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25 juin 2025
SONKO ENCORE VISE PAR UNE PLAINTE
Dans les jours à venir, le leader du Pastef pourrait bien être convoqué à la Division des investigations criminelle (Dic) pour une nouvelle plainte le concernant.
Dans les jours à venir, le leader du Pastef pourrait bien être convoqué à la Division des investigations criminelle (Dic) pour une nouvelle plainte le concernant. En effet, Bés bi a appris que ce 18 avril, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a été saisi d’une plainte d’un certain Frédéric Napel, né à Ziguinchor et domicilié à Zac Mbao. Un dossier qui a été transmis à la Dic pour enquête.
Le plaignant accuse Ousmane Sonko de « mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à son intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation ». M. Napel estime que, lors de sa déclaration de presse, le jeudi 19 janvier 2023, M. Sonko l’avait qualifié de « comploteur contre sa personne, de criminel au service de l’Etat, de traite, de taupe de la nation, pour avoir transmis des informations classées confidentielles et hautement sensibles à certains militants de Pastef ».
Par ailleurs, il a soutenu qu’après ces propos « injurieux », il a commencé à recevoir des injures et des menaces de mort, de même que les membres de sa famille, provenant des inconditionnels du leader de Pastef. Il promet d’aller jusqu’au bout de cette affaire en se constituant partie civile. D’ailleurs, M. Napel rappelle avoir déposé une première plainte à la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) afin que les utilisateurs des numéros de téléphone qui l’ont appelé et qui ont menacé de mettre fin à ses jours puissent être identifiés
LE COMMANDANT I.C. BARRO ARRÊTÉ AVEC 1 MILLIARD EN FAUX BILLETS
Infiltré et filé par la Brigade de recherches de Keur Massar, un réseau de faux monnayeurs a été démantelé à Keur Massar. C’est au moment du lavage des billets noirs dans un appartement que les gendarmes les avait pris en flagrant délit.
Infiltré et filé par la Brigade de recherches de Keur Massar, un réseau de faux monnayeurs a été démantelé à Keur Massar. C’est au moment du lavage des billets noirs dans un appartement que les gendarmes les avait pris en flagrant délit.
Le Commandant Ibrahima Chimère Barro, Chef de corps de la musique principale des Forces Armées a été arrêté en même temps que ses présumés complices dont Mamadou Fatou Ndiaye, employé de PosteFinances, Hubert Assogba, technicien audiovisuel et l’étudiant Mbacké Sow Ndiaye.
« Tout a commencé un après-midi du mois de janvier 2023. J’ai reçu un appel d’un certain Serigne Mbaye de Touba qui m’a dit qu’il avait un colis pour moi. Le monsieur m’a remis le colis au niveau de la Sedima, à Keur Massar. Je lui ai demandé ce qu’il y avait dans le colis et il m’a dit que c’était de l’argent », a confessé le Commandant Ibrahima Chimère Barro, lors de son audition, dans des propos relayés par nos confrères de Libération.
Repris par Libération, il ajoute : “J’ai appelé Serigne Mbaye pour lui demander si je devais remettre le colis à quelqu’un ou pas. Il m’a répondu que non et m’a demandé de le garder dans l’attente de ses instructions. J’ai amené le colis chez mois sans l’ouvrir. Je l’ai gardé pendant un mois. Depuis lors je cherchais à joindre Serigne Mbaye mais en vain.”
“Je regrette amèrement”
D’après ses confessions, il finira par ouvrir le colis. Lequel contenait des billets noirs, a-t-il fait savoir. C’est ensuite, dit-il, qu’il a rencontré “un monsieur qui (lui) a parlé de cette histoire de billets noirs. Il m’a remis un numéro téléphone en me disant que le détenteur pourrait m’aider à laver ces billets noirs. J’ai eu la personne qui m’a réclamé 3,8 millions F CFA. Je n’avais pas l’argent. C’est ainsi qu’il m’a proposé de faire le travail et par la suite qu’on se partage les billets à part égale », a-t-il indiqué.
