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26 août 2025
LES RESULTATS DU PREMIER GROUPE DU BACCALAUREAT TECHNIQUE PROCLAMES A KEDOUGOU
Le président du jury 1428, Moussa Sène, a proclamé les résultats du premier tour du baccalauréat technique au lycée technique, industriel et minier Mamba-Guirassy de Kédougou, qui donne pour la série Sciences et technologies de l’économie et de la gestion
Kédougou, 18 juin (APS) – Le président du jury 1428, Moussa Sène, a proclamé les résultats du premier tour du baccalauréat technique au lycée technique, industriel et minier Mamba-Guirassy de Kédougou, qui donne pour la série Sciences et technologies de l’économie et de la gestion (STEG), 12 candidats sont déclarés admis d’office, dont une mention assez-bien, et 52 admissibles sur les 157 à l’issue des épreuves du premier tour.
Pour la série Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STIDD), sur les 90 candidats, il y a 12 admis au premier tour dont quatre mentions assez-bien et 20 admissibles au second tour.
S’agissant de la série T2, il y a eu trois candidats parmi lesquels deux sont admis au premier tour et 1 candidat doit passer les épreuves du second tour
Le président du jury a demandé aux candidats du second tour de passer très tôt pour récupérer les relevés pour faire leur choix. Un total de 256 élèves étaient candidats au baccalauréat technique 2023.
CHEIKH OMAR ANNE S’ENGAGE A RESPECTER LES ACCORDS DERNIEREMENT SIGNES
Les menaces de boycott des compositions ainsi que des examens de fin d’année faites par le Cusems et et le Saemss dans leur dernier plan d’actions ont été prises très au sérieux par les autorités du ministère de l’Education nationale,
Les membres du cadre unitaire des Syndicats de l’enseignement moyen secondaire (cusems) et du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) peuvent afficher une large banane. d’autant qu’au sortir de la dernière rencontre qu’ils ont eue avec le ministre de l’éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, ils ont reçu la ferme promesse que tous les accords qu’ils ont signés avec la gouvernement seront respectés. en tout cas, c’est l’engagement pris par Cheikh Oumar Anne qui décidé d’œuvrer dans ce sens.
Les menaces de boycott des compositions ainsi que des examens de fin d’année faites par le Cusems et et le Saemss dans leur dernier plan d’actions ont été prises très au sérieux par les autorités du ministère de l’Education nationale, et pour cause. Dr Cheikh Omar Anne a rencontré les délégations de ces syndicats qui n’ont eu de cesse de dénoncer l’immobilisme du gouvernement par rapport à la mise en œuvre des accords signés le 30 Avril 2018 et le 26 février 2022. Une occasion saisie par le ministre de l’Education pour soutenir que l’Etat a toujours respecté ses engagements avant de promettre d’œuvrer «pour le respect de tous les accords dernièrement signés entre le Gouvernement et les syndicats de l’enseignement». A cet effet, il compte travailler avec son collègue de la Fonction publique pour la convocation du comité de suivi des accords le jeudi 22 juin 2023.
Ainsi pour ce qui est de la question des retenues sur salaires, Cheikh Omar Anne a soutenu que le traitement a été fait de façon administrativement correcte. A l’en croire, «seuls les enseignants figurant sur les listes envoyées par le niveau déconcentré sont concernés». Cela dit, il invite tout enseignant ayant fait l’objet de retenues anormales de se signaler afin que les corrections nécessaires puissent être apportées après vérification. Toujours dans cette dynamique d’apaisement, le ministre de l’Education nationale a décidé de suspendre les retenues pour faits de grève. Pour la formation diplômante qui concerne les professeurs de philosophie, les chargés de cours, les bénéficiaires de mise en position de stage et autres professeurs contractuels en attente de formation, la Tutelle a décidé de verser la contrepartie financière nécessaire à l’organisation des sessions et de poursuivre la concertation avec le ministère de l’Enseignement supérieur pour une solution pérenne. «Sur la situation des enseignants décisionnaires, il a été retenu que le processus de signature du décret sera accéléré et une réflexion inclusive lancée en rapport avec tous les acteurs, aux fins de trouver des solutions pertinentes pour les agents que le décret n’aurait pas impactés. Toutefois le point sera abordé par le comité de suivi pour faire le point», renseignent les services de Dr Cheikh Oumar Anne dans un communiqué.
A propos des prêts DMC, souligne le ministre, ils seront abordés dans le cadre des travaux du comité de suivi. Par ailleurs, il est prévu l’élaboration d’un plan de contingence dans les circonscriptions dont le quantum est fortement impacté pour une bonne gestion de la fin de l’année scolaire
En ce qui concerne les évènements de Diouloulou à l’origine de lourdes sanctions contre deux enseignants (Abdoulaye Diatta et Cornet Lambal) accusés d’avoir perturbé les cours le 16 mai dernier, Cheikh Oumar Ann a soutenu que les faits sont constants malgré la persistance des concernés à soutenir que leurs actes ont été mal interprétés. «Des éléments factuels attestent de leur niveau d’implication. La procédure enclenchée est à la hauteur de ce qui leur est reproché. Cependant dans un souci d’apaisement, le ministre a décidé de faire preuve d’indulgence à leur égard dans le respect strict des procédures en l’espèce. Le nécessaire sera fait par les services compétents en rapport avec les concernés individuellement et personnellement», d’après le communiqué.
