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26 juin 2025
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LE F24 POUR FAIRE BARRAGE À MACKY SALL
Plus de 100 organisations politiques et de la société civile ont lancé dimanche à Dakar une coalition contre un éventuel troisième mandat du chef de l'État, à 10 mois de l'élection présidentielle
Plus de 100 organisations politiques et de la société civile ont lancé dimanche à Dakar une coalition pour faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, à 10 mois de l'élection présidentielle, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le "Mouvement des forces vives du Sénégal F24", en référence à la présidentielle prévue en février 2024, a été lancé en présence de plusieurs chefs de l'opposition, dont Ousmane Sonko. La coalition est formée notamment de partis, d'organisations de la société civile et de personnalités indépendantes. Elle vise "le respect par le président Macky Sall (élu en 2012 et réélu en 2019) de la Constitution et de la parole donnée et son renoncement à présenter sa candidature pour un troisième mandat illégal et illégitime", selon sa déclaration publiée dimanche.
Le président Sall, après plusieurs déclarations dans lesquelles il affirmait qu'il ne se présenterait pas en 2024, reste aujourd'hui muet sur ses intentions par rapport à ce scrutin, alors que ses opposants estiment qu'il finit ses deux mandats légaux. Le dirigeant sénégalais a maintenu ouverte la question de sa candidature en faisant valoir que seuls des facteurs politiques, et non pas constitutionnels, l'empêcheraient de se présenter, dans un entretien publié mi-mars par le magazine français L'Express. "Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps" en sa faveur, déclare-t-il dans cet entretien. "Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? (...) Je n'ai pas encore apporté ma réponse. Le moment venu, je ferai savoir ma position".
Plus de 120 entités ont signé dimanche la charte du Mouvement F24, selon ses initiateurs. La coalition réclame aussi la libération des "détenus politiques" arrêtés lors des manifestations liées au procès en diffamation intenté contre Ousmane Sonko par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également responsable du parti présidentiel.
Des centaines de personnes ont été ces dernières semaines arrêtées lors de ces manifestations, selon le parti de M. Sonko, à qui le ministre Niang reprochait d'avoir déclaré qu'il avait été épinglé par un rapport d'une institution de contrôle pour sa gestion d'un fonds pour l'emploi des jeunes. M. Sonko doit être jugé en appel lundi, après avoir été condamné le 30 mars à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA (300.000 euros) de dommages et intérêts. L'opposant conserve cependant son éligibilité pour la présidentielle de 2024, selon ses avocats. Le parquet et la partie civile ont fait appel de ce jugement. M. Sonko et ses soutiens accusent le pouvoir d'instrumentaliser la justice pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2024.
Le parti présidentiel accuse de son côté M. Sonko de vouloir paralyser le pays et de se servir de la rue pour échapper à la justice. En mars 2021, la mise en cause de M. Sonko dans une autre affaire, de viols présumés, et son arrestation sur le chemin du tribunal avaient contribué à déclencher les plus graves émeutes depuis des années au Sénégal, ilôt de stabilité dans une région ouest-africaine troublée. Elles avaient fait au moins une douzaine de morts. Le procès n'a pas encore eu lieu.
LES GRANDS TRAVAUX DE MÉDIAN BAYE LANCÉS
Le khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Niass a procédé, vendredi, à Médina Baye (Kaolack), au lancement des grands travaux de la Fayda en présence des autorités administratives et de plusieurs dignitaires religieux du pays
C’est parti pour les grands travaux de la Fayda, un chantier initié par l’actuel khalife de Médina Baye et confié à l’homme d’affaires Ibrahima Ciss alias Baye. Les grands travaux de la Faydha Tidianya ont été lancés, hier, sur l’esplanade de la grande mosquée de Médina Baye en présence des autorités religieuses notamment le Khalife général de la famille, des délégations venues de Touba, Tivaoune et de nombreuses familles.
Pour montrer la voie, Cheikh Mahi Niass a mis la main à la poche pour contribuer aux grands travaux de la Fayda Tidianya dont il est l’initiateur. Sa participation est estimée à 100 millions de FCfa, somme qui a été annoncée lors de cette cérémonie. Elle vient s’ajouter aux 300 millions de FCfa offerts par le président de la République, Macky Sall, et qui a permis de démarrer la construction de l’esplanade de la grande mosquée. Les autres donateurs sont le maire Serigne Mboup qui a offert 10 millions de FCfa en son nom et 50 millions de FCfa au nom de la commune, Modou Ndiaye Rahma, Ministre conseiller qui a donné 50 millions de FCfa. Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a pour sa part, contribué pour 30 millions de FCfa tandis que l’imam Cheikh Tidiane Cissé a mis sur la table 50 millions de FCfa. Le coût global des travaux est estimé à plus de 150 milliards de FCfa.
