Le Synpics soutient Babacar Touré
La purge des journalistes continue. Et le Synpics affiche ses inquiétudes. Babacar Touré a été déféré au parquet après son audition et sa confrontation avec le plaignant Frédéric Napel. Sans préjuger du traitement qui sera fait de cette affaire par le maître des poursuites, le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, exprime quand même ses craintes quant à la platitude des arguments présentés comme charges à l’encontre de Babacar Touré, directeur de publication de Kewoulo.Sn. L'échange avec Me Moussa Sarr a convaincu Bamba Kassé que si le sieur Napel cherche coupable de diffamation, il doit aller regarder ailleurs. Pourtant Frédéric Napel a confirmé devant les enquêteurs qu'il n'est pas policier. Toutefois, le seul motif de satisfaction du secrétaire général du Synpics, c’est la bonhomie avec laquelle les agents de la Division des investigations criminelles (Dic) le traitent. Frédéric NAPEL confirme qu'il n'est pas policier.
Les blessés de Ngor envoyés en prison
Six individus blessés lors des affrontements entre les populations de Ngor et les gendarmes sont finalement envoyés hier en prison. Selon Me Cheikh Koureyssi Ba, il était prévu pour eux des lits d'hôpital mais finalement, les blessés de Ngor sont à la citadelle de silence. Pourtant, d’après l’avocat, les juges avaient refusé mardi de traiter les cas des 4 blessés graves et 2 autres blessés. Par ailleurs, l’avocat apprend que Babacar Touré directeur de Kèwoulo, objet d'une plainte sans queue ni tête, est finalement gardé à vue. On lui avait promis une simple audition, dit-il.
Un charretier arrêté avec du haschich et du chanvre indien.
Les limiers des Parcelles Assainies ont mis fin au trafic de drogue d’une bande de dealers. Informés par un anonyme sur l’existence du réseau entre Ouest Foire et Pikine, les éléments de la brigade de recherches ont entamé des investigations pour mettre la main sur la bande. Plus tard, ils ont reçu l’information selon laquelle le charretier Nd. Faye va livrer une commande entre la station EDK de Pikine et le rond-point Cambérène sur la Route nationale, entre 18h et 21h. Ainsi les limiers l'ont devancé sur les lieux. Comme prévu, le charretier se pointe au rond-point Cambérène aux environs vers 20h pour livrer la drogue. Il est aussitôt interpellé par les éléments de la brigade de recherches qui ont retrouvé par devers lui 18 boulettes de haschich, un cornet de chanvre indien, des papiers de conditionnement, un billet de 5 000 francs FCA et un téléphone cellulaire simple de marque Itel. Nd. Faye a reconnu être impliqué dans le trafic de drogue, mais il a refusé de vilipender ses acolytes. Le charretier domicilié à Ouest Foire a été placé en garde à vue pour détention et trafic de haschich, détention et usage de chanvre indien.
Mame Gor Jazaaka traîné à la barre
Le chanteur Mame Gor Jazaaka a comparu libre hier devant le tribunal correctionnel de Dakar pour répondre des chefs d’accusations de menaces de mort et d’injures publics au préjudice d’Amadou Kandé, un vigile de l’entreprise Bisa Immobilier. Devant la barre, Mame Gor Jazaaka n’a pas fait amende honorable. Mais il a été confondu par la vidéo versée dans le dossier. Il considère M. Kandé comme un pion de l’entreprise Bisa Immobilier. Le délibéré est fixé au 10 mai prochain.
Des terroristes avec des cocktails Molotov
Restons au palais de justice pour dire que c’est finalement hier que les 8 individus arrêtés pour détention de cocktails molotov ont été déférés au parquet. En garde à vue depuis le 16 avril, le jour du procès en appel de l’affaire Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. Mais Khadidiatou Diallo, les Bitèye, Badji,Dramé et autres, considérés comme des "terroristes", ont bénéficié d’un premier retour de parquet. Affaire à suivre !
Trafic de drogue en plein cœur Touba
Les deux prochaines années, Pape Guèye les passera à la prison de Diourbel. Et pour cause, ce père de six enfants qui est tombé entre les mailles des filets des flics de Touba avec trois kilos de chanvre indien, a été reconnu coupable de complicité d’offre de drogue. Il a été condamné à deux ans de prison ferme. Pour la petite histoire, c’est en mars dernier que les limiers du commissariat spécial de police de Touba, informés d’un vaste réseau de trafic de drogue, ont décidé de prendre sur le fait les trafiquants. Mais l’enquête ouverte oriente très vite les policiers vers un certain Pape Guèye, chauffeur de taxi clando, qui serait au cœur de ce business illicite. Pour le prendre en flagrant délit, les flics décident de se faire passer pour des clients et passent une commande de trois kilogrammes de chanvre indien. N’ayant pas flairé le pot aux roses, Pape Guèye arrive au rendez-vous et livre les trois kilos de drogue aux policiers. Sur le champ, il est aussitôt arrêté puis conduit au commissariat où il est placé en garde à vue. Interrogé sur l’origine de la drogue, il ne s’est pas fait prier pour donner le propriétaire de la drogue, un certain Alassane Ba que les flics n’ont jamais pu retrouver. Mais à l’enquête, le taximan a juré par tous les saints qu’il n’a jamais su que c’était de la drogue qu’Alassane Ba lui faisait convoyer. Face à la barre, le taximan a réitéré ses mêmes déclarations sans convaincre le procureur qui a requis trois ans de prison. Un réquisitoire sans le moindre fondement ni motivation réelle, selon Me Serigne Diongue, un des avocats de la défense. Mais au bout du compte, le tribunal a reconnu la culpabilité de l’accusé et l’a condamné à deux ans de prison ferme, après avoir disqualifié les charges d’offre de drogue en complicité d’offre de drogue.
Diouf Sarr atterrit au Fonsis
Limogé du gouvernement à la suite de l’incendie à la pédiatrie de l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, Abdoulaye Diouf Sarr est bombardé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS). Vice-président de l’Assemblée nationale, l’ancien maire de Yoff remplace à ce poste Pape Demba Diallo nommé directeur exécutif des projets de Africa50. C’est au moment où on attend moins sa promotion à cause de sa mauvaise gestion des fonds destinés à la lutte contre le covid-19 qu’Abdoulaye Diouf Sarr est propulsé à la tête du Fonsis.
