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24 août 2025
LE PARTI SOCIALISTE NE DOIT PAS SE DEROBER PAR NOTRE ANCRAGE DANS BBY
Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a profité de la finale de football de la zone 6 de Rosso-Sénégal, dont il était le parrain, pour rencontrer ses camarades socialistes du département de Dagana à Ndombo, ce samedi.
Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a profité de la finale de football de la zone 6 de Rosso-Sénégal, dont il était le parrain, pour rencontrer ses camarades socialistes du département de Dagana à Ndombo, ce samedi. Il appelle à la remobilisation des socialistes, mais surtout pour vilipender les fossoyeurs de la paix sociale et politique au Sénégal.
Les socialistes du département de Dagana ont battu le rappel des troupes pour réserver un accueil chaleureux au ministre Serigne Mbaye Thiam, par ailleurs secrétaire national chargé des élections au sein du Parti socialiste (PS). Réunis autour du maire de Ndombo, Madické Mbodj, les leaders locaux et militants socialistes du Walo ont montré leur représentativité dans la zone.
Pour Serigne Mbaye Thiam, cette visite dans le département de Dagana entre dans le cadre d’une campagne de réanimation du Parti socialiste. "Nous, les responsables de la Direction nationale du parti, devons répondre à l'appel de tous les responsables et militants à la base pour faire vivre le Parti socialiste. Parce que, pour une coalition BBY forte, il faut que toutes les composantes soient fortes, y compris le Parti socialiste. Il faut que toutes les composantes de la coalition présidentielle occupent le terrain politique actuellement", a déclaré le ministre Serigne Mbaye Thiam.
Avant de poursuivre que la rencontre de Ndombo est aussi une directive issue des conclusions du séminaire national du Bureau politique du PS qui a appelé à la remobilisation du parti. "En ce qui nous concerne, nous serons toujours du côté des militants qui ont ce programme sur toute l'étendue du pays", a-t-il soutenu.
Le secrétaire national chargé des élections du PS a rappelé que sa venue est également conforme aux consignes que le président de la République Macky Sall, par ailleurs président de la coalition BBY a données aux leaders de Benno pour investir le terrain politique. "Le terrain politique appartient aux Sénégalais qui ont une base politique et sociale. Il n'appartient pas à ceux qui n'ont que l'injure à la bouche et la violence sur leur chemin. Nous qui avons bâti ce pays et cette République, nous n'avons pas le droit de laisser des gens irresponsables le détruire. Nous devons faire face aux fossoyeurs de la paix sociale. Nous avons une responsabilité particulière et le Parti socialiste ne doit pas se dérober de cette responsabilité par notre ancrage dans BBY, par le travail que nous faisons avec les autres alliés. Le président de la République a fait des réalisations tangibles dans tous les secteurs de la vie économique et sociale", a déclaré M. Thiam.
Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement et responsable national du Parti socialiste a signalé qu’il s'est déplacé également à Ndombo pour féliciter et encourager le maire socialiste de la commune, Madické Mbodj, et à travers lui tous les autres camarades socialistes. "Madické Mbodj est un facteur d'unité dans la coalition BBY du département de Dagana, parce qu’il a été toujours choisi par les autres partis politiques comme coordonnateur de la coalition à chaque élection. Il est un leader affirmé du PS. Ici dans le Walo, c'est un leader imbattable dans sa commune. Contre toutes les coalitions et toutes les combinaisons, il a toujours gagné Ndombo", a précisé le secrétaire national chargé des élections du Parti socialiste.
PAPE MATAR SARR DANS LE VISEUR DE L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE
Toujours en quête d’un renfort de choix au milieu de terrain, le club phocéen a jeté son dévolu sur Pape Matar Sarr, le milieu international sénégalais de Tottenham, selon les informations de Foot Mercato.