LA COMMISSION FIXE LA DATE DE LA TABASKI
La fête de la Tabaski sera célébrée le Jeudi 29 Juin 2023. L’annonce a été faite par la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire. Elle s’est réunie ce dimanche, 18 Juin 2023, à la RTS, pour scruter le croissant lunaire.
La fête de la Tabaski sera célébrée le Jeudi 29 Juin 2023. L’annonce a été faite par la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire. Elle s’est réunie ce dimanche, 18 Juin 2023, à la RTS, pour scruter le croissant lunaire.
« Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, notamment dans les foyers religieux et après de larges concertations notre sein, la commission lunaire déclare que le croissant lunaire n’a pas été aperçu dans plusieurs localités du pays », souligne son communiqué signé par le coordonnateur général de la Conacoc, Imam El H. Oumar Diène.
L'UNTJ DENONCE UN REGLEMENT DE COMPTES
Affectation ou punition? C'est cette question que se pose l'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (Untj) qui a vu une trentaine de ses membres muter, le 16 juin dernier, suite à un arrêté du garde des Sceaux.
La polémique est vive au ministère de la Justice depuis l'arrêté du garde des Sceaux en date du 16 juin et portant affectation de greffiers. Sur une soixantaine, les affectations touchent en grande partie des membres de l'Union nationale des Travailleurs de la Justice (Untj).
Affectation ou punition? C'est cette question que se pose l'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (Untj) qui a vu une trentaine de ses membres muter, le 16 juin dernier, suite à un arrêté du garde des Sceaux. Une décision jugée arbitraire par l'Untj qui estime que le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, veut leur faire payer leur mouvement d'humeur qui a paralysé le fonctionnement de la justice. «En lieu et place de la satisfaction de leurs revendications qu'ils avaient obtenue de la chancellerie, le ministre de la Justice s'est occupé à décapiter les membres de l'Untj. Dans les affectations, le ministre a visé uniquement les greffiers membres de l'Untj, à une exception près, Me Ousmane Diagne qui, n'étant pas en odeur de sainteté avec Me Aya Boun Malick Diop du Sytjust suite à une discussion houleuse avec ce dernier dans un groupe WhatsApp, a été rétrogradé de greffier en chef en greffier simple», renseigne une source au sein de l'Untj.
Dans un communiqué parvenu à «L’As», le Secrétariat exécutif national de l'Untj a indiqué que le garde des Sceaux et ses services, qui lui avaient portant donné leur parole d'honneur conduisant à la suspension du mot d'ordre de grève, n'ont jamais été de bonne foi. «Ces affectations que nous qualifions d'arbitraires violent les principes élémentaires à valeur constitutionnelle des libertés syndicales et d'opinion. Elles n'ont pris en compte que l'appartenance syndicale et/ou politique», tonne l'Untj. Et de signaler : «Ce qui est plus honteux est que pendant ce temps, d'autres collègues de l'autre côté, pour les mêmes raisons (politiques et syndicales), sont déchargés ou promus à la CREI, juridiction non fonctionnelle pour défaut de contentieux, où ils gagnent des indemnités mensuelles largement supérieures aux salaires de leurs collègues qui supportent la charge de travail dans les bureaux et salles d'audience très souvent inadéquats et mal aérés».
Rappelant qu'elle est prête à servir partout où le devoir l'appelle sur le territoire national, l'Untj a tenu à relever «un déficit de greffiers dans beaucoup de juridictions de droit commun, le tout, avec la complicité du Directeur des Services Judiciaires qui ne prêche que pour sa propre chapelle. Ce qui prouve à suffisance que le bon fonctionnement de la justice n'est point la priorité des autorités du ministère de la Justice. La gestion du personnel du greffe est tout simplement calamiteuse et clientéliste. Elle ne repose sur aucun barème objectif. Ainsi, les liens familiaux ou affectifs et l'appartenance syndicale ou politique priment sur l'ancienneté et la compétence». Déterminée à se battre, l’Untj prend à témoin l'opinion nationale et internationale qu’elle ne se laissera pas faire. «Le combat contre l’arbitraire au sein du ministère de la Justice ne fait que commencer. Nous dénoncerons partout le flou entretenu sur la gestion du fonds commun des greffes et la gestion catastrophique du personnel», clament les membres de l’Untj.
Le collectif des Amicales de l’Ucad chez Serigne Mountakha Mbacké…
S’opposant à la reprise des cours par ligne, le collectif des Amicales de l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar est à la recherche de solutions à la crise universitaire. A cet effet, le collectif a rencontré́ les khalifes généraux, les députés Abdoulaye Diagne et Guy Marius Sagna pour leur exposer les problèmes de l’Ucad. Lors des différentes rencontres, il a été question de la détention arbitraire d’étudiants, ainsi que la volonté des autorités universitaires de continuer les cours en ligne. Une décision unilatérale et discriminatoire, aux yeux des représentants des Amicales. A les croire, l’écrasante majorité́ des étudiants ne dispose pas d'outils nécessaires ni d'une connexion internet adéquate pour suivre les cours de manière synchrone ou asynchrone. Le collectif est convaincu que les guides religieux et les députés trouveront une solution de sortie de crise.
