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23 juin 2025
DEM DIKK SUSPEND SON TRAFIC CE 9 MAI
La société nationale de transport Dakar Dem Dikk informe ses clients, à travers un communiqué, de la suspension de son réseau urbain, interurbain et international, pour la journée du Mardi 09 Mai 2023.
La société nationale de transport Dakar Dem Dikk informe ses clients, à travers un communiqué, de la suspension de son réseau urbain, interurbain et international, pour la journée du Mardi 09 Mai 2023.
La société nationale sollicite «la compréhension des usagers tout en espérant les retrouver bientôt à bord de ses bus pour leurs déplacements».
LA CONDAMNATION EN APPEL DE SONKO ET SES CONSEQUENCES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 9 mai relatent épiloguent sur l’avenir politique d’Ousmane Sonko au lendemain de sa condamnation, en appel, à six mois de prison avec sursis, une peine qui compromet, en attendant un éventuel pourvoi en cassation.
Dakar, 9 mai (APS) – Les journaux épiloguent sur l’avenir politique d’Ousmane Sonko au lendemain de sa condamnation, en appel, à six mois de prison avec sursis, une peine qui compromet, en attendant un éventuel pourvoi en cassation, les chances de l’opposant de briguer la magistrature suprême en 2024.
Le leader de Pastef-Les patriotes a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.
L’opposant, arrivée troisième de la présidentielle de 2019, était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.
Avec cette condamnation ‘’l’éligibilité de Sonko est menacée’’, fait savoir Le Soleil. ‘’Si elle est maintenue, cette peine menace l’éligibilité de Sonko à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, le leader de Pastef peut se pourvoir en cassation dans six jours, autrement, il sera exclu des listes électorales’’, indique le journal.
Même son de cloche du côté de Bès Bi le journal, lequel estime que ‘’Sonko (est) en danger’’. ‘’Cette fois-ci, la peine ne sauve pas Ousmane Sonko puisqu’il écope de 6 mois avec sursis et 200 millions de dommages et intérêts. Si elle n’est pas cassée éventuellement par la Cour suprême, le leader de Pastef pourrait être inéligible à la présidentielle de 2024’’, analyse la publication.
‘’Sonko dos au mur’’, affiche en Une le journal Enquête pour résumer la situation de l’opposant. Dans ses colonnes, la publication souligne que cette décision était attendue et que Sonko lui-même semblait s’y attendre. Il n’empêche que cela n’a pas atténué l’effet de la surprise. A l’instar du condamné à mort qui a la tête coincée dans la guillotine et qui ne voit jamais l’instant où le couperet lui sépare la tête du reste de son corps.
Pour Walf Quotidien, l’avenir politique de Sonko s’inscrit désormais en pointillées. ‘’Après avoir été condamné à deux mois de prison assortis de sursis, Ousmane Sonko a perdu, hier, la deuxième manche du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang’’, rappelle le journal.
Il signale qu’au terme de l’audience, l’opposant a récolté six mois de prison assortis de sursis, une décision qui compromet sa participation à la prochaine élection présidentielle.
Pour sa part Le Témoin va à l’encontre de l’opinion largement partagée par les quotidiens au sujet de l’éligibilité de l’opposant en s’exclamant en Une : ‘’Sonko touché, mais pas encore coulé’’.
‘’Bien que la Cour d’appel de Dakar ait porté hier sa peine à 6 mois avec sursis, le leader de Pastef reste encore éligible. Pour les réparations, le juge Mamadou Cissé Fall a confirmé les dommages et intérêts aux 200 millions infligés en 1ère instance’’, rapporte la publication.
Pendant ce temps, Le Quotidien évoque les conséquences de cette décision de justice sur l’avenir de Yewwi Askan-wi (YAW) la principale coalition de l’opposition.
Le journal fait par exemple remarquer que Barthélemy Diaz ne s’est pas gêné de répondre à Sonko qui avait déclaré que Macky Sall aurait confié à un leader de Yaw que le juge en première instance est du parti Pastef.
‘’Le maire de Dakar s’est attaqué à Sonko en lui rappelant ses positions d’hier qui sont contradictoires avec celles d’aujourd’hui. Il s’est expliqué sur sa rencontre avec le président de la République, s’est prononcé sur la 3e candidature de Macky Sall et s’est démarqué de ceux qui s’opposent au dialogue’’, écrit le journal.
OUSMANE SONKO VA SAISIR LA JUSTICE CONTRE LES MEMBRES DE L’ANCIENNE EQUIPE IMPLIQUES DANS DES MAGOUILLES FONCIERES
Les personnes coupables de malversations dans le domaine du foncier au niveau de la commune de Ziguinchor doivent avoir peur. Surtout s’ils appartiennent aux précédentes équipes.
Jean Diatta, Correspondant permanent à Ziguinchor |
Publication 09/05/2023
Les personnes coupables de malversations dans le domaine du foncier au niveau de la commune de Ziguinchor doivent avoir peur. Surtout s’ils appartiennent aux précédentes équipes. En fait, comme il l’avait promis, le nouveau maire Ousmane Sonko a soumis cette question au conseil municipal qui s’est réuni hier en session ordinaire et celui-ci lui a donné un feu vert afin de saisir la justice contre tous ceux qui sont mêlés à des ventes illégales de parcelles. C’est du moins ce qu’a révélé Ousmane Sonko, à la presse, à la sortie de la session. Dans le détail, il explique qu’il y a eu plusieurs actions illicites dans ce domaine, précisant que des personnes ont découpé des espaces publics pour les vendre si elles n’ont pas effectué des lotissements non autorisés, violant de façon systématique la loi relative aux codes de l’urbanisme et du domaine de l’Etat.