C’est ainsi, a-t-il poursuivi, que l’autre mis en cause, Hubert Asogba, l’autre mis en cause, s’est présenté à lui, en compagnie de Mamadou Fatou Ndiaye. “Nous nous sommes rendus chez Mbacké Sow Ndiaye, un étudiant pour ensuite revenir à Keur Massar. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans l’appartement où vous nous avez trouvé », a-t-il détaillé.
Passant aux aveux, il a aussi exprimé ses regrets. « Moi-même je ne comprends pas comment j’en suis arrivé là. Je ne sais pas qu’est-ce qui m’a poussé dans cette entreprise délictueuse. Je regrette amèrement. Je vis une situation financière difficile”, a-t-il tenté de se dédouaner.
Déférés vendredi dernier, ils ont été tous envoyés en prison.
MULTIPLE PHOTOS
FERMETURE PROVISOIRE DU TRONÇON SÉBIKOTANE - DIAMNIADIO
L'auto-route de l'avenir sera interdit de circulations les prochains jours pour des raisons de travaux. L'arrêté de fermeture du tronçon Sébikotane-Diamniadio a été pris le 14 avril par Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall
Le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, prononce la fermeture d’un tronçon de l’Autoroute de l’avenir. « Pour des raisons liées aux travaux de réalisation des ouvrages relatifs à l’inter-connectivité du Pôle urbain de Diamniadio à l’Autoroute de l’Avenir, le tronçon Sébikotane-Diamniadio, sera fermé à la circulation automobile pendant les jours et heures indiqués », lit-on dans le document reçu à Emedia. Voir tableau.
Selon les dispositions prises, souligne le document, les usagers en provenance de Dakar, à hauteur du Cicad (sortie 1), pourront reprendre l’autoroute à partir de Sébikotane Sud (entrée 12), du 24 avril au 4 juin 2023.
Par Me Khoureyssi BA
LE SUPPLICE DE BAYTIR FALL DU VILLAGE NGOR
El Hadj Fall, une des figures de proue du village de Ngor, a été le martyr inattendu des évènements vécus ce week-end de Korité dans la commune léboue
Baytir FALL dit El Hadj FALL, une des figures de proue du village de Ngor, a été le martyr inattendu des évènements vécus ce week-end de Korité dans la commune léboue. La cinquantaine bien sonnée, bigame, père de 10 enfants, cet ancien du Club Med, expert en plongée sous-marine, capitaine au long cours qui a bravé l’océan à maintes reprises depuis la plage des Mamelles pour convoyer des dizaines de candidats à l’émigration vers l’Espagne au temps où cette pratique relevait d’un business licite et honnête quoique risqué, n’oubliera jamais cette fin de Ramadan. Le fils de Ngor a été pris à partie vendredi par une escouade de gendarmes qui l’ont littéralement bousillé après l’avoir extirpé de son propre domicile pour un passage à tabac en règle, alors qu’il n’avait à aucun moment participé aux manifestations spontanées des jeunes ripostant aux assauts injustes des forces de l’ordre.
Comme s’il avait fait l’objet d’une dénonciation anonyme des ennemis de l’ombre, El Hadj FALL a passé le pire moment de sa vie. À la limite, au vu des brutalités dont il a été la victime impuissante, l’on serait tenté de croire qu’une personne ne lui voulant pas le plus grand bien a pu le "balancer" comme étant le cerveau de l’attaque de la résidence du sieur Farba NGOM ! Ou alors, étant juges et partie prenante du grave conflit foncier les opposant aux villageois, les gendarmes ont voulu eux-mêmes se faire justice en jetant leur dévolu sur une icône du village.
En tout état de cause, on l’a vu dans une vidéo devenue virale subissant les violents assauts de la part d’un groupe hystérique d’hommes en uniforme qu’on a du mal à imaginer comme étant des gendarmes tant les méthodes utilisées contre une seule personne désarmée, chétive et inoffensive tranchent avec la devise et le sens de l’honneur de ce corps prestigieux.
