La défense du titre acquis au soir du 6 février 2022, en finale de la Coupe d’Afrique des Nations officiellement appelée Can Cameroun 2022, aux dépens de l’Égypte, passera d’abord par la qualification aux prochaines joutes.
La défense du titre acquis au soir du 6 février 2022, en finale de la Coupe d’Afrique des Nations officiellement appelée Can Cameroun 2022, aux dépens de l’Égypte, passera d’abord par la qualification aux prochaines joutes. Initialement programmée en juin et juillet 2023 en Côte d’Ivoire, la compétition a été déplacée à janvier-février 2024 pour des raisons climatiques.
Leader du groupe L, avec 6 points (+3) au compteur, la bande à Sadio Mané affrontera le Mozambique, 2e avec 4 points, +1, dans le cadre d’une double confrontation, comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Can 2024, prévues respectivement le 24 mars 2023 à Dakar, et le 28 mars à Maputo.
Face à la presse ce vendredi 17 mars pour procéder à la publication de la liste dans laquelle 24 Lions ont été finalement retenus, Aliou Cissé a annoncé que le regroupement démarre lundi prochain, 20 mars, à partir de 17 heures. Mais, le groupe devrait être au complet le lendemain mardi, 21 mars.
“On sera ensemble à partir de lundi, a détaillé le technicien sénégalais. On commencera dans l’après-midi avec le premier entrainement à 15 heures. C’est le mardi, en réalité, qu’on aura l’ensemble du groupe.
LEAGUE DES CHAMPIONS, LES AFFICHES CHOCS DES QUARTS DE FINALE
On connaît désormais toutes les affiches des quarts de finale de la Ligue des Champions. Après l’élimination du PSG, il ne reste plus aucune équipe française dans cette compétition.
On connaît désormais toutes les affiches des quarts de finale de la Ligue des Champions. Après l’élimination du PSG, il ne reste plus aucune équipe française dans cette compétition.
Les affiches
Real Madrid – Chelsea
Inter Milan – Benfica
Manchester City – Bayern Munich
AC Milan – Naples
A noter que les matchs allers se joueront le 11 et 12 avril tandis que les matchs retours se dérouleront le 18 et 19 avril.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
VIDEO
SAINT OMER ET CES FILMS FRANÇAIS SI PROCHES DE NOUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Des salles de cinéma rouvertes ces dernières années en Afrique par des promoteurs français se refusent encore à montrer ces quelques films français de metteurs en scène d’origine africaine concernent les publics africains
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 17/03/2023
Saint-Omer est un film français mais c’est aussi un peu un film sénégalais.
D’abord parce qu’il a été réalisé par Alice Diop, une française de parents sénégalais. Même si elle se dit séné gauloise. Le scénario é été écrit par Alice Diop et Marie Ndiaye, autrice française de renom, prix Goncourt 2009, de père sénégalais.
Ensuite parce que c’est l’histoire vraie de Fabienne Kabou, une Sénégalaise émigrée récente en France qui a été accusée en 2013 d’avoir tuée sa fille de 15 mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du Nord de la France.
Le film met en scène Rama une jeune enseignante de lettres et aspirante romancière d’origine sénégalaise, venue de Paris assister au procès de Laurence Coly à la cour d'assises de Saint-Omer avec l’intention d’en faire un roman.
Rama, qui tout comme l’accusée, vit avec un Français, est enceinte de quatre mois et entretient des relations complexes avec sa mère émigrée, tout comme Fabienne Kabou avec la sienne, se sent au fur et à mesure du déroulement du procès de plus en plus proche de l’accusée.
Mais il n’a toujours pas été montré au Sénégal ni dans aucun autre pays en Afrique à notre connaissance.
Cela a été le cas du film « Migonnes » de Maimouna Doucouré, fiction sensible sur les difficultés d’une petite fille de 11 ans, grandissant dans une banlieue parisienne, dans une famille traditionnelle sénégalaise qui est tiraillée entre les contraintes familiales et ses copines françaises avec lesquelles elle se livre à des compétitions de danses sexy relayées par médias sociaux. Sorti en France en 2020 et diffusé sur Netflix, le film a connu un certain succès à l’international mais n’a toujours pas été diffusé en Afrique.
Le film de notre compatriote Dieydi Djigo, « Omar Blondin Diop, un révolté » a connu un sort à peine meilleur, puisqu’il a bénéficié d’une projection de présentation à Dakar en 2022 mais n’a jamais été présenté par la suite au grand public.
