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18 août 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES DEUX ROUES INTERDITS DE CIRCULATION DEMAIN
Une nouvelle journée à chômer pour les livreurs. Le Gouverneur de Dakar vient de sortir l’arrêté ci-dessous leur interdisant de circuler ce mardi dans le département.
Une nouvelle journée à chômer pour les livreurs. Le Gouverneur de Dakar vient de sortir l’arrêté ci-dessous leur interdisant de circuler ce mardi dans le département. A part celles des forces de défense et de sécurité, aucune moto n’est autorisée à circuler de 6h à minuit.
LE RECIT D’UNE JOURNEE HISTORIQUE A MOGONE
Le village de Mongone (commune de Djignaky) a abrité, samedi 13 mai 2023, la cérémonie de dépôt des armes. Des centaines de personnes ont effectué le déplacement dans une ambiance triste pour participer à cette rencontre.
Le village de Mongone (commune de Djignaky) a abrité, samedi 13 mai 2023, la cérémonie de dépôt des armes. Des centaines de personnes ont effectué le déplacement dans une ambiance triste pour participer à cette rencontre.
Le décor est inhabituel sur la route nationale numéro 5 ce samedi 13 mai 2023. A chaque point stratégique, des engins militaires sont positionnés et les hommes en tenue de combat, armés jusqu’aux dents se dissimulent dans la végétation. Le cortège devant assister à la cérémonie de dépôt des armes tant annoncé est composé de bus de 15 à 30 places, de véhicules 4×4 roulant à vive allure, déviant à certains endroits les nids de poule. A hauteur du village d’Ebiniko, on n’hésite pas de sortir pour observer la file de véhicules. Les bus slaloment la piste sablonneuse cernée par les vergers de manguiers, d’orangers et d’anacardes désertés certainement à cause de cet évènement historique. Quelques minutes après, c’est un vaste terrain de foot, un terrain surdimensionné. « Ah ! Je comprends pourquoi ces gens (les combattants) sont rapides », ironise un confrère. Puis, le véhicule s’arrête, tous descendent. Les uns regagnent les bâches érigées sur la place publique de Mongone pour la cérémonie, les autres s’introduisent dans ce qui fut un point de contrôle des porteurs d’armes de Diakhaye.
Ici, nul n’osait s’y aventurer. Les rares voitures qui traversaient pour rejoindre les villages de Wagaran, Katipeu, Biti Biti… faisaient l’objet de contrôle par les sentinelles du Diakhaye. Mais cette étape de la crise en Casamance va bientôt se refermer. Cette nouvelle donne se traduit sur certains visages de combattants par un sentiment de tristesse. Car, désormais, c’est une nouvelle ère qui commence. Une nouvelle vie sans les armes. Sous un abri couvert de feuilles de rônier renforcé d’une toile en plastique noir, un bout d’homme de teint clair semble donner des instructions. « C’est lui », répond un homme d’un âge avancé. C’est Fatoma Coly, le commandant des combattants du Diakhaye. Il détenait à côté de lui deux vieux fusils d’assaut, orné d’amulettes. « Elles seront remises symboliquement aux autorités », rapporte Cheikh Tidiane Cissé, le coordonnateur du Mouvement contre la circulation des armes légères en Afrique de l’ouest (Malao).
Plus l’heure de la cérémonie approche, plus l’adrénaline monte. Brusquement, des véhicules noirs, des 4×4. C’est le gouverneur de la région de Ziguinchor, Guédj Diouf et sa délégation, l’amiral Farba Sarr, le coordonnateur du comité ad hoc, le répondant de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani. De l’autre côté, on commence à se plaindre des caméras des journalistes. « On en a marre des photos », peste un autre. Pour ne pas gâcher cet évènement historique, « s’il vous plait chers journalistes attendons les délégations sous la bâche ».
Les autorités s’installent, puis Fatoma Coly apparait escorté par deux de ses compagnons. Sur sa main droite, il tient une petite corne enveloppée en partie par un morceau d’étoffe rouge. C’est aussi une arme pour faire face à ses ennemis, une arme de protection qu’il continuera à garder ?