‘’La troisième question évoquée lors de ce conseil, c’était une autorisation pour initier un certain nombre de procédures pour freiner un certain nombre d’activités illicites que nous avons relevées particulièrement sur le plan foncier où il y a eu des agissements qui me semblent extrêmement graves dans la gestion des lotissements autorisés mais également dans l’application de lotissements non autorisés. Toutes choses qui sont prohibées par la loi aussi bien par le code du domaine de l’Etat que par le code de l’urbanisme. Ensuite, il y a eu des agissements qui ont consisté à détourner un certain nombre d’assiettes foncières de leurs objectifs notamment des espaces qui étaient réservés pour des équipements’’, a expliqué Ousmane Sonko.
Selon le maire, ces agissements peuvent créer des situations sociales très graves dans la ville de Ziguinchor car ces morcellements vont empêcher l’édification de mosquées, d’églises, de marchés ou de cimetières qui étaient prévus dans les espaces aliénés. Des agissements qualifiés d’ « inacceptables » par le maire de Ziguinchor.
Poursuivant, il indique que des pratiques illicites similaires ont été relevées dans le domaine de l’état civil où des agents véreux vendent des numéros d’extrait de naissance d’honnêtes citoyens à d’autres. Cette situation compromet l’avenir de beaucoup de jeunes qui se voient souvent bloqués au moment de passer leurs examens ou concours car disposant de faux extraits.
D’après Ousmane Sonko, tous les auteurs de ces faits illégaux ont été identifiés car la nouvelle équipe municipale a pris le temps d’appréhender les faits et les actes. Et à partir de ce moment, il ne peut que transmettre l’affaire à qui de droit et il revient à ce dernier de mener les enquêtes et établir toutes les responsabilités. ‘’C’est l’enquête qui sera ouverte qui va établir jusqu’où s’étend la chaîne. Moi, je ne suis pas un enquêteur, ce n’est pas à moi de faire ça. Nous avons des soupçons et cette enquête peut remonter même jusqu’aux chefs de quartier’’.
Profitant de cette session, Ousmane Sonko a répondu à Abdoulaye Baldé qui a clamé soutenu au cours d’un meeting tenu samedi dernier à Ziguinchor avoir laissé une somme de 5 milliards dans les caisses de la mairie. Il a aussi prétendu que des agents qu’il avait recrutés ont été affectés dans des cimetières. Selon Sonko, le budget de la mairie de Ziguinchor n’a jamais atteint deux milliards sous l’ère Baldé et des documents sont disponibles pour l’attester. Pour ce qui est des affectations, il jure la main sur le cœur qu’il n’a procédé à aucune affectation depuis son arrivée à la tête de l’institution municipale de Ziguinchor. Toutefois, indique-t-il, cela ne saurait tarder car il y a au niveau de l’état civil partisans de Baldé qui profitent de la grève nationale des agents des collectivités locales pour semer la confusion et bloquer illégalement le service au détriment des populations qui sont en situation d’urgence car devant passer des concours et inhumer des proches décédés.
Quatre mois sans salaires pour 61 techniciens de surface
Restés de plus de 4 mois sans salaire, les 61 techniciens de surface travaillant pour la Ville de Thiès ont exprimé leur colère dans une déclaration. Et pour cause, ils estiment qu’il y a une confusion autour de la structure qui doit prendre en charge leurs salaires. A la suite d’un mouvement d’humeur pour réclamer leur dû, le maire Babacar Diop leur a indiqué que c’est le Fonds autonome d'entretien routier (FERA) qui doit passer à la caisse alors que ce dernier a estimé qu’il appartient à la Ville de les payer. En tout état de cause, ces techniciens de surface étaient en fin de contrat avec le FERA, mais 61 parmi eux avaient été retenus par la Ville pour assurer le service de nettoiement, le temps de signer les nouveaux contrats avec le FERA, mais depuis lors, rien. «La situation reste confuse, nous sommes des soutiens de famille, nous sollicitons de l'aide » ont-ils déclaré.
Ziguinchor : les manifestants brûlent des pneus
Quelques heures après le verdict du procès opposant Mame Mame Mbaye Niang au leader du Pastef, Ousmane Sonko, des jeunes sont descendus dans les rues de Ziguinchor pour manifester leur colère. Ils ont brûlé des pneus sur les principaux axes routiers de la commune. De l'avenue Laye Diop Diatta de Lyndiane au boulevard des 54m en passant par Grand-Dakar, Kadior, Santhiaba, entre autres, la circulation a été paralysée pendant de longues minutes par les partisans du maire de Ziguinchor. La fumée des pneus brûlés était perceptible partout dans la ville. Toutefois, une mobilisation moins impressionnante que les précédentes manifestations a été notée dans la capitale du Sud, même si les jeunes ont promis de poursuivre la résistance prônée par leur leader.
Les 280 militants de Pastef emprisonnés en grève de la faim
Les 15 militants de Pastef détenus à la prison de Ziguinchor rejoignent leurs camarades de Rebeuss (257) et de Thiès (08) pour faire dans la résistance. Ils ont entamé aussi hier une grève de la faim illimitée pour se solidariser à Ousmane Sonko victime d'un plan de liquidation de la part du Président Macky Sall, exiger la fin de leur détention arbitraire et dénoncer les conditions carcérales. Le secrétariat exécutif national du Frapp qui donne l’information exprime sa solidarité aux 280 détenus politiques en grève de la faim depuis hier et exige leur libération dans les meilleurs délais.
