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23 août 2025
LES DEFIS DU MEDECIN-GENERAL FATOU FALL
Le médecin-général de Brigade, Fatou Fall, a été installé, jeudi 25 mai, dans ses nouvelles fonctions de Directrice de l’hôpital Principal de Dakar. La cérémonie a été présidée par le Ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
Le médecin-général de Brigade, Fatou Fall, a été installé, jeudi 25 mai, dans ses nouvelles fonctions de Directrice de l’hôpital Principal de Dakar. La cérémonie a été présidée par le Ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
Après trois ans et demi à la tête de l’hôpital Principal de Dakar, le médecin-général de Brigade, Mame Thierno Dieng, a passé le témoin, jeudi 25 mai 2023, au général de Brigade Fatou Fall. Cette dernière a été installée dans ses nouvelles fonctions, au Cercle mess des officiers de Dakar, par le Ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
Fatou Fall, première Sénégalaise à accéder au grade de général des armées, a appelé ses collaborateurs au travail. Elle s’est ainsi fixée plusieurs priorités. Il s’agit, entre autres, de l’amélioration des services d’accueil et des urgences, de la qualité des soins, de la réduction des rendez-vous. Elle a aussi promis de diminuer le temps d’attente en caisse.
Pour réussir sa mission, elle compte mettre en place une politique de digitalisation des services de l’hôpital Principal de Dakar. « Avec la digitalisation, nous comptons transformer les services de l’hôpital, par le lancement d’une plateforme externe, pour faciliter l’accès à l’information à nos clients », a-t-elle soutenu.
Le médecin-général de Brigade, Fatou Fall, compte également mettre en place une nouvelle organisation, basée sur un système de planification de rendez-vous et de délivrance des résultats des examens et analyses. « Nous allons développer des solutions de paiement alternatives, notamment mobiles au niveau des caisses de soins externes », a souligné Mme Fall.
Le Directeur sortant, le général MameThierno Dieng, a félicité celle qui va le remplacer. Il s’est également réjoui des nombreuses réalisations en équipements, infrastructures, mais aussi des innovations qui ont marqué son passage dans cet hôpital. Il a cité, entre autres, la construction des pavillons de Gorée et Téranga, des services de rhumatologie et de dermatologie-vénéréologie et de l’unité de néphrologie-hémodialyse. Le Ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a informé que la Polyclinique internationale de l’hôpital Principal Dakar sera livrée dans les prochains mois.
CARAVANE DE LA LIBERTE, LA MISE AU POINT D’ANTOINE DIOME
« Les caravanes sont soumises à l’obligation de déclaration préalable, conformément à l’article 96 du Code pénal », selon le ministère de l'Intérieur. Il promet de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver l’ordre public
A travers un communiqué de presse rendu public ce samedi 27 mai, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique s’est prononcé sur la « Caravane de la liberté » lancé, ce vendredi à Ziguinchor, par Ousmane Sonko. Mais c’est pour rappeler à l’opposant politique « l’impératif » de respecter les dispositions du Code pénal.
« Il nous a été donné de constater, ce vendredi 26 mai 2023, que le président du parti Pastef a lancé une « caravane » depuis Ziguinchor avec pour destination Dakar, en passant par différentes régions du pays. Au cours de cette journée, des incidents ont été enregistrés dans la commune de Kolda », a d’emblée déclaré Antoine Félix Abdoulaye Diome.
Ce dernier de rappeler, toutefois, que « les caravanes sont considérées comme des cortèges et sont donc soumises à l’obligation de déclaration préalable, conformément à l’article 96 du Code pénal ».
Par conséquent, ajoute la note, le ministre de l’Intérieur insiste sur « l’impératif de respecter cette formalité et demande à tous les organisateurs de cortèges, défilés, caravanes, rassemblements de personnes et, d’une manière générale, toute manifestation sur la voie publique de s’y conformer ».
Dans tous les cas, conclut M. Diome, « les autorités compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour préserver l’ordre public et la quiétude des citoyens ».
