LE F24 DEPLORE L’UTILISATION DE LA JUSTICE A DES FINS POLITICIENNES
Les réactions n’ont pas manqué, hier, lors des manifestations survenues un peu partout dans le pays et qui ont débuté à Ziguinchor où Ousmane Sonko se trouve depuis plusieurs jours.

Les réactions n’ont pas manqué, hier, lors des manifestations survenues un peu partout dans le pays et qui ont débuté à Ziguinchor où Ousmane Sonko se trouve depuis plusieurs jours.
Dans un document intitulé ‘’Non à l’utilisation de la justice à des fins politiciennes’’, le F4 rappelle que le 16 mai 2023, Ousmane Sonko, Président du Parti PASTEF est convoqué devant la chambre criminelle suscitant craintes et interrogations quant aux conséquences probables sur la stabilité sociale et la paix civile dans notre cher pays. ‘’La Justice est un pilier fondamental de l’Etat de droit et en démocratie, les citoyens doivent dans le fond comme dans la forme avoir une bonne perception de son fonctionnement. Le F24 appelle les autorités judiciaires et politiques à faire preuve de sérénité, de retenue et d’équité dans leurs décisions et actes à poser dans les heures, jours et semaines à venir’’, lit-on dans le communiqué.
Cette plateforme, qui dit regrouper toutes les forces vives de la Nation, regrette que le leader principal opposant au pouvoir, Ousmane Sonko, soit poursuivi simultanément dans plusieurs dossiers marqués par une accélération des procédures et même une violation des délais d’appel, droit qu’il tient de la loi. Selon la plateforme, Macky Sall a déjà réussi à éliminer deux candidats, notamment Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade à la présidentielle à la suite de procédures judiciaires inéquitables et n’acceptera pas qu’un troisième candidat vienne rallonger la liste.
S’appuyant sur les dispositions de sa charte, le F24 apporte son soutien indéfectible au leader du Parti PASTEF et rejette tout artifice juridico-politique tendant à entraver sa participation à l’élection présidentielle de 2024. Elle demande aux Forces de l’ordre de cesser d’assiéger sans mandat le quartier d’Ousmane Sonko, de se garder d’exercer des violences sur sa personne et ses accompagnants et de lui garantir la sécurité à laquelle il a droit lors de son déplacement vers le Tribunal. Elle rappelle aussi aux autorités exécutives et judiciaires qu’il leur revient de ne pas mettre en péril la stabilité du pays et, pour ce faire, de donner au justiciable Ousmane Sonko les garanties nécessaires à la fois à la préservation de son intégrité physique et au respect de ses droits à un procès équitable. Ce qui, jusqu’à présent, a fait manifestement défaut.