Grève de 48h renouvelable des médecins en spécialisation
Le Collectif des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes en Spécialisation (Comes) met à exécution ses menaces. Face au mépris du ministère de la Santé et de l'Action Sociale par rapport à son préavis de grève, le collectif a décrété 48h de grève renouvelable à compter de ce mardi 09 mai 2023 avec arrêt total de toute activité. Ces blouses blanches en spécialisation déplorent l'attitude du ministère de la Santé et de l'Action Sociale qui, selon eux, ne contribue pas à l'émergence de la spécialisation au Sénégal. Après les lenteurs administratives sur la publication de la liste des nouveaux boursiers, le paiement des bourses et des stages ruraux des DES, se désolent ces médecins, le ministère de la Santé vient de torpiller les accords conclus lors de la commission d'attribution des bourses en ce qui concerne le nombre, mais aussi les critères de sélection concernant les nouvelles attributions. Pis, le ministère de la Santé n’a pas donné une suite au préavis de grève du collectif. Ces médecins en spécialisation fustigent la diminution du nombre de nouveaux boursiers; la répétition incessante des omissions et retards des paiements des bourses et les retards de la tenue de la commission d'attribution des boursiers marocains.
Malicounda étrenne sa nouvelle gare routière interurbaine
La modernisation du transport est entamée par le ministère de tutelle à Mbour où le croisement de Saly est devenu un no man’s land. Une gare routière clandestine y a été installée par les chauffeurs de véhicules particuliers communément appelés «war gaïndé». Ce lieu de nondroit avait fini par installer un malaise à la gare routière de Mbour qui avait subi un coup dur quant à l’affluence de la clientèle. Ceci avait causé des incidents opposant les syndicalistes aux coxeurs, nécessitant l’intervention des autorités. Les «war Gaïndé» se sont installés au croisement Saly et assurent les dessertes Saly-Thiès, SalyKaolack, Saly-Touba, Saly-Joal et Saly-Dakar. Outre la cherté du transport, le croisement Saly est devenu un lieu de fréquentation des délinquants qui commettent des agressions dès la tombée de la nuit. Aujourd’hui, l’opérationnalisation de la gare routière de Saly Aérodrome communément appelée croisement Saly va permettre de réduire au maximum la concurrence déloyale du transport clandestin. C’est pourquoi, le chef de la gare routière de Malicounda, Aliou Ly, estime que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre. Mais, prévient-il, cela ne peut être possible que par l’application stricte de la loi. Avec la présence des voitures «war gaïndé», il indique qu’il sera très difficile d’atteindre leur objectif. Désormais, leur présence dans la zone n’a plus aucune raison d’être puisque, dit-il, la gare routière propose 50 minibus climatisés qui vont desservir toutes les zones du Sénégal. «La gare routière de Saly aérodrome a coûté de 1 milliard FCFA selon le maire de Malicounda, Maguette Sène.
Tivaouane : L’ampleur de la maladie de Newcastle relativisée
Le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Tivaouane, Ndary Diop, a relativisé hier l’ampleur de la maladie de Newcastle qui sévit depuis quelque temps dans la zone des Niayes (département de Tivaouane). L’envergure n’est pas très grande, même si des pertes importantes sont notées, a-t-il indiqué à l’ «Aps». A l’en croire, plusieurs localités comme Ndiassane, Taïba Ndiaye, Mboro sont concernées par cette maladie qui touche la volaille. Les pertes enregistrées s’expliquent par la rupture du vaccin HB1 au moment où les propriétaires démarraient les bandes. Ce qui fait que les sujets n’étaient pas vaccinés, a souligné le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Thiès. A l’en croire, la gestion des cadavres de poulets a aussi impacté le développement de foyers et aggravé la situation. Les cadavres des poulets jetés non loin de certaines fermes ont fait exploser la mortalité dans les poulaillers environnants, a-til dit. Il s’y ajoute que de nombreux aviculteurs du département de Tivaouane n’ont pas l’expérience qu’il faut pour gérer une telle crise sanitaire, selon Ndary Diop. Pour le technicien, la forte demande en poulets de chair à l’approche de la Korité n’est pas étrangère à la présence de la maladie de Newcastle dans les fermes. Le service départemental de l’élevage entend bientôt outiller les aviculteurs, à travers des sessions de formation régulières, afin d'éviter certaines pertes bien évitables
Podcasts du patrimoine historique sénégalais
La cérémonie d’accrochage de la télévision dédiée aux podcasts sur l’histoire du Sénégal intitulé : «Xam Sa démb, Xam Sa tey», a eu lieu hier à Dakar. Ainsi, dix stations de tablettes, munies de clés Usb et d’un casque, sont livrées dont trois sont destinés à la région de Dakar, un à la place du Souvenir africain, au Centre culturel Blaise Senghor et à Kër Leyti la maison de l’oralité. Et le reste du dispositif sera installé à Kaffrine, Kaolack, Thiès, Matam, Saint-Louis et Ziguinchor. Dr Massamba Guèye confie que pour sauvegarder le patrimoine, il faut le transmettre aux enfants. Et les enfants de Kër Leyti ont ouvert la rencontre avec des chants en chœur et des récits sur l’importance du patrimoine. Accueillant la restitution, la directrice de la place du Souvenir, Mme Diouf, a vanté le choix de son espace pour abriter l’outil de vulgarisation du patrimoine. Ce qui, à son avis, conforte la place du Souvenir dans sa mission d’éducation et de véhicule des valeurs panafricaines. Produits par le Goethe institut, la direction du patrimoine, et exécutés par Kër leyti avec le concours de Pr Ibrahima Wane chercheur à l’Ucad, les podcasts sont une révolution digitale car ils permettent d’apprendre en écoutant l’enregistrement accompagné d’une musique. Le directeur du Goethe I., Philip Küppers, ajoute que l’institut Allemand accompagne le projet pour son importance, d’autant que la connaissance de son histoire contribue à la construction de l’avenir. La première livraison de podcasts compte 60 audios sur les 100 épisodes prévus. Et le chef de projet, Babacar Soumaré, de Kër Leyti de résumer que le projet valorise le patrimoine historique du Sénégal
Joal : 23 candidats à l’émigration clandestine interpellés
Les éléments de la Brigade territoriale de Joal ont interpellé, dimanche vers 2h du matin 23 candidats à l’émigration clandestine. Ils étaient à bord d’une pirogue, à la plage de Joal près de l’école de pêche, en partance pour l’Espagne, d’après la gendarmerie. Ainsi, les pandores ont saisi deux pirogues dont une qui servait de navette pour l’embarquement des passagers, une quantité importante de carburant et deux moteurs hors-bord.