L’Etat tend la main aux autres factions du Mfdc
Les autorités ont salué l’engagement des éléments du Front sud a accepté de déposer les armes. Décrivant cet évènement comme « la paix des braves », elles ont invité, lors de la cérémonie de dépôt des armes, tenue le samedi 13 mai 2023, dans le village de Mongone (commune de Djignaky), d’autres branches du Mfdc à aller dans le même sens que le Front sud.
BIGNONA – Réputé être le plus long conflit armé actif du continent africain, la guerre en Casamance qui dure maintenant près de 40 ans a fait environ « 5000 morts et 60.000 déplacés et a laissé de profondes cicatrices dans la société casamançaise et au-delà », a fait savoir l’ambassadeur Jean Marc Tisani, représentant de l’Union européenne au Sénégal. Le diplomate s’est réjoui du travail mené discrètement et qui a abouti, le 4 août 2022, à la déclaration conjointe « portant accord sur les modalités de dépôt des armes entre l’Etat et les Fronts sud du Mouvement des forces démocratiques de Casamence (Mfdc). La cérémonie de Mongone est une première étape qui donne l’espoir de retrouver la paix définitive en Casamance. Mais, à la lecture de la situation sur le terrain, avec les derniers affrontements qui ont fait 5 blessés du côté des forces de défense et de sécurité, « le dialogue de haut niveau doit se poursuivre afin de permettre aux factions armées de déposer les armes dans la dignité et de permettre à l’ensemble de la Casamance de vivre en paix », a invité le représentant de l’Ue.
Le processus qui a permis d’obtenir ce résultat est enclenché depuis 2020. Plusieurs rencontres ont été tenues à Banjul, au Cap Skirring. C’est pourquoi, « le dépôt des armes n’est pas pour vous combattants de la faction de Diakhaye un déclin, mais un acte de bravoure traduisant votre fort engagement de faire la paix et de travailler pour le développement économique de la Casamance », a encouragé Guedji Diouf, le gouverneur de la région de Ziguinchor.
Une dizaine de caisses contenant des armes de guerre, des munitions, des explosifs ont été réceptionnées le vendredi 12 mai 2023. Ceux qui ont abandonné la guerre vont devoir reprendre leur place dans la vie civile et réintégrer la communauté. « Quels que soient les souffrances ou les dommages subis, je vous invite chacun et chacune au pardon et à la réconciliation, à apprendre à oublier pour assoir une paix sociale », a exhorté le chef de l’exécutif régional.
Avouant n’avoir jamais perpétré des exactions violentes envers les populations, Fatoma Coly, le chef des combattants de Diakhaye de déclarer : « Si l’engagement que j’ai pris pour défendre la Casamance constitue un mal pour les populations, que le bon Dieu mette fin à mes jours. Il a affirmé n’avoir jamais voulu être à la tête de la faction de Diakhaye. « Les gens sont venus me voir pendant trois ans pour me convaincre à accepter », dit-il. Face aux menaces de représailles des autres branches armées du Mfdc, il défie ses ennemis en ces termes : « personne ne peut m’ôter la vie ».
Cet évènement pourra faire tache d’huile, décrédibilisant davantage les oiseaux de mauvais augure. « Vous avez déjoué tous les pronostics, et je suis sûr que ceux qui s’attendaient à l’échec sont certainement sous les manguiers ou ailleurs », provoque Henry Ndecky, coordonnateur de la Coordination sous régionale des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac).
Pour sa part, l’amiral Farba Sarr, par ailleurs coordonnateur du comité ad hoc, a appelé les populations à adhérer au processus, car elles sont au centre de toutes les préoccupations.
