Un cas de rougeole a été enregistré, hier, à Bignona, informe l’infirmier chef de poste de Badionkoto, au micro du correspondant de Emedia à Ziguinchor.
Un cas de rougeole a été enregistré, hier, à Bignona, informe l’infirmier chef de poste de Badionkoto, au micro du correspondant de Emedia à Ziguinchor.
« Ces temps-ci, il y a beaucoup de cas de varicelle, une maladie qui est un peu semblable à la rougeole. On a prélevé un enfant de 4 ans et envoyé au centre de santé de Bignona, qui a envoyé à la région médicale de Ziguinchor, qui, à son tour a acheminé le prélèvement à l’Institut Pasteur de Dakar. Et malheureusement ce prélèvement est revenu positif de cas de rougeole rubéole qui est une première dans le district sanitaire de Bignona », a dit Seydou Massaly.
Le responsable local du Sutsas estime, cependant, que ce cas de rougeole est l’une des conséquences de la grève de leur syndicat qui, depuis 3 mois, a boycotté le Pev. Il annonce la reprise de la vaccination dès ce vendredi.
ERDOGAN CONTRAINT DE SUSPENDRE SA CAMPAGNE APRÈS UN MALAISE
À moins de vingt jours des élections présidentielles en Turquie, Recep Tayyip Erdoğan a annulé ses engagements publics en raison de problèmes de santé. Alors qu'il répondait en direct sur la télévision, le président Turc a fais un malaise mardi soir.
À moins de vingt jours des élections présidentielles en Turquie, Recep Tayyip Erdoğan a annulé ses engagements publics en raison de problèmes de santé.
La scène a surpris les téléspectateurs turcs mardi soir. Une publicité est subitement diffusée en pleine interview du président Recep Tayyip Erdogan qui ne semble plus être en état de répondre aux questions de ses interlocuteurs. Le président turc réapparaît à l’écran un quart d’heure plus tard, le teint pâle et les yeux rouges, pour s’excuser : “J’ai eu beaucoup de travail ces deux derniers jours et j’ai attrapé une grippe intestinale. J’avais pensé annuler l’interview, mais je l’ai tout de même maintenue parce que je m’y étais engagé. Je vous demande pardon ainsi qu’à vos téléspectateurs”, a-t-il alors déclaré.
Il annonce par la suite l’annulation de ses engagements publics de campagne pour les deux prochains jours. À la tête de l’état depuis 20 ans, Erdogan prévoyait de prendre la parole dans plusieurs localités du pays et devait inaugurer la première centrale nucléaire du pays. Il assistera finalement à l’événement par visioconférence. Une inauguration qui devait constituer l’un des moments forts de la semaine avec la visite de Vladimir Poutine qui s’exprimera aussi par visioconférence.
Des rumeurs de crise cardiaque
Il en fallait peu pour lancer les rumeurs sur l’état de santé du président. Certains affirment même que le chef de l’État turc aurait subi une crise cardiaque et serait hospitalisé. Des propos démentis mercredi soir par le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun : “Nous rejetons catégoriquement de telles affirmations infondées concernant la santé du président Erdogan” , a-t-il tweeté, partageant des captures d’écran de tweets très relayés affirmant que le président turc avait été victime d’une crise cardiaque.
La santé du dirigeant turc avait déjà alimenté les spéculations après une opération du gros intestin fin 2011, suivie d’une nouvelle intervention chirurgicale l’année suivante. Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre, avait démenti publiquement souffrir d’un cancer du côlon, expliquant que les opérations visaient à lui enlever des polypes.
Une campagne épuisante
À l’approche des scrutins présidentiels et législatifs, le président turc, âge de 69 ans, n’a ménagé aucun effort. Enchainant les discours de campagne (deux à trois meetings par jour) il avait aussi, pendant le Ramadan, rompu le jeûne dans des localités différentes. Le reste de son organigramme prévoyait de maintenir un rythme de rencontres élevé à travers le pays dans la dernière ligne droite avant le double scrutin du 14 mai pour lequel tous les instituts de sondage annoncent un score serré.