La Police de Thiaroye interpelle une bande d’agresseurs
Une bande de trois agresseurs qui écumaient le secteur de Pikine et Thiaroye est tombée dans les filets de la Police de Thiaroye. Il s’agit de M. S. Ba âgé de 18 ans, A. Ba âgé de 17 ans et C. Ndiaye âgé de 17 ans et charretier de son état. Suite à des informations anonymes et de plaintes faisant état d’agressions aux alentours de Pikine Texaco, les éléments de la brigade de recherches de la Police de Thiaroye ont mené des investigations avant d’interpeller les mis en cause en possession d’un important lot de matériels composé de téléphones portables de marque Samsung et d’une perruque. Interrogés sur leurs actes, les présumés malfrats ont essayé de verser dans des dénégations. Mais c’était sans compter avec la détermination des limiers qui ont découvert le passé pénal des mis en cause. Ils ont fait l’objet de plusieurs déferrements pour des faits similaires. Placés en garde à vue, M. S. Ba, A. Ba et C. Ndiaye ont été déférés au parquet par la suite pour vols avec violences commis la nuit en réunion et association de malfaiteurs.
Dakar Dem Dikk immobilise ses bus
La direction générale de la société Dakar Dem Dikk suspend son réseau de transport urbain, interurbain et international pour la journée d’aujourd’hui. Elle craint que les bus soient la cible des manifestants contre la condamnation d’Ousmane Sonko.
2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrance
Près de deux mille tonnes de noix d’acajou de l’année passée sont à ce jour, stockées dans des magasins à Ziguinchor, faute de moyens d’évacuation, a déploré dimanche, le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal, Boubacar Konta. «L’année dernière, il y avait une quantité de 5000 tonnes non exportées. Et nous avons pu exporter récemment les 3000 tonnes. Il reste donc 2000 tonnes de cajou non exportées. Il n y a pas encore de mesures très claires sur l’exportation de l’anacarde au Sénégal», a regretté M. Konta. «Il faut la révision de cette mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre de l’anacarde. Il faut libérer la circulation pour le convoyage de ce tonnage de noix en souffrance dans les magasins», a confié Boubacar Konta à l’Aps. Pour lui, l'exportation des noix de cajou n’est rien d’autre que l’évacuation des noix d’un pays à un autre. Il a fait état d’inquiétudes par rapport à la présente campagne, si ce blocus de faire quitter les noix de Ziguinchor à Dakar par la voie terrestre reste maintenu.
Par Baba DIENG
DE L’ASPHYXIE A LA RESURRECTION DEMOCRATIQUE
Les vicissitudes sont consubstantielles à l’établissement d’une démocratie. Les acquis démocratiques ne sont jamais figés, ils s’éclipsent et se requinquent.
Les vicissitudes sont consubstantielles à l’établissement d’une démocratie. Les acquis démocratiques ne sont jamais figés, ils s’éclipsent et se requinquent. Notre construction démocratique est arrivée, sans aucun doute, au point névralgique et pathologique de son évolution. Les tribulations qui ont jalonné notre cheminement démocratique, quoique importantes et subversives, ont laissé à notre démocratie une once de survie et de subsistance à l’idéal dont nous avons laissé tant d’âmes.
Ces périodes sont charnières et déterminantes. Elles imposent un CHOIX à faire. Plusieurs pays où la démocratie germait ont succombé face aux tribulations démocratiques subversives et destructrices. Par léthargie, insouciance ou crainte insensée, la démocratie s’est fanée à jamais sous le soleil brûlant de l’autoritarisme.
La recherche de l’idéal ne doit pas être perdue de vue, elle doit guider toutes les révolutions engendrées par cette cause dans une perspective de rétrocession démocratique.