Toujours en quête d’un renfort de choix au milieu de terrain, le club phocéen a jeté son dévolu sur Pape Matar Sarr, le milieu international sénégalais de Tottenham, selon les informations de Foot Mercato. Le jeune joueur plaît tout particulièrement aux décideurs de l’OM.
La cellule de recrutement marseillaise se penche déjà sur le recrutement d’un joueur capable de remplacer son milieu de terrain à tout faire, Matteo Guendouzi plus que jamais sur le départ. Selon Foot Mercato, les pistes sont déjà nombreuses, de Denis Zakaria (Juventus) en passant par Habib Diarra (Strasbourg). Mais ces dernières semaines, un dossier a pris plus d’ampleur que d’autres à l’OM, celui de Pape Matar Sarr.
Le profil du champion d’Afrique sénégalais de Tottenham plaît énormément à Pablo Longoria indique le média français. Très peu utilisé chez les Spurs, pour sa première saison en Angleterre, Sarr n’a disputé que 14 matches dont l’intégralité du 1/8e aller de la Ligue des Champions face à l’AC Milan grâce notamment aux forfaits de nombreux milieux des Spurs (Yves Bissouma, Rodrigo Bentancur, Ryan Sessegnon ou Pierre-Emile Højbjerg). Un match convaincant de la part du joueur qui devra se contenter de miettes par la suite.
Forcément sur sa faim par rapport à une première saison d’adaptation en Angleterre, l’international sénégalais de 20 ans, qui totalise déjà 14 sélections est très heureux d’évoluer en Angleterre et s’y voit bien sur la durée. Le média spécialisé dans les informations mercato révèle également que le jeune milieu sénégalais est tout aussi courtisé par d’autres clubs anglais et n’a pas fait d’un retour en Ligue 1, une priorité.
L’OM, qui souhaite le récupérer en prêt, devra donc trouver les arguments susceptibles de faire fléchir la position de l’ancien Messin. Il est donc pour l’instant prématuré de dire que Pape Matar Sarr sera le futur élément clé du milieu de l’OM la saison prochaine. Mais vu son potentiel, sa marge de progression et son talent, Pape Matar Sarr a les arguments pour se faire adopter par le Vélodrome !
OUSMANE SONKO EST EN RÉGIME CELLULAIRE, VICTIME D'UN POSSIBLE CRIME DE PERSÉCUTION
Venus rendre visite à leur client de la Cité Keur Gorgui, les avocats de Sonko en sont repartis bredouilles, gazés et violentés par des policiers. Depuis près de 72 heures, les alentours du domicile du chef du Pastef sont en état de siège
Venus rendre visite à leur client de la Cité Keur Gorgui, les avocats d’Ousmane Sonko en sont repartis bredouilles, gazés et violentés par des policiers en faction, mais avec ce qu’ils étaient venus chercher : un constat d’huissier certifiant qu’ils ont été interdit d’accéder au domicile de l’opposant. Pour Me Koureyssi Bâ, « cette situation ne peut pas durer. On ne peut pas restreindre les droits d’un citoyen, le priver de liberté, l’enfermer chez lui. Ousmane Sonko est en régime cellulaire. Il ne peut ni sortir ni recevoir. »
Depuis près de 72 heures, les alentours lointains et immédiats du domicile du chef du Pastef-Les patriotes est en état de siège. Tous les accès y menant sont bloqués par la police : ni entrées ni sorties, sauf dérogations peut-être.
Aux alentours de la maison, Me Youssoupha Camara, du pool des défenseurs, est complètement sonné par la puissance nocive des grenades lacrymogènes qu’il vient d’inhaler. Son visage est quasi en transe, visité par des larmes et de la sueur. Assis sur un siège de fortune, un mouchoir à papier en mains, il accepte volontiers un verre d’eau d’un de ses confrères. Il marque un temps de récupérer un peu de ses émotions après un sale quart d’heure signé la police.