Pour sa part, la coalition « Yewwi Askan wi déclare qu’en vertu de son droit de circuler librement sur toute l’étendue du territoire, Ousmane Sonko va continuer son chemin ». La coalition exige cependant «la préservation de son intégrité physique et morale», soulignant qu’elle ne tolérera plus aucune attaque de son convoi.
VIDEO
VELINGARA : LA CARAVANE D'OUSMANE SONKO ATTAQUEE...
Vélingara : la Caravane d'Ousmane SONKO attaquée...
PAR Gilles Yabi
TOUS LES MOYENS NE SONT PAS BONS POUR CONSERVER LE POUVOIR OU POUR LE CONQUÉRIR
Le Sénégal s’évertue à suivre l’exemple de la Guinée et de quelques autres pays africains avec des cycles récurrents de tensions, de manifestations, de répression, d’arrestations, de déploiement massif de forces de sécurité
Le 18 mars dernier, vous alertiez sur cette antenne sur la « tentation du chaos » au Sénégal. Se rapproche-t-on du chaos aujourd’hui, Gilles Yabi, alors qu’Ousmane Sonko a appelé à une mobilisation populaire pour l’accompagner à Dakar, à quelques jours du jour du verdict du procès qui s’est déroulé en son absence le 23 mai ?
Heureusement, le scénario du pire n’est jamais sûr. Mais le seul fait que le scénario du chaos fasse partie des scénarios possibles est déjà très inquiétant. Parmi les différents scénarios, celui du pire me semble même plus probable que celui qui verrait la tension politique et sociale chuter à quelques mois de l’élection présidentielle de février 2024.
Je ne commenterai pas le procès pour viols de l’homme politique Ousmane Sonko dont on attend le verdict le 1er juin, ni les prolongements par des déclarations d’une indélicatesse affligeante. Le coût économique et social pour le Sénégal, en plus des vies de jeunes perdues depuis mars 2021, est déjà considérable. Des amis de certains pays voisins du Sénégal, comme des Guinéens avec lesquels j’échangeais ces derniers jours, ne comprennent pas que le Sénégal s’évertue à suivre l’exemple de la Guinée et de quelques autres pays africains avec des cycles récurrents de tensions, de manifestations, de répression, d’arrestations, de déploiement massif de forces de sécurité.
POINT DE MIRE SENEPLUS - Étape de Kolda où Ousmane Sonko a passé la nuit de vendredi à samedi. Le leader de Pastef est en route pour Tabacounda en passant par Vélingara. Plusieurs confrontations avec les forces de l'ordre à chacune des ces étapes
La caravane menée par Ousmane Sonko poursuit son parcours avec détermination. Après avoir passé la nuit à Kolda, le leader de Pastef se dirige maintenant vers Velingara, en passant par Diaobé où son cortège a rencontré des difficultés face aux forces de l'ordre.
Malgré les obstacles rencontrés, la mobilisation reste forte et démontre l'engagement des partisans d'Ousmane Sonko. Cette caravane de la liberté symbolise leur détermination à faire entendre leur voix et à défendre leurs idéaux.
Les étapes de cette caravane sont l'occasion pour Ousmane Sonko de s'adresser à la population, d'écouter leurs préoccupations et de partager sa vision pour un avenir meilleur. Les rencontres avec les citoyens permettent également de renforcer les liens entre le leader politique et les communautés locales.
Malgré les différences de points de vue, il est important de souligner le droit à la libre expression et à la mobilisation pacifique. La démocratie repose sur la diversité des opinions et sur le respect mutuel, même dans des moments de tensions politiques.
Alors que la caravane de la liberté poursuit son chemin, il est essentiel que toutes les parties prenantes veillent à garantir la sécurité et le respect des droits fondamentaux de chacun. Le dialogue et le respect des règles démocratiques restent les fondements essentiels pour bâtir une société libre et inclusive.
Nous espérons que cette mobilisation, ainsi que les débats qu'elle suscite, contribueront à renforcer la démocratie et à favoriser des avancées positives pour l'ensemble de la population.
