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26 juin 2025
L’ETAT, LE MAUVAIS REGULATEUR !
Le secteur de la grande distribution au Sénégal est fortement envahi par de grandes chaines de distribution internationales. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le devenir du marché traditionnel.
Le secteur de la grande distribution au Sénégal est fortement envahi par de grandes chaines de distribution internationales. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le devenir du marché traditionnel.
Depuis quelques années déjà, le triangle économique du Sénégal à savoir Dakar, Thiès, Mbour fait l’objet d’une implantation progressive, voire offensive, des grandes surfaces alimentaires. Une libéralisation, loin de prendre en compte les contingences protectrices de l’économie nationale mais aussi et surtout la posture des commerçants avides d’argent, désorganisés et dépourvus d’initiatives fédératrices pouvant les aider à donner réponses aux exigences des clients.
Ce secteur de la grande distribution est bien implanté à Dakar, attirant une bonne clientèle qui a soif salubrité et de sécurité sanitaire des aliments et autres produits qu’elle achète. De plus en plus, les Sénégalais se ruent vers ces grandes surfaces de distribution alimentaires. Aux côtés d’anciennes grandes surfaces implantées à Dakar, comme Printania, Filfili, Supermarché, Prix Doux on note, à ce jour, la présence massive d’autres grandes enseignes : Casino, Auchan, Supeco, Carrefour, Exclusif, Utile, Supermarché, Total, etc. et Edk, une marque bien Sénégalais qui s’impose dans ce domaine Toute la particularité de ces grandes surfaces, c’est d’offrir des services à la hauteur des exigences des clients, notamment avec des produits bien présentés, dans un environnement propre, où le client est dans un embarras du choix total.
Sur les grandes avenues, à travers les panneaux publicitaires, les enseignes implantés se bousculent pour changer positivement la manière de consommer. Mieux, elles soutiennent la production locale, en s’associant avec les producteurs locaux dont ils achètent et écoulent les productions et répondent aux besoins des consommateurs.
LE MARCHE TRADITIONNEL SE MEURT
Aujourd’hui, le marché traditionnel semble bien perdre de vitesse, au profit des grandes chaines de distribution internationales qui élaborent une bonne stratégie de commercialisation. Et ce, en s’appropriant le concept «Made in Sénégal».
Ces grandes distributions, telles que Casino et Auchan, accordent une grande place aux produits et aux partenaires locaux, dans leurs rayons.
En outre, ces géants de la distribution adoptent une bonne politique des prix, de la qualité des produits et surtout de l’image par la qualité de l’emballage. Malgré tous ces efforts de promotion du consommé local, il est reproché aux groupes «tricolores» de faire la part belle aux importations. Le tout dans un souci de répondre aux exigences des consommateurs sénégalais.
Et comme si le dénigrement de cette «concurrence déloyale», entretenue par l’Etat et les opérateurs locaux, à cause d’un manque de régulation, d’organisation et surtout d’esprit de groupe pour contrecarrer ou alors concurrencer le marché étranger, ne suffisait pas, le secteur de la grande distribution au Sénégal vient d’enregistrer l’arrivée d’un géant du secteur à savoir la China Mall. A ce rythme, il n’est pas à craindre de voir disparaitre, dans les années à venir, le marché traditionnel. Mais, l’espoir est permis, avec certains distributeurs sénégalais comme les supermarchés Low Price de EDK. Il est à noter, pour encourager des enseignes locales, la présence aussi de Senchan, Elydia, qui déploient une stratégie originale en offrant une large gamme de produits locaux.
Dans ces magasins, les clients trouvent des produits adaptés à leurs besoins dont plus de la moitié est fabriquée au Sénégal. Un concept de distribution du «Made in Sénégal» qui mériterait d’être appuyé et déployé dans toutes les régions du pays.
