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24 juin 2025
PRES DE 90% DES REGLES D’ORIGINE NEGOCIEES
La mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf a démarré depuis le mois de janvier 2021. Près de 90% des règles d’origine sont négociées.
Un atelier de validation des études sanitaires et phytosanitaires et des obstacles techniques au commerce et l’élaboration de guides de vulgarisation de la Zlecaf a été organisé hier, lundi 20 mars. A cette occasion, le directeur du Commerce extérieur Ansou Youssoupha Badji a révélé que près de 90% des règles d’origine sont déjà négociées.
La mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf a démarré depuis le mois de janvier 2021. Près de 90% des règles d’origine sont négociées. La révélation a été faite par le Directeur du Commerce intérieur Ansou Youssoupha Badji. Il s’exprimait hier, lundi 20 mars lors de l’atelier de validation des études sanitaires et phytosanitaires et des obstacles techniques au commerce et de l’élaboration de guides de vulgarisation de la Zlecaf.
Toutefois, il précise qu’il reste quelques règles concernant notamment le secteur de l’automobile et les textiles à finaliser. Au niveau national, « il y a des dispositions en cours concernant la mise en œuvre de ces règles d’origine mais également les listes de concession tarifaire. Au niveau continental, il y a une initiative qui a été prise par le secrétariat de la Zlecaf qui s’appelle initiative sur le commerce guidé lancé depuis le 7 octobre 2022 et qui vise à tester l’efficacité du cadre juridique et des instruments opérationnels de la Zlecaf. Certains pays l’ont déjà démarré et le Sénégal compte prendre part à cette initiative », a fait part le Directeur du Commerce extérieur.
Par ailleurs, il reconnait que la mise en œuvre de la Zlecaf a accusé du retard à cause de la pandémie de la Covid-1 et la crise Russo-Ukrainienne. « Il y avait beaucoup de préalables qui n’ont pas été mises en place. Même au niveau des accords, il y avait des questions en suspens qu’il fallait finaliser », indique-t-il.
Pour sa part, Mamoudou Sebego, économiste à la Commission économique des Nations Unies (Cea) informe que la Cea est en train de mettre en œuvre une plateforme d’harmonisation des conditions et des règles d’accès aux marchés. « Des fonds de garanties ont été mis à la disposition des différents pays pour leur permettre d’avoir accès aux marchés. 7 pays ont déjà entamé les échanges sur 7 produits notamment le Kenya, le Ghana, le Cameroun. La Côte d’ivoire et le Sénégal se préparent », a-t-il relevé.
MACKY, EN QUÊTE DE SÉSAME !
Promenade du couple présidentiel suite aux manifestations, position de ni oui ni non du chef de l’état dans l’entretien avec le quotidien français « L’Express », Jean Charles Biagui et Momar Diongue livrent leurs éclairages
Observateurs de la scène politique sénégalaise, Jean Charles Biagui, enseignant chercheur en sciences politiques (Ucad) et Momar Diongue, journaliste et analyste politique, se prononcent sur les dernières sorties publiques du président de la République au lendemain des manifestations violentes du 16 mars dernier et qui ont causé la mort de 2 personnes à Dakar. Interpellés par la rédaction de Sud quotidien, les deux observateurs de la scène politique sénégalaise nous livrent leur regard croisé sur la promenade du couple présidentiel et la sortie du chef qui a réaffirmé dans un entretien accordé à nos confrères du quotidien français «L’Express» sa position de ni oui ni non au sujet de sa candidature controversée en 2024 pour un 3eme mandat.
