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24 juin 2025
UN MORT À BIGNONA DANS DES HEURTS ENTRE PARTISANS DE PASTEF ET LES FORCES DE L'ORDRE
Un gosse a été abattu lundi par les forces de l'ordre, selon Yankhoba Diémé, président du conseil départemental éponyme suite à des heurts impliquant "des jeunes sortis manifester de façon spontanée sont dans la rue" contre le pouvoir
Une personne est morte lundi en Casamance, dans le sud du Sénégal, lors de heurts entre les forces de l'ordre et des partisans de l'opposant Ousmane Sonko, "hospitalisé" depuis quatre jours à Dakar, a appris l'AFP de sources locale, administrative et auprès de son parti.
L'opposant se trouve depuis le 16 mars dans une clinique privée de Dakar où il reçoit des soins, après avoir affirmé s'être senti mal à cause du gaz lacrymogène envoyé par les forces de l'ordre lors de son transfert forcé vers le tribunal de Dakar où s'est tenu son procès en diffamation contre un ministre, ont affirmé à l'AFP deux responsables de son parti El Hadji Malick Ndiaye et Ousseynou Ly.
"Depuis que les FDS (Forces de défense et de sécurité) m'ont déposé chez moi (à Dakar), je suis sujet à de terribles vertiges, je souffre de douleurs au bas ventre et j'éprouve des difficultés respiratoires", avait écrit l'opposant jeudi soir sur sa page Facebook à son retour chez lui.
Le président sénégalais "Macky Sall se livre ouvertement à une énième tentative d'assassinat sur ma personne", avait-il ajouté, des accusations reprises par son parti qui parle "d'empoisonnement". Les autorités n'ont pas réagi. Macky Sall a maintenu ouverte la question de sa candidature à un troisième mandat en 2024, dans un au magazine français L'Express et mis en ligne lundi.
Depuis le 16 mars, jour du début du procès de M. Sonko poursuivi en diffamation par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, des heurts ont opposé des groupes de jeunes aux forces de sécurité dans plusieurs villes du pays. L'audience a été renvoyée au 30 mars. Dans la ville de Bignona, un fief de M. Sonko à une trentaine de km de Ziguinchor, principale ville de Casamance, "un gosse a été abattu" lundi par les forces de l'ordre, a déclaré à l'AFP Yankhoba Diémé, le président du conseil départemental éponyme, une institution locale. Des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre quand "des jeunes de façon spontanée sont sortis manifester dans la rue" contre le pouvoir, a dit M. Diémé, membre du parti de M. Sonko. L'information a été confirmée à l'AFP par un responsable administratif. Les forces de l'ordre ont depuis le 16 mars arrêté plus de 400 personnes dans tout le pays lors des manifestations contre le pouvoir, a assuré lundi à l'AFP M. Ndiaye, responsable de la communication du parti de M. Sonko. Contactées par l'AFP, la police et la gendarmerie n'ont pas réagi.
Le ministre Niang poursuit M. Sonko pour diffamation, injures et faux. Il lui reproche d'avoir déclaré qu'il avait été épinglé par un rapport d'une institution de contrôle pour sa gestion d'un fonds pour l'emploi des jeunes dans l'agriculture. L'enjeu dépasse largement la réputation du ministre. Les textes en vigueur prévoient une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation. M. Sonko risque donc d'être déclaré inéligible pour la présidentielle de 2024. Lui et ses supporteurs dénoncent une instrumentalisation de la justice par le pouvoir pour l'éliminer politiquement.
En mars 2021, la mise en cause de M. Sonko dans une autre affaire de viols présumés et son arrestation sur le chemin du tribunal avaient contribué à déclencher les plus graves émeutes depuis des années dans ce pays réputé comme un rare îlot de stabilité dans une région troublée. Elles avaient fait au moins une douzaine de morts. Le procès n'a pas encore eu lieu.
Par Assane SAADA
UN BRUISSEMENT DE TAM-TAM MAUDIT
Au-delà des indignations, des chants partisans, des logiques binaires et leurs lots d’assignations… essayons d’écouter et de comprendre la clameur, l’écho des voix qu’elle porte. Ce messager infidèle qui perd des politiciens et fait trembler des pays.
