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23 juin 2025
Par Moussa KAMARA
MAGHREB ET MASHREQ SUS AUX RACISTES
Si le Printemps arabe a favorisé l’accès au pouvoir de ce genre d’individu au faciès aussi macabre que le président tunisien qui a sorti des propos rebutants et racistes peignant mal nos frères subsahariens, il faut donc désespérer de cette révolution.
Si le Printemps arabe a favorisé l’accès au pouvoir de ce genre d’individu au faciès aussi macabre que le président tunisien qui a sorti des propos rebutants et racistes peignant mal nos frères subsahariens, il faut donc désespérer de cette révolution.
Nous, subsahariens restés au pays, n’avons jamais attendu grand-chose des Arabes que nous savions foncièrement racistes. La surprise vient seulement de la station qui émet ces propos récurrents mais toujours condamnés. Un Président, raciste congénital ne s’est point gêné pour s’attaquer à des Africains dont le seul tort est d’être des Noirs. Et comme l’on s’y attendait, ses propos racistes ont fait tache d’huile dans la population qui a vite fait de s’attaquer aux Noirs.
Avec ces théories fumeuses de remplacement et autres absurdités débitées, son message été vite décrypté par ses zélés compatriotes. Avec ses airs de zombie ou de Robocop, le Président tunisien a déversé sa bile sur des Africains qui ne cherchent qu’un mieux vivre. Heureusement qu’il y a eu une réaction assez rapide de nos dirigeants qui ont ouvert des lignes aériennes pour rapatrier nos frères et sœurs angoissés et agressés physiquement.
Les pays du Maghreb sont plus tournés vers l’Europe qui ne les accepte que du bout du nez. Encore heureux que le Maroc daigne accueillir nos ressortissants mais jusqu’à quand ? L’Algérie a sécrété des ressortissants très racistes, tout comme la Libye et l’Egypte qui nous montrent souvent leur vraie nature lors des matches de foot et de basket.
Evidemment, tout un peuple ne peut être raciste. Le combat des défenseurs des droits de l’homme en Tunisie est à saluer tout comme le geste des organisateurs du Fespaco qui ont décerné l’Etalon de Yenenga à un Tunisien au moment où nous subissions des brimades racistes sur leur sol. Nous, Africains noirs, avons toujours accueilli les ressortissants maghrébins dans nos pays où ils se sont entendus avec bonheur avec les colons…
Honte à ces dirigeants incompétents qui indexent les étrangers comme sources de leurs déboires. Senghor revenu sur terre en perdrait son latin. Lui qui était ami avec le roi Hassan2 et le président Bourguiba et prônait le métissage culturel… Il nous faut cesser de tendre l’autre joue après avoir reçu une baffe !
Après tant d’années d’indépendance, il nous faut montrer à ces dirigeants arabes racistes que les choses ont changé et que nous ne pouvons plus accepter d’être traités comme des moins que rien.
Fraude électorale au scrutin de représentativité syndicale
La section Sels de Linguère dénonce avec la dernière énergie ce qu’elle qualifie de fraude électorale au scrutin de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation et de la formation. Selon le responsable local du syndicat, Waly Guèye, beaucoup de leurs militants ont découvert, lorsqu’ils ont ouvert le compte Mirador, « qu’ils ont déjà voté ». Il accuse Mamadou Cobar, son collègue responsable syndical du SELS/A. Ce dernier a enregistré, selon lui, les données personnelles de bon nombre d’enseignants qu’il utilise à des fins détournées. Waly Guèye de préciser que Cobar a illégalement voté pour des enseignants au profit du SELS/A. A l'en croire, plus d’une trentaine d’enseignants du primaire et du préscolaire ont vu leurs comptes piratés. Il dit avoir saisi ses responsables syndicaux nationaux et ajoute avoir rendu compte à leur supérieur hiérarchique, l’inspecteur de l’éducation et de la formation. Pour le moment, la section SELS de Linguère répertorie «les cas» et envisage de porter l'affaire devant la justice.
Aminata Touré solidaire de Cheikh Aguibou Soumaré
L’ancienne Première ministre dénonce la garde à vue de Cheikh Aguibou Soumaré. Aminata Touré exprime sa solidarité et sa compassion au Premier ministre Cheikh Aguibou Soumaré. Selon Mimi Touré, sa mise en garde à vue est excessive et relève d’une volonté expresse d’humiliation. Ceci n’honore pas notre démocratie, regrette-t-elle. Ainsi Mimi Touré exige-t-elle sa libération au plus vite.
Une délégation de Me Wade rend visite à Aguibou Soumaré
L’ancien Président Me Abdoulaye Wade apporte son soutien à son ancien Premier ministre. Le Pape du Sopi et son fils Karim Wade ont envoyé hier une délégation composée du député Mamadou Lamine Thiam et Abdoulaye Racine Kane pour s’enquérir de la situation de Aguibou Soumaré et lui adresser leurs messages. Mamadou Lamine Thiam et Abdoulaye Racine Kane ont pu rencontrer l’ancien chef de gouvernement au commissariat central. Ils rassurent que Aguibou Soumaré va bien et qu’il a le moral.