Voir les vidéos.
LE POUVOIR CIBLÉ PAR UNE CYBERATTAQUE
Un compte @MysteriousTeamO se réclamant du groupe de pirates informatiques Anonymous a revendiqué avoir paralysé les sites de la présidence et ceux utilisant le domaine gouv.sn, comme celui du gouvernement
Les sites internet de l'Etat sénégalais ont été touchés vendredi soir par une cyberattaque, dans un contexte de forte crispation politique à neuf mois de la présidentielle.
Un compte @MysteriousTeamO se réclamant du groupe de pirates informatiques Anonymous a revendiqué sur les réseaux sociaux avoir paralysé les sites de la présidence et ceux utilisant le domaine gouv.sn, comme celui du gouvernement ou des ministères des Forces armées et de la Santé. Ces sites étaient à nouveau opérationnels samedi matin.
@MysteriousTeamO se dit "solidaire" des citoyens sénégalais et de leur droit à choisir librement leur président. Le porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana a reconnu l'existence de l'attaque consistant à "submerger un réseau avec des quantités massives de trafic saturant la bande passante". L'organisme gérant le domaine a mobilisé ses équipes pour un retour à la normale "dans les plus brefs délais", a-t-il dit dans un communiqué.
Cette attaque intervient dans un climat politique tendu. L'opposition dénonce la répression grandissante exercée selon elle par le gouvernement du président Macky Sall. L'incertitude maintenue par ce dernier sur sa candidature ou non à un troisième mandat, ainsi que le sort politico-judiciaire de l'opposant Ousmane Sonko alimentent les tensions.
Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle en 2019 et candidat déclaré à celle de 2024, risque de perdre son éligibilité. Une chambre criminelle doit rendre le 1er juin un verdict très attendu dans un procès contre lui pour viols. Il a refusé de comparaître, criant au complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. Retranché dans le sud du pays au moment du procès, M. Sonko a entamé vendredi un retour à hauts risques à Dakar, un voyage de plusieurs centaines de kilomètres par la route dont il entend faire une "caravane de la liberté" et une démonstration de force. Des heurts ont été rapportés par la presse entre ses sympathisants et les forces de sécurité autour de son arrivée à Kolda (sud), encore très loin de Dakar.
Le gouvernement réfute toute instrumentalisation de la justice et tout tour de vis répressif. Le camp présidentiel accuse M. Sonko de se servir de la rue pour échapper à la justice.
L’IMPLOSION PREDIT DE YEWWI ASKAN WI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE SAMEDI
Les quotidiens évoquent, pour leur livraison de ce samedi 27 mai, l’‘’implosion’’ de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont Taxawu Senegaal, l’une des composantes, a décidé de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République
Dakar, 27 mai (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur livraison de ce week-end, l’‘’implosion’’ de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont Taxawu Senegaal, l’une des composantes, a décidé de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République.
‘’Chronique d’une implosion annoncée’’, titre WalfQuotidien.
Il ajoute qu’une partie de YAW parle d’un ‘’faux dialogue, duquel ne sortira rien de bénéfique pour le peuple’’. Taxawu Senegaal, l’une de ses composantes dirigée par Khalifa Sall, ‘’conformément à sa tradition de concertation’’, a décidé de ‘’consulter ses instances de base, ainsi que les partis et mouvements alliés’’, qui définiront sa ‘’position officielle’’, concernant l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat.
‘’Les leaders de YAW devraient comprendre Khalifa Sall et le laisser prendre part à ce dialogue qui pourrait lui permettre de se présenter à la prochaine élection présidentielle grâce à une loi d’amnistie’’, note Le Soleil en citant un analyste politique.
Le président de la République, en annonçant le dialogue politique en avril, a laissé entendre que Khalifa Sall, Karim Wade et d’autres leaders politiques frappés d’inéligibilité, peuvent négocier leur éligibilité lors de ce la future concertation.
Le dialogue politique va démarrer mardi prochain, selon le dernier communiqué du Conseil des ministres.