Un nouveau recteur à Thiès
La philosophe Ramatoulaye Diagne Mbengue cède son fauteuil de Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thies̀ qu’elle occupe depuis 2017. Première femme Recteur, Mme Mbengue a été décorée en 2022 dans l’Ordre international des palmes académiques (OIPA/CAMES) et élevée au grade de chevalier. Elle a été remplacée hier par Pr Mamadou Babacar Ndiaye. Le nouveau Recteur est un spécialiste de physique des matériaux.
Patrouilles contre les activités illicites en mer
Le contre-amiral Abdou Sène, chef d’état-major de la Marine nationale, a procédé au lancement de la deuxième édition des patrouilles maritimes conjointes de la zone G dans le cadre de l’opérationnalisation de l’architecture de sûreté et de sécurité maritimes du golfe de Guinée. Cette activité est relative à la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre, a-t-il déclaré. Les patrouilles qui se tiennent dans le cadre de l’opérationnalisation de l’architecture de sûreté et de sécurité maritimes du Golfe de Guinée vont se poursuivre jusqu’au 1er mai. La zone G regroupe le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal. A l’en croire, la Marine nationale sénégalaise mettra en œuvre deux unités navales qui seront déployées dans les eaux gambiennes et bissau-guinéennes. Le chef d’état-major de la Marine gambienne et celui de la Guinée-Bissau ainsi que le commandant des Garde-côtes du Cap-Vert, le directeur du centre régional chargé de la sécurité maritime en Afrique de l’Ouest et le représentant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ont pris part à ce lancement.
Non performance de l’administration
Le constat général est que l’administration publique n’est pas performante contrairement au privé. Et le chef de l’Etat veut que cette situation change. En conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a rappelé le rôle important de l’administration qui est le bras séculier de l’État, d’où la nécessite,́ pour elle, d’incarner la performance publique par la qualité des services délivrés aux usagers, l’engagement, le dévouement et la loyauté́ de ses agents. Rappelant au gouvernement les améliorations significatives du cadre de travail et des rémunérations de l’ensemble des agents de l’Etat ces dernières années, le Chef de l’Etat a demandé, au Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour toujours assurer la continuité́ et la qualité́ du Service public dans l’ensemble des secteurs, en faisant respecter les règles de déontologie. Dans le même sillage, le Président Sall exhorte le Premier ministre à finaliser rapidement le nouveau Code de déontologie dans le secteur public, en veillant particulièrement sur les principes et exigences de discrétion professionnelle qui s’appliquent à certaines administrations spéciales, notamment la Défense et la sécurité,́ la Justice, l’Administration territoriale, les Impôts et Domaines, la gestion des données et des systèmes d’information
COUPE DE LA LIGUE FEMININE DE BASKET, DBALOC, ASVD, JA et DUC EN DEMI-FINALES
Derklé basket loisir club (DBALOC), AS Ville de Dakar, Jeanne d’Arc et le DUC ont obtenu, mercredi, leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue dame de basket .
Dakar, 26 avr (APS) – Derklé basket loisir club (DBALOC), AS Ville de Dakar, Jeanne d’Arc et le DUC ont obtenu, mercredi, leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue dame de basket .
Derklé basket loisir club (DBALOC) a battu ISEG sur le score de 51 à 29. Jeanne d’Arc a dominé ASFO avec 20 points d’écart (57-37). L’As ville de Dakar (ASVD) s’est largement imposée devant Bopp (64-19). Le DUC a gagné le Jaraaf sur le score de 61 à 37.
Les compétitions de basket chez les dames se poursuit, jeudi, avec les quarts de finale de la 48e édition de la Coupe Saint-Michel.
Ils mettront aux prises, l’AS Douanes au Mbour basket club (MBC) à 15h. La rencontre sera suivie du match entre l’US Ouakam et Bopp à 16h 30mn. La Jeanne d’Arc tenante du titre fera face à l’UCST Port de Dakar à 18h 10 mn.
Le dernier match du jour opposera l’AS ville de Dakar au Duc à 20h 00
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LES REVELATIONS DE SONKO ET LE MALAISE DANS LE SECTEUR DE LA SANTE A LA UNE DE LA REVUE DES JOURNAUX DE L'APS CE JEUDI
Les livraisons de ce 27 avril exposent les révélation de tentative d'assassinat du leader d'opposition Ousmane Sonko et le malaise dans le secteur de la santé.
Les livraisons de ce 27 avril exposent les révélations de tentative d'assassinat du leader d'opposition Ousmane Sonko et le malaise dans le secteur de la santé. Suivez dans cette vidéo de l'aps le point de l'actualité relaté dans la presse quotidienne.
M. JEAN PAUL THIBAULT, ELU PRESIDENT DU COMITE AFRICAIN DE L’AISG
Notre compatriote M. Jean Paul Thibault a été brillamment élu à la Présidence du Comité Afrique de l’Amitié Internationale des Scouts et Guides.
Le président national de l’Amicale des Scoutes et Guides Adultes du Sénégal, M Jean Paul Thibault, a été porté à la tête du comité régional. L’actuel Trésorier de l’AISG Afrique dirigera le Bureau africain de l’AISG pour un mandant de 3 ans renouvelable qu’une seule fois. Après le Sénégal, Burundi abritera la 5e conférence en 2026. Ceci après le désistement du Bénin pour des perspectives électorales dont les lendemains sur la stabilité du pays sont incertains. Les travaux de la 4e conférence africaine de l’AISG - Dakar 2023 se sont tenus hier au Centre Spirituel Mont Tabor des Sœurs aux HLM Rufisque en face du Stade Ngalandou Diouf et se poursuivent jusqu’au vendredi 28 avril.
