Faire de Dakar une place financière de référence. Cette ambition a été au cœur de vifs débats hier lors des « Assises de l’entreprise » édition 2023. Selon la plupart des intervenants, en effet, cette ambition ne pourrait se réaliser que si certaines contraintes sont levées. En fin de compte, un consensus fort a été obtenu entre l’Etat et le secteur privé national pour travailler ensemble sur un certain nombre de réformes destinées à faire de Dakar une place financière de référence.
Le président du Conseil national du Patronat (Cnp), Baïdy Agne, est convaincu que Dakar peut être une place financière de référence. « Ce projet, fruit de notre réflexion avec l’APIX, arrive à son heure. Je dois dire que, pour que Dakar soit une Place financière de référence, toutes les conditions sont réunies car notre pays dispose de l’écosystème global approprié. Mieux des plates-formes financières africaines ont déjà un œil ouvert sur ce que nous entendons réaliser. Je précise que notre projet vise la complémentarité et non la concurrence avec les places financières africaines existantes » a indiqué le patron des patrons, Baïdy Agne. Sur ce point, le Premier ministre Amadou Ba a soutenu de son côté que le développement d’un écosystème favorable à l’innovation en matière de services financiers est une priorité nationale portée par le président de la République
. « Le Sénégal a pour ambition de faire émerger des champions en attirant et en développant à partir de son territoire des investissements directs étrangers, qui, en partenariat avec notre secteur privé local, positionneront notre pays dans les chaines de valeur mondiales et favoriseront l’éclosion d’un tissu dense de PME à travers des filières compétitives » a indiqué Amadou Ba. Le Premier ministre a cependant déploré l’existence de freins qui, malgré les efforts immenses des pouvoirs publics, peuvent grever l’essor de Dakar comme une place financière de référence. Il a mis le doigt sur l’accès au financement alors qu’il est urgent de favoriser l’innovation, développer la compétitivité et la conquête de marchés dans un contexte de croissance à deux chiffres prévue dès 2023 avec le démarrage de l’exploitation de nos hydrocarbures au 4ème trimestre de cette année. « La BNDE joue un rôle important en apportant des réponses globales aux besoins financiers des PME-PMI. La Banque Agricole n’est pas en reste en mettant un accent particulier sur le financement des différentes chaînes de valeur relevant de l’agriculture au sens large.
Toutefois, la vingtaine de banques et établissements de crédit présents au Sénégal ne financent que 25 % de l’activité économique et seulement 6 % de la population adulte détient un compte dans une institution financière formelle. Dès lors, des instruments de financement plus innovants s’avèrent indispensables pour compléter les financements classiques utiles mais insuffisants, qu’il s’agisse du financement bancaire qui ne répond pas au besoin critique de renforcement des capitaux propres, ou de la microfinance, dont les taux sont beaucoup plus élevés et les délais trop courts ».
Les préoccupations des acteurs
Le Premier ministre estime que, avec l’évolution technologique combinée à un environnement favorable au développement des affaires et sa stabilité, « Dakar place financière de référence » s’inscrit absolument dans la logique de transformation structurelle de notre économie. Les réflexions issues des Assises de l’Entreprise édition 2023 permettront de coconstruire des partenariats novateurs pour que Dakar soit une place financière de référence. Sur ce point, les assureurs, les experts-comptables, le patronat bancaire, les notaires ont émis différentes préoccupations qui ont été prises en compte par le gouvernement.
Le député de l’opposition et économiste, Mamadou Lamine Diallo, ancien de la Banque centrale, a estimé que cette vocation de faire de Dakar une place financière de référence est noble surtout étant donné les potentialités existant au Sénégal. Cependant, il note qu’il y a un problème d’approfondissement du système financier avec la faiblesse des détenteurs de comptes bancaires et surtout l’échec de la mobilisation de l’épargne nationale intérieure.
En réponse à ces différentes interpellations, Amadou Ba a magnifié la posture du député Mamadou Lamine Diallo. Il a indiqué que le premier socle reste la paix et la démocratie. « Notre environnement des affaires s’améliore beaucoup. Le Sénégal est la deuxième économie de la sous-région, il détient 34% des actifs de la zone et les assureurs sont passés d’un chiffre d’affaires de 100 milliards de frs en 2014 à 200 milliards de frs en 2023. Les banques restent dynamiques même s’il faut déplorer la faiblesse du niveau de bancarisation. Nous sommes aux côtés du patronat dans son unité et dans sa diversité. Dakar, place financière de référence, c’est possible parce que notre pays a les atouts qu’il faut notamment des ressources humaines de qualité, des infrastructures physiques et télécommunications de taille, un potentiel de croissance à deux chiffres avec l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole. Dakar peut devenir une place financière de rang mondial.
Dans cette stratégie, le gouvernement va appuyer l’APIX en partenariat avec le secteur privé pour gagner la bataille des délais pour faire avancer les projets. Nous devons aussi gagner les défis de la mobilisation de l’épargne intérieure » a exhorté le Premier ministre Amadou Ba.
