SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
25 juin 2025
PRESIDENTIEL 2024, JE VAIS ME PRONONCER BIENTOT…
Macky Sall maintient le suspense sur son éventuelle candidature ou non à la présidentielle 2024. Ce n’est ni oui ni non, mais il faut garder votre mal en patience
Macky Sall maintient le suspense sur son éventuelle candidature ou non à la présidentielle 2024. Ce n’est ni oui ni non, mais il faut garder votre mal en patience. «Je ne vais me prononcer sur cette question. Je suis dans une coalition et je travaille avec des gens. Je ne vais me prononcer tout de suite. Je vais prononcer bientôt », assure le chef de l’Etat interrogé par Rfm au Palais de la République.
Pour lui, les gens ont voulu en faire un débat politique important! «Sinon depuis 2012 les gens ne cessent d’en parler alors que cela n’a jamais été une préoccupation parce que je suis dans le temps de l’action », ajoute le Président Sall! Il insiste sur la tenue du dialogue politique qui ne doit «Ps dépasser deux semaines »!
Quid de Idrissa Seck ? Il a acté, dit-il, son départ de la coalition après sa déclaration de candidature. «Il est logique qu’il remette les attributions qu’il avait et que ses ministres quittent le gouvernement. Mais nous n’avons aucun problème », assume le chef de l’Etat.
FORUM INTERNATIONAL, DES DIRECTEURS DE MUSEE A DAKAR
Dakar accueille du 25 au 27 avril 2023 un forum international réunissant 60 directeurs de musées africains et européens issus de 38 pays.
Dakar accueille du 25 au 27 avril 2023 un forum international réunissant 60 directeurs de musées africains et européens issus de 38 pays.
L’objectif de cette première édition est de mettre en place un réseau mondial qui pourra mettre en œuvre un ambitieux programme de partenariat multilatéral mais surtout à long terme, de partenariats entre les musées d’Afrique et d’Europe, souligne un communiqué, parvenu à notre rédaction.
À l’occasion de la rencontre de Dakar, les directeurs de musées définiront ensemble les priorités d’un tel programme afin de se lancer à la recherche de décideurs et de bailleurs internationaux pouvant contribuer à sa pérennisation. Ils poseront les jalons pour créer un cadre d’échange et d’entraide, nouer des liens durables entre musées, et renforcer leur rôle dans la société, souligne la note.
IL N'EXISTE PAS DE DÉTENUS POLITIQUES AU SÉNÉGAL
Le président de la République a démenti samedi l’existence au Sénégal de personnes détenues pour des raisons politiques
‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal. Si je ne tolérais pas tout ce qu’on dit du président de la République, ce serait difficile’’, a déclaré Macky Sall.
Le chef de l’Etat, qui s’exprimait en wolof, était l’invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, qui fait partie du groupe médiatique de l’artiste musicien et homme d’affaires Youssou Ndour, également ministre-conseiller à la présidence de la République.
‘’La notion de ‘détenu politique’ est impropre’’, a-t-il ajouté.
Plusieurs militants de l’opposition ont été arrêtés lors de récentes manifestations survenues en marge du procès en diffamation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko.
Le maire de Ziguinchor (sud) a été condamné à deux mois de prison avec sursis, le 30 mars. Le procès en appel de la même affaire judiciaire a démarré lundi dernier, après que la partie civile, le ministre Mame Mbaye Niang, et le ministère public ont interjeté appel.
Plus de 300 militants de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu en marge du procès, a déclaré le leader de ladite formation politique, Ousmane Sonko.
‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a insisté Macky Sall.
‘’Tout Etat a la capacité de défendre ses lois. C’est valable pour l’Etat du Sénégal et les autres’’, a-t-il argué en s’exprimant toujours en wolof.
JE SUIS LE CHEF DE L'OPPOSITION
Idrissa Seck, président du parti Rewmi, a revendiqué, samedi, son statut de chef de l’opposition, après avoir décidé de quitter la mouvance présidentielle, la coalition Benno Bokk Yaakaar
‘’Tant que les Sénégalais n’ont pas voté le 25 février 2024, je suis le chef de l’opposition’’, a notamment dit le président Idrissa Seck, lors d’une déclaration qu’il faisait au cybercampus de Thiès.