Après plus de 7heures de travaux, l’Amitié internationale des scouts et Guides adultes (Aisg ) a mis en place son bureau du comité africain. Notre compatriote M. Jean Paul Thibault a été brillamment élu à la Présidence du Comité Afrique de l’Amitié Internationale des Scouts et Guides. La Zambienne Anne Marie Landu est portée à la vice-présidence. Naturellement, très ému, le nouveau président de l’Aisg se donne comme défis, la massification. Il a exprimé toute sa gratuite à l’endroit de ses collègues scouts et guides « Le trajet était long. C’est au prix de beaucoup de sacrifices que des délégations ont pu faire le déplacement au Sénégal pour la 4e conférence. Nous tâcherons, avec la nouvelle équipe, de relever les défis de la massification. D’abord se donner des moyens, réunir tous les pays membres lors de la prochaine conférence prévu en Burundi »,s’est exprimé M. Jean Paul Thibault, président du comité africain de l’Amitié internationale des scoutes et Guides adultes, ( Aisg).
Le Statut de l’Aisg , Bénin prochain pays hôte de la 5e conférence 2026!
La région Afrique de l’Aisg est composée des amitiés nationales scoutes et guides (Ansg) des pays africains. Toute autre Ansg, relevant d’un pays adjacent à la région Afrique , peut la rejoindre sur décision de la Conférence de la région Afrique et avec l’accord du comité mondial de l’Aisg. Les membres de la branche centrale en Afrique sont également membre de la région. L’objectif est de soutenir les programmes et activités de ses membres, soutenir ses sous-régions, favoriser le développement de l’Amitié internationale Scoute et Guide dans la région Afrique. Il s’agit également d’encourager l’échange d’idées, de visions et d’expériences entre les amitiés nationales scoutes et guides (Ansg) au sein de la Région Afrique. Promouvoir des rassemblementsrégionaux et coordonner la programmation des évènements au sein de la Région, etc., Le Bénin, qui voulait accueillir la prochaine conférence, a finalement désisté. Les raisons évoquées par ses représentantssont liées à la présidentielle en 2026 pour laquelle la stabilité du pays sera aussi un enjeu. La Burundi a donc accepté d’organiser la prochaine conférence africaine de l’Amitié internationale des scouts et guides prévu en 2026.
La question environnementale exposée par Pr Emmanuel Kabou !
La question de l’environnement préoccupe également l’Amitié internationale scouts et guides adultes(Aisg). Un peu plutôt avant le début des travaux pour l’élection du bureau des membres du comité Africain, lesscouts ont tenu un panels sur «Quelles réactions face aux menaces de l’environnement en Afrique», animé Pr Emmanuel Kabou. Pour le spécialiste en environnement, il ne s’agit pas des menaces qui pèsent sur l’environnement, mais plutôt des problèmes environnementaux qui menacent notre planète en général et l’Afrique en particulier. Il invite à penser globalement et agir localement. Le conférencier met l’accent sur l’action de l’homme encourageant la perte de végétaux. Il précise dans ce cas de figure que la solution relève d’une démarche analytique... M. Kabou préconise la formation et l’optimisation de la ressource humaine sur la question. « Des initiatives comme ça, on en a vraiment besoin. Ce n’est pas simplement des retrouvailles. C’est pour réfléchir sur des questions existentielles. Des questions qui interpellent l’humanité. Les scouts, vous y êtes déjà, mais il ne faut pas faire du sur-place. Il faut aller au-delà des actions. Prendre conscience des questions environnementales », a conseillé M. Kabou.
BUREAU DU COMITÉ AFRICAIN DE L’AISG : COMPOSITION DU BUREAU DU COMITÉ AFRICAIN DE L’AISG :
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme phare dénommé ‘’Burok’’, Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor, a annoncé, hier mercredi, la réalisation de plus d’une dizaine de projets qui vont incontestablement révolutionner sa ville. Ces projets touchent divers domaines de la vie sociale des populations. Il s’agit notamment de la construction de nouveaux marchés et la réhabilitation d’autres lieux marchands qui existent déjà, du pavage et de la réhabilitation de routes, de la construction et de la réfection d’école ou de modernisation d’infrastructures sanitaires.
En ce qui concerne les marchés, il est notamment prévu la construction d’un marché de fruits (une première dans la ville) et d’un nouveau marché de poissons au niveau de Boudody. Le marché Marie Mariama Diédhiou de Gnéfoulène sera, lui, réhabilité et aménagé tout comme celui de Banéto qui va connaître une extension pour satisfaire la demande des opérateurs économiques qui souhaitent s’y installer. Ce dit marché a été construit sous le magistère de Robert Sagna. Des écoles seront aussi modernisées. À ce sujet, le maire promet de construire dix classes par an dans la commune et de clôturer tous les établissements scolaires qui ne le sont pas. Il y aura également une piscine olympique et un parc d’attraction. Quant aux cimetières de la commune, ils seront tous réhabilités avec la création de locaux administratifs et de voies de passage à l’intérieur de ces lieux pour les corbillards.
Ousmane Sonko ambitionne également d’améliorer de façon considérable l’éclairage public de Ziguinchor. Ainsi, il annonce l’arrivée prochaine de 1 500 lampadaires qui seront répartis entre tous les quartiers de la capitale régionale et notamment dans ceux qui sont les moins éclairés. Pour faciliter le travail des femmes ménagères, il va doter un premier lot d’entre elles de 600 foyers améliorés incessamment.
Mais les trois projets les plus importants que le maire Pastef de Ziguinchor a annoncés aux Ziguinchorois sont incontestablement la reconstruction entière du mythique et historique stade Jules François Bocandé de Néma, la réalisation d’une promenade des Ziguinchorois qui sera unique au Sénégal et a été conçu gracieusement par l’architecte Pierre Goudiaby Atépa qui est, lui-même, fils de Ziguinchor et le démarrage de l’octroi de financements aux jeunes et aux femmes dans le cadre du projet d’économie sociale et solidaire très cher au maire de Ziguinchor. Ce projet fixé à 5 milliards de francs va démarrer avec un fonds de 100 millions de francs, fruits de contributions de généreux donateurs parmi lesquels Ousmane Sonko, lui-même, qui a mis 10 millions de francs dans la cagnotte. La particularité de ce fonds, c’est que les bénéficiaires de prêts ne présenteront pas de garanties matérielles et ne paieront pas d’intérêts. Il sera « revolving » c’est-à-dire que les remboursements effectués serviront à financer d’autres bénéficiaires.
