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23 juin 2025
JE VEUX MARQUER MON RETOUR PAR CE CONCERT…
Obligée de rester près de trois années éloignée de la scène musicale pour des raisons de santé, la chanteuse Coumba Gawlo retrouve le public dakarois ce samedi 13 mai au Musée des civilisations noires.
Obligée de rester près de trois années éloignée de la scène musicale pour des raisons de santé, la chanteuse Coumba Gawlo retrouve le public dakarois ce samedi 13 mai au Musée des civilisations noires. La diva y convie ses amis, mélomanes, pour de grands moments de communion. La chanteuse promet également de dévoiler bientôt de nouveaux projets sur lesquels elle a eu le temps de réfléchir durant sa longue absence.
Rester plus d’une année sans exercer son métier, chanter, qu’est-ce que cela vous a fait ?
Je voudrais, avant de répondre à cette question, exprimer mon plaisir à échanger avec vous et les lecteurs du quotidien national Le Soleil, qui a toujours porté un intérêt à mes activités, du début de ma carrière à aujourd’hui. Vous imaginez bien à quel point l’obligation de rester tout ce temps sans chanter est contraignante, pour dire le moins. Je chante depuis l’âge de 7 ans, en accompagnant ma mère, Adja Fatou Kiné Mbaye. À 14 ans, je remporte un concours national de Chant, « Voix d’Or 86 ». Chanter, c’est pour moi une vocation, une passion et un métier. Je l’ai dans le sang. Comme je l’ai dit dans une de mes chansons, Woy reka ma warr (chanter est mon devoir). L’obligation de rester éloignée de la scène musicale pour raison de santé, sans exercer mon métier, ne fut évidemment pas facile à gérer, mais on ne peut qu’accepter la Volonté divine, et s’adapter par la foi, le courage et la détermination.
Avez-vous retrouvé la plénitude de votre voix, celle de la Gawlo qui touchait la sensibilité des mélomanes ?
Je l’espère et le souhaite. Je suis certes en convalescence, mais j’ai la ferme volonté, le désir ardent, de répondre à la demande du public, des fans et des mélomanes.
Comment votre staff, les membres de votre orchestre (musiciens et techniciens), vos collaborateurs et employés, ont-ils fonctionné durant votre absence du pays ?
Nous sommes à l’ère du numérique et de la digitalisation, et certaines circonstances obligent à s’adapter, notamment par le recours à certains outils comme le télétravail. Comme vous le savez, je suis chef d’entreprise, précisément Présidente directrice générale de Gawlo Office Media (Go Media) qui intervient dans l’évènementiel, la communication et l’information à travers la radio Fem Fm et par ailleurs Présidente fondatrice de l’association Lumière pour l’enfance-Coumba Gawlo (Lpe-CG) qui mène des programmes dans l’humanitaire et le social. J’ai essayé, avec mon staff et les employés, de maintenir le cap à travers des séances de travail en visioconférence durant cette période. Le contact a été maintenu avec les musiciens qui m’ont d’ailleurs dédié une chanson et dont je salue aussi l’affection et la loyauté. Je saisis à nouveau cette occasion pour les remercier tous pour leur engagement et leur loyauté.
Vous annoncez un concert le samedi 13 mai au Musée des civilisations noires, à Dakar, pour marquer votre retour sur la scène. Comment cela se passera-t-il ?
Pour répondre à la demande du public, des fans et des mélomanes, j’ai effectivement décidé de marquer mon retour sur scène par un concert placé sous le signe des retrouvailles et de la communion, samedi 13 mai, sur l’esplanade du Musée des civilisations noires de Dakar, à partir de 21 heures, et auquel j’ai invité des artistes de renom et de jeunes talents. Nous voulons donner à cet évènement un cachet particulier de par la qualité du spectacle, en son et lumière, pour satisfaire au mieux les attentes. Je voudrais saluer l’élan de solidarité autour de cette initiative que je ressens à travers des témoignages émouvants, réconfortants et motivants d’artistes du Sénégal et d’autres pays.
Vous comptez sans doute reprendre vos engagements et projets nationaux, sous-régionaux…
Les activités ont certes été impactées par le contexte de la Covid-19 et mon état de santé qui a nécessité un retrait momentané de la scène musicale, mais le groupe Go Media, la radio Fem Fm notamment et l’association Lumière pour l’enfance-Coumba Gawlo (Lpe-CG) ont continué de fonctionner. Nous avons, par exemple, assuré le leadership et la coordination de projets dont la production de single de sensibilisation et de plaidoyer sur la santé, l’éducation des jeunes filles (Stronger Together, Futures Leaders, etc.) pour ne citer que ces exemples. Nous avons récemment lancé, au cours d’une cérémonie au Cem Martin Luther King de Dakar, où j’ai effectué une partie de mes études, la campagne de promotion du bien-être de la jeune fille par un don de serviettes hygiéniques, qui devra s’étendre à d’autres établissements scolaires, les quartiers et les villages, à Dakar, comme dans d’autres régions du Sénégal. Nous sommes par ailleurs en train de poursuivre la préparation du Festival le Chant des Linguère, au Sénégal mais aussi dans d’autres pays. Cet évènement porte sur le thème « Paix, sécurité et cohésion sociale » avec des sous-thèmes comme le dividende démographique, l’autonomisation de la femme, la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école, l’employabilité des jeunes, etc. Il se déroule en plusieurs séquences dont un forum avec des décideurs, des experts, des communicateurs traditionnels, des femmes et des jeunes, un dîner de gala dont une partie des recettes servira à accompagner des projets pour l’autonomisation de la femme, un espace exposition et un concert populaire.
