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26 juin 2025
PAR Momar Dieng
LE MONOPOLE RELATIONNEL DE MACKY SALL CASSÉ SUR L'AXE PARIS-DAKAR
Désormais, la France parle ouvertement avec Ousmane Sonko qui a adouci sa virulence à son égard. Elle préférerait sans doute continuer avec Macky Sall, accommodant et familier, qu’aller à l’aventure avec un souverainiste incontrôlable
C’est notre confrère « Le Monde » qui nous l’apprend : Nadège Chouat, numéro deux de la Cellule africaine de l’Elysée (Cellule Afrique), s’est entretenue pendant deux bonnes heures environ avec le chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko le 23 mars dernier à Dakar. Le président du parti Pastef-Les Patriotes a encore dénoncé devant son hôte la nécessité de réformer le caractère « asymétrique » des relations entre la France et le Sénégal pour les rendre plus équitables.
Le 9 mars dernier, sept leaders de l’opposition dont Ousmane Sonko ont été reçus par les ambassadeurs de l’Union européenne - dont le Français Philippe Lalliot - au siège de la Délégation de l’UE. Cette rencontre faisait suite à un coup de gueule du même Sonko reprochant à l’UE et à d’autres représentations diplomatiques leur frilosité à prendre langue avec l’opposition sénégalaise. Plus énigmatique par contre est ce rendez-vous organisé au début de cette année entre des agents des services de renseignements français et l’opposant sénégalais à Ziguinchor, ville du sud dont il est le maire, ajoute le journal.
Ces contacts divers entre Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024, et des émissaires français sont une brèche de taille dans le monopole relationnel dont disposait le président Macky Sall sur la ligne Dakar-Paris. Officiellement, l’axe Sall-Macron est toujours été d’excellente qualité, les deux hommes étant même assez familiers dans leurs échanges réguliers. A l’Elysée, le numéro 1 sénégalais est considéré comme un interlocuteur accommodant, regardant sur les intérêts économiques, financiers et stratégiques de la France au Sénégal. Dans le fragile contexte sécuritaire ouest-africain, il est vu comme un élément stabilisateur fiable de ce qui reste du fameux pré-carré français.
Candidature « hypothétique »
Néanmoins, au nom du principe « les hommes passent, les institutions restent », l’Elysée ne veut rien s’interdire en termes d’options pour le futur. Il se prépare à toutes éventualités d’autant plus que la candidature du président Sall reste « hypothétique », selon le mot de la porte-parole du Quai d’Orsay. Le futur président sortant va devoir faire face à de nombreux barrages de la part des partis politiques et des mouvements de la société civile sénégalaise s’il décidait de franchir le Rubicon et son potentiel de violences. En 2011-2012, dans une posture à peu près similaire, son prédécesseur Abdoulaye Wade avait choisi le passage en force avec l’appui du conseil constitutionnel pour briguer en vain un troisième mandat. Derrière lui, une quinzaine de morts lors de manifestations diverses contre sa candidature auxquelles... Macky Sall avait pris une part active.
Ousmane Sonko – en attendant que son horizon judiciaire s’éclaircisse ou s’obscurcisse - est donc devenu un interlocuteur important, pour ne pas dire incontournable, sur l’échiquier politique sénégalais, en dépit d’une posture indépendantiste et souverainiste qui ne plaît pas forcément à Paris. Mais la France a-t-elle le choix de ses partenaires (futurs) dans un pays comme le Sénégal où le phénomène Pastef a radicalement fait basculer le rapport de force politique en s’appuyant sur une jeunesse revendicatrice d’un rééquilibrage substantiel et global de la coopération avec l’ancienne métropole ?
Neutralité dynamique
Aujourd’hui, c’est en pleine tempête politico-judiciaire que l’Elysée multiplie les contacts informels avec le leader de l’opposition sénégalaise, mais aussi avec la présidence sénégalaise. Sur son compte Twitter, l’avocat franco-espagnol Juan Branco révèle que des émissaires de l’Elysée et du Quai d’Orsay ont effectué une mission secrète auprès du président sénégalais quelques jours avant le procès en diffamation intenté contre Sonko par le ministre sénégalais du Tourisme le jeudi 30 mars. Branco qui devait faire partie du pool défense de l’opposant a été rapatrié à Paris sitôt après avoir débarqué à Dakar pour des propos jugés irrespectueux envers le chef de l’Etat sénégalais. Macron voulait-il signifier à Sall une ligne rouge à ne pas franchir dans ledit procès ?
En parlant « avec tout le monde » tout en restant à équidistance des acteurs politiques concurrents, la France ne souhaite clairement pas insulter l’avenir, soucieuse juste de préserver des intérêts et de l’influence au Sénégal. Ce que l’Elysée appelle « neutralité ». Mais avec les incertitudes politiques et judiciaires au Sénégal, cette neutralité semble plutôt dynamique. Elle s’active en secret à travers une diplomatie d’anticipation prête à composer avec la mouvance politique que les Sénégalais se donneront eux-mêmes en février 2024.