Évoquant la pertinence de ce projet, le leader du Pastef a demandé aux Ziguinchorois de mettre la main à la poche car celui-ci permettra aux mères de familles et aux jeunes de trouver des occupations qui leur permettront de gagner des revenus et, ainsi, d’atténuer la pauvreté dans laquelle vivent les populations de cette région. Il a lancé un appel notamment à la diaspora à qui il demande de mettre la main à la poche. À l’en croire, après avoir fait la cartographie des donateurs, il ressort que 80%d’entre eux sont des compatriotes du nord (des Baol-baol des Saloum-Saloum,... qui aiment les Ziguinchorois à travers le maire de cette ville qu’il est
Un nouveau visage pour Ziguinchor
Le futur stade de Néma sera non seulement gazonné mais aussi il aura une piste d’athlétisme aux normes internationales et sera doté d’un éclairage permettant d’y jouer des matchs nocturnes.
La promenade des Ziguinchorois aura des espaces paysagers, des restaurants, des emplois et des parcours sportifs qui permettront aux populations de faire du sport. Ousmane Sonko annonce qu’il coûtera au moins 5 milliards de francs CFA et que Pierre Goudiaby Atépa a promis qu’il se chargera de trouver des partenaires pour son financement.
Les maquettes de l’ensemble de ces projets ont été montrées aux populations à travers des projections. Selon Ousmane Sonko, plus de 90% des financements de ces projets ont été acquis. Il a profité de cette cérémonie pour lancer un appel aux Ziguinchorois afin de s’acquitter des impôts indiquant que c’est avec ça qu’un pays se construit. Il a réitéré ses propos tenus au début de son magistère, à savoir que l’argent que les populations verseront à son institution n’ira pas dans la poche de quelqu’un mais servira à construire la ville. À ce sujet, il a annoncé la tenue d’un conseil municipal spécial le 3 mai prochain pour préparer des plaintes contre des gens coupables de vente du foncier et de création de services parallèles de vente de timbres des actes d’état civil sans préciser s’il s’agit de gens de l’équipe précédente ou de l’actuelle.
Les populations, ravies de toutes ces annonces, ne parlent depuis hier que de révolution à Ziguinchor.
Par Mamadou Oumar NDIAYE
MALICK NDIAYE, OU LA MORT D’UN CHEVALIER «SANS PEUR ET SANS REPROCHE»
Courageux, anticonformiste, preux, Malick n’hésitait pas à ramer à contre-courant de l’opinion, à prendre des positions iconoclastes, à provoquer, à encourir l’impopularité.
Entre 1990 et 1991, alors que ce journal était encore un bébé, une signature politique récurrente a longtemps intrigué les membres de la rédaction. A chaque fois qu’une « déclaration », selon le terme militant de l’époque, sortait ou qu’une initiative était lancée par l’opposition, parmi les organisations signataires il y avait toujours un « Cercle des lecteurs de Soukhouba » à l’époque grandement inconnu au bataillon. Nous avons donc voulu savoir quel groupuscule se cachait derrière ce nom étrange.
Notre collaborateur Ibou Fall se proposa de mener l’enquête. Au terme de ses investigations, il nous a remis un succulent papier — du genre de ceux dont lui seul a le secret — que nous avions titré à la une : « Les mystérieux lecteurs de Soukhouba enfin dénichés! » En fait, il s’agissait d’un groupuscule de militants de l’extrême gauche qui avaient créé un cercle de réflexions, marxistes évidemment, autour d’une revue théorique intitulée « Soukhouba ». Un terme qui voulait dire, si mes souvenirs sont exacts, la « lance » en langue mandingue ou socé. Surtout, Ibou avait enfin donné un visage à ce mystérieux groupe et ce visage n’était autre que celui d’un jeune professeur de sociologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar nommé…Malick Ndiaye ! C’était la première apparition en pleine lumière de ce militant qui avait évolué jusque-là dans la clandestinité et que « Le Témoin » projetait sous les feux de la rampe.
En réalité, Malick Ndiaye n’était pas le directeur de publication de cette revue qui était plutôt dirigée par un certain Abdoulaye Nguette, un enseignant qui servait à Mbour. Puisqu’il ne vivait pas à Dakar, Ibou Fall avait donc été orienté vers notre Malick Ndiaye national dont le groupe fit partie des forces qui fusionnèrent avec And Jëf Mouvement révolutionnaire pour la démocratie nouvelle (AJ/MRDN) en 1991 pour donner naissance à And Jëf Parti africain pour la Démocratie et le Socialisme (AJ/PADS). Les « lecteurs de Soukhouba » faisaient partie à cette période-là de la nébuleuse de l’extrême gauche sénégalaise aux côtés d’autres groupuscules comme la LCT (Ligue communiste des travailleurs), l’OST (Organisation socialiste des travailleurs), toutes deux trotskystes, mais aussi Ferñent .
Certaines de ces organisations ont rejoint par la suite le MSD (Mouvement pourle socialisme et la démocratie) du président Mamadou Dia qui a donné naissance plus tard au MSU (Mouvement pour le Socialisme et l’Unité) tandis que d’autres se sont fondus dans AJ.