LE PETIT COMMERCE À LA PEINE
Ces dernières années, le secteur du commerce est marqué au Sénégal par l’implantation progressive de la grande distribution. Alors que le petit commerce est à la peine, les consommateurs semblent y trouver leurs comptes
Ces dernières années, le secteur du commerce est marqué au Sénégal par l’implantation progressive de la grande distribution. Alors que le petit commerce est à la peine, les consommateurs semblent y trouver leurs comptes
Implanté en 2014 au Sénégal, le Groupe Auchan est en train de se positionner comme leader dans le commerce moderne, en termes de prix, de diversité de l’offre et de la qualité du service. Avec pas moins de neuf supermarchés dans la région de Dakar, il est en passe de réussir un bon maillage aussi bien dans la capitale que dans certaines régions. Cette enseigne française a ainsi contribué à la mise en place d’un commerce moderne, accessible à tous, répondant aux attentes de la grande majorité de la population. A l’entame de son implantation, commerçants, industriels, société civile, avaient dénoncé une «concurrence déloyale» qui risquait de faire beaucoup de mal aux producteurs et commerçants locaux. Un vent de révolte qui a fini par s’estomper au fil des années, laissant la place à une irruption de la concurrence locale. C’est ainsi quen 2015, le patron du groupe Edk, Demba Ka, est entré dans le secteur de la grande distribution, en lançant sa propre enseigne sur fonds propres.
Face à Auchan, EDK tente de se positionner comme le leader sénégalais de la distribution avec ses magasins implantés un peu partout dans le pays. Arrivés sur le marché sénégalais en fin 2019, d’autres enseignes, les magasins Supeco et Carrefour, ont elles aussi trouvé leur place dans ce secteur. Et ce n’est pas fini puisque la capitale d’inaugurer une grande première avec l’ouverture de «China Mall», le plus grand centre commercial chinois implanté au Sénégal. Il propose une offre variée de plus de 15 000 produits «Made in China» à des prix très compétitifs. Le développement fulgurant et diversifié de la grande distribution est accueilli avec bonheur par beaucoup de consommateurs qui peuvent ainsi trouver tout ce dont ils ont besoin dans un seul endroit et à des prix compétitifs.
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JEAN LOUIS CORREA EVOQUE DES RISQUES QUE LE SENEGAL NE PEUT PAS SOUTENIR
Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm, le professeur Jean Louis Correa est formel en déclarant que le Sénégal ne peut pas soutenir une déclaration de 3ème candidature du président Macky Sall pour l’élection présidentielle du 25 février
Selon le professeur Jean Louis Correa, le Sénégal ne peut pas soutenir une déclaration de 3ème candidature du président Macky Sall pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 2 avril, l’Enseignant chercheur en droit à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane UN-CHK (ex UVS) a prévenu qu’une telle décision pourrait entrainer de graves conséquences dont le premier est un « risque d’instabilité politique et même économique ».
Le professeur Jean Louis Correa est formel en déclarant que le Sénégal ne peut pas soutenir une déclaration de 3ème candidature du président Macky Sall pour l’élection présidentielle du 25 février prochain. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 2 avril, l’Enseignant chercheur en droit à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane UN-CHK (ex UVS) a estimé qu’une telle déclaration pourrait entrainer de graves conséquences dont le premier est un « risque d’instabilité politique et même économique ». « J’espère qu’on ne va pas m’accuser « d’appel à l’insurrection » mais je ne pense pas avec la façon dont la démocratie sénégalaise respire que l’on puisse accepter une déclaration de candidature du président de la République, Macky Sall. Le Sénégal ne peut pas soutenir ça. Je pense qu’il y a des lignes rouges qu’il ne nous faut pas franchir et la ligne rouge, c’est de dire oui, je suis candidat », a notamment mis en garde l’enseignant chercheur. « Dans la conscience collective et générale, on avait réglé cette question et c’est pourquoi je dis qu’il nous faut éviter d’utiliser la règle de droit et les faiblesses de la règle de droit pour justifier nos inconséquences, pour fonder des changements de position en nous agrippant sur des faiblesses de la règle de droit, sur l’interprétation de la règle », ajoute encore l’invité de notre confrère Baye Oumar Gueye.
Et d’insister : « Je pense que les systèmes normatifs ne servent qu’à faciliter nos communautés politiques mais ils n’ont pas pour objectif justement, de servir des inconséquences, des dessins inavoués, des dessins de dernière minute. Et cela trouble. Et justement, comme il n’y a pas d’espace politique de dialogue, il y a un débordement violent dans la rue. Et je crains pour le Sénégal ».