Au-delà des indignations, des chants partisans, des logiques binaires et leurs lots d’assignations… essayons d’écouter et de comprendre la clameur, l’écho des voix qu’elle porte. Ce messager infidèle qui perd des politiciens et fait trembler des pays. Il est l’allié du temps qui passe emportant des sincérités saoulent qu’elles ne sont plus convergentes. Le monde en a tant vu. Des enseignements des luttes politiques et sociales témoignent. Si d’aucuns pensent refaire l’histoire, que d’autres retrouvent ou projettent des fantasmes de jeunesse sur des évènements d’un moment, l’idéalisme débordant, un fait est irréfutable. Toutes les révolutions ont fini en désastre, horreur et désolation, dévorant leurs propres enfants. Les promesses des fleurs des printemps toujours attendues.
Ils ne seraient pas présomptueux bien que portés par leurs émotions. Oublieux de la supercherie électoraliste qu’ils assimilent à tort ou à dessein à une condition fondamentale d’une transformation radicale. Nourrissant un destin de tromper des populations dont beaucoup ne se laissent point duper. Ils parlent et elles les écoutent comme avec des conteurs qui « doivent charmer, par-delà les oreilles, le cœur et l’esprit ». Le temps qui passe les ayant instruites que « la promesse est une couverture bien épaisse mais qui s’en couvre grelottera aux grands froids » (dixit Birago Diop). Aucune désespérance n’habite donc ces populations et c’est le sens de leur courage de vivre.
Le messager infidèle, gavé de la misère des masses populaires, repu de leurs déceptions, reste une hantise. Il murmure aux oreilles de certains à travers les insomnies de leurs désirs fougueux. Il continue à virevolter comme un tueur à gages au service de la supercherie de politiciens jacassant des idées folles, une parole démente. Des preux qui, malgré le courage dont ils se targuent ou font montre, sont, dans la mêlée, rendus à leurs limites, leurs faiblesses, voire leur simple condition humaine. Une situation appelant à savoir raison garder. « Une communication devient un poison quand elle débouche sur l’illusion que le verbe suffit », disait le journaliste, philosophe, Jean-François Revel.
S’affranchir de la supercherie
Que d’échecs dénoncés, que d’espoirs trahis, rarement la supercherie combattue. Autant il est nécessaire de libérer des populations d’une crainte injustifiée du pouvoir, de les sortir de leurs précarités, il est impérieux que ces populations s’affranchissent de la supercherie des politiciens. « Si vous voulez une République, vous devez vous occuper de tirer le peuple d’un état d’incertitude et de misère qui le corrompt », disait Saint-Just dans son Discours sur les subsistances prononcé à la convention du 29 novembre 1792. Il ajoutait : « On n’a point de vertus politiques sans orgueil ; on n’a point d’orgueil dans la détresse. » Cette détresse sur laquelle surfe la supercherie pour s’outiller d’une lame de fond, un combustible qui emporterait tout sans substituer la grandeur de l’homme à la petitesse des politiciens.
La situation du pays n’oblige-t-elle pas à chercher d’autres chemins que ceux empruntés malgré la galère ? Pourquoi malheur à qui ne prendrait pas partie et ne se reconnaîtrait pas dans une quelconque surenchère ? Il croit déjà à un dieu qui lui laisse la liberté de ne pas croire et il est conscient que : « Abreuvés au mêmes rivages/Et nourris aux mêmes festins,/Victimes des mêmes breuvages/Nous eûmes les mêmes destins… », comme l’écrivait Birago Diop dans son poème Sympathie (recueil Leurres et lueurs). Des certitudes et des emballements, parfois revanchards, étant aussi répugnants que la vanité de mots qui cachent mal des agendas autres dans une nébuleuse d’orfèvres de la schizophrénie et de l’égocentrisme, semblables et divers en même temps qu’il est difficile de démêler leur confort de la démesure.
