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26 juin 2025
Par Abdoulaye THIAM
AUCUNE OBJECTION
Les faucons de l’Alliance de pour la République, les adeptes du «Gatsa Gatsa» au sein du parti Pastef, sans occulter les pompiers pyromanes et autres auteurs d’articles sur commande, ont tous été groggys par ce verdict d’apaisement qui nous honore
Le verdict du procès de diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang est tombé. Le leader de l’opposition sénégalaise a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs en guise de dommages et intérêts.
Nous saluons cette décision qui apaise le climat politico-socio-judiciaire extrêmement tendu depuis plusieurs semaines avec son lot de morts, de blessés, d'arrestations, de destructions de biens publics et privés, sans occulter des pertes incommensurables liées aux journées de ville morte.
Finalement, le droit a été dit, parce que Ousmane Sonko qui n’a apporté aucune preuve de ses affirmations, a été donc condamné. Par la même occasion, le juge Mamadou Yakham Keïta qui a vidé l’affaire, suite au désistement du président de la Première Chambre correctionnelle, Pape Mohamed Diop, récusé par Ousmane Sonko, a tenu compte du statut de ce dernier. En faisant preuve de clémence, il ne prive pas au président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) de ses droits civiques et politiques qui l’empêcheraient de porter sa candidature pour la présidentielle de 2024. La justice sénégalaise sort donc grandie d’un procès à hauts risques où tous les ingrédients semblaient réunis pour installer le chaos au Sénégal à 10 mois de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
La presse internationale avait déjà braqué ses caméras sur notre pays. Son statut de havre de paix, de démocratie chantée, jalousée même, fait qu’il occupe depuis plusieurs jours des plateaux en Afrique et dans le monde.
Au finish, le Sénégal est resté debout. Sa justice a tranché en s’appuyant sur les lois et règlements en vigueur. Les faucons de l’Alliance de pour la République (APR), les adeptes du «Gatsa Gatsa» au sein du parti Pastef et/ou de la coalition Yewwi Askan Wi, sans occulter les pompiers pyromanes et autres auteurs d’articles sur commande, ont tous été groggys par ce verdict d’apaisement qui honore notre pays. «La justice a respecté sa posture d’opposant (Ousmane Sonko, Ndlr) mais à censuré ses excès de tribun», dixit Pierre-Olivier Sur, avocat français de Mame Mbaye Niang. Une déclaration qui tranche d’avec celles de certains de ses collègues qui restent, eux, honteusement dans la dynamique d’attiser le feu avec des discours basés sur la haine, la provocation et non sur des textes de droit, la jurisprudence et/ou la doctrine.
Hier, la justice a marqué un coup, sans objection, aucune !
LA CONDAMNATION DE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS DE CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi commentent diversement la condamnation de Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis pour diffamation et d'une amande de 200 millions de francs de dommages et intérêts dans le procès qui l’opposait au ministre M.M Niang
Dakar, 31 mars (APS) – ‘’Verdict d’apaisement’’, ‘’jugement à la Solomon’’, ‘’le juge coupe la poire en deux’’ : la presse quotidienne commente diversement la condamnation de Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis pour diffamation et au paiement de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts dans le procès qui l’opposait au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un verdict qui ne prive pas à l'opposant de ses droits civiques et politiques.
Selon L’As, ‘’le juge Yakham Keïta sauve le leader de Pastef d’une disqualification’’. Le journal signale que ‘’de petits heurts ont été notés à la cité Keur Gorgui’’, zone de résidence de Ousmane Sonko, à Dakar.
‘’Le juge Keïta s’inspire du roi Salomon’’, dit Le Quotidien, qui écrit : ‘’C’est une décision qu’il faut qualifier d’intelligente. Mame Mbaye Niang a obtenu gain de cause en gagnant son procès en diffamation contre Sonko, lequel garde ses droits civiques et par conséquent conserve ses chances pour la présidentielle de 2024’’.
‘’Le juge coupe la poire en deux’’, dit le quotidien EnQuête, non sans relever que ce procès a été ‘’expéditif’’. ‘’Démarré à 9h 48 avec la lecture par le président du tribunal de l’assignation, le procès a pris fin à 11h 36’’, rapporte le journal.
Sud Quotidien parle de ‘’verdict d’apaisement’’. ‘’Le dossier sur l’affaire des 29 milliards du Prodac a été vidé hier. Un verdict qui arrange tout le monde. Ou presque. Ousmane Sonko a été reconnu coupable de diffamation, mais reste encore éligible. Blanchi, Mame Mbaye Niang sauve son honneur (…)’’, écrit Sud.
