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23 juin 2025
DES LOCATAIRES SOULAGES, MAIS PAS ENCORE RASSURES
L e Décret n°2023-382 du 24 février 2023, modifiant la loi n°2014-03 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers n’ayant pas été calculés suivant la surface corrigée, est entré en application le 1er mars dernier.
Le Décret portant baisse des prix du loyer est entré en vigueur, depuis le 1er mars dernier. Cette nouvelle mesure a été un soulagement pour des locataires vivant dans la capitale sénégalaise. Toutefois, ces derniers craignent un relâchement de l’Etat, qui serait synonyme d’un retour au diktat des bailleurs.
L e Décret n°2023-382 du 24 février 2023, modifiant la loi n°2014-03 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers n’ayant pas été calculés suivant la surface corrigée, est entré en application le 1er mars dernier.
A Dakar, suite à l’effectivité de la baisse des prix du loyer, des locataires lancent un ouf de soulagement. «J’étais septique, j’ai cru que les bailleurs n’accepteraient pas de se plier à la nouvelle décision de l’Etat. Mais, c’est mon logeur lui-même qui est passé nous notifier qu’à partir de ce paiement (fin février) je vais désormais payer 42.000 francs CFA, au lieu de 50 000 francs CFA», déclare Moussa Tine, originaire de la région de Thiès, locataire au quartier de la Médina. Si Moussa se réjouit de l’attitude de son bailleur, qui n’a pas été réticent à la nouvelle mesure, Aida, gérante d’une gargote à Fass, révèle avoir tenu tête à son bailleur qui avait voulu faire abstraction du nouveau décret. «Certains locateurs sont têtus. Malgré tout ce qui a été dit dans la presse, concernant la baisse du loyer, ils veulent faire la sourde oreille. Le propriétaire de la maison où ma petite sœur et moi avons loué avait réclamé le même montant que nous payions avant la baisse ; j’ai refusé. Quand il a su que je suis consciente des droits que le nouveau décret me donne, il a fini par se courber», confie-telle. La gargotière se réjouit de la nouvelle mesure qui constitue un soulagement, et appelle l’Etat à procéder aussi à une baisse du loyer des baux à usage commercial.
CETTE FOIS-CI, L’ETAT DOIT ALLER JUSQU’AU BOUT
L’initiative de baisser les prix du loyer, jugé trop cher, prise par l’Etat du Sénégal, est unanimement appréciée positivement par les locataires. Cependant, bon nombre de ces derniers craignent qu’elle fasse long feu.
Abdou Ndiaye, un taximan que nous avons trouvé à quelques encablures du rond-point Sahm, non loin du Centre hospitalier Abass Ndao, invite le gouvernement à assurer le suivi du nouveau Décret. «On ne peut qu’apprécier cette initiative que les autorités ont prise, en décidant de baisser le coût du loyer, pour soulager les citoyens sénégalais qui souffrent profondément de la cherté de la vie. Sauf que, malheureusement, elles ont l’habitude de prendre des initiatives pareilles, mais sans assurer le suivi.
Cette fois-ci l’Etat doit aller jusqu’au bout. Il n’y pas de travail dans le pays et la vie est trop chère. Les Sénégalais sont fatigués», lance le taximan, en refermant la portière de son véhicule. Selon l’adage, le bonheur des uns, fait le malheur des autres.
Si les locataires se réjouissent de voir les prix du loyer baisser, les bailleurs, de leur côté, se courbent à la décision de l’Etat, malgré eux. «Ce sont nous qui allons subir les conséquences. Personnellement, à cause de ce décret, mon revenu immobilier mensuel a drastiquement baissé. Les bailleurs aussi sont des citoyens, et je crois que vouloir soulager des citoyens ne doit pas être une raison pour mettre d’autres en crise», se plaint Daouda Gaye, résident du quartier Gueule Tapée. Le bailleur de se résigner : «Ce sera certainement très compliqué pour nous, locateurs. Mais, dans ce cas de figure, quand l’Etat décide, on n’a pas d’autres choix que de se plier à sa volonté», précise-t-il.