Dans Le courage de la nuance, Jean Birndaum, traitant de Rolland Barthes, écrit : « En finir avec l’arrogance (…) telle est bien l’obsession de Barthes, ce qui rend son héritage encore si subversif aujourd’hui, dans le vacarme des certitudes assénées, des ennemis jurés : rêver un discours qu’on pourrait tenir sans l’imposer, inventer une parole qui viendrait miner les dominations routinières, les jugements tout faits. Cette utopie, (…) il s’en inspire pour forger une catégorie qu’il nomme le « Neutre ». Par-là, il désigne ce lieu où l’on refuse de choisir un terme contre un autre, où l’arrogance se trouve suspendue. « Je réunis sous le nom d’arrogance tous les “gestes” (de parole) qui constituent des discours d’intimidation, de sujétion, de domination, d’assertion, de superbe : qui se placent sous l’autorité, la garantie d’une vérité dogmatique… » Tout dogme étant bête et rend bête, selon des philosophes. Et quand plus personne pour dissuader des politiciens de battre un tam-tam maudit, un pathétique advient. Des populations n’ayant plus de réconfort, rien que des peines.
LA COMMISSION DE RECENSEMENT DES VOTES EST TRANSPARENTE
Invité de l’émission Jury Du Dimanche, le médiateur de la république Demba Kandji a affirmé que le processus électoral est fiable. D’ailleurs, il est revenu sur le rôle des magistrats.
Invité de l’émission Jury Du Dimanche, le médiateur de la république Demba Kandji a affirmé que le processus électoral est fiable. D’ailleurs, il est revenu sur le rôle des magistrats.
« Les gens n’ont pas suffisamment fait attention au rôle que jouent les magistrats dans la phase de supervision du vote, dans la phase de collecte et de traitement des suffrages. C’est une phase éminemment délicate. La commission nationale de recensement des votes est une trouvaille sénégalaise, une originalité de la démocratie sénégalaise. J’ai présidé cette commission pendant 10 ans et je n’ai jamais vu une situation aussi transparente », a-t-il déclaré.
La fiabilité est du ressort des appréciations des uns et des autres mais il trouve que « c’est normal que les uns et les autres contestent. Je pense que dans tous les pays on entendra plus ou moins une voix discordante. Mais, le processus que j’ai connu qui implique les magistrats est un processus très fiable. Je n’ai jamais subi de pressions venant du pouvoir. Je n’en ai jamais subi. Tout le monde est représenté et tout le monde a le même procès-verbal. Ça me gêne d’en parler parce qu’il n’y a pas de réponse à ça. A mon avis, le processus est fiable ».
LE NOUVEAU PRESIDENT DE LA CENA DÉJA CONNU
Doudou Ndir a épuisé ses mandats de président de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Selon L’Observateur, il sera remplacé par Cheikh Tidiane Coulibaly, qui vient de quitter la tête de la Cour suprême.
Doudou Ndir a épuisé ses mandats de président de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Selon L’Observateur, il sera remplacé par Cheikh Tidiane Coulibaly, qui vient de quitter la tête de la Cour suprême. Un magistrat en retraite à la place d’un magistrat en retraite.
Le journal laisse entendre que le décret de nomination de Cheikh Tidiane Coulibaly devrait être bientôt publié. La même source ajoute que sept autres membres de la CENA ayant épuisé leurs mandats, seront également remplacés.
L’institution comprend douze membres. Elle a été créée en 2005 pour veiller à la bonne tenue des opérations électorales.
UN DEUXIEME MANDAT POUR MACKY SALL EST UNE DEMANDE SOCIALE
Le maire de Ndiaffate qui a abrité dimanche le meeting régional de la coalition présidentielle, BBY a soutenu qu’un second mandat pour Macky Sall est une demande sociale.
Le maire de Ndiaffate qui a abrité dimanche le meeting régional de la coalition présidentielle, BBY a soutenu qu’un second mandat pour Macky Sall est une demande sociale. Par conséquent, il a fait savoir que les populations doivent tout faire pour la satisfaire. Une déclaration faite dans son adresse de bienvenue, à la foule qui a pris d’assaut la grande place de cette localité située à une dizaine de kilomètres de la capitale régionale.
C’est une démonstration de force de la part de la députée maire de Ndiaffate, lors du méga de la coalition Benno organisé dans sa commune.
Les hommes et femmes ainsi que des milliers de jeunes ont fait le déplacement pour accueillir le Premier Ministre, Amadou Ba et la direction de l’APR. Prenant la parole, la mairesse de Ndiaffate est revenue sur les réalisations du Président Macky Sall qui depuis 2012 .
