SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 août 2025
LES RÉFUGIÉS MAURITANIENS DU SÉNÉGAL EXPOSENT LEURS SOUFFRANCES
La journée mondiale du réfugié est célébrée ce 20 juin. En effet, les réfugiés mauritaniens du Sénégal urbains et ceux de la vallée du fleuve ont commémoré cette journée dans la Commune de Ndioum.
La journée mondiale du réfugié est célébrée ce 20 juin. En effet, les réfugiés mauritaniens du Sénégal urbains et ceux de la vallée du fleuve ont commémoré cette journée dans la Commune de Ndioum. « Nous saisissons ce moment ô combien symbolique, pour exprimer notre solidarité à tous les millions de réfugiés victimes des conflits politiques, interethniques, tribaux, religieux et de déplacements forcés de population. Sans oublier tous ces hommes qui fuient, aux périls de leur vie, la pauvreté qui sévit dans de nombreux pays du sud. C’est dans ce contexte dramatique que vous nous permettrez de rappeler la situation des déportés mauritaniens au Sénégal devenus des apatrides de jure depuis leurs déportations en 1989 car chassés de leur pays par leur propre gouvernement », ont-ils déclaré.
À les croire, ils en sont à leur 34ème année d’exil. « Aussi, faut-il rappeler à toute fin utile, que la célébration de cette journée mondiale du réfugié que nous commémorons aujourd’hui, nous déportés mauritaniens, coïncide à quelques jours près, avec l’élection, au mois de mai 2023, d’une nouvelle assemblée nationale en Mauritanie. Une élection dénoncée, à travers une manifestation de grande ampleur, par l’essentiel des partis politiques de l’opposition du pays qui la remet en cause, pour manque de transparence. Quant au Sénégal, la vie politique a fait l’objet récemment de vives tensions qui ont conduit à des manifestations d’une rare violence. Les réfugiés mauritaniens au Sénégal sont convaincus que seules, la promotion de la démocratie, de la paix, de la sécurité et la stabilité notamment dans notre sous-région constituent les véritables garants d’une résolution appropriée de nos problèmes et du développement de nos pays », indiquent les réfugiés. Par ailleurs, ils ont saisi l’occasion pour rappeler la situation difficile que vivent les déportés mauritaniens au Sénégal qui a déjà été, dans un passé récent, portée à la connaissance des autorités sénégalaises, du HCR, de la communauté internationale et des Ongs.
Il s’agit essentiellement de leur situation administrative liée à l’obtention, à la valeur et à la validité des documents d’identification) et leurs conditions de vie liées au problème de logement, de santé et d’éducation. « À cet égard, Nous réfugiés mauritaniens au Sénégal demandons l’application rigoureuse de la convention et protocole relatifs au statut de réfugié. A cet égard, nous demandons au haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés qui a pour mandat d’assurer la protection des réfugiés, de nous aider à la recherche d’une solution durable. Il faut préciser, à titre d’information, qu’il existe trois solutions durables que sont : le rapatriement volontaire, l’intégration locale ou la réinstallation dans un pays tiers.
LE SENEGAL EST FORT…
Avant d’affronter le Sénégal en amical, le milieu de terrain brésilien, Lucas Paquetá, a déclaré que les champions d’Afrique ont un fort potentiel.
Avant d’affronter le Sénégal en amical, le milieu de terrain brésilien, Lucas Paquetá, a déclaré que les champions d’Afrique ont un fort potentiel.
« C’est une équipe forte, ils ont fait une belle Coupe du monde. Il a de très bons joueurs qui évoluent dans les grandes ligues. Il y a Mané, qui est mondialement connu. Nous devons être très concentrés, ce ne sera pas facile. Nous connaissons le rôle principal du Brésil, mais peu d’attention est accordée à un match comme celui-ci », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce lundi, à l’Estádio José Alvalade, lieu de la rencontre.
Interrogé sur les différences entre jouer pour le club, en l’occurrence West Ham, et l’équipe nationale brésilienne, Lucas Paquetá a fait savoir que « la sélection est très élevée en équipe nationale, c’est l’équipe qui a gagné le plus de fois. Tout comme au club où nous essayons toujours de maintenir le haut niveau.
Il a également parlé de ses attentes pour le cycle jusqu’en 2026, l’année de la prochaine Coupe du monde aux Etats-Unis, Canada et Mexique. « Il y avait beaucoup de bonnes choses qui ont été faites avant qui ont besoin d’une suite. Bien sûr, nous devons regarder en arrière et voir nos erreurs pour nous améliorer, en achetant de nouvelles idées, aujourd’hui, à Ramon Menezes, pour être plus forts en équipe sur le terrain afin de gagner des titres. »
Pour rappel, le Brésil et le Sénégal s’affrontent, ce mardi (19h GMT) pour la deuxième fois après 2019. Leur première confrontation s’était soldée par un nul (1-1).
FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC SIDY ALPHA NDIAYE
VIDEO
LA CRISE DE L'ÉTAT DE DROIT
Nous vivons actuellement au Sénégal une crise de la démocratie, de la République, des Institutions, de ce qui fait lien et tient le corps social, des valeurs autour desquelles nous nous reconnaissons en tant que nation. Comment en est-on arrivé là ?
Nous vivons actuellement au Sénégal une profonde crise politique. C’est une crise de la démocratie, de la République, des Institutions, de ce qui fait lien et tient le corps social, des valeurs autour desquelles nous nous reconnaissons en tant que nation.
Les chroniques d’un temps politique ont pour but de saisir ce temps, de le comprendre, d’en élucider les dynamiques (historiques et contemporaines) : de comprendre comment en est-on arrivé là, et de proposer des voies de sortie de crise.
A chaque émission, j’invite des universitaires, des intellectuel(les), des artistes, des personnalités de la société civile, qui, de par leur profession, leur expertise, leur regard, leur engagement, leur talent et leurs convictions peuvent nous éclairer.
Ces chroniques font la part belle aux universitaires. L’université fait profession de vérité ; elle se doit de comprendre la réalité sociale et de l’éclairer, son éthique lui commande de ne pas mentir sur ce qu’elle sait. Ces chroniques partent de la conviction qu’une parole juste participe de la totalité des actes qui produisent le changement. Une telle parole, fondée sur un savoir, une expérience et portée avec lucidité, clarté et courage et nécessaire aux temps que nous vivons.
Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir d’entrer en conversation avec le Professeur Sidy Alpha Ndiaye sur la « crise de l’État de droit ».
D’autres chroniques suivront, toujours sur la chaine Youtube des "Chroniques d’un temps politique". Des versions podcast en wolof des chroniques vous seront proposées.
LES PARTIS POLITIQUES, L'INDUSTRIALISATION LA PLUS RENTABLE DU SÉNÉGAL
C’est l’esclavage politique qui fait fonctionner le pays du Ndogalu yàlla. Ce contexte atypique transforme chaque Sénégalais et Sénégalaise en éternel(le) mendiant(e), mais les plus grands mendiants sont nos industriels politiciens
La stabilité politique de notre pays est monnayée par des constants arrangements d’auto-esclavagismes politiques, monétaires, gouvernementaux, d’ascension professionnelle douteuse entre les plus créatifs et immoraux industriels politiques. Chaque important industriel a ses quotas pour introduire dans la fonction publique sans concours. Le Sénégal doit être refait sur tous les plans sinon aucun président ne pourra nous faire respecter et éviter des dérives dangereuses. (Alain Pascal Kaly, 2021).
L’année 2022 a été l’année la plus faste mais aussi la plus révélatrice du poids et de la très irréversible bonne direction de notre industrialisation. Pour la première fois de notre histoire, sans l’entremise idéologique et politique de la Banque mondiale (BM), du Fonds monétaire international (FMI) et d’aucun expert, ni consultant et conseiller blanc spécialiste de “leur Afrique”, nos grands hommes des grandes entreprises ont montré que le Sénégalais est capable de développer son pays : les industriels politiques sénégalais ont tout inventé pour créer, monter et mettre en fonctionnement leurs très performantes et rentables industries politiciennes.
L’année faste de notre pays a commencé avec la première victoire de la sélection de football à la coupe d’Afrique des Nations. Tout au long de la compétition, même si on peut parfaitement le comprendre, la grande majorité de la population avait oublié ou faisait semblant d’oublier les diverses formes de la faim chronique qui brutalisent et tenaillent les foyers sénégalais. Celles-ci compromettent aussi le sain et harmonieux développement des enfants et de la jeunesse, sans compter la mort prématurée des parents due aux problèmes cardiaques et diabétiques. Le jour du match, des plats ont été mis de côté ou rapidement avalés pour ne pas perdre aucun moment de cette page de l’histoire unique du football sénégalais. Dès le sifflet final du match, chacun de nos excellents industriels politiques a mis en branle “sa machine” financière en mobilisant ses fonctionnaires (ses esclaves politiques) pour être le premier à serrer la main ou être photographié avec un de nos nouveaux héros nationaux.