À l’issue d’une "pause" inoubliable sur le terrain du chantier naval voisin où les séances de passage à tabac ont pu être exercées à volonté et en toute discrétion sur les personnes interpellées, le groupe de ces infortunés sera enfin dirigé entre les brigades de gendarmerie de Thiong et de la Foire à partir de ...23 heures.
Finalement acheminé sous forte escorte à Phillippe Maguilene SENGHOR après le refus des enquêteurs de laisser son médecin et ami le Dr Babacar NIANG de SUMA l’hospitaliser, Baytir FALL y subira une longue séance de pansements et une perfusion, avant de réintégrer le violon de la brigade de gendarmerie de la Foire. L’y retrouvant après l’avoir laissé entre les mains des soignants, j’ai constaté que son état général ne s’était pas amélioré, laissant subodorer des difficultés respiratoires et peut-être des séquelles au niveau des poumons suite à une probable fracture des cotes causée par les coups de pieds reçus.
Sans désemparer, l’intervention du Colonel chef d’escadron de la Légion Ouest a été sollicitée. Il m’a promis que l’ordre serait donné de l’évacuer à l’HPD pour y subir la radiographie qui n’avait pas pu se faire au centre de santé Philippe M.SENGHOR dont l’appareil est laissé au repos à partir de 16 heures. Les dysfonctionnements liés à la fête ont retardé la radiographie qui n’a pu se faire que ce matin à l’ex-CTO Hôpital de Grand Yoff.
En ce moment Baytir FALL souffre le martyre, dans l’attente avec 7 co-détenus du déferrement prévu demain, le médecin n’ayant décelé aucune incompatibilité entre son état de santé et la continuation de sa garde à vue dans le violon de la brigade de gendarmerie de la Foire. Les détenus de la brigade de Thiong seront également présentés au parquet demain. À noter que des victimes des violents affrontements (villageois et gendarmes) sont en observation à l’hôpital militaire de Ouakam et à la clinique du Dr Babacar NIANG.
Vivement le retour à la paix qui passe par la justice, dans une affaire regrettable pour le traitement de laquelle tout le monde et chacun gagnerait à rester cantonné dans les limites de la raison et de la sagesse.
«RESPECTER LA CONSTITUTION VAUT MIEUX QUE MILLE DIALOGUES»
Cheikh Tidiane Dièye se prononce sur la sortie de Macky Sall
En réaction à la sortie du président de la République Macky Sall, appelant au dialogue, Cheikh Tidiane Dièye de Avenir Senegaal Bi Ñu Begg déclare : «C’était une sortie insipide, inutile et définitivement sans intérêt. Je ne suis pas déçu car je n’en attendais rien. Gardons le cap sur 2024. Lui n’en fera pas partie. La ruse seule ne suffira plus pour faire de la bonne politique au Sénégal. Le peuple a changé. Je demande aux jeunes de maintenir et d’accentuer leur formidable mobilisation pour l’inscription sur les listes électorales. L’Avenir, c’est maintenant. Le Senegaal Bi Ñu Begg, c’est maintenant. »
«CEUX QUI SONT EN PRISON APPARTIENNENT TOUS A UN MEME PARTI POLITIQUE»
Seydi Gassama a sa petite idée sur la question relative aux détenus politiques.
Réagissant hier à la sortie du Président Macky Sall sur la radio privée Rfm, le Directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal a indiqué dans un tweet que «les personnes qui sont en prison appartiennent toutes à un même parti politique».
Seydi Gassama a aussi soutenu, dans un autre tweet, que «la plupart des personnes qui sont en prison ne sont pas des personnes qui ont brûlé, pillé ou volé» et que ces dernières «exerçaient simplement des droits garantis par la Constitution et les traités internationaux».
OUSMANE SONKO ANNONCE DE GRANDS CHANTIERS POUR ZIGUINCHOR
Le maire de Ziguinchor va lancer, ce mercredi, les 12 grands chantiers infrastructurels de la mairie, mais également octroyer des financements.
Le maire de Ziguinchor a annoncé, à l’occasion de la fête de l’Aïd El Fitr, 12 grands chantiers d’infrastructures structurantes et des financements dans la commune. Le lancement de ces projets est prévu mercredi prochain.
Le maire de Ziguinchor va lancer, ce mercredi, les 12 grands chantiers infrastructurels de la mairie, mais également octroyer des financements. Selon Ousmane Sonko, il s’agira d’infrastructures struc¬turantes. «Nous avons opté pour des infrastructures structurantes, faire des choses qui soient utiles pour tout le monde, utiles pour les populations, pour les professionnels mais également pour la mairie», a annoncé l’édile de Ziguinchor à l’occasion de la fête de l’Aïd vendredi.
La commune qu’il dirige depuis un an manque d’infrastructures sportives. Le Stade Aline Sitoé doit être incessamment fermé. D’ailleurs, le Casa Sport devra recevoir à Dakar ses matchs. «Nous avons opté pour refaire totalement le Stade Jules François Bocandé et le mettre aux normes qu’il faut avec une pelouse synthétique, une piste d’athlétisme, refaire les tribunes, l’éclairage mais le terrain de basket également et les terrains de handball et de volley-ball», annonce le maire.
Aussi, poursuit-il : «Nous avons décidé de construire deux nouveaux marchés, réhabiliter aussi les autres marchés, notamment le marché Banéto et le marché Mariama Diédhiou des Hlm.»
Par ailleurs, un certain nombre de travaux de pavage et de réfection des routes existantes, vont être lancés dans la commune. «Nous avons décidé également de construire deux nouveaux marchés, un marché aux poissons à Boudody et un autre marché aux fruits et légumes qui sera sur le boulevard 54», promet le maire.
S’y ajoute le projet d’aménagement d’espaces verts à Ziguinchor pour permettre à cette ville de respirer. ¬«Aujourd’¬hui, si vous voulez sortir avec votre famille ou seul pour aller vous promener ou prendre de l’air quelque part, vous avez du mal à Ziguinchor», se désole Ous¬mane Sonko. La municipalité veut construire des cadres de repos. Ainsi, elle a ciblé quatre à cinq espaces dans un premier temps. «Nous allons en faire graduellement pour que chaque quartier à Ziguinchor puisse disposer d’un espace vert, plus des plateaux sportifs au niveau des quartiers», s’engage l’élu municipal.
Concernant l’éclairage public, il annonce une commande de 1500 lampadaires solaires qui va être lancée dans un premier temps. Les luminaires seront déployés par ordre de priorité par rapport aux besoins.
Enfin, l’économie sociale et solidaire va connaître un début de lancement. «Puisque nous avons atteint l’enveloppe minimale qu’on s’était fixée, c’est-à-dire les 100 millions, pour commencer à tourner avec des fonds révolving, financer la petite économie mais également aider les gens à avoir au moins un petit capital et démarrer une activité avec comme cible principale les femmes, mais également cette jeunesse que nous voulons de plus en plus appeler à se prendre en main par l’auto-emploi. Il suffit juste de la pousser et de l’aider un peu», a expliqué Ousmane Sonko.
Le maire de Ziguinchor espère pouvoir réaliser ces quelques grands chantiers le plus rapidement possible, dans des délais très courts pour le bénéfice des Ziguinchorois.
LE NOUVEL APPEL AU DIALOGUE DE MACKY SALL ET LA FIN DE SON COMPAGNONNAGE AVEC IDRISSA SECK AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 24 avril 2023 évoquent le nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.
Dakar, 24 avr (APS) – La politique continue de dicter sa loi aux quotidiens qui s’intéressent, entre autres, dans leur livraison de lundi, au nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.
Le chef de l’Etat a notamment abordé plusieurs sujets liés à la vie de la nation lors d’un entretien accordé à la Radio futurs médias (RFM) et diffusé le jour de la Korité.
Pour le quotidien L’AS, le président Macky Sall a remis les pendules à l’heure à l’occasion de sa sortie médiatique, évoquant notamment sa vision d’un dialogue politique, tout en réagissant à la déclaration de candidature d’Idrissa Seck.
Il n’a pas non plus occulté les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko et l’amnistie des faits ayant débouché sur l’exclusion de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall du jeu électoral, souligne le journal.