Le projet prévoit un hôpital, un marché moderne, un centre de traitement des eaux, une unité de production d’électricité, une université et une extension de la grande mosquée de Médina Baye. Outre la cité religieuse de Médina Baye, les travaux vont concerner d’autres hauts lieux de la Faydatu Tidjiania tels que Taïba Niassène, Kossy et Léona Niassène. Pour rappel, Medina Baye bénéficie d’une maison des hôtes et d’une grande bibliothèque El Hadj Ibrahima Niass financées par le Programme de modernisation des cités religieuses.
TOUT PORTE À CROIRE QUE LA DÉSINFORMATION VA PERTURBER LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024
Le débat public est largement pollué de déclarations mensongères et d’informations erronées, notamment à des fins de propagande et de manipulation de l’opinion publique
Au Sénégal, l’élection présidentielle est prévue le 25 février 2024 et tout porte à croire que la désinformation va brouiller cette compétition politique.
« Nous avons un train de retard sur la lutte contre la désinformation », selon Thomas Huchon, un journaliste d’investigation français, invité en mars 2023 dans le podcast d’Africa Check pour analyser l’affaire Story Killers. Dans cette enquête collaborative internationale, le président sénégalais Macky Sall, élu pour la première fois en 2012 et réélu en 2019, est cité pour avoir eu recours à une équipe spécialisée dans « l’influence, la manipulation électorale et la désinformation », dite Team Jorge, qui l’a soutenu pour sa réélection en 2019. Huchon, également spécialiste des questions numériques et professeur à Science Po Paris, pense qu’en raison de la circulation de fausses nouvelles en période de campagne électorale, les gens fondent leur opinion sur les candidats sur la base des informations erronées qui circulent.
Au moment où les Sénégalais se préparent pour l’élection présidentielle de 2024, « les révélations de Story Killers sont une nouvelle preuve que le danger est encore présent », souligne le journaliste sénégalais Samba Dialimpa Badji. Badji, chercheur à l’Oslo Metropolitan University (OsloMet), en Norvège, fait référence au fait qu’en 2019, année de la précédente présidentielle, « le Sénégal était déjà cité parmi les cibles d’une campagne d’influence menée par l’entreprise israélienne Archimedes Group, qui opérait en créant de faux comptes, de fausses pages et de faux groupes sur Facebook ».
Nous avons quelques raisons de penser que 2024 n’échappera pas au même scénario.
Les antécédents
Au Sénégal, comme ailleurs certainement, le débat public est largement pollué de déclarations mensongères et d’informations erronées, notamment à des fins de propagande et de manipulation de l’opinion publique. Depuis 2015, Africa Check examine le discours public au Sénégal et a déjà publié des centaines d’articles de vérification des faits (« fact checks ») sur des déclarations importantes faites par des personnalités de premier rang.
Samba Dialimpa Badji relève que la désinformation est déjà une réalité dans le débat public sénégalais, particulièrement dans le débat politique. « Déjà en 2019, on avait vu à quel point la désinformation était présente lors de la campagne pour la présidentielle. Donc, oui, je dirais que la présidentielle de 2024 sera marquée par la désinformation », soutient-il.
Comme lui, Assane Diagne, journaliste sénégalais et ancien directeur du bureau de Reporters Sans Frontières (RSF) pour l’Afrique de l’Ouest, pense que la désinformation sera au cœur des stratégies de campagne des différents candidats à la prochaine présidentielle au Sénégal. Dans les prévisions et les analyses sur cette échéance électorale, il souligne la nécessité de se rappeler que la désinformation n’est pas chose nouvelle et qu’elle a toujours été présente dans les campagnes électorales au Sénégal. Exemple : « En 1988, à la veille de l’élection présidentielle qui s’est tenue la même année, le pouvoir socialiste avait accusé Abdoulaye Wade, leader de l’opposition d’alors, d’avoir fait venir des mercenaires libyens au Sénégal pour ‘‘déstabiliser le pays’’ », rappelle-t-il.
Pour Diagne, en direction de la présidentielle de 2024, la désinformation est déjà mise en œuvre comme stratégie et se déploie tous les jours à travers les réseaux sociaux qui lui servent de moyens de diffusion.
L’accès à internet, aux réseaux sociaux et l’intelligence artificielle
Pour Assane Diagne, plusieurs raisons poussent à croire que la désinformation sera présente lors de l’élection présidentielle de 2024 comme jamais auparavant. Parmi elles, cette augmentation croissante du taux de pénétration de l’internet qui « entraîne un accès plus facile aux outils de collecte, de traitement (manipulation) et de diffusion de l’information vérifiée et non vérifiée ». « Le Sénégal n’a jamais été aussi connecté qu’il l’est aujourd’hui. Il le sera encore plus en 2024 », signale Diagne.