Selon L’Info, ‘’en attendant l’issue de l’affaire Sweet beauty l’opposant à la masseuse Adji Sarr, le leader de Pastef Ousmane Sonko, échappe au syndrome Khalifa Sall et Karim Wade, écartés de toutes les compétitions électorales à la suite de leur condamnation’’.
‘’En dépit de sa peine de deux mois de prison assortie du sursois en sus de 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts, Ousmane Sonko garde intacts ses droits civiques et politiques et est toujours dans la course pour la présidentielle de 2024’’, ajoute le journal.
‘’Ouf, Sonko sauve son éligibilité !’’, s’exclame Le Témoin qui parle de ‘’verdict pour la stabilité du pays’’. ‘’Sonko condamné, mais reste toujours éligible’’, selon Vox Populi. Le journal fait savoir que le parquet ‘’non satisfait’’ a décidé d’interjeter appel.
‘’En attendant de savoir si l’appel du parquet va modifier la sentence en première instance, Ousmane Sonko peut savourer une petite victoire. La peine qui lui a été infligée pour diffamation sur Mame Mbaye Niang ne devrait pas l’écarter des joutes présidentielles de 2024. Mais un autre procès pour +viols et menaces de mort+ plane sur la tête du leader de Pastef’’, rappelle le quotidien Bës Bi.
WalfQuotidien revient sur les ‘’dégâts collatéraux’’ d’un procès qui a tenu en haleine tout un pays.
‘’Commerces, banques, boutiques de transfert d’argent, ambassades et autres institutions fermés, transport réduit au strict minimum. La capitale sénégalaise était méconnaissable, hier. Connue pour ses longs bouchons surtout la matinée, Dakar donnait l’air d’une ville fantôme. Les gens ne se bousculaient pas devant les arrêts cars et arrêts bus. Contrairement aux autres jours sur les grandes artères, les rares véhicules de transports notamment les cars rapides et autres +clandos+ cherchaient désespérément des clients qui se font désirer’’, rapporte Walf.
Juan Branco déplore son expulsion du Sénégal
L’avocat français du leader de Pastef a été refoulé jeudi vers 2h matin dès qu’il a posé les pieds à l’aéroport International Blaise Diagne. Juan Branco a été arrêté, dit-il, par sept hommes en armes qui ont tenté de l’intimider avant de le faire expulser pour l’empêcher de défendre Sonko. Me Juan Branco avait écrit auparavant sur sa page facebook que l'audience du 30 mars engage le devenir du Sénégal, sa transformation en désert démocratique et l'avènement ou non du tyran Macky Sall. C’est le fait de qualifier le Président Macky Sall de tyran qui lui vaut son expulsion. La robe noire avait ajouté que les quatorze martyrs regarderont par-delà les épaules des juges, vers ceux qui les ordonnent.
Ciré Clédor Ly dénonce l’expulsion de leur collègue
Restons sur l’expulsion de Me Juan Branco du Sénégal pour dire que ses confrères sénégalais de la défense dénoncent l’attitude des autorités. Me Ciré Clédor Ly, membre du pool d’avocats d’Ousmane Sonko, a dénoncé l’expulsion de son collègue. Il considère cet acte comme une attaque contre la profession d’avocat, car Me Juan a été brutalisé et retourné manu militari en France. Il s’agit, à ses yeux, d’une attaque contre l’ensemble de la défense et non contre Sonko. A l’en croire, il n’appartient pas à un État de choisir qui va venir défendre un citoyen et qui ne doit pas venir pour le faire.
Les explications du ministre de l’Intérieur
Ne quittons pas l’affaire Juan Branco sans signaler que le ministre de l'Intérieur a rendu public un communiqué pour donner les motifs de l’expulsion de l’avocat de Sonko. Selon le ministre Antoine Diome, Me Branco avait publié, avant son arrivée à l'aéroport international Blaise Diagne de Dakar, un post sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter en date du 28 mars 2023) où il traitait le président de la République Macky Sall de tyran et faisait également un appel à l'insurrection dans notre pays. Devant ce comportement inacceptable de la part d'un citoyen étranger, s’indigne le ministre de l’Intérieur, il s'est vu refuser l'entrée dans le territoire national. Toutefois, il rappelle l'attachement de l'État du Sénégal aux valeurs d'hospitalité qui ont toujours caractérisé notre pays, à condition qu'elles soient sous-tendues par le respect dû à nos institutions et nos valeurs démocratiques.
