L’ancienne Première ministre Aminata Touré n’a pas tardé à s’exprimer sur la condamnation du leader de Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko dans l’affaire en appel l’opposant au ministre du Tourisme. L’ex chef du gouvernement sous le septennat de Macky Sall a dénoncé avec fermeté la décision du juge et a estimé que l’objectif de cette condamnation est « d’éliminer » l’opposant. « Je m’insurge contre le verdict unique contre Ousmane Sonko dont l’objectif est de l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle. Je lui exprime toute ma solidarité et appelle les démocrates à se mobiliser contre cette régression démocratique sans précédent dans notre pays », a posté Mimi Touré. Pour rappel, l’opposant Ousmane Sonko a été condamné hier, lundi, à 6 mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour « diffamation et injures publiques ». La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.
Malick Gakou dénonce avec la «dernière énergie» la sentence de la Cour d’appel
Le président du Grand Parti Malick Gakou a tenu à apporter son soutien à Ousmane Sonko après le délibéré de la Cour d’appel et a dénoncé avec la « dernière énergie » le verdict « inique » renforçant la peine en première instance du leader de Pastef. « Je dénonce avec la dernière énergie ce verdict inique renforçant la peine contre le Président Ousmane Sonko. Cette sentence qui est le reflet de la volonté de le rendre inéligible sera combattue parles forces vives au nom de la nation sénégalaise. Nous renouvelons notre soutien indéfectible au président Sonko et resterons déterminés ensemble pour la victoire du peuple contre les forces d’inertie », a dit Malick Gakou, le leader du Grand parti.
Cheikh Tidiane Youm du Pur exprime sa solidarité au leader de Pastef
Cheikh Tidiane Youm du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) s’insurge également contre la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois avec sursis et 200 millions de FCFA pour dommage et intérêts, lundi, par la Cour d’appel de Dakar. Selon lui, le seul objectif du pouvoir, c’est éliminer le leader de Pastef. « Le projet est devenu plus que clair. Sans nul doute, l’élimination de notre frère, ami et allié, Président du Pastef Ousmane Sonko est le seul objectif de Macky Sall et son régime qui y vont par tous les moyens. Cette forfaiture ne doit pas passer », a posté Cheikh Tidiane Youm sur sa page Facebook. Le chargé de la Stratégie et de la Vie du parti Pur d’ajouter: «Nous lui exprimons toute notre solidarité et appelons tous les citoyens épris de justice, imbus de valeurs, animés parla démocratie et le respect de l’Etat de droit à se tenir debout et faire face à ce régime finissant ». Et de conclure : « Non à l’intimidation, Non à la sélection de ses adversaires, Non à la 3e candidature ».
Déthié Fall du Prp : «Restons plus que jamais mobilisés»
Le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP), Déthié Fall, a apporté son soutien à l’opposant Ousmane Sonko, après sa condamnation en appel à 6 mois de prison avec sursis. « J’apporte aujourd’hui plus que jamais ma totale solidarité à mon ami et frère, le Président Ousmane Sonko. Restons plus que jamais mobilisés contre la tentative du Président Macky Sall d’écarter encore un candidat à la prochaine présidentielle», a dit Diéthé Fall.
KHALIFA SALL DE TAXAWU SENEGAL : « Cette décision traduit ... la stratégie honteuse de liquidation d’adversaires politiques»
L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall a condamné lundi soir, le verdict du procès en appel pour diffamation du ministre Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. Il estime que « Cette décision traduit la volonté manifeste du régime de Macky Sall de poursuivre sa stratégie honteuse de liquidation d’adversaires politiques ». « Je condamne le verdict inique rendu ce jour, par la cour d’appel de #Dakar, dans l’affaire opposant Ousmane SONKO à Mame Mbaye Niang. Cette décision traduit la volonté manifeste du régime de Macky Sall de poursuivre sa stratégie honteuse de liquidation d’adversaires politiques. J’appelle toutes les forces vives de la Nation à se dresser contre cette énième entorse faite à l’État de droit et à la démocratie », a réagi M. Sall. Il a exprimé par suite toute sa solidarité et son soutien au président de Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko.