Interrogations sur le délai de la révision des listes électorales
Le court délai de la révision exceptionnelle des listes électorales a attiré l’attention de l’expert électoral et beaucoup d’acteurs et observateurs politiques. Le délai d’un mois a suscité des interrogations. L’expert électoral Ndiaga Sylla se demande pourquoi une période très courte pour une élection si importante. Il s’interroge également sur le délai (15 jours ou 72 heures) dont dispose l'électeur pour la saisine du président du Tribunal d'Instance dans le cadre du contentieux prévu à l'article 12 du décret précité. Il précise toutefois que ce questionnement ne découle nullement d'une méconnaissance des dispositions de l'article L.37, alinéa 5 ni des impératifs de consolider le fichier avant la collecte éventuelle des parrainages. Il faut souligner qu’avant la Présidentielle de 2019, la période de révision exceptionnelle était de 60 jours, c’est-à-dire du 1er mars au 30 avril.
Echauffourées à Yarakh
Les jeunes de Yarakh se sont encore révoltés pour dire non à ce qu’ils considèrent comme la spoliation de leur unique aire de jeu par le promoteur Birane Yaya Wane. Ils sont descendus dans les rues pour bloquer la circulation avant d’y brûler des pneus. La gendarmerie a tenté de disperser les manifestants. Il s’en est alors suivi des échauffourées entre les deux camps. Trois manifestants ont été interpellés par les pandores.
Affrontements à Mbao
Des blessés ont été enregistrés hier à Mbao. Des chauffeurs de taxis clandos opposés à leurs déguerpissements ont affronté les agents de la mairie de Mbao. Ce qui a occasionné deux blessés du côté des chauffeurs qui sont actuellement internés dans une structure sanitaire de la place.
37% des femmes dans le monde n’utilisent pas internet
Le campus franco sénégalais (CFS) a organisé une conférence sur le thème : « Femme et métier de la recherche et de l’innovation : parcours, enjeux et défis». Présidant la rencontre, la Directrice générale adjointe, Raphaël Gauthier, a déploré la non-implication des femmes dans le métier du numérique. A l’en croire, 37% des femmes dans le monde n’utilisent pas internet. De son avis, si elles sont empêchées dans leur accès à cet outil, elles ne pourront pas développer les compétences numériques nécessaires pour évoluer dans le monde d’aujourd’hui. De plus, souligne-telle, cet état de fait diminue leurs chances d’exercer un métier dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (Stem). D’autant qu’à l’horizon 2050, 75% des métiers seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Il faut à ses yeux profiter du développement extrêmement rapide des activités économiques et de ces nouveaux emplois générés par la Tech (offrant de bons salaires). Pour Raphael Gauthier, l’ère numérique crée des opportunités sans précédent pour l’autonomisation des femmes et des filles. Cependant, elle invite à la vigilance car ces innovations technologiques semblent favoriser l’émergence de nouvelles formes d’inégalités et de menaces pour les droits et le bien-être des femmes, liées au harcèlement sur les réseaux sociaux.
8 mars particulier à Cayar
Les femmes de Cayar ont célébré à l’unisson la journée du 8 mars. L’événement a été particulier car en retour, elles ont dédié la journée à Mamadou Bâ, premier adjoint au maire. Au-delà de cette marque à l’endroit du premier adjoint au maire, les femmes se sont rappelées le regretté député Ndiassé Kâ, décédé en cours de mandat et remplacé à l’époque par l’actuel maire Alioune Ndoye. Selon Mamadou Bâ, avec cette approche positive, les femmes ont montré l’exemple et balisé la voie du progrès car, dit-il, la commune de Cayar ne peut être construite que par ses propres fils et à l’unisson. Il a appelé tous les fils de Cayar à se mobiliser d’ores et déjà dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024 avec, dit-il, un seul objectif, celui de laisser les rênes du pays entre les mains du Président Macky Sall afin que la commune de Cayar prenne définitivement le train de l’émergence. Dans le même temps, l’adjoint au maire a demandé à l’exécutif de porter davantage son attention sur les aspirations des populations de Cayar, notamment le ministre de la Femme, pour les besoins de financements, mais aussi son collègue de la Jeunesse pour un accompagnement soutenu des jeunes.
Mouvement «Xale yon» dénonce le pilotage à vue
Le leader du mouvement politique citoyen « Xale Yon, Niafe Diale », Lamine Guèye, se désole du manque de planification des politiques publiques par le pouvoir en place. Il estime que les autorités étatiques font du pilotage à vue. Ce qui se traduit par une gestion conjoncturelle des difficultés en lieu et place de structurelle. Ce qui n’augure rien de bon pour le pays et les populations plongées dans la précarité, le chômage, les inondations, les mauvaises routes en banlieue etc.. Lamine Guèye a fait ce constat lors d’une visite aux militantes de Wakhinane-Nimzaat pour les besoins de la célébration de la journée du 08 mars. Il a demandé aux populations dont les femmes de l’accompagner dans son projet de société.