Un jeune interpellé au cimetière de Kolda avec des ossements
Le cimetière de Kolda est très visité par des charlatans à la recherche d’ossements humains ou des coupures de linceul. Après la profanation de deux tombes la semaine passée, un adolescent nommé Amadou Baïlo a été interpellé hier, au cimetière de Doumassou de Kolda avec des ossements humains (crâne et os). Selon l’adolescent, il est envoyé par un certain Samba Diouma qui lui a promis une somme de 500 mille francs. Il est mis à la disposition de la police.
Le Sames baisse la tension à l’hôpital de Kolda
La délégation du syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal(Sames) a réussi à éteindre le feu au centre hospitalier régional de Kolda. La direction et les travailleurs sont à couteaux tirés depuis belle lurette. En tournée dans le Sud du pays, le secrétaire général du Sames, Mamadou Demba Ndour et sa délégation ont trouvé une crise à l’hôpital régional. Seulement, le secrétaire général du Sames a pu ramener les différentes parties à la table des négociations. Selon M. Ndour, une seconde réunion est prévue aujourd’hui autour du gouverneur de région.
Drame à Sicap Mbao
Un enfant âgé de 07 ans a été retrouvé mort calciné avant-hier au marché de Sicap Mbao. Selon nos sources, c’est en l’absence de son père, menuisier de profession, qui était parti se restaurer que l’incendie s’est produit et s’est vite propagé. Le menuisier appuyé par quelques bonnes volontés a tenté de sauver son enfant. Mais la vitesse des flammes l’a freiné. Les sapeurs-pompiers ont pu circonscrire le feu mais le gosse était décédé. Une triste nouvelle qui a ameuté ce quartier de la Ccommune de Diamaguène Sicap Mbao
Division de l’Apr à Wakhinane-Nimzaat
Le fossé s’agrandit entre les tendances de l’Alliance pour la République (Apr) dans la commune de Wakhinane-Nimzaat. Après la sortie musclée de Yaya Ba contre le maire Racine Talla, c’est au tour des partisans de ce dernier, par la voix de son chef de cabinet Alioune Dia, d’apporter la réplique. Il qualifie les détracteurs du maire de maîtres-chanteurs. D’après lui, Yaya Ba veut exister et saboter la dynamique unitaire des responsables du département de Guédiawaye. Il invite Yaya Ba à changer de comportement en suivant les directives du parti.
Remobilisation du Pds à Pikine ouest
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) remobilise ses troupes dans la commune de Pikine-Ouest, après leur division aux élections locales et législatives. Les libéraux ont mis en place un nouveau bureau consensuel présidé par Alioune Ndiaye. Ce dernier a lancé un appel à ses frères de parti à l’unité et au travail pour relever le défi d’ici la Présidentielle de 2024, en vue d’élire leur candidat dès le premier tour.
Cri du cœur des femmes du secteur transport
Les femmes qui travaillent dans le secteur du transport tapent du poing sur la table. Elles dénoncent l’injustice sociale dont elles se disent victimes dans l’exercice de leur profession : harcèlement, violence, mauvais traitement salarial, licenciements abusifs entre autres griefs. Ces maux ont poussé les responsables des femmes de la section sénégalaise de la fédération internationale des ouvriers du transport (Itf) à lancer un appel aux autorités étatiques pour la ratification de la C190 de l’Oit.
Arrestations de manifestants à Kaolack
Le procureur général près la cour d’Appel de Kaolack a fait le point des arrestations de manifestants durant le mois de mars dans les trois régions administratives qui forment le ressort judiciaire de la Cour d'Appel de Kaolack. Selon Samba Faye, le premier élément qui ressort des vérifications entreprises reste un ratio de poursuite très faible contrairement à l'idée largement partagée d'une pratique d'arrestation de masse de citoyens dont le seul tort aura été de jouir d'une liberté publique dont l'exercice est garantie par la constitution. Concernant les cas judiciarisés sur toute l'étendue du ressort de la Cour d'Appel, indique M. Faye, 05 individus ont été interpellés, et les procédures les concernant sont déjà en cours devant les juridictions compétentes. Poursuivies selon la procédure de flagrant délit pour des faits de participation à une manifestation non autorisée, ajoute le procureur général, Serigne Fall et Elie Joseph Coly ont été déclarés coupables des faits et condamnés à une peine d'emprisonnement d'un mois avec sursis chacun. L'autre cas pendant devant la juridiction des flagrants délits et examiné à l’audience du 29 mars 2023 implique les prévenus Yakhya Ba et Pape Cheikh Guèye. A l’en croire, une seule affaire a nécessité l’ouverture d’une information judiciaire. Il s’agit de l’affaire Matar Guèye inculpé d’incendie volontaire de lieu ne servant pas à l’habitation ainsi que de dégradation de biens appartenant à l’Etat.