»Pourquoi reconnaît-on à Macky Sall, en raison des 65% de suffrages obtenus, qu’il est le président de la République du Sénégal jusqu’au 25 février 2024 ?’’, a-t-il questionné, laissant entendre que ce sont ses mêmes suffrages à la présidentielle de 2019 où il est arrivé deuxième, qui lui confèrent le statut de leader de l’opposition.
Ousmane Sonko, le responsable de PASTEF-Les Patriotes, est désigné, de fait, chef de l’opposition depuis les retrouvailles entre M. Seck et le président de la République en 2020.
Idrissa Seck a rappelé, qu’il avait, à l’époque, décidé en tant que chef de l’opposition, d’accepter, face à une situation donnée, à savoir la pandémie de Covid-19, la main tendue du président Macky Sall ‘’pour sauver le pays’’.
Dans d’autres pays où des chefs de l’opposition ont profité de la crise sanitaire, pour faire tomber les régimes en place, le résultat a été la prise du pouvoir des militaires, a-t-il fait valoir.
Il a indiqué avoir fait ce choix, plutôt que le privilège qui lui confère le statut de chef l’opposition, qui donne droit à un budget de 4 milliards de FCFA.
Idrissa Seck a, dans cette déclaration, confirmé sa candidature à la présidentielle de 2024 et annoncé le dépôt, lundi, d’une lettre de démission de son poste de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.
IDY QUITTE LE CESE
Le leader de Rewmi a annoncé, samedi, qu’il remettra au chef de l’Etat, lundi prochain, sa démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental. Il laisse le soin aux deux responsables de son parti de rester au gouvernement ou non
Idrissa Seck a annoncé, samedi, à Thiès (ouest), qu’il remettra au chef de l’Etat, lundi prochain, sa lettre de démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.
M. Seck a également, au cours d’une conférence de presse, réaffirmé qu’il était candidat à la présidence de la République en février 2024.
Il a annoncé que sa formation politique allait quitter la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar.
Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.
Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE, une institution consultative.
Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.
PAR Farid Bathily
MANOEUVRES POUR UN COME-BACK DE MESSI AU FC BARCELONE
Deux ans après un départ meurtri de la Catalogne, le numéro 10 légendaire du Barça pourrait bien effectuer prochainement son retour au club. Les tractations sont en cours à cet effet entre les différentes parties impliquées
Lionel Messi va-t-il à nouveau jouer sous le maillot du FC Barcelone ? Cette perspective très peu envisageable il y a peu pour des raisons diverses, semble désormais tout à fait possible. En fait, beaucoup en rêvent en Catalogne, région d’origine du club bleu et grenat.
Depuis quelques semaines, les fans ont érigé en tradition le fait de chanter au stade "Messi ! Messi !" à la dixième minute de chaque match du club. Une référence au numéro du dossard arboré par le sextuple Ballon d’or argentin pendant près de deux décennies au Barça.
Manœuvres en coulisses
Dans les vestiaires, l’éventualité d’un retour de Messi semble également enthousiasmer plus d’un parmi ses anciens coéquipiers. "Nous les joueurs, nous l’attendons déjà", a déclaré l’international espagnol Sergio Roberto, le 19 mars 2023 en marge d’une victoire des siens contre le grand rival du Real Madrid.
Un mois plutôt, c’est Xavi Hernandez, ancien membre du trio légendaire du FC Barcelone avec Messi et Andres Iniesta et actuellement entraîneur du club qui approuvait l’idée : "J’ai déjà dit que c'est sa maison et que les portes lui sont ouvertes. Il n'y a aucun doute là-dessus".
Parallèlement à ces appels du pied, des manœuvres sont en cours dans les coulisses afin de rendre ce come-back possible. Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, et le père de Messi, Jorge, se sont ainsi rapprochés ces derniers temps. Fini l’acrimonie suscitée entre les deux parties par le départ choc du champion du monde argentin pour le PSG il y a deux ans. Un départ d’autant plus surprenant qu’il était survenu alors que Laporta avait promis de faire en sorte qu’il n’y ait pas de transfert.