CONTENU DE L’ACTE 3 DE L’ACCORD DE PAIX SIGNE ENTRE L’ETAT DU SENEGAL (COMITE AD HOC) ET L’INITIATIVE POUR LA REUNIFICATION DES AILES POLITIQUES ET ARMEES AU NOM DE DIAKHAYE
1-Appuyer un programme d’insertion des ex-combattants par des actions de dialogue de pardon et de réconciliation
2-Accorder la possibilité aux ex-combattants de s’installer dans les lieux de leurs choix selon les procédures habituelles
3-Veiller à la libre circulation des personnes et des biens
4-Examiner la possibilité d’accorder la grâce aux détenus membres du Mfdc
5- Protéger les anciens sites occupés par Diakhaye pour éviter toute occupation illicite
6- Elaborer dans la zone du Diakhaye un programme de désenclavement et de réalisation d’infrastructures communautaires de base
7- Réaménagement secondaire du barrage d’Affigname, le dragage du fleuve au niveau du pont de Djibidione, la construction de formation polyvalent avec l’accompagnement des sortants et pour les questions de découpage administratif le comité Ad Hoc engagé à porter le plaidoyer auprès du chef de l’Etat.
LE MFDC PERD 250 COMBATTANTS A MOGONE
Deux cent cinquante (250) combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) ont acté, samedi 13 mai 2023, le dépôt de leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mogone.
Deux cent cinquante (250) combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) ont acté, samedi 13 mai 2023, le dépôt de leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mogone.
Ce dépôt des armes à Mogone, localité du département de Bignona, qui abritait une importante base du mouvement irrédentiste est l’aboutissement d’un processus de négociations.
Plusieurs acteurs, les autorités de l’administration territoriale, des facilitateurs du processus, des partenaires techniques au développement, des structures spécialisées et élus territoriaux ont pris part à la cérémonie.
LA POLICE EN DEUIL
Le policier décédé, lundi, à Ziguinchor (sud), a été tué dans un accident causé par un char du Groupement mobile d’intervention (GMI), a annoncé le ministre de l’Intérieur.
Dakar, 15 mars (APS) – Le policier décédé, lundi, à Ziguinchor (sud), a été tué dans un accident causé par un char du Groupement mobile d’intervention (GMI), a annoncé le ministre de l’Intérieur.
Dans un communiqué, Antoine Félix-Abdoulaye Diome dit avoir ‘’le regret d’annoncer le décès de l’agent de police Hassime Diédhiou, survenu ce lundi 15 mai 2023 à Ziguinchor, suite à un tragique accident causé par un char du Groupement mobile d’intervention (GMI)’’.
‘’En cette douloureuse circonstance’’, il a exprimé ‘’au nom de monsieur le président de la République, ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble des fonctionnaires de Police du Sénégal’’.
Selon lui, ‘’Hassime Diédhiou était un agent de police dévoué et courageux, qui a servi avec honneur et dignité’’.
Le ministre a ajouté que ‘’son décès, dans l’exercice de ses fonctions, est une perte immense pour sa famille, ses collègues et l’ensemble des forces de défense et de sécurité (FDS)’’.
Antoine Félix-Abdoulaye Diome a souligné ‘’le courage et le dévouement des FDS, qui risquent leur vie au quotidien pour assurer la sécurité de nos concitoyens’’. Selon lui, ‘’leur engagement et leur professionnalisme sont exemplaires et méritent notre reconnaissance et tout notre soutien’’.
La police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des militants de Pastef-Les patriotes réunis par centaines devant le domicile à Ziguinchor de leur leader et maire de la ville, Ousmane Sonko, a constaté l’APS.
Les militants de Pastef-Les patriotes s’étaient réunis tôt le matin au domicile de Ousmane Sonko, bloquant le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Grand-Dakar, Lyndiane et Néma.
Ousmane Sonko doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.
VERS LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE SUIVI DE LA POLITIQUE CLIMATIQUE
Le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique de mise en place d’un système de suivi de sa politique climatique, a déclaré, lundi, le Directeur de l’environnement et des établissements classés (DEEC), Baba Dramé.
Dakar, 15 mai (APS) – Le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique de mise en place d’un système de suivi de sa politique climatique, a déclaré, lundi, le Directeur de l’environnement et des établissements classés (DEEC), Baba Dramé.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier, de deux jours, sur le système de surveillance de notification et de vérification (MRV) des émissions de gaz à effet de serre pour les secteurs de l’assainissement, des déchets solides, du l’agriculture et de l’énergie.