Pendant la période de retrait de la scène musicale, avez-vous réfléchi à de nouveaux projets ? Un nouvel album de Coumba Gawlo en perspective ?
Effectivement, tout en suivant mon traitement, j’ai compris qu’il fallait s’adapter, en mettant en valeur ma foi en Dieu, mon courage et ma détermination, avec comme leitmotiv : transformer les difficultés en opportunités. J’ai ainsi effectué le pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, renforcé mes capacités artistiques par l’apprentissage du piano et la maîtrise de la langue anglaise. J’ai aussi sorti de nouveaux clips, Borom Ndam, Tek Gui et récemment Khasseniya, des chansons tirées de mon dernier album, Terrou Waar, classé par Itunes, peu après sa sortie, dans le Top 10 des meilleurs albums au monde. Nous avons évidemment mis à profit cette période pour réfléchir sur de nouveaux projets sur lesquels nous reviendrons en temps opportun. Inch Allah !
En attendant, je donne rendez-vous à tout le monde le samedi 13 mai à l’esplanade du Musée des civilisations noires de Dakar.
LE PROJET DE L’HISTOIRE GENERALE DU SENEGAL, OPPORTUNITE POUR CHAQUE SEGMENT DE LA NATION DE SE RACONTER
Dix-neuf volumes mis sur le marché. C’est le bilan à mi-parcours du projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal (Hgs), conduit actuellement par le Pr Mamadou Fall. Dans cet entretien l’historien évoque la démarche scientifique et intellectuelle
Dix-neuf volumes mis sur le marché. C’est le bilan à mi-parcours du projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal (Hgs), conduit actuellement par le Pr Mamadou Fall. Dans cet entretien avec le Soleil, l’historien évoque la démarche scientifique et intellectuelle qui guide ce travail dont la finalité est de remettre notre histoire à l’endroit, à partir de son périmètre d’élaboration.
Professeur, la production historique a connu des avancées notoires dans le projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal. Sur quelle base repose ce travail scientifique mené sous la houlette du comité de pilotage ?
Une œuvre n’est scientifique que lorsqu’elle est continuatrice, lorsqu’elle repose sur une tradition épistémologique et heuristique éprouvée avec ses paradigmes et un minimum de certitudes méthodologiques. Or, notre historiographie est déjà comptable de 3 traditions épistémologiques : l’historiographie des massalik et des tarikhs ou les traditions arabes ; l’historiographie de la découverte ou la bibliothèque coloniale ; l’historiographie dynastique ou les traditions orales des pouvoirs traditionnels. Mais la question que nous sommes en droit de nous poser reste de savoir dans quelle mesure elles ont forgé une conscience historique, produit une intelligibilité de notre histoire ou valorisé notre héritage culturel. La réponse n’est pas évidente, et le malaise est massif lorsque l’on constate que malgré l’inspiration de Yoro Diaw reliant le peuplement du Sénégal aux six migrations originelles, la sagacité de Siré Abbas Soh démêlant le fonds anthropologique et social de nos communautés historiques ou même l’audace de Cheikh Anta Diop, remettant à l’endroit la continuité de notre histoire depuis la naissance de l’humanité.
Un profond malaise persistait par un déficit d’histoire et une usurpation de son audibilité. L’histoire restait la généalogie des familles garmi ou le récit épique des violentes altercations entre royaumes d’une même Nation. Et le déni de Nation se profila dans les fractures béantes de notre passé. Et la cassure de notre unité historique se développait sans crier gare. Des populations longtemps sédentarisées, longtemps nourries des apports fécondants des nomades par cette alchimie heureuse qui fait que nomades et sédentaires, dans une réciprocité millénaire, échangeaient techniques et biens en partageant rites, rituels, codes, familles, langues et institutions ; elles ont fait Nation depuis l’Égypte ou l’Éthiopie, en passant par le Soudan, le Mandé ou l’Adrar mauritanien.
Justement, le Professeur Iba Der Thiam disait, dans un entretien avec « Le Soleil » : «qu’il ne serait pas facile d’écrire sur l’histoire des confréries (…)». Aujourd’hui, avec le temps, peut-on soutenir que la polémique suscitée lors de la parution des premiers volumes est dépassée ?
Le Professeur, en disant cela, avait certainement en tête cette vérité des humanités islamiques qui dit que les discussions des savants sont toujours méritoires. Il citait presque dans le texte l’Imam Al-Ghazali invoquant l’attitude de juste milieu consistant à ne jamais rejeter en bloc les écrits des prédécesseurs ou y adhérer totalement. Iba Der faisait certainement écho à la conclusion magistrale de Al Ghazali qu’aucun esprit éclairé ne peut rejeter : la proximité entre le vrai et le faux ne rend pas le vrai, faux. C’est l’invite au débat, à la discussion, mais jamais la polémique inutile ou l’intimidation qui dans tous les cas ne saurait prospérer.