LE DG OUSMANE SYLLA FAIT LE BILAN ET DÉVOILE LES PERSPECTIVES
Après 100 jours passés à la tête de Dakar Dem Dikk, le directeur général Ousmane Sylla a fait face à la presse, ce jeudi, pour faire le bilan et parler des perspectives de la société de transport.
Après 100 jours passés à la tête de Dakar Dem Dikk, le directeur général Ousmane Sylla a fait face à la presse, ce jeudi, pour faire le bilan et parler des perspectives de la société de transport.
Il a commencé par rappeler que DDD « c’est 3 300 CDI, prestataires 04 Domaines d’activités / Business Unit 60 Ans d’expérience cumulée dans le transport, 44 Millions de voyageurs par an / en 2015 ». Selon lui, Dakar Dem Dikk incarne le fleuron industriel du transport public au Sénégal à travers ses femmes et ses hommes pétris de valeurs humaines et dévoués à leurs tâches au quotidien. « Dakar Dem Dikk, c’est l’histoire du transport au Sénégal, une longue et riche histoire parsemée de jalons cruciaux qui fondent l’espoir autant qu’ils posent des défis structurels », a-t-il déclaré. Dans sa présentation, le directeur général a fait montre de leur programme zéro accident. « Nous avons noté moins de 1% et je parle bien sûr du taux d’accident pour une exploitation de 300 bus par jour. Il y’a eu 0 accident impliquant DDD depuis le lancement de l’interurbain en 2017 », s’est-il réjoui.
Faisant le bilan des 100 jours sur le terrain, il a indiqué qu’il y’a plus + 28 % du relèvement du parc de bus et + 45 % de hausse du gap de trésorerie. S’agissant du renouveau industriel, il a relevé, entre autres, le paiement électronique, la digitalisation avec la vidéo surveillance et la connectivité du système de contrôle des abonnés. Pour finir, il soutient que son ambition est la digitalisation intégrale en 2023 : processus, métiers, support, expérience voyageurs. Capital humain.
Pour le positionnement stratégique en 2024, il y’aura le rabattement BRT/TER, leader du transport interurbain, Mini réseaux locaux. Concernant les projets transversaux en 2025, on peut citer parmi les ambitions le mix énergétique, contrôle technique, Label DEM DIKK sur la formation des conducteurs de l’interurbain. Face à la presse, Ousmane Sylla a annoncé dans les perspectives l’arrivée de nouveaux bus.
Il a commencé par rappeler que DDD « c’est 3 300 CDI, prestataires 04 Domaines d’activités / Business Unit 60 Ans d’expérience cumulée dans le transport, 44 Millions de voyageurs par an / en 2015 ». Selon lui, Dakar Dem Dikk incarne le fleuron industriel du transport public au Sénégal à travers ses femmes et ses hommes pétris de valeurs humaines et dévoués à leurs tâches au quotidien. « Dakar Dem Dikk, c’est l’histoire du transport au Sénégal, une longue et riche histoire parsemée de jalons cruciaux qui fondent l’espoir autant qu’ils posent des défis structurels », a-t-il déclaré. Dans sa présentation, le directeur général a fait montre de leur programme zéro accident. « Nous avons noté moins de 1% et je parle bien sûr du taux d’accident pour une exploitation de 300 bus par jour. Il y’a eu 0 accident impliquant DDD depuis le lancement de l’interurbain en 2017 », s’est-il réjoui.
Faisant le bilan des 100 jours sur le terrain, il a indiqué qu’il y’a plus + 28 % du relèvement du parc de bus et + 45 % de hausse du gap de trésorerie. S’agissant du renouveau industriel, il a relevé, entre autres, le paiement électronique, la digitalisation avec la vidéo surveillance et la connectivité du système de contrôle des abonnés. Pour finir, il soutient que son ambition est la digitalisation intégrale en 2023 : processus, métiers, support, expérience voyageurs. Capital humain.
Pour le positionnement stratégique en 2024, il y’aura le rabattement BRT/TER, leader du transport interurbain, Mini réseaux locaux. Concernant les projets transversaux en 2025, on peut citer parmi les ambitions le mix énergétique, contrôle technique, Label DEM DIKK sur la formation des conducteurs de l’interurbain. Face à la presse, Ousmane Sylla a annoncé dans les perspectives l’arrivée de nouveaux bus.
KAZU RAJAB A TOUBA, LA GRANDE AFFLUENCE AUTOUR DU MAUSOLEE DE SERIGNE FALLOU
Le Kazu Rajab, aussi appelé « Magalou Serigne Fallou », est célébré ce vendredi 17 février. Déjà, Touba prise d’assaut par des milliers de pèlerins, est plongée dans une belle ferveur. La grande attraction est le mausolée de Serigne Fallou Mbacké
Le Kazu Rajab, aussi appelé « Magalou Serigne Fallou », est célébré ce vendredi 17 février. Déjà, Touba prise d’assaut par des milliers de pèlerins, est plongée dans une belle ferveur. Les artères principales de la cité religieuse ont renoué avec les embouteillages des grands jours. La grande attraction, ces derniers jours, est le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, deuxième Khalife général de la communauté mouride.