Cette rencontre organisée par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) entre dans le cadre des prescriptions de l’Accord de Paris sur le climat notamment à son article 13. Elle est marquée par la présence de plusieurs représentants de secteurs concernés et de spécialistes dont El hadji Mbaye Diagne, représentant du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC).
Baba Dramé a indiqué que l’Etat déroule cette politique climatique en initiant une approche basée sur l’institutionnalisation du processus des inventaires et la formation des experts sur l’utilisation des lignes directrices de 2006 du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat dont le point focal national est assuré par la Météo.
Selon lui, l’objectif est de bâtir un système fondé sur des institutions fortes, des procédures et une expertise technique renforcée pour assurer la collecte et la gestion des données mais également l’estimation des émissions de gaz à effet de serre pour mieux documenter les politiques d’atténuation.
A cet effet, il a rappelé que des études-diagnostic sur les modalités de mise en place de système MRV pour les secteurs de l’énergie et du transport ont été élaborées et que les réflexions sur leurs pleines opérationnalisations sont en cours.
Baba Dramé a ajouté que pour les secteurs de l’assainissement et des déchets solides, le financement est déjà sécurisé et les études bientôt lancées.
‘’Aujourd’hui force est de constater que les avancées notées sont prometteuses mais il reste encore du chemin à faire pour une couverture complète des besoins du Sénégal dans le cadre du MRV de la CDN (Contribution déterminée au niveau national) ’’, a-t-il souligné.
La représentante-résidente de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magagi Alio,a pour sa part décliné le profil des émissions de gaz à effet de serre par secteur au Sénégal.
Selon elle, 49% de ces émissions proviennent du secteur agricole, 40% de l’enrgie,7% des déchets et 4% des procédés industriels.
‘’Ainsi, le Sénégal se fixe un objectif réaliste de réduire ses émissions respectivement sous l’option inconditionnelle et conditionnelle de 5% et de 21% à l’horizon 2030’’, a-t-elle indiqué.
LE DRAPEAU DU CHEF DE L’ETAT, LA REGION DE DAKAR SUR LE PODIUM
La région de Dakar a remporté, dimanche, à Saint-Louis, la 23e édition du drapeau du chef de l’Etat, une compétition organisée par le comité national de gestion (CNG) de la lutte, a constaté l’APS.
Saint-Louis, 15 mai (APS) – La région de Dakar a remporté, dimanche, à Saint-Louis, la 23e édition du drapeau du chef de l’Etat, une compétition organisée par le comité national de gestion (CNG) de la lutte, a constaté l’APS.
Dans les petites catégories, Ziguinchor (sud) a remporté la médaille d’or par équipes chez les filles, devant la région de Kolda, classée 2e. Le podium est complété par celle de Fatick (3e).
Chez les garçons, c’est la région de Kaolack qui s’est adjugé la première place, Fatick se classant deuxième et Dakar troisième.
En open filles, Daba Diouf de Fatick arrive en tête, suivie de Fatou Diallo de Thiès et de Malèye Coumba Kane.
L’open garçons a vu le sacre de Sitor Dop devant Amadou Bélal Ba (deuxième) et Assane Touré (troisième).
Au terme des combats, le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, a promis d’accompagner la lutte traditionnelle.
Il s’est félicité du succès organisationnel de l’évènement, qui a drainé l’essentiel des champions de la lutte à Saint-Louis.
M. Ba a réitéré sa volonté d’accompagner les projets initiés par le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, pour le développement de la « vieille ville ».
Les ténors de l’arène, parmi lesquels Balla Gaye 2, Eumeu Sène, Modou Lo, Gris Bordeaux et Boy Niang, ont honoré de leur présence la manifestation organisée au stade Mawade Wade.