C’est que dans notre pays, il existe une police du sens qui interdit toute forme d’audace théorique, toute pensée non conforme aux fausses certitudes de l’ignorance. Notre espace public où le griot pouvait clamer haut les vérités de son époque, où les diambours pouvaient parodier les dérives des princes, où les marabouts pouvaient forcer les portes de l’ijtihad avant de ferrer avec le glaive du Jihad; dans ce pays, il faut le dire : la censure ou l’auto-censure ont pris le dessus sur l’expression d’une liberté d’enquêter et de formuler des avis documentés. Enquêter et formuler des avis documentés restent les fondements du métier d’historien.
Que faire pour mieux expliquer votre démarche scientifique et intellectuelle dans la réalisation de cette œuvre colossale que constitue l’écriture de l’Histoire générale de notre pays?
Nous avons fait plus de 300 ans d’hagiographie avec l’histoire dynastique et l’histoire coloniale. Cette histoire a adoubé deux figures de notre ordre social : les élites « garmi » de l’aristocratie déchue et les élites civiles occidentalisées compromises par leur mimétisme culturel et leur confinement urbain. Il fallait faire l’histoire d’un pays et ses hommes dans toute la diversité de ses écosystèmes ; l’histoire d’une Nation avec tous ses segments, tous ses fragments. Il fallait faire l’histoire des communs, des femmes, des élites civiles traditionnelles qui ont pris le relais lorsque les aristocraties se sont compromises avec la traite négrière. Cette histoire est générale parce que sans exclusion, marginalisation ou confinement. Elle reprend les replis de notre temps long lorsque ce pays faisait Nation avec les apports de l’Égypte, du Sahara mauritanien, de l’Éthiopie, du Soudan, de la boucle du Niger ; lorsque tous ces fronts historiques ont convergé avec les sédentaires dans ce Finistère atlantique. Ce pays a fait Nation avec ses Bainouk, Fulbe, Mandingue, Berbères, Wolof, Sérères, Soninké, Diola et Manjaku dans le lointain temps des migrations Est-Ouest, Nord-Sud, Sud-Nord par des séquences dont rendent compte l’archéologie du système sénégalais dont parlait Jean Devisse, la linguistique comparée, la toponymie et l’anthroponymie. Une histoire générale devra parler de tout cela au lieu de se limiter à la seule hagiographie de l’ordre des « garmi ».
Peut-on également affirmer l’existence d’une Nation sénégalaise avant la colonisation, surtout du point de vue ethnogéographique ?
Votre question résume, à elle seule, toute la crise de la Nation en Afrique, de manière générale. D’un même mouvement, vous posez l’existence d’une Nation qui, par essence, se définit par l’unité et en même temps vous posez aussi le prisme de l’ethnie qui, elle, se fonde sur la division, voire l’exclusion ou la fragmentation d’une Nation.
Oui, on peut parler d’une Nation sénégalaise avant la colonisation, non pas comme un mythe, mais comme une communauté historique, linguistique et psychologique. Je vais utiliser comme raccourci la communauté historique partagée par Soninké, Fulbé, Sérère, Wolof, Berbère, Baïnouk, la parenté linguistique établie pour cette communauté, les formes du sacré autour des dieux d’eau, la parenté à plaisanterie largement partagée entre elles. Mais ce que personne n’est encore préparé à entendre, c’est que cette Nation plurielle n’a jamais été, ni dans le temps ni dans l’espace, confinée sur un territoire marqué par des frontières linéaires avant 1885. Au contraire, elle a 13 berceaux africains qui lui donnent son authenticité et sa richesse culturelle. Ma conviction est qu’on faisait déjà Nation sur les bords du Nil, comme sur le socle dur du Dhar Tishit walata, au bord du fleuve Sénégal, du Djoliba, du Koliba, comme sur les terres du Finistère atlantique où la colonisation a voulu nous enfermer.
La reconstitution, si l’on peut le dire ainsi, de l’histoire du Sénégal, peut-elle aider à dépasser le clivage qui a toujours cristallisé le débat concernant le passé de ce pays tel que raconté par le colon ?
Il ne s’agit pas, à mon avis, de reconstitution, mais de réécriture. Nous avons une seule histoire, mais elle a été écrite à l’envers, à partir d’une Europe qui s’est arrogée le droit de scénariser notre vécu dans sa propre perspective. Il s’agit de remettre cette histoire à l’endroit à partir de son périmètre d’élaboration. Retrouver les structures de son temps long, définir ses contextes, narrer ses évènements, redéfinir la configuration de ses terroirs, et faire les récits de vie de ses figures exceptionnelles. Le clivage auquel vous faites allusion est en fait une série de fractures qui ont pour noms : la fracture sociologique des castes ; la fracture axiologique d’une éthique « Ceddo » dévoyée et compromise dans la traite négrière ; la béante fracture territoriale qui polarise la côte et ses villes qui capturent une modernité non maitrisée par opposition à des ruralités bien souvent délaissées.
En quoi l’écriture de l’Histoire générale du Sénégal peut-elle aider à consolider l’idéal d’État-nation pour notre pays ?