‘’Macky Sall dialogue seul’’, indique de son côté, L’Evidence en expliquant qu’à la suite de cet appel, l’opposition regroupée au sein du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) a apporté une réponse assortie de conditions, alors que l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, évoque une tentative visant à diviser l’opposition.
‘’Invité de lémission Yoon-wi de la RFM, diffusée peu après la sortie de son ex-allié, Idrissa Seck, le chef de l’Etat a confirmé la fin de son compagnonage avec le,leader de Rewmi en précisant que la déclaration de candidature de ce dernier était l’une des conséquences de ce divorce’’, résume Sud Quotidien non sans signaler que Macky Sall continue de maintenir le suspense au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024.
S’intéressant à la sortie médiatique de Macky Sall et aux développements en lien avec la préparation des états-majors politiques à la présidentielle de 2024, Le Quotidien estime que ‘’le Sénégal (est) en salle d’attente’’.
‘’Lors de la prière de la Korité à la Grande mosquée de Dakar, le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue aux forces vives de la nation dans le respect de l’Etat de droit’’, a ainsi souligné la publication.
Elle évoque dans le même temps la rupture consommée entre le président Macky Sall et le démissionnaire président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck.
‘’Un divorce à l’amiable !’’, s’exclame le journal Enquête en expliquant qu’en dépit de leur séparation, les deux leaders continuent de se parler et de filer la parfaite entente, ce qui pousse certains à croire en une volonté de casser la bipolarisation avec Ousmane Sonko, toutefois quelques nuages subsistent sur les conséquences de ce divorce, croit savoir le journal.
Au sujet des rapports politiques entre les deux hommes, Walf Quotidien parle d’un ‘’duel presque parfait’’ et évoque une coïncidence suspecte analysant l’échange de civilités et le timing des deux interventions médiatiques. ‘’Malgré leur dénégation réciproque ; le président de la République, Macky Sall et Idrissa Seck semblent avoir accordé leur violon, certains diront leur combine, croit savoir le journal.
Pendant ce temps, Le Soleil relaie l’appel à la paix et à la concorde des Imams lors de la prière de la Korité en s’intéressant entre autres au sermon de l’imam El Hadji Moussa Samb, de la Grande mosquée de Dakar. Le religieux a notamment invité les fidèles et les jeunes en particulier à s’inspirer des valeurs islamiques et à respecter et écouter les parents afin de ne pas verser dans la violence physique.
LE «PRECHE» DE ILIMAN !
Confidences – La Tanière, ses qualités de dribbleur, Sheffield… Dans un entretien accordé à So Foot, l’international sénégalais, Iliman Ndiaye, a fait des confidences croustillantes
Dans un entretien accordé à So Foot, l’international sénégalais, Iliman Ndiaye, a fait des confidences croustillantes. Morceaux choisis.
Iliman Ndiaye révèle avoir été surpris par sa convocation en Equipe nationale pour prendre part au Mondial 2022. Le meilleur buteur de Sheffield United (D2 anglaise) ne s’y attendait pas. Mais avoue qu’il avait bossé pour ça.
«Je ne m’attendais pas à y arriver si rapidement, mais j’ai bossé pour ça. Dès que j’ai entamé ma première saison en pro, c’était l’objectif. A chaque fois que je vois mon nom dans la liste, c’est toujours aussi intense. Quand je suis arrivé la première fois, les cadres m’ont très bien accueilli. C’est toujours un privilège de côtoyer certains des meilleurs joueurs au monde. Je me suis senti bien.»
Qu’en est-il de la Coupe du monde ? «Quand j’ai vu mon nom dans la liste, c’étaient les émotions. J’étais avec mon père, et forcément, on a tout de suite repensé à tous ces entraînements faits ensemble, c’était notre récompense.»
