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25 juin 2025
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
LES 3D DU MACKY
EXCLUSIF SENEPLUS - Celui qui n’est pas obligé de dialoguer propose quand même de dialoguer. Mais seulement avec quelques uns triés sur le volet. Parce qu’en politique, les deals sont un marché très utilisé
« Rien ne m’oblige à dialoguer... Si je le fais, c’est pour redonner à certains la possibilité de redevenir éligible. Si on ne dialogue pas, ils auront beau dire, mais ils ne seront pas candidats. Ce dialogue est dans leur intérêt... Beaucoup de sujet seront discutés, notamment le parrainage, l’éligibilité. Khalifa Sall attend l’amnistie, Karim Wade lui, demande une révision de son procès. Cela ne sera possible qu’à travers le dialogue ». Ainsi peut-on résumer la substantielle moelle politique du show télévisuel du président Macky Sall, le samedi 22 avril dernier sur la TFM.
Dialogue, division, diversion, tels sont les trois objectifs du locataire du palais. En ligne de mire : le troisième mandat.
« Rien ne l’oblige à dialoguer » sauf bien sûr, la poursuite de la chienlit et de la guéguerre urbaine que le pays connaît depuis mars 2021. Avec 14 morts comme pertes, sans profits. Puis ce début 2023, avec ses intifadas hebdomadaires et quelques « pertes mineures » en vies humaines (3-4 morts ?). Tout cela dans le cadre d’un itinéraire emprunté pour répondre à une convocation de la Justice ! Une Justice dont d’ailleurs on attend qu’elle nous éclaire sur les auteurs de ces morts. Parce que tout de même, la science criminelle est formelle : il ne peut pas y avoir de crimes sans criminelles, ni de morts violentes sans sans tueurs et armes du crime. Sauf, semble-t-il, sous nos cieux, où on peut mourir de mort violente dans la rue ; mourir par balles sans tueurs armés ; où des officiers peuvent disparaître sans laisser de traces, ou mourir dans les eaux. Tout cela par le Saint esprit. Pour ma part, je dénie à cet esprit tueur le caractère de sainteté.
« Rien » ne l’oblige effectivement à dialoguer, sauf à imposer la « paix armée » avec nos rues sous haute surveillance, avec une sorte d’État d’urgence ou de siège, qui ne dit pas son nom. Parce que non décrété officiellement. Comme pour nous en mettre plein la vue, on a exhibé le 4 avril, les muscles de la République. L’histoire de la République a (toujours) montré les limites de la peur comme moyen de gouvernance. Alors, même si (mon œil) on n’est pas obligé de dialoguer, on appelle quand même à dialoguer. Parce qu’en politique, les deals sont un marché très utilisé par les filous : vente-achat-benef...
Ainsi donc, celui qui n’est pas obligé de dialoguer propose quand même de dialoguer. Mais pas avec tous, seulement avec quelques uns, triés dans la mare faunique politique, selon leur poids, mais surtout selon leur fragilité : K et K. Khalifa (Sall) et Karim (Wade). Le marché est simple : vous voulez que j’efface vos ardoises politiques, revenir dans la course (le jeu plutôt), vous la fermez sur l’illégalité de mon troisième mandat, nous violons ensemble (on a toujours besoin de complices pour les coups tordus) la Constitution (« nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs »), j’utilise mes pouvoirs d’absolution, vos casiers judiciaires deviennent aussi vierges que celui de nouveaux-nés, nous entrons tous (non pas tous) dans l’arène et le peuple nous départagera. Une grande messe de réconciliation clôturera ce viol Républicain.