Le programme Hgs est une formidable opportunité pour chaque Sénégalais et chaque segment de notre Nation de se raconter du village à la cité et faire son témoignage, sa généalogie et le descriptif de sa communauté et ses hauts faits. Raconter comme nous le faisons, les moments récurrents et les ressorts historiques de notre Nation en consolident les fondements lointains. Les décrire, les démêler, les raconter et les enseigner est la meilleure garantie pour asseoir notre conscience historique millénaire. C’est un ferment de la fierté nationale ; c’est un levain de la confiance culturelle et surtout, c’est le levier pour libérer les énergies collectives au service des grandes causes nationales. L’histoire nous permet de renouer avec les équilibres du passé, les solutions de continuité que le génie de notre peuple avait inventées. Elle permet aussi de contourner les erreurs du passé pour réinventer le futur.
PRESIDENTIELLE 2024, PAPE DJIBRIL FALL SE LANCE
Pape Djibril Fall est candidat à la Présidentielle de 2024. Il l’a annoncé, samedi, à Thiadiaye, sa ville natale devant ses nombreux militants et sympathisants.
Pape Djibril Fall est candidat à la Présidentielle de 2024. Il l’a annoncé, samedi, à Thiadiaye, sa ville natale devant ses nombreux militants et sympathisants.
Son grand meeting avait été annoncé depuis quelques jours. Pape Djibril Fall a choisi sa ville natale, Thiadiaye, pour déclarer sa candidature à la Présidentielle de février 2024. Le leader des Serviteurs a d’abord fait le bilan de Macky Sall, estimant que son Plan Sénégal émergent (Pse) est un « échec ».
Le député non-inscrit explique sa candidature : « J’ai pu mesurer, parfois pleuré dans la pénombre de ma voiture la grande souffrance du peuple sénégalais laissé à lui-même par les barons de Dakar et du landerneau du système politico-médiatique. En parcourant près de 25 000 km en plus d’un an, de Diaroumbé à Bayakh, de Gaol à Mbar Colobane, j’ai vu des Sénégalais dont le quotidien est la débrouille, la galère, la résignation. »
Devant une foule acquise à sa cause, PDF s’est mis dans la peau d’un unificateur et rassembleur. « Nous avons des plus saints du monde, un pays à majorité musulmane respectueux de l’esprit du Christ, des forces de défense et de sécurité républicaines, des terres fertiles à perte de vue, des ressources naturelles d’une densité et d’une répartition inégalables. Bref, nous avons tout pour être heureux, vivre dignement », a-t-il souligné.
LE PARI DE L’AUDACE
Le journaliste de formation explique cet « échec » de Macky Sall par le « culte de la médiocrité, la promotion des bas instincts ». Le leader du mouvement Les Serviteurs ajoute que la crise du Covid-19 et les répercussions de la guerre Russie-Ukraine ont révélé « l’importance de la souveraineté de notre pays et notre fragilité économique ». « Notre industrie est corsetée, notre agriculture est consommatrice de temps, d’énergie et de main-d’œuvre et est peu productive. Le secteur croule sous le poids de l’informel avec comme conséquence directe une faible production du secteur primaire », a-t-il diagnostiqué.
Le député qui a dû son statut de parlementaire au soutien de 56 000 Sénégalais qui ont complété son parrainage aux dernières Législatives et à qui il a rendu hommage. « Ouvrier avicole de la zone des Niayes, entrepreneur du centre d’incubation de Dakar, jeune fier de Wakhinane ou Ndiarème, éleveur nomade de Gassane, pêcheur de Ronkh, maman restauratrice d’une crèche à Kaolack..., vous avez réussi l’inédit par l’audace », a-t-il dit.
Le pari de l’audace, ce jeune aux dents longues y tient à cœur pour la Présidentielle, ce natif de Thiadiaye veut mettre fin à « cette polarisation mortifère du jeu politique, le choix binaire incompréhensible et puéril du noir ou blanc ».
FINALE COUPE DU ROI, LE REAL S'OFFRE SON 20E SACRE
Neuf ans après avoir soulevé sa dernière Coupe du roi, le Real Madrid s'impose 2-1 face à Osasuna et s'offre ainsi la 20e de son histoire. Grâce notamment à Rodrygo, qui a marqué dès la deuxième minute avant de doubler la mise en fin de partie.
Neuf ans après avoir soulevé sa dernière Coupe du roi, le Real Madrid s'impose 2-1 face à Osasuna et s'offre ainsi la 20e de son histoire. Grâce notamment à Rodrygo, qui a marqué dès la deuxième minute avant de doubler la mise en fin de partie.
Il était question d’histoire, ce samedi, à l’Estadio de la Cartuja. Une histoire à poursuivre pour le Real Madrid qui, malgré ses dix-neuf Coupes du roi, galère à s’en offrir une nouvelle depuis 2014. Une histoire à écrire pour Osasuna, qui avait loupé le coche en 2005 face au Real Betis. Mais la rencontre a vite basculé en faveur des Merengues, avec un but prématuré de Rodrygo et une domination que n’a jamais semblé perdre la Casa Blanca. Les hommes de Carlo Ancelotti remportent ainsi la vingtième Copa de l’histoire du Real, qu’ils ne fêteront pas : un match presque aussi important les attend, ce mardi.
