Les agents du secteur primaire décrètent 48h de grève
Les agents des ministères des Pêches et de l'Économie Maritime, ceux de l'Agriculture et de l'Équipement Rural, de l'Élevage et de la Production, sont plus que jamais déterminés dans leur combat. Après avoir annoncé, lors d’un point de presse, la possibilité de déclencher une grève d’avertissement de 48 heures, Omar Dramé et ses camarades sont passés à l’acte. Ils ont décrété 48 heures de grève générale, le jeudi 13 et vendredi 14 juillet 2023. C’est pour exiger le respect du protocole d’accord signé le 1er décembre 2022 entre le gouvernement du Sénégal à travers le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du Service public, Gallo BA et l’intersyndicale du secteur primaire.
Échauffourées à l’hôpital régional de Thiès
Il y a eu des échauffourées hier, au centre hospitalier régional El Hadji Amadou SakhirNdiéguène de Thiès. A l’origine, la mort du jeune Babacar Diaw, conducteur de mototaxi, qui était hospitalisé à l’hôpital à la suite d’un violent accident. Il s’est retrouvé avec une double fracture, mais finalement il a rendu l’âme hier. Mais pour les conducteurs de motos Jakarta, il est victime d’une négligence à l’hôpital et comme s’ils s’étaient passé le mot, ils se sont révoltés, après avoir envahi le centre hospitalier pour exprimer bruyamment leur courroux. Il a fallu l’intervention de la police pour ramener le calme.
Affaire Mancabou toujours au point mort
Cela fait un an jour pour jour que François Mancabou est décédé des suites de blessures subies en détention à la sûreté urbaine de Dakar. Il avait été interpellé dans le cadre de l'affaire dite des «forces spéciales». Seulement, depuis l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Dakar, aucun acte d'instruction n'a été effectué par le juge chargé de l'affaire, selon les avocats de la famille.
L’anniversaire du décès de Tanor
Le Parti socialiste va commémorer, dans la sobriété, le 4e anniversaire de la disparition d’Ousmane Tanor Dieng le samedi 15 juillet 2023. Il est prévu des cérémonies de prières et de récitals de Coran à travers différents daara et lieux de culte à Nguéniène, Tivaouane, Dakar et Saint-Louis. Dans le même sens, la Secrétaire générale du parti, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, présidera une cérémonie de témoignages sur l'homme, le samedi à 15 heures, à la maison du Parti socialiste Léopold Sédar Senghor, en présence de tous les responsables et membres des instances, des mouvements intégrés et organisations spécialisées. Elle appelle tous les militants et responsables, partout où ils se trouvent, à se souvenir, dans une même communion de prières, de Ousmane Tanor Dieng
Abdou Karim Sall chez son prédécesseur
Le Directeur général de l’ARTP a profité de sa visite au centre de contrôle des fréquences situé dans la localité de Doumga Ouro Alpha (Matam) pour faire un détour chez la maison familiale de son prédécesseur, Abdoul Ly. Abdou Karim Sall s’est entretenu avec les membres de la famille à qui il demande de transmettre ses cordiales salutations à Abdoul Ly. Il a poursuivi sa visite à Doumga Ouro Alpha où il a été accueilli par Thierno Mamadou Lamine Ly
Une pirogue chavire à Saint-Louis : 6 corps sans vie repêchés
Six corps sans vie ont été repêchés, mercredi, à l’issue du chavirement d’une pirogue, le même jour, aux environs de 5 heures du matin, à hauteur de l’embouchure de Saint-Louis, a appris l’APS de source sécuritaire. Cette embarcation transportait une soixantaine de personnes, a-t-on précisé de même source. Les sapeurs-pompiers, alertés, se sont déplacés sur les lieux du drame et ont pu repêcher six corps sans vie dont quatre acheminés à Louga (nord-ouest). Les deux autres ont été déposés à la morgue de l’hôpital régional de SaintLouis. Quatre personnes ont survécu à ce drame, indique la même source, selon qui les trois sont internés à la Marine nationale et le quatrième à l’hôpital régional de Saint-Louis. Les opérations de sauvetage se poursuivent encore sur le terrain, sous la conduite d’une équipe des sapeurs-pompiers ainsi que des éléments de la Marine nationale
APR Thiès et la candidature de BBY
La coordination départementale de l’Alliance Pour la République (APR) de Thiès, dirigée par Augustin Tine, maire de Fandène, par ailleurs Directeur de cabinet politique du président de la République, vient d’exprimer sa position sur la candidature au sein de Benno Bokk Yaakaar. « La coordination départementale de Thiès demande à tous les responsables, militants et sympathisants de travailler à l’unité au niveau du parti et de la coalition, seul gage d’une victoire éclatante en février 2024 », lit-on dans le communiqué publié à cet effet. En outre, indique ledit communiqué, « toutes les instances de la coordination s’engagent à soutenir toute candidature proposée, le moment venu, par le Président Macky Sall, leader de la coalition Bby. Dr Augustin Tine et ses camarades ont salué le message à la nation du 03 juillet 2023 du Président Macky Sall, annonçant sa décision de renoncer à se porter candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2024. Ils soulignent que le message « a connu un retentissement exceptionnel au Sénégal, en Afrique et partout à travers le monde, ce qui est un grand motif de fierté pour les militants et responsables du parti, les membres de la grande coalition Bby».
Plainte du Quai d'Orsay contre Juan Branco
Le torchon brûle entre l'avocat Juan Branco et les autorités françaises, notamment le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Dans un document adressé à la bâtonnière, le ministère dénonce les agissements de l’avocat et activiste politique, Juan Branco, auprès du procureur de la République, lui reprochant d’avoir mis en danger des fonctionnaires français au Sénégal. Très remontés contre l’avocat d’Ousmane Sonko, les services du ministère des Affaires étrangères ont décidé de porter plainte contre Juan Branco. Ce bras de fer judiciaire fait suite à des répressions des manifestations contre l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, le 1er juin. Son avocat, Juan Branco, avait annoncé porter plainte pour crime contre l’humanité. Le ministère rappelle que lors d'une conférence de presse le 22 juin, l'avocat accuse spécifiquement deux coopérants français en leur citant leur nom, avant de communiquer les données personnelles de l’un d’entre eux, comme son numéro de téléphone ou son matricule. Avec sa plainte, Juan Branco a également cité le nom de cinq autres agents, rapporte Europe 1. En attendant une suite judiciaire, le Quai d'Orsay demande que l’avocat soit rappelé à l’ordre. D’autant que, à leurs yeux, la situation au Sénégal demeurant extrêmement tendue, les deux agents français, dont l’identité est désormais connue, ne sont plus en sécurité et sont directement exposés à toute forme de représailles. Ils soulignent aussi que les faits de dénonciation de Juan Branco peuvent caractériser un délit de mise en danger de la personne
Réplique de l’avocat Juan Branco
Réagissant à la plainte du ministère des Affaires Étrangères français, l’avocat du leader de Pastef persiste et signe. Il soutient : « Les faits que nous avons révélés ont montré l'implication d'agents français dans l'organisation et l'exécution de la répression mise en œuvre par le régime de Macky Sall contre des manifestants démocratiques, ayant fait 60 morts, ainsi que des milliers de détenus et blessés ». A ses yeux, ce sont des crimes contre l'humanité passibles de poursuites devant la Cour pénale internationale et devant les juridictions françaises. Convaincus que ce sont des faits imprescriptibles, Juan Branco regrette que le Quai d'Orsay ne les ait jamais dénoncés. Il prévient qu’il ne cédera à aucune intimidation.
Le Général d'Armée Cheikh Wade nommé ambassadeur
Après son départ de la tête des armées, le Général d’armée Cheikh Wade atterrit en Grande Bretagne. Il est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Seń eǵ al au Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, avec résidence à Londres, en remplacement de Fatimata Dia Diagne. Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire du Seń eǵ al au Japon, Gorgui Ciss est nommé Ambassadeur auprès de la Tres̀ Honorable Mary Jeannie May Simon, Gouverneure Générale du Canada, avec reśidence à Ottawa. Il remplace l’ancienne ministre de la Fonction Publique, Mme Viviane Laure Elisabeth BAMPASSY. Keḿ oko Diakite jusque-là Directeur des Affaires juridiques et consulaires du minister̀ e des Affaires et́ranger̀es devient Ambassadeur Extraordinaire et Pleń i potentiaire du Seń eǵ al en Egypte en remplacement d’Aboubacar Sarr. Par ailleurs, le chef de l’Etat a promu Yaya Badji, conseiller juridique au Centre régional des Œuvres universitaires de Ziguinchor, au poste de Secrétaire général de l’Agence de régulation des Marcheś (ARM), en remplacement de Mamadou Sène.
Grève de transitaires et de transporteurs au port
La tension monte au port autonome de Dakar. En effet, des transitaires et des transporteurs regroupés en collectif ont décidé depuis hier d’entamer une grève illimitée. Ce, pour dénoncer les tracasseries qu’ils subissent lors de l’enlèvement de leurs marchandises, notamment le paiement d’amendes et de surtaxes injustifiées. Ils imputent la responsabilité à l’État qui est pourtant averti depuis 2019, mais tarde à poser un acte pour résoudre le problème.
Colère d’Alassane Ndoye contre les autorités
Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) est en colère contre les autorités. Il fustige le communiqué du Directeur des opérations douanières, Babacar Mbaye, relatif aux transactions sur les saisies de véhicules âgés. Selon Alassane Ndoye, cette décision compromet leur travail. Il demande aux autorités de rectifier.
Le magistrat Malick Lamotte nommé DG de l'Onrac
Le magistrat Malick Lamotte a connu une double mutation en moins de deux jours. Président du tribunal du Commerce hors classe de Dakar, il a été mis à la disposition de la chancellerie lors du conseil supérieur de la magistrature. Magistrat hors hiérarchie, M. Lamotte est nommé hier Directeur général de l'Office National de Recouvrement des avoirs Criminels, en remplacement de Mor Ndiaye.
Boun Abdallah Dionne active son réseau…
L’ancien Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne a atterri à Dakar hier après un séjour en France où il a tenu une séance de dédicace de son livre : Le lion, le papillon et l’abeille. Il est rentré dans un contexte politique particulier au sein de leur coalition Benno Bokk Yaakaar qui a donné carte blanche au Président Macky Sall pour choisir son candidat à la Présidentielle. Le retour de Boun Dionne n’est pas fortuit puisqu’on lui prête également l’ambition de conduire la destinée de la mouvance présidentielle en 2024.Il a commencé à activer son réseau pour faire du lobbying auprès du chef de l’Etat afin que ce dernier porte son choix sur lui. Déjà que son nom commence à être agité dans les chaumières ! En tout cas, on sera édifiés d’ici demain
LES CHARGEURS SENEGALAIS EN QUETE DE SOLUTIONS URGENTES
La Zone de Libre Échange Commercial en Afrique (Zlecaf) devenue une réalité depuis le 1er janvier 2022 est une opportunité indéniable pour la cinquantaine d’Etats de la région.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 13/07/2023
Les taux de fret maritime ont connu une hausse vertigineuse qui n’est pas prête de s’estomper avec un impact négatif sur le transport maritime, au-delà sur les économies africaines en général. Cette remarque faite par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a justifié amplement la tenue d’un séminaire de trois jours à la Somone sur le thème « Hausse des taux de fret maritime et ses effets sur l’économie en général ». Pour l’économiste et consultant Souleymane Astou Diagne, cet exercice est d’autant plus important qu’on ne peut pas envisager une compétitivité si on ne maîtrise pas les taux de fret maritime.
Les économies des pays du continent africain sont à la croisée des chemins. La Zone de Libre Échange Commercial en Afrique (Zlecaf) devenue une réalité depuis le 1er janvier 2022 est une opportunité indéniable pour la cinquantaine d’Etats de la région. Cependant, la libéralisation du trafic maritime a entraîné la disparition des conférences maritimes, qui a eu pour conséquence celle de la disparition de la quasi-totalité des armements nationaux en Afrique de l’Ouest et du Centre, surtout. Aujourd’hui, l’Afrique occupe une place dérisoire dans le transport maritime du fait de la faiblesse de ses armements, pour le peu qui en reste encore, incapables de concurrencer ceux des pays développés, des multinationales qui dictent de manière unilatérale leurs lois. C’est le constat fait par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). Abdoulaye Diop qui s’exprimait vendredi dernier à la Somone à l’occasion de l’ouverture d’un séminaire de formation sur le thème « Hausse des taux du fret maritime et ses effets sur l’économie en général ».
La pandémie à Covid 19 et la persistance de la guerre en Ukraine, pointées du doigt.
Pour Abdoulaye Diop, il y a urgence de trouver des solutions à la hausse vertigineuse des taux de fret, qui a un impact négatif sur le transport maritime. Le DG du COSEC a qualifié cet exercice d’ « une impérieuse nécessité », le transport de marchandises par voie maritime constituant un maillon important du commerce international et de l’économie mondiale, a-t-il souligné
« Aujourd’hui, la libéralisation du trafic maritime a entraîné la disparition des conférences maritimes, qui a eu pour conséquences celle de la quasi-totalité des armements nationaux en Afrique de l’Ouest et du Centre, surtout », a-t-il déploré.