Justement, celui qui a participé à la Coupe du monde 2022 au Qatar, a fait un appel du pied au club phocéen, l’Olympique de Marseille, qui le fait toujours rêver. Iliman Ndiaye qui flambe avec son club de Sheffield en Championship, avec 14 buts et 9 passes décisives en 47 matchs, toutes compétitions confondues, déclare : «Depuis que je suis tout petit, j’aime l’Om. Le premier maillot que mon père m’a acheté, c’était celui-là. Quand j’étais petit, mon père m’avait proposé d’aller faire des tests au Psg ou à Marseille. J’ai dit l’Om direct ! J’ai joué un an là-bas, c’est un club que je porte toujours dans mon cœur. Je regarde tous leurs matchs, j’espère qu’ils vont se qualifier pour la Ligue des Champions. Ils ont l’air d’avoir un bon projet, le président fait du bon travail depuis qu’il est là. Pourquoi pas un jour !», a lancé le Lion.
L’international sénégalais de 23 ans, né à Rouen, se raconte, et une chose est sûre : il n’est pas près d’arrêter de faire danser ses adversaires par la qualité de ses dribbles. Des dribbles qu’il a perfectionnés également au Sénégal, à l’âge de 11 ans, quand il est retourné y habiter après dix ans en Normandie.
«J’ai forcément beaucoup de souvenirs de mes entraînements avec mon père sur les terrains, avec mes amis ou bien dans mon premier club, le Fc Rouen Sapins. Mon père m’entraînait beaucoup au dribble. On avait des mannequins, des cônes, je passais ma journée à dribbler, puis à terminer ces parcours par de la finition. On faisait aussi du freestyle, de la course.» Sur son arrivée à Sheffield, il raconte : «Après quelques matchs, j’ai reçu plusieurs propositions de tests : à Bristol City, Sheffield… Lors de mon premier jour de test chez les Blades, j’ai marqué direct et j’ai fait bonne impression sur la semaine. Ils voulaient me garder tout de suite. C’était en février 2019, je n’avais plus de contrat avec Boreham Wood, donc en attendant l’été pour commencer, j’allais jouer avec mes potes au Five, je suis passé par les rangs de Rising Ballers, une structure qui aide les joueurs sans contrat à trouver des clubs. Quand je repense à cette période, dans des moments difficiles, je me dis : «Tu es passé par là, tu peux tout surmonter maintenant.».»
Par Madiambal DIAGNE
IDY-SONKO : L’UN TUERA L’AUTRE, AVEC PREMEDITATION
Idrissa Seck et Ousmane Sonko se retrouveront dans les rangs de l’opposition mais leurs relations restaient des plus exécrables.
Ousmane Sonko se voyait dans un combat mortel contre Macky Sall. Voilà qu’il se retrouve avec, dans les pattes, le troisième homme, Idrissa Seck, qu’il avait peut-être vite enterré et qui semble vouloir revenir de l’au-delà ! Pour occuper la place à laquelle il prétend, à savoir être le nouveau chef de l’opposition, Idrissa Seck a une première urgence, celle de disqualifier le leader de Pastef, de l’écarter. Il s’y emploie systématiquement. A chacune de ses sorties, il lui réserve les attaques les plus caustiques. Il le tourne en dérision, pointe son immaturité, son irresponsabilité et le dépeint à la limite sous les vulgaires traits «d’un idiot», pour reprendre son mot. Pour l’heure, Idrissa Seck continue de ménager le Président Macky Sall, sans doute parce que ce dernier ne s’est pas encore formellement porté candidat.
