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24 août 2025
Par Abdoulaye VILANE
PARLONS-NOUS !
Ce 1er juin 2023 a été une journée bien noire pour mon pays et pour tous les Sénégalais. Je dirais même plus, dans le monde entier, tous les amis de notre pays sont certainement malheureux de voir de terribles images leur parvenir.
Ce 1er juin 2023 a été une journée bien noire pour mon pays et pour tous les Sénégalais. Je dirais même plus, dans le monde entier, tous les amis de notre pays sont certainement malheureux de voir de terribles images leur parvenir. Je peux vous assurer que je suis profondément meurtri par ce qui s’est passé ce 1er juin 2023. Cependant ce n’est pas parce qu’étreint par ces drames, cette violence inouïe, ces morts que je ne m’interroge sur le pourquoi et ne réfléchit sur que faire pour que la sérénité reprenne le dessus sur la haine, la violence, les horreurs, le manque de lucidité, et l’aveuglement obtus de nous tous.
Notre pays ne s’est pas construit sans violence ni sans conflit violent. La démocratie s’est installée à force de contestations, de bagarres de rue. Même dans le parti qui est le mien, le PS, rien ne s’est fait toujours sans de profondes dissensions et parfois de violences. Voilà pourquoi je voudrais parler à mes concitoyens en tant que membre du PS, élu de ma région, et surtout député donc législateur pour dire d’abord que le dialogue a été le chemin le plus difficile mais aussi le plus enthousiasmant pour que le Sénégal soit le pays démocratique que le monde nous reconnait.
Ces mots que je vous adresse, c’est pour appeler à la sérénité et la prise de conscience que l’on ne construira pas ce pays pour le développement dans la haine et la destruction. Je ne critiquerai pas la justice parce que c’est à elle de juger. Elle dit le droit. J’en prends acte. En tant que législateur, respectueux de la séparation des pouvoirs, je me soumets à son verdict.
Que des citoyens n’acceptent pas une décision de justice, je comprends, mais est-ce une raison pour vivre ce que nous avons vécu ce 1er juin 2023 ? Je ne crois pas à cette façon de faire même si des citoyens sont profondément déçus par un verdict prononcé là où cela se doit. Tous les jours, la justice prend des décisions qui ne satisfont aucune partie, comme c’est le cas dans ce procès qui nous vaut de si graves troubles.
Je crois toutefois, malgré cette souffrance qui m’étreint à la vue de tous ces drames, pouvoir dire que chaque citoyen a l’obligation de polir la pierre qui peuple nos rues, nos campagnes, nos villes et villages pour participer à la construction nationale avec humanité et bâtir des palais pour la vertu sans laquelle rien de solide ne s’élèvera sur ce sol sur lequel nous fondons tous nos espoirs.
Chers compatriotes, reprenons nos esprits. Parlons-nous !
Le Dialogue National qui vient d’être lancé est une formidable opportunité si la sincérité est de rigueur chez tous les acteurs. Notre responsabilité historique nous y oblige. Trouvons les moyens de conforter ce qui a fait de notre Sénégal un pays exemplaire. La Téranga que tout le monde nous reconnait devrait d’abord signifier, en nous, paix et solidarité, engagement national pour le bien-être de tous, fraternité, justice et liberté.
Que notre Seigneur protège le Sénégal !
par Dr Boubacar CAMARA Kamâh
LE PONT S’EST TRANSFORMÉ EN MUR !
De l’étranger, je regarde avec désolation le spectacle que m’offre le Sénégal, mon pays, ma patrie. Partout, le regard me suit avec la remarque sarcastique : « Le Sénégal nous avait habitué à mieux que cela ».
De l’étranger, je regarde avec désolation le spectacle que m’offre le Sénégal, mon pays, ma patrie. Partout, le regard me suit avec la remarque sarcastique : « Le Sénégal nous avait habitué à mieux que cela ».
Nous étions toujours reliés par un pont quelles que soient nos différences et nos divergences sur tous les plans. Nous vivions tous en harmonie traversant le pont dans tous les sens.
Aujourd’hui, les actes posés par le régime de Macky Sall, ont abouti au triste résultat que tout le monde peut constater : le Pont s’est transformé en Mur.
La condamnation du Président Ousmane SONKO est la goutte d’eau qui est en train de faire déborder le vase. La place du Président SONKO n’est pas la prison. Je lui exprime mon soutien constant et indéfectible. Sa dignité, son intégrité physique et ses droits de participation à l’élection présidentielle du Président Sonko ne sont pas négociables.