La célébration du Kazu Rajab revêt une double importance pour la Ummah islamique. Elle coïncide, d’une part, avec le voyage nocturne du Prophète Mohamad qui nous a permis de bénéficier des cinq prières quotidiennes, et, d’autre part, la commémoration de la naissance d’un homme de Dieu qui a contribué à la vulgarisation et à l’acquisition de la foi en l’Islam par son verbe, et son œuvre, a rappelé Serigne Ahmadou Badawi Mbacké. Et Touba n’a pas dérogé à la tradition.
L’atmosphère des grands jours d’action de grâces est souvent interrompue par les sirènes des ambulances. Embouteillages, files ininterrompues de fidèles devant les mausolées à l’intérieur de la grande mosquée, pied de grue devant la résidence de Serigne Fallou Mbacké ou Serigne Abo Mbacké Fallilou reçoit les fidèles. Depuis quelques jours, le Khalife de la famille n’a de cesse de recevoir des autorités de tous les foyers religieux, mais aussi des personnalités politiques. À ce lot, s’ajoutent les dahiras du pays et de l’extérieur en quête de prières et de bénédictions pour la satisfaction de leurs besoins.
Ziarras chez le Khalife et au mausolée de Serigne Fallou
Devant la concession du Khalife de la famille de « Gallas », c’est la grande affluence, avec des foules comme on en voit lors du Grand Magal de Touba. Serigne Abo Mbacké Fallilou, petit-fils de Khadim Rassoul, par son père et de Cheikh Ibrahima Fall, par sa mère, est venu au khalifat avec le rythme. À l’intérieur de la concession de Serigne Fallou, les Zikrs des Baye Fall et les rythmes des tambours résonnent, tandis que des bols de victuailles destinés au « berndé » sont présentés au Cheikh qui reçoit les dahiras et ses hôtes de marques dans la grande salle. Il formule des prières et les chambellans se chargent de transmettre ses propos de réconfort et d’encouragement aux disciples.
Dans la vaste cour, l’eau et le café Touba sont distribués gratuitement. Comme chez le Khalife Serigne Abo Mbacké Fallilou, de longues files de disciples se dessinent aussi à la devanture des différentes concessions des fils de Serigne Fallou, pour perpétuer leur soumission et participer à la réussite de l’événement.
Disciples en quête d’agrément
Serigne Fallou Mbacké est resté dans les cœurs. Il est toujours ce guide charismatique qui a marqué son époque et continue de marquer les esprits des jeunes générations. Ils étaient nombreux à vouloir faire leur ziarra dans le mausolée du deuxième Khalife de la communauté mouride.
Des milliers de disciples, la foi en bandoulière, ont fait fi de la chaleur pour se recueillir auprès de son mausolée. Dans cette atmosphère de ferveur religieuse, l’on ne sent pas le temps passer, comme le révèle Saër Mbaye, venu du village de Mabo pour célébrer le Kazou. Pour la descendance de l’illustre fils de Khadim Rassoul, rien n’est de trop pour rendre inédite cette commémoration. À la devanture de leurs domiciles, des troupeaux de bétails (moutons bœufs) sont attachés et des camions de glace sont stationnés.
Serigne Ahmadou Badawi a rappelé l’importance de la commémoration de la disparition d’El Hadji Mouhamadou Lamine Bara Fallilou, premier petit-fils Khalife général, la veille du Magal de Kazou Rajab. Il a invité les chauffeurs à la prudence et a insisté sur l’amplification des récitals du saint Coran et la déclamation des panégyriques de Khadim Rassoul, mais aussi une exposition sur la vie et l’œuvre de Serigne Fallou. Le guide religieux a magnifié les ouvrages de qualité réalisés par les petits-fils de Serigne Fallou Mbacké, Serigne Bara pour les intimes.
Dans les différentes concessions, les chants de « Khassidas », les « zikrs » et la lecture du Coran accompagnent les ziarra des pèlerins. Serigne Mouhamadou Fallilou Mbacké a été gratifié par le Tout-Puissant d’une large famille et, au cours de sa vie, il a fondé plusieurs localités à Touba et environs, notamment Khayra, Ndindy et Alieu, entre autres. Dans chacune de ces localités résident ses enfants et ses petits-enfants, en parfaite harmonie avec les disciples. Celles-ci accueillent, depuis quelques jours, des pèlerins organisés en dahiras. Devant chacune des résidences de la descendance se dresse une tente pour abriter les cérémonies religieuses, conférences et chants à la gloire du Prophète Mohamad et de Serigne Fallou Mbacké pour magnifier la baraka de la nuit.