Des ‘’signes de dislocation’’
‘’La principale coalition de l’opposition traverse une crise, à huit mois de l’élection présidentielle’’, fait remarquer EnQuête en estimant que les ‘’premiers signes de la dislocation’’ étaient perceptibles dès ‘’la sortie de Barthélémy Dias contre Ousmane Sonko, au début de ce mois’’.
‘’Si Khalifa Sall pense que c’est en participant au dialogue qu’il va retrouver son éligibilité, personne ne peut l’en empêcher’’, a déclaré Déthié Fall, l’un des leaders de YAW, dans une interview donnée à Bés Bi Le Jour.
Il minimise les risques d’‘’implosion’’ en assurant qu’‘’il n’y a pas de rivalités entre les candidats de YAW comme certains le pensent’’.
Déthié Fall ne rassure pas le journal L’As, lequel affirme que ‘’le simple fait qu’il y ait eu des voix discordantes révèle une crise au sein de la coalition et des désaccords entre les leaders’’.
‘’Tôt ou tard, ces divergences vont se révéler au grand public’’, prédit L’As. ‘’Alliance Khalifa Sall-Ousmane Sonko, le début de la fin !’’ titre Le Quotidien.
‘’Khalifa Sall […] va-t-il se plier à la volonté du maire de Ziguinchor dont la participation à l’élection présidentielle de 2024 est sérieusement compromise ? Ousmane Sonko […] va-t-il se plier à la volonté de Khalifa Sall et de Taxawu Senegaal ?’’ s’interroge le même journal en faisant remarquer que ‘’le dialogue auquel Macky Sall a convié [les leaders politiques] a fini de mettre à nu leurs divergences’’.
Les intérêts de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko sont vraisemblablement contradictoires, ‘’voilà le problème qui risque d’entraîner la mort de YAW’’, ajoute Le Quotidien.
Il fait observer que ‘’les ambitions divergent, les intérêts sont contraires, et le temps qui sépare les leaders de l’échéance électorale de 2024 s’égrène’’.
De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %
Les quotidiens évoquent aussi la ‘’caravane de la liberté’’, du nom donné qu’Ousmane Sonko donne à la mobilisation de ses partisans sur le chemin le conduisant à Dakar.
‘’Des affrontements ont eu lieu à Kolda, où les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule’’, rapporte L’As, annonçant que quatre gardes du corps du leader de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés à Mbour (ouest).
‘’Dans différentes localités qu’il a traversées hier, le leader de Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a drainé du monde’’, note WalfQuotidien.
La ‘’caravane de la liberté’’ a démarré ‘’en fanfare’’ dans les communes de Niaguiss et Goudomp (sud), affirme L’Observateur. En raison de ‘’cette mobilisation forte et spontanée, mes adversaires tapis au palais [de la République] ne dormiront plus’’, jure un Ousmane Sonko grisé peut-être par la mobilisation de ses partisans.
Sud Quotidien s’est surtout intéressé à l’‘’occupation anarchique de la voie publique’’. ‘’L’éradication de l’encombrement urbain […] reste un vœu. Les nombreuses initiatives prises dans ce sens, bien que salutaires, échouent toujours à cause du manque de suivi’’, constate le journal.
‘’Les anciens occupants sont en train d’effectuer progressivement leur retour’’ vers les endroits d’où ils étaient partis à la suite d’‘’opérations de déguerpissement [et de] de désengorgement’’ menées par les pouvoirs publics, observe Sud Quotidien.
De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %, annonce Libération en citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
‘’La tension sur les prix à la consommation est induite principalement par la hausse des prix des produits alimentaires’’, ajoute-t-il.
Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, annonce au journal Le Soleil que les partenaires financiers du Sénégal ont ‘’mobilisé’’ 14.581 milliards de francs CFA en 2021 et 2022 pour le financement du Plan Sénégal émergent, le programme économique et social que met en œuvre le gouvernement depuis 2014.