Ceux qui avaient pensé avoir un gain politique en s’adonnant à souffler sur les braises (XAMB TAAL) devaient savoir que l’injustice subie depuis plusieurs années par les forces démocratiques, la provocation dont a fait l’objet la jeunesse, le mensonge érigé en règle pour justifier la persécution, l’arrogance et la surdité à l’alerte, allaient produire cette grave situation et en tirer les conséquences.
Ils doivent accepter leur responsabilité.
Malgré tout, je ne désespère pas que la frustration, le désir de changement, la colère et l’injustice légitimes ne nous conduiront pas sur une voie sombre et destructrice.
Rappelez-vous que chaque vie perdue est une tragédie, chaque blessure est une douleur, et chaque bien détruit est une perte pour notre patrimoine commun.
Je m’adresse à vous aujourd’hui avec une profonde inquiétude et un appel urgent à la raison.
Nous avons le pouvoir, d’inspirer des générations futures, de surmonter cette période difficile et de construire un avenir où chaque voix est entendue, chaque droit est respecté et chaque personne est valorisée.
Ensemble, nous pouvons briser le mur dressé entre nous et reconstruire le pont qui nous unit. Que toutes les bonnes volontés s’y mettent !
Que la paix et la sagesse guident chacun de nos pas.
Dieu veille sur le Sénégal !
SÉNÉGAL, UN JEUDI SANGLANT
POINT DE MIRE SENEPLUS - Cette journée de violence et de troubles trouve son origine dans le différend opposant Sonko à Adji Sarr ainsi que dans les tensions préexistantes et entretenues par le refus de Macky Sall d’annoncer sa non-candidature en 2024
Le Sénégal a été secoué par de violentes émeutes hier jeudi 1er juin 2023, suite à l'annonce du verdict du procès d'Ousmane Sonko, figure de l'opposition politique, condamné à deux ans de prison ferme. Les manifestations ont rapidement dégénéré en affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants, causant des pertes en vies humaines et d'importants dégâts matériels. Voici un récapitulatif des événements qui ont marqué cette journée tumultueuse.
L'annonce du verdict a suscité une vive réaction de la part des partisans d'Ousmane Sonko, qui ont immédiatement exprimé leur colère dans les rues de plusieurs villes du pays, principalement à Dakar. Les manifestants, majoritairement des jeunes, ont érigé des barricades, brûlé des pneus, des bus et lancé des pierres sur les forces de sécurité présentes en grand nombre pour contenir les rassemblements.
Les affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité se sont intensifiés au fil de la journée. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, de canons à eau et de balles en caoutchouc pour disperser la foule. En retour, certains manifestants ont répliqué en lançant des projectiles et en incendiant des véhicules. Des scènes de chaos et de violence ont éclaté dans plusieurs quartiers de Dakar et d’autres villes régionales, avec des pillages de magasins et des destructions de biens publics et privés.
Malheureusement, ces émeutes ont entraîné la perte de vies humaines. De source officielle, on dénombre actuellement neuf décès, à Dakar et Ziguinchor, et de nombreux blessés ont été signalés. Les autorités ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
Selon le ministère de l’Intérieur, les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la propagation de messages incitant à la violence. En réponse, le gouvernement a décidé de suspendre temporairement l'usage de certaines applications digitales utilisées pour « véhiculer ces appels à la violence et à la haine » selon les termes du ministre de l’Intérieur Antoine Diome qui a fait dans la soirée de ce jeudi 1er juin une déclaration télévisée d’une platitude déconcertante selon de nombreux observateurs. A cette occasion, Diome a également été rappelés l'importance pour les médias de respecter le code de la presse, notamment en évitant toute incitation à la haine et en contribuant à maintenir le calme et la sérénité dans le pays.
Cette journée de violence et de troubles trouve son origine dans le différend opposant Ousmane Sonko à une jeune sénégalaise, ainsi que dans les tensions politiques préexistantes et entretenues par le refus du président Macky Sall d’annoncer clairement qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat puisque la Constitution ne l’y autorise pas.
Certains estiment que ce verdict condamnant Ousmane Sonko à une peine de prison ferme est politiquement motivé, visant à l'inéligibilité du leader de l'opposition en vue des élections présidentielles de 2024.
Selon certains observateurs, les événements tragiques d'hier soulignent la nécessité d'un dialogue apaisé et d'une résolution pacifique des différends politiques. Les autorités et les acteurs politiques sont appelés à œuvrer en faveur de la réconciliation nationale et du respect des droits fondamentaux, tout en maintenant la stabilité et la paix dans le pays.
Quelques voix, notamment dans les milieux religieux ont appelé toutes les parties concernées à faire preuve de retenue et à privilégier le dialogue constructif pour surmonter les divisions et trouver des solutions aux problèmes qui préoccupent la société sénégalaise. Le Sénégal, réputé pour sa tradition démocratique, doit continuer à avancer sur la voie du progrès et du développement, en favorisant l'inclusion et le respect des droits de tous ses citoyens.