Suite à son malaise en pleine entrevue, son principal rival Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, candidat de l’Alliance nationale qui réunit six partis de l’opposition, a aussitôt souhaité un “ bon rétablissement ” au chef de l’État. Plusieurs autres dirigeants de l’Alliance comme Meral Aksener, présidente du Bon Parti, deuxième plus importante formation de la coalition d’opposition, lui ont aussi adressé leurs vœux de rétablissement.
Par Arcop
AUTORITE DE REGULATION DE LA COMMANDE PUBLIQUE
L’ARMP n’existe plus. La naissance de ARCOP est officiellement actée. Le décret n°2023-832 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la nouvelle Autorité a été signé par le président de la République le 5 avril
Signature du décret n°2023-832 portant organisation et fonctionnement de l’ARCOP
L’ARMP n’existe plus. La naissance de ARCOP est officiellement actée. Le décret n°2023-832 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la nouvelle Autorité a été signé par le Président de la République le 5 avril. Il comprend quarante-deux (42) articles répartis en cinq (5) chapitres. Le chapitre premier est relatif aux dispositions générales ; le chapitre II traite des organes de l’ARCOP ; le chapitre III a trait au budget, à la comptabilité et au contrôle de l’ARCOP ; le chapitre IV précise le statut du personnel de l’ARCOP de l’ARCOP et le chapitre V porte sur les dispositions transitoires et finales.
Dans le Chapitre premier portant sur les dispositions générales, il est noté que l’ARCOP est une autorité administrative indépendante, rattachée à la Présidence de la République. Elle bénéficie d’une autonomie administrative et financière. Son siège est à Dakar. Mais des antennes régionales peuvent, en tant que de besoin, être créées, sur délibération du Conseil de Régulation.
La mission de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique, à savoir assurer la régulation du système de passation et d’exécution des contrats de la commande publique, est fixée dans l’Article 2. Elle émet, selon le décret, des avis, propositions ou recommandations dans le cadre de la définition des politiques et de l’assistance à l’élaboration de la réglementation en matière de commande publique, notamment en veillant à la mise en œuvre d’une commande publique responsable et durable, de contribuer à l’information, et à la formation de l’ensemble des acteurs de la commande publique, au développement du cadre professionnel et à l’évaluation des performances des acteurs du système de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique, d’exécuter des enquêtes, de mettre en œuvre des procédures d’audits indépendants, de sanctionner les irrégularités constatées, de procéder au règlement non juridictionnel des litiges nés à l’occasion de la passation des marchés publics et des contrat de partenariat public-privé (PPP), de rendre des avis ou de proposer des solutions dans le cadre du règlement amiable des litiges nés à l’occasion de leur exécution.
Globalement, le décret n°2023-832 s’inscrit dans la cadre de la rationalisation des organes de la commande publique.
L’Etat du Sénégal a, en effet, déjà adopté la loi 2021-23 du 2 mars 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé (PPP) et son décret d’application n°1443 du 27 octobre 2021, pour regrouper toutes les formes de PPP. Ce regroupement a induit une modification du Code des obligations de l’administration (COA) par la loi n°2022-07 du 2 mars 2021, pour, d’une part, mettre en exergue les dispositions relatives aux PPP, et d’autre part, procéder à la création de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP).
Par la même occasion, cette loi a prévu deux (2) décrets d’application, à savoir celui portant Code des marchés publics et celui portant organisation et fonctionnement de l’ARCOP.
En application de cette loi, le Président de la République a d’abord signé, le 28 décembre 2022, le décret 2022-2295 portant Code des marchés publics. Ce texte a consacré des dispositions promotrices portant, entre autres, sur l’achat public durable, la prise en compte du budget-programme et le renforcement du secteur privé national.