Mais on le sait, un festin sans immolation du fameux agneau. Mais cette fois-ci accompagné de quelques bovins n’est pas un festin. Et c’est qui l’agneau du sacrifice de la farce-diversion d’un dialogue sacrificiel. En voici des indices : « ... médiation (sous entendu entre lui et moi) je ne suis pas au courant, j’ai appelé à un dialogue, ça concerne tout le monde ». Parce que, voyez-vous, assène le président, « la politique ne donne pas une immunité absolue à qui que ce soit ». Pour bien préciser le signalement de l’agneau du sacrifice, voici d’autres indices : l’encerclement de son enclos et des pâturages autour à chaque fois qu’il dot aller répondre à une convocation ». Le rôle de la police et de la gendarmerie, c’est d’assurer la sécurité des personnes ...on n’a jamais interdit des manifestations. Toutefois, on ne peut pas admettre que des gens préparent leurs marches avec des bouteilles d’essence... »
Des détenus politiques ! Des journalistes dans les prisons ! « il n’y a pas de détenus politiques » encore moins de journaliste emprisonné pour ses écrits » Parceque voyez-vous, le président a une définition de ce qu’est un détenu politique : « on parle de détenu politique quand on émet son avis sur la marche du pays. Malheureusement cela nexiste pas au Sénégal. Nous n’avons que des gens qui cassent tout sur leur passage » ; Hé bin ! Les journalistes Pape Ndiaye de WalfTv et Pape Alé Niang avant lui, avaient cassé quoi ? Quel bus, quelle station d’essence, quel magasin Auchan ? Les membres de la direction du parti Pastef, comme l’organisateur des Nemekou Tour, le logisticien (qui loue bâches, chaises et autres pour les meetings et marches), le juriste El Malik Ndiaye et Bassirou Dioumaye Faye, secrétaire général du Pastef, cueilli à 22h, en direct des télés et réseaux sociaux devant ses bureaux, quel édifice a-t-il détruit ? Pourtant dans votre définition du détenu politique, c’est celui « qui émet son avis sur la marche du pays ».
Émettre son avis sur la justice et sur ceux qui la rendent sort-il de cette définition ? En réalité, à défaut de « dissoudre » légalement le Pastef comme le réclament certains de vos proches, on a préféré une autre méthode qui a l’avantage de la dissolution sans les inconvénients et répercussions dans l’opinion internationale ! Comment aurait-on pu justifier la dissolution d’un parti qui dispose d’un groupe parlementaire à l’Assemblée, contrôle la plupart des grandes villes du pays avec ses alliés et qui jusqu’à nouvel ordre, n’a commis aucun crime reconnu par la justice, mais qui veut exercer les droits que lui réclame la Constitution. On ne peut pas faire avaler une telle énormité à la communauté internationale. Mais on peut (presque) arriver au même résultat (désarmement de ce parti) en affaiblissant sa direction, en embastillant son avant-garde (les forces-vives) sous le couvert de casses et autres destruction de biens.
Dialogue, diversion et division. Comment détacher Khalifa Sall de la coalition qui empêche le pouvoir de dormir ? En le lavant tout blanc avec le lait (Soow) dans lequel l’autre vient de jeter du sable. Amnistie sous contrôle et sous condition. S’éloigner du pestiféré Sonko, disloquer Yewwi (et son groupe parlementaire). Et vous revenez dans le jeu. La même proposition-récompense pourrait être faite à l’ancien « ministre du ciel et de la terre » Karim Wade. On pourrait même effacer sa condamnation pécuniaire ou tout au moins la réduire à sa « plus simple expression ». Pour finir les deals, on pourrait même signer une clause secrète : au deuxième tour, les autres reportent leurs voix sur celui d’entre nous les filous, qui serait le mieux placé. Et hop ! Vogue le Gaal (pirogue) Sunu gaalien au pays des reniements et des magouilles comme valeurs de gouvernance.
Si le PDS n’aurait aucun scrupule ni état d’âme à parapher un tel deal, ce seraient autrement plus douloureux pour Khalifa Sall. On va bien vivre des psychodrames et autres théâtres de rues dans les prochaines semaines.