Cette victoire était pour eux une aubaine pour s’adonner, en tant qu’adeptes du Prince de N. Machiavel même si certains ne l’ont pas lu, à leur sport favori : la technique de la simulation et de la dissimulation. Cachant leurs ambitions pernicieuses, ils ont essayé de donner l’impression de personnes qui aiment leur peuple, de surcroît leur Nation. Or, il n’en est absolument rien. Ce sont des loups habillés en peau de mouton. La tartufferie et la mesquinerie sont érigées chez eux comme la norme par excellence. Passés ces brefs moments d’euphorie, des millions de foyers sénégalais reprirent leurs courses pénibles et déshumanisées.
Le deuxième moment faste de notre année 2022 fut les élections municipales. Pendant toute la campagne, les diverses formes de faim qui tenaillent des familles sénégalaises quotidiennement disparurent miraculeusement des millions de foyers. Comment nos industriels et leurs industries politiciennes ont-ils réussi à sortir en si courte période nos éternels millions de mendiants de l’indignité alimentaire? Au pays du Ndogalu yàlla, nos industriels politiques charrient des billets de banque et les distribuent irrespectueusement et immoralement aux esclaves alimentaires, monétaires, politiques de nos industriels politiciens.
Il est important de signaler que c’est l’esclavage politique qui fait fonctionner le pays du Ndogalu yàlla. Ce contexte atypique transforme chaque Sénégalais et Sénégalaise en éternel(le) mendiant(e), mais les plus grands mendiants et commerçants de cette forme d’esclavage sont nos industriels politiciens. Ce qu’on appelle la transhumance de nos “politiciens” n’est que la commercialisation de leurs “esclaves politiques”. Cependant, ladite transhumance des politiciens n’est aussi que la matérialité de l’esclavage politique de nos industriels au gouvernement en place.
Au-delà de cet esclavage, ils sont mentalement, incurablement maladifs et émotionnellement esclaves de leurs arrogances matérielles, du déni de l’autre esclave politique en bas d’eux car leur “humanité” ne se mesure qu’à la capacité de piétiner et d’humilier l’autre en lui jetant en pleine lumière des billets de banque aux origines extrêmement douteuses. Qui ne se rappelle pas cette scène d’un membre de la crème de nos grands industriels politiciens – pendant la campagne, du toit de son immorale luxueuse voiture – jetait des billets de banque et que la population affamée, courrait pour les ramasser comme des coqs de la basse cour qui, dans une pagaille indescriptible, cherchent leur pitance ? Pouvait-il en être autrement de cet compétent industriel politique caractérisé par une inculture et un manque de savoir-être inouïs ? Ce sont ces industriels politiques de succès qui définissent les grandes lignes et les priorités de l’avenir de notre pays. Comment une telle industrialisation a-t-elle été possible en si très peu de temps au Sénégal? Les plus grands bénéfices de leurs industries sont obtenus après accords de pré-vente de leurs “esclaves politiques” à chaque élection. Nos respectables et compétents industriels ne sont guidés, spiritualisés et conduits vers et qu’avec le dieu Argent. Au Sénégal, c’est l’unique et le principal dieu du bonheur, du mépris de son semblable esclavagisé politiquement et dans les plus profondes entrailles de la faim.
Tout au long de la campagne, des fleuves d’argent, de notre argent fut immoralement distribué par nos plus grands, nos séculaires et nos innovateurs industriels politiques. D’ailleurs, qui aurait la décence morale et éthique si, au pays du Ndogalu yàlla, tout le monde est affamé, mendiant et esclave politique, de manque de dignité et de famine de quelqu’un ?
Or, chaque Sénégalais qui a reçu cet argent venait de renouveler ou d’établir, sans s’en rendre compte, son contrat (in)volontaire de son esclavagisme politique, de son manque de dignité vendu à très bas âge et de son immoralité civique et éthique. Ces esclaves politiques et monétaires venaient de transformer nos immoraux, illicites et illégitimes industriels politiques en des principales références de Succès matériels et de compétences professionnelles. Être politique est devenu au Sénégal le plus rentable investissement et l’unique chemin de son développement industriel, car la politique esclavagiste est devenue notre unique marque industrielle de sénégalité.
Entre-temps, le succès de chaque industriel politique n’est possible que grâce au degré de son esclavage au plus grand industriel, c’est-à-dire la totale auto-négation de ses capacités rationnelles, de sa moralité et de sa dignité. Nos capacités de jurer toutes les mains sur la Bible ou le Coran sans vergogne, sans gêne, sans honte, sans préoccupation avec une possible colère divine et sans pudeur ne seraient-elles pas la matérialité de notre fausse, forte et singulière croyance ? La recherche du gain facile sans suer et immoral est le support de toutes sortes de fausses convictions. Nous n’en voulons pour preuve que le nombre astronomique de 299 industries politiques dans un pays peuplé à peine de 17 millions d’habitants. Notre infaillible industrie politique n’est-elle pas entrain de nous rendre plus ignorants, car nous perdons chaque jour la capacité de s’indigner humainement? Les produits et tout le travail de nos fameux et respectables industriels politiques ne consistent qu’à tuer mentalement, moralement et éthiquement leurs esclaves politiques et les futures générations.
Quel futur pour le pays ? Ils sont agrippés à leurs privilèges d’industriels esclaves politiques, de bien-être matériel, d’apparence immorale. Est-il possible d’appréhender sociologiquement certaines des causes des différentes formes de violence qui font partie de la vie quotidienne des Sénégalais sans plonger sur les conséquences de cette forme d’industrialisation politique du pays ?
L’avant-dernier moment faste de notre industrialisation politique aura lieu en juillet avec les élections législatives. Cependant, juste les fêtes ou les pleurs après les résultats des élections municipales, nos fameux industriels politiques ont aussitôt repris la propagande et l’écoulement de leurs produits toxiques et immoraux dans les carrés de leurs roitelets d’esclaves politiques, monétaires, alimentaires et vestimentaires. Dans les foires d’expositions et de commercialisation, ils exhibent orgueilleusement sans aucune dignité, des tee-shirts lavables qu’une seule fois avec la photo de leur industriel politique propriétaire.
Le Sénégal occupe la première place au palmarès du nombre de partis politiques dans le monde. Quelle fierté de la démocratie du pays du Ndogalu yàlla ! Mais la multitude des partis politiques déclenchée par le gouvernement d’Abdou Diouf est-ce vraiment les marques et les reflets d’une véritable démocratie de la société sénégalaise ou la preuve qu’être un industriel politicien professionnel est devenu le chemin le plus sûr et le plus court pour devenir (im)moralement milliardaire sans effort ? Contrairement aux analyses, ces partis ne sont que le lotissement du pays du Ndogalu yàlla en roitelets divins et chaque industriel politicien professionnel n’est qu’un petit roi divin avec ses esclaves politiques prêts à sacrifier leur vie au nom de celui-ci.
La découverte ces dernières années du gaz, du pétrole et d’autres richesses minières a permis de songer à une vie meilleure et une possible émancipation totale. Cependant, pour que cette émancipation soit un jour possible, il va falloir que les mouvements de la société civile et des industriels politiques clairvoyants exigent un référendum pour la refondation des partis politiques en vue d’en avoir un nombre très restreint. La création des partis politiques ne permet pas seulement d’être entretenu immoralement par l’argent du contribuable, mais aussi cet argent finance l’auto-kidnapping esclavagiste de la société et l’accaparement continuel, permanent et constant de toutes les richesses par nos vaillants et compétents industriels qui sacrifient leur vie au nom du vol du futur de la jeunesse. Ne doit-on pas avoir honte ou pleurer quand on fait orgueilleusement mention du nombre des partis politiques au Sénégal ? Sans qu’on s’en aperçoive, ils sont déjà les principaux piliers de notre futur très proche instabilité politique du fait qu’ils sont culturellement les vraies causes de l’insécurité constante coûtant, de plus en plus, des vies dans le monde urbain. Le Sénégal est devenu une propriété privée de petites castes fermées et héréditaires. Il se trouve que n’importe quel scientiste social sérieux sait que l’accaparement des appareils de l’Etat et les richesses de celui-ci par des castes provoque tôt ou tard des violences aveugles dont les conséquences sont après incalculables en termes de vies humaines et d’éternelles instabilités socio-politiques.
par Abdoul Aziz Diop
AUX AMIS DU SÉNÉGAL QUI NOUS PARLENT
L’attraction qu’exercent sur la jeunesse les discours démagogiques des acteurs d’une radicalité sans programme alternatif crédible doit être prise en compte pour un retour rapide aux fondamentaux démocratiques et républicains
Le 14 juin 2023, des journalistes, avocats et défenseurs des droits de l’homme, Togolais pour la plupart, adressent une lettre ouverte à maître Sidiki Kaba, ministre des Forces armées du Sénégal, dans laquelle on peut lire le commentaire que leur inspirent les événements malheureux survenus chez nous 13, 12 et 11 jours plus tôt. En voici, pour l’essentiel, la teneur : « Nous sommes profondément indignés, préoccupés et très inquiets de la reculade à l’allure vertigineuse du niveau de la démocratie et des droits de l'homme en République du Sénégal, qui était considérée en la matière comme l'un des modèles en Afrique subsaharienne. » Les titres que portent les signataires (voir la liste complète à la fin de ce texte) expliquent à eux seuls leur grand intérêt pour lesdits événements. Persuadé que le ministre répondra mieux que nous à l’interpellation directe dont il a fait l’objet, nous nous contentons juste ici d’un rapide tour d’horizon à l’attention de frères africains dont nous considérons l’initiative comme celle d’amis du Sénégal.