Texte Collectif
DECLARATION SUR LA TENSION POLITIQUE ET SES CONSEQUENCES SUR LA STABILITE DU PAYS
Confronté à une multitude de crises au plan économique, social et politique, le Sénégal traverse depuis quelques temps des moments difficiles suite à une tension extrême due à une confrontation entre pouvoir et opposition découlant de graves violations du droit des citoyens notamment des partis politiques, des membres de la société civile et des activistes à exercer leurs droits reconnus et garantis par la Constitution.
Les événements violents survenus à MBACKE le vendredi 11 février, que nous déplorons du reste, suite à l’arrêté illégal préfectoral interdisant le meeting de l’opposition et les tracasseries policières dont sont victimes les partis de l’opposition en général et le leader du parti PASTEF en particulier avec à la clé des arrestations tous azimuts interpellent tous les démocrates attachés à la paix, à l’exercice des libertés individuelles et collectives et à la sauvegarde du climat de stabilité dont notre pays continue de bénéficier dans un contexte sous-régional très tendu.
Prenant l’exacte mesure des graves conséquences qu’une telle situation pourrait avoir pour la sécurité et la stabilité du Sénégal, les organisations signataires de la présente déclaration, qui avaient déjà alerté sur les dangers qui guettent le pays dans une première en date du 23 janvier dernier, appellent l’Etat ainsi que toutes les parties engagées dans cette crise à prendre toutes les mesures de nature à apaiser le climat politique et à sauvegarder la cohésion nationale en procédant notamment :
- Au respect des droits de tous les partis politiques et citoyens à exercer librement dans le respect des lois et des textes en vigueur leurs droits constitutionnels de manifestation pacifique
- A l’observation par l’administration territoriale d’une posture républicaine de neutralité et d’équidistance vis-à-vis de tous les partis politiques;
- A la garantie du droit à l’information des citoyens en rétablissant le signal du groupe Walfadjri injustement suspendu ;
-A la libération de toutes les personnes détenues pour des délits d’opinion ou arrêtées dans le cadre de manifestations;
- A l’arrêt de toutes les poursuites ainsi que de la violence perpétrée contre les citoyens d’où qu’elles viennent ;
Considérant que cette tension découlant des faits cités plus haut constitue assurément un indicateur probant de la gravité exceptionnelle de la situation qui a dépassé la cote critique d’alerte.
Lancent encore une fois un nouvel appel à un dialogue sincère et invitent le Président de la République à prendre d’urgence les mesures les plus appropriées permettant d’apaiser la situation et d’assurer le respect des libertés garanties par la constitution ainsi que les valeurs et principes démocratiques qui seuls peuvent garantir une paix et une stabilité durable.
ENDA GRAF SAHEL FORUM SOCIAL SENEGALAIS GROUPE DE RECHERCHE ET D’APPUICONSEIL POUR LADEMOCRATIE PARTICIPATIVE ET LA BONNE GOUVERNANCE - GRADEC RESEAU AFRICAIN POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRE - RADI THINK TANK IDEES SENEGAL
SONKO EN RÉSIDENCE SURVEILLÉE, SELON YAW
Le dispositif de sécurité est renforcé aux alentours de son domicile, les visites suspendues, ses déplacements interdits. Macky installe notre pays dans le totalitarisme. Il ne laisse aucun autre choix à l'opposition que celui de faire face - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la Coalition Yewwi Askan Wi, daté du 17 février 2023, relatif à la situation autour du leader de Pastef Ousmane Sonko.
"Macky Sall poursuit son sport favori : persécuter Ousmane Sonko. Après avoir orchestré sa convocation ce jeudi 16 février 2023 au tribunal à laquelle Ousmane Sonko a normalement déféré, et qui a malheureusement foiré pour lui, lâche ses forces de défense et de sécurité aux trousses de son principal opposant, à coup de gaz lacrymogènes. Multipliant les dérives, des gendarmes s'en sont pris physiquement à Ousmane Sonko, en brisant sur lui les vitres de ses portières pour l'extirper manu militari, le kidnapper et l'introduire contre son gré dans une fourgonnette, pour le conduire de force chez lui.
Depuis lors, le dispositif de sécurité est renforcé aux alentours de son domicile, les visites suspendues, ses déplacements interdits et ses activités entravées.
Ce qui n'est plus ni moins qu'un placement en résidence surveillée.
La Coalition Yewwi Askan Wi s'indigne de cette énième violation des
droits d’Ousmane Sonko et prend à témoin l'opinion nationale et internationale des dérives scandaleuses de Macky Sall, qui installe notre pays dans un totalitarisme intégral. Elle interpelle les organisations des droits de l'homme et appelle tous les Sénégalais épris de paix et de démocratie à prendre leurs responsabilités afin de sauver le Sénégal.