L’Etat du Sénégal s’est jusqu’ici montré déterminé à faire respecter le nouveau Décret, en annonçant la création d’une Commission nationale de régulation des loyers, pour l’application et le suivi, et en prévoyant des sanctions contre les récalcitrants. Cependant, des Sénégalais craignent que les bailleurs fassent recours à d’autres stratégies pour déjouer les plans de l’Etat.
CES REFORMES INSTAUREES PAR LE DECRET SUR LA BAISSE DU LOYER
Le décret présidentiel qui organise la nouvelle baisse des prix du loyer est entré en vigueur le 1er mars 2023. Plus que la loi de 2014, celui-ci a indiqué les baisse pour toute catégorie d’habitation. Il fixe aussi les modalités d’accès au logement.
Le décret présidentiel qui organise la nouvelle baisse des prix du loyer est entré en vigueur le 1er mars 2023. Plus que la loi de 2014, celui-ci a indiqué les baisse pour toute catégorie d’habitation. Il fixe aussi les modalités d’accès au logement. Mieux, une commission a été mise en place afin d’organiser le secteur et assurer le suivi pour l’effectivité de la mesure.
En 2014, la XIIe législature avait adopté une loi salutaire pour alléger les charges des locataires notamment les plus pauvres. Le texte qui était censé réguler une réduction obligatoire de 29% au maximum des loyers inférieurs à 150.000 FCFA, de 14% pour ceux compris entre 150.000 FCFA et 500.000 FCFA et de 4% sur les loyers supérieurs à 500.000 FCFA n’aura pas produit l’effet escompté. Au contraire, cette loi, votée en urgence le 15 janvier et promulguée le 20 janvier 2014, aura été un échec, dans l’effectivité de son application. Cette loi N°2014-03 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers n’ayant pas été calculés suivant la surface corrigée est suivie d’une flambée vertigineuse des coûts du loyer à usage d’habitation, après les nombreux conflits entre bailleurs et locataires se soldant souvent par l’expulsion de ces derniers. Ce même après ou malgré des décisions de justice favorables aux locataires.
C’est donc pour tenter de corriger les manquements issus de cette loi que le décret présentiel a été pris. Il est entré en vigueur le 1er mars 2023. Cette nouvelle mesure impose une baisse de 15% sur les loyers inférieurs ou égaux a 300.000 FCFA. Ceux compris entre 300.001 FCFA et 500.000 FCFA devraient diminuer de 10%. Les loyers supérieurs a 500.000 FCFA doivent baisser de 5%. Le montant de la caution qui est a verser d’avance, a titre de garantie, ne peut excéder une somme équivalente a deux (02) mois de loyer, pour les baux dont les montants sont inférieurs ou égaux a 500.000 FCFA par mois.
Toutefois, seul l’équivalent d’un mois est payable a l’entrée en jouissance. Le reliquat de la caution est étalé sur la location mensuelle pendant douze (12) mois, en raison de 1/12e par mois. Aussi le décret consacre que loyer ne peut être paye à l’ avance. Il est payable a la fin du mois de jouissance. Autre nouveauté, les frais liés a la commission d’agence ou de courtage sont ramenés a la moitie d’un mois de loyer pour les baux dont les montants sont inférieurs ou égaux à 500.000 FCFA
Le présent décret s’applique aux baux a usage d’habitation régis par le Code des obligations civiles et commerciales en cours, a compté de son entrée en vigueur. En revanche, il ne s’applique pas aux bailleurs qui continuent d’observer les baisses édictées par la loi N°2014-03 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers n’ayant pas été calculés suivant la surface corrigée, «sous réserve d’apporter la preuve du respect des mesures de baisse fixées par cette loi.» Pour rappel, une Commission nationale de régulation des loyers à usage d’habitation a été mise en place, le 1er mars dernier. Elle est dirigée par Momar