PS : Toutes les citations sont tirées du compte-rendu de Sud quotidien dans son édition du lundi 24 avril. J’ai choisi un match de la Premier League en lieu et place du show présidentiel à la télé de son ami, la « star planétaire » comme disent ses journalistes. Parce que j’avais eu ma dose avec la conférence de presse du nouveau « chef de l’opposition » quelques heures plus tôt. L’overdose....
PRESIDENTIELLE AMERICAINE, JOE BIDEN CANDIDAT
Joe Biden a déclaré ce 25 avril être candidat à sa réélection. Ce 25 avril marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de sa dernière entrée en campagne n. A 80 ans, le président américain va briguer un second mandat.
Joe Biden a déclaré ce 25 avril être candidat à sa réélection. Ce 25 avril marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de sa dernière entrée en campagne n. A 80 ans, le président américain va briguer un second mandat.
«Je suis candidat à ma réélection », a-t-il dit dans un message vidéo publié sur Twitter.
FADIGA ET FIGO METTENT EN ORBITE LE "ZÉRO PALU FOOTBALL CLUB''
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, deux légendes du football, Luís Figo et Khalilou Fadiga se sont associés au Partenariat Roll Back Malaria (RBM)pour annoncer une nouvelle initiative prometteuse : le Zéro Palu Football Club
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, deux légendes du football, Luís Figo et Khalilou Fadiga se sont associés au Partenariat Roll Back Malaria (RBM) pour annoncer une nouvelle initiative prometteuse : le Zéro Palu Football Club. Leur objectif : en finir avec le paludisme.
Cette nouvelle initiative réunira, selon un communiqué parvenu à emedia, une équipe de footballeurs de renommée mondiale afin de sensibiliser au paludisme, d’inciter à des mesures plus fortes contre cette maladie mortelle et de collaborer avec le Partenariat RBM pour plaider en faveur de la lutte contre ce fléau.
Bien qu’il soit évitable et traitable, note le texte, le paludisme reste une menace pour la moitié de la population mondiale et coûte la vie à un enfant chaque minute. Selon les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on a encore enregistré 247 millions de cas de paludisme et 61 900 décès associés dans le monde en 2021.
Inspirés par leurs propres expériences en tant que parents et ayant vu l’impact dévastateur du paludisme dans les communautés du monde entier, Figo et Fadiga appellent la communauté internationale à s’unir et à soutenir la vision du Partenariat RBM qui est de bâtir un avenir exempt de paludisme. Ils souhaitent que les dirigeants mondiaux accordent la priorité à la lutte contre le paludisme et renforcent le financement de la lutte contre cette maladie, une démarche essentielle pour la recherche et l’innovation et pour le déploiement des outils de prévention et des traitements existants.
Ainsi, à n croire notre source, l’initiative du Zéro Palu Football Club sera principalement focalisée sur l’éradication du paludisme en Afrique, qui représente une part disproportionnée des cas de paludisme dans le monde (95 %). L’initiative est lancée dans le cadre de la campagne « Zéro Palu ! Je m’engage », une campagne panafricaine menée conjointement par la Commission de l’Union africaine et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme. Elle vise à donner aux communautés les moyens de s’approprier la lutte contre le paludisme et d’intensifier leurs engagements.
« En tant que parent, il est impensable d’imaginer la douleur de perdre un enfant à cause d’une maladie évitable. Nous devons faire davantage pour lutter contre cette maladie et veiller à ce que cela ne se reproduise pas. Le Zéro Palu Football Club réunira des athlètes exceptionnels, d’hier et d’aujourd’hui, pour soutenir la lutte contre le paludisme. Je suis ravi de m’associer à Figo et au Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme pour mettre le pouvoir du football au service d’une noble cause », explique le premier co-capitaine Khalilou Fadiga. Luís Figo, deuxième co-capitaine, annonce quant à lui que « le football est un sport incroyable qui rassemble des gens du monde entier pour soutenir différentes équipes. L’équipe la plus importante sur le terrain actuellement, c’est le Zéro Palu Football Club. Il est temps d’éradiquer définitivement le paludisme et de protéger la vie de tous ceux qu’il menace. Grâce à un soutien massif, l’éradication est à portée de main, et Fadiga et moi sommes déterminés à jouer un rôle clé pour que cela devienne une réalité. »
LE DIRECTEUR DE WALF TV & WALF FM CONVOQUÉ À LA POLICE
La série se poursuit pour le groupe Wal Fadjri. Après le journaliste Pape Ndiaye suivi de l’animatrice Thioro Mandela, c’est au tour de Moustapha Diop d’être confronté à l’appareil judiciaire.