La Coalition Yewwi Askan Wi constate que Macky Sall ne laisse aucun autre choix à l'opposition et au peuple sénégalais que celui de faire face, et entend prendre toutes les dispositions idoines pour défendre ses droits."
Par Jean-Paul DIAS
NDANANE BI
Je te redis que ta mère, ton épouse, tes sœurs, tes enfants, toute la famille et moi-même sommes, tous, fiers de toi. A présent, Barthélemy Dias, embarque nous dakarois, sur ton vaisseau amiral et fais-nous voguer
Je saisis l’occasion de l’anniversaire de ta prise officielle de fonction (17 Février 2022) pour revenir sur ton éclatante victoire du 21 Janvier 2022. D’aucuns ont écrit que tu avais jailli sur la scène politique comme un geyser. Visiblement, ceux là ne te connaissent pas. Pas nous. Le tsunami que tu as fait déferler sur tes adversaires a été si puissant qu’il a laissé certains sans voix. Pourtant ce succès n’est, logiquement, que le fruit de ton engagement, de ta détermination, de ton courage, de ta constance.
Déjà plus jeune maire du Sénégal à l’issue des élections locales de 2009, à près de 34 ans, Vice-président de l’Association des maires du Sénégal, député et membre du Bureau de l’Assemblée nationale durant tout un mandat, plus jeune maire élu et premier maire réélu de la Commune de Mermoz - Sacré Cœur, rien de plus normal qu’après 10 ans comme maire de base tu te retrouves « grand maire »( ainsi que vous désignez, avec affection, dans votre jargon, le maire de la ville de Dakar). Tu avais, clairement, le profil de l’emploi, parfaitement outillé pour présider aux destinées de note ville natale.
En cet instant, me reviennent, en mémoire, les propos de l’honorable Mbaye Jacques Diop (« toujours élu, jamais nommé »), parlementaire émérite, qui aimait à dire que, pour un homme politique, il n’y avait pas plus grand honneur que celui d’être élu Maire de sa ville natale. Il avait raison..
Je te redis que ta mère, ton épouse, tes sœurs, tes enfants, toute la famille et moi-même sommes, tous, fiers de toi. Sous la protection divine, tu resteras dans la voie que tu t’es tracée : total engagement pour le bien commun, avec focus sur l’Essentiel c’est-à-dire l’Humain, respect de la parole donnée…
Que le sang précieux de Jésus-Christ te lave, te purifie de toutes les méchancetés, des manigances mystiques de certains de tes adversaires y compris des incantations magiques de ces shamanes indiens engagés pour te combattre. Que Maman Marie étende son manteau virginal sur ta personne afin de te protéger de tous les ennemis connus et inconnus, visibles et invisibles, ceux du passé, du présent et du futur. Ainsi soit-il ! Que l’Esprit Saint te précède et t’accompagne dans toutes tes décisions et entreprises destinées à la Ville de Dakar et à ses habitants. Veni Creator Spiritus !
Durant cette année de grâces 2022, en quelques mois, tu as réussi à suivre les pas de Dial (Diop), premier natif de Dakar élu à une fonction sociale élective, de même que ceux de Blaise (Diagne), premier députémaire de Dakar. Rien ne pouvant être parfait tu n’as pas réussi à égaler Lamine Coura (Guèye). Partie remise ?
En tout cas, nous, Dakarois, te reconnaissons comme notre Ndanane. Ce terme intraduisible en français ni dans aucune autre langue d’ailleurs renvoie à un concept culturel spécifique au Sénégal. Il s’apparente à un mix du Chevalier de l’époque médiévale, du gentleman anglais, de l’aristocrate. Ce terme désigne le champion dans ce qu’il fait, l’AS, le meilleur en même temps doté des plus hautes qualités humaines comme la générosité, le courage, la serviabilité…..
A présent, Barthélemy Dias, embarque nous, nous tes concitoyens dakarois, sur ton vaisseau amiral et fais-nous voguer à travers des paysages merveilleux vers les rivages urbains de notre siècle
Par élégance politique, tu avais dédié ta victoire à ton illustre prédécesseur. Quant à moi, pour autant que je puisse me le permettre, je la dédie aux femmes : D’abord à ta mère en souhaitant qu’elle lui mette du baume au cœur et qu’elle lui assèche les torrents de larmes qu’elle a tant versés lorsque la méchanceté, la dictature, la complicité voire la combine politico-judiciaire se sont abattues sur toi. ; à Aminata Mbengue Ndiaye, ta maman du Parti socialiste qui, elle aussi, s’est émue pour toi à Rebeuss (prison de Dakar), à maitre Aïssata Tall Sall, notre avocat défenseur des moments sombres qui a versé des larmes lorsque sa science s’est heurtée au zèle télécommandé d’un juge d’instruction instrumentalisé. Quelque part, n’est-ce pas aussi la victoire du PS ?