Avec la signature du décret n°2023-832, l’ARCOP se voit désormais confié par l’Etat la régulation de toute la commande publique (marchés publics et PPP).
Ce texte apporte les innovations suivantes :
- l’unification du cadre juridique et institutionnel des partenariats public-privé ;
- l’élargissement du champ d’application à toutes les formes de partenariats public privé en consacrant des définitions qui les prennent en charge ;
- l’introduction de la notion d’accord-programme en vue de conclure un contrat établissant tout ou partie des règles relatives aux commandes à passer au cours d’une période donnée pour la mise en œuvre rapide de programmes d’investissements de contrats de partenariat public-privé portant sur des besoins sensiblement similaires ;
- la répartition des compétences entre les organes de gouvernance dans une logique de rationalisation et d’évitement des incompatibilités ;
- la dévolution à la Direction centrale des Marchés publics (DCMP), organe de contrôle a priori des délégations de service public, des mêmes fonctions qu’en matière de contrat de partenariat public privé ;
- la suppression du Conseil des infrastructures et la répartition de ses compétences, entre l’organe de contrôle a priori, l’organe de régulation et l’Unité nationale d’appui aux PPP ;
- la suppression du Comité national d’Appui aux partenariats public-privé et la création, en lieu et place d’une Unité nationale d’appui aux PPP assumant, entre autres, les missions de contrôle d’opportunité (évaluation préalable, juridique, financière, technique, environnementale, etc.) et d’assistance technique aux administrations ;
- la consécration de la notion d’offre d’initiative privée ;
- la révision des délais de certaines procédures ;
- la discrimination positive en faveur du secteur privé local pour les partenariats public-privé dont le montant n’atteint pas un certain seuil à fixer par décret.
Les changements majeurs
- Extension des compétences de l’ARCOP dans toutes les domaines de la commande publique ;
- Audits des marchés publics et des contrats PPP, y compris les marchés qui font l’objet de dérogation ;
- Création d’un Institut de la Commande publique pour accompagner la professionnalisation du système
-Le Comité de règlement des Différends (CRD) détient l’exclusivité de mener la conciliation en cas de contentieux dans les PPP
-Les missions de modernisation du système de la commande publique sont renforcées.
UN OBSERVATOIRE POUR UN DIALOGUE CITOYEN CREE
Les autorités municipales ont lancé hier, les activités de l’Observatoire citoyen de la Ville de Dakar (Ocvd). Cette structure doit être un cadre de dialogue pour aborder les questions de développement de la collectivité territoriale.
Les autorités municipales ont lancé hier, les activités de l’Observatoire citoyen de la Ville de Dakar (Ocvd). Cette structure doit être un cadre de dialogue pour aborder les questions de développement de la collectivité territoriale.
Un Observatoire citoyen de la Ville de Dakar (Ocvd) a été lancé, hier, par le Maire Barthélémy Dias. Le but est de booster la participation des citoyens à la Ville de Dakar. L’observatoire va « favoriser la participation citoyenne, le développement du dialogue, la concertation et la consultation des citoyens, à travers l’organisation d’espaces démocratiques et de rencontres entre populations élus et acteurs de développement », a dit le maire. Il sera dirigé par le Pr Djiby Diakhaté, sociologue. L’Ocvd sera également un cadre d’échanges et de communication, qui réunira tous les acteurs sociaux, en vue d’éradiquer les fléaux et autres désagréments qui impactent négativement l’environnement de la capitale. À ce titre, la question de la circulation des charrettes, ainsi que le désencombrement des zones piétonnes seront discutées dans cette assemblée, a annoncé Barthélemy Dias.
Selon Vincent Gomis, Chef du service au dialogue citoyen et de l’accueil aux usagers de la Ville de Dakar, l’Ocvd va être un lieu d’échanges et de veille stratégique. « C’est un organe qui va, aux côtés du Conseil municipal, aider à aiguillonner les décisions à prendre », poursuit-il. Au-delà du rôle d’alerte et de veille, « l’observatoire va jouer sur la sensibilisation sur les comportements civiques et citoyens », ajoute-t-il.