Me Cheikh Koureyssi Bâ a toutefois relativisé le comportement des policiers qui ont pris le parti de les gazer en rappelant que hier 29 mai, des députés de la République munis de leurs écharpes et voulant eux aussi rendre visite à Ousmane Sonko ont également été victimes des lacrymogènes, de même que des les journalistes. « Mais il est dommage que la police joue ce rôle qui ne l’honore pas. »
Pour le moment, Me Bâ annonce leur devoir de déposer des requêtes auprès de qui de droit, « c’est notre responsabilité de le faire en tant qu’avocats. » Ainsi, la cour suprême et le conseil constitutionnels seraient susceptibles d’être saisis pour aboutir au « crime de persécution » évoqué par l’article 7 du Statut de Rome qui a mis en place la Cour pénale internationale.
« Je suis inscrit à la CPI depuis 2011. J’aurais honte de devoir lancer une procédure contre mon propre pays. Mais si dans mon propre pays on veut m’ôter la vie…»
COUVRE-FEU POUR SONKO
Le retour forcé de Ousmane Sonko à Dakar depuis ce dimanche 28 mai a étalé son lot de conséquences dans la capitale et à la Cité Keur Gorgui. Le calme qui régnait dans ce quartier depuis plus d’une semaine appartient désormais au passé pour les habitants.
Le retour forcé de Ousmane Sonko à Dakar depuis ce dimanche 28 mai a étalé son lot de conséquences dans la capitale et à la Cité Keur Gorgui. Le calme qui régnait dans ce quartier depuis plus d’une semaine appartient désormais au passé pour les habitants. Depuis son retour forcé à Dakar du fait des éléments des Forces de sécurité, la maison du leader du parti Pastef reste inaccessible. Les policiers ont barricadé la zone. Et toutes les entrées et sorties sont filtrées pour éviter toute velléité de manifestation. Hier, la déclaration du leader du parti Pastef a été faite tard le soir. La raison : «L’équipe technique et de communication du maire de Ziguinchor n’a pas pu accéder à son domicile.» En effet, la présence massive de policiers et gendarmes à la Cité Keur Gorgui et environs, et les patrouilles qui y sont effectuées n’ont pas suffi pour parer les velléités de manifestation.
Intercepté à Koungheul : Sonko déposé par le Gign à la Cité Keur Gorgui
A Sacré-Cœur 3, c’est une véritable guérilla urbaine qui s’y est déclenchée. Dans les rues, sous les immeubles, les policiers tentent de repousser les manifestants. Les grenades lacrymogènes pleuvent sur les positions des manifestants qui ne ratent pas la moindre occasion de bloquer la route ou de créer des attroupements. Au rond-point Sacré-Cœur 3, à hauteur d’Auchan, les pierres et gaz lacrymogènes s’échangent au grand dam des passants, des véhicules et des motards.
«On n’a aucune nouvelle de lui»
Comme annoncé, les leaders des Forces vives du Sénégal (F24) ont rallié, hier soir, la Cité Keur Gorgui où est domicilié Ousmane Sonko. A leur grande surprise, toutes les rues menant au domicile du leader du parti Pastef ont déjà été barrées. Conséquence : personne de la délégation dirigée par Déthié Fall, le président du Prp, n’a pu accéder chez Sonko. Un forcing des leaders de l’opposition a occasionné des échauffourées dans les lesquelles ces derniers ont été gazés.
Voulant rendre visite à Sonko à la Cité Keur Gorgui : Les leaders de F24 éconduits par les FDS
S’exprimant devant les journalistes, Déthié affirme que «le fait d’extirper Ousmane Sonko de sa voiture et le ramener à Dakar, à la Cité Keur Gorgui, avec force, est une situation intolérable, incompréhensible». La vice-présidente du parti Pastef, Yassine Fall, déclare que «la dernière fois que je l’ai entendu, il était à Vélingara. Jusqu’à présent, personne n’a de ses nouvelles». «Depuis qu’on l’a arrêté et ramené à Dakar, personne n’a de ses nouvelles.