Le show Vinicius
Il ne faut qu’une occasion aux Madrilènes pour climatiser les presque 20 000 supporters navarrais ayant traversé le pays de haut en bas pour assister à cette finale historique : sur son côté gauche, Vinicius signe un numéro de dribble qu’il conclut d’un extérieur du pied droit avec lequel il trouve Rodrygo en retrait, et le Brésilien crucifie déjà Sergio Herrera (1-0, 2e). Toujours pas entrés dans leur match, les Navarrais voient de nouveau Vinicius débouler pleine balle dans leur surface en cherchant cette fois-ci Benzema en retrait (4e).
Un rappel suffisant pour les Rojillos, qui se réveillent grâce aux coups de pied arrêté : deux coups de casque de Budimir (7e, 22e) et un autre de Lucas Torro (14e), qui ne font pas trembler Courtois. En face, Herrera signe une parade miraculeuse devant Benzema, le Français s’étant offert un face-à-face en bout de course d’un contre mené par Tchouaméni et Vinicius (25e). Dans la foulée, Camavinga perd la balle au profit de Peña qui glisse pour Ezzalzouli dans la profondeur : le Marocain excentré sur le côté droit tente un petit piqué devant le portier belge, mais c’est stoppé sur la ligne par Carvajal (26e). Le reste de la première période est essentiellement madrilène avec un coup franc très lointain d’Alaba se fracassant sur la barre transversale (31e), une frappe enroulée de Vinicius titillant la lucarne d’Herrera (35e) ou encore un une-deux entre le Brésilien et Camavinga que le Français foire (39e).
Rodrygo et Carvajal, héros du soir
Après un interlude très chahuté dans le tunnel, Vinicius étant au cœur de toutes les attentions, les 22 acteurs reviennent avec les mêmes ambitions. Toujours latéral gauche, Camavinga est le premier à percuter pour servir Benzema en retrait (48e) avant que celui-ci ne lui rende la pareille dans la foulée (50e). Mais la domination madrilène va connaître un coup de froid lorsque Ezzalzouli s’échappe sur son côté gauche et tente un centre contré par la défense merengue pour un certain Lucas Torro, qui envoie une praline dans le petit filet de Thibaut Courtois (1-1, 57e). Sauf qu’une nouvelle percée de Vinicius remet vite le Real devant, Kroos s’en sortant avec deux contres favorables signés du capitaine navarrais David García et Rodrygo en profitant pour conclure (2-1, 70e).
Les Madrilènes poussent même pour en coller un troisième, sur une tête d’Alaba (77e) ou une percée mal négociée de Vinicius (89e). Carvajal doit cependant de nouveau jouer les héros en toute fin de rencontre, avec un tacle salvateur devant Kike Barja qui rêvait de 30 minutes de bonheur en plus (90e+3). Cocorico : Benzema devient le joueur le plus titré du Real (à égalité avec Marcelo), et Camavinga le plus jeune Madrilène à remporter les six trophées différents (Ligue des champions, Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne, Supercoupe d’Europe et Coupe du monde des clubs).
VIDEO
DIALOGUE, AUDIENCE, CANDIDATURES… BARTHELEMY DIAZ SE PRONONCE
Dialogue, audience, candidatures… Barthelemy Diaz se prononce
LES DOLEANCES DE LA CRJS ET LES PROMESSES DU MINISTRE DE L’INTERIEUR
Le gala national de la presse est prévu le 20 mai prochain. En prélude à cet événement, la Convention des jeunes reporters du Sénégal a rencontré, vendredi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique au sujet de la sécurité des journalistes
Le gala national de la presse est prévu le 20 mai prochain. En prélude à cet événement, la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a rencontré, vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en présence du secrétaire général du Synpics Bamba Kassé. À cette occasion, selon une note parvenue à notre rédaction, plusieurs sujets ont été abordés, dont la sécurité des journalistes sur le terrain.
La CJRS a profité de l’occasion pour exposer la situation délicate des reporters, avec des heurts de plus en plus nombreux entre journalistes et forces de défense et de sécurité lors de la couverture de manifestations politiques. Elle a fait part de ses inquiétudes et demandé à Antoine F. Diome d’œuvrer ensemble pour réduire ces conflits.
Aussi, propose-t-elle au ministre de l’Intérieur d’accompagner les journalistes pour l’organisation d’un cadre d’échanges avec les FDS, afin d’éviter certains problèmes sur le terrain. ‘’La Convention des jeunes reporters du Sénégal a profité de l’occasion pour demander au ministre de l’Intérieur d’être leur porte-voix auprès de ses collègues du gouvernement et du président de la République pour une libération de notre confrère Pape Ndiaye, Président d’honneur de notre organisation.
Répondant favorablement à nos sollicitations, le ministre de l’Intérieur a reconnu qu’il y avait nécessité d’améliorer la relation entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes. Selon le ministre, il est important de savoir que le journaliste, comme l’élément des forces de l’ordre, travaille pour une mission de service public, au bénéfice exclusif du peuple sénégalais. Il ne devrait donc pas y avoir de rapports d’animosité sur le terrain entre ces deux entités. Chacun devant pouvoir faire son travail sans entraver celui de l’autre’’, souligne la note.