“les cases en banco sont redevenues des bâtiments en dur .La lampe à pétrole et la bougie sont presque introuvables depuis la mise en œuvre de sa politique efficace d’accès à l’électricité l’accès à l’eau aussi a fait que la corvée d’eau est quasi inexistante dans nos villages,même les plus reculés “a-t-elle soutenu
Selon elle, le coût du kilogramme de l’arachide est passé en dix ans , du simple au plus du double, de 165 à 350 , voire a 500 francs le kg. Ce qui à ses yeux a considérablement changé la vie des producteurs. “ C’est ce qui explique notre choix , pour la continuité du plan Sénégal émergent (PSE),pour la préservation de la démocratie,de la cohésion sociale ,pour l’équité sociale et la transformation structurelle de l’économie et la croissance .”, a justifié la députée du groupe de la majorité.
Concernant la diabolisation dont le pouvoir ferait l’objet , elle considère que “ l’heure est grave ,car des personnes avec des connexions douteuses sont depuis des années dans une campagne de diabolisation et de manipulation au quotidien, dans le seul but de saper notre cohésion sociale et profiter de nos découvertes en pétrole et gaz et cela nous devons nous mobiliser, porter la candidature du Président Macky Sall et le réélire pour un nouveau mandat.
S’agissant du choix de Ndiaffate pour abriter le méga meeting, le premier magistrat de la localité, considère que choix n’est pas un hasard car la terre de Ndiaffate de Samba Diawara, de Modou Mbodj et de Jean Colin a toujours joué un rôle important dans la politique de la région et du pays.
CNART ASSURANCE DÉVALISÉ
La compagnie CNART Assurance a subi un lourd préjudice. Un de ses employés nommé H. Bâ a réussi à pomper 96 millions de francs CFA dans les comptes de l’entreprise ouvertes à la Banque islamique du Sénégal (BIS).
La compagnie CNART Assurance a subi un lourd préjudice. Un de ses employés nommé H. Bâ a réussi à pomper 96 millions de francs CFA dans les comptes de l’entreprise ouvertes à la Banque islamique du Sénégal (BIS). Le montant du forfait pourrait être plus important.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, le mis en cause a pu s’emparer de cette somme en volant des chèques de la compagnie d’assurance et en imitant la signature du directeur général et celle du directeur administratif et financier pour retirer ceux-ci.
H. Bâ a été placé en garde à vue dans les locaux de la DIC. Le journal rapporte qu’il a reconnu les faits. L’enquête révèle qu’il émettait les chèques frauduleux au nom d’une société dont il était employé et qui est actuellement dissoute (PMAS).
Le Top management de la CNART a été alerté par des mouvements de fonds suspects sur leurs comptes établis à la BIS. Au terme d’une enquête interne, il a saisi la DIC d’une plainte.
Les enquêteurs sont à la recherche d’éventuels complices aussi bien au sein de la société d’assurance que de la BIS. L’Observateur renseigne que certains employés de l’assureur ont été déjà convoqués.
TROISIÈME MANDAT, MACKY DECLARE EN AVOIR DROIT
Le Président de la République, Macky Sall, s’est prononcé sur sa supposée troisième candidature à la Présidentielle de 2024. Dans un entretien avec L’Express, le chef de l’Etat a indiqué que sur le plan juridique, rien ne l’ empêche.
Le Président de la République, Macky Sall, s’est prononcé sur sa supposée troisième candidature à la Présidentielle de 2024. Dans un entretien avec L’Express, le chef de l’Etat a indiqué que sur le plan juridique, rien ne l’ empêche.
« Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours. Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel.
Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée », s’est-il justifié. Et d’ajouter: « Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? C’est un débat politique, je l’admets ».
ARRESTATION WALY DIOUF BODIAN, LE SAID S'INDIGNE
Le Syndicat Autonome des agents des Impôts et Domaines (SAID) a fait part, dimanche 19 mars, de son indignation concernant l’attestation de Waly Diouf Bodian. Dans un communiqué, le syndicat dénonce une arrestation abusive de son ancien Sécrétaire général
Le Syndicat Autonome des agents des Impôts et Domaines (SAID) a fait part, dimanche 19 mars, de son indignation concernant l’attestation de Waly Diouf Bodian. L’ancien secrétaire général du syndicat et membre actuel du parti PASTEF d’Ousmane Sonko a été arrêté et détenu lors des manifestations à la Stèle Mermoz. Le SAID dénonce dans un communiqué, une arrestation abusive, déclarant « qu’aucune charge n’a été retenue contre lui ».