De l’avis de Samba Dialimpa Badji, « ce qui va faire la particularité de la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, c'est que les candidats vont de plus en plus se passer des médias (traditionnels) pour leurs activités de propagande. Avec les réseaux sociaux et autres plateformes digitales, ils vont directement s'adresser aux électeurs et ils pourront même adapter leurs messages à chaque plateforme et à chaque cible ». Les faits lui donnent raison quand on observe la manière dont communiquent les acteurs politiques engagés dans cette élection. Par exemple, le 28 mars 2023, une déclaration publique filmée d’Ousmane Sonko, chef d’une coalition de l’opposition sénégalaise et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, a suscité plus de 142 000 commentaires et 34 000 partages sur Facebook. Des médias l’ont relayée sur YouTube et des extraits ont largement été diffusés sur TikTok, un réseau social très prisé par les jeunes au Sénégal.
Selon le rapport Digital 2023 de DataReportal, le Sénégal comptait 10,19 millions d’usagers de l’internet en janvier 2023 (contre 8,01 millions en janvier 2022), avec 3,05 millions d’utilisateurs actifs de médias sociaux incluant 2,60 millions usagers de Facebook.
Ancien Premier ministre du gouvernement du Sénégal sous Macky Sall, Abdoul Mbaye a été l’invité du Jury du Dimanche (JDD). Sur les ondes de la 90.3 Iradio, l’actuel président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) avait, en 2012 lors de sa déclaration de politique générale, dressé un tableau sombre du Sénégal dans tous ses compartiments. Interrogé par la journaliste Aïssata Ndiath Fall sur la situation politique, économique et sociale du pays de nos jours, il dit noter une stagnation, un recul. « Il y’a quelques petits progrès en termes d’infrastructures, c’est certain. Mais malheureusement, ce n’est pas l’infrastructure qui fait le développement. Ce sont peut-être quelques signes qui peuvent être présentés comme des prétextes pour pouvoir être réélus, mais ce n’est pas ça le développement. Le Sénégal est aujourd’hui contre un mur. Il faut que tout le monde le sache et que tout le monde en ait conscience. Nous sommes contre un mur dont nous avons annoncé qu’il allait s’ériger en face de la gestion menée par le président Sall avec son équipe et sa coalition. Comment caractériser ce mur ? », s’interroge Abdoul Mbaye.
Toutefois, il indique qu’il faut reconnaître quand même à leur décharge qu’il y’a eu quelques événements de nature externe qui n’ont pas arrangé les choses. Mais, dit-il, bien gérer c’est également pouvoir se prémunir contre certains risques.
« Mais la situation d’aujourd’hui est celle d’une importante dégradation du pouvoir d’achat des populations sénégalaises. Une étude révèle que le Sénégal est le pays le plus cher d’Afrique. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte. On a appauvri la population sénégalaise. Nous avons une perte de pouvoir d’achat par une inflation extrêmement élevée. La hausse des prix est terrible et ils n’ont pas la solution. Ils ont dit acheter local sous le prétexte que l’inflation avait une origine extérieure. Mais quand vous dites acheter local, il faut que les prix locaux soient faibles. C’est le premier échec », a dit le président de l’ACT. Avant de poursuivre : « le deuxième échec est la capacité d’intervention de l’Etat qui est épuisée par l’importance du déficit du budget. On est à plus de 1000 milliards. Ce qu’il faut savoir c’est que le budget a été adopté avec un déficit de 1045 milliards. C’est énorme. C’est au-delà des normes communautaires. Mais sur la base d’un taux de croissance de 10,1 % qui a été ramené maintenant à 8,8% mais qui ne sera pas respecté. Normalement dans un pays bien organisé, quand on réduit le taux de croissance, on revoit les grandes lignes du budget. Moins de croissance c’est moins de recettes et c’est plus de déficit. Nous sommes aujourd’hui dans un déficit encore plus important que celui qui avait été annoncé. Il y’a un troisième élément du mur qui est constitué par le taux d’endettement de notre pays qui est excessif. On est à plus de 70% c’est-à-dire au-delà de la norme communautaire et on n’a plus de marge de manœuvre malheureusement. Ces éléments financiers sont aussi le reflet d’une catastrophe économique par la production ».
par Yassine Fall
SOLIDARITÉ À L'ÉGARD DE DIOMAYE FAYE
Nous exhortons le président Macky Sall à panser les plaies créées par la violence d'État et la situation politique tendue qui pourrait dégénérer avec la poussée aveugle d'une troisième candidature
Nous avons été témoins vendredi soir, 14 avril 2023, à 22 heures, de l'arrestation arbitraire, à son bureau de la direction générale des impôts et domaines, de Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général de notre parti Pastef Les Patriotes, sur la seule base de l'expression pacifique de son opinion. Nous exprimons toute notre solidarité à l’égard de Diomaye. Nous sommes alarmés de voir une autre illustration du recul démocratique et de l'État de droit avec la manière dont le droit à la liberté d'expression est désormais réprimé dans notre pays.
