SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
13 août 2025
BIDEN ET LA QUÊTE D'UN SECOND MANDAT
René Lake, Marylin Sephocle et Calvin Dark commentent le désir exprimé par l'actuel président américain de rempiler à la tête de la Maison Blanche et les défis que cela pose, au micro de VOA Afrique sur Washington Forum
René Lake, Marylin Sephocle et Calvin Dark commentent le désir exprimé par l'actuel président américain de rempiler à la tête de la Maison Blanche et les défis que cela pose, au micro de VOA Afrique sur Washington Forum.
Par Oumar NDIAYE
PROTEGER LE VERROU BURKINABE ET EVITER LE LINK ENTRE LE CONTINENTAL ET LE LITTORAL
Avec le système de conflits et l’arc de crise qu’il a créé dans toute la zone ouest-africaine et du Sahel, le terrorisme djihadiste a pris de nouvelles couleurs en donnant des douleurs aux populations locales et est devenu une pesanteur pour les autorités
Sur les feux de l’actualité, le Burkina Faso ne finit pas d’avoir plusieurs incendies à éteindre ces dernières semaines. Entre le supposé massacre de civils dans la région de Karma (au nord du pays) où le bilan fait état de plusieurs dizaines de civils tués et la mobilisation générale décrétée par les autorités de la transition, ce pays semble être dépassé face à la menace djihadiste. Avec le système de conflits et l’arc de crise qu’il a créé dans toute la zone ouest-africaine et du Sahel, le terrorisme djihadiste a pris de nouvelles couleurs en donnant des douleurs aux populations locales et est devenu une pesanteur pour les autorités étatiques des pays concernés. Au-delà d’être à l’origine des instabilités politiques dans beaucoup de pays comme le Mali et le Burkina Faso, ce djihadiste a aussi créé des inimités ethniques. Le Burkina Faso, qui vient de subir deux situations dramatiques et tragiques avec une facture humaine très salée, sur les populations civiles et ses Forces de défense et de sécurité, en est l’exemple patent et éloquent. Les dizaines de morts dans la région de Karma ont cédé la place à un autre lourd bilan dans la zone Gourma, près de la frontière avec le Niger. Un convoi de l’armée burkinabé serait tombé dans une embuscade. Tous ces évènements tragiques qui se ressemblent et se succèdent sur le fil d’actualités de ce pays montrent clairement qu’il est urgent de tout faire pour protéger « le verrou » burkinabé. Dans leur stratégie d’expansion et d’extension, les djihadistes ont d’abord une approche d’implantation et de projection au niveau continental en éviter les pays côtiers. Une fois que cela a réussi en épousant les contestations identitaires locales, les djihadistes veulent pousser leurs actions jusque dans le Golfe de Guinée. L’Océan Atlantique est devenu ainsi un enjeu de projection des groupes armés djihadistes qui veulent en faire leur nouvel espace de prédilection avec l’économie maritime comme objectif comme ils en font avec l’économie de guerre au Sahel.
Protéger « le verrou » burkinabé est ainsi un impératif pour tous les pays de l’Afrique de l’ouest. Une fois que ce verrou aura sauté, les pays côtiers comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo seraient les prochaines cibles. Les organisations régionales comme le Cedeao sont ainsi interpellées avant de devenir des médecins après la mort. Une mutualisation des forces et efforts est ainsi indispensable pour faire face à cette situation qui pose des défis tant sécuritaire, humanitaire qu’identitaire. Les pays concernés et ciblés doivent aussi faire l’effort de mettre à niveau leurs systèmes de sécurité avec des réformes pour qu’ils soient viables et durable.
La présence des forces armées conventionnelles étrangères dans le Sahel, par le biais d’opérations extérieures ou sous la bannière des Nations unies, devrait être ainsi une belle fenêtre d’opportunités pour les systèmes sécuritaires du Sahel de s’adapter aux nouvelles menaces asymétriques incarnées essentiellement par le terrorisme. Même si la solution du tout sécuritaire ne s’intéresse qu’aux effets de la menace, elle permet, surtout dans les premiers moments du conflit, une action coercitive rigoureuse susceptible de baisser le niveau de violence et de créer les conditions propices à la mise en œuvre d’autres outils d’ordre politique, économique, diplomatique, etc.