Les actes codicillaires contre notre contrat démocratique, posés depuis l’alternance de 2012 et qui torpillent la démocratie, ne sauraient faire l’objet d’aucune prétention à une quantification exhaustive. L’arrestation des journalistes au dessein de les intimider, les scandales financiers, la patrimonialisation de l’argent public, l’injustice sociale, l’impunité, les corps de contrôle qui ont démissionné en cédant leur prestance au Prince, le regain autoritaire, l’interdiction systématique de manifestations, les arrestations musclées, autoritaires et illégales d’opposants, le rétrécissement de l’espace des libertés publiques, les menaces qui planent au dessus de la liberté d’expression, la peur collective savamment inoculée dans les casuistiques des sénégalais, la « stratégie gouvernementale de la terreur », les fermetures récurrentes des télévisions jugées hostiles au gouvernement (ce qui est une très mauvaise image dans une démocratie), l’instrumentalisation de la justice, les velléités d’irrespect des règles constitutionnelles qui sont les soubassements et charpentes de notre société : toutes ces persécutions de la démocratie attestent son état de putréfaction. La série de dépossession de nos acquis démocratiques, glanés dans les géhennes de tumultueuses belligérances, est devenue une ritournelle, que nous devons arrêter. Il n’est plus un secret de polichinelle pour personne que la substance de notre démocratie est fortement affligée dans toutes ses aspérités. Des appuis empiriques et factuels nous permettent de corroborer, avec beaucoup d’amertume et de consternation, cette régression dont même l’imagination nous semblait saugrenue il y a une décennie.
L’heure n’est plus à la constatation de l’état en capilotade de notre démocratie, mais à la prise de conscience des défis et responsabilités collectifs qui pèsent sur chaque sénégalais à veiller en toute sollicitude à la démocratie. Cette dernière est une composante endogène de notre identité sénégalaise qu’il faut ensevelir avec les cordelettes du patriotisme et de l’engouement démocratique.
Il ne s’agit pas de nous laisser déposséder la capacité de configurer notre destin démocratique collectif. La démocratie fait partie de notre patrimoine politique et culturel, nous avons beaucoup œuvré, à travers les régimes successifs, à la remodeler, à l’anoblir, à la solidifier et à l’adapter par rapport à nos réalités. La recherche d’une démocratie adaptée aux aspirations ponctuelles de notre pays s’est inscrite dès lors sur nos ornières politiques. Elle a connu des vicissitudes, des tribulations et vacillements dans son évolution, mais elle a toujours su ensevelir sa substance de la corrosion démocratique. Jamais, dans l’histoire du Sénégal démocratique, notre démocratie est arrivée à un stade où ses principes fondamentaux et sacro-saints sont lorgnés, voire condamnés à la décrépitude morale, éthique et spirituelle.
Dans ses moments inextricables, la démocratie, au nom de l’idéal et de l’engagement de ceux qui aspirent à cet idéal, se ressuscite dans une ferveur de renouveau. C’est une « révolution démocratique » (pour reprendre l’expression de Francis FUKUYAMA) nationale. Cependant cette résurrection démocratique n’est ni fortuite ni fataliste. Elle résulte d’une agrégation de plusieurs forces vives et insubmersibles animées par une « fierté irréelle » (FUKUYAMA) en leurs institutions démocratiques, à l’histoire politique partagée et présagée. La démocratie sénégalaise peut et doit renaître, avec notamment des révolutions électorales et sociales, pour retrouver sa consistance d’antan.
FOOTBALL, RENCONTRE SÉNÉGAL-MAROC
Vers un choc en amical ? Longtemps rêvé par les supporters, le choc Maroc-Sénégal est en passe de devenir réalité
Vers un choc en amical ? Longtemps rêvé par les supporters, le choc Maroc-Sénégal est en passe de devenir réalité.
Cela fait trois ans qu’ils ne se sont pas rencontrés. À l’époque, en octobre 2020, le Sénégal s’était lourdement incliné devant le Maroc (3-1) à Rabat. Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et les deux Lions ont pris de l’envergure, si bien qu’ils sont devenus des références mondiales. Les uns sont devenus champions d’Afrique en février 2022 tandis que les autres se sont hissés en demi-finalistes de la Coupe du monde en décembre de la même année. C’est peu dire qu’une affiche entre ces deux géants du football africain en fait saliver plus d’un.
UN DUEL CINQ ETOILES
Après avoir tant désiré une bataille au sommet entre les Lions de l’Atlas et les Lions de la Teranga, respectivement classés 11e et 18e nation FIFA, les supporters sont sur le point de voir leurs vœux exaucés. En effet, un match entre les deux sélections serait imminent. Selon le média Lions De l’Atlas, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et son homologue de la Fédération sénégalaise de football (FSF) ont « entamé des discussions » pour « l’organisation d’un match amical » entre les deux équipes. Même si rien n'est encore confirmé, l'optimisme est de mise au vu des bonnes relations entre les deux fédérations. Une rencontre qui s’inscrirait dans le cadre de la prochaine fenêtre internationale de la FIFA, en juin, en préparation des futures échéances, notamment la CAN 2023. Le Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio est évoquée pour accueillir ce choc.
DU CHEMIN RESTE A FAIRE
L’économie sociale et solidaire désigne les entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement et les activités reposent sur un principe de solidarité et d’utilité sociale
L’économie sociale et solidaire qui a pour but d’autonomiser les communautés locales et de faire progresser la justice sociale, n’est pas encore une réalité au Sénégal. Malgré les nombreux efforts consentis par l’Etat, il reste du chemin à faire pour que les populations vulnérables sortent de la pauvreté.
L’économie sociale et solidaire désigne les entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement et les activités reposent sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. L’économie sociale et solidaire a pour but d’autonomiser les communautés locales et de faire progresser la justice sociale.