Les attaques, la médisance, les calomnies continueront mais que ta foi en Dieu et en ton Destin au service des Dakarois et du pays, le Chapelet de ta mère, les prières de toutes les religions élevées en ta faveur t’accompagnent pour Que le Seigneur achève lui-même ce qu’il a commencé
Papa.
VIDEO
ON S’APPROCHE DANGEREUSEMENT DE LA LIGNE ROUGE»
C’est finalement vers 23 heures que le leader de Pastef, Ousmane Sonko a fait sa déclaration depuis son domicile où il est encerclé par des forces d l’ordre qui l’ont empêché de se rendre au siège de son parti pour y tenir une conférence de presse
C’est finalement vers 23 heures que le leader de Pastef, Ousmane Sonko a fait sa déclaration depuis son domicile où il est encerclé par des forces d l’ordre qui l’ont empêché de se rendre au siège de son parti pour y tenir une conférence de presse. Selon lui, on s’approche de la ligne et de manière dangereuse.
Interdit de rejoindre le siège de son parti pour assurer à une conférence de presse, suite aux événements survenus hier matin alors qu’il rentrait du Palais de Justice pour se rendre chez lui, Ousmane Sonko avait décidé de faire une déclaration dans la foulée chez lui. Mais, c’est dansla nuit vers 23 heures qu’il a fait face aux internautes, dans un live.
Le leader de l’opposant sénégalaise est revenu sur les événements qui ont marqué la journée à savoirle procès pour diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang et la casse de la vitre de son véhicule par les forces de l’ordre. Faisant allusion à sa popularité, il estime qu’on ne peut pas arrêter la mer avec ses bras. «On s’approche dangereusement à la ligne rouge. Celui qui observe et ne dit rien, doit savoir qu’il ne sera pas épargné. On ne peut pas arrêter la mer avec bras. Je vous promets qu’on ne vous décevra pas. Vous avez droit au même bonheur et au même espoir que tout le monde», a-t-il déclaré en s’adressant au président Macky Sall.
Dans son direct, Ousmane Sonko a aussi évoqué les affrontements survenus dans l’après-midi, à Bignona, dans le sud du pays. Il a annoncé qu’il y a eu deux (2) blessés par balles lors de violentes manifestations. Il soutient avoir appris que l’un a perdu son œil et l’autre a été atteint au niveau de ses parties intimes.
Pour rappel, après avoir quitté le tribunal de Dakar, le leader de Pastef et son convoi, escortés par une foule de jeunes, ont été stoppés par les forces de sécurité. Ousmane Sonko n’a pas, en effet, voulu suivre les consignes des forces de l’ordre qui voulaient que son convoi emprunte le tunnel de Soumbédioune. La tension est alors montée, poussant ces dernières à faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser la foule qui accompagnait le leader de Pastef. Par la suite, les forces de l’ordre ont brisé les vitres de la voiture de Ousmane Sonko. Il a été extrait puis conduit dans un véhicule blindé pour le ramener chez lui en compagnie de son avocat, Me Ciré Clédor Ly.
Quant au procès l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang pour diffamation, il a été renvoyé à la demande du bâtonnier de l’ordre des avocats, selon le juge. Les avocats de la défense qui avaient demandé le renvoi du procès s’étaient d’abord heurtés à l’opposition du juge, du procureur et de la partie civile. Il s’en était suivi une discussion houleuse entre avocats, obligeant le juge à suspendre la séance.
Ouvert le 2 février, le procès avait été renvoyé au 16 février à la demande des avocats de Ousmane Sonko, lequel ne s’était pas présenté à l’audience au motif qu’il n’avait pas reçu de convocation, selon ses conseils. Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs, reproche à Ousmane Sonko d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport de l’IGE (Inspection générale d’Etat) pour sa gestion d’un fonds de 29milliards du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC). Niang qui conteste l’existence de ce rapport, a décidé de porter plainte pour ‘’diffamation’’ contre Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor.
POURQUOI LE TRIBUNAL EST REVENU A DE MEILLEURS SENTIMENTS
C’est parti pour une longue bataille judiciaire entre le ministre Mame Mbaye Niang et le leader de Pastef, Ousmane Sonko
Le procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang et le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a été renvoyé au 16 mars. La défense a demandé le renvoi à cette date pour permettre à certains avocats qui viennent de se constituer de prendre connaissances du dossier. Refus du président du tribunal soutenu en cela par le procureur de la République. Suite à une intervention du Bâtonnier de l’ordre des avocats, le juge est finalement revenu sur son refus.
C’est parti pour une longue bataille judiciaire entre le ministre Mame Mbaye Niang et le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Hier, le juge Pape Amadou Diop, président de chambre correctionnelle au tribunal de grande instance hors classe de Dakar a ordonné un deuxième renvoi au 16 mars. Immédiatement après l’appel du dossier par le juge, les avocats d’Ousmane Sonko ont pris d’assaut la barre pour demander le renvoi du procès à la date du 16 mars. Motifs évoqués, ils n’ont pas eu accès à tous les éléments du dossier pour pouvoir défendre leur illustre client.