… Invite au boycott des inscriptions pour cours en ligne
Restons avec le collectif des Amicales de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui propose la reprise des cours en présentiel et de manière graduelle par niveau. En attendant que les autorités reviennent sur leur décision, le Collectif demande aux étudiants de continuer le boycott des inscriptions sur la plateforme de cours en ligne. Par ailleurs, il condamne la campagne de diabolisation orchestrée contre les étudiants et appelle les autorités universitaires à assumer leurs responsabilités dans ces actes de vandalismes perpétrés lors des manifestations du 1er juin à l'université́ Cheikh Anta Diop de Dakar. Pour ce qui est du calendrier de retrait des bagages des étudiants au campus social qui a été élaboré de manière non concertée, le Collectif exhorte les étudiants à venir récupérer le strict minimum parce que récupérer tous ses bagages est synonyme d’adhésion à la reprise des cours en ligne. Le collectif fustige les tentatives d’intimidation matérialisées par la présence des forces de l’ordre dans le campus pédagogique.
Démantèlement d’un site d’orpaillage
Les éléments de la brigade territoriale de Saraya ont démantelé un site d’orpaillage clandestin à Moussala Kegnoto, un village situé dans la commune de Missirah Sirimana. Les pandores ont saisi sur les lieux 9 groupes électrogènes, 15 motopompes, 4 marteaux piqueurs, une moto et un téléphone
Soutien à Walf Tv : Youssou et Bouba Ndour chez Cheikh Niass
L’élan de solidarité envers le Groupe Walfadjri continue de plus belle. Après Bougane Guèye et d’autres personnalités, c’est au tour des patrons du Groupe Futurs Médias (GFM) de manifester leur soutien au groupe de presse du Front de terre. Selon «Walfnet», Youssou Ndour et son frère Bouba Ndour ont fait le déplacement hier chez le Pdg, Me Cheikh Niass, pour lui témoigner toute leur compassion suite à la suspension du signal de «Walf tv» le 1er juin dernier par l’Etat du Sénégal à travers son ministère de la Communication. Pour les Ndour, c’est aussi une marque de bon voisinage entre les deux familles qui entretiennent de bonnes relations depuis des années. Ainsi, Youssou Ndour a témoigné au patron du groupe Walfadjri sa désolation face à cette suspension tout en lui renouvelant sa solidarité active.
La Tabaski célébrée dans la division
L’unité qui a prévalu lors de la célébration de la Korité (Aïd El Fitr) a volé en éclats. Au Sénégal, la communauté musulmane va célébrer encore la tabaski (Aïd el Adha) dans la division. En effet, la Commission d'Observation du croissant lunaire (C.O.C.L.) de la Coordination des Musulmans du Sénégal (CMS) s'est réunie hier pour scruter la lune. Après avoir recueilli les informations en provenance de ses correspondants nationaux et internationaux, la Commission informe dans un communiqué que la lune a été aperçue en Arabie Saoudite. Ce lundi 19 juin 2023 sera le premier du mois lunaire «Dhul Hijjah » (Tabaski). La coordination des musulmans du Sénégal (CMS) annonce que le mardi 27 juin sera le jour de « Arafat » et que la Tabaski sera célébrée le mercredi 28 juin 2023.
La Commission nationale célèbre la Tabaski le jeudi 29 juin
La Commission nationale d’observation du croissant lunaire qui s’est réunie hier a annoncé que la lune n'a pas été aperçue sur toute l’étendue du territoire national. Par conséquent, elle indique que ce mardi 20 juin 2023 correspondra au 1er jour du mois de Dhoul Hijja. Ainsi la fête de la Tabaski sera célébrée le jeudi 29 juin 2023 au Sénégal. Par contre, en Arabie Saoudite, le croissant lunaire a été aperçu. Le jour de Arafat est fixé pour le mardi 27 juin 2023 et l’Aïd Al Adha, le mercredi 28 juin 2023.
Accident sur la route Fatick-Foundiougne : 4 morts
Un véhicule de transport en commun de type «Sept places» et un véhicule particulier sont entrés en collision avant-hier (samedi dernier) sur l’axe Fatick-Foundiougne, tuant quatre personnes sur le coup, a appris l’«Aps» de source sécuritaire. Huit blessés, dont quatre graves, ont été dénombrés à la suite de cet accident, qui s’est produit sur cet axe routier en cours de réfection. Toutes les victimes ont été acheminées à l’hôpital régional de Fatick.
Saisie de 275 kg de chanvre indien à Diogo
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Diogo ont interpellé deux trafiquants de drogue au croisement de Darou Ndoye. Les malfaiteurs transportaient 7 ballots de chanvre indien d’un poids total de 275 kg. En plus de la saisie de la drogue, les pandores ont immobilisé le véhicule transportant la marchandise prohibée.
Kabatoki : les populations très affectées par la pénurie d'eau
L'eau ne coule plus des robinets depuis plusieurs semaines à Kabatoki, dans la commune de Kaolack. Dans ce quartier périphérique, le manque d'eau demeure un casse-tête pour la population. Les femmes à bord de charrettes se rendent chaque jour à Lyndiane pour chercher de l’eau pour se laver et préparer le repas. D’après nos confrères de «Dakaractu», seul un camion-citerne d'eau approvisionne chaque jour ledit quartier. Les populations jugent ce dispositif très insuffisant, compte tenu du nombre d'habitants. Un appel a été lancé à l'endroit de l'État central afin qu'une solution urgente soit trouvée.