LES «CAFETEROS» AU MENU DES «LIONCEAUX»
Les «Lionceaux» juniors du Sénégal affrontent, ce samedi 27 mai au stade Diégo Maradona (21h), la Colombie en match comptant pour la 3ème journée du Groupe C de la 23ème Coupe du monde des moins de 20 ans
Les Cafétéros juniors de la Colombie seront aux menus des Lionceaux du Sénégal pour le compte de la 3ème journée du Groupe C de la 23ème édition de la Coupe du monde des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Argentine. Surpris d’entrée et contraints au partage des points, les Lionceaux ont besoin d’un résultat positif devant le leader du groupe pour espérer prendre le bon wagon qui mène au deuxième tour de la compétition.
Les «Lionceaux» juniors du Sénégal affrontent, ce samedi 27 mai au stade Diégo Maradona (21h), la Colombie en match comptant pour la 3ème journée du Groupe C de la 23ème Coupe du monde des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Argentine. La défaite sera interdite pour les champions d’Afrique. Battus par le Japon sur la plus petite des marques lors de la journée d’ouverture du tournoi, accrochés encore lors de la deuxième journée par l’équipe Israël (1-1), les Lionceaux sont certes parvenus à rester dans la course pour le second tour, mais ils se sont davantage compliqués la tâche pour leur qualification.
Le sélectionneur Malick Daf le laisse entrevoir à travers son analyse après match et les regrets nourris après le précieux point récolté contre les cadets d’Israël. «En analysant le match, c’est nous qui avons perdu deux points. Nous avons raté trop d’occasions. Avec de la lucidité, nous aurions pu marquer des buts. Il faut avoir beaucoup de regrets, il y avait largement de la place pour s’imposer. C’est un match nul regrettable, car nous pouvions le gagner», a-t-il noté avant de poursuivre : «ce sont de jeunes joueurs, il ne faut pas les en vouloir. Il faut corriger et préparer ce dernier match qui sera comme une finale», a rassuré le technicien sénégalais. La mission des «Lions» ne sera pas facile pour ce troisième et ultime match de groupe les juniors sénégalais. D’autant plus qu’ils auront affaire à une sélection sud-américaine qui a déjà fait fortes impressions lors de ses deux premières sorties dans la poule C. Les Caféteros juniors de la Colombie ont tout bonnement réussi à survoler la phase de groupe en dominant l’équipe d’Israël (2-1) puis celle du Japon (2-1). Ce qui leur a permis de s’assurer de la place de leader de la poule C (6 pts) et de décrocher le premier ticket pour le second tour. Les protégés de Malick Daf sont dans l’obligation de sortir le grand jeu dans ce duel que l’on peut considérer comme celui de la dernière chance pour les champions d’Afrique en titre. La bande à Pape Demba Diop, Samba Diallo, Ibrahima Seck devront s’imposer à tout prix. Pour cela, elle doit impérativement faire preuve d’une plus grande efficacité et de réalisme devant la défense qui a déjà cédé à deux reprises. Une équipe colombienne doit encore défendre sa première place.
ME BABACAR NDIAYE ET PATHE KEÏTA SUR LA LIGNE DE FOND
La Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) renouvelle ses bases à l’occasion de l’Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 mai au Cices.
La fédération sénégalaise de Basket va renouveler ses instances, à l’occasion de son assemblée générale élective organisée ce samedi 27 mai au Cices. A la tête depuis huit ans, le président sortant Babacar Ndiaye est candidat pour un 3ème mandat. Il fera face à Mamadou Keïta, président de Guédiawaye Academy mais aussi un des principaux animateurs de la Convergence pour le renouveau du basketball sénégalais (CRBS), une structure mise en place pour créer la rupture mais aussi pour donner un nouvel élan à la discipline.
La Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) renouvelle ses bases à l’occasion de l’Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 mai au Cices. Deux candidats seront en lice pour le poste de président et pour un mandat de quatre ans. En poste depuis 8 ans, le président sortant Me Babacar Ndiaye, est en ligne de fond et pour un troisième mandat. Il va briguer les suffrages des représentants des 110 clubs qui constituent le corps électoral avec l’ambition de battre le record d’Ibrahima Diagne qui a fait 8 ans. «Je serai ainsi le deuxième président derrière Abdoulaye Sèye qui compte 19 voire 20 ans», a déclaré Me Babacar Ndiaye. L’ancien président du Dakar Université club dit fonder sa candidature sur la volonté de maintenir les acquis des mandats précédents, de terminer les chantiers entamés et enfin «de rendre le produit du basket plus attractif», a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Il aura comme challenger Mamadou Keïta, dit Pathé. Un adversaire qui a déjà affiché ses ambitions dans le cadre de la Convergence pour le renouveau du basket-ball sénégalais (CRBS), une structure dont il a été président et principal animateur. L’actuel président de la Guédiawaye Academy entend ainsi donner un nouvel élan à la discipline en mettant à la disposition des Sénégalais un bon programme de relance.
«Cette candidature est une attente forte de tous les acteurs du basket-ball sénégalais. Elle se veut une candidature de rupture et de redressement du basket-ball sénégalais qui est en train de perdre progressivement son lustre d’antan», soutient-il, lors d’une récente sortie. Continuité ou rupture ? La balle reste dans le panier des électeurs
MIRAGE D’UN «SENEGAL PLUS PROPRE»
«Cleaning days» et «bësup setal», des années après lancement, Un râteau ou balai dans une main, une pelle dans l’autre, le président de la République, Macky Sall, a présidé la première édition des journées nationales de nettoiement, le samedi 4 janvier 20
Des «Cleaning days» aux «Bësup Setal», deux appellations d’un même programme présidentiel pour un «Sénégal plus propre», notre pays peine toujours à réaliser son ambition. L’éradication de l’encombrement urbain, des occupations illégales de l’espace public, des constructions anarchiques et de l’insalubrité, pour réussir un Sénégal «zéro déchet», reste encore un vœu. Les nombreuses initiatives dans ce sens, même salutaires, échouant toujours à cause du manque de suivi.
Un râteau ou balai dans une main, une pelle dans l’autre, le président de la République, Macky Sall, a présidé la première édition des journées nationales de nettoiement, le samedi 4 janvier 2020. Depuis le seuil de sa villa, au quartier de Mermoz, à Dakar, il venait ainsi de lancer son programme dénommé «Clining days». C’était la matérialisation d’un de ses engagements, suite à sa réélection dès le premier tour de la présidentielle du 24 février 2019, consistant à instituer «une journée de nettoiement» par mois pour un «Sénégal propre» voire «plus propre». Il revenait à Abdou Karim Fofana, alors ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, de dérouler cette volonté présidentielle.
Pour la pérennité de ce programme, Macky Sall, qui a fait du désencombrement de Dakar et des grandes villes une priorité de son second mandat, a appelé les populations à se mobiliser une journée par mois, en l’occurrence le premier samedi de chaque mois, pour débarrasser leurs quartiers des déchets. C’est l’objectif de ces journées nationales de nettoiement - les «Cleaning days» - lancées, le samedi 4 janvier 2020, par le chef de l’État. «Il faut que nous changions de comportement. Le plastique a fait trop de mal à l’environnement. On ne peut pas continuer à faire comme si de rien n’était», avait déclaré le chef de l’Etat qui avait déjà annoncé la couleur au lendemain de son investiture, pour un second mandat présidentiel, en avril 2019. «Il y a urgence à mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques», avait-il prévenu, promettant des «mesures vigoureuses» afin de nettoyer le pays, «sans délai».
Seulement, appelé à se répéter le premier samedi de chaque mois, avec l’objectif affiché d’inciter les citoyens à nettoyer eux-mêmes leurs quartiers, il ne resterait de ce projet qu’une opération de communication, une sorte de mise en scène… traduisant en acte la volonté du chef de l’État d’aboutir à un «Sénégal zéro déchet». Car, après quelques mois d’engoue ment, le cadre de vie agréable qu’attendaient les Sénégalais de ces «Clining days» a semblé encore bien loin. Hélas !