L’urgence sur le front est de travailler à porter l’estocade à Ousmane Sonko, pour espérer être le porte-drapeau le plus crédible de l’opposition. Sans doute qu’ils pourraient être nombreux, le cas échéant, à ravaler leur petite rancune pour voter Idy2024 afin de chercher à barrer la route à Macky Sall. Toutes les postures semblent possibles en politique au Sénégal, quand par exemple on voit Aminata Touré oublier le mépris qu’elle a toujours affiché à l’endroit de Barthélémy Dias, Ousmane Sonko et Guy Marius Sagna, jusqu’à en arriver à en faire des amis et des camarades de lutte, on ne devra pas être surpris de la voir un jour battre campagne pour «le tortueux» qui l’a remplacée à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Idy-Sonko : une animosité pas que politique
Je révélais, à travers ces colonnes, avoir rencontré, à sa demande, Ousmane Sonko en 2013. Il n’était pas encore entré en politique mais cherchait à sauver la tête de Tahibou Ndiaye, ancien Directeur des Domaines, emprisonné pour des prévarications de ressources foncières. Ousmane Sonko était accompagné de Ismaïla Ba, son partenaire des cabinets Mercalex et Atlas (sans doute un jour l’occasion sera donnée d’évoquer les drôles de péripéties de cette affaire Tahibou Ndiaye). C’était à l’occasion de cette discussion que Ousmane Sonko me confia qu’il songeait entrer en politique et me demandait un avis. Je lui suggérais d’aller militer naturellement dans le Parti Rewmi de Idrissa Seck, qui venait, quelques mois plus tôt, de se séparer de Macky Sall. Ousmane Sonko révéla avoir essayé de se rapprocher de Idrissa Seck et l’avait rencontré déjà à deux reprises, mais avait fini par se convaincre qu’il ne pouvait rien faire avec cet homme qu’il percevait comme arrogant, trop imbu de sa personne. Je lui conseillais alors de lancer sa propre formation politique, étant entendu qu’il y avait, de mon point de vue, de la place à prendre et qu’une nouvelle offre politique incarnée par des jeunes pouvait prospérer. Le parti Pastef sera porté sur les fonts baptismaux, quelques semaines plus tard, en janvier 2014. Pour la petite histoire, quand j’en avais parlé à Amadou Bâ, alors nouveau ministre de l’Économie et des Finances, il en avait ri à gorge déployée, faisant remarquer que «Sonko a certes du bagout mais qu’il détruira lui-même tout ce qu’il aura construit».
Idrissa Seck et Ousmane Sonko se retrouveront dans les rangs de l’opposition mais leurs relations restaient des plus exécrables. D’ailleurs, Malick Gakou, leader du Grand Parti avait été amené à s’interposer entre les deux hommes, qui voulaient en venir aux mains au cours d’une réunion de Manko Wattù Sénégal, une coalition de l’opposition créée en 2017. Leur adversité sera exacerbée par les retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall en 2020. Aujourd’hui, de retour dans l’opposition, Idrissa Seck, qui était arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2019, tient coûte que coûte à retrouver la place de leader naturel de l’opposition qu’il avait laissée à Ousmane Sonko. Ce dernier s’empêtre dans ses déboires judiciaires et cela a donné des idées à Idrissa Seck, de lui rendre visite, à l’heure du laitier, déguisé et à moto, afin de lui proposer un pacte d’alliance. Idrissa Seck considère que Ousmane Sonko devra faire le deuil de sa participation à la prochaine élection présidentielle de 2024 et il l’appelle à se résoudre à s’aligner derrière lui, contre la promesse d’une réhabilitation. Ousmane Sonko ne saurait accepter d’avoir simplement à chauffer la place pour Idrissa Seck, encore moins envisager une autre idée que d’être le successeur de Macky Sall, «quitte à y laisser sa vie».