Il est aussi essentiel et vital pour faire face à la menace djihadiste d’avoir une approche globale qui s’inscrit dans un large spectre allant de la prévention à la stabilisation en passant par l’intervention directe. C’est connu que les causes profondes de cette tension sécuritaire en Afrique de l’Ouest et au Sahel sont à chercher dans des facteurs comme la gouvernance, la précarité socioéconomique des populations et aussi leur manque d’inclusion sociale et territoriale. En attendant de trouver des solutions structurelles, il faut aider le Burkina Faso à tenir le coup, sinon le coût à payer sera énorme pour toute l’Afrique de l’Ouest…
LE PLAIDOYER DU PATRONAT
Cette année, le patronat a pris la parole, à l’occasion de la cérémonie de remise des cahiers de doléances par les organisations syndicales au chef de l’Etat, Macky Sall. Voici le plaidoyer formulé par Mamadou Racine Sy, vice-président du patronat
Cette année, le patronat a pris la parole, à l’occasion de la cérémonie de remise des cahiers de doléances par les organisations syndicales au chef de l’Etat, Macky Sall. Voici le plaidoyer formulé par Mamadou Racine Sy, vice-président du Conseil national du patronat (Cnp).
« Concernant la revalorisation des salaires dans le secteur privé, la grande difficulté pour les employeurs est que les travailleurs nous invitent à faire autant que l’Etat en 2022 avec les salaires de la Fonction publique. Ils oublient que le chef d’entreprise ne dispose pas de levier budgétaire pour satisfaire une telle doléance. Alors que peut faire l’entreprise aujourd’hui ? L’entreprise qui a accepté juste avant la Covid-19 la hausse du Smig et du Smag de 45 pour-cent ainsi que la hausse des salaires catégoriels de 8 et de 5 pour-cent, l’entreprise qui a fait montre de résilience en surmontant les surcoûts financiers de la Covid-19 dans un souci de solidarité nationale pour préserver des milliers d’emplois et les revenus des travailleurs, cette entreprise qui a subi des arrêts d’activités, perdu d’importantes parts de marché, cette entreprise qui attend le règlement dès la dette intérieure échue, qui applique les directives présidentielles relatives à la cherté de la vie… Il nous semble bon de toujours rappeler que le principe de base des négociations sociales consiste à définir un salaire de base minimal prenant en compte les acteurs et les entreprises en difficulté tout en invitant les entreprises qui sont dans des situations plus confortables à procéder à des augmentations plus conséquentes que le salaire de base. D’ailleurs, nous portons à votre haute attention monsieur le président de la République que les entreprises qui le peuvent ont déjà entamé cette démarche. Employeurs et travailleurs, nous voulions avoir un accord avant ce 1er mai. Nous allons encore nous parler mais je dois dire que tout appui de l’Etat régulateur serait le bienvenu notamment la baisse de l’impôt sur le revenu et le paiement de la dette intérieure. La baisse de la fiscalité sur les salaires, c’est important. Cela permettra d’avancer sur le plan des négociations. Il faut le souligner ».
LE CESTI BAPTISÉ MAME LESS CAMARA
Le chef de l’Etat Macky Sall a pris lundi la décision de donner le nom du journaliste Mame Less Camara au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
‘’Mame Less est un symbole, un monument et surtout une boussole pour la presse. Pour qu’il continue de rester une boussole pour les journalistes, je décide de donner son nom au CESTI’’, a notamment dit Macky Sall, après avoir invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire du défunt journaliste célébré par ses qualités humaines et professionnelles.
Il intervenait après la réception du cahier de doléances du secteur de la presse remis par le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS) Ahmadou Bamba Kassé.
»Au-delà des principes qu’il enseignait, Mame Less Camara prêchait toujours par l’exemple », a encore témoigné Macky Sall
Le chef de l’Etat a notamment salué sa contribution, en tant qu’ancien secrétaire général du SYNPICS, à l’amélioration des conditions morales et matérielles des journalistes Sénégalais
Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar à l’âge de 67 ans des suites d’une maladie.
Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.
Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.
Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.
Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.
À MATAM, LES SYNDICATS DU SECTEUR DE L'ÉNERGIE FONT CAUSE COMMUNE POUR CÉLÉBRER LE 1ER MAI
Quatre syndicats affiliés à la Convergence des syndicats des travailleurs de la SENELEC (CSTS) ont célébré, lundi, à Matam la fête internationale du travail sous le signe de l’unité syndicale en vue de ‘’mieux faire face aux réformes
Quatre syndicats affiliés à la Convergence des syndicats des travailleurs de la SENELEC (CSTS) ont célébré, lundi, à Matam (nord) la fête internationale du travail sous le signe de l’unité syndicale en vue de ‘’mieux faire face aux réformes institutionnelles’’ annoncées dans le secteur des énergies, a constaté l’APS.