Saint-Louis : les assurances du Directeur Général de l’ONAS
A Saint-Louis dans le cadre de sa tournée pré hivernage, le Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (Onas), Mamadou Mamour Diallo, a invité les différents maires à jouer leur partition dans la gestion des inondations. A l’en croire, les inondations sont d’abord l’affaire des collectivités locales qui doivent curer les caniveaux et désensablement les rues avant l’arrivée des premières pluies. Quant à l’Onas, dit-il, sa compétence est de gérer son réseau. S’agissant des canaux à ciel ouvert, il estime qu’ils sont du ressort des collectivités territoriales. Il a demandé aux communes qui ont des difficultés à curer les canaux de se rapprocher de l’Onas qui pourrait les appuyer afin de résoudre le problème. Dans la foulée, il a annoncé avoir pris langue avec l’Association des Maires du Sénégal (Ams) pour voir, de façon très stratégique, comment mener ensemble leurs actions.
Traitement de l’information sur les violences sexuelles
L’association des juristes sénégalaises (Ajs) s’intéresse beaucoup au traitement des informations sur les violences sexuelles par la presse. Pour l’Ajs, les violences contre les femmes ne sont pas des questions mineures pour être traitées sous forme de brèves ou de faits divers. Selon les membres de l’association, il ne s’agit pas d’incidents isolés, d’affaires familiales privées, mais bien de très graves problèmes de société. D’après les membres de l’Ajs, le viol et la pédophilie sont des violences sexuelles très graves qui détruisent la vie les victimes, particulièrement les jeunes filles. L’Ajs souligne que le Sénégal dispose d’un cadre juridique de répression des violences sur toutes leurs formes, dont leur effectivité peut concourir à leur prévention et éradication. Néanmoins, se désole-t-elle, une certaine frange de la population ignore encore l’existence de cette loi et continue de faire des violences sexuelles une affaire privée. Pour ces juristes, les professionnels des médias peuvent contribuer à briser le silence et à sortir cette question de la sphère privée oùelle est encore trop souvent reléguée. A signaler que l’AJS a mis en œuvre un projet intitulé : « Contribuer à l’éradication des violences sexuelles par la sensibilisation, la vulgarisation et l’application effective de la loi criminalisant le viol et la pédophilie en zone urbaine et périurbaine», avec l’appui financier de l’Union Européenne ;
Le commerçant trompe le transitaire S. Koné
Désirant avoir du sucre blanc, le transitaire S. Koné a sollicité les services du commerçant P. D. Kâ habitant Ouest Foire. Sur ce, les deux parties tombent d’accord sur la rondelette somme de 53 millions Fcfa avec comme obligation le versement de 10 millions Fcfa avant le chargement de la marchandise, et le reliquat une fois le chargement terminé. Au terme de l’accord, Koné dégaine 10 millions Fcfa qu’il remet à Kâ. Ce qui lui a été fatal, car après avoir empoché l’argent, Kâ, âgé de 32 ans, a pris la tangente pour se réfugier en Espagne. Les faits remontent en 2022. Et depuis cette date, Kâ mène une vie paisible en Europe avant de se rendre par la suite au Maroc, laissant le transitaire Koné dans la déchéance, car acculé par ses clients basés à Bamako qui lui avaient commandé du sucre. Harcelé de tous bords, S.Koné a alors saisi la Division des Investigations Criminelles (Dic) d’une plainte contre le commerçant véreux P.D. Kâ. Ayant appris un beau jour que Kâ est rentré au Sénégal, Kone avise les limiers de la Dic qui ont réussi à alpaguer le fugitif. Devant les limiers, Kâ a nié la dette de 10 millions Fcfa, disant ne devoir à son client que 09 millions Fcfa. Même si elle a accepté la médiation sollicitée par le mis en cause, la victime a refusé de retirer sa plainte. Suffisant pour que P. D. Kâ, en garde à vue, soit déféré au parquet pour escroquerie portant sur 09 millions FCFA
Richard Ferrand pour l’autorisation d’un 3e mandat en France…
L’ancien président de l’Assemblée nationale française, très proche d’Emmanuel Macron, reprend la parole, selon huffingtonpost.fr, pour distiller ses conseils dans une période mouvementée pour l’exécutif. Richard Ferrand appelle le camp présidentiel et «toutes les forces politiques qui se définissent comme républicaines» à des «concessions réciproques» pour sortir de l’impasse, estime par exemple qu’il serait de bon ton de revoir certaines règles de la Constitution. Interrogé sur le fait que le chef de l’État ne peut pas se présenter pour un troisième mandat, le macroniste de la première heure dit «regretter tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire.» «La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc… Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive », assure t-il, à l’image de tout un pan de la classe politique, favorable à l’idée d’assouplir certaines contraintes. Et d’ajouter : «Changeons tout cela en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel, gardien vigilant des principes républicains et des libertés publiques». Autant de propositions que l’ancien socialiste a dû soumettre à Emmanuel Macron, lui qui promet à intervalles réguliers de mener une révision constitutionnelle
IL EST ESSENTIEL DE VALORISER NOS IDENTITES, NOS PATRIMOINES MUSICAUX
La capitale sénégalaise a accueilli du 9 au 11 février 2023, la 4e édition du Dakar music expo sous le thème «La digitalisation de l’industrie musicale». Dans cet entretien, le présentateur, Claudy Siar revient sur les enjeux du monde musical africain.