Idy avec Macky, comme Wade avec Diouf
Un observateur politique, avec une certaine répartie, disait de Ousmane Sonko «qu’il a certes l’impétuosité de Wade mais n’a ni sa culture, son intelligence sociale ou son sens du dialogue et de la démocratie». En effet, la scène politique au Sénégal a toujours été caractérisée par de chauds moments de confrontation, mais les acteurs de différents bords ont souvent trouvé les plages de discussion et de dialogue pour passer des caps qui auraient pu être périlleux. Le processus démocratique s’en est toujours renforcé et la paix civile confortée. C’est sans doute ce qui expliquait les allées et venues de Abdoulaye Wade entre le pouvoir et l’opposition. En 1991, Abdoulaye Wade, accompagné de Ousmane Ngom, Jean-Paul Dias et Aminata Tall, entra au gouvernement dirigé par Habib Thiam. Ils quitteront l’attelage à la veille des élections de 1993. Cette collaboration des principaux acteurs politiques, facilitée, à bien des égards, par l’éviction de Jean Collin, avait permis de cicatriser les plaies des élections de 1988 ainsi que l’adoption d’un nouveau code électoral, sous l’égide d’une Commission cellulaire dirigée par le Juge Kéba Mbaye. Abdoulaye Wade et ses poulains (Idrissa Seck, Ousmane Ngom, Aminata Tall, Massokhna Kane) reviendront au gouvernement en 1995. Cette nouvelle phase politique avait notamment permis de solder les contentieux politiques nés des affaires de l’assassinat de Me Babacar Sèye (1993) et les meurtres de 6 policiers sur le Boulevard Général De Gaulle (1994). Le Pds quitta le gouvernement en 1997, à la veille des élections législatives de 1998. Le retour de Abdoulaye Wade dans les rangs de l’opposition avait freiné l’ascension de leaders politiques comme Landing Savané, Djibo Leyti Kâ ou Moustapha Niasse, qui commençaient à occuper les espaces. Abdoulaye Wade avait réussi à théoriser l’idée du «vote utile» pour arriver à vaincre le régime de Abdou Diouf en 2000. D’ailleurs à son arrivée au pouvoir en cette année, Abdoulaye Wade, fidèle à son principe d’élargir la base politique de ses gouvernements, avait eu à inviter autour de sa table du Conseil des ministres des personnalités politiques qui lui avaient pourtant mené la vie dure, comme Abdourahim Agne, Aïda Mbodji, Djibo Ka entre autres. Macky Sall a, de ce point de vue, de qui tenir.
Idrissa Seck a collaboré à deux reprises avec le Président Macky Sall, en 2012 et en 2020. Il vient de le quitter, de sa propre initiative, mais tout porte à croire que s’il perdait la présidentielle de 2024, Idrissa Seck n’aura aucun scrupule à renouer avec un Macky Sall vainqueur. Qu’est-ce que le Sénégal gagnerait dans de telles opérations politiques ? Peut-on envisager le scénario d’une victoire du candidat de Rewmi en 2024, comme si la foudre arrivait à tomber deux fois au même endroit ? Il reste que nul ne saurait prédire la suite de la carrière politique de Ousmane Sonko s’il arrivait à échapper aux multiples procédures judiciaires ouvertes contre lui, mais force est de dire que Idrissa Seck lui porterait fatalement l’estocade en lui ravissant la vedette. Assurément, le pays serait épargné des appels à l’insurrection, à la violence et au recours à des groupes subversifs du genre «Force spéciale» ou «commando spécial». Au demeurant, pourrait-on exclure l’éventualité de l’émergence d’un nouveau leadership qui arriverait à servir de réceptacle aux différents élans de l’opposition ? Quelle serait la capacité à rebondir de Khalifa Ababacar Sall ou de Karim Wade ? Idrissa Seck les disqualifie ou les délégitime d’office, les ravalant à l’infâmant sort des «voleurs de deniers publics».
Au demeurant, la participation de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Wade aux prochaines joutes électorales reste tributaire des résultats d’un nouveau dialogue national auquel le Président Macky Sall vient d’appeler, une fois de plus, en vue de rediscuter des questions de l’éligibilité de certains potentiels candidats ou encore du filtre ténu que représente le parrainage citoyen pour les candidatures à l’élection présidentielle. La fin de non-recevoir ou les préalables impossibles posés, avec précipitation, à cette proposition de dialogue, par des franges importantes de l’opposition, notamment la nouvelle coalition F24, montrent bien qu’au-delà de l’unité de façade, les différents acteurs cherchent à se neutraliser mutuellement. Le Président Macky Sall a révélé, lors de son entretien avec El Hadji Assane Guèye de la Rfm, diffusé le samedi 22 avril 2023, que Khalifa Sall s’impatiente de bénéficier d’une amnistie. Seulement, Ousmane Sonko n’a cure de la situation de son allié et a refusé la main tendue pour un dialogue. N’avions-nous pas analysé, dans une chronique en date du 14 Décembre 2020 que : «Alliance avec Sonko, Khalifa perdant à tous les coups» ?