Pour en revenir à notre homme, le Pr Malick Ndiaye, depuis cette époque tumultueuse où des forces de gauche évoluant pour la plupart dans la clandestinité luttaient pour l’élargissement et l’approfondissement de la démocratie dans notre pays — une démocratie corsetée et bridée par la loi sur les trois puis quatre courants de pensée instaurée par le président Senghor avant le multipartisme intégral décrété par son successeur Abdou Diouf en 1981 —, depuis cette époque, donc, Pr Malick Ndiaye était à la pointe de tous les combats et sur tous les fronts dans notre pays. En première ligne qui plus est ! Qu’il s’agisse de luttes politiques, de revendications syndicales, de combats sociétaux, de batailles panafricaines — comme lorsque le régime français de Nicolas Sarkozy a fomenté le renversement de son ami Laurent Gbagbo alors président de la Côte d’Ivoire —Malick était toujours présent. On pourrait dire de lui qu’aucune lutte pour le salut du genre humain, aucun combat pour le progrès social et la dignité des peuples ne lui étaient étrangers. C’était un combattant qui s’est battu sa vie durant pour toutes les causes, y compris les plus improbables, les plus discutables souvent, mais la plupart du temps pour les bonnes causes. Union de la gauche sénégalaise, création de syndicats comme le Saes dont il était une des figures de proue, réintégration des travailleurs de l’Ipres affiliés à l’Unsas licenciés par le vieux Madia Diop, défense des libertés, contre la dévaluation de franc CFA, contre l’impérialisme français, contre les Accords de partenariat économiques, contre l’apartheid en Afrique du Sud, pour la Palestine, « touche pas à mon salaire », Mouvement du 23 juin…Malick Ndiaye n’a déserté aucun combat. Tous les prétextes étaient bons pour lui de descendre dans la rue, d’appeler à manifester, de battre le rappel des troupes. Pamphlétaire, pétitionnaire, engagé, c’était un intellectuel non pas — ou pas seulement ! — au sens gramscien du terme, mais plutôt à celui de ces hommes de courage qui s’étaient joints à Emile Zola dans son combat pour défendre le capitaine Dreyfus victime d’une cabale monstrueuse parce que Juif. Et qui avaient signé sa fameuse pétition après son retentissant « J’accuse ! » Comme Zola, il prenait sa plume à la moindre occasion pour dénoncer, accuser, défendre, témoigner.
Un « ceddo » et fier de l’être !
Courageux, anticonformiste, preux, Malick n’hésitait pas à ramer à contre-courant de l’opinion, à prendre des positions iconoclastes, à provoquer, à encourir l’impopularité. Il n’en avait cure car c’était un homme libre qui disait ce qu’il pensait quoi qu’il pouvait lui en coûter. Et il a souvent payé au prix fort cette liberté de pensée pour avoir craché dans la soupe et dit son fait au Prince. Surtout, dans un pays où le voile hypocrite de la religion sert à camoufler bien des turpitudes, bien des comportements immoraux, bien des choses pas du tout catholiques, pardon musulmanes, lui, s’était fait le chantre de l’éthique « ceddo ». Et se comportait aussi en « ceddo » même s’il avait une fibre religieuse prononcée. C’était aussi ça un des paradoxes qui faisaient le charme du Pr Malick Ndiaye. Lequel était un idéaliste comme on n’en fait plus et croyait à l’avènement d’un monde plus juste pour lequel il s’est battu sa vie durant. Il était comme le chevalier Bayard c’est-à-dire sans peur et sans reproche !
Sur le plan purement universitaire, l’homme qui vient de nous quitter nous lègue une abondante production intellectuelle dont je laisse le soin à d’autres compatriotes plus qualifiés que moi de la commenter. On retiendra également qu’il a travaillé dans les cabinets des présidents Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. Il fut un collaborateur talentueux, certes, mais aussi incommode puisque n’hésitant pas à violer les convenances pour dire ce qu’il pensait à ces puissants.
S’agissant du « Témoin », il était devenu un ami de notre journal depuis que ce dernier avait sorti de l’ombre le « lecteur de Sokhouba » qu’il était et s’est toujours dressé à nos côtés à chaque fois que nous avons été agressés ou attaqués devant les tribunaux. En plus de 30 ans, son soutien ne nous a jamais fait défaut. La dernière fois qu’il a voulu nous le manifester, c’était il y a quelques mois, lorsque nous avions écrit que nous allions fermer boutique ou nous reconvertir dans une autre activité étant donné que la Commission nationale de la carte nationale de presse refusait de nous délivrer des cartes professionnelles. Nous blaguions, bien sûr, mais le Pr Malick Ndiaye avait pris cela au pied de la lettre et nous avait appelés pour nous faire part de sa décision d’organiser une marche pour « Le Témoin » !Nous avions eu du mal à le convaincre de renoncer mais tel était le Pr Malick Ndiaye, toujours prompt à combattre l’injustice, cet ami que nous pleurerons toujours!
OUSMANE SONKO PARLE D'UNE TENTATIVE D'ASSASSINAT' SUR SA PERSONNE LE 16 MARS
C’est décidément une guerre sans merci. Et sans fin. Entre Ousmane Sonko et l’État, la fin de l’histoire est encore très loin
D’après Ousmane Sonko, les résultats des analyses faites sur les habits qu’il portait le 16 mars dernier sont tombés. À en croire le principal opposant du président Macky Sall, il s’agit bien ‘’d’une tentative d’assassinat sur ma personne’’ le 16 mars 2023. Il a donné l’information, hier, sur son compte social Twitter et promet d’y revenir plus amplement à travers une conférence de presse prévue prochainement. Les révélations de M. Sonko prennent donc le contre-pied des affirmations du camp adverse, et aussi du procureur général de la cour d’appel de Dakar, selon lesquelles seul du vinaigre avait été versé sur l’écharpe de l’opposant. Et par un membre de son parti qui plus est !
C’est décidément une guerre sans merci. Et sans fin. Entre Ousmane Sonko et l’État, la fin de l’histoire est encore très loin. Après un court moment de répit dû sans doute au mois de Ramadan, le principal opposant au régime du président Macky Sall est revenu à la charge hier. Cette fois-ci, sa sortie fait froid dans le dos puisqu’il soutient avoir fait l’objet d’une tentative d’assassinat. Et c’est lui-même qui a donné l’information sur son compte Twitter.