Dakar, capitale de la mode
Dakar capitale de la mode ! C’est le thème choisi par Moussa Ndiaye alias Mounir Moda qui a lancé hier le programme de sa fashion Week. Selon le styliste, la 3e édition comporte un salon de la mode qui se tient le samedi 11 avant le défilé de mode qui aura lieu dans un hôtel. Cette plateforme de la mode est, dit-il, un cadre d’échange des jeunes créateurs de mode du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, de la Guinée et du Nigeria. Il y aura également un master class. Ce, en sus de l’innovation que constitue le salon expo-vente et les partages entre acteurs, de savoir-faire et de bonnes pratiques en matière de création et de promotion de la mode africaine. L’utilisation des plateformes digitales pour promouvoir les créations des stylistes et design sera au centre des échanges des jeunes acteurs qui entendent pénétrer le marché international de la mode. Le manque de synergie des acteurs de la mode fait aussi défaut, regrette Mounir Moda. Le promoteur de 2M Design Showdéplore, dans la foulée, l’absence de soutien des autorités au secteur alors que la mode peut réduire le chômage
Le Sutsas rejoint la Fgts/B
Depuis quelques années, les centrales syndicales semblent être dans une inertie totale. Conséquence : les travailleurs sont devenus fragiles. Pour remédier à cette situation, le Sutsas s’est affilié à la Fgts/B. Ce choix, de l’avis du secrétaire général du Sutsas MballoDia Thiam, s’explique par le fait que les travailleurs ont besoin de protection et davantage de conquêtes sociales dans ce contexte marqué par l’inertie des centrales syndicales. A l’en croire, il était temps de réfléchir après avoir pratiqué 5 ans de combat au niveau de «And Gueusseum ». Mballo Dia Thiam pense que ce nouveau pôle va attirer d’autres organisations syndicales. Ils ambitionnent de construire un pôle alternatif et de combat pour mieux prendre en charge les doléances des travailleurs de tous les secteurs en vue d’un progrès social. Particulièrement enthousiaste, Sidya Ndiaye se réjouit que le Sutsas et la Fgts/B aient enfin matérialisé la grande jonction dont il rêvait dans ce pays. Selon M. Ndiaye son collègue Mballo Dia Thiam a accepté de conduire cette mission. Il regrette que les centrales syndicales ne soient plus sur le terrain. Ce qui fait que ce sont les organisations sectorielles qui se battent pour le changement ou pour les acquis sociaux.
Répartition des bénéfices du Grand théâtre
En visite de travail hier au Grand théâtre et au Théâtre National Daniel Sorano, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a plaidé pour une bonne répartition des bénéfices aux travailleurs de ces institutions. A cet effet, il a demandé au directeur général du Grand Théâtre, Ansoumana Sané, de voir avec un conseiller comment faire profiter aux personnels les retombées du Grand Théâtre. Pour le ministre de la Culture, il est possible à partir des bénéfices mensuels réalisés par l’infrastructure de partager sous forme de pourcentage une partie des recettes du Grand Théâtre. En outre, il propose de communiquer davantage sur les différents services du Grand Théâtre. En plus de la salle de spectacle, il y a un studio d’enregistrement, une salle de sport et de danse, une salle d’archive, une salle de conférence et un restaurant sur l’esplanade.
Guy Marius Sagna et Cie déposent leurs lettres de protestation
Plus teigneux que Guy Marius Sagna et compagnie, on meurt. Gazés et arrêtés samedi dernier par la police alors qu’ils ont voulu déposer une lettre de protestation à l'ambassade de Tunisie au Sénégal pour dénoncer la négrophobie d'État et la chasse aux Africains, ils étaient revenus hier. Le député Guy Marius Sagna et Cie ont débarqué vers 15h00 sur les lieux qui étaient sous haute surveillance policière. Cette fois-ci, les policiers ont fait preuve de diplomatie. Ils ont demandé à Guy Marius Sagna et aux activistes d’aller par deux pour déposer leurs lettres. Dans la note reçue par l’ambassade, le parlementaire, Frapp, Africa first, Sénégal notre Priorité (SNP) condamnent l'utilisation des noirs africains comme boucs émissaires de la crise sociale en Tunisie. Ils ajoutent que cette tentative de manipulation des Tunisiens explique l'utilisation d'un langage raciste et haineux par le Président tunisien à l'endroit des noirs africains. L'État tunisien xénophobe et négrophobe a ainsi commencé à opprimer, à persécuter et à encourager l'oppression et la persécution des Noirs africains en Tunisie du fait de la couleur de leur peau, écrivent-ils. Et pourtant, les Tunisiens ne sont ni opprimés ni persécutés en Afrique subsaharienne.
LES DIALYSES SOUFFRENT TOUJOURS LE MARTYRE
Si on estime les malades pris en charge dans les structures de santé du public au nombre de plus de 800 mille, près de 200 mille malades du rein et insuffisants rénaux se soignent dans le privé
Si on estime les malades pris en charge dans les structures de santé du public au nombre de plus de 800 mille, près de 200 mille malades du rein et insuffisants rénaux se soignent dans le privé où certains sont sur la liste d’attente et le seul moyen d’entrée dans le public reste la mort d’un patient sous dialyse. Il s’y ajoute les difficiles conditions pour l’accès aux soins.
La communauté internationale a célébré la Journée du rein hier, jeudi 9 mars. Une occasion pour faire de la prévention et prodiguer des conseils pour une meilleure santé de nos reins. Au Sénégal, les personnes qui souffrent de rein défectueux sont très nombreuses et la majorité est obligée de passer par les séances de dialyse pour purifier son sang. Dans cette prise en charge, les problèmes se multiplient d’année en année. Le secteur public de la santé n’a toujours pas trouvé les moyens pour absorber tous les malades. Et ceux qui n’ont pas de place pour bénéficier de la gratuité de la dialyse, dans les structures publiques du pays, se retrouvent dans le privé où ils devront débourser 60 mille voir 80 mille FCFA pour une séance, alors qu’il leur en faut deux voire trois par semaine. Il s’y ajoute le prix des analyses et autres médicaments. Une situation intenable pour beaucoup de malades qui vivent des ruptures répétées du traitement ou encore ont recours à la médecine traditionnelle, avec tout le risque qui en résulte. A cause de la cherté du traitement, beaucoup de couples ont volé en éclat, des mariages brisés, des familles abandonnées, des enfants laissés à leur propre sort.
Fatou Sylla, originaire de Touba, a été abandonnée par son mari après la déclaration de la maladie. «Les séances de dialyse sont très coûteuses dans le privé. Mon mari n’avait pas les moyens de me prendre en charge et il a demandé tout simplement à ce que je rentre chez mes parents pour chercher assistance. Aujourd’hui, malgré mon éligibilité dans une des structures publiques du pays, mes parents et mes frères se donnent la main pour me payer mes analyses, me soutenir pour l’alimentation et le transport», a-t-elle laissé entendre.
Pour cette année, la délocalisation du Centre de dialyse de l’hôpital Aristide Le Dantec au Hangar des pèlerins de l’aéroport Léopold Sédar Senghor a beaucoup perturbé les malades. Ils étaient nombreux à décrier les conditions de prise en charge mais aussi l’accès difficile au lieu. C’est le cas de Ndeye Fatou Dièye, qui quitte Thiaroye pour ses séances de dialyse. «Le site est logé en retrait du quartier. Pour y accéder, il faut prendre un taxi ou encore marcher quelques kilomètres après la descente du bus. Après la séance, avec la fatigue, il est toujours difficile de rejoindre l’arrêt. Des fois, ce sont les malades véhiculés qui viennent à notre secours», a-t-elle lancé.
«FAUTE DE PLACE DANS LE PUBLIC, IL FAUT ATTENDRE LA MORT D’UN BENEFICIAIRE DE DIALYSE POUR PRETENDRE A UNE PLACE»
Si le Centre de Le Dantec accueille le plus important nombre de malades, il est aussi souvent confronté à des ruptures d’intrants qui rendent impossible les séances de dialyses, d’après les associations de soutien aux personnes souffrant de maladie du rein. Les autres centres comme l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff ou encore Dalal Jamm connaissent des pannes répétées de leurs machines de dialyse. Aujourd’hui, même si l’hémodialyse est gratuite dans certaines structures de santé, les médicaments ne le sont pas. Les ordonnances, les bilans médicaux s’accumulent et il faut les faire. Dans cette perspective, les personnes bénéficiaires des hémodialyses demandent au gouvernement de leur venir en aide, à travers la solidarité nationale ou encore les Bourses de sécurité familiale.
Dans une dynamique de maillage du pays, 23 Centres de dialyse ont été implantés, au moment où l’une des associations de soutien des malades du rein faisait une prévision de 48 Centres de dialyse pour résorber le gap, en 2016. «Le pays compte 19.500 insuffisants rénaux dont 8.000 à Dakar. Le taux brut de croissance annuelle serait de 4.000 insuffisants. Un taux qui ira crescendo car les diabétiques et les hypertendus, eux-mêmes en croissance exponentielle, sont le réservoir naturel de l’insuffisance rénale.
A en croire le mouvement, le Sénégal a besoin de 48 Centres de dialyse pourvus de 1191 générateurs, dont 635 à Dakar, pour un coût total de 17 milliards de FCFA dont 865 millions pour absorber le gap de malades en attente», disait El Hadj Hamidou Diallo. Et d’ajouter : «en attendant la disponibilité de ces ressources financières, les insuffisants rénaux meurent et continuent de mourir dans l’indifférence nationale, faute de place dans le public où il faut attendre la mort d’un bénéficiaire pour prétendre à une place».
LUEUR D’ESPOIR AVEC L’ANNONCE DU DEMARRAGE DE LA TRANSPLANTATION A LA FIN MARS
Du côté du ministère de la Santé et de l’Action sociale, en 2022, on a procédé au recrutement de 30 prestataires pour la formation au master en suppléance rénale à la Faculté de médecine de Dakar. La loi sur la transplantation rénale qui doit soulager le calvaire de la population souffrant d’insuffisance rénale est toujours à la traine, depuis son adoption en 2016. Patients comme médecins sont en attente de sa mise en œuvre, afin de faciliter le démarrage de l’implantation. Toutefois, une lueur d’espoir renait, avec l’annonce du professeur Fary Ka, président du Conseil national du don et de la transplantation (Cndt), pour le démarrage de la transplantation à la fin du mois de mars.
AFTU DEFIE L’ETAT
La hausse subite de 50 FCFA sur les prix du ticket sur ledit trajet avait fini de dérouter tout usager
Augmentation généralisée du prix des tickets de transports dans les minibus du réseau Aftu (Association pour le financement du transport urbain) ! Malgré les injonctions du gouvernement et de ses multiples ramifications instaurant un barème des prix dans le transport urbain, les acteurs du sous-secteur regroupés au sein d’Aftu ont passé outre et opéré une hausse généralisée du prix des tickets sur les différents trajets. Aucune ligne ne semble d’ailleurs épargnée, au grand dam des usagers qui ne savent plus à quel saint se vouer, face à l’incurie de l’Etat devant le diktat des transporteurs.
Plus d’une heure trente minutes (1h30) de récriminations, de plaintes et de prises de gueule, dans un car de transport bondé ; c’est ce à quoi a été confronté hier et avant-hier, mercredi et jeudi, tout usager de la ligne 34 d’Aftu qui dessert le trajet Nord Foire Petersen. Il faut dire que la hausse subite de 50 FCFA sur les prix du ticket sur ledit trajet avait fini de dérouter tout usager. De 100 FCFA, par exemple, le ticket de la première section est ainsi passé, sans crier gare, à 150 FCFA et ainsi de suite, selon la destination, la liaison jusqu’au centre-ville de Dakar se facturant désormais à 300 FCFA. Visiblement pris au dépourvu par la hausse subite, les usagers ne manquaient pas d’entrer dans tous les états d’âme, traitant souvent le pauvre receveur de tous les noms d’oiseau, quand lui prétextait suivre seulement les ordres de ses patrons.
