Plus de peur que de mal. Mais pourquoi, devrions-nous avoir peur d’un procès, qui n’aurait jamais dû plonger notre pays, dans la psychose, tant il s’inscrivait dans le normatif entre citoyens ?
Plus de peur que de mal. Mais pourquoi, devrions-nous avoir peur d’un procès, qui n’aurait jamais dû plonger notre pays, dans la psychose, tant il s’inscrivait dans le normatif, qui donne la possibilité, au citoyen lambda, de trainer son semblable devant les tribunaux, pour laver son honneur.
On nous dira, que les cas de figures peuvent varier, en fonction de la tête du client, et des enjeux, notamment le procès Mame Mbaye Niang – El Phénoméno Sonko, vidé, hier, en faveur du premier, en première instance, par le tribunal correctionnel.
Ce qui reviendrait à dire, qu’il y aurait deux poids deux mesures, deux citoyens, deux justices, se positionnant et rendant verdict, au bénéfice des différences, loin des principes démocratiques, contrairement aux aspirations du peuple, qui attend de voir, les politiques descendre de leur piédestal, et se mettre à échelle d’homme, quelle que soit leur position.
De cette parodie politico-judiciaire, digne de Noolywood, j’ai appris une chose, que nous devons garder à l’esprit, à l’avenir, afin de ne plus nous tromper sur les hommes, et leurs promesses à géométrie et contexte variables, changeant au gré de leurs intérêts personnels, et des paradigmes nouveaux, qu’ils ne veulent pas voir de loin.
Cela fait deux ans, que notre pays souffre de son image, et de ce qu’en ont fait des hommes politiques, dont certains s’estiment hors de portée de notre ordinaire.
Pourtant, un grand maître de la chose politique, dit du dévouement total, loyal et désintéressé, qu’il est l’une des qualités essentielles d’un chef. Qui, quoique conscient de sa valeur, et fier légitimement de ses réalisations, se veut plus concentré sur son travail que sur sa personne.
Loin du moi ou du surmoi haïssable, que gonflent à longueur de journées, des parasites, faucons ou vrais, du palace, plus soucieux de leurs prébendes et privilèges que de la pitance du pauvre.
L’autre qualité essentielle, aux abonnés absents, est l’humilité. La modestie qui grandit et fait grandir, persuadant par la puissance de sa raison, toujours au service des forces et équilibres démocratiques. Au pouvoir, comme dans l’opposition.
Dans ce bras de fer anxiogène Macky/Sonko, via Mame Mbaye Niang ces derniers mois, le Sénégal a été mis à rude épreuve. L’économie a été secouée, les forces de l’ordre mobilisées à outrance, et rien ne dit, que nous avons fini d’avoir peur ou de nous faire peur.
C’est dire, le misérabilisme politique, dans lequel nous sommes plongés depuis 2019, pire, rien n’est fait pour une respiration sociale et politique aussi dilatée qu’apaisée.
Si ce n’est pas triste, pour la vitrine de la démocratie que nous étions. Par contre, le peuple, lui a compris. A bientôt !
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DE SIMPLES MOTS FONT TREMBLER LE POUVOIR
L'avocat franco-espagnol d'Ousmane Sonko, Juan Branco, revient sur son refoulement du Sénégal dans la nuit du 29 au 30 mars dernier. Il dénonce une autorité politique sénégalaise en déliquescence et restrictive avec la complicité de l'État français
L'avocat franco-espagnol d'Ousmane Sonko, Juan Branco, revient sur son refoulement du Sénégal dans la nuit du 29 au 30 mars dernier. Il dénonce une autorité politique sénégalaise en déliquescence et restrictive avec la complicité de l'État français.
TRUMP, LES IMPLICATIONS D'UNE INCULPATION HISTORIQUE
René Lake commente sur VOA, l'inculpation au pénal de l'ancien président américain par un grand jury de New York dans une affaire impliquant la rétribution d'une ex-star du porno peu avant son arrivée à la Maison Blanche en 2016
René Lake commente sur VOA, l'inculpation au pénal de l'ancien président américain par un grand jury de New York dans une affaire impliquant la rétribution d'une ex-star du porno peu avant son arrivée à la Maison Blanche en 2016.
LE SÉNATEUR PIERRE LAURENT INTERPELLE L'ÉTAT FRANÇAIS SUR LA SITUATION SOCIOPOLITIQUE AU SÉNÉGAL
Quelles initiatives compte prendre la France au sujet de l'« appel à la raison » lancé par des intellectuels au président Macky Sall ?