On ne s’est pas dans quelles conditions il est, comment il a été traité, eux seuls le savent. Personne ne peut vous dire comment il se sent. C’est pour cela que le Peuple sénégalais s’est levé pour faire reculer Macky, parce que c’est le seul responsable…Aucun leader politique depuis l’indépendance n’a jamais vécu ce qu’il est en train de vivre… On persécute Ousmane Sonko, on le violente, on le met dans des camions blindés, on l’enferme dans sa maison», dénonce un membre du F24 au milieu des caméras et dictaphones.
Les entrées et sorties à la Cité Keur Gorgui sont observées et filtrées à la lettre. N’ayant pas pu voir leur chef, Bassirou Kébé du parti Pastef et sa bande ont fui les grenades lacrymogènes pour faire une petite escale devant la mosquée Aboubacar Sadikh de Sacré-Cœur. Là-bas, il dénonce cette manière de «priver Ousmane Sonko de ses droits». «Ils n’ont pas le droit de barricader le domicile de Sonko alors qu’il n’y aucune décision de justice qui autorise cela. C’est un état de fait, une violation de l’Etat de Droit et de la liberté de circuler», dénonce-t-il. Il promet que tant que Ousmane Sonko sera dans cette situation, «on ne va pas s’arrêter et on va continuer le combat».
PAR Farid Bathily
OBAMA À LA RECHERCHE DE LA SIGNIFICATION DU TRAVAIL
Qu'est-ce qu'un emploi décent ? Est-ce suffisant d'en avoir un pour être heureux ? Quel est le rôle du travail dans l'épanouissement de ceux qui l'exercent ?
L'ancien président américain est au cœur d'un nouveau documentaire explorant la relation des employés à leur travail. Une radiographie du secteur professionnel dans un monde en constante disparité.
Qu'est-ce qu'un emploi décent ? Est-ce suffisant d'en avoir un pour être heureux ? Quel est le rôle du travail dans l'épanouissement de ceux qui l'exercent ? Ce sont quelques-unes des questions existentielles auxquelles Barack Obama tente de répondre dans un nouveau documentaire diffusé sur Netflix le 17 mai 2023.
La série intitulée "Working: What we do all day" ("Travailler : voilà ce que nous faisons tous les jours") est une adaptation à l'écran du best-seller éponyme de l'auteur Studs Terkel, publié en 1974.
L'ancien président américain y raconte notamment la réalité du monde du travail aux États-Unis à travers le quotidien de plusieurs travailleurs issus de trois secteurs d'activité : l'aide à domicile, la technologie et l'hôtellerie.
Dur labeur
Barack Obama explore, en quatre épisodes, la réalité des travailleurs souvent cantonnés à des tâches peu valorisées par la société, malgré les sacrifices inhérents.
C'est le cas de Randi Williams, employée dans le domaine de l'aide à domicile pour un salaire de 9 dollars de l'heure. Un salaire inférieur à celui qu'elle avait dû abandonner précédemment dans une usine de poulets pour pouvoir consacrer plus de temps à sa fille.
Pour cette femme célibataire qui vit en plus avec sa mère, chaque jour est le fruit d'un dur labeur. "C'est 6,12 dollars pour une boîte de céréales. C'est une heure de mon salaire avec quelques bonbons", déclare-t-elle dans un magasin, tandis que la voix d'Obama sert de narration.
Le cas de Randi fait écho à celui de Carmen, une chauffeuse-livreuse pour Uber Eats qui est contrainte de cumuler plusieurs emplois pour joindre les deux bouts. Pour cette passionnée de maquillage qui aspire à avoir un jour sa propre boutique, il faut se serrer la ceinture pour espérer boucler les fins de mois.