Ainsi, elle joue un rôle dans la promotion de l’inclusion sociale des personnes, en particulier des plus vulnérables, en assurant des voies d’accès durables au marché du travail. En dehors de l’accès à l’éducation, à la santé et au logement, les difficultés d’accès à l’emploi exposent également les populations à l’extrême pauvreté. L’économie sociale et solidaire peut ainsi jouer un rôle très important dans le développement futur du pays dans la mesure où elle favorise la justice sociale et permet aux exclus de faire entendre leur voix, permet une répartition équitable de la richesse et favorise l’accès universel aux services de base.
Au Sénégal, la loi d’orientation relative à l’Economie sociale et solidaire a été adoptée par l’Assemblée nationale le 4 juin 2021. Cette loi vise à produire sur la société sénégalaise un effet bénéfique, à assurer une fonction émancipatrice et à renforcer la résilience de l’économie. A cet effet, des sous-secteurs d’activités, telle que l’économie populaire, qui étaient jusqu’ici exclus du marché, ont été mieux intégrés dans le dispositif économique et les entrepreneurs sociaux sont mieux libérés des inégalités créées par le système d’économie de marché. La finalité de la loi est de rendre l’économie plus résiliente face à des chocs exogènes à travers une production, une commercialisation et une consommation plus responsable en vue d’assurer la souveraineté économique.
Ainsi pour promouvoir le développement territorial, l’Etat a mis en place des initiatives visant à faciliter la création et la croissance d’entreprises sociales et solidaires. Malgré tous ses efforts consentis par le gouvernement, l’économie sociale et solidaire n’est toujours pas une réalité au Sénégal. Beaucoup de choses restent à faire. Car les petites et moyennes entreprises qui représentent plus de 90% du tissu économique sont confrontées à des difficultés d’accès aux financements.
En effet, les structures formelles de financement telles que les banques et les institutions financières imposent des conditions pour l’octroi de crédits comme la garantie et autres. Ce qui limite l’accès au crédit aux plus démunis. Les jeunes sont aussi confrontées à un manque d’emplois malgré les efforts faits par l’Etat dans le cadre du programme Xeuyu Ndaw Gni.
CE FEU QUI COUVE DANS LA CAPITALE !
Les litiges fonciers dans la capitale sénégalaise sont nombreux et latents, sans qu’une solution définitive ne soit trouvée.
Les litiges et autres conflits fonciers font foison au Sénégal et particulièrement dans la capitale, Dakar. Au-delà de ceux nés des expropriations, par l’Etat, pour des projets d’utilité publique, des courtiers et promoteurs véreux, adossés à des autorités/dignitaires dans l’ombre, sèment le désordre dans ce secteur qui est en train de devenir une véritable bombe à retardement. D’ailleurs, les médias évoquent fréquemment ces problèmes fonciers dans la région de Dakar. Ils sont un mal pernicieux qui risque d’exploser à tout moment.
Les litiges fonciers dans la capitale sénégalaise sont nombreux et latents, sans qu’une solution définitive ne soit trouvée. Un des derniers cas relatés dans les médias concerne les localités de Rufisque1 et Keur Massar. Là, des populations ont battu le macadam, la semaine dernière, pour dénoncer les manœuvres de promoteurs véreux qui tentent de les exproprier de leurs parcelles pourtant acquises, disent-ils, auprès d’une société étatique dédiée, la SN/HLM, dont elles ne comprennent pas le mutisme, face à un tel état de fait.
Auparavant, à Ngor, les populations s’opposent ardemment à l’érection d’une brigade de Gendarmerie sur le parking du village traditionnel. Le site qui donne vue sur la route principale, devrait servir à la construction d’un lycée et des activités autres que la construction d’une structure dédiée à la sécurité, expliquent-elles.
Ailleurs, dans la banlieue, les citoyens expriment leur mécontentement. Mais le mal devient plus profond et désolant quand ce sont des structures de l’Etat qui sont impliquées et dont la gestion foncière mène à des litiges, à leur avis. Si ce ne sont pas des agissements «de gens puissants», dans le dos de ces entités étatiques (qu’ils invoquent souvent, en brandissant parfois des papiers) pour imposer leurs forfaitures aux populations souvent démunies. Et les exemples foisonnent.
Le partage de la bande des filaos de Guédiawaye fait toujours grincer les dents. Alors qu’environnementalistes et militants de mouvements associatifs crient et alertent par rapport à un «désastre environnemental», suite à son déclassement, des lopins de terre serviront de parcelles habitables pour des personnes autorisées à y élire domicile. L’une des principales demandes ayant motivé la déclassification de cette partie du littorale, l’érection des cimetières chrétien et musulman peut attendre encore.
QUAND DES TERRAINS ACQUIS AUPRES DE SOCIETES ETATIQUES SONT OBJET DE SPECULATIONS
Les expropriés, pour des projets d’utilité publique, ne sont également pas au bout de leurs peines. En atteste, à la Cité APIX, dans la commune de Tivaouane Peulh, plusieurs familles impactées, entre autres, par les projets de l’autoroute à péage et autres chantiers de l’APIX, qui se sont vus octroyer des parcelles dans la cité du nom ce cette Agence de promotion des grand travaux de l’Etat, se retrouvent aujourd’hui sans toit, ou du moins jusque-là.
En effet, ayant tardé à viabiliser leurs parcelles, faute de moyens, en ce sens que les parts d’argent reçues en plus du terrain ne leur permettaient pas de construire, ils doivent aujourd’hui faire face à des personnes brandissant des titres de propriété obtenus, selon elles, de services de l’Etat. Dès lors se posent des contentieux qui atterrissent parfois en justice, du fait d’un conflit entre les titres de propriété délivrés, selon ces impactés, par les préfets, sous le contrôle de l’exécutif régional qui, aux yeux de l’administration, sont ceux valables sur ce site, et d’autres octroyés par des services des Impôts et Domaines. Ce que déplorent des impactés des travaux de l’APIX qui ont vu leurs projets immobiliers bloqués, du fait de ce contentieux.