Il n’est pas acceptable que les salles de cinéma que des promoteurs français ont eu le mérite de rouvrir ces dernières années dans quelques capitales africaines se refusent encore à montrer ces quelques films français réalisés par des metteurs en scène d’origine africaine et qui concernent tant les publics africains.
LA CJRS EN ORDRE DE BATAILLLE
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) dénonce une violation des droits du journaliste Pape Ndiaye, en détention depuis le 7 mars.
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) dénonce une violation des droits du journaliste Pape Ndiaye, en détention depuis le 7 mars.
Elle « constate avec amertume le maintien en détention de notre confrère et ancien président, Pape Ndiaye, Journaliste au Groupe Walfadjri », note-t-elle dans un communiqué.
« Depuis l’éclatement de cette affaire qui a conduit à son arrestation, nous avons tenu, dans le respect des principes qui gouvernent l’État de Droit et en étroite collaboration avec les avocats et les autres organisations faîtières de la Presse, à privilégier la médiation, sans aucune entrave à la libre administration de la Justice. Malheureusement, nous sommes au regret de constater une violation continue des droits de notre confrère. Car rien ne saurait justifier son maintien en détention, suite au renvoi de son dossier en instruction, alors même qu’il aurait pu être jugé en flagrant délit », poursuit la convention dans leur note.
Au-delà d’exiger la libération immédiate de leur confrère, les jeunes reporters appellent « tous les professionnels des médias à se mobiliser et à se tenir prêts pour participer au rassemblement prévu par le Groupe Walfadji, le dimanche 19 mars ».
L’organisation compte d’ailleurs participer à la conférence de presse qui sera organisée cet après-midi dans les locaux du Groupe.
LA CPI AUX TROUSSES DE VLADIMIR POUTINE
La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe.
La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe.
« Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova », commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, a déclaré la CPI dans un communiqué.
M. Poutine « est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie », a ajouté la cour.
« Les crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022 », a poursuivi la CPI, ajoutant qu’il existait « des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés ».
Lundi, le New York Times avait rapporté que la CPI s’apprêtait à lancer des poursuites contre des Russes pour le transfert d’enfants vers la Russie et pour des frappes délibérées sur des infrastructures civiles en Ukraine.
Le procureur de la CPI Karim Khan a déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d’enfants faisaient « l’objet d’une enquête prioritaire ».
La CPI, créée en 2002 pour juger les pires crimes commis dans le monde, enquête depuis plus d’un an sur d’éventuels crimes de guerre ou contre l’humanité commis pendant l’offensive russe.
Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont membres de la CPI, mais Kiev a accepté la compétence de la cour sur son territoire et travaille avec le procureur.
La Russie nie les allégations de crimes de guerre. Les experts ont admis qu’il était peu probable qu’elle remette des suspects.
APPEL A L'UNITE DE L'OPPOSITION
Les événements du 16 mars ont fait réagir les acteurs politiques de tout bord. Depuis Paris où il est en tournée, le président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf voit «l’image de mon pays piétinée par des agissements paniqués d’un pouvoir en fin de règne»
Les événements du 16 mars ont fait réagir les acteurs politiques de tout bord. Depuis Paris où il est en tournée, le président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf, voit «l’image de mon pays piétinée par des agissements paniqués d’un pouvoir en fin de règne».
Selon lui, «aujourd’hui plus que jamais, Macky Sall montre une réelle détermination à casser l’opposition sénégalaise». «À toutes les combines politiciennes déjà expérimentées, il rajoute des exactions physiques et des actes d’intimidation inacceptables dans une démocratie», dénonce l’ancien membre du parti Rewmi d’Idrissa Seck.
Pour mettre fin à ces agissements dirigés contre des opposants, Abdourahmane Diouf considère que «plus que jamais, l’opposition doit se réunir en un bloc uni pour résister et faire face à Macky Sall».
Concluant sa note, le leader d’Awalé a souhaité «un prompt rétablissement à tous les blessés victimes de la violence d’État», sans pour autant citer le nom d’Ousmane Sonko.
Abdourahmane Diouf a, par ailleurs, demandé «la libération de tous les prisonniers politiques détenus par la simple volonté du régime en place».
Il rappelle, en outre, qu’«en tout état de cause, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs».