ONU FEMMES LANCE LE PROGRAMME AFRICAN GIRLS CAN CODE INITIATIVE
Ce premier camp de codage permettra de former 50 jeunes filles résident à Dakar du 2 au 11 mai à l’Espace Numérique Ouvert de Mermoz mis à disposition par l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de presse annonçant le lancement au Sénégal, programme African Girls Can Code Initiative destiné à la formation de 50 jeunes femmes au codage.
« Onu Femmes lance le programme African Girls Can Code Initiative au Sénégal pour former 50 jeunes femmes au codage
Onu Femmes au Sénégal, en partenariat en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, le ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie Numérique, et Polaris Asso initie le premier camp de codage dans le cadre du projet African Girls Can Code Initiative (AGCCI) déployé par l’Union Africaine, en partenariat avec l’Union Internationale des Télécommunications et Siemens
D’une durée de 10 jours, ce premier camp de codage permettra de former 50 jeunes filles résident à Dakar du 2 au 11 mai à l’Espace Numérique Ouvert de Mermoz mis à disposition par l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane. Chacune des 50 bénéficiaires recevra à la fin de la formation un ordinateur portable et une attestation de formation.
Une alliance en faveur de l’inclusion des femmes et des filles dans les TIC en Afrique
En 2020, 35 % des hommes africains et 24 % des femmes africaines se sont servis d’Internet. Ces chiffres soulignent la menace que l’accès inégal à la technologie représente non seulement pour le développement économique général du continent, mais plus spécifiquement pour l’égalité entre les sexes, étant donné que l’utilisation de l’Internet est essentielle pour le développement social et économique, pour l’autonomie, l’éducation, et les droits fondamentaux de tous.
C’est pour cette raison que l’initiative AGCCI a été lancée par ONU Femmes, la Commission de l'Union africaine (CUA) et l'Union internationale des télécommunications (UIT). La CUA, par l'intermédiaire du Département de la santé, des affaires humanitaires et du développement social (HHSD) de l'UA, de la Direction des femmes, du genre et de la jeunesse (WGYD) et du Département de l'éducation, de la science, de la technologie et de l'innovation (ESTI), fournit un appui technique à cette initiative. L'objectif est de former et d'habiliter un minimum de 2000 filles âgées de 17 à 25 ans, à travers l'Afrique, à devenir des programmeuses, des créatrices et des concepteurs informatiques, les mettant sur la bonne voie pour entreprendre des études et poursuivre des carrières dans l'information, la communication et la technologie (TIC), les secteurs de l’éducation et du codage.
Une mise à niveau de 6 (six) formateurs sénégalais certifiés
La première phase de l’initiative, réalisée entre avril 2018 et décembre 2019, a donné de bons résultats. Une deuxième phase a été lancée en avril 2022 par ONU Femmes et ses partenaires (AUC, ITU, ECA, UNESCO). Pour déployer la deuxième phase, une formation de formateurs a été réalisée en avril 2022 à Dar es Salaam-Tanzanie, qui a formé une équipe de
formateurs des 11 pays prioritaires (Burundi, RDC, Kenya, Mali, Mozambique, Niger, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Ouganda et Tanzanie). Les stagiaires formeront les filles à l'aide d'un module de formation standardisé lors des camps nationaux de codage à coordonner en 2022 et 2023.
En ce qui concerne le Sénégal, 6 formateurs ont bénéficié de cette formation en Tanzanie, suite à une sélection qui s’est opérée sur plusieurs mois à travers un appel à candidatures public et ouvert. Cette étape de formation des formateurs sénégalais a été la première étape cruciale de la mise en place du premier camp de codage qui se déroulera au Sénégal.
Lancement du premier camp de codage à Dakar du 2 au 11 mai 2023
Au Sénégal, en marge du déploiement de son premier camp de codage, l’initiative AGCCI sera lancée officiellement ce 2 mai à l’Espace Numérique Ouvert (ENO) de Mermoz en présence des autorités sénégalaises et des représentants d’Onu Femmes. Ce premier camp de codage se tiendra sur 10 jours, du 2 au 11 mai dans les espaces de l’ENO de Mermoz mis à disposition pour l’occasion par l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane.
Les 50 jeunes femmes bénéficiaires de ce programme ont été choisies parmi des centaines de candidatures reçues au cours d’un processus de sélection de plusieurs semaines. Agées entre 17 et 25 ans et résident à Dakar, elles seront accompagnées financièrement pour suivre dans les meilleures conditions une formation au codage pendant 10 jours. Elles recevront chacune, à la fin du camp, une attestation de participation ainsi qu’un ordinateur personnel et rejoindront par la suite une communauté d’entraide afin de renforcer leur réseau et leur connaissance dans le domaine.
La présence de votre organe de presse à la cérémonie de lancement ce mardi 2 mai à 09h00 à l’ENO de Mermoz est vivement souhaitée à la cérémonie de lancement de ce camp. »
par Doudou Ka
OUSMANE SONKO ENTRE OUTRANCES, LEURRES ET CHAOS
Englué dans sa stratégie de la manipulation, embourbé dans son obsession insurrectionnelle et anarchiste, l’homme vient de franchir un cap dangereux en soupçonnant nos gendarmes et policiers de vouloir attenter à sa vie
Il est du devoir de tout républicain de rompre le silence lorsque la République est attaquée, insultée, menacée et bafouée. Dans sa stratégie de décrédibilisation de nos institutions, monsieur Ousmane Sonko vient de franchir la ligne rouge en piétinant, avec une légèreté et une gravité inédites, l’honneur, la dignité et le sacro-saint respect dû à ces milliers de femmes et d’hommes au service de la Nation. Parfois au péril de leur vie. En s’attaquant avec une rare virulence aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sénégalaises, le Pastef et son chef viennent une fois de plus, de dévier du code de conduite républicain.