L’autre problème foncier, c’est celui qui concerne le port minéralier de Bargny-Sendou. Là aussi, les populations impactées regrettent le fait que des personnes continuaient à se faire passer pour des agents de ce projet révolutionnaire de l’Etat, réalisé via le Port autonome de Dakar (PAD), pour réclamer encore des terres, des champs de pauvres habitants de la zone. Alors qu’une superficie d’environ 484 hectares avait déjà été sécurisée pour le projet portuaire.
Les problèmes fonciers à Dakar, c’est aussi à Bambilor où le projet des 100.000 logements de l’Etat ne fait pas que des heureux. Mais aussi des terrains vendus à plusieurs personnes. La pratique, connue de tous, existe depuis plusieurs années, mais n’a jamais été résolue.
LE LITTORAL, LE PHARE DES MAMELLES ET LE TECHNOPOLE DE PIKINE CONVOITES
En plus de tous ces problèmes, on se souvient qu’en 2020, les nombreuses dénonciations ont empêché la construction d’un domaine privé tout près du Phare des Mamelles et du Monument de la Renaissance africaine. Des collectifs citoyens se sont fait entendre, motivant ainsi l’autorité suprême à décider de la suspension immédiate dudit projet. Depuis, le calme est revenu, sans que l’on sache ce qu’est devenu le programme de désencombrement annoncé en ces temps-là. Des résidences privées s’étaient déjà accaparées de la plage, au moment de la décision étatique. La légalité de leur installation était remise en question.
Bref, à Dakar, une presqu’ile, le constat paradoxal est que la vue sur la mer est un luxe que certains ne peuvent plus se permettre, à cause de la forte convoitise du domaine maritime. Heureusement, les travaux d’aménagement de la corniche ont quelque peu redonné aux Dakarois le droit de profiter de leur plage.
Plus loin, zone humide et un des poumons verts de Dakar, le Technopole de Pikine n’échappe pas la convoitise. Des occupants l’empiètent, au grand dam des maraichers et des fleuristes. Quid de l’écosystème largement entamé ? Des espèces avifaunes, de faune et de flore sont menacées et/ou perdues. Le risque de bloquer le passage d’eau est aussi réel. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’aggravation des inondations dans cette partie des Niayes, le site étant aussi un réceptacle d’eaux pluviales.
YOFF ET OUAKAM, MEME REALITE
Autre partie de Dakar, même réalité. Après la délocalisation de l’aéroport Léopold Sedar Senghor, la collectivité lébou avait manifesté son intérêt de recevoir une partie de l’assiette foncière. Cette affaire est toujours au point mort ; l’on ne sait pas encore ce qu’il en sera, si l’Etat décide de mettre en œuvre les projets annoncés sur le site ou si la suspicion du morcellement se confirme.
A Ouakam, les terres données aux «Lions» du football, après le sacre continental de février 2022 (CAN Cameroun 2021) ont fait réagir certains qui font du site en question un bien commun de la population de la zone. Il est important de ce fait de s’inquiéter de l’issue de cette attribution. En attendant, la liste des conflits fonciers latents, loin d’être exhaustive, devrait pousser les autorités à adopter une meilleure approche pour régler définitivement le problème. Au grand bonheur des populations et de la paix sociale.
LE SAEMSS ET LE CUSEMS ANNONCENT UN DEBRAYAGE ET UNE GREVE TOTALE
L’école publique renoue avec les perturbations des cours. Le Saemss et le Cusems ont annoncé un débrayage ce mercredi 10 mai et une grève totale le jeudi 11 mai.
L’école publique renoue avec les perturbations des cours. Le Saemss et le Cusems ont annoncé un débrayage ce mercredi 10 mai et une grève totale le jeudi 11 mai.
Dans un communiqué conjoint rendu public hier, lundi 8 mai, les deux syndicats d’enseignants exigent « l’apurement du passif des accords et de mettre un terme aux dérives ». « Appréciant le plan d’actions lancé les 21 et 22 mars 2023 dans le cadre du G7, le Saemss et le Cusems déplorent l’évaluation tardive dans un contexte marqué par un quasi immobilisme relativement à la mise en œuvre des accords signés le 30 Avril 2018 et le 26 février 2022.
Par ailleurs, les deux syndicats condamnent avec véhémence les prélèvements sauvages et inacceptables effectués sur les salaires au mépris des dispositions réglementaires. Aussi exigent-ils des autorités le strict respect des dispositions légales en la matière au lieu de se servir de ce prétexte pour spolier d’honnêtes travailleurs comme en attestent les retenues abusives notées sur les bulletins de salaire de nombreux fonctionnaires et contractuels », rapporte le communiqué.
La même source d’ajouter, « face à ce dilatoire et aux tentatives d’intimidation qui illustrent le manque de volonté du Gouvernement, le Saemss et le Cusems exhortent les militants à se mobiliser pour exiger la convocation immédiate du Comité de Suivi des Accords, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage de la formation des collègues MEPS, des professeurs de philosophie, des PC issus du recrutement des 5.000 enseignants, des chargés de cours et des METP, des demandeurs de mise-en position de stage et l’organisation des passerelles professionnelles ; l’apurement des prêts au logement et la mise à disposition des parcelles; et l’examen des questions nouvelles inscrites dans les préavis des syndicats et la sortie des arrêtés de nomination des chefs d’établissements et la catégorisation des lycées ».