« Face à cette augmentation exponentielle destaux de fret, déclare-t-il, il nous paraît important pour l’Afrique de parler d’une seule et même voix, car malgré la part non négligeable des 80 % des échanges entre les autres continents, l’Afrique occupe une place dérisoire dans le transport maritime du fait de la faiblesse de ses armements, pour le peu qui en reste encore, incapables de concurrencer ceux des pays développés, des multinationales qui dictent de manière unilatérale leurs lois. »
« Il nous faut trouver des solutions concrètes à court, moyen et long termes pour faire face à cette hausse vertigineuse des taux de fret qui n’est pas prête de s’estomper et qui entraîne des répercussions négatives sur les économies africaines » , a recommandé Abdoulaye Diop. Qui estime que cette hausse généralisée des coûts de fret est liée notamment à la survenue « brutale et violente » de la pandémie de Covid-19 et la persistance de la guerre en Ukraine.
Expert en économie et consultant, Souleymane Astou Diagne, souligne que cette rencontre initiée par le COSEC « vise à proposer des solutions visant à accroître la résilience et la capacité des chargeurs et l’ensemble des éléments de l’écosystème du transport maritime au Sénégal pour une meilleure compétitivité ».
Il a rappelé que les emplois dans le secteur dépendent en partie du coût du fret, expliquant que lorsque celui-ci augmente les prix à la consommation augmentent aussi.
« On ne peut pas envisager une compétitivité si on ne maîtrise pas les taux de fret maritime, et aujourd’hui, l’inflation est le nerf de la guerre, car le pays qui maîtrise son taux d’inflation est celui qui pourra relancer son économie », a fait valoir l’expert.
UNE EMBARCATION DE MIGRANTS ARRAISONNÉE PAR LA MARINE NATIONALE
La Base navale Nord a arraisonné dans la nuit de mercredi vers 23h une pirogue avec « 71 migrants irréguliers » à son bord
La Base navale Nord a arraisonné dans la nuit de mercredi vers 23h une pirogue avec « 71 migrants irréguliers » à son bord, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (dirpa).
Dans un tweet, la DIRPA annonce ‘’l’arraisonnement cette nuit (23h) d’une pirogue de migrants irréguliers, à hauteur de l’embouchure du fleuve Sénégal, par la Marine nationale sénégalaise’’.
‘’Les 71 passagers, dont 2 femmes, ont été mis à la disposition de la Gendarmerie’’, signale-t-elle, précisant que l’opération a été conduite par la Base navale Nord.
ANTA BABACAR NGOM CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE 2024
La directrice générale du groupe Sedima s'engage à mettre en place des politiques favorisant l'égalité des chances, l'accès à l'éducation de qualité et à la santé pour tous
Dans une déclaration adressée à ses compatriotes sénégalais, Anta Babacar Ngom Diack, entrepreneure et candidate à la présidentielle de 2024, a exprimé sa vision pour un Sénégal uni et prospère. Elle a reconnu les défis auxquels le pays est confronté, notamment la division sociale, la pauvreté, et l'incertitude économique, mais elle a également exprimé sa conviction que le changement est possible.
Anta Babacar Ngom Diack a souligné que l'élection présidentielle de 2024 sera une étape décisive pour l'avenir du Sénégal, en raison notamment des nouvelles découvertes pétrolières et gazières qui impacteront fortement le modèle économique du pays pour les cinquante prochaines années. Elle a donc appelé à une réécriture de l'histoire du pays pour l'adapter aux réalités sociales, culturelles, économiques et religieuses actuelles.
La candidate a également souligné l'importance de transcender les fractures sociales et de promouvoir l'unité, la justice et l'égalité pour tous les Sénégalais. Elle s'est engagée à mettre en place des politiques favorisant l'égalité des chances, l'accès à l'éducation de qualité et à la santé pour tous. Elle a également promis de valoriser les ressources naturelles et le patrimoine culturel du pays pour stimuler son économie tout en préservant son identité.
Anta Babacar Ngom Diack a en outre évoqué la nécessité de renforcer la sécurité et la souveraineté du pays en tirant parti de l'excellence des ressources humaines présentes au sein des forces de défense et de sécurité. Elle a appelé à renforcer les capacités de prévention, de dissuasion et d'intervention pour faire face aux multiples menaces qui pèsent sur le pays.
Enfin, Anta Babacar Ngom Diack a appelé à l'unité et à la mobilisation de tous les Sénégalais pour construire ensemble un projet innovant, ambitieux et bénéfique pour chacun d'entre eux. Elle a promis de sillonner le pays et de se rapprocher des citoyens afin de construire ensemble l'avenir du Sénégal.
En somme, Anta Babacar Ngom Diack a présenté une vision ambitieuse pour un Sénégal uni et prospère, où chaque citoyen est valorisé et respecté, et où les opportunités sont équitables pour tous. Elle a appelé à l'unité et à la mobilisation de tous les Sénégalais pour construire ensemble l'avenir du pays.
LA 5EME COORDINATION A DE GRAND DAKAR INVESTIT JEAN BAPTISTE DIOUF CE JEUDI
Le Parti socialiste aura un candidat pour la présidentielle de 2024. La 5ème Coordination A du PS de Grand Dakar va investir ce jeudi 13 juillet le maire de ladite localité Jean-Baptiste Diouf comme candidat à la Présidentielle de 2024.
Une grande mobilisation est attendue des Socialistes de Dakar et particulièrement de Grand Dakar ce jeudi 13 juillet. Les locaux de la municipalité s’avéreront trop étroits pour accueillir la rencontre d’investiture du maire Jean-Baptiste Diouf. La candidature de ce dernier annoncée depuis quelques semaines deviendra une réalité politique. Elle s’inscrit dans une dynamique de rupture avec la direction du Parti qui a décidé de ne pas présenter un candidat socialiste. Aminata Mbengue Ndiaye et la direction du Parti socialiste ont décidé le week-end en Bureau politique de donner carte blanche à Macky Sall pour le choix du candidat de Benno pour la présidentielle de 2024. Une telle posture est totalement rejetée au niveau de la base socialiste de Grand-Dakar.
La 5ème Coordination A de Grand-Dakar compte alors investir ce jeudi leur responsable politique et maire de la commune Jean-Baptiste Diouf sous la bannière socialiste. «Nous avons jugé utile tout simplement d’avoir un candidat socialiste. Au niveau du Parti socialiste, c’est la base qui doit investir un candidat. Une personne physique ne peut pas se lever et élire un candidat. C’est une structure de base comme la Coordination qui peut investir. Ensuite nous avons toujours pensé que le PS doit ouvrir la possibilité d’avoir un candidat. Le Bureau politique devait prendre en charge une telle possibilité. Mais malgré la proposition faite à la direction du parti que nous avons un candidat en la personne du maire de Grand Dakar lors de notre réunion du samedi 08 juillet, nous n’avons eu aucune réponse de la direction du Parti. D’autres qui avaient fait la même proposition lors de cette même rencontre n’ont obtenu aucune réponse.