Poursuivant son propos toujours sur cette question de 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat de plus en plus évoquée par ses partisans au point d’en faire une demande sociale, le professeur Jean Louis Correa soulignant que le «président de la République ne doit pas laisser les Sénégalais dans cette expectative-là » invite Macky Sall à prendre la parole pour, dit-il, « dire et répéter ce que la Constitution permet».
Autrement dit, s’en arrêter à ses deux mandats. C’est ce que la Constitution dit, c’est ce que tous les Sénégalais ont retenu et c’est ce que tous les Sénégalais voulaient jusqu’à l’inscrire dans le marbre de la Constitution ».
L’ADMINISTRATION PUBLIQUE EST «PIEGEE PAR LA POLITIQUE», SELON LE PR CORREA
Autre question abordée par l’Enseignant chercheur en droit à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane UN-CHK (ex UVS), la situation de l’administration publique sénégalaise. En effet, interpellé par notre confrère Baye Oumar Guèye sur le fonctionnement de ce principal pilier de l’Etat sénégalais, le professeur Jean Louis Correa a fait un constat peu reluisant de l’administration centrale qui selon lui, est tout simplement « piégée par la politique ». Rappelant que les « responsables, les directeurs, les chefs de divisions n’étaient pas désignés en fonction de l’appartenance à un parti ou autre, mais en fonction vraiment de leur qualité technique intellectuelle, intrinsèque », l’invité d’Objection s’est toutefois désolé du fait que ce principe n’a pas su résister au système partisan. « Nous avions une administration qui était très réputée, très respectée, avec beaucoup d’expertise qui était sollicitée par d’autres pays. Mais, depuis quelques années, on note une immixtion du phénomène partisan dans l’administration centrale qui fait que je suis désolé de le dire, ce ne sont pas les personnes qu’il faut qui sont aux places qu’il faut et cela entraîne un nivellement par le bas de l’administration où vous avez des gens qui ont toutes les qualités requises pour occuper les fonctions qu’ils occupent. Et d’autres qui ont moins de qualité mais qui parce qu’ils sont proches de untel, parce qu’ils sont de tels partis vont occuper ces espaces ». Poursuivant son propos, l’Enseignant chercheur en droit souligne que cette mise sous tutelle de l’administration centrale par la politique est à l’origine non seulement des lenteurs administratives auxquels on assiste mais aussi des erreurs sur des documents publics. « Vous avez maintenant des communiqués de l’administration centrale qui sont remplis de fautes, c’est inadmissible. Vous vous posez la question, mais qui a écrit ce communiqué ? Qui l’a lu ? Qui l’a corrigé ? Est-ce que la chaîne de responsabilité mise en place a été utilisée pour relire ces documents ? Vraiment, j’aimerais saluer tous ces fonctionnaires, qui sont épris de leur travail et des valeurs qu’il faut pour accomplir leur travail et qui malheureusement, la mort dans l’âme, font les mêmes constats que nous ».
LE MINERAI «POLLUE» LES RELATIONS ENTRE POPULATIONS DE NIAFRAN ET DE KABADIO
Entre menaces, intimidation et manipulation, le Niafran et Kabadio déroulent une nouvelle saison sur l’exploitation du Zircon, toujours au point mort
Entre menaces, intimidation et manipulation, le Niafran et Kabadio déroulent une nouvelle saison sur l’exploitation du Zircon, toujours au point mort. Hier, dimanche, ce sont les détracteurs de ce minerai qui sont montés au créneau, pour camper sur leur position et dire niet à cette exploitation du Zircon. Niafran se braque contre la société Astron.
La polémique enfle toujours dans la zone de Kabadio, concernant le dossier sur l’exploitation du zircon. Dans l’arrondissement de Kataba 1 et plus précisément dans la zone de Diouloulou, l’atmosphère reste pesante depuis quelques jours. Hier dimanche, ce sont «les détracteurs» de l’exploitation qui sont montés au créneau pour dire niet à cette exploitation. La situation a failli dégénérer, lorsque des populations de Kabadio ont barré la route aux journalistes partis couvrir une rencontre à Niafran, hier dimanche. Armés de machettes et de bâton, ils ont tenté d’interdire la rencontre qui a été finalement délocalisée à Abéné. Ce qui a suscité l’ire des organisateurs de cette conférence de presse, à l’image d’Ousmane Sané. «Nous ne pouvons accepter de tels agissements de ces personnes qui baignent dans l’intimidation, la violence… Nous allons même porter plainte pour menace…», peste le président du Comité de lutte contre l’exploitation du zircon.