SenePlus publie ci-dessous, la question écrite adressée par le sénateur français Pierre Laurent à la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la situation au Sénégal.
"M. Pierre Laurent attire l’attention de Mme la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la situation au Sénégal. Selon beaucoup d’observateurs et d’acteurs du Sénégal et internationaux, le contexte politique de ce pays s’est gravement tendu. Plus de cent intellectuels et journalistes du Sénégal et d’autres pays se sont fait écho de cette situation, s’en inquiètent et lancent ce qu’ils appellent un « appel à la raison » au chef de l’État sénégalais. Dans cet appel, les signataires condamnent « les restrictions apportées à la liberté de mouvement des citoyens » et la « continuelle instrumentalisation de la justice ». Ils y affirment également qu’« une menace réelle pèse sur la stabilité et la paix sociale du pays ».
Les relations entre le Sénégal et la France sont étroites et multiformes et les rencontres entre les responsables politiques des deux pays fréquentes. Le Sénégal est le seul pays d’Afrique subsaharienne avec lequel la France tient chaque année un séminaire intergouvernemental. De multiples occasions pour aborder ces sujets avec franchise et respect existent donc. L’intérêt mutuel pour permettre l’essor d’un développement maîtrisé par les Sénégalais eux-mêmes, est de veiller au respect des droits humains et de l’état de droit dans nos deux pays. Il lui demande quelles initiatives compte prendre la France au sujet de cet « appel à la raison » lancé par des intellectuels et des journalistes."
Par Assane Guèye
SONKO, LA DÉFAITE POSITIVE
Ce jeudi 30 mars 2023, la capitale sénégalaise a une nouvelle fois pris les allures d’une ville-fantôme. Un procès en diffamation, habituellement si banal, a paralysé et arrêté quasiment toute l’économie.
Ce jeudi 30 mars 2023, la capitale sénégalaise a une nouvelle fois pris les allures d’une ville-fantôme. Un procès en diffamation, habituellement si banal, a paralysé et arrêté quasiment toute l’économie. Le « gorgorlu » dont les rangs grossissent est assigné à résidence. Sa précarité aggravée. Lui qui, tous les jours, va colmater la dépense quotidienne. Son honneur est bafoué par la crise économique, sociale mais aussi politique. En vérité, ce sont tous les Sénégalais qui sont traumatisés par l’escalade de la violence psychologique.
Mame Mbaye Niang a voulu laver un « honneur qui aurait été livré aux chiens » pour reprendre les mots de François Mitterrand. C’est son droit le plus absolu. Il ne faut pas le lui refuser. Il faut cependant en mesurer les contrecoups ? Le département du Tourisme dont il a la charge ne sort pas indemne de la situation. Comme protagoniste au procès, il participe à mettre en place les ingrédients qui sabordent le secteur, une des mamelles de l’économie. La démesure, la tension dans l’air, la dégradation continue de l’image de marque du Sénégal ne plaident pas en faveur d’un tourisme compétitif. Sa victoire judiciaire est aussi de fait un camouflet économique.
Et que penser de l’attitude de Ousmane Sonko ? Malgré une lourde sanction pécuniaire, il a dû, dans sa convalescence, pousser un ouf de soulagement bien sonore. Le verdict est en définitive assez clément. Il n’a pas d’implications politiques. C’était le principal enjeu. Il existe aussi des défaites positives. Après l’oxymore, il lui faut maintenant en tirer les enseignements. On ne peut plus désormais se comporter comme un « fou qui tire sur la foule » sans la moindre précaution et sans preuves irréfutables. Sonko devra tout de suite se normaliser en faisant preuve de plus de méthode et d’urbanité. Il doit s’améliorer par une meilleure connaissance de la Politique, la Démocratie et la République. Il a vraiment tout à gagner en intégrant qu’au commencement était le verbe.
Que celui qui a la communication détient avec lui la communauté et la communion. Chaque mot est un préjugé. Sa parole ne peut donc plus être intempestive et truffée de déballages. Il est le seul à pouvoir mettre un terme aux procès en immaturité qui lui sont régulièrement intentés. La sorte de dualité qu’il a réussi à installer n’est pas un acquis pérenne.
À force de de trop tirer sur la corde, la sympathie gagnée aujourd’hui est susceptible de lui filer demain entre les doigts aussi vite qu’elle était arrivée. S’il s’agit de s’adresser à Mame MBaye ou à un autre, ses lieutenants y suffisent largement. Un vieil adage dit « qu’il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses Saints ». Il doit l’écouter et l’entendre. Chacun à sa place et les vaches seront bien gardées.