Dans la canicule naissante qui frappait petit à petit Dakar, l’on assistait ainsi à moult récriminations et autres gros mots qui dégénéraient souvent en engueulades. Alors que les uns traitaient les membres de l’Aftu (Association pour le financement du transport urbain) de "voleurs", les autres se défaussaient, sans rechigner, sur l’Etat impuissant, peinant à faire respecter ses directives et qui, à la longue, abandonnait les populations à la merci des transporteurs. Et ce, après avoir montré son incurie face à la vie chère et au diktat des commerçants.
De véritables réquisitoires qui finissaient parfois en de petites scènes assez cocasses. A l’image de cet étranger qui demandait, visiblement dérouté par la hausse subite, si les prix du ticket changeaient en fonction des jours. Pour cause, il avait payé la veille seulement un prix inférieur à celui qu’on lui imposait hier. Ou même à l’image de cette dame qui préféra récupérer son argent et descendre du car, en refusant sans fioriture le «vol» esquissé par le receveur, selon ses propres mots.
Autres lignes, même réalité. Les usagers des minibus desservant la grande banlieue dakaroise ont également été mis devant le fait accompli. C’est une fois dans les cars, alors qu’ils vaquaient à leurs occupations, qu’ils ont découvert les nouveaux tarifs. A titre d’exemple, pour la ligne 61 reliant Keur Massar village aux Almadies, au lieu de 100 FCFA initialement, il faut désormais débourser 150 FCFA pour rallier la route nationale. Il en sera ainsi pour toutes les sections qui ont été majorées de 50 FCFA, jusqu’au Almadies dont ticket passe ainsi de 400 à 450 FCFA.
Là aussi, les récriminations ne manquant pas, une des receveurs a choisi, avant vendre un ticket, de prévenir le voyageur. «Pass bi dafa yokk deh» («le tarif a augmenté», en wolof), prévenait-elle, montrant, sans cesse, pour se justifier, le nouvelle grille tarifaire affichée dans le car. Libre au voyageur d’acheter le ticket sur la base du nouveau tarif ou de descendre et prendre un autre moyen de transport.
Contrairement à la dernière tentative lors de laquelle Aftu avait publié un communiqué pour informer les usagers d’un réajustement des prix, en janvier dernier, mais qui avait avorté, cette fois-ci, la mesure a été administrée sans bruit. Et les affiches dans les minibus renseignant sur les nouveaux prix sont signées le prédisent, avec le cachet de l’Aftu à l’appui ; ce qui n’était pas le cas lors de la tentative de janvier dernier où l’Etat avait tapé du poing sur la table, l’obligeant à faire marche arrière.
«ECHEC» DE LA TENTATIVE DE HAUSSE UNILATERALE DES PRIX DU TRANSPORT, EN JANVIER DERNIER : Ruse ou reculade pour mieux rebondir !
Aftu n’en est pas à son premier essai. Il y a quelques années, il a procédé au réajustement des prix sur tout son réseau. Devant le tollé suscité par cette décision, ses responsables avaient argué qu’il s’agissait d’un retour à la vérité des prix. Puisque, de manière unilatérale, expliquaient-ils, Aftu avait revu à la baisse les prix de ces tickets – moins 25 à 50 FCFA – face à la chute des prix du carburant à l’époque. Donc, disait-on, ils étaient revenus aux tarifs homologués.
Aussi, partant de la dernière hausse des prix du carburant, Aftu avait remis ça. «En raison de l’augmentation du prix du carburant et des coûts élevés des charges d’exploitation, les prix des sections tarifaires de toutes les lignes du réseau connaitront un réajustement, à compter du lundi 16 janvier», lisait-on dans note publiée par Aftu, quelques jours plus tôt, invitant ainsi les passagers «à prendre les dispositions nécessaires pour une bonne application de la mesure»
Réagissant à cette décision, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, dans un communiqué publié la veille de l’entrée en vigueur de la mesure, le dimanche 15 janvier 2023, avait mis en garde Aftu contre toute velléité de hausse unilatérale des prix du transport en commun de voyageurs. Mieux, Mansour Faye rappelait aux transporteurs «que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont fixés par le décret n°2009-20 du 22 janvier 2009… Aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée, encore moins arrêtée, avec les opérateurs. Des concertations sont en cours pour subventionner directement les opérateurs, afin que le réajustement des prix du carburant n’ait pas d’impact sur la tarification du transport routier». Par conséquence, déclarait le ministre, «toute hausse unilatérale des tarifs serait contraire au décret précité et aux conventions signées entre l’autorité de régulation des transports urbains, le Conseil exécutif des Transports urbains Durables (Cetud) et les Groupements d’Intérêts économiques membres de l’Aftu». «Cela constituerait une infraction à la règlementation sur les tarifs de transport routier, notamment la loi n°2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection du consommateur», avait prévenu Mansour Faye, qui avait exhorté, par le même, les opérateurs «à veiller à l’application stricte de la règlementation sur les tarifs et se réserve le droit de prononcer à l’encontre de tout contrevenant les sanctions prévues par la règlementation en vigueur». Non sans inviter également, les Forces de sécurité, chargées du contrôle routier, à veiller strictement au respect des tarifs actuels.