D’ailleurs lors de cette rencontre, des positions divergentes ont été notées sur la candidature ou non du PS » soulignent des proches du maire Jean Baptiste Diouf. Ces derniers tiennent à réaffirmer que leur mentor reste bel et bien socialiste, mais leur démarche est une manière de dénoncer la décision de la direction socialiste de donner carte blanche à Macky Sall pour le choix de leur candidat en 2024. Ce jeudi, Jean Baptiste Diouf va certainement accepter le choix porté sur lui par la 5ème coordination A PS de Grand Dakar. Il va en profiter pour s’exprimer solennellement sur sa position qui rame à contre-courant de celle de la direction du parti. « J’ai participé à la réunion du Secrétariat exécutif du Ps ce samedi 08 juillet, des échanges ont été eu lieu. Et ma position a été de dire que le PS doit mettre en place une Commission de réception des candidatures au sein du parti parce que je trouve que le PS est un grand parti qui a participé à la vie de BBY de façon substantielle et qui aujourd’hui à l’arrivée en 2024 doit présenter en son sein un candidat socialiste. C’est la position que j’ai défendue. Certains ont défendu l’idée de faire de cette candidature un point important. Tous les candidats au même niveau, nous sommes tous à 7 mois. Le PS doit jouer sa partition et avoir une position centrale, sois être le roi ou être le faiseur de rois. C’est la raison pour laquelle je dis que le PS doit être là. Si nous n’avons pas de candidat, nous allons subir et nous n’avons pas le droit de subir. Nous avons toute une génération, beaucoup de jeunes qui sont avec nous, et nous n’avons pas le droit d’hypothéquer l’avenir politique de ces jeunes qui sont au sein du PS » a souligné le maire Jean Baptiste Diouf à travers Walf Tv. Qu’adviendra-t-il alors de son avenir chez les Verts. La réponse de la direction du PS est attendue les semaines à venir.
MACKY SALL EST-IL LE DECLIC DE LA DESUNION AU SEIN DE L’APR ?
En recevant les cadres et responsables de l’Alliance pour la République (Apr), le président de la République Macky Sall les a invités à l’union et la solidarité autour du candidat qu’il allait choisir pour la prochaine présidentielle de 2024. Aujourd’hui, le président Macky Sall semble vouloir une chose et son contraire. Ce, en laissant pourrir la théorisation d’un faux débat de militants de la 1ere heure et alliés de la 25e heure de la part de ses proches. A ce rythme, Macky Sall risque d’être le déclic de la désunion au sein de l’Apr.
Au cours de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Apr qui s’était déroulée au Palais, les cadres et responsables avaient tout simplement donné carte blanche au président Macky Sall pour le choix du candidat qui portera les couleurs de la mouvance présidentielle en 2O24. Un blanc-seing déjà entériné par la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). Ayant désormais une carte blanche « alliée » supplémentaire en main, le président de la République sortant Macky Sall avait exhorté les responsables de l’Apr et alliés de Bby à rester unis et solidaires autour du candidat qu’il allait choisir pour la prochaine présidentielle de 2024. Aujourd’hui, certains « faucons » de la Présidence sont en passe de remettre en cause cette « union » tant conseillée et recommandée par le chef de file de la majorité présidentielle. Car les coulisses de la Présidence comme dans les couloirs du Secrétariat exécutif de l’Apr, ces soi-disant proches de Macky sont en train de théoriser la légitimité du militantisme de la 1e heure de manière à écarter les cadres de l’Alliance et les technocrates-politiques du renfort de la 25e heure. Il est vrai que ces « théoriciens » de ce faux débat ne sont pas des moindres puisqu’ilssont des voix « autorisées ».
A ce rythme, Macky Sall risque d’être le déclic de la désunion au sein de l’Apr, faute de ne pas siffler la fin de la guerre de positionnement. D’ailleurs l’avant-dernier communiqué du Conseil des ministres du mercredi 05 juillet 2023 prête à confusion. Comme sur les différents passages où le Chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Premier Ministre Amadou Ba de présenter lors du prochain Conseil des Ministres, le Plan d’action du Gouvernement pour les 06 prochains mois (juillet au 31 décembre 2023) en plaçant, parmi les priorités, les programmes d’équité sociale et territoriale (bourses de sécurité familiale, Pudc, Puma, Promovilles, Pacasen urbain et rural...) et les solutions rapides pour promouvoir les formations, l’apprentissage, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes. De même que le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye pour le suivi de la campagne agricole avant de lui donner des instructions visant à accélérer les mises en place des intrants et matériels agricoles dans les zones agro écologiques du pays. Il est vrai que les membres du gouvernement sont appelés sans relâche à travailler pour la continuité de l’Etat au profit des populations.
Dr Momar Thiam, un avis d’expert !
Malheureusement, certains observateurs et politologues ont différemment interprété les instructions du président de la République autrement. Pour eux, c’est une façon de les domestiquer dans le gouvernement, histoire de leur faire comprendre qu’il n’est pas question d’aller battre compagne pour la présidentielle 2024. N’est-ce pas Momar Thiam, docteur en communication politique ? « Ecoutez, il faut avoir une lecture attentive du communiqué du Conseil des ministres pour mieux déceler les messages souterrains du président de la République.
En donnant des instructions fermes au Premier ministre Amadou Ba avec une précision de taille pour les six mois à venir et au ministre de l'Agriculture Aly Ngouille Ndiaye, le président Macky Sall semble les exclure de fait de l'agenda de la présidentielle 2024 ou de la campagne électorale à venir. C'est une manière de le dire de rester au gouvernement et travailler davantage pour les six mois qui nous restent, donc vous ne serez pas mes candidats. C'est ce qu'on appelle en communication " les contours souterrains d'un discours" » a décrypté cet éminent Professeur en communication politique. Une chose est sure, en laissant prospérer ou pourrir la théorisation d’un faux débat de militants de la 1e heure et alliés de la 25e heure de la part de ses proches, Macky Sall semble vouloir une chose et son contraire c’est-à-dire l’Union à la Désunion. Les prochains jours nous édifieront…
MACKY SALL, LE PIEGE DE LA CARTE BLANCHE
De futurs fronts et des dissidences du choix attendus, Dans le camp présidentiel, le choc des ambitions retrouve son vrai sens.