À travers cette révélation, le leader du parti Pastef jette encore de l’huile sur le feu. Déjà, la tension était vive depuis que Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme, a porté plainte cxontre lui. Ce sans remonter bien sûr jusqu’à l’affaire Adji Sarr, du nom de cette masseuse qui l’accuse de viols multiples. S’agissant donc du regain de tension actuelle, tout est parti de cette plainte pour diffamation et du procès auquel elle devait donner lieu. En voulant rallier le tribunal de grande instance de Dakar le jour de son procès, il y a un peu plus d’un mois, Ousmane Sonko s’était vu ‘’brutaliser, gazer et malmener’’. Ayant refusé d’emprunter l’itinéraire indiqué par les forces de défense et de sécurité, il s’était vu extraire manu militari de son véhicule avant d’être embarqué de force dans un fourgon blindé de la police et conduit au tribunal. Au cours de cette extraction, et pour neutraliser toute velléité de résistance de ses partisans, les policiers auraient dans la mêlée versé un liquide « suspect » sur Ousmane Sonko. C’est du moins ce que soutiennent les partisans de ce dernier qui, suite à cet incident, s’est rendu le soir même dans une clinique où il est resté quelques jours. C’est là que des prélèvements avaient été faits sur les vêtements qu’il portait au moment des faits et envoyés à l’étranger pour analyses. Selon le leader de Pastef, donc, ce sont les résultats de ces analyses qu’il aurait reçus.
‘’Une tentative d’assassinat perpétrée par les FDS’’
Hier, soit un peu plus d’un mois après les faits, l’ancien inspecteur des impôts et domaines a annoncé la nouvelle fracassante. À l’en croire, la thèse de l’assassinat contre sa personne était bien réelle. Et les auteurs ne seraient autres que des éléments des forces de défense et de sécurité (FDS). «À la suite de l’agression que nous avions subie, les résultats confirment bien la tentative d’assassinat sur ma personne, perpétrée par des éléments des Forces de Défense et de Sécurité’’. Après quoi, l’opposant a fait part de sa d’internationaliser ce problème. «Nous donnerons une suite judiciaire internationale et politique en interne à cette tentative d’assassinat dont nous ignorons encore toutes les conséquences sur notre santé».
Ça a tourné au vinaigre ?
Avec l’information donnée hier par Ousmane Sonko, cette affaire va donc connaître une nouvelle tournure. Au lendemain des faits, le Pouvoir avait ironisé en soutenant que seul du vinaigre avait été versé sur les habits du leader de Pastef. Les choses risquent de tourner au vinaigre, car, contrairement aux dires de l’autre camp, M. Sonko défend bec et ongles avoir été aspergé d’une substance toxique.
En pleine polémique, le procureur général de la Cour d’Appel de Dakar avait fait une sortie pour apporter la lumière sur l’affaire. Battant en brèche les accusations d’Ousmane Sonko, Ousmane Sonko avait révélé que, face aux enquêteurs de la police, un certain Yarga Sy, proche d’Ousmane Sonko, avait déclaré avoir utilisé du vinaigre pour protéger son leader de la fumée des gaz lacrymogènes. «Dans leur pratique de se protéger contre les gaz lacrymogènes, a-t-il dit aux enquêteurs, ils ont l’habitude de se prémunir de bouteilles de vinaigre qu’ils ont tendance à asperger dans des mouchoirs ou tissus pour amoindrir les effets de la fumée des grenades. Selon lui toujours, c’est un camarade de parti, comme il l’appelle, qui l’a aspergé de vinaigre et en a même aspergé une dame répondant au nom de Maïmouna Bousso pour aider cette dernière à se prémunir contre les effets des gaz lacrymogènes. Ayant vu son leader, les yeux larmoyants, il a décidé de voler à son secours en lui donnant l’écharpe où est mis le vinaigre main à main et le sieur Ousmane Sonko s’est saisi de l’écharpe et est retourné dans sa voiture et s’en est servi’’ avait déclaré Ibrahima Bakhoum citant Yarga Sy.
Qui d’Ousmane Sonko ou du camp du pouvoir a raison ? La substance qui s’est déversée sur ses habits était-ce du vinaigre, comme l’ont toujours soutenu le camp du Pouvoir et même le parquet général de Dakar ? Ou alors s’agissait-il d’un liquide toxique ayant eu pour but de l’assassiner, comme le dit Ousmane Sonko ? Nous donnons notre langue au chat.
En tout état de cause, le peuple sénégalais va devoir prendre son mal en patience parce que le camp d’en face ne va certainement pas tarder à apporter une nouvelle réplique à M. Sonko. Pour le moment, ce dernier s’en tient aux résultats des analyses sur lesquels il promet d’apporter plus de détails. «Nous y reviendrons très bientôt dans le cadre d’une conférence de presse portant sur ce point et sur bien d’autres » a-t-il en effet promis. Mais il risque de faire oublier la déclaration de candidature du « chef de l’opposition » Idrissa Seck
KEEMTAAN Gi - BÂILLONNEMENT DE LA PENSÉE
Tremblez, journalistes à la plume trempée dans du vitriol ou à la voix irrévérencieuse ! Big Brother est bien là et vous tient à l’œil. Il contrôle vos écrits et vos pensées. Même durant les heures sombres ayant suivi nos glorieuses indépendances, lorsque la chape de plomb du parti unique s’était abattue sur notre pays, les journalistes n’étaient pas aussi pourchassés qu’en cette année de grâce 2023. C’est dire le grand recul de notre belle démocratie, aujourd’hui si chahutée et malmenée. Le regretté Mame Less Dia ou Less Coura reviendrait au monde, qu’il ouvrirait grandement les yeux en se demandant s’il ne s’est pas trompé de pays face à l’œil inquisiteur d’un pouvoir sur la pensée de ses citoyens. Le Chef, sa police, sa gendarmerie et ses juges ne rigolent plus. Même ce vilain Kàccoor Bi, au moment d’écrire ces lignes, craint d’être convoqué pour s’expliquer sur ses écrits irrévérencieux. N’en doutons plus, nous ne sommes plus en liberté. Pour la moindre incartade, on risque de rejoindre en prison notre confrère Pape Ndiaye après Pape Alé Niang. Et dire que le Chef avait juré que, lui président, aucun journaliste ne serait embastillé ! Une promesse jetée aux oubliettes tout comme celle concernant la réduction de la durée du mandat en attendant, sans doute, celle relative au nombre de mandats! En tout cas des journalistes sont convoqués à tout bout de champ pour des broutilles et soumis à des auditions des auditions bidon au bout desquelles, généralement, ils sont placés en garde à vue. Puis font l’objet d’une valse entre l’enfer de la cave du Tribunal et la géhenne des grilles nauséabondes de nos commissariats de police où le mot humanisme ne fait pas partie du langage. Sans compter que, maintenant, même sur les théâtres des événements, les journalistes sont déguerpis sans ménagement et à coups de grenades lacrymogènes par les policiers et les gendarmes ! Alors que, même sur les champs de guerre, les belligérants respectent toujours le droit de la presse à faire son travail. Hélas, ici, au Sénégal, les forces de l’ordre s’arrogent le droit de les empêcher de travailler ! Bref tous les journalistes, du moins ceux qui ne chantent pas les louanges du Chef, sont en sursis dans ce cher Sénégal ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LEVÉE DU CORPS MALICK NDIAYE