REPORT DE LA MANIF DE YAW DU 3 AVRIL, ME KABA DENONCE UNE INCITATION AU COUP D'ÉTAT
Le ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba, a répondu à la coalition Yewwi Askan Wi qui a indiqué que le report de sa manifestation du 3 avril prochain s'est fait à la suite d’une concertation avec de hauts gradés des forces de défense et de sécurité.
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a répondu à la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) qui a indiqué que le report de sa manifestation du 3 avril prochain s'est fait à la suite d’une concertation avec de hauts gradés des forces de défense et de sécurité. Le directeur de l’Information et des Relations publiques des armées a aussi réagi.
La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a décidé d’ajourner sa manifestation du 3 avril 2023 qui était prévue sur l'étendue du territoire national. Dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’ hier, elle indique que cela fait suite à ''des échanges avec de hauts gradés des forces de défense et de sécurité de notre pays'' et aussi aux résultats de larges concertations.
''La coalition réitère que les tensions politiques sont le seul fait d'un régime aux abois et en perte de repères. Elle appelle donc le peuple sénégalais, et particulièrement la jeunesse, à rester mobilisé pour la libération immédiate de tous les détenus politiques des geôles de Macky Sall'', lit-on dans la note.
Dans la foulée de cette publication, le ministre des Forces armées est monté au créneau, profitant d'une tribune offerte par la Task force républicaine, hier. D'après lui, l'armée n'est liée ni de près ni de loin à une concertation avec l'opposition. Il dénonce une incitation au coup d'État. ''Je voudrais dire que l'armée sénégalaise est une armée loyale. L’article 45 de notre Constitution dit que le président de la République est le chef suprême des armées. Et cette armée est républicaine, professionnelle, au service de la Nation. Elle entend le prouver. Ce qui explique que, depuis l'indépendance, elle n'a jamais été mêlée à des coups d'État. Des incitations, pour se faire, ne pourraient être acceptées'', a pesté Me Sidiki Kaba.
Le ministre assure l'opinion nationale que les FDS exécutent des missions avec ''professionnalisme, avec sérieux, dans la l'égalité des règles'', tout en indiquant qu’il ne voudrait pas donner du crédit à la déclaration de Yaw.
Poursuivant, Me Kaba souligne que la fête nationale du 4 avril est sacrée. ''C'est la fête des forces armées et de la jeunesse. C'est la fête qui consacre notre accès à la souveraineté internationale’’, dit-il.
Ainsi, le ministre de Forces armées rassure que les dispositions nécessaires seront prises pour la réussite de cet événement hautement important. ''Cette fête doit se dérouler dans d'excellentes conditions. Et il en sera ainsi. Parce que toutes les dispositions seront prises pour que les Sénégalais puissent fêter et montrer à la face du monde qu'il y a une symbiose entre le peuple et son armée et avec son chef suprême'', a conclu Me Sidiki Kaba.
Dans la soirée, un communiqué du directeur de l’Information et des Relations publiques des armées (Dirpa), le colonel Moussa Koulibaly, est parvenu à ‘’EnQuête’’. Il mentionne : ‘’Dans un communiqué publié ce vendredi 31 mars 2023, il est fait mention de concertation entre acteurs politiques et gradés des forces de défense et de sécurité. L’État-major général des armées invite les acteurs politiques de tous bords et la société civile à tenir l’armée nationale hors du débat politique pour l’intérêt de la Nation. Cette dernière entend garder sa posture républicaine et se consacrer à ses missions régaliennes.’’
Par ailleurs, lors de ce premier rendez-vous des membres de la Task force républicaine, il a été question d'un débat autour de la candidature du président Macky Sall pour l'élection présidentielle de 2024. Une candidature soutenue par de hauts responsables du gouvernement, dont Aïssata Tall Sall et Ismaïla Madior Fall.
LA DISCRETE GUERRE DE SUCCESSION AU SEIN DU PLUS VIEUX PARTI DE LA COTE-D’IVOIRE
Le 30 mars s’ouvre un congrès extraordinaire du PDCI qui s’annonce sans surprise. Mais l’hégémonie d’Henri Konan Bédié suscite de plus en plus de mécontents.
Le 30 mars s’ouvre un congrès extraordinaire du PDCI qui s’annonce sans surprise. Mais l’hégémonie d’Henri Konan Bédié suscite de plus en plus de mécontents.