Selon le syndicat, Waly Diouf Bodian souffrirait d’un état de santé nécessitant l’assistance d’un médecin dans les plus brefs délais, chose impossible durant sa détention. En réponse à cette situation, le SAID condamne « une arrestation arbitraire et déshonorante » et demande à ce que ce dernier puisse voir un médecin au plus vite. Le syndicat précise également suivre la situation de près et menace, en cas de non libération de Waly Diouf Bodian, « d’engager toute action de lutte syndicale qu’il jugera nécessaire pour la restauration des droits et libertés » de l’agent.
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LA DAME DE BRONZE DE COTONOU
Régiment militaire composé exclusivement de femmes, a la fin du 19e siècle, ces guerrières hors pair que le royaume du Dahomey d’alors se choisissait et se fidélisait par « des méthodes occultes » ont été la terreur des colonisateurs français.
Les Amazones, ce corps d’élite entièrement féminin créé sous le règne de la reine Tassi Hangbe (de 1708-1711) et dénommé « Agoodjie » ou « minons ». La saga de ces guerrières de l’ex-royaume du Dahomey , les manuels d’histoire en parlent certes, mais il n’existait pas jusqu’à récemment un monument qui matérialise peu ou prou cette histoire ô combien glorieuse. C’est désormais chose faite.
Depuis le 30 juillet 2022, une statue en bronze haute de 30 mètres hors socle est sortie de terre dans la capitale économique du Bénin et donne un nouvel éclat à cette ancienne ville coloniale. D'une masse de 150 tonnes, la statue surplombe pratiquement la ville de Cotonou.
Ce vendredi 24 février, c’est avec beaucoup de fierté que des Béninois rencontrés au pied de la statue, ont exprimé leur sentiment concernant cette œuvre.
C’est à proximité du Palais des Congres de Cotonou, à un jet de pierres de la Marina, la présidence de la République, que trône majestueusement l’œuvre en structure métallique, recouverte de bronze et symbolisant ce passé glorieux de l’actuel Benin.
À travers cette œuvre, c'est le rôle joué par les femmes dans la construction de la nation béninoise qui est ainsi mise en avant. Hommages aussi bien a ces femmes marquante de l’histoire, mais aussi a celles d’aujourd’hui qui, jour après jour, se battent dignement avec bravoure et endurance pour que le Benin continue.
C'est in fine une réhabilitation en quelque sorte la femme béninoise en général.
La statue de l’Amazone est désormais le symbole de la capitale économique du pays et la principale attraction pour tout étranger atterrissant à Cotonou.
Créée par la reine Tassi Hangbé, l’armée féminine des amazones sera restructurée par le roi Guézo.
Les amazones avaient donné des sueurs froides aux colons français dans leur ardeur au combat, leur tactique qui impressionnait les envahisseurs. De ce point de vue, leur bravoure et leur détermination à mourir debout, dignes et armes en mains rappelle fort bien l'histoire des femmes de Nder au Sénégal, toujours dans la période coloniale.
Depuis son ouverture au public, la place de l’Amazone dont l’accès est ouvert 24 h/24 presque ne cesse de recevoir des Béninois et des étrangers venant assouvir leur curiosité.
À l'unisson, les visiteurs pensent que cette statue, dite de l'amazone, constitue désormais un passage obligé pour tout étranger qui entre dans le pays. Autrement, ce serait comme aller à Paris pour une première fois et sans voir la Tour Eiffel et prétendre être ellé à Paris. Nous avons recueilli des réactions des visiteurs pour vous.
Pour mémoire, les Amazones du Dahomey font référence à un militaire entièrement féminin qui a existé jusqu'à la fin du XIXe siècle dans le royaume de Danxomè.
La statue rendant hommage aux amazones a été érigée en même temps que la statue de Bio Guerra, un autre grand résistant du nord du pays qui a fait face à l'envahisseur français.
MALADES ET BALADE…
Goebbels est Sénégalais. Sonko et Macky se livrent à une propagande incroyable, un plat qui, bizarrement, donne de l’appétit aux gourmands. Sur les réseaux sociaux, pastéfiens et apéristes font des montages presque parfaits.