Convention entre l’Aims et le ministère de l’Enseignement supérieur
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a signé hier un accord de partenariat entre l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (Aims) et le gouvernement du Sénégal. Créé en 2011, l’Aims Sénégal qui fait partie d’un réseau panafricain de centres d’excellence en sciences mathématiques et ses applications bénéficient de l’appui de plusieurs bailleurs nationaux et internationaux. A travers cet acte de renouvellement de cet accord qui existe depuis 2013, le gouvernement du Sénégal, selon le ministre Pr Moussa Baldé, vient de franchir un palier très important pour la pérennité du projet d’excellence scientifique incarné par Aims en augmentant sa subvention envers Aims Sénégal. Le Pr Moussa Baldé s’est engagé à œuvrer pour le rayonnement de l’Enseignement Supérieur dans tous les domaines. D’après un communiqué reçu à «L’As», Pr Baldé a magnifié le travail de l’Aims dont son président, Pr. Mouhamed Moustapha Fall, vient d’être distingué à l’international en remportant le Prix Ramanujan décerné chaque année à un jeune mathématicien de moins de 43 ans venant d’un pays en développement et dont les recherches s’avèrent déterminantes pour l’avancée de la discipline. Le Pr. Mouhamed Moustapha Fall est satisfait de cette confiance renouvelée du gouvernement sénégalais a l’endroit du centre d’excellence Aims qui regroupe des étudiants et chercheurs venant des 54 pays d’Afrique, dont 40% de sénégalais.
Le Comes se mobilise pour la libération de Dr A. F. A. Bangbola
Le Collectif des Médecins, Pharmaciens et chirurgiens-dentistes en Spécialisation (Comes) est monté au front pour exiger la libération de leur collègue, Docteur Aminatou F A Bangbola, médecin diplômé d'État de la Faculté de Médecine de Pharmacie et d'Odontologie de l'Ucad inscrite en 3e année du Diplôme d'Études Spécialisées (Des) de Gynecologie-Obstetrique de l'Ufr Santé de Thiès, arrêtée dans l’affaire de la clinique privée «Suma Assistance». Le collectif appelle ses membres à la mobilisation durant les jours à venir pour sa libération. Dans un communiqué envoyé à «L’As», le Comes exprime une fois de plus son indignation devant cette tendance consistant à traiter de dignes personnels de santé en criminels, dans un pays où les objectifs de santé publique sont encore loin d'être atteints par faute de personnel. Pourtant, souligne le Collectif, qu'en treize ans d'existence, il n'a cessé de plaider pour une meilleure prise en charge sociale des médecins en spécialisation au Sénégal. Car, en l'absence de rémunération pour le travail à temps plein accompli à l'hôpital avec des primes de garde moyennes de 5000 francs par 24 heures sans motivations hospitalières, les médecins en spécialisation (Des) demeurent dans une grande précarité.
Moustapha Niasse élevé au rang de maire honoraire
Le Conseil municipal de Keur Madiabel a élevé hier l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, au rang de maire honoraire de cette commune du département de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), informent nos confrères de l’«APS». Cet acte jugé fort est posé par le Conseil municipal de cette collectivité territoriale du Saloum, sur proposition de son maire Abdoulaye Diatta, en hommage à la loyauté de ce grand commis de l’Etat, un père qui, toute sa vie durant, n’a cessé d’œuvrer pour la République du Sénégal. A travers ce geste, le nouveau maire Abdoulaye Diatta veut rendre hommage à un "père", ancien ministre, ancien Premier ministre, ancien président de l'assemblée nationale et actuel haut conseiller du Président de la République, Macky Sall. Une cérémonie solennelle est prévue prochainement pour décerner publiquement et devant toute la population de Keur Madiabel, cette distinction à l’ancien Premier ministre et actuel haut-conseiller du président Macky Sall, pour services rendus à la nation sénégalaise.
KEEMTAAN GI - MOI, KACCOOR, REDEVENU ESPIEGLE !