SITUATION AU SENEGAL, LE SAES APPELLE AU CALME ET A LA RETENUE
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) condamne dans un communiqué « le saccage inacceptable des biens publics et privés dans les universités ».
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) condamne dans un communiqué « le saccage inacceptable des biens publics et privés dans les universités ».
Le SAES regrette et fustige toutes les formes de violence, s’incline devant la mémoire des disparus et présente ses condoléances aux familles des personnes disparues et au peuple sénégalais. Le SAES témoigne «sa solidarité et sa compassion aux blessés et leur souhaite un prompt rétablissement ».
Le SAES appelle «au calme et à la retenue et interpelle le Président de la République, le Gouvernement du Sénégal, les acteurs politiques, la société civile, les forces vives de la Nation pour une pacification de l’espace public et un dialogue sincère entre tous les acteurs, sans distinction».
Les membres de ce syndicat demandent à l’État du Sénégal «de jouer pleinement son rôle de garant des libertés individuelles et collectives, d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans le respect de la loi».
LE TER SUSPENDU
Le Train Express Régional (TER) est à l’arrêt depuis hier, jeudi suite aux nombreuses attaques. La gare de Rufisque a été incendiée. Des groupes de jeunes ont aussi essayé de s’attaquer à la gare de Keur Mbaye Fall, sans succès.
Le Train Express Régional (TER) est à l’arrêt depuis hier, jeudi suite aux nombreuses attaques. La gare de Rufisque a été incendiée. Des groupes de jeunes ont aussi essayé de s’attaquer à la gare de Keur Mbaye Fall, sans succès.
La direction a, dans une note, informé que la circulation des trains est suspendue jusqu’à nouvel ordre.
Pour rappel, le Sénégal a connu des séries de manifestations ce jeudi après la condamnation à deux ans de prison ferme du leader de l’opposition Ousmane Sonko.
LEGISLATIVES BISSAU-GUINEENNES DU 04 JUIN 2023, LA FRANCOPHONIE DEPECHE UNE MISSION ELECTORALE
Dans la perspective des élections législatives bissau-guinéennes de 2023 qui se dérouleront le 04 juin 2023 afin de renouveler les 102 membres de l’assemblée nationale populaire de Guinée-Bissau, la Francophonie a dépêché une mission électorale.
Dans la perspective des élections législatives bissau-guinéennes de 2023 qui se dérouleront le 04 juin 2023 afin de renouveler les 102 membres de l’assemblée nationale populaire de Guinée-Bissau, la Secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, dépêche une Mission électorale. Le scrutin intervient à la suite de la dissolution de l’assemblée nationale par le chef de l’Etat, Umaru Sissoco Embaló.
A l’invitation des autorités bissau-guinéennes, la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a dépêché une Mission électorale de la Francophonie (Mef), à l’occasion des élections législatives anticipées du 4 juin 2023 en Guinée-Bissau, souligne un communiqué de l’organisation. La délégation de l’Oif, conduite par l’ancien Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique de São-Tomé-et-Príncipe, Mr Urbino Botelho, « sera présente à Bissau du 31 mai au 6 juin courant ». Par ailleurs, la mission est composée « du député suisse, M. Claude Schluchter, du Chef du pôle démocratie à la direction des Affaires politiques et la Gouvernance démocratique à l’Oif, M. Saidou Kane, Mme Sylvie Naissem, membre de la Cour constitutionnelle de la République Centrafricaine, Mme Filomena Tavarez Coreia E Silva, experte médias de Cabo Verde, et M. Khalil Zerargui, consultant électoral », indique le document. Dans le cadre de sa mission, « la délégation rencontrera les principaux acteurs et institutions impliqués dans le processus électoral, les leaders des principaux partis politiques engagés dans la compétition électorale, les représentants de la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place, en vue d’échanger sur les conditions d’organisation et de tenue du scrutin», poursuit le texte. En outre, « la délégation se rendra le jour du scrutin dans certains centres de vote de Bissau et ses environs et s’appuiera sur les observations d’organisations de la société civile, partenaire de l’Oif, notamment le Movimento Nacional da Sociedade Civil para Paz, Democracia e Desenvolvimento (Mnscpdd) ». A l’issue du processus électoral, « les constats et conclusions de la mission feront l’objet d’un rapport qui formulera des recommandations destinées à contribuer à la consolidation du cadre et des pratiques électorales en Guinée Bissau », conclut la source.