Qualifié de technocrate et génie politique par ses pairs et certains observateurs voire même ses alliés qui lui ont prêté allégeance, eu égard à plusieurs situations politiques qu’il a eu à déjouer, le Président Macky Sall reste aujourd’hui au centre d’un jeu politique trouble. Ou alors clair-obscur ! Après avoir renoncé à une troisième candidature, les dés sont jetés avec des ambitions qui fusent de tout bord à travers plusieurs stratégies.
Dans le camp présidentiel, le choc des ambitions retrouve son vrai sens. Présentement, avec des machinations, manipulations et autres batailles de positionnement en sourdine de plusieurs hauts responsables politiques, ces ambitions, bien sauvegardées par certains, voient le jour discrètement malgré le fait qu’ils ont tous donné carte blanche à leur chef de file, le président Macky Sall. Ces combines politiques souterraines et frondes en gestation contre le Président Sall en interne sont analysées par le journaliste et analyste politique, Ibrahima Bakhoum et le sociologue Abdoulaye Cissé.
Ibrahima Bakhoum, journaliste et analyste politique: « Les politiciens ne donnent plus une impression de fiabilité »
M. Ibrahima Bakhoum indique que personne ne veut tout de suite, s’afficher comme étant le contradicteur du président. Peutêtre que, relève-t-il, Macky Sall a déjà un regard fixé sur un nom ou le regard sur un personnage. Mais ils doivent sûrement le savoir même s’il ne le dit pas à haute voix. D’après Pr Bakhoum, forcément, il y aura nécessité de fair-play, de loyauté et d’opportunisme quelque part. Puisque d’autres diront au président, non, vous avez carte blanche. Faites ce que vous voulez. « Les transhumants par exemple, qui étaient avec Wade et qui sont de retour avec Macky,si nousreprenons leur discours avec Wade dans les années précédentes de Macky au pouvoir, y compris Macky qui, lors d’un séjour en France, a dit que c’est Wade qui l’a fabriqué. Donc, ceux qui disent actuellement Macky yaffi nek, lo wakh nonoula, c’est des discours entendus. Mais, en dessous, on ne sait pas ce qu’ils sont en train de fabriquer ou de tisser », a analysé Ibrahima Bakhoum. Ainsi, il se souvient que Wade avait eu des gens qui, entre 2012 et 2014, ont fortement travaillé contre lui dans le PDS. En un moment, les politiciens ne donnent plus une impression de fiabilité. Le président Macky Sall, qui n’est pas naïf, les connaît très bien. Il sera toujours forcément prudent pour rester le maître du jeu. Eux aussi, ils seront prudents. « Pour le moment, il n’y a pas de problème. Mais dans le futur, des contradictions vont surgir en public ou en sourdine. Nous sommes en politique. Actuellement, ils ont besoin de Macky Sall comme gage d’assise politique. Et pour d’autres, ils vont continuer à profiter deslargesses du pouvoir, en profiter pour payer leurs prêts de banque entre autres. La décision de Macky ne pourrait donner l’impression de passer comme lettre à la poste. Je n’exclus pas cela pour certains. Mais ils sont capables de mettre des grains dans le sable », craint-il. D’ici la campagne électorale, notre analyste politique craint des divergences manifestes qui seront menées par des destructeurs ou saboteurs contre le candidat que Macky choisira. « Sans doute, ils ne voudront pas avoir Macky en face. Donc, ils vont faire profil bas. Surtout que le président les a menacés sur des affaires pendantes en justice. J’aime bien la comparaison avec Senghor qui avait fait de sorte que quand il y a vacance du pouvoir, le Premier ministre monte au pouvoir. A l’arrivée de Diouf, il y a eu beaucoup de gens qui étaient contre, du fait qu’il n’avait pas de base politique ni aucune représentativité. Alors Diouf avait menacé en créant la CREI. Et tous les ministresse sont ramollis. Ce qui justifie qu’il n’y a eu aucune révolte. La différence, c’est que Diouf l’a fait très tôt en 1991 et Macky a reproduit cette situation avec une menace ouverte à sa sortie en 2023 et 2024 », conclut-il.
Abdoulaye Cissé, Sociologue: « Quel que soit le choix du Président Sall, il y aura forcément des dissidences »
Le sociologue Abdoulaye Cissé précise que la décision de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat est appréciée comme telle dans sa mouvance. Par devoir et par reconnaissance, ses alliés ne peuvent que lui rendre honneur sur fond de carte blanche par rapport au choix du prochain candidat de la coalition BBY. Il s’agit, dit-il, d’un choix fait à chaud sous l’effet de surprise de sa déclaration de non candidature c’est-à-dire dans l’euphorie de l’historicité de son acte et par redevabilité. « Cela ne veut pas dire que la décision qui en découlera va passer comme lettre à la poste, notamment du côté des militants à la base. Quel que soit le choix que le Président fera, il y aura forcément des dissidences, desfrondes portées notamment par la base. Et à partir de ce moment, les têtes de pont auront le choix soit de suivre la base pour éviter l’implosion de leur parti, soit de rester par devoir et par fidélité dans la coalition BBY pour aussi éviter d’être voués aux gémonies comme de vulgaires traitres », a déduit le sociologue Abdoulaye Cissé.
D’après M. Cissé, quel que soit le choix du Président, il y aura forcément des désaccords aussi bien de la part des alliés que de la part de certains leaders de l’APR qui se positionnent déjà comme les héritiers légitimes de Macky Sall. « Il y aura nécessairement le choc des ambitions. Certains leaders de l’APR, qui pensent être “présidentiables”, sont déjà mentalement et financièrement prêts à aller conquérir le suffrage des Sénégalais. Ils sont déjà dans la peau d’un futur Président. Etsi le choix de Macky ne se porte pas sur eux, ils feront défection et iront à la rencontre des Sénégalais. Ce sera la même chose du côté des alliés de Bby. Les leaders auront du mal à se démarquer par peur d’être traités de traitres ou d’arrivistes. Mais la base - comme éternel prétexte- peut sonner le glas de la séparation et leur enlever une épine du pied. Les Sénégalais jugeront et départageront le moment venu », a-t-il analysé. M. Abdoulaye Cissé est d’avis qu’on le veuille ou pas, Macky reste un redoutable homme politique. Il ne cesse de surprendre son monde. Ce qui pousse certains spécialistes à se poser la question de savoir quelle autre surprise réserve-t-il encore à l’opinion? Par ailleurs, notre éminent sociologue signale qu’il a des cartes à jouer et reste encore le maitre du jeu avec toujours, un pouvoir discrétionnaire de nomination aux emplois civils et militaires et de renvoi aux postes stratégiques. « Des dossiers sont sous son coude comme arme politique ? Sans doute. Mais toujours est-il qu’avec Macky, la politique du bâton et de la carotte a toujours été appliquée aussi bien avec ses alliés qu’avec ses adversaires. D’après Abdoulaye Cissé, Macky Sall est craint et redouté pour sa grande capacité de s’adapter à toute nouvelle donne.