Le rêve américain qui s'évanouit
"Working", dont le couple Obama est producteur, montre comment de nombreux emplois sont devenus moins gratifiants sur le plan salarial et offrent peu d'avantages sociaux au fil des ans. Le concept de classe moyenne y est également abordé, illustrant une frontière de moins en moins visible entre riches et pauvres.
"Une de mes préoccupations en tant que président était de savoir comment créer suffisamment d'emplois de qualité", affirme Obama à Natarajan Chandrasekaran, homme d'affaires indien à la tête du groupe Tata.
"Êtes-vous inquiet de la polarisation de l'emploi sur la démocratie ?", lui demande ce dernier. "Oui", répond l'ancien chef d'État, exhortant les dirigeants à créer les conditions nécessaires pour un travail digne.
Une étude du Pew Research Center publiée ce mois de mai 2023 indique que les jeunes travailleurs américains sont plus insatisfaits de leur emploi que leurs aînés. La satisfaction est de 55% chez les 50 à 64 ans, contre seulement 44% chez les 18 à 29 ans.
DIALOGUE POLITIQUE, LE POUVOIR EN QUETE D’INTERLOCUTEURS
Le palais présidentiel a multiplié ce long week-end les coups de fil en direction des leaders politiques pour les convaincre de participer au dialogue politique qui devait démarrer aujourd’hui, mais qui a été repoussé jusqu’à demain 31 mai
Le palais présidentiel a multiplié ce long week-end les coups de fil en direction des leaders politiques pour les convaincre de participer au dialogue politique qui devait démarrer aujourd’hui, mais qui a été repoussé jusqu’à demain 31 mai, selon Yoro Dia, ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République qui n’a pas cependant donné les raisons de ce report in extremis.
Certains leaders de la coalition Macky2012 ont été appelés par téléphone, ce samedi, pour leur demander de passer à la présidence de la République récupérer leur carton d’invitation. Mais certains ont refusé. D’autres ont récupéré leur carton, mais refusent de participer au dialogue. «On ne nous a jamais associé à quoi que soit de manière individuel. De tout le temps, on nous mettait dans le même panier de Macky2012. Aujourd’hui, parce qu’ils peinent à trouver des interlocuteurs, ils font appel à nous», fustige un membre de la première coalition qui a soutenu le Président Macky Sall au premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Ce dernier qui parle sous le couvert de l’anonymat affirme qu’il a décidé de boycotter cette rencontre pour ne pas servir de faire valoir.
Il faut dire que beaucoup de leaders politiques de l’opposition ont décidé de boycotter ou de snober le chef de l’Etat. Au niveau de la coalition Yewwi askan wi, seul Khalifa Sall a publiquement déclaré son intention de se rendre à la salle des Banquets de la présidence de la République pour prendre part à ce dialogue politique.
Les partis membres de la coalition Aar Sénégal ont aussi décidé de ne pas rendre à cette rencontre.
Au niveau de la coalition Wallu, seul le Pds a manifesté son désir de participer. Le parti du député Mamadou Lamine Diallo a décidé de boycotter cette rencontre.
C’EST DIEU QUI N’A PAS VOULU MAIS J’AURAIS PU Y RESTER
Membre du pool d’avocats qui a tenté de rencontrer Ousmane Sonko, barricadé à son domicile, Me Khouraïchi Ba est sorti de la Cité Keur Gorgui très amer. Selon lui, les forces de l’ordre ont fait montre d’un manque de respect notoire à leur égard
Membre du pool d’avocats qui a tenté de rencontrer Ousmane Sonko, barricadé à son domicile, Me Khouraïchi Ba est sorti de la Cité Keur Gorgui très amer. Selon lui, les forces de l’ordre ont fait montre d’un manque de respect notoire à leur égard. Il trouve que leur comportement n’honore la police. Pis, l’avocat estime l’avoir échappé belle.
« Quand on a discuté, tout le monde m’a dit que je suis visé. Tout le monde a vu ce qui m’est arrivé quand on a voulu regagner nos véhicules. C’est Dieu qui n’a pas voulu mais j’aurais pu y rester », martèle Me Khouraïchi Ba. « Je peux porter plainte contre X pour tentative d’assassinat », ajoute-t-il.