Face à la presse, les «amis» d’Ousmane Sané ont d’abord agité les raisons de leur refus à l’exploitation du zircon, qui reposent essentiellement sur des questions environnementales. «L’exploitation du zircon plongera la zone dans un désastre naturel. Car cette dune de zircon nous sert de digue de protection pour les cultures. Exploiter le zircon, c’est détruire cette dune et exposer les rizières, champs et habitations à la furie de l’océan. L’eau salée envahira ces rizières», déplore M. Sane qui indexe certaines autorités administratives de connivence avec la société chargée de l’exploitation du zircon. «Non à l’exploitation du zircon», lâchent ces populations de Niafran, qui se disent déterminées à faire face à la société chargée d’exploitation du zircon, un minerai qui continue de «polluer» les relations entre les populations de la zone. «Niafran qui abrite cette dune est devenu un village et non plus un quartier de Kabadio», tient à préciser M. Sané.
Il y a quelques mois la situation avait pris une tournure après que des éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) (deux rebelles membres du front Nord de Diakaye) ont été arrêtés pour menaces et intimidations. Tout est parti de la récente rencontre convoquée par des populations de la zone qui avaient décidé désormais de s’approprier l’exploitation du minerai. Mobilisées à Kabadio, elles avaient alors décidé de disqualifier la société Astron qui avait en charge l’exploitation du zircon. La mise en place d’un Conseil d’administration fédérant toutes les franches de la population ; voilà la nouvelle posture adoptée par ces populations de la zone qui «déchirent» le quitus de l’exploitation du zircon qui avait été confié à Astron. Cette nouvelle démarche adoptée, le feuilleton se développe.
En effet, deux membres du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) de la faction de Diakaye avaient fait incursion dans le village, menaçant les populations sous fond d’intimidation. Arrêtés, ces deux rebelles balancent le nom de leur supposé envoyé, qui serait un certain Idrissa Diédhiou qui travaillerait pour le Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc), dans la zone. Il sera à son tour arrêté. L’affaire prend une toute autre tournure qui oblige le chef rebelle Fatoma Coly, Commandant du Front Nord, à monter au créneau pour apporter des précisions. Dans un communiqué, le chef rebelle déclare : «Depuis le 10 décembre, Diakaye constate, pour s’en désoler, que deux de ses combattants basés à Katak se sont impliqués dans une situation délicate liée à l’exploitation du zircon. Diakaye ne s’est jamais prononcé et ne se prononcera jamais sur un sujet qu’il ne maîtrise pas, sur l’exploitation du zircon», avait laissé entendre le chef du Front Nord de Diakaye qui estime que «Diakaye s’est engagé dans le processus de paix avec l’Etat du Sénégal, un processus qui a atteint un niveau jamais égalé dans la gestion de cette crise…
», tenait alors à préciser le chef rebelle dans ce communiqué. Rappeler que depuis quelques années, cette exploitation du zircon, qui n’est pas encore effective, suscite une vive polémique au sein des populations de Kabadio. Entre ceux qui sont favorables à l’exploitation par la société Astron et les détracteurs de la société, la polémique enfle depuis sur cette exploitation du zircon, toujours au point mort. En attendant, Niafran et Kabadio restent très divisés sur cette question d’exploitation du zircon du Niafran, source de polémiques dans la zone.
KEEMTAAN GI - UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI !
Soixante-trois ans d’indépendance ! Un drapeau, un hymne national, une armée républicaine, une diplomatie respectée. Et, bien entendu, un Etat fort parce que juste. Ça, on le doit au Père Léo qui nous a épargnés beaucoup de drames — notamment des coups d’Etat et des guerres civiles — que d’autres pays du continent ont tragiquement vécus. Malgré quelques aléas, le poète-président nous a tout de même légués un Etat debout en plus d’avoir respecté le jeu avec l’ouverture timide d’une démocratie. Son successeur Abdou Diouf qu’il a formé avant de lui laisser les rênes du pays a tenu à vivifier cette belle tradition qui sera sanctionnée par la première alternance sans qu’une seule goutte de sang ait coulé. Puis vint Wade, brouillon, débordant d’esprit et qui a littéralement changé le pays dans le bon et le mauvais sens à la fois. On lui reproche d’avoir complètement désacralisé le mythe de l’Etat en faisant siéger à la table du Conseil des ministres des ploucs, en banalisant le palais de la République, en affaiblissant l’Administration au profit d’une pléthore d’agences budgétivores et dirigées par des politiciens de son clan, en « bana-banalisant » notre diplomatie etc. Son successeur aux affaires depuis 2012 s’est inscrit dans cette tendance. Oh, il a réalisé plus d’infrastructures que tous ses prédécesseurs réunis et a effectué une montée en puissance de notre Armée jamais faite auparavant. On s’arrête là et on s’abstient d’évoquer le côté sombre de son bilan. Fête nationale oblige, positivons une nouvelle fois. Et saluons cette invitation lancée à l’opposition pour qu’elle prenne part au défilé du 04-Avril. Une invitation qui n’est sans doute pas opportune vu le contexte mais qui a le mérite d’avoir été lancée. Elle devrait incontestablement contribuer à la décrispation du climat politique marqué par une tension et des violences sans précédent. Ah si le président de la République profitait de cette fête de la jeunesse et de l’Armée pour libérer ces centaines de personnes qui croupissent dans nos prisons pour délits d’opposition ou pour avoir usé de leur droit constitutionnel à manifester ou à exprimer leurs opinions. Libérez-les donc, Monsieur le Président, n’écoutez pas vos faucons et le Peuple vous en sera reconnaissant ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
04 AVRIL: ET SI MACKY SALL GRACIAIT LES 400 DETENUS DES EVENEMENTS DU 16 MARS ?
Ce soir les Sénégalais vont écouter à 20 h le président de la République prononcer son traditionnel discours de la fête de l’indépendance. La 63ème édition verra un grand défilé sous le boulevard du Centenaire transformé en avenue de lumière —une belle rénovation du reste. Nous n’avons pas la capacité de deviner ce qui se trame dans la tête du chef de l’Etat pour épiloguer sur ce qu’il va dire aux Sénégalais. Mais on sait au moins qu’à chaque célébration des prisonniers sont graciés. Alors dans le même sillage et pour apaiser les cœurs et les esprits, surtout en ces temps de carême et ramadan, Macky Sall pourrait, gracier il en a les prérogatives, tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre des événements du 16 mars dernier. Ils sont en effet plus de 400 manifestants à croupir dans nos prisons qui ne peuvent pas contenir au moment toute cette masse de personnes arrêtées. Des échos venant de nos prisons, nous informent que ce sont plus de 400 prisonniers — parmi lesquels notre confrère Pape Ndiaye de Wal Fadjri, le rappeur Nit Doff, Fadilou Keïta etc. — qui y croupissent. Des jeunes gens dont la plupart connaissent pour la première fois les affres d’une prison. Il est vrai qu’on ne peut pas tordre la main de la justice qui a ouvert des informations judiciaires pour nombre de ces arrêtés. Mais, dans une volonté de faire baisser complètement la tension politique, le président Macky Sall peut vraiment pardonner à ces manifestants dont la plupart ont été arrêtés parce que se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Ou pour des délits dont le Procureur général de la Cour d’Appel de Dakar lui-même a dit qu’ils n’ont pas été commis. Nous voulons parler là, bien sûr, de Yarga Sy employé de la société Téranga Sûreté officiant à l’AIBD.
