocratie et des droits humains dans notre pays.
Le Sénégal n’est plus cette démocratie à la grande renommée. Dans un rapport dénommé «Le Sénégal : un modèle démocratique africain», Afrikajom Center de Alioune Tine, peint un tableau sombre de la démocratie et des droits humains dans notre pays.
«Le Sénégal : un modèle démocratique africain» est le titre du rapport d’Afrikajom Center. Le document qui est une première du genre, produit par le think tank, dresse un bilan peu reluisant de la démocratie sénégalaise. Selon le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine, «si le pays a toujours été un modèle de démocratie en Afrique, et particulièrement en Afrique de l’Ouest, force est de constater que la gouvernance démocratique du Sénégal a connu un déclin perceptible depuis plus d’une décennie».
Les disfonctionnement sont multiples. Ils touchent à tous les aspects de la gouvernance politique, économique et sociale. Alioune Tine trouve, «qu’au plan politique, économique ou administratif, la gouvernance a connu une dégradation dans la gestion transparente des élections : notamment avec les tensions et les violences politiques sur des questions relatives à l’éligibilité des candidats aux élections législatives et à l’élection présidentielle. L’impunité des crimes économiques que les juridictions sénégalaises et les mécanismes de régulation n’arrivent pas à résoudre, quand il s’agit d’actes commis par des membres de la coalition au pouvoir, constituent un véritable défi au Sénégal»
Le mal du Sénégal, selon toujours le rapport d’Afrikajom est, «qu’en dépit, des luttes politiques et démocratiques et des avancées en matière de libertés fondamentales et de droits humains, nonobstant deux alternances et malgré l’existence des assises nationales, le pays éprouve toutes les peines du monde à réformer ce régime présidentiel qui n’a pas pris une ride».
«LE SENEGAL TRAVERSE, A L’HEURE ACTUELLE, LA CRISE DEMOCRATIQUE LA PLUS GRAVE ET LA PLUS COMPLEXE DE SON HISTOIRE POLITIQUE ET ELECTORALE»
Le président Abdoulaye Wade s’est présenté à une troisième candidature, malgré qu’il ait affirmé avoir verrouillé la Constitution. Macky Sall est dans la même dynamique. Il se met à affirmer, aujourd’hui, que, pour le moment, il «ne dit ni oui, ni non», au troisième mandat. Pire il soutient que la loi le lui permet. Pour Afrikajom Center, «cette situation crée une véritable incertitude sur la question de l’éligibilité des candidats, facteur de malaise, de tensions, de violences politiques récurrentes». Le problème causé par la posture du chef de l’Etat, «ce n’est pas le texte ; mais c’est le crédit de la parole présidentielle». En somme, Afrikajom Center juge que «le Sénégal traverse, à l’heure actuelle, la crise démocratique la plus grave et la plus complexe, sans doute, de son histoire politique et de son histoire électorale, depuis François Carpot et Blaise Diagne en 1914». Selon toujours le document, «au plan de la démocratie et surtout de l’alternance par des élections transparentes et démocratiques des questions, des doutes et des défiances sont les choses les plus partagées par l’opinion, aujourd’hui».
UNE JUSTICE QUI A PERDU SA CREDIBILITE
Le rapport pointe également le pouvoir judiciaire. «La justice, quand elle est indépendante et équitable, garante de la protection des droits humains et des libertés fondamentales, avec un Etat qui se soumet au droit, elle réalise l’idéal d’un Etat de droit et de la démocratie. C’est à partir de ce moment qu’elle est capable de réguler, avec efficacité, les violences politiques et sociales inhérentes à l’existence de toute société humaine», rappelle la structure d’Alioune Tine. Cependant, ajoute-telle, «au Sénégal, on est loin de cet idéal, du fait des liens structurels qui assujettissent l’institution judiciaire et ses principaux acteurs au pouvoir exécutif de moins en moins neutre et de plus en plus politisé ; d’où la nécessité d’émanciper cette institution des fourches caudines de l’exécutif». Pour Afrikajom Center, «la justice sénégalaise a perdu de la crédibilité et des réformes sont nécessaires pour que la majorité des juges, d’une compétence reconnue au-delà de nos frontières, puissent travailler en toute indépendance», note la source qui relève, pourtant, que «Le Sénégal a une vieille tradition de dialogue politique. Une longue tradition de dialogues politiques souvent improductifs».
«LA DECOUVERTE DU PETROLE ET DU GAZ SEMBLE DEVENIR DE PLUS EN PLUS UNE MALEDICTION POUR LE SENEGAL»
Les constats d’Afrikajom Center sont aussi que, «la découverte du pétrole et du gaz semble devenir de plus en plus une malédiction pour le Séné gal, au regard de la crise persistante et récurrente qu’elle exerce sur le pouvoir présidentiel, depuis 2011/2012, et semble constituer la principale cause des régressions politiques et démocratiques de ces dix dernières années».
Dans son rapport, Afrikajom revient également sur les corps de contrôle, pour constater que, «l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est un géant aux pieds d’argile et que les rapports de la Cour des Comptes perdent beaucoup de temps, du fait qu’ils passent par la Présidence de la République. Il est important de trouver les moyens d’une bonne coordination entre, d’une part, le travail de l’Ige, de la Cour des comptes et de l’Ofnac, qui interviennent pratiquement dans les mêmes dossiers et, d’autre part, le renforcement des liens avec la justice».
LES LIBERTES DE MANIFESTATIONS, DE LA PRESSE BAFOUEES
S’agissant des manifestions, Afrikajom s’inquiète de la répression et les tortures. L’organisation constate ainsi que les droits de l’homme et les libertés fondamentales sont de plus en plus menacés. «La liberté de manifester, qui aurait dû être naturelle voire encouragée à l’approche des élections législatives ou présidentielles, devient une véritable épreuve où parfois il faut l’implication de la société civile pour qu’elle soit effective car, à maintes reprises, elle a été suspendue pour éviter la violence», note le document. Le rapport d’Afrikajom déplore également le fait que, «les manifestations soient souvent interdites voire réprimées par les Forces de défense et de sécurité, à l’approche des élections».
Afrikajom constate et se désole «de la brutalité et la facilité avec laquelle on coupe les signaux des télévisions critiques par rapport au pouvoir mais aussi par les prétextes qui sont saisis par le gouvernement sénégalais pour arrêter, détenir et emprisonner des journalistes pour avoir écrit ou émis des opinions dissidentes». De même, lit-on dans le rapport, «la liberté d’expression au Sénégal est limitée par des dispositions restrictives dans le Code de la presse de 2017 et le Code pénal qui continue de réprimer ces délits et augmente même les peines maximales de prison et les amendes pour ces délits», souligne la même source qui indique qu’il ne saurait y avoir de délits d’offense au chef de l’Etat. «Le délit d’offense au Chef de l’État est archaïque et totalement dépassé dans un régime où le chef de l’État est en même temps chef d’un parti politique, ce qui constitue un conflit d’intérêt»