Rien ne va plus au sein du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. A quelques mois des élections municipales et régionales, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) connaît, de son propre aveu, une « hémorragie », avec le départ massif de ses cadres vers le RHDP au pouvoir. Lundi 27 mars, en conférence de presse, le porte-parole du PDCI Soumaïla Bredoumy a reconnu une « période de fortes turbulences ».
« Le parti a connu des départs importants, a-t-il regretté, notamment des cadres à qui le PDCI avait fait confiance en leur confiant des missions de premier rang. » Mais les turbulences sont finies et la transhumance, terminée, a-t-il juré, grâce aux talents de « fin stratège » d’Henri Konan Bédié, à la tête du plus vieux parti politique ivoirien depuis 1994.
A bientôt 89 ans, « HKB » reste la figure tutélaire du PDCI et n’a toujours pas fait mine de nommer un successeur. Outre son âge, sa santé n’est pas bonne. Témoin son malaise en octobre 2022 dans la cathédrale Saint-Paul du Plateau à Abidjan, pour la messe de célébration de la naissance de Félix Houphouët-Boigny, dont il s’est toujours réclamé. « Un coup de chaleur dû à l’humidité ambiante et à une mauvaise aération », avait alors justifié son équipe.
En février, il a esquissé à Yamoussoukro un petit pas de danse sur « Magic in the air », du célèbre groupe zouglou Magic System, devant toutes les caméras du pays lors de la remise du prix Félix-Houphouët-Boigny – Unesco pour la recherche de la paix, afin de montrer à la « jeune » garde qu’il en a encore sous le pied. Car ce septième Congrès extraordinaire qui vise à organiser les échéances électorales de la fin d’année, doit déboucher sur un congrès ordinaire, au cours duquel sera élu le président du parti. Et pour l’heure, l’inamovible Bédié reste l’unique candidat.
Face au chef, les têtes se courbent, mais on murmure dans les rangs. Pourquoi ne pas devenir président d’honneur du parti, pour céder la place à un candidat plus sémillant ? « Au-delà de quelques amis et proches qui ont bénéficié de certains avantages directs, aucun des deux clans ne souhaite qu’il soit candidat en 2025 », souffle un observateur du PDCI. Même les dates du congrès, initialement prévu en décembre 2022 avant d’être reporté, ont provoqué une querelle en interne.
« Se maintenir jusqu’en octobre »
Niamien N’Goran, intime de Bédié et à la tête du comité d’organisation de la future réunion, avait annoncé la date du 25 mars auprès de quelques cadres du PDCI. Mais le secrétaire exécutif en chef du parti, Maurice Kakou Guikahué, avait aussitôt répliqué par voie de communiqué en dénonçant « la forme irrégulière de cette convocation du congrès », et Henri Konan Bédié avait dû convoquer une réunion de crise dans son fief de Daoukro le 9 mars. C’est finalement la date du 30 mars qui a été retenue et, cette fois, dévoilée à la presse, par Soumaïla Bredoumy.
Car, au sein du parti, deux clans s’opposent. D’un côté, les partisans de Maurice Kakou Guikahué, pour la plupart des alumni du Mouvement des étudiants et élèves de Côte d’Ivoire (MEECI), syndicat étudiant proche du PDCI et disparu en 1990. De l’autre, les fidèles du directeur de cabinet de Bédié, Bernard Ehouman, et de Niamien N’Goran. Dans les rangs des jeunes du PDCI, on les surnomme les « Camorraciens », du nom de la mafia napolitaine, car plusieurs d’entre eux auraient été mêlés à des détournements de fonds. Aucun n’a montré pour l’heure de velléité de rupture.
Si la place de dauphin se jouait à l’ancienneté, c’est à Maurice Kakou Guikahué qu’elle devrait revenir. Le cardiologue était déjà le médecin personnel du premier président de Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, avant de devenir le bras droit de « HKB ». Il a occupé le ministère de la santé dans son gouvernement jusqu’au coup d’Etat de 1999, malgré des accusations de détournement de fonds européens destinés aux hôpitaux. C’est à lui encore que Bédié a accordé le poste de secrétaire exécutif du PDCI en 2013, qu’il n’a pas lâché depuis.
« A l’origine, le poste devait être tournant, mais M. Guikahué est resté le maître à bord sans être inquiété, souligne Germain Kassi, coordinateur général adjoint de la Marée verte, une organisation de jeunes militants proche du parti. Je pense que son statut est l’enjeu non déclaré de ce congrès extraordinaire. Dans le camp Guikahué, le but est d’aller de congrès extraordinaire en congrès extraordinaire pour qu’il n’y ait pas de congrès ordinaire et qu’il puisse se maintenir jusqu’en octobre. »
L’hégémonie de M. Guikahué a commencé à vaciller lors de la débâcle de la présidentielle 2020, où il était le directeur de campagne d’Henri Konan Bédié. La stratégie de boycottage actif n’a pas empêché la réélection d’Alassane Ouattara. Jadis matrice politique de la Côte d’Ivoire, le PDCI n’est jamais parvenu à reconquérir le pouvoir depuis 2010 et se trouve désormais exclu de la plupart des instances dirigeantes. Or, c’est à Maurice Kakou Guikahué, plutôt qu’au vénéré patriarche, qu’une bonne partie des cadres et militants reprochent cet échec. Henri Konan Bédié lui-même a fini par le lâcher en acceptant de le remplacer à la présidence du groupe parlementaire par Simon Doho, que Guikahué a immédiatement pris en grippe.
« Bataille larvée »
Trois nouveaux rivaux ont ensuite débarqué fin 2021, avec une vague de nominations décidée par « HKB » qui élèvent trois cadres du parti à la dignité de vice-président. L’ancien ministre du pétrole Thierry Tanoh, chargé des finances du parti, le maire de la commune d’Agnibilékrou Roger Mandodja M’Bia et l’ex-directeur de cabinet d’Henri Konan Bédié, Narcisse N’Dri Kouadio, arrêté pendant les troubles post-électoraux de novembre 2020 et incarcéré jusqu’à août 2021. Un rival de taille, mais de courte durée puisqu’il rejoint le RHDP, au pouvoir en janvier 2023. « Pour l’heure, nul n’a ouvertement osé faire front à Bédié sur le congrès à venir, observe un connaisseur du parti. C’est une bataille larvée, une bataille de positionnement. Mais les différents courants ne se font pas de cadeaux. Toutes les stratégies sont possibles : mieux embrasser Bédié afin de l’étouffer, ou le défendre envers et contre tous afin de mieux se positionner. »
Deux autres noms reviennent sur les lèvres quand on évoque le renouveau du parti. Il y a d’abord l’héritier Jean-Louis Billon, fils de Pierre Billon, le fondateur du groupe industriel Société immobilière et financière de la Côte africaine (SIFCA) et l’une des plus grandes fortunes du pays. Ministre du commerce de 2012 à 2017, il tente depuis des années de se positionner dans l’ordre de succession au PDCI. Mi-janvier, il avait osé déclarer sur RFI son intention d’être candidat à la présidentielle de 2025. Pis, il avait demandé le retour de la limite d’âge à 75 ans pour les présidentiables, ce qui aurait écarté de facto son propre leader. Autant dire un crime de lèse-majesté.
Et puis il y a Tidjane Thiam. Economiste de renom, l’homme a pour lui son ascendance, étant le neveu de l’ancien président Houphouët-Boigny, donc son successeur dans la loi matrilinéaire baoulé, ainsi qu’un CV prestigieux dans la fonction publique et le secteur privé. Sorti major de Polytechnique en France, il a exercé comme ministre du plan et du développement dans le gouvernement d’Henri Konan Bédié avant de poursuivre une brillante carrière en Europe et devenir le premier président noir du Crédit suisse, qu’il redresse en moins de cinq ans. Mais Tidjane Thiam a bâti sa vie hors de Côte d’Ivoire depuis vingt ans, et en dépit des ambitions qu’on lui prête, n’a jamais manifesté son intention de vouloir plonger dans l’arène politique. Sauf retrait surprise d’Henri Konan Bédié et faute d’un candidat alternatif suffisamment solide et consensuel, le congrès extraordinaire du 30 mars s’annonce comme un non-avènement.
YOUSSOUF SABALY OUT POUR PLUSIEURS SEMAINES
C’est une nouvelle tuile physique pour l’un des maillons forts de l’Equipe Nationale du Sénégal et une très mauvaise nouvelle pour son club le Real Betis. Le latéral droit sénégalais a été remplacé peu après l’heure de jeu lors du match Mozambique-Sénégal
C’est une nouvelle tuile physique pour l’un des maillons forts de l’Equipe Nationale du Sénégal et une très mauvaise nouvelle pour son club, le Real Betis. Le latéral droit sénégalais a été remplacé peu après l’heure de jeu lors du match Mozambique-Sénégal mardi dernier.
À son retour dans son club, des tests supplémentaires ont été effectués ce jeudi, et la sentence ne semble pas bonne. En effet, selon les informations de plusieurs médias espagnols, dont Mundo Deportivo, Sabaly souffre d’une entorse à la cheville, de grade deux. Conséquence, il devrait être forfait au moins pour les trois prochaines semaines de compétition.
Ainsi, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux manquerait assurément les matchs de LaLiga face à l’Atlético, Cádiz et l’Espanyol Barcelone, en attendant de savoir s’il se rétablira d’ici là pour tenir sa pace à Osasuna, Real Sociedad, FC Barcelone et l’Athletic. Un gros coup dur tant pour le Real Betis que pour Sabaly qui se trouvait dans sa meilleure forme depuis son arrivée en Andalousie.