Il convient, tout d’abord, d’invoquer, à la suite des signataires, la démocratie sénégalaise pour préciser que l’exemplarité du modèle auquel elle correspond a toujours eu une explication simple. Pour sa vitalité et sa pérennité, les acteurs politiques sénégalais du pouvoir et de l’opposition ont toujours considéré, pour plusieurs raisons liées surtout à leur haut niveau d’études et de formation politique et à leur très haute idée de l’intérêt supérieur de la jeune nation sénégalaise, que la compétition politique est d’abord une compétition programmatique permettant aux citoyens, au terme des campagnes électorales, d’exprimer leur souveraineté sans que ne soient remises en cause les institutions au début et à la fin des processus démocratiques. À cela, s’ajoute, en cas de nécessité, le recours, comme c’est le cas depuis le 30 mai 2023, au dialogue inclusif pour trouver les consensus aptes à garantir au système politique sénégalais la solidité, la stabilité et la durabilité dont il a besoin. Il suffit de rappeler le nouvel équilibre inédit et inattendu à l’Assemblée nationale des forces politiques du pouvoir et de l’opposition au sortir des élections législatives du 31 juillet 2022 - 83 députés d’un côté et 82 de l’autre - pour écarter toute idée d’essoufflement du système ou de renoncement aux vertus de « l’exception sénégalaise ».
Histoire de dire, aux honorables signataires de la lettre ouverte, que la dernière crise dont ils font état et celle de mars 2021 qui la précède ont des similitudes frappantes qui renvoient toutes à une explication commune. Une partie de l’opposition sénégalaise revendique une radicalité faite de violence verbale, d’injures, de menaces non voilées sur les réseaux sociaux, d’appel à l’insurrection et à l’affrontement entre les manifestants et les Forces de défense et de sécurité (FDS) dont l’observation des directives républicaines de la hiérarchie et le professionnalisme ont permis d’éviter ce qui aurait été présenté comme un basculement monstrueux dans un climat de non droit aux conséquences désastreuses. À cela s’ajoute le saccage systématique de biens publics et privés, la paralysie organisée du transport de personnes et de marchandises visant à mettre à genoux le tissu économique préservé de haute lutte dans un contexte international encore marqué par la dernière pandémie et la guerre en Ukraine.
Dans sa chronique du lundi, datée du 5 juin 2023, le président honoraire de l'Union internationale de la Presse Francophone (Upf), le journaliste Madiambal Diagne, souligne la participation aux dernières manifestations de « rebelles indépendantistes et autres forces obscures » dont plusieurs centaines « avaient pris d’assaut, avec armes et bagages, les bateaux pour rallier Dakar » lieu choisi des scènes inouïes de violence et de saccage au nom d’un « ultime combat » pour le renversement annoncé du régime. Les auteurs identifiés de tels actes, mis hors d’état de nuire, ne peuvent être présentés comme des prisonniers politiques. Le délit d’opinion politique n’existe pas au Sénégal. L’injure publique et la diffamation sont d’une toute autre nature punie par la loi.
Au regard de ce rappel non exhaustif, les journalistes, avocats et défenseurs des droits de l’homme, signataires de la lettre ouverte, constatent avec les citoyens sénégalais, tous pris de court, que quelque chose d’autre se joue dans l’esprit des auteurs d’attaques massives se réclamant d’une forme d’opposition aux antipodes des dispositions constitutionnelles de la République indépendante du Sénégal, des principes de la souveraineté nationale et de la démocratie auxquels le peuple sénégalais et les amis du Sénégal en Afrique subsaharienne demeurent profondément attachés sur la voie - cas du Sénégal - de l’émergence dans la solidarité.
Perçue, par le destinataire principal Maître Sidiki Kaba, les autres membres du gouvernement du Sénégal et l’opinion en général, comme un moyen normal et salutaire d’appel à plus de discernement et de retenue dans le maintien de l’ordre en cas de crise grave, la lettre ouverte des journalistes, des avocats et défenseurs des droits l’homme transcende la personne du ministre des Forces armées de la République du Sénégal, interpellant par la même occasion le gouvernement du Sénégal pour lui demander de tirer au clair les entorses gravissimes au maintien de l’ordre et au respect des droits de l’homme auquel le Sénégal ne saurait déroger sans perdre sa place enviable de locomotive politique dans une sous-région ouest africaine en proie à d’anciens et nouveaux phénomènes de déstabilisation. Ces derniers hypothèquent, si rien n’est fait, l’exploitation des importantes ressources gazières et pétrolières au profit de la frange la plus jeune et la plus nombreuse de la population sénégalaise.