Il fallait être à la levée du corps du Pr Malick Ndiaye, hier à la mosquée Mermoz, pour comprendre, s’il en était besoin, la considération dont jouissait le défunt dans notre pays ainsi que l’importance de la place qu’il y occupait. Lors de cette cérémonie, en effet, on notait la présence de deux anciens Premiers ministres (Souleymane Ndéné Ndiaye et Mimi Touré) sans compter la délégation gouvernementale composée de trois ministres (Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Agriculture et membre de la famille du disparu, Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur et collègue de Malick à l’Ucad, et Oumar Sarr, ministre des Mines). Sans compter le ministre conseiller Mor Ngom qui représentait le président de la République. Nos radars ont également aperçu les tronches des anciens ministres Cheikh Tidiane Gadio, Amadou Tidiane Wane et Penda Mbow. Il va sans dire que toute la communauté universitaire de Dakar était présente mais aussi ce qui reste de la gauche sénégalaise. Et aussi beaucoup de leaders syndicaux qu’il serait fastidieux de citer ici. Des marabouts Mbacké-Mbacké et des personnalités du Djoloff étaient aussi là. Des journalistes aussi en nombre et pas seulement ceux venus pour couvrir ! Bref, il y avait du très beau monde à cette levée du corps.
MALICK NDIAYE ET IBRAHIMA SENE !
En marge de cette cérémonie, un confrère qui a toujours le bon mot pour faire rire, a fait une remarque qui, effectivement, a failli faire s’esclaffer ses interlocuteurs. En disant quoi ? Eh bien ceci : « Je donnerais cher pour assister aux retrouvailles entre Malick et son ami Ibrahima Sène ! » Il a raison, le confrère. Entre le dirigeant du PIT (Parti de l’Indépendance et du Travail), qui a rejoint l’au-delà il y a juste trois semaines et l’ex-« lecteur de Soukhouba », les discussions — pour ne pas dire les disputes — étaient toujours passionnées voire orageuses. Ils pouvaient passer des heures voire des nuits à débattre de questions politiques, économiques, d’actualité internationale. Des discussions au terme desquelles il n’y avait ni vainqueur ni vaincu. Et pourtant, ils étaient inséparables ces deux-là ! Toutes choses qui font que, ces jours-ci, c’est sûr que Dieu ne va pas s’ennuyer et aura fort à faire pour arbitrer les débats entre Ibrahima Sène et Malick Ndiaye !
MACKY PARLE ENCORE DU DIALOGUE ET LA CONCERTATION
En Conseil des ministres ce mercredi 26 avril, le président de la République a encore réitéré son appel au dialogue et à la concertation. Macky Sall, qui l’avait fait lors de son adresse à la Nation du 03 avril et lors de la célébration de la Korité, a encore appelé au dialogue et à la concertation. « Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques » lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
5EME RECENSEMENT GÉNÉRAL
Revenant sur le 5ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) prévu du 15 mai au 15 juin 2023 et qui, selon lui, est une activité majeure du calendrier républicain, le Président a rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays. Dès lors, il a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5 à travers un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés. A cet effet, le président de la République a invité le Premier ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations.
ABDOULAYE DIOUF SARR NOMMÉ DG DU FONSIS
Macky Sall n’oublie pas ses amis. Il a sorti hier du frigo un de ses plus proches notamment l’ancien ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Ce dernier recasé à l’Assemblée nationale comme 1er vice-président après les dernières législatives a été bombardé comme directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) en remplacement de Pape Demba Diallo. Abdoulaye Diouf Sarr réhabilité pourrait être un bon atout pour renforcer le camp présidentiel de la région de Dakar sur le chemin de la présidentielle de 2024. Comme quoi avec Macky Sall, il faut tout simplement patienter à la porte d’à côté en attendant que l’orage passe. Eh bien, Abdoulaye Diouf Sarr connait bien la stratégie, il s’était effacé tranquillement de l’espace public, tout en continuant de mouiller le maillot politique au titre du patron des cadres de l’Alliance pour la République. Et tant pis si le ministère de la Santé qu’il dirigeait fait partie de ceux où le plus grand massacre financier avait été commis sur les fonds de la Force Covid-19 ! Apparemment, tout cela est passé par pertes et profits par le bienveillant président de la République… Et encore un Fonds pour Abdoulaye Diouf Sarr !
AUTRES MESURES INDIVIDUELLES
M. Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire des Universités, est nommé Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Le colonel de Gendarmerie Jean Bertrand BOCANDE, précédemment Directeur de l’Administration pénitentiaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire.
DIC LE JOURNALISTE BABACAR TOURÉ PLACÉ EN GARDE A VUE
Le directeur de publication du site « Kewoulo », Babacar Touré, convoqué ce mercredi à 10h à la division des investigations criminelles (DIC), a été placé en garde à vue après son audition. Il est poursuivi pour faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, injure publique, diffamation, outrage à agent, dénonciation calomnieuse et usurpation contre le policier Frédéric Napel.