Trêve de politique. Visité par la grâce, et rassuré par ce verdict qui évite à notre pays de s’embraser, Kaccoor devient aujourd’hui ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, à savoir un… Kaccoor c’est-à-dire un homme espiègle ! Et dommage seulement que, Ramadan et Carême réunis aidant, il ne puisse pas s’exercer à son exercice favori pendant trois semaines encore. Cet exercice c’est, bien sûr, contempler les rondeurs, les croupes et les déhanchement des Sénégalaises. Mais Astafourlah ! on est dans un mois saint. Il est donc interdit de reluquer. Hier mes rétines sont rentrées bredouilles des belles images et de la démarche alexandrine de nos élégantes dames et demoiselles. Pourquoi me regardez-vous comme ça en écarquillant gros les yeux ? Bien sûr que je jeûne ! Mais dites-nous, qui peut oser dire qu’il se promène dans la ville les yeux bandés et qui peut marcher sans apprécier la poésie du déhanchement de la Sénégalaise ? Rien donc qui pourrait m’autoriser à rêvasser. Hier c’était comme un jour de deuil. Des rues désertes de leurs belles animations habituelles. Une capitale privée du bruit, des couleurs et de la fureur qui font son charme et qui ressemblait à un homme émasculé. Même pas la possibilité de voler des plaisirs fugaces. Quelle pénitence ! Mais heureusement que le stress de votre serviteur est parti subitement avec la fin plutôt inattendue de ce procès qui, à force de nous apeurer, en avait fini par affecter la virilité de bien des mâles à tel point que Kaccoor lui-même se demandait avec angoisse s’il était encore un homme. Et puis hier, subitement ça s’est de nouveau mis à marcher. Autre miracle du verdict de ce procès ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR LE MINISTRE DE L’INTERIEUR ANTOINE DIOME AU CHEVET DE LA CADREUSE DU SITE LETEMOINWEB
Yacine Thiam, la cadreuse du site Letemoinweb, a reçu hier la visite du ministre de l’intérieur, Antoine Diome, à l’hôpital Principal de Dakar. Il était 17h30 hier quand la délégation du ministre de l’Intérieur a franchi le portail de l’hôpital Principal de Dakar pour venir rendre une visite de courtoisie à la cadreuse du site de notre confrère Bassirou Dieng de Letemoinweb, qui avait été heurtée la veille par un véhicule particulier suite à la charge des gendarmes sur la presse devant le siège du Prp. Tout de blanc vêtu, le premier flic du pays est accueilli par l’Administrateur du site Letemoinweb, par Bamba Kassé, secrétaire général du Synpics, et Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters qui l’ont conduit jusqu’au pavillon Vip où Yacine Thiam était hospitalisée sur intervention du ministre Antoine Diome tôt dans la matinée. « J’ai vu une demoiselle très sereine. J’ai eu à la voir à plusieurs reprises sur le terrain. J’ai pu mesurer son sérieux dans le cadre de son travail. Je salue toute la presse à travers ses représentants qui sont là notamment le secrétaire général du Synpics, le président de la convention des jeunes reporters et l’administrateur du site pour lequel travaille Yacine Thiam », a déclaré le ministre de l’Intérieur qui a souhaité un prompt rétablissement à notre collaboratrice. Une visite vivement appréciée non seulement par toute la profession mais aussi par la famille de la Yacine Thiam. Merci M. le ministre !
VERDICT PROCES MAME MBAYE/SONKO LE PARQUET INTERJETTE APPEL!