KEEMTAAN GI - QUESTIONS SANS REPONSES
Mais pourquoi donc continuez-vous à dénoncer les multiples scandales qui jalonnent la République à la gestion si sobre et si vertueuse ? Allez, circulez, y a rien à voir. Mythomanes que vous êtes! Tout ce que disent les détracteurs de ce régime n’est que mensonges. En revanche, il nous faut toujours croire les démentis de ses thuriféraires. Le frère qui patauge dans le pétrole ? Une invention de mal-pensants qui veulent atteindre le Chef ! Il n’a commis aucun acte répréhensible, même si des compatriotes continuent de réclamer leur 400.000 francs par tête de pipe. Des personnes dénoncées par l’Ofnac, dont l’une, nous disent les gendarmes contre la corruption, doit être éloignée de la gestion des deniers publics. Foutaises, leur répond celui qui nomme et dégomme. Le bonhomme a ainsi bénéficié d’une bonne promotion et siège toujours en Conseil des ministres. Une grosse surfacturation sur des armes à 40 milliards. Encore une fiction d’un groupuscule de journalistes qui travaillent pour le compte de lobbies étrangers. D’ailleurs, jamais un régime n’est aussi immaculé que celui qui nous dirige depuis 2012. 98 milliards auraient été détournés au ministère du beau-frère et au nez et à la barbe du Trésor. Encore un gros mensonge d’un opposant en perte de vitesse. Allez, circulez ! Une interpellation d’un ancien Premier ministre qui nous apprend que le Chef aurait fait cadeau de 7 milliards à une personnalité politique française. L’auteur de l’interpellation n’étant pas n’importe qui, on s’attendait à des réponses beaucoup plus rigoureuses que celles servies par le Gouvernement. Qui rejette, condamne et menace. Sans pour autant répondre aux questions posées par l’ancien PM. Trois paragraphes avec un vocabulaire qui tranche d’avec les civilités de M. Soumaré. Et pour une fois, les insulteurs et ceux qui cherchent des strapontins, rampant comme des reptiles, ont lâché les basques à celui qui perturbe le sommeil du Chef pour s’en prendre au pauvre Hadjibou. L’insulte à la bouche avec un vocabulaire puisé dans les caniveaux, ils déversent leur haine mal contenue sur une personne dont le mérite dépasse leurs courbettes très cupides envers le Chef. Post scriptum : Apparemment, le délit de diffusion de fausses nouvelles ne semble s’appliquer qu’aux malheureux journalistes. Les politiciens, eux, en sont immunisés. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALLJUBILE POUR LES U20
Qui disait que Macky Sall porte chance aux Lions ! En tout cas, depuis deux années maintenant, les Lions réalisent performance sur performance sur tous les terrains d’Afrique. La dernière en date a été la victoire éclatante des U20 ce lundi en Egypte pour une qualification en finale du même championnat. En tout cas, hier, le président de la République n’a pas caché sa joie suite à l’exploit de la sélection nationale des moins de 20 ans. Surtout que l’exploit est de taille en même temps que les statistiques sont assez éloquentes. Le président Macky Sall depuis son compte Twitter officiel n’a pas manqué de souligner le parcours extraordinaire des « Lions » U20 à cette compétition. Un parcours qui les a menés à la qualification en finale après leur succès 3-0 sur la Tunisie en demi-finale. « Bravo aux vaillants « Lionceaux » pour cette qualification en finale des U20 ! Grâce à votre combativité et à votre discipline collective, vous réalisez une performance inédite : 12 buts marqués et 0 encaissé en 5 matchs ! Félicitations pour cette belle victoire. Dem ba jeex !» Les Lionceaux sont à une marche du sacre, le 11 mars prochain… » a écrit le chef de l’Etat. Qui porte décidément chance à notre football. Et c’est « Le Témoin » quotidien qui le dit !