BOUGANE GUEYE DE GUEUM SABOPP : «Honte à tous ces frères faux qui dealent pour écarter Sonko»
Comme beaucoup de leaders de l’opposition, Bougane Guèye a également apporté son soutien à Ousmane Sonko condamné en appel à 6 mois avec sursis pour injure et diffamation. Le leader du mouvement Gueum sa Bopp s’indigne contre ceux qui dealent pour écarter Sonko. “Le dictateur qui inscrit son destin en lettres cousues de deal et de lâcheté, paiera au prix fort la sanction de l’histoire”, a posté Bougane Guèye sur sa page Facebook. “Honte à tous ces “frères” faux qui dealent pour écarter Ousmane Sonko”, a-t-il déploré. Selon lui, en voulant sauver ce “système dont vous êtes de purs produits, vous balisez le chemin à Macky Sall en lui permettant de réussir sa “sélection Présidentielle”.
KEEMTAAN GI - AVEC LES COMPLIMENTS DE DAME JUSTICE !
Ils étaient en mission commandée. Vous en doutez ? Croyez-nous, ce n’était pas un procès ordinaire entre deux citoyens mais une affaire d’Etat. La partie civile n’est pas n’importe qui. Lui, il est ministre et chouchou de l’épouse de celui qui nomme et dégomme. Il porte plainte, et sans tarder, l’affaire est instruite et jugée en mode fast-track. Il est sorti satisfait du verdict rendu hier par la cour d’Appel de Dakar même s’il évaluait son honneur à 29 milliards. La même somme qu’on lui reproche avoir dilapidé avec la complicité d’autres bienheureux. Le tribunal de grande instance hors classe de Dakar puis la cour d’Appel de la même ville ont soutenu que cet honneur vaut 100 fois moins que le prix auquel l’estime l’intéressé mais ce dernier est quand même content bien qu’il avait interjeté appel et sur la peine et sur les dommages et intérêts qui lui avaient été alloués en première instance. Malgré tout, il était content hier à sa sortie de la salle d’audience. Quand on sait que c’est la même somme qu’il avait trouvée insuffisante qui lui a encore été accordée hier et que malgré tout il est aux anges, on ne peut qu’en déduire que ce qui intéressait notre ministre du Tourisme ce n’était pas tant l’argent — il ne se plaindrait pas sur ce plan — mais l’augmentation de la peine infligée à son adversaire Ousmane Sonko. Une augmentation synonyme, dans les calculs de la majorité présidentielle, d’inéligibilité du leader de Pastef perçu comme le seul à pouvoir empêcher leur champion de rempiler pour un troisième mandat. Pardon, un deuxième quinquennat ! En tout cas, après Karim Wade et Khalifa Sall qu’il avait éliminés de la course en 2019 — et qu’il essaie à présent de remettre dans le jeu pour 2024 ! —, le Chef est en passe de réussir la passe de trois. Autrement dit, de mettre hors course son plus sérieux adversaire, celui que tout le monde voit à l’avenue Léopold Sédar Senghor en avril 2024. Avec bien sûr, comme lors des deux précédentes éliminations de poids lourds (les deux K), l’appui décisif de la Justice à travers des magistrats plus que bien disposés à l’endroit du pouvoir en place ! En tout cas, c’est sans doute la première fois que l’on voit au monde un candidat à une élection présidentielle éliminé de la course à la suite d’un condamnation pour … diffamation. Et encore on ne sait même pas si ce qu’il a dit est vraiment faux. Mais ça, on n’en aura le cœur net qu’après avril prochain ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA SALLE DES BANQUETS TRANSFORMEE EN ARENE DE LUTTE
La salle des banquets de la présidence de la République a été transformée en arène de lutte hier l’espace d’une soirée. Le président de la République recevait le monde de la lutte en audience. Tous les ténors de la lutte ont effectué le déplacement. On notait la présence de Balla Gaye 2, Eumeu Sène, Modou Lô, Lac de Guiers 2, Gris Bordeaux, Yawou Dial…Au son des tam-tams, des lutteurs ont fait des démonstrations de backs. Des prestations qui ont arraché le sourire au président de la République qui avait à ses côtés son Premier ministre assurant l’intérim du ministère des Sports, le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour, et Samba Ndiobéne Kâ, le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale. Une occasion pour les lutteurs en activité (Balla Gaye, Eumeu Sène, Gris Bordeaux, Sa Thiès, Assurance, Modou Lô, Boy Niang 2, Baye Mandione, Baboye, Pape Malick Ndour, Zarco Tapha Tine, Lac De Guiers, et Cie), accompagnés par leur président Gris Bordeaux, de présenter leurs doléances au chef de l’Etat. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance festive et décontractée. Lors des présentations, chacun des combattants y est allé de son « touss » (danse traditionnelle), sous les yeux amusés du Président Sall qui n’a pas pu se retenir de rire à gorge déployée au passage de l’inimitable Yawou Dial. Connu pour être un des lutteurs les plus drôles et frêles de l’arène, Yawou était surtout un militant inconditionnel de l’ancien Président Abdoulaye Wade.