Les organisations de défense des droits de la personne humaine au Sénégal ont récemment exprimé leur inquiétude face à l'intensité et à la montée de la détention politique au Sénégal, qui est signataire des instruments juridiques de défense de la personne humaine liés à la liberté d'expression.
Nous exhortons le président Macky Sall à panser les plaies créées par la violence d'État et la situation politique tendue qui pourrait dégénérer avec la poussée aveugle d'une troisième candidature combinée à des manœuvres d'exclusion du président Ousmane Sonko, chef de l'opposition, de la course présidentielle de l'année prochaine. Macky Sall lui-même a dénoncé et résisté en 2011 contre les efforts du président Wade de forcer un 3e mandat.
Libérez Diomaye et tous les otages politiques.
Yassine Fall est vice-présidente de Pastef les Patriotes, chargée des Relations Internationales.
We witnessed last night, 14 April 2023, at 10pm the arbitrary arrest, at his office of the National Land and Tax Directorate in Dakar, Senegal, the arbitrary arrest of Bassirou Diomaye Faye, General Secretary of our party Pastef Les Patriotes, solely on the basis of the peaceful expression of his opinion. We express our full solidarity with comrade Diomaye. We are alarmed to see another illustration of the set back of our democracy and the rule of law with the way the right to freedom of expression is now being repressed in our country.
Human rights organizations in Senegal have recently voiced their concern of the intensity and hike of political detention in Senegal, which is a signatory of human rights instruments related freedom of expression.
We urge president Macky Sall to heal the wounds created by state violence and the tense political situation that could escalate with the blind push of a 3rd term combined with attempts to exclude President Ousmane Sonko, leader of the opposition from next year’s presidential race. Macky Sall himself lived and denounced in 2011 president Wade’s efforts to force a 3rd term.
Free Diomaye and all political hostages.
Yassine Fall is vice-president of Pastef les Patriotes, International Relations.
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OBJECTION AVEC MAMDOU SALIF SANÉ
L'enseignant-chercheur, maître de conférences à la faculté des Sciences juridiques et politiques de l'UGB évoque l'actualité sociopolitique nationale au micro de Baye Omar Gueye ce dimanche sur Sud FM
L'enseignant-chercheur, maître de conférences à la faculté des Sciences juridiques et politiques de l'UGB évoque l'actualité sociopolitique nationale au micro de Baye Omar Gueye ce dimanche sur Sud FM.
LA DÉMARCHE D'IDRISSA SECK EST MALADROITE
Oumar Youm, patron du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar goûte peu la déclaration de candidature du président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE)
La sortie médiatique du président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), ne surprend guère Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar.
Le parlementaire dit avoir pris acte, tout en affirmant : "connaissant l'homme cela ne nous surprend pas. On sentait déjà cette démarche aboutir à cette déclaration malheureuse. Cette démarche est maladroite. Nous sommes dans une majorité présidentielle avec des partis dirigés par des responsables. Chaque dirigeant aurait pu faire sa déclaration mais tout le monde par respect à cette coalition, à son unité s'est abstenu".
A en croire le maire de Thiadiaye, cette sortie relève d'une "échappée solitaire qui ne repose sur absolument rien à part son droit d’être candidat". C'était au cours d'une rencontre de la Cojer départementale de Mbour, dans le cadre de la mobilisation des troupes pour la réélection du président Macky Sall,
"Mais compte tenu de son expérience, du rôle qu’il a eu à jouer et de ce qu’il représente dans la Coalition (Benno Bokk Yakaar), il aurait pu attendre comme tous les autres leaders que le processus inclusif, de discussions, débats et dialogues pour affiner les positions, puisse aboutir et, nous permettre d’avoir un candidat consensuel de Bby. C’est regrettable", estime Me Youm.
A ce stade, il soutient qu'il va falloir que Idrissa Seck tire les conséquences de sa déclaration.
"On ne peut pas être dans une majorité, faire cette déclaration, qui peut être source de perturbations, de bouleversements, de divisions, de tergiversations et rester encore Président du (Cese), et avoir ses ministres dans le gouvernement. L’un ne va pas sans l’autre. Le Président Abdoulaye Wade, quand il avait décidé de se présenter alors qu’on était dans un gouvernement d’union, il avait tiré les conséquences", a indiqué Me Youm.
L'avocat s'est dit outré par le traitement réservé par Idrissa Seck au président Abdoulaye Wade.
"J'ai eu l'impression par endroit que ce point de presse était pour critiquer le président Abdoulaye Wade, pour l'injurier, pour le jeter en pâture. Abdoulaye Wade ne mérite pas ses déclarations, ses jugements, ce traitement dégradant", s'est offusqué le premier magistrat de la ville de Thiadiaye.
LA CANDIDATURE D'ALIOUNE SARR RÉCLAMÉE
La Convergence pour une alternance progressiste en 2024 (CAP 2024) lancée samedi à Dakar veut porter la candidature de l’ancien ministre du Commerce et du Tourisme à l’élection présidentielle de février 2024
La CAP 2024 mise en place par des partisans d’Alioune Sarr, se veut une entité ‘’à la fois politique, citoyenne et indépendante’’, selon ses initiateurs.
‘’Nous, membres de la Convergence pour une alternative progressiste en 2024 proposons la candidature d’Alioune Sarr à l’élection présidentielle de février 2024’’, a déclaré le professeur Ndioro Sow, l’un des responsables de cette initiative.
Longtemps ministre sous le régime Macky Sall, Alioune Sarr qui a occupé tour à tour les portefeuilles du Commerce, du Tourisme et des Transports aériens, était un responsable de l’Alliance des forces de progrès (AFP) dans le cadre de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yaakaar.
M. Sarr est aussi maire de Notto Diobass dans le département de Thiès depuis 2017.
‘’Alioune Sarr répond à tous les critères pouvant faire de lui le candidat idéal pour le Sénégal (…) nous sommes conscients qu’il saura conduire les destinées de l’Etat sénégalais, pour la réalisation de son développement économique et social’’, a fait valoir M. Sow dans une déclaration lue devant la presse.
Il a mis en avant les qualités de ‘’bonne conduite, de moralité irréprochable, d’humilité vis-à-vis de son prochain et de reconnaissance du caractère sacré de notre impératif de développement intégral et de notre souveraineté nationale’’.
Ce projet de candidature est porté, selon ses initiateurs, par ‘’une fédération d’initiatives venues d’horizons divers, d’organisations et de structures diverses, de groupements et de corporations divers’’.
‘’Dans cette initiative figurent des enseignants, des universitaires, des femmes, de jeunes et de personnalités indépendantes’’, a expliqué professeur Ndioro Sow.
Le responsable de l’initiative a appelé de ses vœux pour que l’ancien ministre soit le candidat qui porte ‘’les conclusions des Assises nationales adossées aux idéaux de progrès, de justice sociale, de paix, de solidarité et de l’intégration africaine’’.
Il a annoncé la tenue sous peu d’une convention pour ‘’porter officiellement et de manière plus large’’ la candidature d’Alioune Sarr.
par Lat Soukabé
CONTE ET MÉCOMPTE D’UNE TROISIÈME CANDIDATURE MACKYAVÉLIQUE
L’OS de Pastef est dur à cuire et les tentatives répétées de le ramollir pour une dégustation facile avant février 2024 s’avèrent de plus en plus ardues pour le pouvoir. Le président se retrouve piégé dans ses calculs politiciens
« -Où es l’OS ? demanda Mor Lam à son épouse Awa Ndiaye
-L’OS est ici, lui répondit-elle
-S’est-il ramolli ?
-Oui, il s’est ramolli.
-Où est Moussa Mbaye ?
-Moussa Mbaye est encore là.
-Alors, qu’on m’enterre. »
Les amoureux des succulents contes d’Amadou Koumba de Birago Diop, pleins de sagesse, se souviendront de l’épilogue de l’histoire de Mor Lam qui, aveuglé par l’égoïsme, et feignant le mort, se laissera enterrer vivant plutôt que de partager son diner avec son voisin et ami Moussa Mbaye qui passe pour un indésirable et indéboulonnable pique-assiette. A en rire ou en pleurer.
Toute ressemblance avec une scène de la vie politique sénégalaise actuelle ne serait que fortuite.
Un président de la République, encore visiblement irrité par les évènements de mars 2021, désireux de déguster, seul, son bilan « matériel », un jarret de bœuf graisseux, doit désormais faire face à un intrus de la dernière heure. Comment ce juteux diner, fruit de deux mandats consécutifs, pourrait-il être partagé, avec ce trouble-fête, demanda-t-il à ses compagnons ? N’avaient-ils pas fait le nécessaire pour qu’au crépuscule, le « ndogu » du chef ne soit pas perturbé comme en 2019 où deux potentiels prétendants à la chaise haute, Khalifa Sall et Karim Wade n’avaient pas été conviés à la table d’hôtes ? A l’image de Mor Lam qui avait demandé à son épouse. « As-tu mis dans la marmite tout ce qu’un jarret réclame pour, une fois bien cuit, cuit à point, fondre délicieusement dans la bouche comme du beurre ? », l’on peut s’interroger sur le goût de la ratatouille en cours de concoction par les partisans du pouvoir, pour le grand soir.