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE THIES : SIRE DIA FAIT L’UNANIMITE LORS DU VOTE DU BUDGET
C’est à l’unanimité, c’est-à-dire sans abstention ni contradiction, et en un temps record, moins de trois tours d’horloge, que le Conseil départemental de Thiès a voté son projet de budget 2023. Un budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme globale de 611.924.626 F CFA dont 284.436.643 F CFA pour le fonctionnement et 327.487.983 F CFA pour les investissements, contre 429.196.918 F CFA dont 237.183.333 F CFA en section fonctionnement et 192.013.585 F CFA en section investissement en 2022, soit une augmentation globale de 182.727.708 F CFA en valeur absolue et 42.57 % en valeur relative. Un vote dirigé d’une main de maître par le Président du Conseil départemental de Thiès, El Hadji Pape Siré Dia, qui explique cette hausse par « le montant élevé du résultat d’investissement reporté qui doit servir à payer des marchés déjà ficelés avec des débuts d’exécution pour certains ». Une occasion pour les conseillers départementaux, à l’unanimité, majorité comme opposition, de magnifier le fait que « pour la première fois, dans l’histoire du Conseil départemental de Thiès, la rubrique investissement (327.487.983 F CFA) dépasse largement celle concernant le fonctionnement (284.436.643 FCFA). Ils ont donc salué, ces conseillers, « le leadership incontesté du Président Siré Dia à la tête de l’institution départementale, le management inclusif avec lequel il dirige le Département, impliquant tout le monde, son sens de l’écoute, avec une vision claire déclinée dans le budget qui n’a souffert d’aucun manquement », entre autres. Sur le budget d’investissement, pour 2023, les dépenses sont essentiellement constituées « d’équipements administratifs pour un montant de 43.941.400 F CFA ; de travaux de réhabilitation du centre artisanal de Thiès pour 50.000.000 FCFA ; d’équipements et de réparations sanitaires pour un montant de 43.871.738 F CFA ; d’équipements scolaires pour 27.787.120 F CFA ; de la construction de salles de classe pour un montant de 48.000.000 F CFA ; de travaux de construction du siège de l’ODCAV pour 30.000.000 F CFA ; de l’achat d’un véhicule pour un montant de 31.940.000 F CFA. Sans compter l’achat d’équipements pour les femmes d’un montant de 19.912.000 F CFA ; la reconstitution des bases de données de l’ex-Conseil régional pour 7.035.725 F CFA ; des réhabilitations d’équipements scolaires pour 5.000.000 F CFA ». Un grand bravo au président Ciré Dia, l’homme le plus social de la ville de Thiès !
PROJET WAQF : LES MAITRES DE «DAARA» EN COLERE CONTRE ALIOUNE NDOYE
Les maitres de daara sont en colère contre le maire de Dakar- Plateau, Alioune Ndoye, qui, selon eux, a bloqué le projet de « Waqf public au profit des daara modernes ». Il s’agit concrètement de construire un immeuble waqf de 16 étages dont les revenus locatifs serviront à financer durablement le fonctionnement et le processus de modernisation des Daara. La mise en œuvre du projet a été confiée à la HAW et son financement de plus de 10 milliards de FCFA est acquis depuis le 17 avril 2022 auprès de la Banque Islamique de Développement (BID). La Fédération des associations d’écoles coraniques salue cette initiative du chef de l’État, défenseur acharné de la cause des daara. L’immeuble doit être construit sur l’ancien site de l’école Amadou Assane Ndoye à Dakar-Plateau. La Haute Autorité du Waqf (HAW) est détentrice du titre foncier de ce site de 2273 m2 depuis 2019. Hélas ! Depuis trois ans, soulignent les maitres de daara dans un communiqué, ce projet a du mal à démarrer à cause de certaines personnes qui ont décidé de le torpiller pour des raisons inavouées car n’ayant jusqu’ici donné aucune base légale pour le contrer. « Récemment les médias ont fait état des blocages persistants, malgré les propositions de la Haute Autorité du Waqf visant à intégrer dans la phase de construction et d’exploitation de l’immeuble la jeunesse du Plateau, mais également la mise en place de projets waqf dont les revenus serviraient également à prendre en charge les mosquées et les daara du Plateau. Cela dénote tout simplement une haine viscérale à l’endroit des écoles coraniques. Si nous les laissons faire, ces personnes à l’origine de ce blocage risquent d’atteindre leur objectif car la BID pourrait retirer son financement si le blocage n’est pas levé. Face à cette perspective plus que désastreuse pour l’image de l’Islam au Sénégal et celle de notre pays auprès du bailleur, nous, membres de la Fédération des associations d’écoles coraniques, avons décidé d’organiser aujourd’hui une journée de prières pour que ce projet que nous désirons tant voie le jour. La fédération met en garde solennellement toute personne qui serait tentée de le bloquer ». Bigre, avec les chapelets de ces maîtres coraniques, Alioune Ndoye a intérêt à faire gaffe !