Pastef est-il le diable ?
A-t-on fait d’un œuf un bœuf ? Les kamikazes sont-ils parmi nous ? Le nouveau procureur général s’est illustré par son éloquence. La voix est limpide et radiophonique. Il a ouvert la ronde des tirades et points de presse hybrides consacrés en large partie aux événements du 16 mars dernier. C’est plus commode qu’une conférence de presse qui ouvre la possibilité de relances. Il est démodé en tout cas de prendre des risques en sortant de sa zone de confort. L’absence de dialogue laisse place au monologue.
Une « mission commando » a voulu mettre la capitale à feu et à sang. Les révélations du procureur général sont à glacer le sang. Encore une fois, une excroissance de Pastef. Si cela s’avère, ce parti ne peut exister parce qu’il serait méphistophélique. Il peut bien s’agir aussi de loups solitaires qui n’obéissent à aucune coordination d’appareil. En pareil cas, il ne faut pas aller vite en besogne et le traiter comme une organisation criminelle. Ce qui est le plus flippant, c’est la deuxième fois qu’on agite la conspiration après ce qui s’est dit des « forces spéciales ». On ne vivrait plus dans le même pays. Et nos pieds ne sont plus vissés au sol, objectent de nombreux observateurs. Ils sont incrédules parce qu’ils ne voyaient ou n’entendaient ça qu’au cinéma.
Un réalisateur américain du nom de Orson Welles a trouvé une formule indépassable : « pour faire un bon film, il faut réussir le méchant ». Sauf qu’ici le méchant a tout l’air d’un amateur dont les coups sont à peu près toujours foireux. Les tocards s’arrangent à chaque fois pour se faire prendre. C’est très rassurant. La vigilance des forces de sécurité reste intraitable. L’expertise légendaire dépasse les frontières. Une telle efficacité n’est visible que dans Columbo où l’arme du crime ne se volatilise jamais avant l’arrivée de la police. Elle finit toujours par être retrouvée.
REVISION EXCEPTIONNELLE DES LISTES ELECTORIALES, LES OPÉRATIONS DURENT 19 JOURS
Le président de la République va-t-il accéder favorablement à la demande du collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) de prolonger le délai de la révision exceptionnelle des listes électorales ?
Le décret N°2023 – 464 du 07 mars 2023 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été publié tout dernièrement. Les jours non ouvrables ainsi que les jours fériés font que les potentiels candidats ne disposent que de 19 jours pour effectuer les opérations électorales.
Le président de la République va-t-il accéder favorablement à la demande du collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) de prolonger le délai de la révision exceptionnelle des listes électorales ? Lors d’une conférence tenue récemment, le COSCE disait par la voix de son président Babacar Gueye qu’ « il faut prolonger le délai. Ce, en vue d’assurer une participation qualitative et quantitative des citoyens au scrutin présidentiel de 2024. La période d’un mois allouée à cette étape clé du processus électoral est trop courte. Alors qu’elle est une période cruciale pour les électeurs, notamment pour les primo-votants et ceux désirant effectuer une modification de leur adresse électorale ».
Ce serait une bonne chose croit savoir Aliou Diagne. Et, ce jeune homme de 19 ans qui n’est pas encore inscrit sur les listes électorales comme la plupart de ses camarades d’âge se justifie « vous savez, il n’y a qu’une seule commission dans l’ensemble de la commune et ce ne sera pas facile de s’inscrire surtout que ma carte d’indentification nationale n’est pas encore sortie ». Ces opérations électorales, en fait, ne dureront que 19 jours. C’est parce que les commissions administratives chargées des opérations de cette révision exceptionnelle des listes électorales ne travailleront que 19 jours. Cela s’explique par le fait que les opérations démarrent le 06 avril pour se terminer le 02 mai et les commissions ne fonctionnent pas les dimanches et les jours fériés. Et, durant cette période, le nombre de jours fériés est de 3 et les dimanches sont au nombre de 4.
Pour rappel, le décret N°2023 – 464 du 07 mars 2023 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 renseignent que les opérations électorales vont se dérouler du 06 avril au 02 mai. Dans ce texte, l’autorité en charge de l’organisation des élections fixe à 26 jours la durée des opérations d’inscription, de modification de l’inscription, de changement de statut et de radiation d’électeurs. En effet, ce texte précise que ladite révision des listes électorales se déroulera du jeudi 06 avril au 02 mai 2023 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. Les citoyens sont donc invités à se rapprocher des commissions administratives pendant cette période.
YAW ANNULE SA MANIF DU 3 AVRIL
Après le 29 et le 30 mars, la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) avait prévu une autre manifestation le 3 avril prochain. Celle-ci vient d’être annulée.
Après le 29 et le 30 mars, la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) avait prévu une autre manifestation le 3 avril prochain. Celle-ci vient d’être annulée.
« La coalition YEWWI ASKAN WI, tenant compte des échanges avec de Hauts gradés des forces de défense et de sécurité de notre pays et aussi des résultats de larges concertations, a décidé de reporter à une date ultérieure sa manifestation du 03 Avril 2023 qui était prévue sur l’étendue du territoire national », souligne un communiqué reçu à Emedia.
Lequel ajoute : « La Coalition réitère que les tensions politiques sont le seul fait d’un régime aux abois et en perte de repères. Elle appelle donc le peuple sénégalais, et particulièrement la jeunesse, à rester mobilisés pour la libération immédiate de tous les détenus politiques des geôles de Macky Sall. »
Avant de conclure : « La poursuite de notre lutte pour le respect des libertés individuelles et collectives, ainsi que la consolidation de la démocratie et de l’État de droit, conduira à l’élaboration d’un nouveau plan d’action qui sera communiqué dès la semaine prochaine. »
Par ailleurs, il faut noter que le préfet du département avait déjà décidé d’interdire la marche projetée à la date du lundi 03 avril, au motif de risque de troubles à l’ordre public et entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
PAR EMMANUEL DIEDHIOU
SUR LES LEVRES DU PRETRE, NOTRE PRIERE
La vie dans l’esprit à laquelle Saint Paul nous convie en nous invitant à nous départir des convoitises de la chair est un défi à la fois redoutable et salutaire pour la liberté humaine, surtout en ce temps de carême où le Malin nous confronte
La vie dans l’esprit à laquelle Saint Paul nous convie en nous invitant à nous départir des convoitises de la chair est un défi à la fois redoutable et salutaire pour la liberté humaine, surtout en ce temps de carême où le Malin nous met en bute à toutes sortes de tentations.
Pour y arriver, avec la grâce de Dieu, nous devons d’abord nous convaincre que l’ennemi le plus redoutable est en nous, qu’il fouette, avec une subtilité déconcertante, nos penchants mauvais les plus primitifs pour nous entrainer loin de nos frères et loin de Dieu.
Il nous faut par conséquent revenir à Dieu de tout notre cœur par le jeûne, l’aumône et la prière, comme nous y invite la sainte Eglise en ce temps béni de carême, en ouvrant toutes les portes de notre être à la miséricorde divine, mais également en faisant la paix avec nous-mêmes, avec nos frères et sœurs et surtout avec Dieu.
Cette triple relation trouve son expression la plus éloquente dans les dynamiques de pardon et de réconciliation, omniprésentes dans notre marche commune vers Pâques. En effet, nous vivons en société, et il n’est pas besoin d’être fin psychologue pour nous rendre compte que nos refus d’aimer et nos soifs de vengeance sont souvent tenaces parce que nous n’avons pas fini de faire la paix avec nous-mêmes pour nous regarder chaque matin devant la glace de Dieu en débiteurs invétérés de sa miséricorde.
Comme dans la parabole du serviteur impitoyable devant celui qui lui devait moins que ce qu’il devait, lui, à son maitre créancier, nous présentons souvent cette hideuse face du parfait dévot drapé d’une hypocrisie répugnante et qui se refuse à pardonner, jetant aussi facilement qu’injustement l’anathème sur l’autre, victime innocente sur qui nous débitons toutes sortes de méchancetés, avec une volonté morbide et revancharde de nuire.
Pourtant, il faut bien convenir que le pardon et la réconciliation sont parmi les interpellations du carême chrétien dont la mise en œuvre pratique donne à notre désir de conversion toute sa consistance axiologique. Le pardon qui prédispose à la réconciliation est une valeur chrétienne éminente, surhumaine diraient certains, mais libératrice pour soi et pour la communauté de foi que nous constituons.
Pardonner soixante-dix fois sept fois, selon la célèbre métaphore du Christ que notre intelligence et sagesse de chrétiens nous commandent de ne pas prendre au pied de la lettre, c’est en définitive s’inscrire dans une dynamique de renouveau spirituel. C’est aussi et surtout libérer son cœur de tout ce qui peut empêcher de rencontrer son frère ou sa sœur dans la vérité de l’amour et de jouir de la tendresse d’un Dieu …prodigue, qui nous couvre de baisers chaque fois que nous prenons conscience de notre péché et de notre indignité filiale pour revenir à lui de tout notre cœur !
Du reste, douter de l’incommensurable capacité de Dieu à pardonner nos fautes, même les plus graves, c’est commettre un péché impardonnable, un péché contre l’esprit ! Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, confessons-le avec force sous toutes les latitudes, est au-delà de nos catégories humaines et se passe bien volontiers de notre code pénal qui nous offre, au prétoire des accusations fratricides, une palette de chefs d’inculpation pour charger celui ou celle dont la posture attend certainement plus notre pardon qu’autre chose !
Le pardon et la réconciliation sont donc au cœur de la liturgie pénitentielle de l’église et du message évangélique en ce temps de carême, ce kairos qui nous est donné comme une chance pour restaurer notre relation avec Dieu et avec le prochain. Celle-ci est, hélas, régulièrement fragmentée ou abimée par le péché, la boulimie du pouvoir, l’idolâtrie, le fétichisme intellectuel, le mensonge, la méchanceté gratuite, la sottise tyrannique ou encore cette violence qui s’origine du cœur pour déborder, tel un vase, sur le tissu social tuméfié…
Devant cette situation, la prière de l’Eglise, placée sur les lèvres du prêtre, oint de Dieu et intendant des mystères sacrés, se fait unanime et plus forte que les démons de nos divisions : Oui, c’est à toi, Seigneur, que nous le devons, si le désir de s’entendre l’emporte sur la guerre, si la soif de vengeance fait place au pardon, et si l’amour triomphe de la haine.
Cette prière de la préface eucharistique II sur la réconciliation que nous reprenons en frémissant fait en réalité écho à la béatitude de la miséricorde en même temps qu’elle explicite le nœud du Pater, la prière chrétienne par excellence, où nous demandons à être pardonnés comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Daigne, Marie, Notre- Dame des Béatitudes, fortifier nos pas sur le chemin de la réconciliation véritable et féconder l’œuvre de tous ceux qui travaillent à ce que la purification de la mémoire se pose en « vigie pour le présent et l’avenir de l’Eglise ». (Mgr MINNERATH).
LE SENEGAL LEVE PRES DE 202 MILLIARDS DE FRANCS CFA SUR LE MARCHE FINANCIER DE L’UEMOA
Le ministère sénégalais des Finances et du Budget annonce avoir effectué, avec ‘’un franc succès’’, une levée de fonds de 201 milliards 860 millions de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA.
Dakar, 31 mars (APS) - Le ministère sénégalais des Finances et du Budget annonce avoir effectué, avec ‘’un franc succès’’, une levée de fonds de 201 milliards 860 millions de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA.
Il affirme avoir mené l’opération financière par le biais de la DGCPT, la direction générale de la comptabilité publique et du Trésor, de concert avec la société de gestion et d’intermédiation Invictus Capital & Finance.
‘’L’opération, qui porte sur des tranches de maturité de 5,7 et dix ans, a été lancée le 6 mars 2023 pour un montant de 120 milliards de francs CFA. Cet objectif a été par la suite révisé à 200 milliards de francs CFA. En définitive, l’opération a été sursouscrite et clôturée à 201 milliards 860 millions de francs CFA’’, lit-on dans un communiqué du ministère.
Il signale que même si ‘’elle a été effectuée dans un contexte difficile de marché de capitaux, marqué notamment par une hausse des rendements moyens, cette levée de fonds a été réalisée dans les délais impartis et a rencontré un franc succès’’.
Le ministère des Finances et du Budget estime que l’opération financière s’est déroulée ‘’avec une grande diversité et une forte participation de souscripteurs non bancaires’’.
Cette transaction financière consistait à une ‘’structuration’’ et au ‘’placement des obligations de l’Etat du Sénégal émises par appel public à l’épargne sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine’’, l’UEMOA.
L’opération a été effectuée du 6 au 24 mars 2023. Ses ‘’résultats attestent […] la confiance réitérée des investisseurs à la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal, grâce à sa stabilité institutionnelle et à la résilience de son cadre macro-budgétaire’’, souligne le communiqué.
Le ministère des Finances et du Budget estime que le ‘’franc succès’’ de l’opération est la preuve de ‘’la consolidation du marché financier régional comme une solution crédible aux enjeux de financement des Etats de l’UEMOA et des entreprises publiques et privées’’.
Invictus Capital & Finance offre ses services aux entreprises, aux gouvernements, aux collectivités, aux institutions financières et aux particuliers, selon le texte.