JEAN CHARLES BIAGUI, ENSEIGNANT CHERCHEUR EN SCIENCES POLITIQUES (UCAD) : « La promenade du couple présidentiel donne l’image d’un dirigeant qui banalise les récents événements »
La promenade ou la balade du couple présidentiel dans certaines rues de Dakar est une mauvaise stratégie de communication politique au lendemain de deux jours tragiques ponctués par de nombreuses destructions et par la perte de vies humaines. Elle donne l’image d’un dirigeant qui banalise les récents événements. Au lieu de calmer le jeu par des initiatives concrètes comme la libération des détenus politiques ou l’annonce d’enquêtes pour faire la lumière sur cette répression inacceptable, Macky Sall préfère opter pour une stratégie visant à montrer que tout est finalement sous contrôle. Par ailleurs, un dirigeant politique doit être proche de son peuple et ce n’est certainement pas sur le siège de sa voiture rutilante qu’il prend le pouls des populations. Pourquoi ne sort-il pas de sa voiture pour prendre un bain de foule ? Pourquoi ne va-t-il pas au contact direct des citoyens ? La stratégie consistant à fer mer les yeux sur la situation politique de plus en plus crisogène est contre-productive. Mais tout cela n’est pas nouveau. C’est le propre des systèmes politiques autoritaires. Aujourd’hui, n’en déplaise aux partisans du régime, nous sommes dans le contexte d’un régime autoritaire, répressif et à bout de souffle.
«NOUS SOMMES TOUJOURS DANS CETTE STRATEGIE TRES CLAIRE DE LEGITIMATION D’UNE CANDIDATURE CONTRAIRE A LA LETTRE ET A L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION»
« La sortie du chef de l’Etat dans le quotidien français « Express » n’a rien de surprenant. Nous sommes toujours dans cette stratégie très claire de légitimation d’une candidature contraire à la lettre et à l’esprit de la constitution du Sénégal. Macky Sall sait très bien qu’il doit partir. Mais il ne le veut pas. J’ai le sentiment que les Sénégalais ont compris. Ils ont aussi compris la place que Macky Sall accorde à la France. Lorsque le chef de l’Etat parle de paternalisme occidental, il oublie que ce paternalisme est accepté y compris par son propre régime et ses différentes actions. Macky Sall reste figé dans ses certitudes. En 2009, au Niger, le président Mamadou Tandja n’avait pas non plus mesuré le fossé qui le séparait des Nigériens. Tout le monde connaît la suite. Encore une fois, Macky Sall doit partir conformément à la Constitution. Si les Sénégalais se mobilisent, il n’aura pas le choix. Je suis persuadé qu’il en est conscient ».
MOMAR DIONGUE, JOURNALISTE ET ANALYSTE POLITIQUE : « Le président pouvait se passer de cette promenade »
« La promenade du Président Macky Sall et de la première dame appelle 3 observations dont la première est que, ce n’est pas la première fois que le président adopte une attitude comme celle-là. Pour rappel, après les incidents de mars 2021, il s’était également offert une promenade. Mais à l’époque, c’était sans doute pour mesurer l’ampleur de la manifestation et des dégâts qui ont été causés. Probablement, cette fois-ci, a-t-il voulu avoir un comparatif après les incidents de jeudi dernier et pouvoir, si réellement ce qu’il a toujours dit, à savoir que ce qui s’était passé en mars 2021, ne se reproduirait pas si ça s’est avéré être le cas sur le terrain. Sans doute, il a voulu vérifier cela, mais ce n’est pas la première fois qu’il adopte cette attitude. La deuxième observation à faire, c’est que le président Macky Sall, en s’offrant cette promenade, conforte aussi cette caricature que certaines n’hésitent plus à faire, à savoir que c’est plutôt maintenant le pouvoir qui réagit aux actions de l’opposition et non le contraire. On a remarqué qu’à chaque fois que l’opposition et principalement sa figure principale, Ousmane Sonko, pose un acte, automatiquement le camp de pouvoir réagit. Donc, c’est Macky Sall qui est dans la réaction.
La 3e observation également à faire, c’est que le président Macky Sall est dans une dynamique de rapport de force comme le proclame et le revendique Ousmane Sonko. Il veut démontrer à chaque fois qu’il y a des incidents de la sorte, à la face du monde mais aussi vis-à-vis de ses adversaires, qu’il a le contrôle de la situation, qu’il maîtrise la situation et que sa côte de popularité reste intacte. Telles sont les 3 observations à faire sur cette promenade du couple présidentiel. Maintenant, à la question de savoir si le président devait-il faire une promenade à la suite des manifestations, je crois qu’il pouvait se passer de ça parce que ces partisans occupent plutôt bien le terrain politique avec toutes ces séries de meetings, de manifestations, de rassemblement, d’animation de la coalition Benno Bokk Yakaar de l’investiture du Président Macky Sall lui-même. Ensuite, la 2e raison pour laquelle le président pouvait se passer de sa promenade, c’est qu’il y a un membre de son gouvernement, en l’occurrence Mame Mbaye Niang, qui est aux prises d’ailleurs avec Ousmane Sonko dans le cadre de ce procès et qui tient la dragée haute à Ousmane Sonko et, je crois qu’à partir de là, le président pouvait se passer de descendre sur le terrain et de s’offrir une promenade ».
«LE PRESIDENT EST OBLIGE D’ETRE DANS SA POSTURE: NI OUI NI NON, JUSQU’A CE QUE LE CAS OUSMANE SONKO SOIT REGLE».
« Maintenant, pour la sortie du chef de l’Etat à propos de la 3e candidature dans le journal Express, je pense que le président ne pouvait pas faire autrement. Il est obligé d’être dans sa posture : ni oui ni non, jusqu’à ce que le cas Ousmane Sonko soit réglé. Je fais partie de ceux qui pensent que le président de la République Macky Sall se déterminera quand il y aura l’issue du dossier Ousmane Sonko. Si, au terme de ses affaires judiciaires, la candidature d’Ousmane Sonko est invalidée, c’est un large boulevard qui s’ouvre pour n’importe quel autre candidat du camp du pouvoir. Je pense que le président est bien conscient, qu’il ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Autrement dit, il ne peut pas avoir une candidature invalidée de Sonko et et se présenter lui-même pour une 3e candidature très controversée. Je crois que c’est de l’issue donc des affaires judiciaires d’Ousmane Sonko et de ses éventuelles conséquences sur sa candidature que le président va se déterminer sur la question de la candidature ».
KEEMTAAN GI - CI GÎT L'INDÉCENCE
Retour sur 72 heures de la vie de notre Nation (vendredi, samedi et dimanche) où se mêlent cynisme et indécence. Balade du Chef et sa famille dans quelques endroits bien ciblés de la capitale et bien loin de la populeuse Guinaw Rail ou de Keur Massar. C’était 48 h après une folle journée durant laquelle l’économie a été mise à mal et où le pays a connu des pertes en vies humaines et matérielles difficiles à évaluer. De quoi ôter le sourire à un homme qui se préoccupe du bien de la Cité. Pas de quoi tourmenter le Chef qui n’a même pas eu un mot de compassion pour déplorer ces morts. Ah, on oubliait, c’était l’anniversaire de sa dame de cœur ! Qui a souvenance des commémorations des anniversaires des anciennes Premières dames de ce pays ? Mais passons, pour ne pas être traités d’aigris. On oublie trois morts, des pertes chiffrées à des centaines de millions pour pavoiser devant une dizaine de personnes. La face est sauve. Il n’était pas en Suisse mais bien au chaud chez lui, au Sénégal. Il a fait son apparition hier dans un journal français pour parler de nos problèmes domestiques. On lui demande s’il va ravaler ses vomissures à propos du troisième mandat, lui qui disait qu’il en était à son dernier mandat, et faire comme son prédécesseur qu’il avait