La capitale sénégalaise a accueilli, du 9 au 11 février 2023, la 4e édition du Dakar music expo (Dmx) sous le thème « La digitalisation de l’industrie musicale ». Dans cet entretien accordé au journal Le Soleil, le chanteur, producteur, présentateur d’émission sur Radio France internationale et France 24, Claudy Siar, revient sur les enjeux qui entourent le monde de la musique en Afrique.
L’actualité des musiques africaines, c’est la tenue de la 4e édition du Dakar music expo (Dmx). Quel sens donnez-vous à ce rendez-vous inscrit dans l’agenda culturel du continent ?
Il y a des femmes et des hommes qui sont rompus au monde de la culture et pour qui un festival est un festival. Le Dmx n’est pas un festival comme les autres. C’est un évènement bicéphale avec cette dimension où les artistes se produisent sur scène et ce volet rythmé par des rencontres professionnelles. Ce sont des gens qui sont dans l’encadrement des artistes qui n’ont pas forcément tous les rudiments de la commercialisation et de l’accompagnement des créateurs établis sur le continent. Ces artistes ont besoin de l’expérience de personnes venues d’ailleurs et qui sont plus aguerries à la digitalisation. La participation aux ateliers ne signifie pas qu’ils sont plus performants que les autres dans tel ou tel domaine. Le principal, c’est de dire voilà mon expérience, voilà ce que je peux vous apporter, comment conjuguer nos talents, créer des réseaux pour être plus performant. Il en va de l’avenir de nos musiques. Il n’y a pas de crise en termes de création musicale. En revanche, il y a un déficit de plus en plus criant dans le domaine de la commercialisation de nos musiques.
Comment est-ce qu’on fait pour aller beaucoup plus loin ?
Pour moi, la culture, c’est l’identité. Aujourd’hui, il est essentiel pour nous de valoriser nos identités. C’est redonner de la dignité à nos populations. Et on est dans l’estime de soi. Nous sommes des peuples qui avons subi l’oppression depuis des siècles. Dans la façon dont certains abordent nos cultures, la manière dont nous-mêmes nous nous présentons culturellement, nous ne mesurons pas l’importance de valoriser nos patrimoines musicaux. Et surtout de valoriser nos artistes en leur permettant d’être plus pertinents sur le marché international de la musique.
Des professionnels et personnalités de la musique ont fini de donner un cachet international au Dakar music expo (Dmx)…
Lorsque l’on sait qu’on est dans un cadre où il y a des rencontres professionnelles, des prestations musicales, on a une attention particulière quand on va voir un artiste programmé au Dmx. On n’attend pas du Dakar music expo qu’il nous offre l’artiste à la mode sur la scène. On a envie de voir des artistes vrais, sincères. C’est cela qui fait la force de ce festival.
Avec tout le chemin parcouru, avec autant de présence sur la scène mondiale, peut-on avancer que l’Afrique s’est alignée sur les standards mondiaux ?
Non seulement l’Afrique est désormais dans les standards internationaux, mais je voudrais qu’elle aille beaucoup plus loin. Je ne veux pas qu’elle soit juste dans une logique : on doit rattraper un temps perdu et être dans le peloton avec les autres. J’ai envie que le continent imagine autre chose, une autre course, un autre peloton. Parce que nous sommes des peuples différents, nos identités ont été lacérées, laminées depuis longtemps. Nous ne serons jamais ce que nous aurions pu être s’il n’y avait pas l’esclavage, la colonisation. L’idée, ce n’est pas d’essayer de revenir en arrière. On essaie d’inventer, d’imaginer autre chose avec d’autres avec leur maîtrise, leur savoir-faire. Aujourd’hui, la réalité est qu’il n’y a plus de grandes maisons de disque africaines. Les deux grands du secteur à l’international que sont Universal et Sony prennent le marché. Je n’ai rien contre. Mais si on permet qu’il n’y ait que ça, au fil du temps, ces maisons de disques vont formater nos musiques. Si elles les formatent, on en revient au même carcan néocolonial. Parce que ce sont des volontés venues d’ailleurs qui vont régir nos musiques et la façon dont elles seront commercialisées.
Cela aura forcément un impact sur la création…
On doit éviter cela. Politiquement, c’est préjudiciable à l’Afrique. Si le panafricanisme politique met du temps à se concrétiser, le panafricanisme culturel existe. On ne va pas le tuer celui-là. On va essayer de lui donner une chance de perdurer et d’être un exemple pour d’autres domaines de la vie des êtres humains.
Sur la même ligne, est-il permis de dire qu’il existe une industrie musicale sur le continent ? Qui dit industrie, dit marché…
On sait qui fait quoi. Le fait-il bien ? C’est pour cela que le Dmx est important. Si les choses étaient bien faites, le Dmx n’aurait pas sa raison d’être ou bien son orientation serait différente. Le marché existe mais il n’est pas structuré. J’ai pensé qu’avec les maisons de disque, il y avait une professionnalisation qui s’était faite parce qu’il existe des professionnels. Tout cela s’est délité avec la fin des maisons de disque. Forcément, il y a des intermédiaires, des interlocuteurs qui n’existent plus.