‘’L’unité des travailleurs de la SENELEC pour faire face aux réformes institutionnelles en vue dans le secteur des énergies’’ est le thème choisi par ces quatre syndicats.
‘’Quatre syndicats se sont regroupés au sein de la CSTS pour célébrer cette journée (…) c’est une manière de fusionner et de joindre toutes nos forces, tout en se réunissant au sein d’une seule organisation’’, a expliqué Adama Ndiaye secrétaire général de la sous-section du Syndicat des cadres de la SENELEC (SYCAS) de Matam et membre de la CSTS.
Le syndicaliste intervenait à l’occasion de la célébration de la fête du travail dans les locaux de l’agence SENELEC de la région.
‘’L’Etat du Sénégal compte faire de la SENELEC un holding avec plusieurs filiales, dont le gaz, la production, le transport et la distribution-vente. Ces réformes institutionnelles vont entraîner plusieurs changements. Les travailleurs devront faire face à l’exigence de la préservation de leurs intérêts’’, a poursuivi M. Ndiaye.
A travers des panels d’échanges les syndicalistes ont discuté la manière dont ‘’l’unité syndicale va faire face à ces réformes attendues dans le secteur des énergies pour permettre aux travailleurs d’être à mesure d’avoir toutes les informations’’.
La Convergence des syndicats des travailleurs de la SENELEC est composée du Syndicat des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), du Syndicat démocratique des travailleurs de l’énergie (SUDETEN), du Syndicat des travailleurs des énergies du Sénégal (SYNTES) et du Syndicat des cadres de la SENELEC (SYCAS).
PAR Ousseynou Nar Gueye
COMMENT DIABLE PEUT-ON ÊTRE LE VOISIN D'OUSMANE SONKO
Vivre dans la vicinité de Sonko est un championnat très sportif à plusieurs épreuves : aspiration d’émanations de gaz lacrymogènes, esquive de bris de glaces de voitures stationnées, extinction de débuts d’incendies de bâtiments...
Comment peut-on être Persan à Paris ?, se demandaient, avec Montesquieu, les Parisiens du XVIIIe siècle. Eh bien, j’ai le douteux, et désormais de plus en plus possiblement dangereux privilège d’être le voisin d’Ousmane Sonko, dans le quartier dakarois de la cité Keur Gorgui. Depuis cinq ans.
Lorsque j’ai emménagé, avec stylos, carnets, ordinateur portable, bagages et famille dans le quartier, je ne savais même pas laquelle du pâté de maisons était la demeure du leader de Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Bien que le jeune courtier qui m’avait trouvé le logement, depuis sa voiture, me l’ait désignée nuitamment, avec déjà un enthousiasme militant indicatif de ce que Sonko imprimait dans la jeunesse. Ousmane Sonko était alors un singleton qui avait réussi à se faire élire député un an plus tôt et qui, en février 2019, avait réussi la prouesse de sortir troisième de la présidentielle, avec 15 % des voix.
Pourquoi d’ailleurs n’y vit-il pas à l’année, en tant qu’édile de la ville ? Bon, ce serait là lui faire un mauvais procès, puisque de nombreux ministres et directeurs de sociétés publiques vivent dans la capitale sénégalaise, alors qu’ils sont maires de villes de l’hinterland. Mais il faut avouer que vivre dans la vicinité de Sonko est un championnat très sportif à plusieurs épreuves : aspiration d’émanations de gaz lacrymogènes, esquive de bris de glaces de voitures stationnées, extinction de débuts d’incendies de bâtiments et de feux de pneus sur la chaussée, immortalisation de débuts d’émeutes filmées aux smartphones…
À la suite des émeutes de mars 2021, l’alors tout-puissant directeur de cabinet du président de la République, Mahmoud Saleh, lui aussi encore plus voisin de Sonko, a dû se résoudre à déménager, après que sa maison a subi les assauts musclés de la foule de manifestants.
POLÉMIQUE EN ÉGYPTE : SUR NETFLIX, CLÉOPÂTRE EST NOIRE
Netflix a provoqué l’ire des autorités égyptiennes pour avoir dépeint, dans une fiction à paraître le 10 mai 2023 sur sa plateforme, la dernière pharaonne à travers un personnage à la peau foncée
Cléopâtre était-elle noire ? La question enflamme l’opinion depuis le 12 avril 2023 et le dévoilement par Netflix de la bande-annonce d’une série documentaire évoquant ce personnage central de l’Égypte antique.