AFFAIRE BABACAR TOURE LES INQUIÉTUDES DE BAMBA KASSÉ SG DU SYNPICS
Le placement en garde à vue de notre confrère Babacar Touré après son audition à la Division des investigations criminelles(Dic) a fait réagir le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics). Bamba Kassé se dit inquiet « quant à la platitude des arguments présentés comme charge à l’encontre » du patron du site d’information Kewoulo. « L’échange avec Me Moussa Sarr nous convainc que si le sieur Napel cherche coupable de diffamation il doit aller regarder ailleurs », a-t-il écrit sur sa page Facebook. Mais, selon lui, « le seul motif de satisfaction, la bonhomie avec laquelle les agents de la Dic le traitent ».
TEUNGUETH EJECTE, LE CASA EN DEMONSTRATION
Après Génération Foot éliminée par le Jamono de Fatick, un autre cador de la Ligue 1 a été éjecté en seizième de finale de la Coupe du Sénégal
Après Génération Foot éliminée par le Jamono de Fatick, un autre cador de la Ligue 1 a été éjecté en seizième de finale de la Coupe du Sénégal. Il s’agit de Teungueth Fc qui a perdu aux tirs au but son duel qui l’a opposé hier, mercredi 26 avril, face au CNEPS Excellence de Thiès. Au même moment, le Casa Sports, détenteur du trophée va poursuivre l’aventure après sa démonstration face à l’USC de Saint Louis (5-1).
Après la sensation créée par Jamono Fatick qui a réussi aux tirs au but à barrer la route à Génération Foot, avant-hier, un autre cador de la Ligue 1 de passer à la trappe lors des 16èmes de finale de la Coupe du Sénégal. Il s’agit du Teungueth Fc qui a été éjecté par CNEPS Excellence, actuel lanterne rouge du championnat de Ligue 1. Les Rufisquois qui jouaient pour la première fois sous la direction de leur nouvel entraîneur Cheikh Guéye ont longtemps cru tenir la qualification après avoir mené à deux reprises. Après l’ouverture du score grâce à Cheikh Tidiane Sidibé (22e), les Thiessois du CNEPS vont réussi à égaliser en deuxième mi-temps. Si le club rufisquois a cru tenir le bon but avec le doublé de son attaquant international, les Thiéssois vont arracher l’égalisation et contraindre leurs adversaires aux tirs aux buts. Une épreuve qu’ils remporteront sur la marque de (2-4 TAB).
En baisse de régime en championnat de Ligue 1, le Casa Sports poursuivra l’aventure en 8èmes de finale. Détenteur de la Coupe du Sénégal, le club Ziguichorois a réussi une démonstration hier, mercredi 26 avril, en étrillant la modeste équipe de l’USC Saint-Louis sur le score (5-1).
Les 16es de finale, seront clôturées ce jeudi avec le duel qui mettra aux prises l’Ajel Rufisque au Renaissance Sportive de Yoff. De son côté, le Stade de Mbour fera face au Thiès FC. Au même moment, l’US Gorée croisera l’équipe de Don Bosco. La Linguère de Saint-Louis, quant à elle, affrontera l’US Rail.
ET SI SEUL L’ETAT DETENAIT LA SOLUTION
Des dérives sont souvent notées dans les médias au Sénégal, que ce soit à la radio, à la télévision, la presse en ligne ou la presse écrite.
Des dérives sont souvent notées dans les médias au Sénégal, que ce soit à la radio, à la télévision, la presse en ligne ou la presse écrite. Malgré les nombreuses mises en garde du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), aux pouvoir limités, ces genres de dérapages persistent toujours dans le paysage médiatique. D’où l’urgence pour l’Etat de faire appliquer la loi instituant la Haute Autorité pour la Régulation des Communications Audiovisuelles (HARCA) et le décret portant Avantages et Obligations des Entreprises de presse.
Dans sa livraison du mardi 25 avril 2023, le quotidien Direct News, a affiché à la Une : «Présidence du CESE : la nomination de ADD brise l'équilibre ethnique». Le journal insiste en «sous-titre et dans son billet Dawul Coow sur l'appartenance ethnique du président de la République, Macky Sall, du Premier ministre, Amadou Ba, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo»
Des propos qui ont été fortement condamnés par le Conseil pour l'Observation des Règles d'Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) qui invite les médias à faire preuve de «responsabilité et à être plus regardants sur l'usage d'expressions tendant à stigmatiser une communauté ou un groupe social ou mettant en péril la cohésion nationale».
Ce genre d’article est la énième dérive notée dans les médias au Sénégal. Et pourtant, en plus de l’organe d’autorégulation des médias (CORED), le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) Babacar Diagne, a maintes fois appelé l’ensemble des services de médias à plus de responsabilité et à mettre un terme à de telles dérives, rappellent ainsi que la loi N°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse s’applique à ces médias. «Les dispositions du présent Code régissent les professionnels des médias ainsi que toutes les activités relatives à la presse écrite, à la communication audiovisuelle et à la presse en ligne exercées sur le territoire sénégalais. Elles s’appliquent à tous les procédés, modes et formes de presse écrite, de presse en ligne et de communication audiovisuelle, notamment la radio et la télévision numériques, par câble, par satellite ainsi qu’à tous les services de communication audiovisuelle sur Ip» (article 1)», disait-il dans un communiqué.
Il avait souligné, dans ce document, que certains dérapages exposent les médias responsables/fautifs à des sanctions de la part de l’organe de régulation et/ou à des poursuites judiciaires. Toutefois, il faut relever que le CNRA ne dispose que d’un seul moyen notamment la coupure de fréquences pour réguler et censurer. Dès lors, serait-il en mesure de faire face à ces dérives notées de plus en plus dans les médias au Sénégal ? Pourtant, toutes les dispositions essentielles qui traitent directement de l’assainissement, de la régulation ou de la réglementation de la presse sont contenues dans les textes d’application qui sont actuellement mis dans les tiroirs.
En effet, dans ces textes, il est prévu la loi instituant la Haute Autorité pour la Régulation des Communications Audiovisuelles (HARCA), une structure qui devrait remplacer le CNRA et couvrir toutes les catégories et composantes de médias, et le décret portant Avantages et Obligations des Entreprises de presse. La régulation et la réglementation de la presse et de toutes ses composantes restent ainsi une prérogative de la HARCA, qui dispose de compétences et de pouvoirs assez étendus dans ce domaine.