Et cela se déteint sur l’écosystème…
Totalement. Je ne crois pas que les artistes ne sont pas influencés lorsqu’ils savent qu’ils seront signés chez Sony ou Universal. Ce que l’on appelle l’afrobeat aujourd’hui, on ne sait plus qu’est-ce que c’est réellement. Est-ce que ce n’est pas quelque chose que l’on fabrique pour vendre ? On fabrique de la musique pour vendre de la musique. Forcément, le créateur se dit il faut que je fasse comme cela pour vendre. Est-ce que cette logique commerciale est bénéfique ou préjudiciable à plus ou moins long terme ?
Le thème de cette 4e édition du Dmx portait sur « La digitalisation de l’industrie musicale ». Comment les artistes africains peuvent profiter des plateformes de streaming ?
Je pense que l’Afrique peut tirer profit de cela. Parce que ces plateformes, nous permettent de sauter quelques étapes. Je crois que cela ne sera réellement bénéfique que si cette nouvelle technologie est contrôlée par les Africains. Qui peut imaginer que le marché musical d’Europe occidentale soit contrôlé par des structures chinoises ? Qui peut penser à un moment donné qu’il n’y ait pas une influence sur la création musicale ? C’est une évidence. L’enjeu de souveraineté est prégnant. L’indépendance commence par la culture.
Cette dimension a été longtemps évoquée par Cheikh Anta Diop…
Tout le combat de Cheikh Anta Diop, c’était pour réparer des identités piétinées par l’histoire. À juste titre, il disait « Armez-vous de connaissance et de science ». C’était aussi pour rétablir des vérités afin qu’elles soient partagées au plus grand nombre. À ces peuples qui ont été oppressés, dominés par l’Occident colonial, esclavagistes, il est essentiel d’apporter sa réflexion en se disant : qu’est-ce que je fais de ma culture aujourd’hui ? Je la livre aux autres pour qu’il la commercialise et que culturellement, je sois prisonnier ? Je ne suis pas contre ces grandes maisons de disque. Je ne suis pas dans le repli identitaire. Je suis pour une pluralité dans laquelle les artistes ont la possibilité de choisir. Cela permet à la production africaine de rivaliser avec les autres. Le but, c’est d’aller plus loin. Pour cela, avec les politiques publiques, il s’agira de réfléchir et d’agir autrement.
LA DENONCIATION DES ATTEINTES A LA LIBERTE DE LA PRESSE ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
LEes parutions de ce lundi 20 juin évoquent La dénonciation par les journalistes des atteintes à la liberté de la presse, la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien
Dakar, 19 juin (APS) – La dénonciation par les journalistes des atteintes à la liberté de la presse, la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.
Les journaux se font écho d’un éditorial de la Coordination des associations de presse (CAP) intitulé ‘’Face au Monstre, vivre ou périr !?’’ pour dénoncer ‘’une batterie de mesures qui sapent la liberté de presse et même d’expression’’.
‘’Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limite qui tienne. L’heure du choix a sonné pour tous les journalistes sénégalais qui tiennent encore à leur dignité et qui pensent, avec raison, que leur indépendance éditoriale est incompatible avec la compromission. Quoi qu’il doive leur en coûter’’, lit-on dans cet édito.
‘’Ce choix doit être celui de tous ceux qui estiment que la situation actuelle de la presse n’est plus supportable. Ceux qui ont l’intime conviction de vivre dans un environnement anormal. Ceux qui reconnaissent avec humilité que les sacro-saintes libertés constitutionnelles qui sont la boussole de notre métier sont désormais administrées par le bon vieux Monstre de nos malheurs. Cela est une réalité’’, ajoute la CAP.
Le Soleil met en exergue la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien et affiche à la Une : ‘’Poutine ouvert au dialogue’’. Le président russe se félicite ‘’de l’approche équilibrée’’ des pays africains, indique le journal.
Selon L’As, ‘’Poutine +apprécie+ la démarche de Macky Sall et cie’’.
Le même journal signale que face à l’interdiction faite aux avocats de Ousmane Sonko d’accéder au domicile de leur client, ‘’le bâtonnat recadre l’Etat’’.
‘’L’ordre des avocats tape du poing sur la table’’, dit Les Echos.
Selon Vox Populi, l’Ordre des avocats rappelle que ‘’les restrictions des droits et libertés doivent se faire dans le respect des règles’’ et appelle à ‘’la levée immédiates de tout obstacle de nature à entraver le libre exercice du ministère de l’avocat et/ou le libre exercice de tout citoyen qui en éprouve le besoin de recourir à un avocat’’.
Dans le cadre du dialogue politique, Le Quotidien signale qu’un ‘’premier consensus’’ a été noté sur la modification du parrainage.
‘’C’est un pas de gagné. Le parrainage, tel que connu au Sénégal, ne sera plus une réalité au sortir du dialogue avec les forces vives de la Nation. Un consensus a été trouvé. Désormais, chaque candidat aura besoin de 0,8 % du fichier, au lieu d’1% précédemment exigé’’, rapporte la publication.
WalfQuotdien souligne qu’après les émeutes de mars 2021 et ‘’surtout des 1er et 2 juin qui ont fait au total plus d’une quarantaine de morts, le débat tourne sur la capacité de la Cour pénale internationale (Cpi) à s’inviter dans le dossier’’.