Ils ont gratifié le public venu nombreux de séances de « bakk » (parades) qui ont fait vibrer les amateurs de lutte.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, TIDIANE SOW
BARTH, MACKY, LE DIALOGUE ET CONSORTS
EXCLUSIF SENEPLUS – Macky doit se méfier de cette jeunesse acquise à Sonko. Elle est résolue et sans espoir. Elle pourrait découper la lanière de sa selle de preux cavalier de l’APR et l’envoyer valdinguer, babouches par-dessus tête et mordre la poussière
Les choses se compliquent avec cette nouvelle configuration. En se rapprochant du Président, Barth pensait lui avoir offert une voie royale pour rempiler. Quant à lui ses dividendes étaient non négligeables : Fonder des espoirs de figurer dans un prochain gouvernement d’union nationale, se débarrasser de l’épée de Damoclès qui pèse au dessus de sa tête et se positionner en pole position pour ...2029. Trop d’intérêts en jeu.
Il savait qu’en tirant sur Sonko, que lui et son nouveau compère faisaient coup double: Macky élimine Sonko par la justice et lui Bart « élimine » Khalifa en créant la zizanie dans Yewwi. Il a beau faire croire et jurer de tous ses dieux que son unique objectif est de rendre Khalifa éligible, on ne le croit pas un seul instant! Plus il l’affirme avec force d’ailleurs,moins on le croit. Même si participer à l’élection est une condition nécessaire, l’objectif ne se limite pas à ça. Il s’agit de gagner l’élection de 2024. Khalifa ne peut pas la gagner s’il n’a pas l’onction de Sonko. Khalifa le sait, Barth le sait et Macky le sait. Macky et Barth tirent les ficelles. Ils y ont intérêt tous les deux. Macky dans un horizon court terme, Barth dans un horizon long terme.
Macky suit sa même logique triomphante: Eliminer d’emblée ceux qui pourraient gagner contre lui, Karim et Khalifa hier et Sonko aujourd’hui ; Introduire des candidats factices dans le jeu pour donner une coloration plurielle, retenir par le biais du parrainage les grogneurs et perturbateurs et enfin manipuler pour gagner au premier tour. Tel est le scénario rodé qu’il prévoit nous resservir.
Barth lui, pense se positionner pour le futur. Il sait que, de toutes façons, Sonko constituera un obstacle majeur devant lui pour les prochaines échéances électorales, autant l’éliminer dès àprésent. Un bon adversaire politique est un adversaire mort. Il sécurise son poste de maire de Dakar et peut être il pourrait même faire partie d’un gouvernement d’union nationale si Macky gagnait et, enfince dialogue dont il se dit l’initiateur, pourrait lui permettre de lever l’hypothèque relative à l’affaire judicaire qui pèse sur lui.
C’est sur fonds de ce scenario hors norme que Barth est sorti du bois.Il a réservé ses critiques les plus acerbes à son compagnon Sonko, qui le fit pourtant maire et, à la surprise de tous, il a débordé envers le président Sall,qu’il tutoie en privé dira t-il, de civilités républicaines et d‘amabilités. Les opinions furent fondées : Barth a trahi Sonko. Sa sortie musclée et surprenante de par son contenu, le jour du procès de Sonkoéclipsa la condamnation de ce dernier. Meilleur timing ne pourrait être mieux trouvé. Certains y virent une confirmation d’une trahison mûrement préparée.
Ce dialogue, dont il revendique la paternité, et dont on se demande à quel titre, restera bien dans le processus électoral en cours, une de ces taches qui, plus on la frotte plus elle reste visible.
Un dialogue pourquoi faire ? Pour l’opposition il serait simple : Sa finalité ultime visée serait de 2 ordres :
1) Une élection ouverte à tous ;
2) Une élection à laquelle ne participerait pas Macky Sall.
Macky est la seule personne à en détenir les clés. C’est lui qui détientet la clé de la participation des opposants et celle de sa propre participation. Il suffit qu’il autorise tout le monde à participer et qu’il dise qu’il ne sera pas candidat pour rendre caduc le dialogue. Dans ce cas les élections se dérouleraient normalement et, on s’occuperait de l’essentiel, à savoir des programmes des candidats et de l’évaluation de l’homme qu’il faut pour le Sénégal pour les années à venir. On voit bien que dans cette perspective, il n’ y a point besoin de dialogue car il n y a rien à échanger, ni àéclaircir.