04 AVRIL:LES LEADERS DE YEWWI ASKAN WI DECLINENT L’INVITATION DE MACLY SALL
Le Sénégal n’aura pas la chance de voir, sur une même tribune, le pouvoir et l’opposition s’afficher ensemble dans un moment aussi solennel que la fête du 04 avril 2023. L’opposition incarnée par Yewwi Askanwi a décliné l’invitation du président Macky Sall à assister à la cérémonie de célébration de la fête de l’indépendance du 04 avril. La conférence des leaders de YAW informe que l’invitation lui a été transmise parle ministère de l’Intérieur. Tout en remerciant le Gouvernement pour ce geste, les leaders de YAW n’ont pas manqué de rendre hommage à l’Armée nationale, maitresse d’œuvre de la cérémonie, et au peuple sénégalais pour son attachement indéfectible à la cohésion nationale, aux acquis démocratiques et sa maturité sociale. «Cependant, considérant que le chef de l’Etat n’a encore posé aucun acte significatif pour l’apaisement de la tension politique et sociale que vit le Sénégal, la Conférence des leaders est au regret de décliner son invitation. Elle rend hommage à nos héros d’hier qui ont inlassablement mené le combat pour l’indépendance de notre pays. Ceux de l’histoire récente, y compris tous les jeunes martyrs et résistants tombés dans les luttes pour la démocratie et l’Etat de droit méritent aussi la reconnaissance, au nom de leur engagement pour une véritable souveraineté nationale » écrivent les dirigeants de YAW. A noter que l’ancienne Première ministre Mimi Touré a, elle aussi, «déchiré » l’invitation du président de la République tout en exigeant de lui qu’il lui rende son fauteuil de députée à l’Assemblée nationale.
04 AVRIL LE GROUPE D’INFORMATION REPUBLICAIN REGRETTE LA POSTURE DE L’OPPOSITION
Le Groupe d’informations républicain (GIR) trouve « regrettable » la décision de l’opposition (Yewwi) qui a refusé l’invitation du président de la République, Macky Sall, à participer à la célébration de la fête de l’indépendance du Sénégal. Une décision «préoccupante», aux yeux du Groupe d’informations républicain, si l’on sait que «la fête de l’indépendance est un moment solennel où l’ensemble des citoyens du Sénégal, indépendamment de leur affiliation politique, peuvent célébrer leur nation et leur histoire». «Elle appartient à tous les Sénégalais, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition. C’est pourquoi le président de la République a eu la courtoisie d’inviter l’opposition à se joindre aux célébrations officielles», lit-on dans un communiqué du Groupe d’informations républicain.
APR BISCUITERIE ME DJIBRIL WAR INVESTIT MACKY SALL POUR 2024
La commune de Biscuiterie (Ouagou-Niayes/Bène Tally) ou « La Mecque de l’Apr », à l’instar des autres bastions de l’Alliance pourla République (Apr), a investi le président Macky Sall candidat à la présidentielle 2024. Une investiture en grande pompe qui porte la signature de l’ancien député, Me Djibril War, ou le plus fidèle des fidèles compagnons de Macky Sall durant les années « Karbala » ou la bataille pour la conquête du pouvoir en 2012. C’était, hier, dimanche où l’actuel directeur de l’École du Parti et ses élèves-militants « apéristes » ont acté la troisième candidature — Astafourlah, le deuxième quinquennat ! — du président Macky Sall en 2024 tout en promettant qu’ils vont bientôt lancer une cagnotte pour anticiper le dépôt de la caution. Profitant de la cérémonie d’investiture, Me Djibril War n’a pas épargné une frange de la société civile et les «droits de l’hommistes » qu’il qualifie de « partisans, pyromanes la nuit et sapeurs pompiers le jour ». Pour le procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang à l’opposant Ousmane Sonko, Me Djibril War — qui est expert judiciaire dans la vie de tous les jours — s’est voulu républicain et a dit respecter le verdict du Tribunal tout en appuyant le procureur dans son principe et son droit d’interjeter appel. Le ministre conseiller Arona Coumba Ndoffène Diouf a été conduit au poteau de cette école du Parti de l’Apr pour y être lynché politiquement par ses camarades. Tour à tour, ils ont condamné et dénoncé la déloyauté, l’ingratitude, la félonie et l’irrévérence du ministre conseiller Arona Coumba Ndoffène Diouf qui vient de déclarer sa candidature à la présidentielle tout en disqualifiant celle du président Macky Sall. « Cet homme, nous l’avons accueilli dans le parti comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) à la mairie de Biscuiterie par discipline de parti. Malheureusement sa mégalomanie, sa mythomanie et son arrogance avaient été la cause de notre cuisante et humiliante défaite lors de ces élections locales » ont indiqué Me Djibril War et ses camarades.