combattu sur le même dossier. Il a préféré verser dans le clair-obscur. Il ne va pas se dédire mais les circonstances peuvent l'amener à changer de position. Ha Ha !!! C’est surtout là où gisent l’indécence et l’immoralité d’une troisième candidature à laquelle s’accrochent des crapules prêtes à mettre le feu au pays pour leurs intérêts bassement matériels. En 2023, nous voilà projetés 50 ans en arrière. Avez-vous vu les présidents Diouf ou Wade traquer de cette manière des militants de l’opposition ? Non, il faut remonter aux premières années de nos indépendances, du temps du parti unique, pour retrouver une telle situation de répression généralisée et d’atteinte aux libertés. C’est curieusement la même situation de terreur que l’on vit présentement avec la traque aux militants du Pastef mais aussi aux activistes, aux influenceurs, aux journalistes, bref à tous ceux qui osent critiquer le régime en place. Pendant ce temps, nos grandes gueules la ferment. Ou sont donc tous ces hommes et femmes de gauche qui ont vécu la période sinistre du senghorisme et assistent impuissants à présent — mais il est vrai qu’ils ont vieilli — à la dictature d’un jeune président né après les indépendance et qui déclare de façon péremptoire que si ce beau pays n’était pas une authentique démocratie, le sort de son principal opposant aurait été réglé depuis longtemps. A coups de Kalachnikov, sur une chaise électrique, sur le bûcher de l’Inquisition ou au bout d’une corde ? ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
BIGNONA LE JEUNE MAMADOU KORKA BAH AGÉ DE 22 ANS, TUÉ PAR BALLE
La tension n’est pas encore totalement retombée sur l’ensemble du pays. Hier à Bignona, le pire s’est produit. Deux jeunes atteints par balle, un mort et un blessé grave : tel est le bilan de la manifestation sporadique qui a eu lieu hier lundi à Bignona. Mamadou Korka Bah, âgé de 22 ans habitant Tenghory a été atteint par balle à la tête, selon une source médicale. Il faisait partie des jeunes qui manifestaient leur courroux devant les persécutions que subit le leader de Pastef et qui ont délogé les écoles de la commune de Bignona. Son corps sans vie a été déposé au camp militaire de Bignona. Un autre jeune a été atteint et blessé grièvement. Son nom c’est Sadio Dramé. Il a été évacué d’urgence à Ziguinchor. Hier matin, les jeunes ont délogé les élèves des lycées et collèges de la commune de Bignona. Et au même moment, les différents axes routiers étaient également barrés avec des troncs d’arbres ou de grosses pierres par des jeunes surchauffés exigeant la lumière sur l’état de santé de Ousmane Sonko. A Ziguinchor, la permanence de l’Apr sise à Kandé Alassane, en face l’hôtel « Le Diola », a été réduite en cendres par de jeunes manifestants furieux qui ont essuyé la riposte des forces de l’ordre.
A SAINT-LOUIS,LES COURS BOYCOTTÉS JUSQU’A JEUDI
A Saint-Louis, les cours sont suspendus jusqu’à jeudi. Les élèves protestent pour réclamer la libération de leurs camarades arrêtés par les forces de l’ordre lors des manifestations qui ont éclaté le jour du procès Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. Après les manifestations de jeudi dernier, ces élèves continuent leur mouvement d’humeur dans la ville de Saint-Louis. Ce sont toujours les élèves du lycée Charles de Gaulle qui continuent de manifester leur mécontentement. C’est ainsi qu’après une marche pacifique qui a pris fin à l’Inspection d’Académie, ces lycéens ont perturbé les cours dans les autres écoles de la commune. Selon eux, il n’est pas question de faire cours sans leurs camarades actuellement emprisonnés. Ces élèves ont décrété un mot d’ordre de grève de 72 heures pour l’ensemble des établissements de la commune de Saint-Louis.