‘’Les faits sont-ils suffisamment graves pour que la Cour pénale internationale (Cpi) se saisisse du dossier ? Sidiki Kaba, le ministre des Forces Armées, a qualifié de +fanfaronnade+ les menaces des avocats de Ousmane Sonko de traduire les responsables des violences policières, lors des manifestations de mars 2021, qui avaient fait officiellement 14 morts et celles des 1er et 2 juin 2023 qui ont fait 26 morts selon Pastef, le parti de Ousmane Sonko’’, écrit Walf.
Le quotidien Bës Bi s’intéresse au ‘’supplice’’ des parents des drépanocytaires.
‘’Lorsqu’on dit de la drépanocytose qu’elle est la maladie de la douleur continue, on fait référence à la souffrance du patient. Ce que l’on oublie parfois, c’est la souffrance des parents et proches. A l’occasion de la Journée mondiale de la drépanocytose célébrée ce 19 juin, le journal a recueilli le témoignage d’une mère dont l’enfant est née avec la forme SS de la maladie. Une épreuve due à une erreur médicale et qu’elle endure avec courage et dignité’.
AMADOU BA AUDITE LES MARCHES A BETAIL DE THIES
A l’approche de la fête de la Tabaski prévue le 29 juin prochain, le Gouvernement du Sénégal a pris les devants concernant les points de vente des moutons
A l’approche de la fête de la Tabaski prévue le 29 juin prochain, le Gouvernement du Sénégal a pris les devants concernant les points de vente des moutons. Ainsi, le Premier Ministre, Ministre de l’Elevage et des Productions animales a fait une série de visites des points centraux de la région de Thies: Sandiara, Touba Toul et Séwékhaye.*
En effet, la région de Thiès joue un rôle central dans l’approvisionnement de l’ouest du pays, notamment, à travers le site de Séwékhaye et les marchés de Touba Toul et Sandiara où 78 471 têtes sont répertoriées à la date du 15 juin 2023 contre 61 859 à la même période l’année dernière, soit un surplus de 16 612 têtes (Quelques 206 028 sujets ont été enregistrés sur place l’année dernière à la veille de la Tabaski). Arrivé avec une forte délégation composée des Ministres du Commerce, Porteparole du Gouvernement Abdou Karim Fofana et celui du Développement communautaire Samba Diobene Ka, le Premier Ministre Amadou Ba a visité le marché à bétail de Sandiara. Dans la foulée, le chef du gouvernement, par ailleurs Ministre de l’Elevage, a profité de l’occasion pour faire le point sur l’approvisionnement du marché en moutons. Il a pu ainsi constater un approvisionnement rassurant du marché avec la présence de plus de 5000 têtes actuellement.
Dans la foulée, le premier ministre Amadou Ba et sa délégation ont fait cap vers le département de Thiès plus précisément à Touba Toul. Sur place, il a réitéré l’engagement du Gouvernement à accompagner les vendeurs pour une bonne campagne. Très contents de la visite du Premier ministre Amadou Ba, les éleveurs ont offert un mouton symbolique au visiteur du jour. L’étape s’est terminée enfin par la visite du grand marché à bétail de Sewekhaye. Comme lors des précédentes étapes, le Premier Ministre, Ministre de l’élevage s’est réjoui du niveau d’approvisionnement du marché qui joue un rôle prépondérant dans le dispositif de vente des moutons.
Pour rappel, les besoins du marché national pour la Tabaski cette année sont estimés à 810 000 moutons dont 260 000 pour la région de Dakar. A la date du 15 juin 2023, le suivi de 209 marchés à travers le pays affiche la situation suivante : 475 604 têtes de moutons recensées au niveau national contre 456 940 têtes à la même période en 2022 soit un surplus de 18 664 sujets. Parmi ces moutons, 58 857 têtes sont enregistrées à Dakar contre 93 043 sujets en 2022 (soit un déficit de 34 186) alors que 132 040 sujets ont été importés contre 119 384 en 2022 (soit une hausse de 12 656 têtes).
Par Félix NZALE
CHEIKH YÉRIM SECK ET SA SOLUTION «DÉMOCRATIQUE»
Dans une émission sur la Sen Tv, Cheikh Yérim Seck a bel et bien soutenu que cela ne le gênerait pas que 90% de la population sénégalaise soit tué pour que survive la démocratie avec les 10% restants.
Il a réajusté son propos au détour d’une émission sur la 7tv dont il était l’invité de Maïmouna Ndour. Mais dans une précédente émission sur la Sen Tv, Cheikh Yérim Seck a bel et bien soutenu que cela ne le gênerait pas que 90% de la population sénégalaise soit tué pour que survive la démocratie avec les 10% restants. D’une conviction affirmée et assumée, M. Seck bascule vers une éventualité. Mais qu’importe.
L’idée en soi est problématique. Elle est même extrêmement dangereuse, en témoignent les nombreuses réactions légitimes, outrées et dépitées, qui se déversent en flots continus sur les réseaux sociaux notamment. Cheikh Yérim Seck y est dépeint comme un sycophante, un homme aux propos scabreux, et doublement atteint de logorrhée et d’hypophrénie. Mais qui ne peut s’empêcher de tenir le crachoir.
Les Sénégalais sont choqués par les propos du journaliste, mais il est bon de rappeler que le «cas CYS» est symptomatique d’un type d’esprit qui s’est invité dans le débat public et qui, hélas, pollue l’atmosphère. En réalité, tout le problème du Sénégal actuel est là: c’est que, généralement, les imbéciles et les fanatiques, toujours si sûrs d’eux, ont occupé l’espace public, renvoyant à l’arrière-plan ceux qui ont réellement autorité à dire. Le plus extraordinaire dans tout cela, c’est que ces catégories de personnes affichent une bêtise fière de soi qui fait passer la vulgarité pour la vertu. Doit-on toutefois laisser le bruit de certaines opinions étouffer nos voix ? Clairement et absolument pas !