Les avocats d’Ousmane Sonko disent avoir saisi le parquet à quelques jours du procès pour avoir connaissance du dossier. A les en croire, ils n’ont pas eu un retour positif à leur requête. Ils réclament la comparution de témoins à décharge, l’accès au dossier et la possibilité de projeter des pièces ou des vidéos se trouvant sur une clef Usb. «Je ne comprends pas pourquoi nous n’arrivons pas à avoir accès aux dossiers demandés au parquet. Et c’est la première fois qu’on note cela » a regretté Me Clèdor Ly, membre du pool des avocats d’Ousmane Sonko.
Brusquement, la tension est montée entre les deux camps. Les avocats de Mame Mbaye Niang, eux, considéraient que le dossier était en état d’être jugé. Ceci après le renvoi intervenu pour plaidoiries. Surtout que, selon eux, toutes les parties étaient représentées. Selon eux, aucun des droits de la défense n’était violé. Selon un des avocats du ministre du Tourisme, il faut être cohérent. Il trouve aberrant de dire qu’après avoir saisi le parquet, il a mis tous les éléments à ma disposition pour venir ensuite demander un renvoi aux fins de prendre connaissance du dossier. Comme on pouvait s’y attendre, le procureur s’est opposé au renvoi du procès.
Les arguments de la défense !
Prenant la parole, Me Etienne Ndione de la défense a soutenu que certains de ses confrères venaient tout juste de se constituer pour Me Ousmane Sonko. Il a ainsi demandé le renvoi pour que ces avocats nouvellement constitués puissent s’imprégner du dossier. Il a précisé que cette demande n’avait rien d’un dilatoire. Se disant favorable à un renvoi, la partie civile a exprimé son désaccord par rapport à la date du 16 mars.
Le Juge renonce à ses 15mn !
Après avoir écouté religieusement les deux camps, le président Pape Amadou Diop a d’abord refusé d’accéder à la demande des avocats d’Ousmane Sonko. Lesquels ont soutenu qu’ils ne comprennent pas pourquoi le juge veut faire juger coûte que coûte cette affaire alors qu’ils n’ont pas encore accès intégralement au dossier. Ils réclament la comparution de témoins à décharge, l’accès au dossier et la possibilité de projeter des pièces. Louant les compétences et les qualités des avocats du leader du Pastef, le juge s’est opposé au renvoi du procès. Il leur a accordé 15 minutes, le temps de visionner certaines pièces avant de revenir sur sa décision et d’annoncer un renvoi «ultime» pour la date du 16 mars après une suspension de séance.
Un rétropédalage dû à une intervention du Bâtonnier de l’ordre des avocats. « Je m’étais opposé fermement à cette demande de renvoi formulée par la défense. En cela, j’avais été suivi par le Parquet. La défense a insisté parce qu’il y a des nouvelles constitutions d’avocats de la défense qui veulent prendre connaissance du dossier. La défense a insisté pour avoir le renvoi. Ce qui avait entraîné une suspension de l’audience. Le représentant du bâtonnier, qui a assisté à l’audience, en a profité pour rencontrer le président du Tribunal en sollicitant le renvoi au nom du Bâtonnier à une audience permettant aux avocats de Sonko de s’organiser» a expliqué Me Boubacar Cissé, un des avocats du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Me Cissé dit attendre de pied ferme la partie adverse. Toutefois, précise-t-il, c’est un renvoi ultime et l’affaire sera retenue le 16 mars même s’il y a de nouvelles constitutions». Et d’ajouter que « le bâtonnier c’est l’autorité des avocats. On ne peut pas s’opposer à son autorité. Nous sommes respectueux de nos règles. Le Tribunal n’était pas obligé d’accéder à la demande de renvoi. Mais puisque le dernier mot est revenu au bâtonnier, tout le monde a estimé qu’il était nécessaire d’accéder à la demande du bâtonnier» a par ailleurs indiqué Me Baboucar Cissé.
Mame Mbaye Niang s’est offusqué du comportement de son adversaire, le leader du Pastef, Ousmane Sonko. Déterminé, il ne lâche pas l’affaire et compte aller jusqu’au bout quitte, s’il le faut, à démissionner de son poste de ministre pour laver son honneur « J’ai la détermination d’aller jusqu’au bout pour montrer que cet homme (Ndlr : Ousmane Sonko) est un menteur. Je ne manipule personne. J’ai honte pour ces cadres de Pastef qui ont choisi cet homme pour devenir président de la République», a déclaré le ministre du Tourisme hier à la sortie du tribunal. Pour rappel, Mame Mbaye Niang reproche à Ousmane Sonko d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport de l’IGE (Inspection générale d’Etat) pour sa gestion des fonds (d’un montant de 29 milliards de francs) du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC). Même si l’actuel Pm, Amadou Ba, avait confirmé l’existence d’un tel rapport, le candidat malheureux aux dernières élections locales dansle département de Dakar, qui avait défié le candidat de la majorité présidentielle Abdoulaye Diouf Sarr pour la ville de Dakar, a décidé de porter plainte pour diffamation. Le procureur de la République a ajouté les incriminations de « faux et usage de faux dans un document administratif » histoire de corser les charges contre «l’ennemi juré» du président de la République.