LES CINQ MEMBRES DE PASTEF TIVAOUANE EN PRISON JUGÉS CE 22 MARS
C’est ce mercredi 22 mars 2023 que seront définitivement fixés sur leur sort les cinq responsables de la coordination départementale du parti Pastef-Les-Patriotes de Tivaouane, arrêtés dans la soirée du mercredi 15 mars et présentés le vendredi 17 mars 2023 au procureur de la République du tribunal de grande instance de Thiès. Un déferrement après 48 heures de garde à vue au commissariat urbain de Tivaouane suivi d’un retour de parquet et weekend passé au commissariat du 1er arrondissement de Thiès. Ce lundi 20 mars, au sortir de leur face-à-face avec le juge, ils ont été finalement inculpés, placés sous de dépôt, pour être jugés en flagrant délit demain mercredi. Mme Bâ Bineta Samb, professeur de français au lycée de Pambal, responsable départementale des femmes qui a laissé un bébé à la maison, Moustapha Lo, chargé de la communication du Pastef dans le département de Tivaouane, Idrissou Diédhiou et Habib Sy, deux responsables Pastef à Mboro, et Alioune Badara Mboup, coordonnateur communal de Pastef à Tivaouane, sont poursuivis pour « troubles à l’ordre public », « appel à l’insurrection » et « incitation à la rébellion ». Ils sont accusés d’avoir prolongé la marche du mercredi 15 mars 2023, qui devait se terminer à 17 heures, jusqu’à une heure tardive de la nuit, occasionnant des échauffourées, et d’avoir brûlé des pneus brûlés en différents endroits de la sainte cité. Ils avaient décidé de ne pas quitter la rue tant que les forces de l’ordre n’auront pas libéré le domicile d’Ousmane Sonko.
PASTEF/TIVAOUANE PARMI LES DÉTENUS, UNE FEMME AVEC UN BÉBÉ
Ce lundi, devant le tribunal de grande instance de Thiès, il y avait une forte mobilisation de soutien de « Patriotes » venus des départements de Thiès et de Tivaouane. Et Amadou Bodian, responsable à la commune de Notto Gouye-Diama, de soutenir : « nous sommes venus soutenir nos frères et sœurs de parti qui sont injustement arrêtés », aussi faire comprendre que « la situation est si alarmante que la condition qui s’impose à nous, c’est de faire face et résister, ce d’autant que sur la liste des détenus figure une femme qui a un bébé, arrêtée depuis vendredi dernier. Pour vous dire à quel point nous sommes face à un régime cynique ».
CHASSEURS D’ÉTOILE DU SÉNÉGAL LE PRÉSIDENT SALL A LA PREMIERE DU FILM DE MARAME KAÏRÉ
Le président Macky Sall sera ce 21 mars à 10h au Grand théâtre pour assister à la première du film « Chasseurs d’Etoile de Marame Kaire » qui relate l’odyssée d’un vaisseau spatial de la NASA nommé Lucy qui décolle de Cap Canaveral (Floride, USA) pour une mission vers un groupe d’astéroïdes situés sur l’orbite de la planète Jupiter, à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre et sensés détenir des indices importants sur les origines de notre Système Solaire. Quelques heures avant, au Sénégal, en Afrique de l’Ouest, une équipe de scientifiques entreprend de capturer des observations extraordinairement précises, essentielles au succès de la mission Lucy - des données cruciales, nécessaires pour aider la NASA à diriger Lucy vers ses cibles d’astéroïdes à travers des millions de kilomètres dans l’espace. Le chef de l’équipe, l’astronome sénégalais Maram Kairé, emmène les téléspectateurs dans un voyage pour enquêter sur l’histoire riche et profonde de l’astronomie de son pays, remontant à des milliers d’années- et l’avenir prometteur que l’accès à l’espace leur offre. Ce documentaire inédit de 56 minutes est une coproduction des studios mondialement reconnus de la société TERRA MATER (Vienne, Autriche) et de la plus grande chaine de télévision scientifique au monde, NOVA-PBS (USA). Il raconte l’histoire de l’astronomie africaine à travers un astronome sénégalais visionnaire qui, poursuivant son rêve de construire une agence spatiale pour son pays, tente une observation à fort enjeu d’un astéroïde lointain, vital pour la mission spatiale LUCY de la NASA. Des sites mégalithiques du Sine Saloum aux observateurs du ciel à Touba et à Istanbul, ce film explore l’héritage et l’avenir de l’astronomie du Sénégal et de l’Afrique. Tenant compte du caractère exceptionnel de ce film, premier du genre réalisé en Afrique, le président de la République Macky Sall a suggéré aux producteurs d’en organiser une première au Sénégal.
