Le chef de l’Etat Macky Sall a donné hier, mercredi31 mai, le top de départ de son troisième dialogue national après celui de 2017 et 2019. Lors de la cérémonie de lancement qui a réuni plusieurs personnalités issues de divers segments de la vie nationale sans les représentants de la plateforme F24 et de la coalition Yewwi Askan wi, le chef de l’Etat a donné les grands axes de ce dialogue.
L a balle est désormais dans le camp des responsables des différentes commissions du dialogue national. Le chef de l’Etat Macky Sall a procédé hier, mercredi 31 mai, au lancement officiel du dialogue national qu’il avait appelé dans son message à la nation, à l’occasion de la Fête de l’indépendance, et réitéré en marge de la prière de Korité. Tenue à la salle des banquets du Palais de la République, cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités issues de divers segments de la vie nationale, toutefois sans les représentants de la plateforme F24 et de la coalition Yewwi Askan wi.
Dans son discours d’ouverture de cette cérémonie de lancement, le président Macky Sall, rappelant son attachement au dialogue, a donné les grands axes de ce rendez-vous en recommandant notamment aux acteurs de mener ces concertations « de façon à consolider nos acquis démocratiques par de nouveaux consensus sur le Code électoral, le processus électoral et les droits civiques et politiques».
Loin de s’en tenir là, le chef de l’Etat a également exprimé son souhait que ce dialogue « soit inclusif, en intégrant aux blocs composés de la majorité présidentielle, de l’opposition et des non-alignés, les représentants des guides religieux et coutumiers, ainsi que ceux de la société civile ». « C’est une grande cause, plus grande que chacun de nous, parce qu’elle est nationale, qu’elle nous engage toutes et tous, et fait de chacun de nous un acteur indispensable de notre réussite collective », a lancé le chef de l’Etat à l’endroit de ses hôtes. Par ailleurs, rassurant que le gouvernement « prendra toutes les dispositions nécessaires pour organiser une élection paisible, démocratique, libre et transparente, comme notre pays sait si bien le faire, y compris en janvier et juillet 2022, le chef de l’Etat a préconisé la reconduction des mêmes commissions que celles mises en place lors du dernier dialogue national de 2019. Il s’agit entre autres de la commission politique, économique et sociale, cadre de vie et environnement, paix et sécurité, ressources naturelles, bonne gouvernance et lutte contre la corruption, administration, décentralisation et territorialisation des politiques publiques et la Commission de synthèse.
KEEMTAAN Gi – NDOUMBELANE
Ah, le pouvoir, il est irrésistible. Ça vous change, ça vous change !! Ça vous change, on vous dit ! Il fait d’un gringalet un homme dodu et empli de suffisance. Pourquoi donc pensez – vous au Chef avec son discours très martial ? Notre charte nationale? Un bout de feuille où l’on peut s’essuyer les pieds. Il est formel, nous devons nous aplatir de façon obséquieuse pour qu’il daigne renoncer à un troisième mandat auquel il n’a pas droit. Il faut le lui demander avec révérence et respect. Lui, c’est un être exceptionnel et nous autres, ses sujets, devons savoir comment lui adresser la parole. «Si vous voulez un mandat, il faudra me le demander, mais dans le respect», a-t-il lancé dans la salle. Il faut le supplier à genoux. Personne n’a certainement murmuré dans l’auguste assemblée. Quand le Prince parle, on se tait. Elle est belle, notre République ! Croyez nous, il n’est pas prêt à renoncer. On ne peut rêver de la plus belle femme, la posséder et s’en débarrasser aussi facilement. Surtout que l’odeur du pétrole et du gaz sent si fort. Le pouvoir qu’on lui avait confié, il en fait sa propriété. Apparemment, ce charmant pays pourrait être comparé à une grosse farce. Tout est facétie. Les