La série se poursuit pour le groupe Wal Fadjri. Après le journaliste Pape Ndiaye suivi de l’animatrice Thioro Mandela, c’est au tour de Moustapha Diop d’être confronté à l’appareil judiciaire. En effet, le Directeur de la radio et de la télévision du groupe sis au Front de terre, a reçu ce mardi, une convocation du Commissariat central de Police dont le motif ne lui a pas été précisé. Le journaliste est également animateur d’une émission de talk-show et fait régulièrement des chroniques sur la vie politique du Sénégal.
Sa convocation fait suite aux arrestations de deux agents de son groupe pour diverses affaires. Les associations de presse, autour du CAP, exigent depuis plusieurs semaines, en vain, la libération du journaliste Pape Ndiaye, arrêté depuis le 3 mars pour diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat, provocation d’un attroupement, intimidation et représailles contre membre de la justice, discours portant discrédit sur un acte juridictionnel et mise en danger de la vie d’autrui.
Sur Walf TV, le chroniqueur judiciaire avait affirmé, notamment, que dix-neuf substituts du procureur étaient opposés au renvoi en procès (chambre criminelle) de l’affaire Sweet Beauty, concernant l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol et menaces de mort par une jeune masseuse, Adji Sarr.
LE GENERAL MBAYE CISSE OFFICIELLEMENT INSTALLE DANS SES FONCTIONS DE CEMGA
Le général de corps d’armées, Mbaye Cissé, a été installé, officiellement, ce mardi, dans ses fonctions de chef d’état-major général des Armées sénégalaises.
Le général de corps d’armées, Mbaye Cissé, a été installé, officiellement, ce mardi, dans ses fonctions de chef d’état-major général des Armées sénégalaises.
La cérémonie de prise de commandement s’est déroulée au quartier Dial Diop sous la présidence du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, en présence du haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, Moussa Fall, ainsi que de plusieurs officiers généraux et des colonels dont le commandant de la zone militaire N°1, le colonel Mbaye Gueye.
Plusieurs responsables et des chefs des services extérieurs ainsi que plusieurs personnalités civiles et de militaires à la retraite ont pris part à la cérémonie d’installation.
La cérémonie a été également marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs au Mémorial du Souvenir, suivi de la signature du livre d’or par le général Cissé. Il a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national du Lion avant de recevoir le fanion du commandement.
La présidence sénégalaise a annoncé, début avril, l’élévation du général de division Mbaye Cissé au rang de général de Corps d’armée et sa nomination au poste de chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) en remplacement du général Cheikh Wade.
Le nouveau Chef d’Etat-major général des armées, le général de Corps d’armée Mbaye Cissé, âgé de 59 ans, est un officier supérieur rompu aux tâches du commandement.
Ancien enfant de troupes au Prytanée militaire de Saint-Louis, le général Cissé, chef d’Etat-major particulier du président de la République jusqu’à sa nomination aux fonctions de CEMGA, a reçu ses galons d’officier à sa sortie de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, qu’il avait intégrée en 1988.
Après une application pratique à l’Ecole d’application de l’artillerie de Draguignan, en France, il occupe successivement les postes d’officier observateur artillerie, d’officier de reconnaissance, et enfin d’officier de tir au sein de la batterie 105 HM2 Bravo et Alpha.