La grande masse des Sénégalais est mécontente de sa justice ; mécontente de ses références (si bien entendu elles existent encore). Elle a discrédité sa presse et désavoué ses autorités en tous genres. Il sied, en l’occurrence, de chercher le «pourquoi» afin d’envisager le «comment» se reconnecter avec les dynamiques sociales en prenant en compte les inquiétudes et les peurs légitimes des populations. Au lieu de cela, ce sont des appels au meurtre et à l’effectivité d’une «solution finale» qui consisteraient à éliminer tous ceux et toutes celles dont les voix pour un nouveau pacte social et politique se font entendre.
Au fond, je ne pense pas que CYS et Cie soient des gens maléfiques. Je pense qu’ils se trompent sur ce qu’est le bien. Notamment en s’imaginant que le bien consiste dans le pouvoir, la fortune et la réussite du clan auquel ils appartiennent et dont ils sont les idéologues. Ils sont, à mon avis, tout simplement ignorants. Parce que lorsqu’on a compris ce qui est le bien, quand on le sait vraiment, absolument, on agit pour. Surtout en ces temps de graves dangers qui assombrissent toutes les perspectives pour notre cher pays.
LE CONSEIL DE L’ORDRE EXIGE LA « LEVEE IMMEDIATE DE TOUT OBSTACLE... »
L’Ordre des Avocats s’invite dans le débat sur le blocus de domicile du leader de Pastef, Ousmane Sonko non moins maire de Ziguinchor depuis bientôt trois semaines.
Le Conseil de l’Ordre dénonce le blocus du domicile du leader de Pastef, Ousmane Sonko par les forces de sécurité qui refusent le passage à certains de ses membres qui voulaient rencontrer leur client. Rappelant ainsi dans un communiqué rendu public, le samedi 17 juin dernier, que l’accès à son client ou rencontrer son avocat sans entraves ni crainte sont, pour l’avocat et pour le citoyen, quels que soient sa catégorie sociale ou son rang, une exigence ordinaire qui consacre un droit fondamental. L’Ordre des Avocats appelle à la « levée immédiate de tout obstacle de nature à entraver le libre exercice du ministère de l’avocat et/ou le libre accès de tout citoyen, qui en éprouve le besoin, à un avocat. »
L’Ordre des Avocats s’invite dans le débat sur le blocus de domicile du leader de Pastef, Ousmane Sonko non moins maire de Ziguinchor depuis bientôt trois semaines. Saisi par Me Ciré Clédor Ly, un des avocats du maire de Ziguinchor qui, dans une correspondance, se plaignait du refus opposé par les éléments des forces de sécurité déployés par les autorités autour du domicile de Sonko, sis à la cité Keur Gorgui, de les laisser rendre visite à leur client, l’Ordre des Avocats a pris position à travers un communiqué rendu public, le samedi 17 juin dernier. Dans ce document, l’Ordre a souligné avoir noté ces derniers temps que certains de ses membres qui voulaient rencontrer leur client, en ont été empêchés par les forces de défense et de sécurité, d’aucuns ayant même essuyé des tirs de grenades lacrymogènes, alors que leur qualité était connue et qu’aucune circonstance ne justifiait de telles réactions». Dans la foulée, il a vigoureusement dénoncé ce qu’il qualifie d’« actes totalement en porte-à-faux avec la protection de l’indépendance, de la dignité et de l’intégrité de l’avocat ».
« Ils sont surtout en porte-à-faux avec le service public de la justice dont l’Etat a le devoir de garantir le plein et serein exercice », insiste encore le barreau de Dakar dans ce document qui précise que « cette situation interpelle le Conseil de l’Ordre et l’induit à rappeler : d’abord, que les avocats doivent, en leur qualité d’acteurs principaux du service public de la justice et en toute responsabilité, préserver à tout moment, l’honneur et la dignité de leur profession et s’ériger en premiers garants du respect de nos règles ». Mais aussi « qu’il incombe aux pouvoirs publics, donc à l’Etat, de veiller à ce que les avocats puissent s’acquitter de toutes leurs obligations professionnelles et exercer librement leur ministère, sans entrave, ni ingérence, sans intimidation, ni violence ».
Loin de s’en tenir là, le Conseil de l’Ordre a également tenu à rappeler que « l’accès à son client ou rencontrer son avocat sans entraves ni crainte sont, pour l’avocat et pour le citoyen, quels que soient sa catégorie sociale ou son rang, une exigence ordinaire qui consacre un droit fondamental ». « L’indépendance du Barreau en tant qu’institution, ses missions de défense des droits et des libertés, de veille et de contrôle sur l’application correcte de la loi et la distribution de la Justice, font de sa position sur la protection des droits, un indicateur essentiel de l’Etat de droit », insiste encore le Conseil de l’Ordre qui appelle tout bonnement « à la levée immédiate de tout obstacle de nature à entraver le libre exercice du ministère de l’avocat et/ou le libre accès de tout citoyen, qui en éprouve le besoin, à un avocat. »