Et, suite à la réunion entre le Cetud et les présidents de Groupements d’intérêt économique (Gie) de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu), tenue le lundi 16 janvier 2023, l’Aftu avait fait marche arrière. D’ailleurs, des mises en demeure avaient été adressées à des présidents de Gie d’Aftu, notamment la ligne 62, qui s’entêtaient à augmenter les prix, malgré les injonctions de l’Etat. Aussi s’était-elle engagée à respecter les termes de la Convention de concession des lignes de transport signée avec le Cetud. Une convention qui prévoit la saisine officielle du Cetud pour toute demande de hausse tarifaire sur le réseau de transport urbain. Dès lors, les tarifs applicables sur l’ensemble du réseau de transport Aftu restaient en vigueur. Toutefois, les transporteurs des minibus s’engageaient à transmettre au Cetud, dans les meilleurs délais, une proposition d’harmonisation de leurs tarifs, tenant compte des nouvelles dessertes, notamment les zones de Dougar, Tivaouane Peulh, Déni Birame Ndao et Toubab Dialaw.
Actuellement, l’Aftu est l’un des plus grands réseaux de minibus au Sénégal. Opérateur en charge du programme de renouvellement du parc des transports en commun au Sénégal, lancé depuis 2005, elle est présente dans plusieurs villes notamment Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor et Tamba etc.
« D’ICI LA FIN DE LA SEMAINE, LA SITUATION VA REVENIR A LA NORMALE »
Le Directeur du commerce intérieur Bamba Ndao qui reconnait que des disfonctionnements ont été notés dans l’approvisionnement du marché en sucre assure que la situation va bientôt revenir à la normale
Le sucre en poudre est introuvable au niveau des boutiques de certains quartiers de Dakar. Une situation qui inquiète les consommateurs. Interrogé par la rédaction de Sud Quotidien, le Directeur du commerce intérieur soutient que les choses vont revenir à la normale d’ici la fin de la semaine.
Depuis un certain temps à Dakar, on note encore une pénurie du sucre en poudre dans les boutiques de quartiers. Le produit est même introuvable dans certaines localités de la capitale. Une situation qui préoccupe les consommateurs surtout en cette période de carême et avec le Ramadan qui s’approche à grands pas. Interpellé sur la question, le Directeur du commerce intérieur Bamba Ndao qui reconnait que des disfonctionnements ont été notés dans l’approvisionnement du marché en sucre assure que la situation va bientôt revenir à la normale. « Des disfonctionnements sont notés au niveau de l’approvisionnement, mais nous sommes en train de régler ça. D’ici la fin de la semaine, la situation va revenir à la normale. C’est vrai que par endroits, on note des manquements de sucre. Nous sommes en train de régler ces perturbations avec la Compagnie sucrière sénégalaise (Css)», indique-t-il.
Par ailleurs, M Ndao rassure les consommateurs que les prix qui ont été fixés par l’Etat vont rester stables. « Par rapport au prix, si le produit est disponible, le prix reste stable. C’est quand le produit se fait rare qu’il y a des disfonctionnements au niveau du prix. Quand il y a un bon niveau d’approvisionnement, on peut vous garantir qu’il n’y aura pas une hausse des prix. On est en train de tout mettre en œuvre pour que le sucre soit disponible sur le marché en cette période de Carême et pour le Ramadan qui sont des moments de très forte demande. Nous tenons vraiment à rassurer les populations qu’on peut espérer avoir un Ramadan sans difficulté », soutient-il.
Le ministère du Commerce est en train de poursuivre les opérations de contrôle au niveau des marchés et des boutiques de quartiers pour veiller à l’application stricte de la baisse des prix des denrées de premières nécessités. « Ce ne sont pas des opérations périodiques que nous menons. Nous sommes sur le terrain de manière régulière. C’est notre cœur de métier. On est présent sur le terrain pour essayer d’amener au moins les gens à respecter la mesure », a laissé entendre le Directeur du commerce intérieur.
LE SUCRE EN POUDRE ENCORE INTROUVABLE
En cette période, il est encore très difficile de trouver du sucre en poudre dans les boutiques à Dakar.
En cette période, il est encore très difficile de trouver du sucre en poudre dans les boutiques à Dakar. Une situation qui inquiète les consommateurs surtout qu’il ne reste que quelques jours avant le début du mois de Ramadan, période à forte demande de sucre.
Après un tour auprès de quelques boutiques de la Médina et au marché Tilène, le constat est quasiment le même : le sucre en poudre est difficile à trouver dans la capitale sénégalaise. A l’intérieur de sa boutique située à la rue 45 de la Médina, Ibrahima n’a pas vendu du sucre en poudre depuis trois (3) jours. « Le sucre est introuvable dans le marché. Les clients ne cessent de le demander, mais le problème est qu’on ne le trouve plus, même chez les grossistes », confie le jeune boutiquier. A la question : « qu’est-ce qui serait à l’origine de la pénurie ? », Ibrahima dit ignorer les raisons. A quelques encablures, à la rue 41 du même quartier, se situe la boutique de Ndongo. Le constat est le même, pas de sucre en poudre dans la boutique du vieux commerçant. Assis sur une chaise, derrière les grilles de sa boutique, le sexagénaire accuse l’Etat d’être à l’origine de la situation : « c’est de la faute de l’Etat, il a ordonné la baisse des prix à la hâte. Nous, détaillants, nous sommes obligés de se conformer à la décision de l’autorité. Par contre les grossistes qui nous ravitaillent maintiennent les prix élevés. Le prix du sac de 50Kgs était fixé à 28000 francs CFA, cependant des grossistes continuent à vendre à plus de 30 000 francs CFA. Cela ne nous arrange pas », déclare-t-il. Il est 14 heures, nous sommes au marché Tilène de la Médina, l’affluence est forte. Ici aussi, ce n’est pas chose aisée de trouver le sucre en poudre dans les commerces.