Lors de la rencontre, poursuit-on, le ministre de l’Intérieur a aussi exhorté les jeunes reporters qui vont sur le terrain à s’armer de professionnalisme et éviter de faire la propagande de quelques parties. ‘’Saluant le travail de la convention, il a accueilli avec grand intérêt la proposition consistant à organiser un cadre d’échanges pour huiler davantage les rapports entre FDS et journalistes sur le terrain. Prenant acte de ces réponses positives, la CJRS remercie le ministre de l’Intérieur pour son sens de l’écoute et son ouverture. La convention attend avec intérêt la suite de cette rencontre qui devrait permettre aux jeunes reporters de faire leur travail convenablement et sans encombre sur le terrain’’, indique la CJRS.
CONDAMNATION DE SONKO, MIMI S'INDIGNE !
Mimi Touré a réagi suite à l’alourdissement de la peine de Ousmane Sonko dont le procès en appel a connu son épilogue ce lundi.
Mimi Touré a réagi suite à l’alourdissement de la peine de Ousmane Sonko dont le procès en appel a connu son épilogue ce lundi.
"Je m’insurge contre le verdict inique contre Ousmane Sonko dont l’objectif est de l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle. Je lui exprime toute ma solidarité et appelle les démocrates à se mobiliser contre cette régression démocratique sans précédent dans notre pays", a déclaré l’ex cheffe du gouvernement.
LES DEFIS D’UNE CANDIDATURE
En affichant de plus en plus son intention de participer au dialogue lancé par le président de la République, l’ex maire de Dakar s’offre une chance d’en finir avec son inéligibilité.
En affichant de plus en plus son intention de participer au dialogue lancé par le président de la République, l’ex maire de Dakar s’offre une chance d’en finir avec son inéligibilité. Si cela venait à se concrétiser, le socialiste devra revoir sa stratégie électorale qui le limite essentiellement à Dakar.
Khalifa Sall et Macky Sall, main dans la main, tout sourires, une complicité pouvant même être soupçonnée. Qui l’eut cru ? Il y a quatre ans, le premier nommé sortait de prison, gracié par le second, après l’avoir révoqué de ses mandats de maire de Dakar et de député. Les seules images publiques des deux hommes avaient été révélées, lorsque le président de la République s’était rendu chez Khalifa Sall pour présenter ses condoléances, à l’occasion des décès de la mère de l’ex maire de Dakar. Les visages fermés de ces froides retrouvailles contrastent avec les sourires affichés au Grand théâtre national, jeudi dernier, lors du lancement du Forum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire.
Le signe d’un réchauffement des relations entre les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar et de Taxawu Sénégal ? Alors que le dialogue politique demandé par le président de la République sème la confusion dans l’opposition, depuis quelques jours, les images des leaders influents de Yewwi Askan Wi avec le président de la République suscitent beaucoup de suspicions.
Mais, pour l’ex maire de Dakar, le retour dans le jeu politique n’a jamais été aussi réalisable. Et pour cela, le défi de la mise en place d’un appareil électoral national efficace se dresse devant Khalifa Sall.
Yewwi au secours de Khalifa Sall
En attendant la suite des évènements, un communiqué de la coalition Yewwi Askan Wi est venu démentir tout rapprochement entre les leaders Khalifa Sall, Barthélémy Diaz, Habib Sy et le président de la République Macky Sall. ‘’Résolument ancrée dans l’opposition au régime de Macky Sall, la Coalition Yewwi Askan Wi réaffirme sans ambages son plan d’action destiné à mettre fin à sa présidence au plus tard le 25 février 2024, et la participation effective de tous ses candidats à l’élection présidentielle. Aucune manœuvre ne détournera le peuple de cette œuvre de salubrité publique”, assure la note de la coalition la plus représentative de l’opposition.
Sauf que toutes les candidatures au sein de Yewwi Askan Wi ne sont pas encore recevables. Celle du leader de Taxawu Sénégal étant la plus mal lotie, à côté de celle de Karim Wade du PDS. Et l’opportunité ouverte par le président de la République change totalement la donne, la tournure de la présidentielle 2019 ayant prouvé, pour Khalifa Sall, qu’une posture radicale ne lui apportera pas la possibilité de revenir dans le jeu électoral.
Toutefois, la perspective d’une candidature de l’ex maire de Dakar pose la question de son positionnement dans l’échiquier politique actuel. Khalifa Sall a-t-il l’envergure nationale pour remporter une élection présidentielle au Sénégal ? Pour ce qui sera son baptême de feu, Khalifa Sall devra d’abord se doter d’un appareil électoral au niveau, après avoir perdu beaucoup de plumes dans le cadre de l’affaire dite de la ‘’caisse d’avance’’ de la mairie de Dakar pour laquelle il a été reconnu coupable de ‘’faux et usage de faux’’ et ‘’escroquerie portant sur les deniers publics’’.
Le défi d’un appareil électoral d’envergure national
L’élection de Barthélémy Diaz, numéro 2 de Taxawu Sénégal, à la tête de la mairie de Dakar pourrait rassurer Khalifa Sall sur la mainmise de sa formation politique sur la capitale sénégalaise, malgré sa révocation en 2019. Six mois après, Taxawu Sénégal, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, a transformé l’essai, lors des élections législatives en remportant tous les sièges de la liste départementale au niveau de la capitale.