Si les tenants du dialogue pensent qu’ils imposeront dans ce cadre la non participation du président Sall aux élections, ils se leurrent, car Macky voudra obtenir quelque chose à la sortie d’un dialogue. Son plan est simple : Il voudra, dans une premier temps se représenter et gagner les élections, à défaut, s’il est empêché (car il pense que c’est possible) il faut que ca soit quelqu’un qui serve ses intérêts qui remporte la mise. Le dialogue n’est pour lui qu’un moyen au service de son plan. C’est le principal reproche qu’on lui fait. Cette incapacité à s’élever au dessus des petits calculs politiques de partis et de veiller à l’intérêt du Sénégal par dessus tout.
Rappelez vous qu’il a initié 3 dialogues depuis 2016 et il a toujours obtenu gain de cause, quitte à imposer sa volonté par des textes votés, au pas de course sans débat, par une assemblée à la botte. C’est d’ailleurs l’argument que lui opposentceux qui sont contre le dialogue. « Il faut mieux commencer par là où on finira » dit un dicton pulaar: Imposer d’entrée de jeu le rapport de force au Président Sall,qui ne semble comprendrehélas que ce langage. La forte mobilisation du F24 ce 12 Mai et la folle semaine qui s’entame avec le procès« Sweet Beauty » en ligne de mire seront des facteurs déterminants sur la tournure des affaires. Nous sommes sur la corde raide !
On ne peut hélas, s’en remettre à la sincérité du Président, comme le suggère Barth soudain reconverti, car il ne l’est pas. On oublie bien vite que l’homme est un ancien trotskyste et que son ADN garde cette essence atavique qui impose toujours la mort de l’autre.Dans cette corrida qu’est ce milieu politique sénégalais, Il reste un picador impitoyable,juché sur son cheval de l’APR qui ne lâche pas sa cible. Ceux qui l’ont ignoré ont tous péri. Les cadavres politiques jonchent sa route.
Cet homme est le roi du reniement.Comme disait Hugo à propos de Napoléon : S’il annonce une intention honnête, il faut prendre garde :« Je ne nommerai pas mon frère par décret »disait il, le voilà qui le bombarda patron de la caisse des dépôts et des consignations par décret ; « Je ferai 5 ans à la place de 7 ans « , le voilà qui, par un tour de passe passe changea un avis du conseil constitutionnel en directive à laquelle il ne put se soustraire et fit donc ses 7 ans; S’il affirme quelque chose il faut se méfier : En 2019, postulant pour un second mandat, il nous déclara : « Avec mon second mandat, c’est fini pour moi », le voilà qui balbutia « ni oui , ni non » à la lancinante question du 3 ème mandat, avant de transformer cette ambiguïté en quasi certitude de candidat à sa propre succession; Le voilà encore qui refusa de signer la charte de la CDEAO contre les troisième mandats et qui nous envoya ses licteurs nous vendre le concept de deuxième mandat de 5 ans.
S’il fait un serment, il faut trembler : En mars 2021, parcourant les rues calcinées et fumantes de Dakar, théâtre d’affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre et ayant occasionné 11 morts, il fit le serment que l’on ne l’ y reprendrait plus. Il s’équipa en chars et en armes et prolongea la carrière des forces de l’ordre.
Voilà le personnage.
Qu’il se méfie toutefois,de cette jeunesse acquise à la cause de son principal opposant Sonko. Elle est résolue et sans espoir. Elle pourrait découper la lanière de sa selle de preux cavalier de L’APR et l’envoyer dans sa farouche chevauchée, valdinguer, babouches par dessus tête et mordre la poussière.