AFFAIRE SONKO ECHAUFFOUREES APRES LE VERDICT
Des affrontements ont éclaté hier à la suite de la condamnation à 6 mois avec sursis d’Ousmane Sonko par la cour d’appel de Dakar. Les premières manifestations ont éclaté à l’Université de Dakar. Policiers et étudiants se sont affrontés en fin de soirée. Mais la confrontation n’a pas été de l’ampleur des précédentes sur le même dossier. A Ziguinchor, des manifestations sporadiques ont été aussi notées. A Pikine, des affrontements entre forces de l’ordre et jeunes lors de la marche de Pastef ont été notés. La marche pacifique de Pastef a viré à l’affrontement entre jeunes et forces de l’ordre, après le verdict du procès en appel opposant le ministre Mame Mbaye Niang au leader de Pastef Ousmane Sonko. En effet, des manifestants ont brûlé des pneus pour exprimer leur colère. Il y a eu des échanges de jets de pierres et de grenades lacrymogènes entre manifestants et forces de l’ordre dans plusieurs coins de cette localité. Une vraie guérilla urbaine. A Mbour, deux bus de Dakar Dem Dikk ont été caillassés par les partisans du leader de Pastef. Après le verdict du tribunal sur l’affaire opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, un groupe de jeunes s’est rendu au niveau du lieudit «Diouty bou bess», où se trouvent les bus de Dakar Dem Dikk, pour en incendier deux. Pour éviter d’autres incidents de ce genre, la société de transport a pris une décision : «Dakar Dem Dikk informe ses clients de la suspension du réseau urbain, interurbain et international pour la journée du mardi 9 mai 2023». Sans donner une date de reprise du trafic de ces bus, la société anonyme dirigée par Ousmane Sylla s’est contentée de dire qu’elle espère retrouver sa clientèle «bientôt».
BIRAME SOULEY DIOP « OUSMANE SONKO SERA BEL ET BIEN CANDIDAT »
Birame Souley Diop est monté au créneau hier à la suite du verdict de la Cour d’Appel de Dakar pour dire que « Ousmane Sonko sera bel et bien candidat ». L’argument de taille de l’Administrateur général de Pastef est que son leader a été jugé par une chambre composée de façon irrégulière. « Vider le tribunal entier et toutes les salles d’audience pour rendre votre décision n’y fera rien. Votre Cour est irrégulièrement composée. Selon une jurisprudence constante, on ne peut pas être juge et partie dans un procès. Les Faits : La juge Elisabeth GUEYE MBENGUE était substitut d’Amady DIOUF, alors procureur de la République Près le Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. Donc quand Amady DIOUF instruisait le dossier en Instance, il s’est fait assister par Mme Elisabeth. Aujourd’hui, le principe qui a fait qu’Amady DIOUF ne peut pas siéger dans ce dossier en appel fait qu’Elisabeth ne le peut pas » a indiqué le maire de Thiès Nord. Birame Souley Diop parle de principes violés. « Amady DIOUF ne peut pas être juge et partie. Elisabeth aussi ne peut pas être juge et partie. En matière pénale, on dit que le Parquet est un et indivisible. Selon ce principe de l’unicité du parquet, ce qui est interdit à Amady DIOUF vaut également pour Elisabeth. Amady DIOUF nommé Président de la Cour d’appel de Dakar a voulu monter «impétueusement» sur ce dossier. L’affaire étant trop flagrante, il se retire pour tirer les ficelles. Mais, malheureusement pour lui, Elisabeth est au niveau de cette même Cour d’appel dirigée par l’ancien Procureur de la République, Présidente de ladite cour qui connait de l’affaire. Après avoir aidé Amady en Instance, elle doit le remplacer en appel » poursuit Birame Souley Diop.