Toutefois, la désagrégation de la coalition opposante, si toutes les candidatures sont retenues, devrait rabattre les cartes au sein de l’électorat de Yewwi Askan Wi. Et à ce jeu, rien ne garantit que Khalifa Sall soit devant Ousmane Sonko à Dakar. Le leader de Pastef-Les Patriotes est sans doute l’homme politique le plus populaire du moment. Sa campagne lors des législatives, alors qu’il n’était même pas candidat, a été déterminante dans les résultats obtenus par Yewwi Askan Wi. La démonstration de force de Pastef, le 22 janvier 2023, reste fraîche dans les têtes.
S’il reste un leader politique indéniable dans la capitale sénégalaise, Khalifa Sall a toujours eu du mal à s’exporter hors de Dakar. A part la capitale, où chaque candidat prend sa part de l’électorat, il n’y a pratiquement aucun autre fief que l’on peut attribuer au candidat de Taxawu Sénégal, à l’image du Fouta avec Macky Sall et de la Casamance avec Ousmane Sonko.
L’option des retrouvailles socialistes
Pour refaire son ‘’retard’’, le 14 janvier dernier, le chef du parti Taxawu Senegal a entamé, à Rufisque, une tournée nationale dénommé ‘’Mottali Yéene’’ (pérennisation d’un engagement, en français) qui doit le conduire ‘’dans les 46 départements du Sénégal’’, afin ‘’d’écouter, de recueillir et de s’enrichir’’ aux côtés des Sénégalais. Cette tournée s’ouvre également à l’international, Khalifa Sall s’étant déjà rendu en Europe et en Amérique pour rencontrer les électeurs de la Diaspora.
Une autre carte que pourrait jouer Khalifa Sall est la récupération de l’électorat socialiste. Bien que Macky Sall garde toujours le suspense sur sa candidature en 2024, la configuration de la coalition autour du président de la République pourrait évoluer, du fait d’une volonté ou non du leader de Benno Bokk Yaakaar de briguer un troisième mandat. En février dernier, le parti socialiste a tenu un congrès dont l’idée principale, annoncée dans une lettre-circulaire signée Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire général, était d’engager un ‘’débat introspectif’’ dans le but de ‘’repositionner le parti, tant au sein de la coalition BBY que dans l’espace politique national’’.
Une opposition populaire contre un troisième mandat, si la candidature de Macky Sall est retenue, pourrait amener la formation socialiste à renouer le fil avec les dissidents que sont Taxawu Sénégal. Ce qui serait un apport non négligeable pour le candidat Khalifa Sall, vu l’implantation nationale de la formation qui a mis à la tête du Sénégal Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf.
L’électorat de Pastef….
Une autre figure de Yewwi Aska Wi pourrait avoir une grande influence sur le destin ‘’présidentiel’’ ou non de Khalifa Sall : Ousmane Sonko. En effet, une non-participation du leader de Pastef, du fait des procès qui visent son inéligibilité, rabat les cartes au sein de l’opposition. Une situation qui pourrait bénéficier au leader de Taxawu Sénégal, s’il obtient le soutien de l’électorat du maire de Ziguinchor. Les deux leaders ont toujours affiché une complicité, se soutenant mutuellement dans les déboires judiciaires qui les touchent.
Toutefois, la situation pourrait changer, dès le moment que Taxawu Sénégal compte participer au dialogue politique lancé par le président Macky Sall et que Pastef dénonce une combine politique destinée à isoler son leader et valider la troisième candidature du leader de Benno Bokk Yaakaar.
Malgré tout, participer à ce dialogue reste la meilleure chance pour Khalifa Sall de revenir dans le jeu électoral. Bien qu’ayant fait l’objet d’une grâce présidentielle, l’ancien maire de Dakar reste sous le coup d’une peine d’inéligibilité, en vertu des articles L.29 et L.30 du Code électoral, qui stipulent qu’en cas de condamnation à une peine supérieure à trois mois de prison sans sursis ou supérieure à six mois avec sursis, on ne peut être inscrit sur les listes électorales.
Sans une modification du code électoral, qui est le fruit d’une entente entre les partis politiques, ou une loi d’amnistie votée par l’Assemblée nationale, il n’y aucun moyen pour khalifa Sall de redevenir éligible à une élection au Sénégal.