L’avocat rappelle qu’il est inscrit à la Cour Pénale Internationale (CPI) depuis 2011. Seulement, souligne-t-il, il n’a jamais voulu ester son pays en justice. « Mais quand dans mon pays on cherche à me tuer (…) », maugrée-t-il.
MEETING INTERNATIONAL D’ATHLETISME DE DAKAR, LES SENEGALAIS EN VEDETTE
La piste de l’annexe du stade Abdoulaye Wade a abrité samedi dernier, son deuxième grand évènement, le meeting international d’athlétisme labellisé «Bronze» à l’initiative de la FSA. Compétition au cours de laquelle l'athlétisme sénégalais s'est illustré.
La piste de l’annexe du stade Abdoulaye Wade a abrité, samedi dernier, pour son deuxième grand évènement, le meeting international d’athlétisme labellisé «Bronze» à l’initiative de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (Fsa). Lors de cette belle compétition, les athlètes sénégalais se sont illustrés dans leurs différentes catégories.
Tous les yeux étaient rivés, samedi dernier, sur la nouvelle piste de l’annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, un bijou dédié à l’athlétisme qui a accueilli son deuxième évènement continental. Il s’agissait du Meeting international d’athlétisme auquel ont pris part des athlètes de 17 nationalités différentes, dont 150 internationaux. Durant cette 10e édition suivie par un public très nombreux dans une ambiance folle, les athlètes ont rivalisé d’ardeur dans leurs différentes catégories. Les espoirs sénégalais, comme lors de la précédente édition, ont encore montré force et détermination devant leurs pairs avec notamment le spécialiste du 400 m plat, Cheikh Tidiane Diouf qui s’est imposé dans son épreuve avec un chrono de 47’’53. «Je ne suis pas satisfait de ma prestation, car je n’ai pas battu mon record personnel qui est de 45’’56», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «Quand je cours, c’est pour améliorer ma performance, mais avec le vent qu’il y avait ce n’était pas du tout facile». L’objectif pour Cheikh Tidiane Diouf est désormais de «(se) concentrer sur les Jeux africains et les championnats du monde. Juste derrière lui, est arrivé son compatriote Frederick Mendy avec une performance de 47’’62 suivi du Français Elliot Gomis (47’’68).»
Le hurdler Louis François Mendy s’est octroyé la première place du 110m haies comme lors des championnats de France des clubs disputé à Dijon, la semaine dernière où il avait amélioré son record personnel avec un temps de 13’’41. Sans difficulté, il s’est imposé avec un chrono de 13’’49 devant Saguirou Badamassi du Nigeria (13’’59) et le Sénégalais Lassana Marcio (14’’16). Amath Faye a confirmé sa régularité au saut en longueur en s’emparant de la première place avec un bond de 8,13 m, devant son compatriote sénégalais Lys Mendy (7,45 m) qui a fait mieux que l’année dernière, où il avait atterri à 7,32 m. Le Burundais Soumaila Sabo s’est classé 3ème avec 7,38 m.
Les Sénégalaises aussi ont été efficaces durant ce Meeting avec Saly Sarr qui a réalisé 13,74m au triple saut, devançant son compatriote Sangoné Kandji classée 3ème avec une marque de 13,38m, derrière Véronique Kossenda Rey avec un bond de 13,68 m. Safiétou Boye s’est également illustrée au 100 m plat avec un chrono de 13’’98, elle est suivie de Madina Touré du Burundi (14’’39) et de Maguette Ndiaye (14’’41).
Tous les athlètes sénégalais interrogés ont salué cette 10ème édition, la 2ème de suite à l’annexe de stade Abdoulaye Wade de Diamniadio après 7 ans d’interruption. Ils ont réclamé plus d’accompagnement des autorités compétentes.
