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27 août 2025
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LA TABASKI DANS TOUS SES ÉTATS
En conférence de presse hier, mardi 20 juin, les ministres Abdoul Karim Fofana et Samba Ndiobène Ka ont abordé les questions liées aux préparatifs de la Tabaski, en mettant l’accent sur les impondérables et les impairs du marché.
La Tabaski 2023 est encore partie pour être une épreuve d’Hercule pour les ménages sénégalais. En proie à un contexte de crise économique accentué par le lourd climat politique, ils vont devoir se confronter cette fois aussi aux aléas d’une fête de Tabaski plombée par la rétention des stocks de certaines denrées de grande consommation comme l’oignon et/ou la pomme de terre, sur fond de spéculation de mercantis véreux, comme aussi par le déficit de moutons. En conférence de presse hier, mardi 20 juin, dans le cadre des rencontres gouvernement-presse, les ministres Abdoul Karim Fofana et Samba Ndiobène Ka ont abordé les questions liées aux préparatifs de la Tabaski, en mettant l’accent sur les impondérables et les impairs du marché.
APPROVISIONNEMENT DU MARCHE EN OIGNONS ET POMMES DE TERRE : Abdou Karim Fofana dénonce l’inflation domestique programmée
A quelques jours de la fête de Tabaski, l’oignon et la pomme de terre, deux denrées fortement consommées durant les fêtes se trouvent difficilement sur le marché. Hier, lors de la rencontre dénommée les « rencontres gouvernement-presse », le ministre du Commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a laissé entendre que la production de l’oignon local est de 50 000 tonnes contre un besoin de 30 000 tonnes. Mais, ces deux denrées sont quasi introuvables sur le marché. Une situation agaçante, obligeant le ministre à dénoncer la rétention de stocks. « En effet, « le besoin en oignons est actuellement de 30 000 tonnes. Alors que la production locale est de 50 000 tonnes. Cependant, la rétention de stocks est à déplorer », regrette-il. « Il nous faut lutter contre les pratiques spéculatives. Nous sommes presque à 700 francs le kilogramme. Ce qui n’est pas normal », se désole Abdou Karim Fofana non sans annoncer l’importation de 10 000 tonnes d’oignons pour contrebalancer les choses. S’agissant de la pomme de terre, il précise qu’il n’y a pas besoin d’ouvrir le marché de l’importation. « Il y a déjà plus de 60 000 tonnes de pomme de terre dans certaines régions. La production va permettre aux populations sénégalaises de combler leurs besoins en cette denrée prisée », dira-t-il.
APPROVISIONNEMENT CORRECT EN MOUTONS : Le ministre Samba Diobène Ka admet le déficit
Hier, mardi 20 juin, lors des « rencontres gouvernement -presse », le ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale, de l’équité sociale et territoriale Samba Diobène Ka a tenté de rassurer les Sénégalais non sans admettre que le marché de Dakar est en déficit de 20 000 têtes comparativement à l’année passée (2022). « Il y a plus de 4000 moutons qui sont introduits quotidiennement dans la région de Dakar. Mais, il faut souligner un déficit de 20 000 têtes par rapport à l’approvisionnement en moutons l’année dernière », a dit Samba Diobène Ka. Le ministre du Développement communautaire, de la solidarité, de l’équité sociale et territoriale a rappelé que dans le passé le Sénégal importait plus de 550 000 moutons de Tabaski. Et le gouvernement, à travers le ministère de l’Elevage et des productions animales, a initié un programme important dit Programme national d’autosuffisance en moutons lancé en 2017. Selon lui, ce programme a permis de diminuer drastiquement l’importation de moutons de 550 000 à plus de 300 000 moutons. Cependant, il a reconnu qu’il y a encore énormément d’efforts à faire
KEEMTAAN Gi - SILENCE DES HÂBLEURS