Il est composé de 70 membres, issus de toutes les franges de la population de la capitale, mobilisés pour s’attaquer à des questions de civisme et de citoyenneté. Le siège de cette assemblée sera le centre socio-culturel de Liberté 4. Elle sera dirigée par le sociologue Djiby Diakhaté. Un choix qui s’explique, selon M. Gomis, par la volonté de ne pas politiser l’organe, et permettre aux membres de choisir le meilleur mode de gouvernance.
Les anciens maires de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et Soham El Wardini, présents à la cérémonie, en sont respectivement Président et Présidente d’honneur.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE SORT DE SA LÉTHARGIE
Le bureau de l’Assemblée nationale est convoqué demain pour examiner les multiples requêtes de l’opposition, après 3 mois d’arrêt. Guy Marius Sagna qui se réjouit d’une « victoire gagnée » par Yewwi, émet en revanche des réserves sur l'ordre du jour.
Le bureau de l’Assemblée nationale est convoqué demain pour examiner les multiples requêtes de l’opposition, après 3 mois d’arrêt de cette institution. Guy Marius Sagna qui se réjouit d’une « victoire gagnée » par Yewwi, émet en revanche des réserves sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour.
L’opposition, notamment Yewwi askan wi, commençait à parler d’Assemblée nationale fermée. Depuis la fin de la session budgétaire en janvier, le bureau du parlement ne s’est réuni qu’en janvier et ce fut pour exclure Aminata Touré. Mais l’institution dirigée par Amadou Mame Diop a décidé de sortir de sa torpeur. Malgré la proposition de loi de Mimi Touré contre le népotisme, les dizaines de questions écrites, orales ou d’actualité et plusieurs requêtes pour l’installation de la Haute cour de justice, l’Assemblée nationale est restée inflexible.
Il faut rappeler que Yewwi a déposé en février dernier une requête pour mettre en accusation 10 ministres du gouvernement cités dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19 publié en décembre 2022. Demain, à l’appel du président Diop, les membres du bureau sont convoqués à la salle de la Conférence des présidents à 10h. L’ordre du jour va traiter les questions comme l’élaboration d’un Code de conduite pour les questions orales, les questions écrites et les questions d’actualité au gouvernement.
Ainsi, il sera procédé à l’examen des propositions de lois, des propositions de résolution, des demandes de créations de commissions d’enquêtes parlementaires et de la Haute cour de justice. Pour le député Guy Marius Sagna, très actif dans l’initiation de requêtes, ce retour aux affaires courantes de l’Assemblée nationale constitue une « victoire du groupe parlementaire Yewwi askan wi qui a fait pression à l’intérieur de l’Assemblée nationale ».
Un cadeau empoisonné, selon Guy Marius Sagna
D’après l’activiste et membre de Yewwi askan wi, 138 questions au gouvernement dont 27 ont fait l’objet de réponses, 82 questions écrites dont 27 ont fait l’objet de réponses, 30 questions orales ont été sans réponses, 26 questions d’actualité sans réponses, 3 propositions de résolution pour la création d’une commission d’enquête parlementaire, 2 propositions de résolution pour la traduction de ministres devant la Haute Cour de Justice et 2 propositions de lois, ont été jusqu’ici déposées par le groupe Yewwi qui compte 54 députés.
« C’est une bataille de gagnée que le président de l’Assemblée nationale convoque le bureau de l’Assemblée nationale. Mais l’ordre du jour révèle un cadeau empoisonné qui annonce que sous la dictée de Macky Sall le groupe parlementaire Bby va restreindre les pouvoirs de l’Assemblée de convoquer son gouvernement pour éviter que le Peuple sache davantage encore que ce gouvernement n’est pas celui du Peuple mais celui de Macky Sall et de ses maîtres impérialistes », analyse Guy Marius Sagna.