L’ANACIM PRÉVOIT UNE INSTALLATION PRÉCOCE DE L'HIVERNAGE
Dans un bulletin de prévision saisonnière au Sénégal pour l’hivernage 2023, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) prévoit une installation de la saison des pluies précoce surtout sur la partie nord, centre et ouest du pays
Dans un bulletin de prévision saisonnière au Sénégal pour l’hivernage 2023, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) prévoit « une installation de la saison des pluies précoce surtout sur la partie nord, centre et ouest du pays, normal sur le reste du territoire. Qui pourrait être suivie par des pauses sèches moyennes à longues, surtout sur la partie Est. »
Le bulletin prévoit aussi « un cumul pluviométrique pour la période Mai-Juin-Juillet (MJJ) 2023 excédentaire sur une bonne partie du territoire exceptée la partie Est où des conditions normales sont attendues. » Lequel devrait être suivi par « un cumul pluviométrique pour la période Juin-Juillet-Août (JJA) 2023 normal à excédentaire sur une bonne partie du territoire. »
Il est également prévu « des risques d’événements pluviométriques extrêmes, particulièrement sur la façade Ouest », souligne le document, tout en indiquant « que ces prévisions donnent une tendance globale sur le cumul pluviométrique des deux périodes MJJ et JJA 2023 par rapport à la normale des années 1991-2020. »
Les pluies saisonnières au Sénégal sont en grande partie influencées par les conditions météorologiques des Océans Pacifique et Atlantique, rappelle l’Anacim. Qui fait remarquer que « l’analyse des températures de surface de la mer (TSM) au niveau du Pacifique montre une situation neutre avec un début de réchauffement observé sur le Pacifique Est et qui s’étendra sur tout le bassin et tendre vers une situation El Niño à partir du mois de mai, tout en se renforçant au cours de la saison des pluies. »
Aussi, « sur les côtes sénégalo-mauritaniennes, il est observé des conditions chaudes qui se maintiendront au cours des prochains mois ; tandis que sur le Golfe de Guinée, les conditions normales à légèrement chaudes observées se maintiendront durant toute La configuration des eaux de surface sur l’Atlantique (un dipole positif) combinée aux perspectives d’une situation El Niño » sur le pacifique sera favorable à une bonne rentrée de la mousson en début de saison et qui baissera en intensité à partir du mois de juillet ».
GRAND PRIX DE LA POÉSIE AFRICAINE, LE SÉNÉGAL HONORÉ AU MAROC
En remportant le Grand Prix de la poésie africaine, le poète Amadou Lamine Sall a encore honoré le Sénégal. Le senghorien a reçu son trophée vendredi soir des mains des autorités marocaines à l’occasion de la cérémonie de remise au Maroc
En remportant le Grand Prix de la poésie africaine, le poète Amadou Lamine Sall a encore honoré le Sénégal. Le senghorien a reçu son trophée vendredi soir des mains des autorités marocaines à l’occasion de la cérémonie de remise de cette distinction au royaume de Mohamed VI.
La première édition du Festival de la poésie africaine, organisée sous le patronage du Roi Mohammed VI, par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et la Maison de la poésie (Bayt Achiir) au Maroc, s’est tenue vendredi dernier. C’était dans le cadre de la célébration de Rabat, capitale de la culture africaine. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la remise du Grand Prix de la poésie africaine qui porte cette année le nom du poète sénégalais Léopold Sédar Senghor, au poète sénégalais Amadou Lamine Sall, « en reconnaissance de sa poésie qui est restée fidèle à la personnalité sénégalaise et à l’esprit africain soucieux de défendre la terre africaine, ses eaux, la liberté de ses enfants et leur dignité ».
Selon le site Finances news, un hommage a été rendu à quatre personnalités bien connues sur la scène de la poésie africaine, en l’occurrence la poétesse marocaine Malika El Assimi, Patricia Kakou Marceau de la Côte d’Ivoire, Fatoumata Keita du Mali et Bina Djangarg du Tchad. En outre, la première journée de ce festival a donné lieu à une soirée de poésie avec la participation d’éminents poètes africains, notamment Amadou Lamine Sall, Mohamed Achaari du Maroc et Paul Dakeyo du Cameroun.
L’assistance a été gratifiée à cette occasion d’une spectrale de musique Gnaoua livrée par Mâalem Abdelkader Amlil, poursuit la source. Le programme de cette première édition du festival de la poésie africaine, organisée sous le thème « Notre continent africain, notre horizon poétique », comprend une série d’événements poétiques, musicaux et de conférences intellectuelles, ainsi que des ateliers d’écriture et de déclamation poétique pour les élèves des établissements d’enseignement, dans plusieurs espaces culturels et artistiques de la ville de Rabat.
« Réfléchir à la place de la poésie marocaine et africaine »
Dans une déclaration à la presse parcourue par le site à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a souligné que le Festival de la poésie africaine est une occasion de célébrer la poésie marocaine et africaine en général, à l’image des autres célébrations qui ont eu lieu à Rabat depuis juin 2022, dans le cadre du programme « Rabat, capitale de la culture africaine », dans différents domaines de la créativité et des arts. Il a également souligné que le Festival de la poésie africaine, en plus de rendre hommage aux poètes ayant publié des recueils de poésie et qui se sont illustrés au niveau national et continental, est également une occasion de réfléchir à l’avenir et à la place de la poésie marocaine et africaine, afin d’accompagner les expériences internationales et d’assurer sa présence dans les forums internationaux.
De son côté, le président de la Maison de la poésie au Maroc, Mourad Kadiri, a estimé que cet événement vise à rapprocher les expériences poétiques africaines et à favoriser le contact entre les poètes et les acteurs du secteur entre l’Afrique et le Maroc. Pour lui, le Festival de la poésie africaine aspire à devenir un événement culturel annuel qui confirme la profondeur africaine du Maroc, lequel est imprégné de l’identité et de la culture africaine, soulignant que « la Fondation Beyt Chiir au Maroc ambitionne de faire de la poésie une passerelle au service du dialogue et de l’interaction ».