BIRAME SOULEY DIOP «OUSMANE SONKO SERA BEL ET BIEN CANDIDAT»(BIS)
Restons avec Birame Souley Diop qui a invoqué une jurisprudence à l’appui de sa démonstration. « Dans l’affaire ayant opposé la demoiselle Billie Mbaye au Méridien Président, la Cour suprême avait en résumé jugé que monsieur Lassana Diabé SIBY, qui avait déclenché les poursuites contre Mlle Billie, ne pouvait se retrouver dans la composition de la chambre qui a rendu la décision attaquée. Qu’en faisant cela, cette chambre n’offrait pas toutes les garanties d’impartialité requise par les dispositions de l’article 14.1 du pacte international relatif aux droits civils et politiques signé et ratifié par le Sénégal. De surcroît, si en matière pénale le parquet est UN et INDIVISIBLE, ce qui est interdit à Amady DIOUF restera interdit à Elisabeth, les deux étant jusque-là embarqués dans le même navire. La composition irrégulière d’une cour d’appel est un motif irréfutable de cassation. A la lumière de toutes ces considérations, il sera ordonnée la cassation de la décision si les avocats font le nécessaire » se dit convaincu le maire de Thiès Nord.
SERVICE DE SANTE DES ARMEES MEDECIN-COLONEL PR ABDOU RAJACK NDIAYE PROMU DIRECTEUR
Sur proposition du chef d’état major général des armées (Cemga), le général de corps d’armées Mbaye Cissé, le président de la République Macky Sall, a nommé le médecin-colonel Pr Abdou Rajack Ndiaye au poste de directeur du Service de Santé des Armées. « Le Témoin » quotidien est convaincu que le Cemga Mbaye Cissé ne s’est pas trompé de choix puisque le Professeur en rhumatologue Abdou Rajack Ndiaye est un brillant médecin militaire qui a fini de faire ses preuves partout où il a été affecté. D’ailleurs nos lecteurs se souviennent qu’en 2015, il était le seul et unique médecin-rhumatologue africain agrégé à l’école militaire de médecine de l’hôpital des Armées du Val-de-Grâce à Paris. Sur une cinquantaine de candidats français, africains et d’autres nationalités du monde entier, l’alors médecin-lieutenant colonel Abdou Rajack Ndiaye avait survolé les épreuves du prestigieux et sélectif concours d’agrégation. De même que le médecin-lieutenant colonel d’alors Abdourahmane Niang dans sa spécialité (Pneumologie). Précédemment directeur général adjoint de l’Hôpital Principal de Dakar, le médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye devient ainsi l’un des rares professeurs agrégés à diriger la direction du Service de santé des armées. Il s’agit d’un Etat major technique et administratif en charge de la santé dans les armées. Comme quoi, il est désormais le nouveau patron ou, si l’on préfère, le commandant de tous les médecins-chefs des hôpitaux, dispensaires et infirmeries des armées sénégalaises. Toutes nos félicitations au médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye pour cette nomination !
MATAM MENACES DE DEPART AU SEIN DE L’APR
Des responsables politiques membres de l’Alliance pour la République (APR) de Matam sont très remontés contre leur patron, le président de la République, Macky Sall. Réunis au sein d’un mouvement dénommé Agir Ensemble pour Matam (AEM), Dickel Nguébane, Seydou Bâ et Abdourahmane Touré ont annoncé, dimanche, qu’ils ont déjà un pied dans l’opposition en tout cas hors du parti au pouvoir. Selon Nguébane, ancien directeur commercial à la Radiotélévision sénégalaise (RTS) et actuellement conseiller en sport du directeur général de cette société Racine Talla, depuis 12 ans, le parti n’a fait que promouvoir des transhumants, notamment des militants venus du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), autrement dit des militants de la 25e heure. Lors de leur assemblée générale tenue à Matam, ces responsables précités ont annoncé dans une résolution que, si les choses ne changent pas, ils vont définitivement quitter le parti et aller dans l’opposition. ‘’Nous n’avons pas peur d’être opposants, car nous avons été dans l’opposition avec Macky Sall en personne. Des jeunes ont été emprisonnés ici alors qu’on s’opposait à Wade, mais aujourd’hui, ce sont ceux qui nous mettaient en prison qui ont été promus’’, a dit Dickel Nguébane