A l’issue de son temps de commandement de chef de corps, le diplômé des Cours de capitaines à l’Ecole d’artillerie de Fort Sill (Oklahoma) intègre en 2009, l’Etat-major général des armées, en qualité de chef de la division Etudes générales jusqu’en 2012. Date à laquelle il rejoint la mission onusienne au Congo comme adjoint au chef de la cellule de la réforme du secteur de sécurité.
De 2013 à 2015, il occupe les fonctions d’officier supérieur adjoint au commandant de la Zone militaire n°3 à Kaolack, sa ville natale, avant de rallier l’Etat-major de l’armée de Terre, comme Chef de la chaîne des ressources humaines.
Breveté de l’enseignement militaire supérieur au Collège interarmées de défense (ex-Ecole de guerre Paris), il commande par la suite (2016-2019) la zone militaire n°2 à Saint-Louis, avant d’occuper le poste de chef de cabinet du Chef d’état-major général des Armées jusqu’en juin 2020. Il a été Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) à partir de juillet 2020.
Le Général Cissé, fils d’un gendarme, est diplômé de l’Ecole d’état-major et de commandement de l’Armée de Terre des Etats-Unis et breveté de l’Ecole supérieure de guerre de Paris (ex Collège interarmées de défense).
Il a également suivi d’autres formations dans le domaine de la défense et de la réforme du secteur de sécurité en général.
Il est titulaire d’un certificat de maîtrise en philosophie, d’un certificat d’études supérieures de psychologie et de sociologie, d’un Master 2 en relations internationales (option Droit public-Sécurité-Défense) obtenu à l’université Paris 2 Panthéon Assas, en France.
L’ancien directeur de promotion, puis chef de la cellule tactique de l’ENOA est notamment l’auteur de l’ouvrage souvenir ‘’Jambaar 1960-2010’’, et ‘’Opération Fodé Kaba II’’ dans lequel il évoque les hauts faits militaires des armées sénégalaises en Gambie, en 1981.
Lauréat de plusieurs distinctions, l’ancien directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité, a également à son actif plusieurs publications dans des revues militaires dans les domaines de la géopolitique, de la sécurité, de la défense et de l’histoire militaire.
LA DEPUTEE MARIETOU DIENG QUITTE LE NAVIRE BENNO
Conséquence de la rupture entre Macky Sall et Idrissa Seck : la députée Marietou Dieng, membre de Rewmi, a décidé de quitter le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Voici l’intégralité de sa lettre de démission adressée au Président dudit groupe.
Conséquence de la rupture entre Macky Sall et Idrissa Seck : la députée Marietou Dieng, membre de Rewmi, a décidé de quitter le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Seneweb vous propose l’intégralité de sa lettre de démission adressée au Président du groupe parlementaire BBY, Oumar Youm.
« A Monsieur le président du groupe parlementaire BBY,
Dans le soucis de sauver le Sénégal d’une instabilité issue des impacts négatifs de la COVID-19, le Président Idrissa Seck avait pris la décision de rejoindre la majorité présidentielle. Cette posture, jadis incomprise par nombre de sénégalais, lui a valu des critiques. Il devient aujourd’hui clair aux yeux des avertis que cette décision était une des plus sages au vu de tout ce qui s’est passé durant et ou après la COVID-19 dans les pays de la région ouest africaine.
Monsieur Idrissa SECK Président du parti Rewmi, mon leader politique vient de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle de février 2024 avec comme conséquence immédiate la sortie du parti Rewmi de la coalition BBY. Il est alors logique sur décision de mon parti et de moi-même de me retirer du groupe parlementaire de BBY de cette 14ème législature. Je deviens ainsi une députée non inscrite.
Je rapelle à tous qu’en tant que fidèle militante, responsable à Keur Massar, 5ème Vice Présidente du parti Rewmi, je soutiendrai toutes les décisions de mon parti. Pour les travaux à l’Assemblée Nationale comme ce fut le cas jusqu’à maintenant, mon action sera guidée par une seule boussole: l’intérêt vital du peuple Sénégalais.