Le Saemss et le Cusems condamnent « avec fermeté les violations permanentes des libertés individuelles et collectives et les arrestations arbitraires d’enseignants dont le seul tort demeure l’exercice d’un droit constitutionnel ». Non sans « inviter les autorités à libérer les enseignants détenus ».
L’ancienne Première ministre Aminata Touré n’a pas tardé à s’exprimer sur la condamnation du leader de Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko dans l’affaire en appel l’opposant au ministre du Tourisme. L’ex chef du gouvernement sous le septennat de Macky Sall a dénoncé avec fermeté la décision du juge et a estimé que l’objectif de cette condamnation est « d’éliminer » l’opposant. « Je m’insurge contre le verdict unique contre Ousmane Sonko dont l’objectif est de l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle. Je lui exprime toute ma solidarité et appelle les démocrates à se mobiliser contre cette régression démocratique sans précédent dans notre pays », a posté Mimi Touré. Pour rappel, l’opposant Ousmane Sonko a été condamné hier, lundi, à 6 mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour « diffamation et injures publiques ». La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.
Malick Gakou dénonce avec la «dernière énergie» la sentence de la Cour d’appel
Le président du Grand Parti Malick Gakou a tenu à apporter son soutien à Ousmane Sonko après le délibéré de la Cour d’appel et a dénoncé avec la « dernière énergie » le verdict « inique » renforçant la peine en première instance du leader de Pastef. « Je dénonce avec la dernière énergie ce verdict inique renforçant la peine contre le Président Ousmane Sonko. Cette sentence qui est le reflet de la volonté de le rendre inéligible sera combattue parles forces vives au nom de la nation sénégalaise. Nous renouvelons notre soutien indéfectible au président Sonko et resterons déterminés ensemble pour la victoire du peuple contre les forces d’inertie », a dit Malick Gakou, le leader du Grand parti.
Cheikh Tidiane Youm du Pur exprime sa solidarité au leader de Pastef
Cheikh Tidiane Youm du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) s’insurge également contre la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois avec sursis et 200 millions de FCFA pour dommage et intérêts, lundi, par la Cour d’appel de Dakar. Selon lui, le seul objectif du pouvoir, c’est éliminer le leader de Pastef. « Le projet est devenu plus que clair. Sans nul doute, l’élimination de notre frère, ami et allié, Président du Pastef Ousmane Sonko est le seul objectif de Macky Sall et son régime qui y vont par tous les moyens. Cette forfaiture ne doit pas passer », a posté Cheikh Tidiane Youm sur sa page Facebook. Le chargé de la Stratégie et de la Vie du parti Pur d’ajouter: «Nous lui exprimons toute notre solidarité et appelons tous les citoyens épris de justice, imbus de valeurs, animés parla démocratie et le respect de l’Etat de droit à se tenir debout et faire face à ce régime finissant ». Et de conclure : « Non à l’intimidation, Non à la sélection de ses adversaires, Non à la 3e candidature ».
Déthié Fall du Prp : «Restons plus que jamais mobilisés»
Le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP), Déthié Fall, a apporté son soutien à l’opposant Ousmane Sonko, après sa condamnation en appel à 6 mois de prison avec sursis. « J’apporte aujourd’hui plus que jamais ma totale solidarité à mon ami et frère, le Président Ousmane Sonko. Restons plus que jamais mobilisés contre la tentative du Président Macky Sall d’écarter encore un candidat à la prochaine présidentielle», a dit Diéthé Fall.
KHALIFA SALL DE TAXAWU SENEGAL : « Cette décision traduit ... la stratégie honteuse de liquidation d’adversaires politiques»
L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall a condamné lundi soir, le verdict du procès en appel pour diffamation du ministre Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. Il estime que « Cette décision traduit la volonté manifeste du régime de Macky Sall de poursuivre sa stratégie honteuse de liquidation d’adversaires politiques ». « Je condamne le verdict inique rendu ce jour, par la cour d’appel de #Dakar, dans l’affaire opposant Ousmane SONKO à Mame Mbaye Niang. Cette décision traduit la volonté manifeste du régime de Macky Sall de poursuivre sa stratégie honteuse de liquidation d’adversaires politiques. J’appelle toutes les forces vives de la Nation à se dresser contre cette énième entorse faite à l’État de droit et à la démocratie », a réagi M. Sall. Il a exprimé par suite toute sa solidarité et son soutien au président de Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko.
BOUGANE GUEYE DE GUEUM SABOPP : «Honte à tous ces frères faux qui dealent pour écarter Sonko»
Comme beaucoup de leaders de l’opposition, Bougane Guèye a également apporté son soutien à Ousmane Sonko condamné en appel à 6 mois avec sursis pour injure et diffamation. Le leader du mouvement Gueum sa Bopp s’indigne contre ceux qui dealent pour écarter Sonko. “Le dictateur qui inscrit son destin en lettres cousues de deal et de lâcheté, paiera au prix fort la sanction de l’histoire”, a posté Bougane Guèye sur sa page Facebook. “Honte à tous ces “frères” faux qui dealent pour écarter Ousmane Sonko”, a-t-il déploré. Selon lui, en voulant sauver ce “système dont vous êtes de purs produits, vous balisez le chemin à Macky Sall en lui permettant de réussir sa “sélection Présidentielle”.