De teint noir et de grande taille, Malick est un de ces rares vendeurs à avoir le « produit rare » en stock. « Des clients m’ont informé de la rareté du sucre dans le marché. Heureusement moi, j’en avais stocké à suffisance, mais avec le Ramadan qui arrive, les autorités doivent faire de sorte que la situation ne perdure pas », lance-t-il en ajustant un sac incliné.
IL N’YA PAS EU DE PENURIE, ILS VEULENT HAUSSER LES PRIX
La pénurie du sucre en poudre à l’approche du mois de Ramadan inquiète les consommateurs. D’ailleurs, bon nombre d’entre eux voient dans cette rareté du sucre, un plan bien ficelé pour augmenter les prix récemment baissés par l’Etat du Sénégal. « Ils ont caché le sucre pour nous faire croire qu’il y a une pénurie, alors que tel n’est pas le cas. La vérité est qu’ils veulent augmenter les prix », affirme Cheikh, vendeur de café Touba à la rue 23 de la Médina, en indexant les commerçants. Khady Tine, gérante d’une gargote, partage l’avis de Cheikh.
Pour la gargotière, les commerçants sont des habitués, ils adoptent toujours la stratégie de créer une pénurie, pour ensuite se lever un bon jour et augmenter les prix. La résidente de la rue 39X22 invite dans la foulée les autorités à agir le plus vite possible, afin de résoudre le problème avant le début du Ramadan.
KEEMTAAN GI - QUESTIONS INTERDITES
Tant pis pour notre démocratie. Tant pis également pour ceux dont le seul tort est de s’opposer au pouvoir. En 2012, quand le Chef sollicitait les suffrages de ses compatriotes, personne assurément ne soupçonnait qu’on en arriverait là. Autrement dit, à voir notre si belle démocratie chahutée à ce point avec des arrestations pour un oui, pour un non voire un peut-être ! Il fut une époque, plus précisément durant les premières années Wade, où l’on faisait jouer à la Division des investigations criminelles (Dic), un rôle bien ingrat si bien qu’elle était devenue la salle d’attente des journalistes et des opposants. Elle était à ce point devenue une police politique qu’elle avait oublié de traquer de dangereux criminels. On pensait donc que cette époque serait révolue avec l’arrivée au pouvoir d’un président jeune et né après les indépendances. Et surtout qu’il a milité dans les mouvements de gauche pour l’instauration de cette denrée si rare sous nos tropiques qu’est la démocratie. Il était également à l’avant-garde de ceux qui s’opposaient à la volonté de son prédécesseur de faire un troisième mandat, celui de trop, dénonçant certaines pratiques antidémocratiques. Dans un accès de colère homérique, il avait menacé son prédécesseur de le déloger de son palais. Pire, il l’accusait de recruter des mercenaires pour le sale boulot. Il a tellement dénoncé, menacé qu’en un moment donné, on pensait qu’il souffrait de paranoïa. N’empêche, il ne lui est jamais rien arrivé de bien grave. Pas même la plus petite convocation à la police. Ah si, une fois, sous l’accusation loufoque d’avoir fait débarquer au port de Dakar des conteneurs remplis de billets de banque ! Une convocation annulée au dernier moment. Aujourd’hui, sous le moindre prétexte, il emprisonne activistes, journalistes, opposants et jeunes chahuteurs. Il a mis en place une police de la pensée qui guette nos moindres éternuements. Et traque les posts sur le net. Pour éviter d’être privé d’une liberté qui tient maintenant de la volonté du Chef, mieux vaut la fermer. Que tous ces messieurs et dames qui essaient d’interpeller le Chef par voie de presse se le tiennent pour dit. Personne n’est plus autorisé à l’apostropher sur certaines questions. Ça peut vous valoir une privation de liberté. Pour le moment, avec ces nombreuses et inutiles arrestations que le tailleur constitutionnel tente de cautionner de façon hypocrite, notre pays s’offre ainsi une belle publicité dans les médias européens et américains. Vous êtes avertis, faites-vous à l’idée qu’il est désormais interdit d’interpeller le Chef sur des questions qui pourraient le fâcher. Même Idi Amin Dada était plus conciliant. Belle dégringolade pour notre démocratie ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY DEROULE LE TAPIS ROUGE A L’ARMEE FRANÇAISE
La présence de l’armée française n’est pas menacée dans notre pays. Si les militaires du pays de Macron sont indésirables et chassés de pays comme la Centrafrique, le Mali et le Burkina, au Sénégal leur présence est magnifiée. Pour preuve, hier, le président de la République a ouvert son palais au chef d’état-major de l’Armée française, le général d’Armée Thierry Burkhard accompagné de son staff et du Cemga du Sénégal Cheikh Wade. Le général d’Armée Thierry Burkhard a été décoré de l’Ordre national du Lion. Devant les caméras de la RTS, le Cemga de l’Armée française a magnifié le partenariat efficace et réfléchi entre les deux armées qui se sont engagées à des solutions communes. Le général d’Armée Thierry Burkhard s’est félicité du professionnalisme des Diambars qui, selon lui, ont fini de démontrer leur utilité dans la gestion de la paix et de la sécurité dansla sous-région et dans tous les théâtres d’opération du monde.