L'UTILISATION DU VPN FLAMBE DE 30 000% AU SÉNÉGAL
Les autorités ont restreint l'utilisation de plateformes de médias sociaux telles que Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp, Instagram et YouTube, en raison d'événements politiques et de manifestations publiques
Les autorités sénégalaises ont restreint l'utilisation de plateformes de médias sociaux telles que Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp, Instagram et YouTube, en raison d'événements politiques et de manifestations publiques. Suite à cette censure, les utilisateurs du web se sont rabattus sur VPN. D'ailleurs une augmentation de 30 000 % d'inscriptions a été relevée, par Vincent Darricarrerre, de France communications Manager-Proton.
« D'ailleurs une augmentation de 30 000 % d'inscriptions à Proton VPN a été relevée, par Proton », dans un communiqué transmis à PressAfrik ce vendredi.
Cette situation souligne la note de Proton « correspond à ce que nous avons pu voir lors de troubles ou de crises géopolitiques ces dernières années en Iran, en Turquie ou encore en Russie. Les chiffres que nous voyons sont comparables à ceux que nous avions constatés au Sénégal en mars 2021. Une censure similaire avait alors entraîné une augmentation de 20 000 % des inscriptions. Cela illustre l'importance de pouvoir accéder à un internet libre et non censuré et les efforts déployés par les gens pour accéder à l’information malgré les tentatives de censure du gouvernement. »
ARRÊTEZ DE VERSER LE SANG DES JEUNES
À l'occasion de la prière du vendredi, le khalife général de Médina Baye a regretté les violences notées au Sénégal ayant occasionné la perte de plusieurs vies humaines
À l'occasion de la prière du vendredi, le khalife général de Médina Baye a regretté les violences notées au Sénégal ayant occasionné la perte de plusieurs vies humaines. Après avoir présenté ses condoléances aux familles éplorées et au peuple sénégalais, Serigne Mahi Ibrahim Niass a lancé un appel pour que les violences puissent cesser rapidement. Car selon lui, " les jeunes qui sont morts, sont tous des sénégalais...et c'est le Sénégal qui a perdu ses fils".
S'adressant au gouvernement et à l'opposition, le guide religieux a exhorté les uns et les autres à cultiver la paix et à arrêter de verser le sang des jeunes du pays. D'après lui, il est temps que l'on se penche sur les bons comportements et les bonnes paroles pour redorer le blason du Sénégal. " Leur mission est de protéger les sénégalais notamment les jeunes, car ces derniers ne font que copier sur eux. Et leurs bonnes actions seront reproduites, de même que leurs mauvaises actions. Alors, arrêtez de verser le sang des jeunes".
Serigne Mahi Ibrahim Niass d'ajouter que les guides religieux ne cessent de parler, mais beaucoup de personnes sont maintenant dépourvues du sens de l'écoute d'où certains actes regrettables dans la société.
Avant de terminer, le guide religieux a encore prié pour le Sénégal en appelant l'ensemble des musulmans à retourner aux préceptes de l'islam...
LA CEDEAO APPELLE À LA RETENUE
L'organisation communautaire condamne fermement les violences qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et troublé l'ordre public. Elle déplore également la perte en vies humaines
La Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a publié ce vendredi 2 juin 2023, un communiqué pour exprimer son inquiétude face à l'éruption de violences au Sénégal suite au verdict du tribunal concernant l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr.
Dans ce communiqué, la CEDEAO condamne fermement les violences qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et troublé l'ordre public. Elle déplore également la perte en vies humaines et appelle à la retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques.
La CEDEAO reste saisie de l'évolution des événements au Sénégal et appelle tous à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité.
LA FRANCE EXTRÊMENT PRÉOCCUPÉE PAR LES VIOLENCES
Paris appelle à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal
Le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de la France a exprimé son inquiétude face aux violences qui ont éclaté au Sénégal, ayant entraîné la mort de neuf personnes. Dans une déclaration de la porte-parole du ministère publiée ce vendredi 2 juin 2023, la France a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a appelé à la retenue pour résoudre cette crise, dans le respect de la tradition démocratique du Sénégal.
Paris rejoint la communauté internationale pour condamner la violence et appelle les parties impliquées à chercher des solutions pacifiques pour résoudre les problèmes politiques. La France souligne l'importance de préserver la stabilité et la sécurité du Sénégal, un pays qui a toujours été un modèle de démocratie et de respect des droits humains en Afrique de l'Ouest.
La France a également réitéré son engagement à travailler avec les autorités sénégalaises pour renforcer la coopération bilatérale et à soutenir les efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité dans la région. La France a appelé à une résolution pacifique de la crise en cours et a exprimé sa solidarité avec le peuple sénégalais dans ces moments difficiles.