CONFUSION AUTOUR DE LA TENUE DU PROCÈS SONKO-ADJI SARR
Certaines parties prenantes affirmant lundi la nécessité d'un renvoi, d'autres indiquant que l'audience prévue mardi n'est qu'un rendez-vous préparatoire. "On est dans le flou total", a dit à l'AFP Me Abdou Dialy Kâne, un des avocats d'Adji Sarr
La confusion règne au Sénégal sur l'ouverture du procès de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, certaines parties prenantes affirmant lundi la nécessité d'un renvoi, d'autres indiquant que l'audience prévue mardi n'est qu'un rendez-vous préparatoire.
Un certain nombre de ces parties ont souligné le flou dans lequel elles se trouvent alors que ce procès au lourd enjeu politique est annoncé depuis plus de deux semaines pour mardi. "On est dans le flou total", a dit à l'AFP Me Abdou Dialy Kâne, un des avocats de Adji Sarr, la jeune femme d'une vingtaine d'années qui a porté plainte contre M. Sonko pour viols. Son confrère pour la défense de Mme Sarr, Me El Hadji Diouf, avait annoncé fin avril la tenue du procès le 16 mai.
Me Kâne a indiqué que, suivant la procédure, le procès devrait être précédé d'une audience préparatoire en présence des protagonistes, par exemple pour vérifier les citations à comparaître, et que cette audience n'a pas eu lieu. "Il n'y a pas d'informations. Il n'y a rien. Nous irons au tribunal demain pour voir" où en est la procédure, a-t-il dit.
Certaines parties interrogées par l'AFP ont indiqué que c'était bien l'ouverture du procès qui était audiencée mardi. Mais une source proche du dossier, tenue à l'anonymat en matière judiciaire, a déclaré que l'audience de mardi consistait en un interrogatoire des accusés préalable au procès. Le parquet était injoignable. Les avocats de M. Sonko sont restés très discrets. Interrogé sur la nature du rendez-vous de mardi, l'un d'eux, Me Ciré Clédor Ly, n'a pas répondu précisément. Mais il a souligné qu'un procès devrait être renvoyé, invoquant l'insuffisance des délais laissés à la défense pour avoir copie du dossier, en prendre connaissance et préparer son travail.
Me Moussa Sarr, l'avocat de Ndèye Khady Ndiaye, autre accusée et patronne du salon de beauté de Dakar où travaillait la plaignante, a assuré que "le procès débute demain" mardi. Il a indiqué qu'un interrogatoire préalable des accusés avait été programmé lundi.
En cas de procès, M. Sonko est tenu de se présenter au plus tard la veille au greffe du tribunal. A défaut, la justice peut le faire amener de force ou le juger par contumace. La possibilité d'une arrestation de M. Sonko a fait monter la tension à Ziguinchor (sud), ville dont il est maire et où il est présumé se trouver.
M. Sonko a toujours protesté de son innocence et crié au complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle de 2024. Se disant la cible d'un harcèlement, il a déclaré qu'il ne répondrait plus aux convocations de la justice sans garantie pour sa sécurité.
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SITUATION CRITIQUE À ZIGUINCHOR
Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi entre les forces de l’ordre et des partisans de Sonko. Trois blessés ont été évacués à l’hôpital de la Paix
Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS d’une source hospitalière.
La mort du policier a été confirmée par une source sécuritaire contactée par téléphone par l’APS.
Trois blessés parmi les partisans d’Ousmane Sonko ont été évacués à l’hôpital de la Paix, situé dans la ville de Ziguinchor, dont l’opposant est le maire.
Des centaines de jeunes s’étaient réunis devant son domicile, tôt le matin.
Les heurts sont survenus lorsque la police est venue les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.
Les partisans d’Ousmane Sonko ont riposté avec des jets de pierres, à Néma Kadior notamment, un quartier de la ville.
Ils accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur leader politique de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les patriotes (opposition), doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.
D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, devait se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.
Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.
Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.
Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.
‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.
M. Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.
Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.
Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.
Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.
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AÏDA MBODJ, MALICK GACKOU ET DIEYE AVERTISSENT MACKY SALL
Chez Ousmane Sonko à Ziguinchor : Aïda Mbodj, Malick Gackou et Dr Diéye avertissent Macky Sall