APPEL A MANIFESTATIONS, LES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR DANS LE VISEUR
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a dénoncé mardi le fait que « des Sénégalais vivant à l’étranger, assis derrière leurs claviers ou leurs téléphones », appellent les jeunes à sortir dans la rue.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a dénoncé mardi le fait que « des Sénégalais vivant à l’étranger, assis derrière leurs claviers ou leurs téléphones », appellent les jeunes à sortir dans la rue et à manifester. Pour mettre fin à cette situation, il a informé que l’Etat va demander à ces pays d’accueil, « d’initier des poursuites » contre eux.
« On a vu pour le déplorer des citoyens sénégalais vivant à l’étranger, assis dans un certain confort, derrière leurs claviers ou derrière leurs téléphones, appeler les jeunes sénégalais à sortir dans la rue, à s’attaquer à des domiciles de certains responsables et même des fois à envoyer de l’argent pour financer l’agent de carburant ou de produit inflammables », a-t-il martelé sur les ondes de la Rfm.
Face à ces dérives, le ministre de l’Intérieur a révélé que « l’Etat a pris toutes les dispositions pour saisir les pays dans lesquels vivent ces Sénégalais et signaler les messages qu’ils ont envoyé au Sénégal et le contenu de ces messages ».
Le cas échéant, a-t-il ajouté, « s’ils peuvent revêtir la qualification d’infraction pénale dans ces pays d’accueil, nous demanderons à ces gouvernements d’initier des poursuites contre eux ».
LA FONDATION BATONGA EXPORTEE AU SENEGAL
La chanteuse Angélique Kidjo a procédé hier, au lancement des activités de sa Fondation «Batonga» au Sénégal. La structure a été fondée en 2006 par cette défenseure de l’égalité des sexes pour s'attaquer aux problèmes auxquels font face les adolescents.
La chanteuse Angélique Kidjo a procédé, hier, au lancement des activités de sa Fondation « Batonga » au Sénégal. La structure a été fondée en 2006 par cette défenseure de l’égalité des sexes. « Batonga » s’attaque aux problèmes urgents auxquels sont confrontées les adolescentes et les jeunes femmes les plus nécessiteuses sur le continent africain.
L’idée de créer cette fondation est née très tôt chez Angélique Kidjo. C’est en classe de sixième que la détentrice de cinq Grammy Awards murît le projet «Batonga». «Je me suis rendue compte en classe de sixième que toutes mes copines voulaient être avocates, médecins et aujourd’hui il n’y a plus personne», a regretté Angélique Kidjo revenant sur ses motivations. Poussée par un père qui considérait que chaque enfant avait le droit d’aller à l’école, elle va essayer de changer les choses. «Batonga» prend ainsi forme en 2006. La célèbre autrice-compositrice-interprète béninoise sillonne les pays comme le Bénin, le Mali, le Cameroun, la Sierra Leone ou encore l’Ethiopie. «Je vais dans les endroits où personne ne va car l’intelligence de la jeune fille n’a pas de frontières», soutient-elle.
«Ce n’était pas évident au début car ces jeunes filles n’avaient plus confiance au système à cause de promesses faites par d’autres organisations», reconnaît Angélique Kidjo. Avec sa fondation, elle milite en faveur des populations issues des milieux ruraux plus particulièrement les filles. Elle compte à travers ses actions participer au relèvement du niveau de vie de ces cibles en leur offrant des opportunités de renforcement de leur leadership et de leur pouvoir économique.
«Batonga» est une manière pour l’artiste de montrer aux jeunes filles que le succès ne dépend que d’elles. Angélique Kidjo essaie de conscientiser en milieu rural afin de montrer que ce n’est pas seulement le mariage comme avenir pour les jeunes filles.
Les premiers programmes de la fondation vont être exécutés dans les régions de Kolda et de Sédhiou avec l’appui des organisations non gouvernementales.