VIOL PRÉSUMÉ 10 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE R EQUIS CONTRE SITOR NDOUR
L’ancien président du conseil d’administration de la SAED, Sitor Ndour, risque 10 ans de réclusion criminelle. Le ministère public n’a pas été clément avec Sitor Ndour, poursuivi pour viol par son employée de maison, âgée de seulement 17 ans. Devant la chambre criminelle, hier matin, la parquetière a demandé au président de déclarer l’accusé coupable des faits qui lui sont reprochés. Pour la répression, elle a requis 10 ans de réclusion criminelle. Pour justifier son réquisitoire, elle a commencé par relever la constance des déclarations de la victime face aux tergiversations de l’accusé Sitor Ndour. « La fille n’a jamais varié dans ses déclarations depuis le début de cette affaire. Et ça a été confirmé par l’accusé lui-même. Il a dit devant la barre que « tout ce que la fille a dit est vrai, sauf la pénétration », a-t-elle dit. Dans son réquisitoire, elle indique être convaincue que Sitor Ndour était ce jour-là dans la chambre des bonnes avec la fille. « L’acte de violence est réel et Sitor Ndour a reconnu avoir appliqué de la pommade sur le poignet de la fille. Je rappelle les tergiversations et les contradictions d’un accusé qui parle de coup monté pour lui nuire. Jusqu’à présent, on n’a pas vu les commanditaires de ce coup monté », a-t-elle soutenu selon E-média. Revenant sur le certificat médical, elle estime que ce n’est pas déterminant et il ne disculpe pas l’accusé. « Le professeur n’est jamais venu et pourtant elle a apposé sa signature sur le certificat médical. C’est Docteur Sylla qui l’a examiné, alors qu’il n’en avait pas la qualité », rappelle le procureur. Il faut dire qu’auparavant, la partie civile avait pris la parole pour réclamer 50 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts. Ces faits de viol présumé ont eu lieu juste au lendemain de la Tabaski de l’année dernière, au domicile de l’ancien directeur général du centre des œuvres universitaires de Dakar.
DR ANTA SANÉ DU CESE
La secrétaire générale du Conseil économique, social et environnemental, Dr Anta Sané, a fasciné ceux qui voyageaient avec elle sur le chemin du retour de la visite des conseillers du CESE à la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) ce samedi très tard dans la nuit. Si la distance des 400 km de Dakar à Richard Toll, la chaleur, l’intensité de la visite de deux heures de temps des installations de la CSS avaient fini de plonger dans les bras de Morphée la quasi totalité de la délégation de 40 membres dont la majorité est constituée de personnes du troisième âge, Dr Anta Sané, elle, était aux petits soins de tous les membres de la délégation. Oubliant son statut de SG, elle parcourait à des intervalles réguliers le bus pour distribuer de l’eau, des sandwichs. Elle avait un petit mot aimable pour tout un chacun. Aux différents arrêts, elle descendait du bus pour payer du café, du lait à tout demandeur. Maitrisant le déplacement, malgré le motard qui ouvrait la voie, elle est parvenue à satisfaire toutes les demandes des conseillers qui descendaient en cours de chemin. Et encore, elle s’est permis d’appeler au téléphone tous ceux qui descendaient en cours de chemin pour s’enquérir s’ils ont pu joindre tranquillement leurs domiciles respectifs. On comprend alors qu’Idrissa Seck, qui sait détecter le talent chez nos compatriotes ait laissé Dr Anta Sané comme SG du fait que c’est son prédécesseur Aminata Touré qui l’avait nommée à ce poste. La seule ombre au tableau, c’est que cette dame séduisante est toujours membre de l’Anoci. Khana au sein du CESE Dr Anta Sané fait peur aux conseillers ?