Alors qu’il faisait preuve, depuis sa récente condamnation par la justice pour diffamation, d’une surprenante discrétion acoustique et médiatique, revoilà monsieur Sonko encore face à ses démons.
Les accusations de « tentative d’assassinat sur sa personne » en mondovision, qu’il a portées contre les Forces de Défense et de Sécurité Sénégalaises, questionnent une fois de plus, sur les dérives d’un homme qui a fait de la prophétie du pire, de l’atteinte aux institutions et de l’acharnement contre la République, le levier stratégique de sa ligne politique.
Ainsi va monsieur Ousmane Sonko. Emporté par sa haine sans limite de l’État et du président de la République, englué dans sa stratégie de la manipulation, embourbé dans son obsession insurrectionnelle et anarchiste, l’homme vient de franchir un cap dangereux en soupçonnant nos gendarmes et policiers de vouloir attenter à sa vie. Rien de moins. Rien que ça.
Sauf à être ennemi du Sénégal, aucune ambition, fut-elle présidentielle, ne doit autoriser un leader politique à se laisser à de telles outrances qui ne doivent pas rester impunies et qui ne vont certainement pas rester sans conséquences judiciaires.
Sauf à être anti-républicain, aucune ambition politique ne saurait justifier qu’on ait pu livrer à la vindicte nationale et internationale, l’honneur de toute l’institution sécuritaire sénégalaise en portant contre elle, des accusations aussi extrêmement infamantes que celles de tentative d’assassinat.
Une fois encore, monsieur Ousmane Sonko est allé loin. Trop loin. L’insulte de trop. L’irresponsabilité de trop. La dérive de trop. L’infamie de trop. L’outrance de trop de la part d’un homme animé par une seule volonté, déstabiliser la République en portant gravement atteinte aux fondations de l’État de droit.
Ce jeu est d’une terrible dangerosité en ce sens qu’il participe à la rupture du pacte de confiance entre le peuple et ses forces de l’ordre. Cela est inacceptable venant d’un personnage qui veut incarner la République.
Sous ses airs de Sankara de carnaval, le cas Ousmane Sonko interroge sur sa légitimité à prétendre gouverner le Sénégal. Par ses récurrentes accusations graves, déshonorantes et insultantes contre les institutions, les forces de sécurité sénégalaises, ce manipulateur fanfaron, diffamateur condamné s’est auto disqualifiée pour être le Commandant Suprême des Armées.
À force de zigzaguer en permanence entre le moitié-vrai et le totalement faux pour manipuler les esprits et déstabiliser le pays, à force de vouloir se prendre pour cet omni opposant sans équivalent dans l’histoire, qui ne s’oppose pas comme tout le monde et qui s’oppose comme personne avant lui, il s’est enfermé dans son propre piège.
Son tout récent revirement sur la présence économique française au Sénégal, constitue le symbole de la versatilité d’un homme prompt à s’accommoder de tout l’inverse de ce qu’il a combattu hier.
Alors qu’il s’insurgeait à tort et avec véhémence il y a encore peu, contre l’implantation des magasins Auchan au Sénégal qu’il considérait comme une catastrophe économique nationale, le voilà déguisé en VRP de la chaîne de distribution française. Un brutal et inattendu rétropédalage qui vient scier un peu plus, ce qui lui restait de branches pour asseoir un semblant de crédibilité. À trop en faire, il s’est décrédibilisé, il’s’est disqualifié.
Entre promesses non tenues, caisses municipales vides, investissements nuls, taxes tous azimuts, agents municipaux en colère, manque de vision avec en prime, l’ improvisation qui a remplacé la gestion, le tout sur fond d’amateurisme, de manque criard d’ambition pour la ville de ziguinchor et pour les Ziguinchorois, le bilan catastrophique de 15 mois de municipalité de Sonko est sans appel. Et l’addition risque d’être encore plus salée pour les Ziguinchorois.
La mise en scène théâtrale de ses récentes promesses de modernisation de la ville relève du leurre politique. Cible du courroux grandissant de ses administrés, l’inventaire laborieux de ses projets aux pertinences douteuses et financements hasardeux et non maîtrisés est une manière de calmer l’exaspération de la population et gérer la déception des Ziguinchorois. Un leurre politique qui porte la signature politique d’un illusionniste anarchiste politique.
Ainsi va monsieur Ousmane Sonko. Sans moteur ni direction. Avec des ambitions et une vision qui épousent sa propre caricature. Celle d’un homme en rupture de ban républicain, sans autre horizon que lui-même et qui a fait de l’outrance, du chaos, de la diffamation, de la fureur et de l’insulte, sa stratégie de conquête de pouvoir.
Il y a les manipulateurs, les dissimulateurs, les calculateurs. Les princes de la victimisation aussi. Et à ce jeu, le président du Pastef M. Ousmane Sonko, tient le pompon. Tant il semble être le seul homme politique sénégalais à être tout cela à la fois.
Mais monsieur Ousmane Sonko doit se le tenir pour dit. Dans une démocratie, la seule voie permise est le respect des principes républicains. Car l’alternative, c’est le renversement de l’ordre constitutionnel. On appelle ça : haute trahison.
Doudou Ka est président de la Coalition DOGGU pour le Grand Sénégal.