REWMI LANCE UNE REVISION NATIONALE DE SES TEXTES
Lors de la rencontre de son Secrétariat national ce samedi à Dakar, Rewmi a décidé d’effectuer une révision générale de ses textes. Le texte sanctionnant cette rencontre indique que le président Idrissa SECK a, sur proposition du « frère » Docteur Abdoulaye NDOYE, secrétaire national chargé de la Santé et coordonnateur départemental du Parti à Saint-Louis, et du « frère » Ousmane DIAÎTE, secrétaire national chargé des structures et coordonnateur départemental du parti à Sédhiou, marqué son accord pour un projet de révision générale des textes de Rewmi et leur a adjoint Maîtres Ali FALL et Ndèye Fatou NDIAYE dans la conception dudit projet. En outre, dans le cadre de la réorganisation du mouvement des enseignants du supérieur, le président Idrissa Seck a nommé à sa tête le professeur Mamadou SIDIBE, ancien doyen de la faculté des sciences et techniques, coordonnateur de l’Université Souleymane NIANG de Matam et responsable du Parti à Grand Yoff. Il sera assisté dans sa mission par les professeurs Mbacké DIAGNE et Yankhoba SEYDI. Le président Idrissa SECK a instruit le secrétaire général, Matar SEYE, de veiller à mettre à jour les cotisations de Rewmi auprès de l’Internationale libérale, en étroite collaboration avec les « frères » Lamine BA, Yankhoba SEYDI et François Calixte SAGNA, ainsi qu’à la participation du Parti aux programmes de formation, surtout ceux dédiés aux jeunes et aux femmes. Il l’a également instruit de renforcer, en étroite collaboration avec Lamine BA, Yankhoba SEYDI et François Calixte SAGNA, le partenariat avec la fondation Friedrich NAUMANN du Parti Libéral Allemand.
APR THIES HABIB NIANG APAISE SES PARTISANS
Habib Niang est monté au créneau ce samedi pour apaiser la colère de ses partisans. Ces derniers ont publiquement réclamé le gel de leurs activités au sein de BBY pour dénoncer « l’ostracisme » dont est victime leur leader qui n’a pas été récompensé à la dimension de son engagement. Autant à Thiès et à Guédiawaye que dans d’autres contrés comme au Fouta, les partisans d’Habib Niang ne sont pas contents. Ce samedi, le responsable politique de l’Apr Thiès, Habib Niang, a rencontré sa jeunesse notamment les présidents des 21 cellules de jeunes de Thiès à son siège, sis à Diakhao. Des jeunes qui réclamaient plus de considération vis-à-vis de leur leader par le président Macky Sall. Habib Niang a cherché à discuter avec ces jeunes et surtout les apaiser, en leur rappelant les raisons de son engagement en politique et son engagement auprès du chef de l’Etat. « Je comprends votre amertume et votre déception, mais sachez que moi, je suis et je reste dans ma logique, laquelle consiste à être toujours près de la jeunesse et des populations. J’ai choisi de faire la politique autrement, c’est-à-dire servir le peuple et non me servir du peuple. Comme vous le savez c’est dans ce contexte que j’accompagne son excellence le Président Macky Sall dans sa politique de développement socio-économique. Mais, cela ne veut pas dire que je manque d’ambition, non ! Je suis un homme de principe, quand je m’engage pour une cause j’y vais à fond. C’est pourquoi, je vous demande de maintenir notre base, de continuer le travail de terrain afin de sensibiliser les populations», a indiqué Habib Niang. Les jeunes ont été convaincus par leur leader à qui ils ont remis un cadeau en guise de soutien en ce mois béni du Ramadan.
A PROPOS DU MINISTRE ALIOU SOW
On apprend que la sortie de quelques cinéastes qui réagissaient négativement à l’idée du ministre de la Culture Aliou Sow d’organiser au Sénégal un festival de cinéma au Sénégal n’a pas plu à ce dernier. Il s’est appuyé sur une note servie à notre rédaction par le cinéaste Ousmane Williams Mbaye pour tenter de discréditer notre collaboratrice Zeinab Sangare à qui nous manifestons toute notre solidarité. Nous tenons également à magnifier son professionnalisme et son sens du devoir bien fait. Contrairement à d’autres qui comptent sur le financement du Fopica, et sont donc sensibles au chantage du ministre Aliou Sow, nous, nous persistons à dire que ce Festival du cinéma initié par le ministre pour concurrencer le Fesâco est une connerie !