Je vous prie de croire Monsieur le Président du groupe parlementaire BBY, à l’expression de ma très haute considération. »
Depute non inscrite
5ème Vice présidente parti Rewmi
Honorable Mariétou DIENG
MACKY TROUVERA LE MÊME FRONT FACE À LUI
Membre de cette plateforme, Aminata Touré désormais en rupture de banc avec le camp présidentielle affiche sa détermination à : « sauver la démocratie » face aux velléités de troisième candidature prêtée au président de la République - ENTRETIEN
Le mouvement des forces vives du Sénégal F24 se prépare pour des manifestations en Mai prochain. Cette nouvelle plateforme née il y a une semaine compte y aller avec la ferme intention de faire reculer le Président sénégalais Macky Sall, au cas où ce dernier voudrait se présenter pour une 3e candidature.
Membre de cette plateforme, l’ancienne Première Ministre Aminata Touré affiche sa détermination à je cite : « sauver la démocratie sénégalaise ».
L’ancienne députée de la coalition présidentielle exclue du parlement au lendemain des derniers législatives a accepté de nous accorder une interview.
Elle revient, au micro de Sanni Moumouni Seibou sur les raisons qui expliquent la création du mouvement des forces vives du Sénégal la F24.
LE CAS SADIO MANÉ ENGENDRE DES CRISPATIONS AU BAYERN MUNICH
Dans un club qui traverse une crise importante, Sadio Mané apparaît comme l'une des plus grosses déceptions de la saison du Bayern Munich sur le plan sportif
Sadio Mané n’est plus en odeur de sainteté à Munich. S’il a retrouvé le chemin des filets après plusieurs mois de disette, face à Mayence, ce but ne lui offre pas de nouvelles perspectives à terme, surtout que le Bayern a fini par s’incliner assez sévèrement (1-3), offrant la tête du championnat au Borussia Dortmund. Sadio Mané est resté muet plusieurs mois devant le but, et n’est pas souvent apparu sous son meilleur jour depuis son retour de blessure. Et pour cause, il serait hors de forme, croit savoir Sky Sports.
S’il a connu des débuts prometteurs, avec trois buts lors des trois premières journées, il a ensuite éprouvé les pires difficultés à s’adapter aux principes de Julian Nagelsmann, avec lequel il n’entretenait pas la meilleure relation. Bild a même relaté une sérieuse altercation impliquant le Sénégalais et son ex-entraîneur. La situation de Sadio Mané ne s’est pas franchement améliorée depuis l’arrivée de Thomas Tuchel, qui l’a peu titularisé et cherche encore la bonne manière de l’utiliser sur le terrain, glisse Sky Sports.
MANCHESTER CITY A RÉSOLU SON FAUX PROBLÈME HAALAND
Haaland n'a pas échappé à certaines critiques sur sa compatibilité avec Manchester City, malgré des statistiques affolantes. Mercredi, contre Arsenal, il aura une nouvelle occasion de faire taire ses détracteurs de moins en moins nombreux
Plus personne n'en parle aujourd'hui, mais le premier match en Angleterre de Haaland, le Community Shield perdu contre Liverpool (3-1) avait été marqué par un énorme raté du Norvégien, qui avait mis le ballon sur le haut de la transversale alors qu'il était à 6 mètres des buts grands ouverts.
La séquence avait fait les délices des réseaux sociaux, prompts à narguer le joueur de 22 ans arrivé entouré d'une "hype" immense, après son début de carrière explosif à Salzburg et Dortmund.
Huit jours plus tard, pour son premier match de championnat, il avait inscrit les deux buts d'une victoire contre West Ham pour être porté aux nues par la presse et les observateurs.
"Une semaine il n'a pas le niveau pour s'adapter à la Premier League. Et maintenant il est parmi les meilleurs avec Thierry Henry, Alan Shearer et Cristiano Ronaldo", avait raillé Pep Guardiola.