LES DRAMES DE L’EMIGRATION ET LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi 13 juillet, évoquent le choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et les ‘’drames’’ causés par l’émigration clandestine.
Dakar, 13 juil (APS) – Les quotidiens évoquent le choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et les ‘’drames’’ causés par l’émigration clandestine.
Macky Sall, chargé de désigner le candidat de BBY, ‘’a l’embarras du choix face à la pléthore de candidats’’, note Walfadjri.
‘’Ce choix […] comporte des risques’’, ajoute le journal.
‘’Ce n’est pas facile pour le président Macky Sall de choisir un candidat pour Benno Bokk Yaakaar […] Le chef de l’Etat fait face à une situation très délicate’’, note L’Observateur.
Source A évoque les ‘’conditions’’ sans lesquelles Macky Sall ne participera pas à la campagne de BBY en vue du scrutin présidentiel de 2024. ‘’Ne comptez pas sur mon soutien, si vous êtes divisés’’, a prévenu le leader de la coalition de la majorité présidentielle.
‘’Avec tout ce que nous avons accompli jusque-là, ma dignité ne me permet pas de m’engager dans un combat perdu d’avance’’, rapporte Source A en citant le président de la République. Un avertissement que fait Macky Sall aux militants des partis membres de BBY, selon le journal.
‘’Imbroglio juridique’’
Tribune parle du ‘’naufrage’’ auquel sont confrontés l’AFP et le PS, deux des partis politiques de la majorité présidentielle.
‘’La menace d’implosion qui guette l’APR (le parti de Macky Sall), avec la candidature de la coalition présidentielle pour l’élection de 2024, n’épargne pas ses alliés du PS et de l’AFP’’, commente le même journal.
Bés Bi Le Jour pose ‘’l’équation du parrainage’’, une opération ‘’plus complexe que ce l’on pense’’.
‘’Le parrainage est un filtre. Mais il est […] discriminatoire. Il faut bien que la démocratie soit régulée pour ne pas céder la place à l’anarchie’’, prévient le même journal en prélude aux lois à voter par les députés pour l’organisation des parrainages des candidats à l’élection présidentielle.
‘’Ce parrainage n’est pas une avancée, la barre est très haute […] La grande majorité des députés est exclue’’, écrit Bés Le Jour en citant un spécialiste des élections sénégalaises.
‘’Donné pour éligible, le contumax [Ousmane] Sonko a encore juridiquement des chances à faire valoir’’, affirme EnQuête, qui relève ‘’l’imbroglio juridique’’ relatif à son éligibilité.
Des analystes interrogés par le journal disent dans quelles mesures l’opposant pourrait être éligible malgré les condamnations judiciaires dont il fait l’objet.
‘’Ousmane Sonko a encore juridiquement des chances à faire valoir’’, se convainc EnQuête.
Kritik’ soutient, pour sa part, que ‘’Macky Sall et ses hommes ont encore […] sept mois pour jouir des lambris dorés du pouvoir’’.
‘’Il nous faut une véritable gouvernance des migrations’’
La disparition en mer d’embarcations transportant des Sénégalais, une information démentie par le ministère des Affaires étrangères, est largement évoquée par les quotidiens.
Le sujet fait dire à un sociologue interrogé par Sud Quotidien que ‘’la gestion sécuritaire a amplement montré ses limites’’, et qu’‘’il nous faut une véritable gouvernance des migrations’’.
Les journaux évoquent la mort de six personnes au large de Saint-Louis (nord), où une pirogue transportant au moins 56 passagers a chaviré, selon Tribune.
‘’Ce week-end, nous allons rapatrier 260 Sénégalais qui étaient en détresse. Et, ce mercredi, une pirogue est encore arrivée avec 48 migrants en provenance de Saint-Louis. J’ai l’impression qu’une dizaine de pirogues […] ont dû quitter le Sénégal avant la fête de la Tabaski’’, a dit à Libération le consul du Sénégal à Dakhla, au Maroc.
‘’Six morts, une cinquantaine de disparus et quatre rescapés’’, titre Le Quotidien, concernant l’accident maritime survenu au large de Saint-Louis.
L’info se demande qui du ministère des Affaires étrangères et de l’organisation non gouvernementale (ONG) espagnole Caminando Fronteras a raison. Cette ONG signale la disparition en mer de plusieurs embarcations transportant des migrants venus du Sénégal, le ministère le dément et précise qu’il s’apprête à rapatrier du Maroc des Sénégalais ‘’en détresse’’.
‘’L’émigration irrégulière a encore fait des victimes […] Pour le moment, quatre rescapés ont été secourus. Le reste de l’équipage est toujours introuvable’’, rapporte Le Soleil.
AUGUSTIN SENGHOR EN ROUE LIBRE
Le président de la Fédération sénégalaise (FSF), Maitre Augustin Senghor, seul candidat en lice pour le compte de la zone UFOA A, sera élu par acclamation ce jeudi 13 juillet, à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan qui abrite la 45ème Assemblée Générale Ordinaire
Le président de la Fédération sénégalaise (FSF), Maitre Augustin Senghor, seul candidat en lice pour le compte de la zone UFOA A, sera élu par acclamation ce jeudi 13 juillet, à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan qui abrite la 45ème Assemblée Générale Ordinaire de la CAF. Un événement qui aura comme point d’orgue le tirage au sort officiel des éliminatoires de la zone Afrique de la Coupe du monde de la FIFA 2026 prévu à 15 heures GMT. Mais aussi celui de la Ligue des Champions féminine de la CAF. Le quatrième point inscrit à l’ordre du jour est la Coupe d'Afrique des Nations CAF, Côte d'Ivoire 2023 dont le tirage au sort est prévu le 12 octobre prochain
Maitre Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football, par ailleurs 1er vice président de la Confédération africaine de football sera réélu par acclamation ce jeudi 13 juillet comme représentant de la Zone UFOA A au sein du Comité exécutif de l’instance suprême du football africain, à l’issue de la 45ème assemblée générale de la CAF dans le somptueux Hôtel Sofitel Abidjan Ivoire.
Seul candidat en lice, le patron du football sénégalais sera donc épargné de vote comme le stipulent les textes de la CAF. Il est présentement dans la capitale ivoirienne en compagnie d’une délégation sénégalaise composée de Mame Adama Ndour, de Mouhamed Djibril Wade, de Mapathé Gaye et de l’ancien international sénégalais, El Hadji Ousseynou Diouf. Me Senghor n’est pas le seul responsable du football africain a passé une soirée paisible et tranquille. Son ancien parrain lors de la Présidentielle de la CAF en 2021, le Gabonais Pierre-Alain Mounguengui est aussi seul candidat pour la zone UNIFFAC (Union des Fédérations de football d’Afrique centrale).