Équation à résoudre
Messi reste sous contrat à Paris jusqu’en juin 2023 avec la possibilité d’une prolongation d’au moins une année supplémentaire. Mais peu de gens imaginent aujourd’hui le capitaine de la sélection Albicéleste poursuivre son séjour dans la capitale française au-delà de la saison en cours.
Le joueur étant devenu l’un des principaux souffre-douleurs des supporters parisiens, remontés par la gestion de leur club. Messi dont le souhait est de continuer dans l'élite européenne, aurait donc intérêt à rejoindre son ancienne équipe.
Reste à gérer sans doute l’aspect le plus compliqué de l’équation : les modalités financières d’une telle opération. Car même si le transfert devrait être exempté d’indemnité de transfert, Messi figure toujours parmi les joueurs les plus rémunérés de la planète et le Barça n’est a pas encore sorti de sa diète financière.
par Farid Bathily
QUAND LE DIVORCE D'ACHRAF HAKIMI ALIMENTE LA MISOGYNIE
Le footballeur marocain est au cœur d’une intox indiquant qu’il aurait confié son patrimoine à sa mère afin d’éviter à sa future ex-femme de s’en accaparer. Un exemple des nombreux clichés souvent collés aux femmes mariées à des hommes riches
Le footballeur marocain Achraf Hakimi est au cœur d’une intox indiquant qu’il aurait confié son patrimoine à sa mère afin d’éviter à sa future ex-femme de s’en accaparer. Cette vraie-fausse histoire révèle les nombreux clichés souvent collés aux femmes mariées à des hommes riches.
Selon une certaine croyance, le divorce entre conjoints avec un mari riche ou supposé tel implique forcément que ce dernier soit délesté de tout ou partie de ses biens.
Il est vrai que les unes de la presse people bruissent régulièrement des cas de divorce particulièrement coûteux. Pensez aux 36 milliards de dollars reçus par MacKenzie Scott en 2019 après sa séparation avec le fondateur d’Amazon Jeff Bezos. Ou encore au 1,3 milliard que Bill Gross a dû verser trois ans plus tôt à Sue, son ex-épouse.
Le magazine américain Forbes consacre d’ailleurs un classement fréquemment mis à jour de ces séparations onéreuses, qui s’accompagne toujours d’un lot de rumeurs.
Rumeur virale
Celle en cours depuis quelques mois entre le footballeur international marocain Achraf Hakimi et la star espagnole du cinéma Hiba Abouk ne figure pas dans les colonnes de Forbes, mais elle n’en fait pas moins jaser la presse et les réseaux sociaux.
Une rumeur déclenchée par une source non-vérifiable sur les réseaux sociaux indique en effet que le joueur de 24 ans et par ailleurs le footballeur africain le mieux payé en France avec un salaire de 1,083 million d'euros bruts mensuels, aurait transféré sa fortune à sa mère afin d’empêcher sa future ex-femme d’en bénéficier.
Cela n’est évidemment pas possible au regard de la loi française à laquelle obéit Hakimi, employé par le PSG. Et de nombreux spécialistes du droit ont clairement indiqué qu’il s’agit d’une fausse nouvelle.
Cliché de la femme vénale
Mais la rumeur s’est tout de même répandue, alimentant notamment le cliché de la femme vénale. Beaucoup d’hommes ont en effet célébré Hakimi pour avoir prétendument mis ses biens hors de portée de la mère de ses enfants.
"Masterclass ! Le seul et l’unique Hakimi", a ainsi commenté le champion camerounais de MMA, Francis Ngannou, dans un tweet d’approbation sur Twitter le 14 avril 2023. Un message qui fait écho à des centaines d’autres, tous destinés à dépeindre Hiba Abouk en profiteuse des moyens de son conjoint.
"Pourquoi pense-t-on souvent que c’est la femme qui a les poches vides en cas de divorce et que l’homme de facto, a des biens ?", s’est interrogée une twitto manifestement exaspérée par l’ampleur du sujet. "Ce qui compte vraiment : mes enfants", a écrit pour sa part Hiba Abouk, le 17 avril 2023 dans un message énigmatique sur Instagram.