principaux acteurs de ce vaudeville se recrutant sur la scène politique. C’est dans un espace de dialogue qu’un prétendu chef religieux - mais vrai « Kàccoor »- appelle au meurtre d’un opposant. Personne pour montrer sa désapprobation. Faut croire que y’en a parmi eux qui rêvent insidieusement de le voir trois mètres sous terre. Le Procureur n’était certainement pas dansla salle. Lui qui a tendance à s’en prendre aux insulteurs de nos distingués marabouts. Dansl’excès de la parole, un autre hurluberlu s’est présenté. Le bonhomme pense sincèrement que certains de nos compatriotes ne devraient pas vivre dans la capitale. C’est à peine s’il n’a pas demandé l’extermination de tous ces gens qui ont envahi Dakar. Ce vaudeville se jouait dansla salle de baquet de notre prestigieux Palais de la République. En attendant le verdict d’un autre vaudeville, Dieu sauve ce pays ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DELIBERE CE 01 JUIN OUSMANE SONKO, LE JOUR DU JUGEMENT DERNIER
Le leader du Pastef Ousmane Sonko a sans doute passé hier la nuit la plus longue de sa vie. Il entame ce 01 juin, une journée spéciale qui lui permettra de connaître ce que la justice va décider à propos du procès l’opposant à Adji Sarr. Si le délibéré n’est pas renvoyé, Ousmane Sonko sera édifié sur un dossier qui tient en haleine tout un pays depuis plus de deux ans. Le jour du jugement dernier pour Sonko. Lors du procès du 23 mai dernier, dans son réquisitoire, le ministère public avait demandé au juge de la Chambre criminelle de Dakar de déclarer Ousmane Sonko coupable des faits de viols qui lui sont reprochés et le condamner à une peine de dix (10) ans de réclusion criminelle. « A défaut de retenir le crime de viol, de requalifier les faits en délit de corruption de la jeunesse et le condamner à cinq (5) ans de prison et à payer une amende de 2 millions de FCFA. En sus, d’un emprisonnement de cinq (5) ans pour menaces de mort », avait-il sollicité. S’agissant de Ndèye Khady Ndiaye, le parquet général avait requis 5 ans de réclusion criminelle pour complicité de viols et une amende de 100 000 de FCFA, et un an pour incitation à la débauche et diffusion d’images contraire aux bonnes mœurs. « Ousmane Sonko a refusé de ne pas répondre à la convocation qu’il a régulièrement reçue et c’est son droit. Les gens ont fait croire qu’il y avait une ordonnance de prise de corps et cela a engendré des difficultés » avait souligné l’avocat général. Ce dernier avait aussi soutenu que qu’Adji Sarr n’a jamais varié dans ses propos. « Elle a donné les dates et les heures exactes. Il est constant que les prélèvements réalisés sur elle révèlent la présence de sperme » avait affirmé le maître des poursuites. Tout en ajoutant que l’élément matériel du viol imputé à Sonko ne souffrait d’aucune contestation. « Quant à Ndèye Khady Ndiaye, elle a fourni les moyens et l’assistance. C’est elle qui connaissait Sonko » avait martelé.
VIOLENCES POLITIQUES LES ECOLES ET LYCEES PARALYSES
Après les violences politico-judiciaires enregistrées ces derniers jours à Dakar, alors qu’une nouvelle journée de mobilisation est prévue ce jeudi, jour de verdict dans l’affaire Sweet-Beauty, plusieurs établissements scolaires sont fermés. A Dakar comme dans toutes les communes de la Banlieue, les directeurs et proviseurs de certains écoles, collèges lycées privées ont décidé de de faire vaquer les cours depuis jeudi 25 mai dernier. Ce, pour des mesures de sécurité liées aux manifestations et aux problèmes de transport en commun. « Le Témoin » quotidien a reçu, hier, des notes de certains établissements scolaires privés informant les parents d’élevés que les cours resteront encore suspendus jusqu’à nouvel ordre. Il y a de quoi consigner les enfants à la maison ce jeudi où se jouera le destin politique et judiciaire du leader de Pastef devant la chambre criminelle.