COMPROMIS ENTRE LE BURKINA FASO ET LE TOGO (ZONE UFOA B)
Un compromis a été trouvé au niveau de la zone UFOA B. En effet, Lazare Bansse de la Fédération du Burkina Faso s’est finalement retiré de la course au profit du Colonel Gbezonde Kossi Akpovy de la Fédération togolaise de football. Ce qui permettra à ce dernier de passer lui aussi comme lettre à la poste. Tout le contraire de la zone Cosafa (Conseil des Associations de Football en Afrique Australe) dont est issue le président de la CAF, Patrice Motsepe où trois (3) candidats sont en lice. Il s’agit de Walter Nyamilandu Manda ((Fédération de football du Malawi), de Mokhosi Philip Mohapi (Fédération de football du Lesotho) et de Mohamad Ally Samir Sobha (Fédération mauricienne de football). Tout comme le Cosafa, le CECAFA (Conseil des Associations de Football d'Afrique de l'Est et Centrale) peine à arrondir les angles pour parler d’une seule et unique voix. Par conséquent, on va assister là aussi à un duel entre Dr. Mutasim Gafar Sirelkatim (Fédération soudanaise de football) et Magogo Moses Hassim (Fédération ougandaise de football).
LA BATAILLE MAROC-ALGERIE AURA LIEU
Toutefois, des six zones que compte la Confédération africaine de football (CAF), le représentant de l'Union nord-africaine de football (UNAF) sera le plus disputé. Le vote va opposer Zefizef Djahid Abledwahab de la Fédération algérienne de football à Abdulhakim Alshelmani de la Fédération libyenne de football. Un duel sous fond de tensions entre l’Algérie et le Maroc. Au sein de l’hôtel Ivoire, les tractations vont bon train. Certains soutiennent que le Libyen est soutenu par Fouzi Lekjaa, tout puissant président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et considéré à tort ou à raison comme l’homme fort de la CAF. Fouzi Lekjaa a été tout récemment nommé par le Roi Mohamed VI président du comité de candidature Maroc2030, dans le cadre de la candidature tripartite avec l’Espagne et le Portugal. Il serait selon certaines indiscrétions le parrain de Abdulhakim Alshelmani. Toutefois, l’Algérien refuse de se présenter en victime expiatoire et entend se battre jusqu’au bout en attendant l’autre duel devant opposer les deux pays pour l’organisation de la CAN 2025.
KEEMTAAN GI – DÉSENCHANTEMENT
Ils partent, ils partent… Aucune voix à pouvoir les retenir. Ils sont des milliers à se suicider. Des vies englouties dans l’océan. Des jeunes qui disparaissent, laissant des parents dans l’illusion qu’ils sont toujours en vie. Des migrants perdus de vue depuis des années dont les familles refusent de porter le deuil. Douleur en permanence… Des mères, épouses qui perdent le sourire tout en s’accrochant à l’idée illusoire que leurs maris ou fils gardent dans un coin de la terre un souffle de vie et qu’ils peuvent revenir incognito. Il faut voyager dans certaines régions du pays pour percer la douleur muette de ces familles qui attendent depuis des années leurs fils partis pour un ailleurs meilleur. Y en a qui reviennent… D’autres meurent dans l’oubli sans que leur deuil ne soit fait. Aux yeux des autorités, ils n’ont aucune raison de partir. D’ailleurs, pendant que tous les médias parlent de la disparition de 300 migrants, notre ministre des Affaires étrangère réfute cette information sans convaincre la presse sénégalaise qui y est allée, hier, de ses titres alarmants. Des autorités qui sont toujours dans la dénégation quand ce qu’elles supposent être la belle image du pays est écornée. Pour ces messieurs et dames, tout va dans ce charmant pays. Encore une fois, nous sommes passés de l’indigence à l’émergence. Et ce même si on continue de tende la sébile aux quatre coins du monde, s’endettant héroïquement. Ils vous diront qu’aucun pays ne s’est développé sans s’endetter. N’empêche, le vrai Sénégal, le pays dans lequel on vit, c’est celui du Sénégalais qui souffre et qui cherche le diable pour lui tirer la queue. Celui du Sénégalais qui survit pendant que des gens enrichis par la politique lui tirent la langue. Celui des agriculteurs, pasteurs et pêcheurs qui étalent leur spleen sans que l’Autorité entende leurs pleurs. Le vrai Sénégal, c’est aussi celui d’une jeunesse, nous l’avons déjà dit, désemparée et qui se suicide dans l’océan. Celui des diplômés en quête d’emplois qui désespèrent de décrocher ne serait-ce, qu’un stage pendant que des professionnels de la politique se vautrent dans des fonctions de sinécure. Celui où la corruption prospère malgré les discours du Chef qui a la fâcheuse propension à protéger des malfrats, trafiquants, détourneurs de nos ressources et faux monnayeurs. C’est ce Sénégal où règne une flagrante injustice et où des députés croupissent en prison. Un pays que l’éthique a déserté et où chacun essaie de détruire l’autre par des intrigues et la médisance. Si on en est arrivé à constater un tel état de déliquescence ou si l’éthique a reculé, c’est parce que l’autre a échoué dans sa gestion qu’il voulait sobre et vertueuse. KACCOOR BI - LE TEMOIN
Compétitivité et attractivité
Le chef de l’Etat a insisté, mercredi en Conseil des ministres, sur la priorité fondamentale à accorder à la compétitivité de l’économie nationale et à l’attractivité du Sénégal. Le chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour rappeler au Gouvernement la priorité fondamentale à accorder à la compétitivité de l’économie nationale et à l’attractivité du Sénégal par l’amélioration continue de l’environnement des affaires afin d’accentuer les flux d’investissements directs étrangers (IDE), mais également le développement du secteur privé à travers l’industrialisation, le soutien à l’Artisanat national et aux PME/PMI’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Auparavant, Macky Sall a adressé ses chaleureuses félicitations au Gouvernement, au Premier ministre, au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Directeur général de APIX SA, ‘’pour l’excellente organisation et le succès de la première édition du Forum international Invest in Sénégal en termes de résultats et de participants venant de plus de 70 pays, avec la République de Côte d’Ivoire comme Invité d’Honneur de cet évènement majeur’’.