L'IMAM DE LA GRANDE MOSQUÉE DE KAFFRINE APPELLE À L'UNION DES COEURS
« Nous invitons tous les Sénégalais à l’union des cœurs pour la stabilité du pays », a lancé Cheikh Tidiane Ndao dans son sermon à la fin de la prière de la Korité, en présence de plusieurs autorités de la région
L’imam de la grande mosquée de Kaffrine (centre-ouest), Cheikh Tidiane Ndao, a appelé, samedi, les Sénégalais à l’union des cœurs pour la stabilité du pays.
« Nous invitons tous les Sénégalais à l’union des cœurs pour la stabilité du pays », a-t-il lancé dans son sermon à la fin de la prière de l’Aïd el fitr ou Korité à la grande mosquée de Kaffrine, en présence de plusieurs autorités de la région.
Il a également axé son message sur la tolérance et l’entraide.
L’Imam a remercié les autorités religieuses, administratives et territoriales pour leur contribution au développement économique de la région.
À OUROSSOGUI, LES FIDÈLES INVITÉS AU RESPECT DES PARENTS
Imam Thiam a soutenu que les parents doivent être respectés à l’image de l’administrateur ou encore du savant
L’Imam ratib de la grande mosquée de Ourossogui, Salif Thiam, a invité, samedi, lors de la prière de l’Aîd el fitr, les fidèles au respect des parents.
»Il nous faut imiter le Prophète Mohamed (PSL) en appliquant les conseils et suggestions qu’il nous a prodigués, notamment le respect des parents, qui doivent être mis au devant de tous. Rien ne doit leur être supérieur », a dit le religieux dans son sermon de de la prière de l’Aid El Fitr ou Korité a la grande mosquée de Ourossogui.
Imam Thiam a soutenu que les parents doivent être respectés à l’image de l’administrateur ou encore du savant.
Le religieux a également appelé les fidèles musulmans à bannir la jalousie, surtout dans le domaine politique.
»La jalousie créé de l’adversité entre les gens. Ce qui n’est pas bon pour la société. La jalousie fait partie des cinq choses citées par le Prophète comme pouvant détruire des liens », a déclaré l’Imam ratib.
L'IMAM DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DAKAR INSISTE SUR L'ÉDUCATION DES ENFANTS
"Les parents doivent éduquer leurs enfants. Car, devant Dieu, ils rendront compte de ce qu’ils ont fait de leur éducation’’, a déclaré en wolof El Hadj Alioune Samb devant le chef de l’Etat qui a pris part à la prière marquant la fin du ramadan ce samedi
L’imam ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a particulièrement insisté, samedi, dans son sermon de la prière de la fête de l’Aïd el fitr, sur l’éducation des enfants, a constaté l’APS.
»Les parents doivent éduquer leurs enfants. Car, devant Dieu, ils rendront compte de ce qu’ils ont fait de leur éducation’’, a t-il déclaré en wolof devant le chef de l’Etat qui a pris part à la prière marquant la fin du ramadan. Macky Sall avait à ses côtés le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le gouverneur de la région de Dakar, entre autres autorités.
Pour l’imam Samb, les parents doivent éduquer leurs enfants qui »seront les responsables de demain’’.
L’islam enseigne que »si l’enfant a 7 ans, il doit s’accompagner avec son père pour aller prier. (…) à 10 ans, s’il ne prie pas, son père a le droit de le corriger, une manière de l’habituer à la prière’’, a rappelé l’imam.
Selon lui, »le père n’a pas le droit de renoncer’’ à l’éducation de son enfant sous le prétexte qu’il ne peut rien contre lui. Les parents doivent être ‘’intransigeants’’ dans l’éducation de leurs enfants.
L’imam ratib a dénoncé les parents qui font preuve de »négligence » en laissant leurs enfants aller dans des manifestations.
‘’Actuellement, on dirait que les enfants n’ont ni père ni mère. Les parents les laissent sortir dans la rue pour faire n’importe quoi. Personne ne peut comprendre ce qu’ils font dans la rue’’, a déploré Samb.
»L’enfant doit suivre ses parents et prendre soin d’eux. Il leur doit du respect. Il n’élève jamais la voix devant ses parents’’, a-t-il dit.