Les fluctuations de l'opinion publique sont fréquentes dans le football de très haut niveau et elles ont accompagné les premiers mois d'Haaland.
Haaland/City, une union contre-nature
En février encore, quand il était resté muet et très discret lors de cinq matches sur sept, dont une défaite à Tottenham et deux nuls à Nottingham Forest et en Ligue des champions à Leipzig, les articles interrogeant "Haaland rend-t-il Manchester City moins bon ?" ont fleuri.
Ses prestations lors du retour contre Leipzig, et lors du quart de finale contre le Bayern ont à nouveau mis en sourdine ces débats.
Le scepticisme autour du mariage entre City et Haaland, existant avant même son arrivée, n'est pourtant pas forcément mal intentionné ni dénué de fondement.
"Les forces d'Haaland sont l'opposé de ce qui fait la force de City", avait clamé l'ancien joueur de Liverpool Dietmar Hamman en février.
"C'est un joueur qui une bonne partie du temps en match ne participe pas, c'est presque comme jouer à dix", avait-il argumenté après le match contre les Spurs, le premier avec City où Haaland n'avait ni tiré au but ni touché la balle dans la surface adverse.
Dans une comparaison avec Harry Kane, attaquant bien plus mobile et qui joue parfois presque meneur de jeu en plus d'avant-centre avec Tottenham ou l'Angleterre, Thierry Henry avait aussi pointé du doigt la trop grande prévisibilité de City.
"Parfois Haaland fait la même course, peu importe qui a le ballon et parfois il n'aide pas l'équipe", avait-il avancé, expliquant comment Arsène Wenger lui avait appris à varier ses déplacements en fonction des caractéristiques du joueur dont il attendait la passe.
Manchester City plus prévisible ?
Son gabarit, sa puissance, son positionnement très axial ne sont pas des caractéristiques familières ni même recherchées par Pep Guaridola, à qui un Julian Alvarez plus agile et plus mobile convient mieux sur le papier.
Haaland "a mis fin à ce que (Manchester City) était. Ils avaient une façon précise de jouer où on ne savait pas qui allait marquer. (Avoir Haaland) les a rendus un peu plus prévisibles", avait jugé Henry.
Les esprits taquins noteront aussi que City a gagné ses 5 matches sans lui, mais c'est au final une bonne nouvelle pour l'équipe et le joueur de 22 ans qui doivent encore peaufiner leur entente.
"C'est un processus en cours", l'avait défendu le latéral Kyle Walker.
"Pour tous ceux qui arrivent à Manchester City, et je suis là depuis six ans, c'est une équipe difficile à intégrer parce que le manager est tellement exigeant. Notre façon de jouer est unique".
Au final, Haaland sera de toute façon jugé sur les titres remportés avec lui et grâce à lui: la Premier League mais surtout la C1 qui a toujours échappé au club.
Avec 48 buts en 42 apparitions et 1,34 buts toutes le 90 minutes jouées, il aura fait sa part, mais Guardiola l'a averti d'un autre danger: "ce type va avoir un problème à l'avenir, à chaque match on attendra de lui qu'il marque trois ou quatre buts et ce ne sera pas possible".
MACKY SALL A LES CARTES EN MAIN
Le départ de Idrissa Seck et de ses ministres de la coalition gouvernementale relance les cartes et ouvre de belles perspectives au président dans le cadre du dialogue national auquel il a convié les acteurs politiques
En vue du dialogue à venir et auquel il convie toute la classe politique, Macky Sall aura les moyens, si nécessaires, de satisfaire ceux qui accepteraient de rejoindre sa coalition et de travailler à ses côtés. Comme aussi il pourrait facilement accéder aux vœux de ceux qui voudraient le voir se débarrasser de certains de ses proches occupant certains postes stratégiques.