PRESIDENTIELLE 2024 REVISION DES LISTES DU 06 AVRIL AU 06 MAI
Désormais, c’est officiel. La révision des listes électorales en vue de la présidentielle de 2024 est fixée du 06 avril au 06 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger, a annoncé le ministre de l’Intérieur. « L’exigence de mettre à jour les listes électorales avant ce scrutin trouve son fondement dans le Code électoral, notamment à son art L.37 alinéa 5, qui prévoit qu’avant chaque élection générale, une révision exceptionnelle des listes électorales est décidée par décret » a indiqué Antoine Félix-Abdoulaye Diome dans le projet de décret portant révision exceptionnelle des listes électorales. Selon le ministre, « il importe dès lors de procéder à cette mise à jour du fichier électoral, pour permettre aux citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à cette date, mais aussi à tout autre citoyen remplissant les conditions requises et n’ayant pas encore accompli cette formalité de pouvoir s’inscrire ». Le communiqué du ministre précise que « les demandes d’opérations auprès des commissions administratives parles électeurs prennent fin le mardi 02mai 2023, aussi bien sur le territoire national qu’à l’Etranger » et que « seules les décisions de justice et celles des chefs de représentation diplomatique ou consulaire sont prises en compte dans la période du mercredi 03 au samedi 06 mai 2023 ».
AFFAIRE HADJIBOU SOUMARE BOUGANE GUEYE DANI DENONCE UNE JUDICIARISATION DE L’ESPACE PUBLIC
Abordant l’affaire de l’ancien Premier ministre Hadjibou Soumaré, qui s’est terminé par la garde à vue de ce dernier par les limiers de la Sûreté urbaine, Bougane Guèye Dani a dénoncé hier la judiciarisation de l’espace public. « Et, je dois dire que la judiciarisation de l’espace politique dévoile une peur du Président Macky Sall et de son régime. Comment sur la base d’interrogations, en lieu et place de pouvoir apporter des éléments de réponses, l’on cherche à intimider un citoyen sénégalais. Monsieur le Président l’Etat de droit est la seule demande sociale. Respectez les droits des citoyens, respectez les droits des opposants. Respectez les droits de la société civile et de la presse » a dit le leader de Gueum sa Bopp. « Enfin, par rapport à la situation politique, j’invite toute l’opposition au dialogue. Malgré nos différences, transcendons nos difficultés et points de désaccords car nous sommes engagés pour le même combat. Celui de barrer la route pour une troisième candidature du Président Macky Sall et de mener le combat pour un processus électoral transparent » a encore soutenu Bougane Guèye Dani.
GREVES AMADOU BA OBTIENT UNE TREVE DANS LA SANTE
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS And Gueusseum) va observer une trêve dans sa grève. Cette décision fait suite à une audience avec le Premier ministre Amadou Ba hier. Une rencontre à laquelle ont assisté la présidente du Haut Conseil du dialogue social Innocence Ntap Ndiaye, les ministres du Travail, des Collectivités territoriales, le directeur général du Budget, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale. « La quête commune de solutions pour un apaisement du climat social » selon And Gueusseum a débouché sur des accords comme le paiement des augmentations de salaires aux travailleurs des Collectivités territoriales au plus tard le 31 mars 2023, le paiement « dans les meilleurs délais » des arriérés de 104 millions de primes Covid 19 dus aux 357 travailleurs des collectivités territoriales. Sur d’autres questions comme l’octroi de l’indemnité de logements à tous les agents de santé et de l’Action sociale, un délai de 15 jours a été accordé au gouvernement et à And Gueusseum pour soumettre au Premier ministre des propositions concrètes.
LYCEE SERGENT MALAMINE CAMARA
Les élèves du lycée Sergent Malamine Camara haussent le ton pour dénoncer les mauvaises pratiques au sein de leur établissement. A l’origine, le chef de l’Etat Macky Sall avait offert l’année dernière à l’établissement, en marge d’une journée de nettoiement, la somme de cinq millions. Ce 8 mars, les élèves ont interpellé le proviseur pour lui réclamer l’argent, il leur a répondu que celui-ci est destiné à l’achat de livres et pour la réfection des toilettes. Un discours que les élèves balaient d’un revers de mains en soutenant que les toilettes sont très sales et qu’ils n’ont pas de livres. Selon eux, l’argent a été dilapidé par le proviseur et certains de ses proches. Ils demandent l’intervention du président de la République avant qu’il ne soit tard.
INONDATIONS 2022 LE PLAN ORSEC FAIT LIBERER 443 SITES
A la date du 31 décembre 2022, 443 sites ont été libérés des eaux. Cette information a été révélée par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome qui présidait, ce jeudi, l’atelier d’évaluation du Plan national d’organisation des secours (Orsec) 2022. Selon le ministre de l’Intérieur, l’opération conduite par la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, correspond à l’évacuation de dix-huit millions cinq cent dix mille cent deux (18.510.102) m3 d’eau ; deux mille cinq cent soixante-quatre (2564) habitations sorties des eaux, neuf cent cinquante et un (951) axes routiers rendus praticables, quatre cent quarante (440) établissements recevant du public, divers lieux de cultes et quatre (04) cimetières totalement exondés. L’évacuation de ces sites a été possible grâce aux importants moyens déployés parles services du ministère de l’Intérieur. « 445 moyens de pompage ont été engagés et un linéaire de 47.665 m de tuyaux souples et 20.295 tuyaux anacondas déployés sur le terrain », indique Antoine Diome. Pour rappel, suite aux fortes pluies notées l’année dernière, le Plan national d’Organisation des Secours(ORSEC), a été déclenché à nouveau, sur instruction du président Macky Sall, le 05 août 2022. Plusieurs localités ont bénéficié de ce programme.