En effet, à voir leur acharnement continu contre Ousmane Sonko et ses patriotes, l’on peut se demander valablement si l’os est « cuit à point » pour être dégusté avant la prochaine élection présidentielle. Sinon comment comprendre le procès en diffamation de Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme contre Ousmane Sonko, un fait divers devenu affaire d’Etat, vu la célérité du processus, l’investissement en temps et en énergie y compris au plus niveau de l’État, et la mobilisation des forces de l’ordre contre les manifestants et sympathisants du leader de Pastef. Dans toute démocratie qui se respecte, la question aurait été d’élucider cette affaire Prodac dans laquelle 29 milliards CFA du contribuable sénégalais attendent une reddition franche des comptes. Et justement au cas où il n’y aurait pas de rapport d’audit, il faudrait bien penser à en réclamer un pour éclairer la lanterne des citoyens, à moins que ce cas-ci fasse également partie de ceux sur lesquels repose le coude endolori du président de la République.
Au vu de l’appel du plaignant de la décision prise en première instance contre (deux mois avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommage et intérêts), ce procès en diffamation dont la deuxième manche se jouera le 17 avril, apparait comme ce qu’un rappeur et activiste éclairé a appelé sur un plateau de télévision : « un penalty » pour l’équipe du pouvoir. Ce serait d’ailleurs un penalty servi dans les dernières minutes de la prolongation d’un match privé opposant l’OS à l’AS (masseuse de professsion), aujourd’hui à bout de souffle et à court de plans de jeu. Il faut absolument le mettre au fond des filets ce penalty, pour d’une part arrêter l’imbroglio de l’affaire Sweet Beaute et éventuellement disqualifier un sérieux concurrent pour 2024. Mais peut-on imaginer une élection présidentielle dans le contexte socio-politique actuel du Sénégal sans l’OS dans la compétition, sans celui qui a considérablement contribué à changer la configuration représentative pouvoir-opposition à l’Assemblée nationale en 2022 ? Rien n’est moins aventurier.
Encore une fois, la question de Mor Lam à son épouse, aux allures d’injonction du chef, prend tout son sens : « As-tu mis dans la marmite tout ce qu’un jarret réclame pour, une fois bien cuit, cuit à point, fondre délicieusement dans la bouche comme du beurre ? ». La tactique de ramollissement absolu de l’OS, en d’autres termes, la tentative de réduction de l’opposant Sénégalais, à sa plus simple expression, et par ricochet les manœuvres de disqualification d’un potentiel candidat à la présidentielle de 2024, sera-t-elle payante ? En promettant au peuple « que ce qui s’est passé en mars 2021 (soulèvement populaire avec son important lot de dégâts humains et matériels) ne se repassera plus jamais, le président de la République a passé le mot d’ordre à ses partisans. Mais pris par la colère et l’aveuglement, le pouvoir n’a pas fait son introspection en se posant la question légitime de son rôle de deux poids - deux mesures, comme une des causes probantes de la réaction de soutien envers l’OS en mars 2021 et au-delà. En focalisant le « plus jamais ça » sur la répression, avec entre autres, de nouveau équipements de police pour corser le « maintien » de l’ordre, les mêmes causes entraineront les mêmes effets. Les accusations de partialité d’une frange de la justice sénégalaise, la méfiance du peuple envers certains hauts responsables des institutions judiciaires et décisionnels dû à leurs passifs, l’utilisation des moyens de l’Etat au profit du parti marron-beige, le coude de la République encore pesant sur les dossiers d’intérêt public, tel le rapport de l’Inspection Générale d’Etat sur la gestion des fonds Covid, le non-respect de la parole donnée, sont autant de motifs qui poussent « la rue » à se soulever contre l’injustice. Et cela va au-delà de la personne d’Ousmane Sonko.
Si naguère, parler de la question de la troisième candidature du président de l’APR était synonyme de disgrâce instantanée, tout laisse à croire que c’est désormais le contraire qui est en vigueur à l’image de Farba Ngom qui, après avoir clamé haut et fort sa position favorable sur le sujet, s’est vu confier la responsabilité de la « mobilisation » au sein de son parti. Une promotion, nous dit-on. Cette question de la troisième candidature du président de la République est à n’en plus douter, la base de toutes les intrigues et tractations du pouvoir actuellement, allant de la rupture avec Aminata « Mimi » Touré, qui était préposée à la tête du perchoir mais mise à l’écart au dernier moment, juste parce qu’elle n’aurait pas soutenu l’idée d’une troisième candidature ; à la tribune donnée à Robert Bourgi, un nostalgique de la françafrique des valises de billets sales, pour rajouter sa voix à celle de l’APR, en dénigrant Ousmane Sonko. On pourrait y rajouter l’entrée en jeu à travers la conférence de presse du 14 avril, d’Idrissa Seck, champion du clair-obscur et adepte de la tortuosité comme outil politique. Mais cela empêchera-t-il la popularité de l’OS de croitre ? Rien n’est moins sûr.