Le Parquet n’est pas d’accord sur la peine de 2 mois avec sursis et des dommages et intérêts de 200 millions infligée à Ousmane Sonko hier par le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar dans l’affaire opposant Mame Mbaye Niang au patron de Pastef. Le Parquet, selon Emédia, a décidé de faire appel de cette décision rendue ce jeudi. Le dossier Mame Mbaye Niang/Sonko connait ainsi un rebondissement qui pourrait déboucher sur d’autres manches de e cette bataille judiciaire. Au cours de l’audience, le maître des poursuites avait dénoncé ce qu’il a qualifié de mauvaise foi de la part de Sonko. « Après la plainte de Mame M’Baye Niang, Sonko avait 10 jours pour présenter des preuves. Puisqu’il ne l’a pas fait, la diffamation est consommée parce que la bonne foi ne peut pas être développée en l’espèce. Quand les enquêteurs ont saisi l’IGF on leur a clairement dit que ce rapport n’existe pas. Malgré cela, il a continué dans ses mensonges. Il a traité Mame M’Baye Niang de menteur ce qui confirme les injures », a dit le procureur avant de déclarer que le délit de faux en écriture publique était également avéré dans la mesure où « Sonko a produit un rapport qui en réalité n’existe pas » a souligné le Parquet. Pour la répression, il avait requis 2 ans dont 1 an ferme pour diffamation, 2 ans dont 1 an ferme pour faux en écriture publique et 3 mois ferme pour injure, tout en demandant à ce qu’un mandat d’arrêt soit décerné à Ousmane Sonko. Le juge ne l’a pas suivi dans son réquisitoire. Il a déclaré Sonko coupable de diffamation, avant de prononcer une peine de 2 mois assorti du sursis et d’un montant de 200 millions de dommages et intérêts à payer au ministre Mame Mbaye Niang. Un verdict rejeté finalement par le Parquet qui n’a pas été suivi pour les incriminations de faux et usage de faux en écritures publiques et d’injures publiques.
ME JUAN BRANCO,LES RAISONS D’UNE EXPULSION MANU MILITARI
L’expulsion manu militari de l’avocat français Me Juan Branco qui devait se joindre au pool d’avocats d’Ousmane Sonko lors du procès de ce jeudi continue de susciter mille interrogations. Le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome, a cru devoir monter au créneau pour avancer les raisons de l’expulsion de l’avocat français par les autorités du pays. « Le ministre de l’Intérieur tient à apporter des précisions à l’attention de l’opinion publique, sur la non admission sur le territoire national du sieur Juan Paulo Lopez Branco, avocat de son état ce jeudi 30 mars. En effet, M. Branco avait publié, avant son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar, un post sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter en date du 28 mars 2023) où il traitait son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall des tyran, et faisait également un appel à l’insurrection dans notre pays » écrit Antoine Félix Diome. « Devant ce comportement inacceptable de la part d’un citoyen étranger, il s’est vu refuser l’entrée dans le territoire national. Toutefois, M. le Ministre tient à rappeler l’attachement de l’Etat du Sénégal aux valeurs d’hospitalité et de Téranga qui ont toujours caractérisé notre pays, à condition qu’elles soient soustendues par le respect dû à nos institutions et nos valeurs démocratiques » conclut le document.
VERDICT MAME MBAYE NIANG/SONKO BBY SALUE L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE
Le verdict du procès ayant opposé Monsieur Mame Mbaye NIANG à Ousmane SONKO vient de tomber, avec la condamnation de ce dernier par la justice sénégalaise. Un verdict salué par BBY de saluer, dans un communiqué, « l’indépendance de la justice sénégalaise, qui a dit le droit, dans le respect strict des règles et procédures qui fondent l’action judiciaire. Notre pays confirme son ancrage dans l’Etat de droit qui respecte et protège les droits de tous les citoyens, dans le cadre des lois et règlements. Il est indéniable que la séparation des pouvoirs est une réalité au Sénégal où chaque institution de la République fonctionne de manière indépendante ». Atchoum ! « Au total, le procès de ce jour ainsi que le verdict disqualifient totalement les mensonges et les accusations fallacieuses de Monsieur Ousmane SONKO qui aura passé tout son temps à jeter l’anathème sur les institutions de la République ainsi que sur les hommes qui les incarnent. Sa condamnation est l’illustration la plus parfaite de la mythomanie et de la mégalomanie de SONKO qui a été jugé pour mensonges car ayant été reconnu coupable de diffamation. Ceux qui pensaient voir la main du pouvoir dans ce dossier doivent avoir honte bue car le pouvoir judiciaire vient de marquer encore une fois son indépendance, en vidant de manière éloquente un simple conflit qui opposait deux citoyens » ajoute BBY. Selon le camp présidentiel, il apparaît clairement que le sieur Ousmane SONKO doit répondre des scènes de violence ayant entraîné la mort d’hommes, la destruction de biens ainsi que les vaines tentatives de soulèvement des jeunes contre les forces de l’ordre. « Heureusement que tous les appels à la violence n’ont jamais prospéré et les Sénégalais ont fait preuve de maturité, refusant de servir de chair à canon à des politiciens aventuriers. Ce procès était une cause individuelle qui n’engageait que la personne de SONKO qui avait délibérément diffamé un citoyen, de manière péremptoire et publique. Les Sénégalais ont compris et ne sont jamais entrés dans le jeu ». Et on est prié de croire cela !