OUSMANE SONKO ET LA FRANCE, LIAISONS SECRÈTES
Pas plus tard que le 23 mars dernier, Ousmane Sonko a rencontré une conseillère du Président Macron. C’est la révélation du journal Le Monde faite hier, livrant au passage quelques détails de plusieurs rencontres entre l’opposant et l'envoyé de l'Elysée
Pas plus tard que le 23 mars dernier, Ousmane Sonko a rencontré une conseillère du Président Macron. C’est la révélation du journal Le Monde faite hier, livrant au passage quelques détails de plusieurs rencontres entre l’opposant et des représentants de l’Elysée.
Ousmane Sonko était-il en train de se rapprocher de la France ? Pourtant, l’homme anti-système, au discours souverainiste et panafricaniste a, ces derniers temps, entretenu des liaisons secrètes avec la France dont il fut l’un des grands pourfendeurs. Un virage à 180 degrés ? En tout cas, dans un article publié hier, le journal Le Monde a révélé que l’opposant de 48 ans a discrètement rencontré, jeudi 23 mars, Nadège Chouat, conseillère du président Macron et numéro deux de la cellule Afrique de l’Elysée. « Une discussion de près de deux heures durant laquelle le candidat à la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu le 25 février 2024, a profité de ce face-à-face inédit – et resté confidentiel jusqu’ici – avec l’émissaire d’Emmanuel Macron », a fait état le journal français.
Des contenus de l’échange, note-t-on, le maire de Ziguinchor a eu à clarifier sa feuille de route à l’intention de la France, une fois élu en 2024. Sonko aurait confié à son interlocutrice, vouloir rendre « plus asymétriques » les relations entre le Sénégal et l’ex-puissance coloniale. Une autre entrevue, plus officieuse, selon toujours le canard français, a eu lieu en début d’année, entre des agents des renseignements français et M. Sonko à Ziguinchor.
Le 9 mars dernier, au siège de l’Union européen- ne à Dakar où s’était rendu le principal opposant au pouvoir, en compagnie de leaders de Yewwi, Le Monde signale aussi la présence de plusieurs ambassadeurs dont le français Philippe Lalliot.
Sur un autre chapitre relatif à la saisine de la cheffe de la diplomatie française par deux députés communistes et sur la menace que ferait peser une 3e candidature de Macky Sall au Sénégal, le journal révèle qu’ « un membre de l’Assemblée nationale sénégalaise a, par ailleurs, été dépêché, il y a quelques jours, auprès des élus français afin de donner la version de son gouvernement sur la situation politique.
MULTIPLE PHOTOS
LA GRANDE MOSQUEE TOUBA-MBACKE, UN JOYAUX ARCHITECTURAL
Une mosquée ouverte a toute la communauté musulmane. Majestueusement dressé entre les deux localités, la nouvelle mosquée Touba-Mbacké porte bien son nom. D’une beauté architecturale sans précédent, elle vient enrichir le patrimoine religieux et spirituel
Une mosquée ouverte a toute la communauté musulmane. Majestueusement dressé entre les deux localités, la nouvelle mosquée Touba-Mbacké, porte bien son nom. D’une beauté architecturale sans précédent, elle vient enrichir le patrimoine religieux et spirituel du terroir.
Très tôt prise d’assaut par les fidèles de Mbacké, Darou Salam et Touba, la Grande Mosquée qui ouvre sur la route reliant Touba et Mbacké est située au croisement menant à Darou Salam. Les fidèles musulmans y ont convergé pour y célébrer la prière hebdomadaire de ce vendredi 31 mars 2023.
Les couleurs sont vives, de longs minarets sont visibles de loin et un dôme surplombe le bâtiment de la mosquée. Depuis la route on y accède par une allée gazonnée et une haie de cocotiers qui rend attractif le lieu de culte bâtit au centre du site et pouvant accueillir plusieurs milliers de personnes.
Ce vendredi, plusieurs disciples, mais aussi plusieurs personnalités religieuses ont pris part à la cérémonie d’inauguration de ce lieu de culte entièrement construit et équipés par Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké Ibn Serigne Saliou Mbacké. La prière inaugurale en ce deuxième vendredi du mois béni de ramadan, a été dirigée par Serigne Moustapha Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké. Plusieurs dignitaires, disciples et musulmans de toutes obédiences ont priés à l’intérieur de ce bijou de l’architecture mouride.
Serigne Cheikh, bâtisseur de mosquées, sur les traces de son père
Le Khalife général des mourides a été représenté par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, qui a aussi pris la parole au nom du Khalife de la famille de Serigne Saliou Mbacké, pour magnifier l’œuvre, mais aussi la démarche de Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké qui n’œuvre que dans la voie de Dieu à travers, l’éducation des enfants dans les daaray Tarbyas (Khelcom etc.) ou les disciples sont logés nourris et blanchis à ses frais, mais aussi à l’érection d’édifices religieux à l’image de cette mosquée, dans tout le pays.
Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké, dira -t-il marche sur les traces de son père Serigne Saliou Mbacké dont le legs est jalousement préservé par sa noble famille. Cette mosquée, fera savoir Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre est un lieu de culte qui n’a aucune coloration parce que c’est la maison de Dieu. Elle appartient à tous les musulmans sans distinction. Pour Serigne Bass, Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké est sans conteste dans le cercle restreint des descendants qui font honneur a la communauté mouride et à Serigne Touba. Une personne qui n’œuvre que pour la face d’Allah, ce qui fait de lui une référence pour toutes les générations.
A son actif Serigne Cheikh Mbacké Ibn Serigne Saliou, compte plusieurs édifices réalisés sur fonds propres, aux Parcelles assainies à Dakar, aux Almadies, à Mbour, à Touba au niveau de la corniche… Des sites qui ont une valeur pécuniaire intéressante, sur lesquelles il a préféré bâtir un lieu de culte et un centre d’enseignement et d’éducation. Auparavent, le sermon prononcé était accentué sur le respect des ainés. La prise de conscience.
Un chef d’œuvre, passé de temple sportif à temple spirituel
Revenant sur l’historique du site connu jadis comme le stade municipal de Mbacké, il abritait les rencontres sportives et navétanes. Le défunt maire de la ville Ibrahima Gueye avait favorablement répondu à un vœu de Serigne Saliou Mbacké. Serigne Moussa Niang, un des chambellans du cinquième khalife raconte qu’un jour Serigne Saliou Mbacké avait émis le vœu de s’approprier le site et d’y ériger une grande mosquée.
Le maire de Mbacké et son conseil communal avaient donné un accord unanime, mais Serigne Saliou n’avait pu réaliser ce vœu de son vivant, aujourd’hui c’est son fils, son khalife qui réalise son vœu pieu, pour tous les musulmans.
L’ACTUALITE POLITICO-JUDICIAIRE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE SAMEDI
Les journaux du week-end mettent l’accent sur l’actualité politique et judiciaire en s’intéressant notamment à la décision du ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, de faire appel du jugement rendu en première instance dans le procès pour diffamation
Dakar, 1er avr (APS) – Les journaux du week-end mettent l’accent sur l’actualité politique et judiciaire en s’intéressant notamment à la décision du ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, de faire appel du jugement rendu en première instance dans le procès pour diffamation l’opposant à Ousmane Sonko.
‘’Mame Mbaye Niang ne lâche pas l’affaire’’, indique Enquête en Une. Le journal rend ainsi compte de la décision de M. Niang de faire appel bien que le jugement en première instance lui a été favorable.
Jeudi, le tribunal correctionnel de Dakar a condamné l’opposant, Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et au paiement de dommages et intérêts d’un montant de 200 millions de francs Cfa.
Dans des propos rapportés par la publication, le ministre du Tourisme insiste sur le fait qu’il ne comptait pas s’en arrêter au premier verdict, faisant part dans la foulée de sa décision d’interjeter appel.
Le Quotidien signale de son côté que Mame Mbaye Niang ne comptait pas desserrer la pression, après avoir gagné en première instance son procès en diffamation contre le leader du parti Pastef.
Le triomphe, loin d’être modeste, Mame Mbaye Niang ne boude pas son plaisir et fait savoir que l’argent des dommages et intérêts à l’issue du procès allait être reversé aux victimes des manifestations et aux écoles coraniques.
Ousmane Sonko avait publiquement accusé Mame Mbaye Niang de détournement de fonds publics lors que celui-ci dirigeait le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
Pour le Sud Quotidien, il existe encore un mystère autour des 29 milliards qui avaient été dégagés pour financer ce programme.
‘’Où sont passés les 29 milliards de francs, objet du scandale concernant la gestion du PRODAC éventée par un supposé rapport de l’Inspection général des finances (IGF) ? s’interroge le journal.
Il estime qu’après la condamnation d'Ousmane Sonko, la justice était attendue sur cette affaire qui laisse toujours les Sénégalais sur leur faim.
Les quotidiens ne manquent pas non plus de commenter le démenti de l’armée au sujet d’une supposée rencontre de haut gradés avec des membres de Yewwi Askan wi (opposition) en vue de reporter les manifestations que cette coalition de l’opposition prévoyait d’organiser le 3 avril, la veille de la célébration de la fête de l’indépendance.
Dans un communiqué rendu public vendredi la coalition Yewwi Askan-wi déclare avoir décidé de reporter ses manifestations qui étaient prévues lundi à Dakar à la suite de concertations avec de hauts gradés de l’armée.