Devant tout ce brouhaha, fait d’acharnement juridique et de tension sociale palpable, le président de la République, qui s’était déjà à plusieurs reprises prononcé oralement et par écrit, sur le fait que son mandat en cours est son dernier, se retrouve piégé dans ses calculs politiciens, par rapport au « dragon » Sonko qu’il a lui-même créé depuis sa révocation de l’administration sénégalaise en 2016. S’il est clair que la saga judiciaire contre l’OS occupe l’espace politique et empêche matériellement le potentiel candidat de se projeter sur le terrain avec son programme, il est tout aussi palpable qu’une sympathie grandissante envers Pastef s’empare des Sénégalais de l’intérieur et de la diaspora. Et puisque les Sénégalais, ne votent pas programme, mais plutôt pour ou contre un candidat (les cas d’Abdou Diouf, et d’Abdoulaye Wade sont éloquents), s’acharner sur Sonko ne fait que le martyriser et augmenter son capital sympathie auprès des populations. Ce constat qui a bénéficié au président actuel (le « tout sauf Wade » en 2012) n’est pas inconnu du locataire du palais et de ses artisans stratèges politiques qui explorent certainement tous les scenarios de survie possibles pour un troisième mandat, quitte à mener le pays dans une situation de chaos généralisé.
Pour les observateurs étrangers, le Sénégal donne une piètre image de sa démocratie hier vantée sur toutes les tribunes, particulièrement dans une région déjà fragilisée. Le jeu en vaut-il la chandelle ? C’est certainement ce qui a poussé un groupe mixte d’intellectuels sénégalais et autres, à interpeler le président de la République à travers une lettre publique, pour qu’il se ressaisisse et revienne à la raison. Ce retour à la raison devrait nécessairement passer par plus de retenue et moins de répression envers les manifestants dans l’exercice de leurs droits constitutionnels
De toute évidence, l’OS de Pastef est dur à cuire et les tentatives répétées de le ramollir pour une dégustation facile avant février 2024 s’avèrent de plus en plus ardues pour le pouvoir. Contrairement à Mor Lam, le chef de famille suicidaire et jusqu’auboutiste, on peut toujours espérer un retour à la parole donnée du chef de la nation et Commandant Supérieur des armées…la mort dans l’âme.
par Idrissa Diabira
INDÉPENDANCE, SOUVERAINETÉ(S) ET PME
A la faveur de la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, il nous est apparu à propos de consacrer une contribution aux notions d’indépendance et de souveraineté ainsi qu’au lien entre celles-ci et les PME
A la faveur de la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, il nous est apparu, suffisamment à propos, de consacrer une contribution à la réflexion, sur les notions fondamentales d’indépendance et de souveraineté ainsi qu’au lien entre celles-ci et les PME. Car il existe, parfois, une grave et dangereuse confusion entre indépendance et souveraineté, qui est renforcée par les crises, notamment celle à Covid-19 ou la guerre russo-ukrainienne, et entretenue par certains acteurs, groupes de pression ou partis politiques.
En Europe, le Royaume-Uni a fait les frais de cette confusion. Ses dirigeants ont proposé le Brexit au peuple ou la sortie de leur pays des instances supranationales telle que l’Union Européenne. Il s’agissait, selon eux, de mieux répondre à la menace que cette dernière ferait peser sur l’exercice de leur souveraineté nationale. Le Brexit a finalement été acté, et ses affres notamment économiques n’en finissent pas. Car comme le disait le Professeur d’économie Hélène Ray « la vraie souveraineté est la capacité à répondre aux besoins des citoyens, à contrôler les destinées. On peut avoir l'illusion de l'indépendance et édicter ses propres lois sans avoir aucune prise sur les événements : on perd alors sa souveraineté. »
Ailleurs aussi, d’autres acteurs entendent conduire le peuple vers des voies incertaines à partir de cette même confusion. Ils prétendent renforcer l’indépendance desdits pays en appelant à se couper des institutions supranationales et même des échanges internationaux. La zone monétaire ouest-africaine (UEMOA) connait cela, où ses détracteurs se nourrissant du rejet de la mal-nommée monnaie en font le parfait bouc-émissaire. Ainsi, ils appellent à jeter d’une part le bébé de notre monnaie commune, cause selon eux de tous les maux ; et d’autre part, l’eau du bain de nos institutions supranationales - la BCEAO en particulier - dont la crise a démontré de nouveau toute l’importance, notamment sur l’inflation. Les performances d’autres économies ouest-africaines dites plus indépendantes suffisent à clore le débat.