Tiens, tiens!!!!! Ils sont devenus subitement invisibles, ces messieurs et dames à la langue tranchante. Eux si bouillants, crachant le feu et promettant l’enfer à ceux qui ne pensent pas comme eux. Où est donc le griot attitré du Chef, devenu inaudible depuis les malheureux évènements de ce début du mois de juin ? Lui et d’autres éprouvés de la surenchère, si bavards et bravades, obligés à se terrer. A leur place, les plus audibles restent deux boutefeux. Un journalise connu pour sa voracité et un homme en disgrâce qui s’adonne à de vilaines contorsions rythmiques, la haine à la bouche, nourrissant un désir enfoui de revenir dans l’espace présidentiel où il a été chassé comme un malpropre. Bien entendu, il y a d’autres qui s’agitent et tiennent le crachoir. A hurler pour se faire entendre pendant que d’autres encore s’exercent à des danses si canailles pour attirer l’attention du Chef qui n’est pas insensible à ces belles et fripouilles chorégraphies. Ils désertent l’espace quand ça chauffe, et sortent du bois quand le calme revient, criant victoire et déclarant avec désinvolture que leur Champion demeure dans les cœurs. Personne n’en doute… Il est dans les cœurs et en sortira certainement par la petite porte si ces flagorneurs poursuivent leur perfidie. Ils sont toujours dans l’excès quand d’autres militent pour la paix. En ces moments de troubles et face à des lendemains incertains, il faut plutôt rallumer la flamme de la paix. Cela fait de la peine de voir le Chef houspillé par nos compatriotes de la Diaspora. Ils se donnent en spectacle en écornant l’image de notre si belle Teranga. Des pratiques qui étaient jusque-là dévolues aux pays de grande dictature. Et cela fait justement mal de voir notre bien aimé Chef traité de despote. Il faut ramener la paix dans les cœurs. Ce signe de dégel avec la libération de nos confrères doit se poursuivre et atteindre d’autres segments de la société qui sont dans les prisons. Ces fils et filles du pays doivent rejoindre leurs familles. Surtout que beaucoup d’entre eux n’ont commis aucun crime si ce n’est d’émettre dans un sens qui heurte le pouvoir. Et puis, ce 21 juin, c’est la fête de la musique. Que sa corde résonne dans les cœurs. La Nation à l’unisson et jusqu’ à … Keur Gorgui. KACCOOR BI - LE TEMOIN
POSTES LES NEGOCIATIONS POUR LE DEPART DE 2700 AGENTS OUVERTES
La direction générale de la Poste a ouvert hier les négociations avec les partenaires sociaux notamment les syndicats de l’entreprise pour les modalités de départ de 2700 agents. Le plan social mis en place par la direction générale devrait déboucher sur des ratios permettant à la Poste de retrouver son équilibre financier. Sur près de plus de 4000 agents, la Poste devrait en principe se débarrasser d’environ 2700 agents. La Poste sénégalaise traverse depuis plusieurs années des difficultés financières qui ne permettent plus à l’entreprise de retrouver sa viabilité financière. Alors le nouveau directeur général Mohamadou Diaité, un Inspecteur des Impôts et des Domaines s’est résolu d’un commun accord avec les différentes centrales de la boite à dégraisser le mammouth. Le déséquilibre financier est énorme puisque la Poste, c’est 18 milliards de frs de masse salariale contre 6 milliards de chiffre d’affaires. Ce mardi 20 juin, le directeur général Mohamadou Diaité a ouvert officiellement les négociations qui devraient déboucher sur un planning d’études sur les 2700 agents qui sont appelés à partir. Les négociations se feront à partir de propositions soumises par la direction générale aux syndicats qui seront appelés à faire des contre-propositions pour arriver à un consensus majeur. Ahmed Diouf SG du Syndicat national des travailleurs des Postes apprécie positivement l’ouverture des négociations. « Nous sommes en début de dialogue et de concertation sur les départs négociés annoncés par la direction générale. Les syndicats se sont concertés pour parler d’une seule voix. Nous sommes dans un état d’esprit très serein. Quoi qu’il puisse arriver, nous serons du côté des travailleurs. Nous ferons de sorte que les travailleurs qui voudraient partir puissent partir dans de très bonnes conditions. Il est peu prématuré de parler de ces négociations parce que nous ne savons pas le canevas que la direction générale va nous préparer. Nous nous sommes assez bien préparés pour défendre les travailleurs qui voudraient partir » indique le SG Ahmed Diouf.