L’attraction qu’exercent sur la jeunesse les discours démagogiques des acteurs d’une radicalité sans programme alternatif crédible doit être prise en compte pour un retour rapide aux fondamentaux démocratiques et républicains pour lesquels les signataires s’investissent tous les jours dans le but de promouvoir une Afrique toujours plus démocratique et plus prospère au bénéfice des Africains où qu’ils se trouvent sur le continent et dans la Diaspora.
Il est souhaitable, pour finir, de nouer un partenariat avec divers collectifs de bonne volonté comme celui des journalistes, avocats et défenseurs des droits de l’homme, signataires de la lettre ouverte adressée au ministre des Forces armées. Il ne fait aucun doute qu’au moment où la Justice est conspuée par toute l’aile radicale de l’opposition sénégalaise, les auxiliaires de justice ont une partition à jouer au contact de justiciables profanes pour que soient mieux comprises les décisions de justice qui divisent la société au nom de laquelle elles sont prises. À cette importante contribution attendue des avocats, s’ajoute inexorablement celle des défenseurs des droits de l’homme dont l’implication pédagogique dans la formation politique des jeunes, membres ou non de partis politiques, contribuerait à atténuer la crise de la représentation dont pâtit la démocratie représentative partout dans le monde. Quant aux journalistes dont le métier est d’informer juste et vrai, il est important de rappeler que la modération du débat contradictoire d’intérêt général doit être assurée loin de tout parti pris massif et dévastateur pour la démocratie et l’égalité des chances des candidats à l’occasion des compétitions électorales.
Ont signées la lettre ouverte :
Me Célestin Kokouvi G. AGBOGAN, Avocat au Barreau du Togo, Président LTDH /TOGO
M. Bacary GOUDIABY, Journaliste et Écrivain, Président du Collectif des Sénégalais de la Diaspora en France/SÉNÉGAL
M. Monzolouwè B. E. ATCHOLI KAO, Président de ASVITTO/TOGO
M. Emmanuel H. SOGADJI, Président de la LCT/TOGO
M. Abdou Khafor KANDJI, Membre de la Coordination du Mouvement Y’EN A MARRE/ SÉNÉGAL
M. Serge Martin BAMBARA (Smockey), Porte-parole du Mouvement Balai Citoyen/BURKINA-FASO
M. Zeus Komi AZIADOUVO, Journaliste et Écrivain/TOGO
M. Alphonse D. DIEDHIOU, Administrateur Afrique Solidarité ABSL/SÉNÉGAL
M. Laya DJONABAYE, Plate-Forme de Concertation de la Diaspora/TCHAD
M. Kuassi Cisco AMEGAH, Porte-parole du MED/Mouvement EHA-DZIN-Diaspora TOGO
Me Alexis IHOU, Avocat au Barreau de Lille/ Diaspora TOGO
Me Thierno Souleymane BARRY, Ph.D, Professeur de droit et Avocat/Guinée
M. Sylvain AMOS, Journaliste, Radio Kanal K et Avulete en Suisse, Diaspora TOGO
Me Raphaël N. KPANDE-ADZARE, Avocat au Barreau du TOGO, PCA MCM/TOGO
par Seydoux Diouf
QUAND LA PLUME TRANSCENDE LA VIOLENCE
En cette période où le Sénégal se débat dans les tourments de la violence, il est primordial de célébrer la danse délicate de ce débat d'élite, tel un flamenco de plumes éthérées et gracieuses
Dans les tourbillons tumultueux de notre époque, où la censure et la répression dansent une valse sombre, une étincelle de lumière a jailli, irradiant l'horizon d'un débat intellectuel d'une majesté rare. Tel un ballet céleste, de grands écrivains sénégalais, tels des poètes alchimistes, des maîtres de la plume virevoltante, se sont élevés avec élégance et éloquence dans leur tribune exquise, baptisée "Cette vérité que l'on ne saurait cacher". Sous les plumes envoûtantes de Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mbougar Sarr, les mots ont vibré avec une incisive justesse, dénonçant les dérives d'un pouvoir mackyavélique qui ne cesse de semer les graines noires de la discorde et de la violence dans notre pays meurtri. Leur prose acérée a résonné telle une symphonie de vérités enfouies, traversant les terres et les cœurs, suscitant à la fois l'admiration et la controverse.