‘’L’Etat-major général des armées invite les acteurs politiques de tous bords et la société civile à tenir l’armée nationale hors du débat politique pour l’intérêt national’’, a réagi dans la soirée l’armée par le biais d’un communiqué de sa Direction de l’information et des relations publiques, la DIRPA.
‘’L’armée dément et met en garde’’, indique le quotidien l’AS, alors que Vox Populi évoque +un coup de gueule de la grande muette+ qui entend ‘’garder sa posture républicaine et se concentrer à ses missions régaliennes pour l’intérêt de la nation’’.
Pendant ce temps, le journal Bes Bi le Jour propose à ses lecteurs un dossier consacré aux risques inhérents à la grosses en milieu de travail.
‘’Au Sénégal, le congé de maternité est de 14 semaines pour la femme active. Seulement, plusieurs d’entre elles ignorent l’importance d’observer ce délai requis, du fait de plusieurs risques liés à la grossesse en milieu professionnel allant de l’avortement aux couches prématurées, explique la publication.
Pour sa part, Le Soleil revient sur le cinquantenaire de l’Orchestra Baobab en évoquant les ‘’racines d’une légende musicale’’.
‘’Le Dakar du début des années 1970 bruissait de tous les vents culturels. Et les effluves du Festival mondial des arts nègres de 1966, étaient encore perceptibles dans l’air de la capitale du Sénégal qui venait de boucler sa première décennie d’indépendance. C’est dans cette atmosphère d’euphorie intellectuelle et artistiques que naquit l’Orchestra Baobab’’, rappelle le quotidien.
LA BCEAO NOTE UNE DECELERATION
Le ministre ivoirien de l'Économie et des Finances a affirmé que l'inflation au niveau de l'Union a amorcé une «décélération au quatrième trimestre 2022, pour s'établir à 7,8%, contre 8,4% un trimestre plus tôt».
Le ministre ivoirien de l'Économie et des Finances, Adama Coulibaly, non moins président du Conseil des ministres de l'Umoa, a laissé entendre, hier vendredi, à Dakar, dans son discours d'ouverture de la session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union, que de bonnes perspectives économiques se dessinent pour l'année 2023.
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, a accueilli, hier vendredi, la 1ère session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa), au titre de l’année 2023, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances de la Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, non moins président dudit conseil.
Dans son mot d’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l'Économie et des Finances a affirmé que l'inflation au niveau de l'Union a amorcé une «décélération au quatrième trimestre 2022, pour s'établir à 7,8%, contre 8,4% un trimestre plus tôt». Cette décélération du niveau général des prix est «imputable aux actions menées par les Autorités nationales et monétaires ainsi qu'à la baisse du rythme de progression des prix des produits alimentaires de la campagne 2022/2023, dont la production est en hausse de 15,9%, contre une baisse de 13.1% l'année précédente». La gestion des finances publiques dans l'Uemoa, en 2022, s'est soldée par un creusement du déficit budgétaire base engagements, dons compris, par rapport à l'année précédente, en raison notamment des mesures prises par les Etats membres visant à préserver le pouvoir d'achat des populations et de la poursuite de l'exécution des programmes d'investissements publics.
Ainsi selon Adama Coulibaly, «le déficit budgétaire s'est établi à 6,4% du Pib à fin décembre 2022, contre 5,4% du Pib un an auparavant». Le financement de ce déficit public a été notamment assuré par la mobilisation de ressources sur le marché financier régional et, dans une moindre mesure, auprès des partenaires extérieurs. En effet, selon le ministre ivoirien, sur l'ensemble de l'année 2022, «le déficit courant s'est établi à 7,7% du Pib, après 5.6% en 2021». Cette détérioration des comptes extérieurs intervient dans un contexte de renchérissement des produits alimentaires et énergétiques sur les marchés mondiaux, conjugué avec un repli des flux nets de capitaux au titre du compte financier .
LA CAN 2025 N’EST TOUJOURS PAS ATTRIBUEE
Initialement confiée à la Guinée, la compétition lui a été retirée en raison des trop nombreux retards constatés par les différentes missions d’inspection.
Initialement confiée à la Guinée, la compétition lui a été retirée en raison des trop nombreux retards constatés par les différentes missions d’inspection.
«Honnêtement, nous n’avons pas de date. On espère quand même qu’on saura assez vite où aura lieu la Coupe d’Afrique des nations 2025, et même avant qu’elle ne débute. »Avec un brin d’ironie et un soupçon d’exagération, ce dirigeant d’une fédération subsaharienne attend, avec une impatience non dissimulée, que la Confédération africaine de football (CAF) dévoile le nom du pays qui organisera la compétition, initialement confiée à la Guinée, mais qui lui a été retirée en septembre 2022, en raison des trop nombreux retards constatés par les différentes missions d’inspection mandatées par l’instance. Celle-ci avait d’abord envisagé d’annoncer le 10 février qui, de l’Algérie, du Maroc, de la Zambie et du duo Nigeria-Bénin, remplacerait la Guinée. Mais la CAF y avait renoncé en se souvenant qu’à cette date, le Maroc organisait la Coupe du monde des clubs de la FIFA (du 1er au 11 février).