AMINATA TOURE
Aminata Touré ne participe au dialogue, mais surveille comme du lait sur le feu tout ce qui se passe là-bas. « La presse rapporte que les partisans du Président Macky Sall à son « dialogue » exigent que seul le Conseil Constitutionnel décide de si oui ou non le Président Macky peut être candidat en 2024. Je l’avais dit, nous y voilà ! Tout ce que cherche le Président Macky Sall à travers son pseudo-dialogue c’est de légitimer un troisième mandat juridiquement et moralement inacceptable. Pour rappel, tous les membres du Conseil Constitutionnel sont nommés par le Président Macky Sall. Les démocrates et les populations sénégalaises se mobiliseront massivement pour empêcher une telle forfaiture » indique l’ancien Premier ministre dans une note parvenue à la Rédaction.
THIERNO ALASSANE SALL «NE LAISSONS PAS LE SENEGAL SOMBRER»
Le leader du parti La République des Valeurs/Réewum Ngor, le député Thierno Alassane Sall, pense qu’ ‹‹ Il est de notre devoir de faire face à la réalité et d’appeler à la sérénité et au retour des valeurs fondamentales qui constituent notre raison d’être». Ainsi l’ancien ministre de l’Énergie de citer : la « tolérance », la « téranga » (hospitalité, en wolof) et la « liberté d’expression ». Le parlementaire adresse un appel solennel à « tous les acteurs de notre nation, dont la mission sacrée est de préserver et de renforcer notre jeune démocratie ». Aussi de leur dire : «ne laissez pas le Sénégal sombrer. Il est impératif de sauver notre République. Notre responsabilité historique est en jeu››.
PROCES MAMADOU CISSE LE COORDINATEUR DE PASTEF NGUEKOKH CONDAMNE A 6 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS.
Attendu, le verdict de l’affaire des quinze personnes interpellées à Nguékokh lors des scènes de violences qui avaient accompagné le verdict du procès du leader du Pastef le 1er juin dernier, est tombé hier à Mbour. Les 14 jeunes ont tous été libérés. Tandis que le responsable communal du parti d’Ousmane Sonko a été condamné à six mois de prison avec sursis. Mamadou Cissé avait été interpellé au lendemain des manifestations suite à des posts sur sa page Facebook. Comme dans d’autres localités du pays, les dossiers judiciaires des individus interpellés lors des violentes manifestations de début juin suite à la condamnation dans l’affaire Sweet Beauté du leader du Pastef Ousmane Sonko, sont en train d’être vidés. Appelée à la barre le 13 juin dernier, l’affaire des 15 personnes interpellées à Nguékokh a été tranchée hier (mardi) par le Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Mbour. Pour les 14 jeunes, c’est la relaxe pure et simple en dépit des remontrances du parquet. Le seul « gros client » du jour était le coordinateur communal de Pastef. Mamadou Cissé, car c’est de lui qu’il s’agit, avait été interpellé au lendemain des manifestations suite à des posts sur sa page Facebook. Présenté devant le tribunal de grande instance de Mbour le 13 juin dernier, il avait déclaré qu’il avait œuvré dans le bon sens. « J’ai repris les propos de Macky Sall en 2011 en reprenant une citation dans le livre de Mame Balla intitulé cocktail » s’était –il défendu. Le parquet qui avait retenu les délits de rassemblement illicite et d’action diverses ayant causé des dommages à l’Etat et à des personnes, avait requis contre le mis en cause une peine d’emprisonnement de 2 ans de prison dont 1 an ferme. Au finish, l’enseignant s’en tire plutôt bien. Mamadou Cissé va pouvoir retourner auprès de sa famille mais aussi de ses élèves car le tribunal n’aura retenu à son encontre qu’une peine d’emprisonnement de six mois assortie du sursis.
KEDOUGOU LA CARGAISON DE CYANURE VOLEE SERAIT RETROUVEE !
Une cargaison contenant 20 tonnes de cyanure, a été volée à Kédougou, au cours de son acheminement vers la zone aurifère de Sabodala. Selon la Rfm, le dangereux chargement serait retrouvé. La cargaison de 20 tonnes de cyanure, qui avait été volée à Kédougou, serait retrouvée à la périphérie de Kédougou. Trois individus ont été placés sous mandat de dépôt, pour l’heure et six autres ont fait l’objet d’interpellation. Ils seront déférés au parquet incessamment. La bande est poursuivie pour association de malfaiteurs, vol en réunion et mise en danger de la vie d’autrui. Le cerveau, qui est en fuite, est activement recherché.