Repositionnement de l’APIX
Restons au Conseil des ministres pour dire que le président de la République s’est félicité « de cette dynamique de repositionnement stratégique de l’APIX dans son cœur de métier originel visant la promotion d’un écosystème des affaires de standard international et l’intensification des investissements privés conformes aux ambitions et axes du Plan Sénégal Emergent (PSE)’’. Macky Sall a souligné « la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de l’ensemble des composantes du Programme des réformes de l’environnement des affaires (PREAC) en veillant à la levée des contraintes administratives impactant la qualité du climat des affaires au Sénégal’’ Le communiqué note que ‘’dès lors, le président de la République a rappelé l’impératif de poursuivre la réalisation et la montée en puissance des Zones économiques spéciales (ZES), des Agropoles et de développer des partenariats publics privés gagnant-gagnant dans le cadre de projets à haute valeur ajoutée et à fort potentiel de contenu local et de création d’emplois décents’’.
Secteur privé Terminons avec le Conseil des ministres.
Le président Macky Sall a indiqué ‘’l’importance de veiller à la simplification systématique et à la digitalisation intégrale des procédures et formalités administratives et financières à travers notamment une actualisation adaptée des législations fiscale, douanière, domaniale et du travail ; une intensification de la modernisation des administrations publiques ; une transformation urgente du système de fonction publique alliant renforcement de la déontologie des agents publics, gestion optimisée des carrières et le recours progressif aux emplois spécifiques et spécialisés selon les besoins ciblés des administrations durant des périodes bien définies’’. Le président de la République a ainsi demandé au Premier ministre ‘’d’intégrer dans le PAP 3 en finalisation, un volet prioritaire de réformes autour de la transformation du secteur public, afin de soutenir la promotion d’un secteur privé dynamique, accélérateur de l’émergence du Sénégal’’. Dans cette perspective, Macky Sall ‘’a souligné la nécessité d’adopter prochainement la Stratégie nationale de développement du secteur privé, qui doit être en parfaite cohérence avec les politiques d’industrialisation, de promotion de l’entreprenariat et de création d’emplois’’.
Macky Sall en visite officielle en Ouganda, le 18 juillet
Le chef de l’Etat a annoncé, mercredi en Conseil des ministres, qu’il effectuera une visite officielle en Ouganda le 18 juillet. Auparavant, Macky Sall se rendra à Nairobi où il participera à la Réunion de coordination de l’Union africaine prévue le 16 juillet. Le président de la République prendra ensuite part à la Conférence sur les femmes le 17 juillet à Kigali, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Inondations
La saison des pluies ne s’est pas encore installée totalement dans notre pays. Mais le spectre des inondations empêche autant le gouvernement que les populations de dormir. Hier en Conseil des ministres, Macky Sall est revenu sur le suivi du programme national de lutte contre les inondations. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, au Ministre chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, de prendre toutes les mesures préventives adéquates, en relation avec les autorités administratives et les maires, afin d’accélérer le déploiement des dispositifs de lutte dans les zones retenues ou à intégrer dans la Matrice d’actions prioritaires. A cet effet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir une réunion interministérielle hebdomadaire de suivi de l’exécution des actions de prévention et de lutte contre les inondations.
DIPLOMATIE Le Général d’Armée Cheikh Wade nommé Ambassadeur en Angleterre
Parmi les mesures fortes du Conseil des ministres, on retient la nomination du Général d’Armée Cheikh Wade comme ambassadeur du Sénégal auprès de Sa Majesté le Roi Charles III, du Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, avec résidence à Londres, en remplacement de Madame Fatimata DIA DIAGNE, appelée à d'autres fonctions. Monsieur Gorgui CISS, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Sénégal au Japon, est nommé Ambassadeur de la République du Sénégal auprès de la Très Honorable Mary Jeannie May SIMON, Gouverneure Générale du Canada, avec résidence à Ottawa, en remplacement de Madame Viviane Laure Elisabeth BAMPASSY, appelée à d'autres fonctions. Monsieur Kémoko DIAKITE, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur, Directeur des Affaires juridiques et consulaires du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, est nommé Ambassadeur de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdel Fatah AL-SISI, Président de la République Arabe d'Egypte, avec résidence au Caire, en remplacement de Monsieur Aboubacar SARR, appelé à d'autres fonctions.
SANTE Réception d’un impressionnant lots d’équipements médicaux
La santé sénégalaise s’est renforcée hier en termes d’équipements médicaux. La réception de cet impressionnant lot d’équipements s’est faite au Palais en marge du Conseil des ministres. C’est le président de la République accompagné de son Premier ministre et du ministre de la Santé Mme Marie Khemess Ngom qui a réceptionné l’équipement. Le matériel est composé entre autres de 37 ambulances médicalisées dont 20 ambulances types 4X4, 15 ambulances de réanimation, 02 ambulances de néonatologie avec couveuse. On retient des équipements d’imagerie médicale. Un IRM pour l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, deux scanners de 64 barrettes pour l’hôpital de Ndioum et l’hôpital pour Enfants de Diamnadio. Le lot comprend aussi des équipements de services d’urgences composés entre autres de lits type stryker, de moniteurs de surveillance…. « Ces importants équipements ont été acquis dans le cadre d’un marché de fourniture de matériels de lutte contre les incendies conclus entre le ministère de l’Intérieur qui a proposé au ministère de la Santé et de l’Action sociale d’y inclure ses besoins en équipements médicaux. Le projet a été porté par le promoteur NAFFCO » souligne le ministère de la Santé.
SAINT-LOUIS Six morts dans un chavirement d’une pirogue
Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur la disparition en mer de 300 migrants, l’on a appris hier à St-Louis le chavirement d’une pirogue qui a occasionné la mort de 6 personnes. Le drame s’est produit au petit matin à StLouis sur la route migratoire reliant la ville de St-Louis à l’archipel espagnol des Iles Canaries. La source indique une embarcation de migrants. Le bilan pourrait s’alourdir les heures à venir car ces pirogues sont souvent bondées et peuvent contenir des dizaines de personnes. Le commandant de la compagnie des sapeurs-pompiers de la ville a indiqué qu’ « il y a eu six morts et quatre rescapés au large de St-Louis ». Il a précisé que les recherches vont continuer, mais il ne pouvait confirmer ni infirmer que ceux qui étaient dans le bateau étaient des migrants.
BIRKILANE Un directeur d’école perd la vie au centre El Hadji Thiendella Fall(Ecole 1)
Samba Faye, directeur de l’école primaire de Ndiayene Waly et natif de Kahone, est décédé ce mercredi 12 juillet 2023 dans l’exercice de ses fonctions en plein examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) au Centre El Hadji Thiendella Fall de Birkelane (Ecole 1). Selon le Témoinweb,ce, suite à un malaise dans son centre d’examen. Son corps sans a été acheminée à l’hôpital Elhadji Ibrahima Niasse de Kaolack.