MUSIQUE : 50 ANS DE L’ORCHESTRA BAOBAB
Un vrai monument de la musique sénégalaise. L’Orchestra Baobab fête ses 50 ans. Malgré des pertes énormes en cours de route comme les chanteurs Laye Mboup, Ndiouga Dieng de Bargny, Rudy Gomis, Médoune Diallo, Balla Sidibé, le saxophoniste Issa Cissokho, le guitariste togolais Barthélémy Attisso, sans compter Thione Seck qui en fut membre avant de voler de ses propres ailes, le « Baobab orchestra », cette superbe formation qui plana sur la musque sénégalaise au cours des années 80 et 90, tient encore. Le groupe mythique a décidé de choisir un lieu mythique, le théâtre national Daniel Sorano, pour lancer les activités de ses 50 ans ce vendredi 10 mars. La Covid n’ayant pas épargné le milieu du spectacle, les 50 ans du groupe Baobab, né au début des années 70, n’ont pu se tenir à date. Et pour y remédier, plusieurs prestations sont prévues tout au long de cette année, aussi bien sur le plan national qu’international. L’histoire continue. Elle est faite de mélanges de fondateurs comme les frères Thierno et Mountaga Kouyaté et la jeune génération avec le lead vocal Alpha Dieng, fils de Ndiouga. En prélude à cette première, l’Orchestra Baobab vous convie à la conférence de presse ce mercredi 08 mars pour évoquer avec les médias un tel événement.
SYNDICATS :LA COURSE A LA REPRESENTATIVITE A DEBUTE
31 syndicats de l’éducation nationale briguent les suffrages des enseignants, histoire de peser leur représentativité. L’élection a débuté hier sur l’ensemble du territoire national. Selon le ministère du Travail, organisateur de l’élection, 109 621 électeurs se sont inscrits, le collège préscolaire-élémentaire compte 67 822 inscrits, celui du moyen-secondaire 41 036 et pour les corps de contrôle 693 électeurs. La grande innovation pour les élections de représentativité syndicale dans le secteur public et de la formation est le vote électronique à travers une plateforme dénommée « mirador ». D’ailleurs, ce lundi, le ministre du Travail, Samba Sy, qui s’imprégnait du déroulement du début du vote a indiqué que « le vote électronique est une grande innovation pour les élections de représentativité syndicale dans le secteur public de l’éducation et de la formation. Cette plateforme va permettre de manière efficace de déterminer les syndicats d’enseignants les plus représentatifs au préscolaire, à l’élémentaire, au moyen-secondaire et dans les corps de contrôle ». Le ministre a salué « l’affluence » et « l’engouement » constatés dès le début de cette opération de vote électronique. Le vote bouclé le 13 mars permettra de connaitre si le Cusems et le Saemss continuent à dominer le monde syndical éducatif ou si d’autres leur ont chipé les premières places.
LUTTE : SA THIES A DEPOSE UN RECOURS POUR CONTESTER LA VICTOIRE DE REUG REUG…
Comme annoncé hier, le lutteur Saliou Sakho (Sa Thiès) a officiellement déposé un recours auprès du comité national de gestion de la lutte (Cng), ce lundi. Au lendemain de son combat très controversé contre Oumar Kane (Reug Reug), le petit frère de Balla Gaye et son staff ont pris les devants pour faire casser la décision arbitrale qui a donné la victoire au natif de Thiaroye. Sous la houlette de son manager Bassirou Babou, ils ont payé les 25.000 FCFA de frais de dossier, en plus d’une clé USB contenant les images du combat qui s’est déroulé ce dimanche soir, à l’arène nationale de Pikine. Dans la note lue à Dakaractu et transmise au président de la commission des règlements et de discipline du CNG, on peut lire ceci : « Je viens auprès de votre haute autorité contester le verdict de l’arbitrage de mon combat contre Oumar Kane alias Reug Reug… Dans le feu de la première action, mon adversaire Oumar Kane a tenté un double ramassage de jambes que j’ai déjoué par une renverse en ramassement de bras et blocage de la tête suivi d’une rotation effectuée rapidement un quart de tour vers l’avant pour changer la direction de la poussée afin d’accompagner mon adversaire danssa chute. (Position finale 4 appuis à terre.) » Sur ce, le camp de Sa Thiès invoque les dispositions de l’article 31 relatives à l’organisation de combats de lutte avec frappe.