Dans l'arène turbulente où la violence verbale et physique s'entrechoque, où les idées se jettent en une bataille acharnée, il est enivrant de contempler le triomphe du verbe. Le débat qui a pris vie, tel un carrousel de pensées enchevêtrées, s'est paré d'une profondeur abyssale et d'une élévation intellectuelle. Yoro Dia, tel un oracle émanant de la présidence, a répliqué avec une dialectique acérée, déclarant que "le texte de Boris, Felwine et Mbougar est une déclaration éminemment politique, pour ne pas dire fondamentalement partisan". Mais face à ses critiques acerbes, Serigne Seye, tel un phare de sagesse, a brandi ses questions comme des épées étincelantes, demandant : "Pourquoi priver ces trois écrivains du droit de révéler leur avis ? Pourquoi les empêcher de prendre part à la joute des idées ?" Tel un éclair de lucidité, il a affirmé que "Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mouhamed Mbougar Sarr, en refusant d'étouffer cette vérité troublante, ont accompli leur mission d'alerte". Ainsi, les positions antagonistes ont révélé la volonté indomptable des intellectuels sénégalais de dialoguer, transcendant les tempêtes d'opinions, telle une constellation d'éclats de pensées.
En cette période où le Sénégal se débat dans les tourments de la violence, il est primordial de célébrer la danse délicate de ce débat d'élite, tel un flamenco de plumes éthérées et gracieuses. Il est rare d'assister à un échange d'idées d'une telle finesse, où se mêlent harmonieusement la réflexion profonde et le respect mutuel, telle une symphonie d'intelligence en parfaite harmonie. Les mots des écrivains se sont dressés comme des boucliers pacifiques, des lames d'une guerre pour la vérité et la justice, démontrant que la puissance des mots peut surpasser celle des poings. Ainsi, Edward Said, l'intellectuel et critique littéraire palestino-américain, nous rappelle solennellement le devoir sacré de l'intellectuel, qui n'est point de lancer des pierres aux forces de l'ordre, mais plutôt d'illuminer les consciences et d'ouvrir des horizons infinis. Tel un alchimiste de la pensée, l'intellectuel sonde les tréfonds des causes de la violence, offrant des analyses critiques, édifiant une société plus équitable et pacifique, tel un opéra de fraternité.
Honorons donc la noblesse de ce débat, où s'affrontent les camps de Boris et de Yoro, et rendons hommage à la puissance transcendante des mots, ces joyaux linguistiques capables de transformer les âmes et de panser les maux, telle une épopée lyrique sur les lèvres de l'humanité. Que soient loués, chers intellectuels de tous horizons, pour cette joute verbale qui transcende les tourments de notre époque ! Érigeons cette fresque enchanteresse, où l'esprit voltige en des arabesques de pensées flamboyantes, embrasées par l'éloquence des mots et la clarté des idées. Que cette symphonie mélodieuse demeure à jamais gravée dans la plus secrète mémoire des hommes, tel un cantique d'intelligence et d'émancipation.
Seydoux Diouf est étudiant en science politique à l’UCAD.
COUPE DU SENEGAL, LA 1/8 DE FINALE AS PIKINE-JARAAF REPORTEE JUSQU’A NOUVEL ORDRE
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a décidé de reporter le match de huitièmes de finale de la Coupe du Sénégal devant opposer l’AS Pikine au Jaraaf, initialement prévu jeudi, jusqu’à nouvel ordre, annonce un communiqué de l’instance dirigeante.
Dakar, 20 juin (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a décidé de reporter le match de huitièmes de finale de la Coupe du Sénégal devant opposer l’AS Pikine au Jaraaf, initialement prévu jeudi, jusqu’à nouvel ordre, annonce un communiqué de l’instance dirigeante du football sénégalais reçu lundi à l’APS.
La Fédération a pris cette décision suite aux incidents qui ont eu lieu dimanche lors du match de la 22e journée du championnat du Sénégal de football de Ligue 1 qui opposait ces deux équipes au stade Alassane Djigo. Le Jaraaf s’était imposé, 1-0.
La FSF a précisé que la date et le lieu où se tiendra ce match seront « notifiés aux deux équipes concernées en temps opportun. »
DEBUT DE CHOMAGE POUR DES AGENTS DE L'ALLIANCE FRANCE DE ZIGUINCHOR
Trente-cinq travailleurs de l’Alliance française de Ziguinchor (sud) ont été envoyés en chômage technique à cause des dégâts matériels qu’elle a subis lors des manifestations consécutives à la condamnation à deux ans de prison ferme d’Ousmane Sonko
Ziguinchor, 20 juin (APS) – Trente-cinq travailleurs de l’Alliance française de Ziguinchor (sud) ont été envoyés en chômage technique à cause des dégâts matériels qu’elle a subis lors des manifestations consécutives à la condamnation à deux ans de prison ferme d’Ousmane Sonko, a indiqué sa directrice Nathalie Carrathié Faye.
»Aujourd’hui, 35 travailleurs sont envoyés en chômage technique à cause de l’ampleur des dégâts subis après plusieurs manifestations. La structure n’est pas en mesure de poursuivre ses activités », a dit lundi Mme Faye, en marge d’une visite guidée organisée à l’intention des journalistes.