UN CABINET D’AUDIT PRIVE NOMME
La Confédération a décidé qu’elle livrera le verdict de son comité exécutif depuis un pays qui n’est pas candidat. En théorie, ce ne sera donc pas à Cotonou, le 13 juillet, à l’occasion de son assemblée générale, puisque le Bénin a déposé un dossier commun avec son voisin nigérian. Il a été aussi question de mettre fin au suspense à Kigali, en marge du dernier congrès de la FIFA, le 16 mars, comme l’avaient envisagé plusieurs présidents de fédération. La Confédération africaine de football avait de bonnes raisons de ne pas annoncer lors du premier trimestre de cette année le nom du pays organisateur. En effet, le choix du cabinet d’audit privé chargé de mener les différentes missions d’inspection a été nommé tardivement, dans le courant du mois de mars, après que Patrice Motsepe et ses services ont pris le temps de la réflexion. En théorie, ce cabinet, dont le nom est jalousement gardé secret, aurait dû effectuer ses visites entre le 20 mars et le 2 avril. Un calendrier avait même été établi : la Zambie devait être le premier pays concerné (20, 21 et 22 mars), suivi du Maroc (24, 25 et 26 mars), de l’Algérie (27, 28 et 29 mars) et enfin du Nigeria et du Bénin (31 mars, 1er et 2 avril). « Mais ce n’était pas possible, puisque plusieurs matchs internationaux étaient organisés dans ces pays à ces dates », confirme Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF.
LE MAROC FAIT FIGURE DE FAVORI
Ces visites devraient donc avoir lieu en avril ou en mai et le cabinet devra ensuite rédiger son rapport définitif et l’adresser au comité exécutif. « Pour la CAF, il y a un impératif : nous ne choisirons pas un pays qui, à la date de ces visites, sera trop éloigné du cahier des charges, et notamment sur les stades, puisqu’il en faut six pour organiser une phase finale avec vingt-quatre sélections, ajoute M. Mosengo-Omba. Nous ne confierons pas le tournoi à un pays qui doit encore construire deux ou trois stades. »Alors que la date de divulgation du pays organisateur reste pour l’instant incertaine, plusieurs décisions semblent actées, au moins officieusement, alors que le Maroc fait figure de favori. La CAN 2025 aura lieu dans un pays qui non seulement dispose de toutes les infrastructures exigées par l’épais cahier des charges, mais est également capable de l’organiser en juin et juillet, comme la CAF, alors présidée par le Malgache Ahmad Ahmad, l’avait décidé en 2017. Et notamment pour ne plus s’attirer l’hostilité des clubs européens, de plus en plus irrités par l’obligation de libérer les joueurs en janvier et février, comme au Cameroun en 2022 et en Côte d’Ivoire en 2024.La CAN nouvelle formule, avec vingtquatre sélections, ne s’est déroulée qu’une seule fois au cœur de l’été, lors de l’édition 2019 en Egypte. « Et c’est notamment parce qu’on peut jouer au football au Maghreb en juin et juillet que l’édition 2025 y aura lieu », confirme une source proche de la CAF.
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DANS LA TÊTE D'UNE PRODUCTRICE DE MUSIQUE
Comment travaille un/e producteur/trice de musique, D'où viennent les fonds ? A quelle hauteur est-il/ est-elle rémunéré(e) ? Suivez les explications de Daba Sarr dans cette entrevue avec AfricaGlobe Tv
Rokhaya Daba Sarr fait partie des rares femmes productrices de musique au Sénégal. Membre du conseil d'administration de la Société Sénégalaise du droit d'auteur et des droits voisins (SODAV) et directrice d'un festival, dans cet entretien, elle explique comment fonctionne un producteur/trice de musique et l'importance que revêt cette position dans l'industrie musicale. Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv.
Quand un artiste crée sa musique, il faut un producteur pour la diffusion du produit. C’est à cela que se dédie un producteur de musique qui, du fait, occupe une position stratégique dans l’industrie musicale. C’est le métier de Rokhaya Daba Sarr. Au Sénégal, il y a très peu de femmes dans le domaine.
Pourtant, certaines artistes pensent que s'il y avait plus de femmes productrice dans l'industrie musicales, cela leur éviterait certaines épreuves dont elles sont exposées dans le cadre de leur carrière.
Roohaya Daba Sarr a été interrogé à Dakar, en marge du premier festival Arts Show au centre culturel espagnol de Dakar