L’œuvre baptisée "Queen Cleopatra" (La reine Cléopâtre en français) et produite par Jada Pinkett Smith est accusée de falsification historique, notamment en Égypte. Les autorités du pays maghrébin sont en effet scandalisées de voir une de ses figures emblématiques illustrée à l’écran par un personnage à la peau noire, en l’occurrence l’actrice britannique Adele James.
Affaire d’État
Le débat a viré à l'affaire d’État, engendrant des prises de position catégoriques de la part de plusieurs personnalités égyptiennes. Le ministère des Antiquités a déclaré le 27 avril 2023, dans un communiqué avec force détails sur les origines de la dernière pharaonne, que cette dernière avait la peau blanche.
"Les bas-reliefs et les statues de la reine Cléopâtre en sont la meilleure preuve", tranche le texte. Même tonalité de part de l’égyptologue et archéologue Zahi Hawass qui s’est également fendu d’un long exposé sur Facebook.
"Cléopâtre était grecque et semblable aux reines et aux princesses de Macédoine. Je ne suis pas du tout anti-Noir, mais c’est de mon devoir d’énoncer les faits", a-t-il indiqué sur le réseau social.
Un débat sans fin ?
Une pétition appelant à la suppression du documentaire a même recueilli des dizaines de milliers de signatures avant d’être retirée de la toile. La députée Saboura al-Sayyed en a profité pour demander, une nouvelle fois, l’interdiction de Netflix dans le pays. Il faut dire que le géant du streaming n’y a pas bonne presse.
La polémique témoigne de la difficulté à évoquer l’apparence physique de la dernière reine d’Égypte sans risquer de heurter les susceptibilités. Cette femme de la dynastie lagide a ainsi été dépeinte sous différents traits au fil des années, au cinéma ou sur des pièces de monnaie. Avec, en toile de fond, ce qui parait aux yeux de certains comme une tentative d’appropriation de la part des auteurs desdites représentations.
La réalisatrice de Queen Cleopatra, Tina Gharavi, déclare à cet effet dans les colonnes du magazine Variety que l’incarnation de Cléopâtre par une actrice noire relevait d’un "acte politique". "Cléopâtre est-elle noire ? Nous ne savons pas vraiment. Mais nous devons discuter de notre rapport à la couleur de peau", a-t-elle affirmé, invitant à explorer "nos figures historiques sans craindre de les représenter avec complexité".
Les controverses sur la couleur de la peau et la fidélité historique ne se limitent pas aux Noirs et aux Blancs. Selon le Washington Post, "Mémoires d'une Geisha", un film de 2005 censé se dérouler dans le Japon d'antan, a suscité la controverse en Asie. La raison? Deux actrices chinoises ont été choisies pour incarner des personnages japonais. Côté japonais, les critiques étaient offusqués par le fait que des actrices japonaises n'aient pas été choisies pour ces rôles, tandis que du côté chinois, une partie du public s'est indigné de voir des femmes chinoises incarner le rôle de geishas.
LES CHEMINOTS RETRAITÉS RÉCLAMENT DIX MILLIARDS FCFA DE PENSIONS
Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite
Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès (ouest) lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite par le versement à l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) d’arriérés d’un montant global de 10 milliards de FCFA.
Lors d’un sit-in devant la Bourse du travail de Thiès, des membres du bureau de l’entente des retraités ont sollicité la diligence du Chef de l’Etat, suite à la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et les travailleurs des chemins de fer.
»Après 30 à 40 ans de service, au moment où nous devions nous reposer, nous voilà dans la rue en train de réclamer notre dû », a dit Bou Diallo.
Depuis six ans, nous courons derrière cette régularisation, mais nous n’y parvenons et pourtant c’était un protocole d’accord dûment signé entre l’Etat du Sénégal et les travailleurs de la régie des chemins de fer », a-t-il dit.
Il a interpellé le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) Mody Guiro, pour qu’il se saisisse du dossier des cheminots retraités.
Selon lui, l’enveloppe globale des arriérés de retraite dus aux quelque 1.300 cheminots retraités est évaluée à 10 milliards de FCFA.
Les travailleurs demandent que leurs pensions soient régularisées, pour qu’ils puissent percevoir leur »pension normale », amputée d’une partie, en raison d’un versement incomplet des sommes dues par l’Etat à l’IPRES.
»Nous sommes fatigués ! », ont-il lancé en choeur, tenant des pancartes.
Ils ont évoqué les difficultés qu’ils traversent en tant que pères de famille du fait de cette situation.