DIALOGUE NATIONAL HAJ MANSOUR MBAYE,L’ABSENT LE PLUS PRESENT !
Depuis le régime du Président Léopold Sedar Senghor jusqu’au président Abdoulaye Wade en passant par Abdou Diouf, le grand communicateur traditionnel et homme de radio El Hadj Mansour Mbaye a pris part à tous les dialogues nationaux ayant pour but de préserver la paix, la stabilité et la cohésion nationale. Ce, à travers des échanges entre toutes les couches sociales et politiques. Pour la petite histoire, lors de la crise scolaire de 1988, Haj Mansour Mbaye avait facilité la fameuse rencontre à Tivaouane entre le mouvement des élèves et étudiants et le khalife général des Tidianes Abdoul Aziz Sy Dabakh. Hier, « Le Témoin » quotidien a constaté que Hadj Mansour Mbaye faisait partie des absents les plus présents au Palais de la République lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national organisé par le président Macky Sall. Sans doute pour éviter des dérapages verbaux à la « Pékh », les organisateurs auraient décidé de ne pas inviter des gens aux propos élogieux. Mais un homme de consensus comme El Hadji Mansour Mbaye sait faire la part des choses pour ne pas fausser le « jeu » du dialogue. Très écouté et respecté grâce à son influence, il a toujours joué son rôle de médiateur social jusqu’à inviter le président Macky Sall à tendre la main à l’opposition. «
DIALOGUE POUR LE PEUPLE» INTERDIT PAR LE PREFET DE DAKAR
Le dialogue de la plate-forme « les forces vives de la nation» dénommée F24 n’a pas eu lieu comme prévu par les 250 entités au niveau des Parcelles Assainies. Le Préfet de Dakar a interdit ladite manifestation au motif que F24 n’a pas pris la précaution de demander une autorisation dans ce sens. Or toute organisation d’une manifestation sur l’espace public est encadré par les lois et textes en vigueur dans le pays. Le préfet de Dakar a affirmé qu’il n’a reçu aucune déclaration ni pour un rassemblement moins encore sur une marche pour ce jour. Il estime que pour pouvoir instruire une déclaration dans ces sens, il fallait que les désireux se rapprochent des services de l’État, afin de soumettre une déclaration. Pourvu que cette importante formalité n’a pas été respectée, on ne pouvait parler d’interdictions, ni de manifestation affirme t-il. Le Coordinateur du F24, Mamadou Mbodj, soutient que la plateforme prend acte de cette décision, qui selon lui est illégale. Parce que cet espace privé appartient à la mairie des Parcelles Assainies qui l’a mis en location à la disposition du F24. «Nous n’allons pas nous battre avec des autorités. Nous prenons acte».La stratégie de redéploiement au niveau du siège du Grand Parti à la Cité Biagui de Yoff n’a pas aussi fonctionné. Le F24 n’a pas pu se réunir
UN JEUNE ATTEINT PAR BALLE DANS LA TETE
Un homme à terre jonchant dans une mare de sang et atteint d’une balle dans la tête. Un incident qui s’est déroulé, hier soir, aux Hlm Grand Yoff. D’après les informations de la police de Grand Yoff, ce n’était pas une manifestation. Une balle a frôlé et atteint un jeune dans la tête. D’après les témoignages oculaires, la victime n’a rien fait, il était juste de passage. « Il faut filmer l’immeuble en vert, le tireur est à l’intérieur », crient les témoins qui ont filmé l’incident. Le tireur s’est réfugié dans un des appartements de l’immeuble et il a été arrêté par la police. Les habitants ont tenté de sauver la victime en vain.