Pis, l’espoir nourri par le peuple que les choses allaient enfin bouger dans le bons sens et pour de bon et que son cadre de vie connaîtrait d’énormes améliorations, après les échecs des initiatives citoyennes antérieures restées sporadiques, a été plombé par la survenue de la pandémie du coronavirus (Covid-19). Entre confinement, couvre-feu et autres mesures de restrictions et barrières imposées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, ce projet de Macky Sall ne réussira pas à produire des résultats escomptés. A l’image d’autres projets…
Conséquence, Dakar et sa banlieue et les autres grandes villes renouent avec leur insalubrité et encombrement d’avant. Surtout que, malgré les efforts de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG, aujourd’hui remplacée par la SONAGED.SA), l’absence de poubelles dans les rues de Dakar, du centre-ville et des quartiers, ne facilitait pas la matérialisation de la volonté étatique de faire de la capitale, Dakar, et alentours, une vitrine propre et attrayante du Sénégal.
JOURNEES NATIONALES DE NETTOIEMENT : PLUS D’UNE DIZAINE D’EDITIONS, SANS RESULTATS PATENTS
Des mois après, alors que Dakar replongeait dans ses désordres, le président de la République décide à nouveau de reprendre les choses en main, en ressuscitant son programme de journées nationales mensuelles de nettoiement. Mais, cette foisci, sous une nouvelle appellation, toujours avec le même objectif : les «Bësup Setal». C’est ainsi que Macky Sall a présidé la cérémonie de lancement de ces journées de «Clining days» sous leur nouvelle formule, le samedi 4 décembre 2021, au lycée d’excellence Sergent Malamine Camara de Dakar.
Cette version de l’initiative lancée en janvier 2020 et suspendue à cause de la Covid-19, a vu une participation massive de la population, des élèves et de l’UCG. A l’occasion, le président Macky Sall a invité l’actuel ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, à continuer le travail de désencombrement pour libérer les artères de la capitale. Non sans souligner la nécessité de l’implication de toutes les forces vives de la nation pour l’amélioration du cadre de vie, tout en insistant sur le bien-fondé de ces journées de propreté et d’hygiène et surtout l’importance d’en faire une préoccupation citoyenne.
Rebelote ! Après un peu plus d’une dizaine d’éditions déroulées à Dakar et sa banlieue et dans certaines régions dont, entre autres, Kaolack, Saint-Louis, Thiès, Sédhiou, Louga et Kédougou qui a accueilli la douzième édition des «Bësup Setal», tout semble revenir à la case départ ou presque. Notamment en matière d’encombrement des espaces, emprises des routes et axes principaux et les places publiques.
Contrairement à l’UCG puis la SONAGED.SA qui s’efforcent à jouer leur partition pour rendre le «Sénégal propre», grâce aux éléments du programme «Xëyu Ndaw Ni» qui font un travail non négligeable, l’occupation anarchique des espaces, trottoirs et voies publics… est plus que jamais d’actualité. Toutes les zones qui ont respiré, après les passages des bulldozers, pelles mécaniques, camions bennes et autres agents du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, étouffent encore. Parce qu’envahies à nouveau par les anciens et de nouveaux occupants, du fait du manque de suivi des opérations menées, au grand dam des riverains et des usagers. Quid de la situation de la décharge, à ciel ouvert, de Mbeubeuss, en banlieue de Dakar qui ne cesse de déborder ? Celle-ci réceptionne quotidiennement environ 2200 tonnes d’ordures de toutes sortes, sans tri, et continue de s’étendre, faute de politiques publiques efficaces. Dès lors, si le ramassage des déchets constitue toujours un premier défi à relever par les autorités au Sénégal, principalement en période d’hivernage, leur traitement en est un autre. Les nombreuses initiatives vendues aux populations depuis des décennies peinant encore à prendre forme. Ce qui laisse toujours les programmes pour un «Sénégal plus propre» à l’état d’illusion !