CE SÉNÉGAL QUE NOUS AIMONS
Lettre de Soutien et de solidarité à l’Imam Samb et à toute la jeunesse tijane malickite du Sénégal à l’occasion de leur rassemblement ce vendredi 28 avril 2023 à la grande mosquée de Dakar.
Lettre de Soutien et de solidarité à l’Imam Samb et à toute la jeunesse tijane malickite du Sénégal à l’occasion de leur rassemblement ce vendredi 28 avril 2023 à la grande mosquée de Dakar
Le Sénégal pourrait être défini comme l’histoire multiséculaire d’un Peuple ayant le même But et partageant assurément la même Foi au Dieu unique et Créateur. Cette devise que j’évoque dans les premières lignes de mon texte, et qui me permet de donner un supplément de sens à mon pays, je voudrais plus que jamais la magnifier. Et pour cause.
Personnellement, je mesure toujours le privilège qui est le mien, d’appartenir au Sénégal, pays de la Teranga, pays de la convivialité et de la cordialité sociale entre chrétiens et musulmans pour parler comme Abdoul Aziz Kébé. Ce pays, ouvert sur le reste du monde tout en étant enraciné dans ses valeurs culturelles propres, je prie et travaille de toute ma force pour qu’il continue d’être ce qu’il a toujours été : une terre de dialogue et de rencontre fraternelle en vue de la paix et du développement.
Assurément, c’est bien sur ces valeurs-de paix, de solidarité, de fraternité- que le Sénégal a bâti son destin et qui fait d’ailleurs sa renommée dans le monde. Comment alors ne pas mettre en exergue, ce Sénégal du respect de la différence religieuse et culturelle qui sont loin d’être source de division ? Bien au contraire, c’est notre unité dans la diversité qui a toujours constitué notre plus grande richesse.
Cette richesse, qui est d’abord le Peuple un et indivisible que nous formons au-delà de nos différences, est ce qui nous a toujours permis de consolider nos acquis démocratiques et notre progrès spirituel aussi et surtout.
Ce Sénégal d’hommes et de femmes conscients de leur appartenance à un Peuple singulier a toujours mis en avant les valeurs de solidarité et de fraternité sus-mentionnées. Dans ce Sénégal, d’hier et d’aujourd’hui, je le souhaite pour demain, nous avons toujours eu du respect pour les Anciens.
En écrivant donc cette lettre à l’Imam Samb et à toute la jeunesse malickite tijane de mon pays, j’ai l’intime conviction de défendre ce Sénégal que nous venons de décrire ci-haut. D’ailleurs, quand je pense à l’amitié qui a existé entre ‘Abdoul Aziz Sy Dabakh et le Cardinal Hyacinthe Thiandoum, je ne peux que me réjouir de perpétuer une tradition héritée de nos Anciens.
C’est la préservation de ce leg si précieux qui m’a poussé à vous adresser cette lettre de soutien et de solidarité, très chers compatriotes de la tarikha tijane et par extension, à tous les hommes de bonne volonté de mon pays. Par cette présente, et fidèle à ce Sénégal de toujours à nous légué par nos Anciens, je voudrais adresser mes chaleureuses et fraternelles pensées ainsi que mes prières ferventes pour et en faveur de l’Imam Samb. Evidemment, nos prières et souhaits de paix s’élargissent à toute la jeunesse malickite du Sénégal en particulier et à tous les sénégalais de manière générale.
Puisse notre cher Sénégal continuer de vivre dans la paix et la stabilité. De cette manière, nous vaincrons tous les discours de haine et de division.
Jumu’ah mubarak wal mukadass
FIEVRE CRIMEE CONGO, LE SENEGAL ENREGISTRE UN PREMIER DECES
Le Sénégal a enregistré un premier décès lié au fièvre hémorragique Crimée Congo. Le patient était pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye.
Le Sénégal a enregistré un premier décès lié au fièvre hémorragique Crimée Congo. Le patient était pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye.
«Le Sénégal a enregistré un cas humain confirmé de fièvre hémorragique Crimée Congo. Le prélèvement envoyé par l’hôpital Dalal Jam à l’Institut Pasteur de Dakar a été confirmé positif, le malade qui a été hospitalisé est finalement décédé», a souligné un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale. «Aucun autre cas n’a été détecté », ont assuré les autorités sanitaires.
La fièvre hémorragique Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. La transmission à l’homme se fait par contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés. Elle peut se faire également par contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée. La transmission est aussi possible par morsure de tiques infectées.