L’Alliance »a été dévastée, dans la soirée du lundi 15 mai 2023, en subissant un premier incendie dans les affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants. Dans cet incendie, la Maison des artistes s’est consumée « , a-t-elle ajouté.
« Un second incendie est perpétré de manière criminelle, dans la nuit du jeudi 1er juin 2023. Cet incendie a détruit le bâtiment principal avec ses impluviums, le théâtre de verdure, les salles de classe jardin, les bureaux, le restaurant, le matériel technique et informatique entre autres « , a-t-elle encore poursuivi au milieu des débris et gravats de matériels.
Au vu de tous ces dégâts, elle a souligné que l’Alliance »n’est pas dans les dispositions de poursuivre ses activités ». »Il va falloir du temps à l’Alliance pour se recouvrir », a-t-elle fait savoir.
La directrice estime que ce qui s’est passé à Alliance française de Ziguinchor, »est un acte criminel ». »C’est une catastrophe pour la population de Ziguinchor surtout pour les apprenants », a relevé la directrice, rappelant que l’Alliance est un lieu de partage, d’échange, de valeurs humanistes et universelles, de liberté, de tolérance, et de promotion d’une culture plurielle.
LE POINT DES CANDIDATS INSCRITS POUR CFEE A MATAM
Quelque 10 772 candidats dont 66% de filles vont passer mercredi et jeudi l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Matam, a révélé à l’APS l’inspecteur d’académie (IA), Mbaye Babou.
Matam, 20 juin (APS) – Quelque 10 772 candidats dont 66% de filles vont passer mercredi et jeudi l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Matam, a révélé à l’APS l’inspecteur d’académie (IA), Mbaye Babou.
Selon lui, ces candidats seront répartis dans 92 centres d’examen, dont 52 pour l’Inspection d’éducation et de la formation (IEF) de Matam, 35 pour Kanel et 5 pour celle de Ranérou Ferlo. Mbaye Babou a rappelé que la majorité des candidats sont des filles, soit un taux de 66%.
Lors d’un Comité régional de développement (CRD), tenu la semaine dernière sur les préparatifs des examens de fin d’études, le gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt soutenait que ‘’plusieurs mesures avaient été prises pour une bonne tenue des examens’’ dont le CFEE.
La gouvernance et les différents services de la région avaient évoqué entre autres la sécurité des épreuves, les conditions d’accueil et d’hébergement des membres des commissions et la question liée aux inondations.
MULTIPLE PHOTOS
ACTE DE COMMUNION ENTRE LA FRANCE ET LE SENEGAL
La ‘’Mud race challenge’’, un évènement sportif organisé récemment par les autorités militaires sénégalaises et françaises à Dakar, a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA qui ont été remis aux blessés sénégalais et français
Dakar, 20 juin (APS) – La ‘’Mud race challenge’’, un évènement sportif organisé récemment par les autorités militaires sénégalaises et françaises à Dakar, a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA qui ont été remis aux blessés sénégalais et français, a-t-on appris de source militaire.
Près de 650 coureurs ont participé à la ‘’Mud race challenge’’ organisée samedi au Quartier Geille des Eléments français au Sénégal de Ouakam. Ce challenge de 6,5 kms avec 25 obstacles avait pour but de récolter des dons pour les blessés de guerre des deux armées.
Selon un communiqué reçu des Eléments français au Sénégal, il y avait ‘’plusieurs compétitions dans une même compétition’’ avec un parcours pour les jeunes de 12 à 16 ans, un parcours pour les plus de 16 ans et un parcours adapté aux personnes en situation de handicap.
Trois militaires sénégalais du Bataillon de sport ont remporté les trois premières places.
Cette journée a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA pour les blessés sénégalais et français, indique la même source, soulignant que les EFS ont remis un chèque ‘’de la moitié de cette somme au représentant militaire sénégalais’’.
‘’La générosité, la solidarité, l’entraide et le partage’’ étaient au cœur de cette ‘’Mud race challenge’’, organisé pour la première fois à Dakar. ‘’Une médaille, un t-shirt et une photo finish, tous les participants’’ sont repartis ‘’fièrement’’, se réjouissent les EFS.
Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les Eléments français au Sénégal (EFS) constituent un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, rappelle le communiqué.
Le texte signale que les principales missions des 350 militaires consistent à ‘’assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer les déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle en Afrique de l’Ouest’’.
Il ajoute que les EFS qui s’inscrivent ‘’ainsi dans une posture de prévention’’, demeurent ‘’un point d’appui matérialisé par l’existence d’un noyau clé de poste de commandement interarmées’’.