Le président de la République se prépare à opérer un vaste remaniement ministériel. Ce n’est pas être dans le secret des dieux que de s’essayer à cette déclaration. C’est juste une analyse froide de la situation découlant des évènements qui se sont produits depuis une dizaine de jours dans le pays. On peut ainsi dire que le départ de Idrissa Seck et de ses ministres de la coalition gouvernementale relance les cartes et ouvre de belles perspectives au Président Macky Sall dans le cadre du dialogue national auquel il a convié les acteurs politiques. C’est l’un des sens à donner au «gonflement» des attributions du Premier ministre Amadou Ba.
Le dialogue politique voulu par le chef de l’Etat, une fois entamé, ne devrait pas s’éterniser, contrairement à ce que pourraient penser certains «analystes politiques». Il ne s’agira pas ici de discuter du sexe des anges, mais d’aller directement dans le vif du sujet. Comme l’a laissé entendre le président lors de son face-à-face avec le journaliste Assane Guèye de la Rfm, certains acteurs politiques seraient demandeurs de certains points en particulier, comme Khalifa Sall, qui piaffe d’impatience de prendre part à l’élection présidentielle à venir. Il se pourrait que d’autres aient également d’autres considérations, comme la levée du blocus que représente le système des parrainages, par exemple. Des points pratiques et dont la résolution ne devrait pas demander de faire traîner les choses, comme ce fut le cas avec le Dialogue national, convoqué juste après la Présidentielle de 2019…
On comprend donc que dans ces conditions, les ministères de l’Elevage et des Sports ne soient pas encore confiés à un titulaire quelconque, et laissés sous la tutelle du Premier ministre. Soit dit en passant, ce n’est pas une nouveauté de voir le chef du gouvernement adjoindre à ses fonctions un maroquin ministériel. Cela avait été notamment le cas lors de la démission/destitution de Thierno Alassane Sall du ministère de l’Energie. Son portefeuille avait été occupé d’urgence par le Premier ministre Boun Abdallah Dionne.
Dans le cas qui nous occupe, Macky voudrait se donner une certaine marge de manœuvre. Si les conclusions du dialogue à venir devaient lui imposer d’élargir son gouvernement à de nouveaux entrants, ou si, pour satisfaire les desiderata de son opposition, il devait donner des garanties d’ouverture et de transparence, par exemple, en mettant en place un ministère chargé des Elections, comme avait eu à le faire le Président Wade en son temps, il n’aura pas ainsi de problèmes pour recaser celui ou ceux de ses poulains qu’il devrait sacrifier à l’autel du dialogue.
De manière concrète, mais de façon tout à fait hypothétique, si un Félix Antoine Diome devait, par sa proximité chantée avec le chef de l’Etat, poser problème à une frange de l’opposition, qui ne souhaiterait pas le voir piloter les élections à venir, le Président serait obligé de l’enlever du poste stratégique de l’Intérieur.
Mais puisqu’il n’aurait personnellement pas à se plaindre de lui, il faudrait alors à Macky lui trouver un autre point de chute. Ici, plusieurs options s’offriraient au président. Soit l’appeler à ses côtés, en lui confiant la Direction de son Cabinet, que vient de quitter Abdoulaye Daouda Diallo, qui hérite du fauteuil laissé vacant par Idrissa Seck au Cese. Ou alors prendre un autre portefeuille gouvernemental, qui pourrait être soit l’un des deux confiés au Premier ministre, ou un autre, aussi prestigieux que celui qu’il aura quitté, et qui lui sera accordé après remaniement.
C’est dire que, contrairement à ce que pourraient croire certains acteurs désabusés, les enjeux du dialogue national à venir seront décisifs pour beaucoup d’acteurs politiques, aussi bien du pouvoir que de l’opposition. Rien ne dit que les déclarations d’intention que l’on entend actuellement seront toujours d’actualité à la sortie de ces prochaines «Assises». Beaucoup de cartes pourraient être rebattues, et qui sait, de nouvelles alliances se former. Ou se défaire.