LA PURGE SE POURSUIT AU SEIN DE PASTEF
Alors qu’au Palais de la République, on dialogue, sur le terrain, des militants de Pastef sont traqués. Avant-hier, c’est une jeune militante de Pastef répondant au nom de Falla Fleur qui a été arrêtée avant d’être déférée hier. On lui a collé le délit d’appel à l’insurrection. Cette juriste d’affaires est sortie de l’UGB et elle est considérée comme une jeune fille d’une grande courtoisie. Militante des droits de l’Homme et connue au niveau des associations, elle a commencé à militer en 2019 au Pastef. Et à travers ses reportages en capsules lors des différentes sorties du leader de Pastef, elle est suivie par des milliers de compatriotes d’’ici et de la Diaspora. Un crime qui se paye cash. Elle a été depuis hier déférée au Parquet. Triste sort d’une fille sans histoire. L’autre militant qui a été cueilli hier, Bentaleb Sow, joue le même rôle que Falla Fleur. Relais médiatique de son leader sur le terrain. Il a, lui aussi, permis à beaucoup de compatriotes de vivre les péripéties de Ziguinchor.
LA COALITION JAMMI REEW A PROPOS DE LA STABILITE DU PAYS
Parmi les nombreux partis politiques qui ont décliné l’appel au dialogue du président de la République, Macky Sall, figure la coalition Jammi Reew Mi dirigée par Cheikh Alassane Sène. Après avoir expliqué les motifs du refus de cette coalition de prendre part au dialogue, l’homme politique et président de cette coalition dit militer pour la paix et la stabilité du pays et demande aux acteurs politiques de tout bord d’éviter tout acte ou propos tendant à menacer la stabilité du pays. Dans un communiqué, la coalition déclare qu’elle affirme sans ambages qu’une troisième candidature du président Macky Sall est une régression démocratique et un gros risque de trouble de la paix sociale. ‘’La coalition Jammi Reew Mi invite ainsi, à cet égard, le président Macky Sall à renoncer à une troisième candidature anticonstitutionnelle’’, lit-on dans le texte. Cette coalition réitère son ancrage profond dans l’opposition sénégalaise et son appartenance aux Forces vives de la Nation F24. Pour Cheikh Alassane Sène et ses camarades, ce dialogue est dénudé de tout caractère sérieux et ne vise qu’à réhabiliter certains hommes politiques et n’offre aucune piste de solutions aux vraies questions d’ordre politique, économique et social qui secouent le pays.
ST-LOUIS JAZZ 2023 ME IBRAHIMA DIOP AFFICHE LE SOURIRE
St-Louis Jazz 2023 a terminé ses belles notes ce lundi 29 mai d’une 31ème édition encore réussie. Le président de l’Association St-Louis Jazz Me Ibrahima Diop et son équipe ont réussi le pari des défis du plateau technique relevé pour des prestations musicales de haute facture pour une édition orientée vers l’hommage au musicien de jazz Randy Weston. Mais aussi de celui de continuer à situer l’événement dans un label couru de par le monde comme une programmation majeure d’un festival international de jazz. Les retombées économiques réelles pour le Sénégal, mais surtout pour la ville de St-Louis puisque pour la 31ème édition de 2023, hôteliers, propriétaires de réceptifs, chauffeurs de taxi, marchands ambulants, vendeurs des rues, bref, tout le monde s’est frotté les mains. L’Association St6louis Jazz n’a pas connu un couac dans le calendrier des manifestations. Tout ce qui a été prévu au départ a été réalisé grâce à la perspicacité de Me Ibrahima Diop et son équipe qui ont pu bénéficier des soutiens des hautes autorités du pays et locales st-louisiennes, des partenaires majeurs comme la Bicis. Le geste qui a véritablement plus à Me Ibrahima Diop, c’est celui du ministère de la Culture pour un montant de 6 millions de frs le samedi 27 mai. Un geste qui a permis de décanter des situations d’urgence Me Diop. Par contre ce qui a fâché l’homme, c’est la rupture du contrat avec Air Sénégal. L’avionneur national a lâché en plein vol St-Louis Jazz alors qu’il était pendant des années, le transporteur officiel des invités de l’Association St-Louis. Qu’à cela ne tienne. La 31ème édition a été une réussite à tous les niveaux.