Répétons-le : « la vraie souveraineté est la capacité à répondre aux besoins des citoyens, à contrôler les destinées ». Il s’agit donc de la capacité d’entreprendre, d’être et de rester le capitaine de son destin. Les crises ayant bien montré les conséquences de ne pas l’être au niveau alimentaire ou sanitaire et pharmaceutique notamment. Répondre à cette promesse est justement l’ADN de la première puissance économique au monde, les Etats-Unis d’Amérique. Dans leur déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776, ils placent au rang de droits inaliénables de l’homme, la vie, la liberté et la recherche du bonheur. La traduction au niveau économique est le texte fondateur de leur politique en faveur des PME, voté le 30 juillet 1953 par le Congrès : le « Small Business Act ». Cette loi-cadre, modifiée régulièrement, affirme la nécessité d’orienter prioritairement l’action des pouvoirs publics vers la PME, conçue comme l’élément le plus dynamique de l’économie; la loi évoque même la sacralité de la PME. Dans la section 202 du Small Business Act, le Congrès déclare que « le Gouvernement doit aider, conseiller et protéger dans toute la mesure du possible les intérêts de la petite entreprise, afin de préserver l'esprit de libre concurrence, d'assurer qu'une proportion équitable des marchés publics soit passée avec de petites entreprises, et de maintenir en la renforçant l'économie de la Nation dans son ensemble ".
Cette loi et son institution associée la Small and Business Administration (SBA) ont été et demeurent un cadre puissant d’inspiration pour nombre de nations notamment émergentes ; ainsi NSIC en Inde, SME Corp en Malaisie, SMEA au Japon, KOSGEB en Turquie… Au Sénégal, le premier président Léopold Sédar Senghor, à la suite d’un voyage aux Etats-Unis d’Amérique décide en 1969 de doter le Sénégal d’une institution similaire à la SBA : la Société Nationale d’Etudes et de Promotion Industrielle (SONEPI). Le président Senghor opère alors un changement radical avec la politique de promotion du secteur privé national qui est un échec. Elle est essentiellement protectionniste et à base de stimulants monétaires, mais qui bénéficie surtout aux entreprises étrangères, alors que celles nationales restent quasi-inexistantes. En 2012, en appelant à mettre en place un Small Business Act Sénégalais, le président Macky Sall a su renouer avec cette forte ambition. Ainsi faut-il comprendre la mise à niveau ou la création des outils de souverainetés indispensables pour y parvenir :
la restructuration en 2012 de l’ADEPME, leader continental dans l’appui aux PME, elle est l’héritière de la SONEPI et a (re)construit son positionnement de tiers de confiance en développant sa capacité, certifiée ISO 9001/27001 par le bureau Véritas, à évaluer/suivre-réévaluer la performance des entreprises et ainsi à sécuriser les ressources publiques ou privés mise à disposition des PME,
la création de mécanisme financiers souverains comme celui de garantie (FONGIP), de prises de participations (FONSIS), d’appuis spécifiques aux jeunes et femmes (DER/FJ), de finance islamique (PROMISE), d’accès aux marchés publics (CDMP), ou à la formation professionnelle (3FPT), etc.
le renforcement du financement de l’économie avec le dispositif de refinancement bancaire PME/PMI de la BCEAO pour mobiliser les principaux financeurs de l’économie et des PME
Le Sénégal a réuni les conditions pour parachever son cadre de développement des PME, son Small Business Act Sénégalais, où celles-ci constituent 99,8% du secteur privé et sont « le socle de notre vie économique et le levier primordial de notre développement » comme le rappelle le président Macky Sall. Les PME peuvent jouer pleinement leur rôle pour la création massive d’emplois décents et le maintien d’une croissance forte et inclusive.
L’exploitation prochaine des hydrocarbures comme l’a souligné dans son adresse le chef de l’Etat mais surtout la mise en œuvre effective d’une part de la loi n°2019 -04 du 1 février 2019 relative au contenu local, par le Comité National de Suivi du Contenu Local (CNSCL) et ses partenaires, et d’autre part de la loi n°2020-02 du 7 janvier 2020 relative aux PME, notamment du statut de la PME et des incitations associées, constituent une opportunité historique d’aligner l’ensemble des acteurs dans une démarche, appelée des vœux du président de la République, de la réingénierie des processus en vigueur autour du paradigme de la satisfaction des besoins de la PME pour grandir et devenir un futur champion, à l’instar de nations modèles, dont nous n’avons à envier que le passage à l’échelle. Alors, sans démagogie ni populisme, nous aurons conquis nos souveraineté(s) et assuré, grâce aux PME, le bien-être (yokkuté en wolof) de nos populations. Et encore, très bonne fête de l'indépendance du Sénégal.
Idrissa Diabira est directeur général de l'ADEPME
Rappel Utile : Nous vous appelons à postuler pour "e-PME", notre projet d'adoption de technologies plus avancées pour les PME sur financement ETER (Banque Mondiale) et PAAICE (BAD), dans lequel nous ciblons 5000 PME d'ici juin 2025, qui recevront au total 20 milliards de FCFA de fonds mis en œuvre. A date, 2 milliards 900 millions ont été engagés pour les PME sénégalaises entre octobre 2022 et fin mars 2023.