Deux blessés dont un dans un état grave à Bignona
C'est la commune de Bignona qui a déclenché les hostilités. Juste après l'incident, la branche des jeunesses patriotiques du Sénégal (JPS) de Bignona a investi les rues de la capitale du Fogny. Pour manifester leur colère contre le traitement réservé à leur leader, Ousmane Sonko, les jeunes du Pastef ont brûlé des pneus. Selon nos sources, l'un des blessés est dans un état grave. Il a été évacué au centre hospitalier régional de Ziguinchor, après les premiers soins à Bignona. A la suite de Bignona, la ville de Ziguinchor est entrée dans la danse. Les jeunes favorables au leader du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité ont occupé l'avenue Laye Diop Diatta et les HLM Néma (quartier où réside la mère de Sonko) en y brûlant des pneus avant d'opposer une résistance aux forces de l'ordre. Cela a duré jusque tard dans la soirée.
Plusieurs manifestations
Les patriotes de Keur Massarnord ont attendu en début de soirée pour riposter contre la brutalité des forces de défense et de sécurité à l’encontre du leader de Pastef. Ils ont lancé un signal au pouvoir de Macky Sall en manifestant dans la rue. Des jeunes sont sortis de manière inopinée pour brûler des pneus près de la Brioche dorée non loin de l'autopont et sur la route de l'ancienne brigade de gendarmerie avant de disparaître. La Gendarmerie est intervenue par la suite pour éteindre le feu avant de libérer la circulation. Des manifestations ont été notées également aux Parcelles Assainies et à Mbao.
Quatre militants de Pastef condamnés
Le verdict des douze jeunes de Pastef arrêtés à la cité Keur Gorgui le 2 février lors de la première audience du procès Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko est tombé hier. Le tribunal a condamné à un mois avec sursis et 100.000 Fcfa d’amende ferme les quatre manifestants Alpha M. Sow, El Hadji Malick Gaye, Matar Cissé et El hadji Badji. Quant aux huit autres, ils ont été relaxés par le juge des flagrants délits. Ces sympathisants de Sonko étaient poursuivis pour participation à une manifestation non autorisée.
L’assurance vie concentre 63% des placements
Avec 37% de parts de marché dans l’activité d’assurance nationale, l’assurance vie concentre cependant 63% des placements en 2021. La capacité de financement de l’économie par le secteur sera donc d’autant plus importante que la branche de l’Assurance vie, collecteur de ressources à long terme, sera développée à l’instar des marchés modernes. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Etat du Sénégal a consenti beaucoup d’efforts en termes d’incitations fiscales afin d’accompagner le développement de l’assurance vie et capter davantage d’épargne provenant de l’industrie des assurances. Il s’agit de l’exonération de l’assurance vie groupe de la taxe de 3%, la déductibilité de la prime de retraite groupe, des primes d’assurance maladie ainsi que de la prime unique de rachat du passif social de l’Indemnité de fin de carrière à raison de 20% par an. Des mesures incitatives qui participent de la disponibilité de l’autorité à entretenir un cadre de concertation avec le secteur, mais aussi sa volonté de voir l’industrie des assurances assumer pleinement sa mission de moteur de la croissance. Dans cette fonction de garantie, les prestations payées par l’industrie des assurances en 2021 s’élèvent à 114 milliards de F CFA, en progression de 24 milliards de FCFA par rapport à l’année précédente.
Alioune Tine en rogne contre la police
L’attitude des forces spéciales à l’endroit d’Ousmane Sonko en cassant la vitre de son véhicule a suscité une vague d’indignation de la société civile et de la classe politique. Le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine, s’indigne du « traitement violent » que les forces de l’ordre ont fait subir au président du Pastef, Ousmane Sonko. Ça, «c’est pas le Sénégal, c’est odieux! » dénonce M. Tine. L’ancien coordonnateur du M23 dit avoir honte du niveau bas dans lequel est tombée la démocratie sénégalaise avec la criminalisation de l’opposition démocratique. Il est temps, à ses yeux, d’arrêter l’escalade de la violence et le harcèlement judiciaire sur cette question du Prodac qui a été traitée sous toutes les coutures et qui fait partie du débat démocratique sur la gouvernance et n’a pas à être criminalisé. C’est du dévoiement, dit-il. A l’en croire, ce dont le Sénégal a besoin en abordant la Présidentielle, c’est la sérénité propice au débat démocratique, au débat d’idées et à un échange sur les programmes. Les ruses et stratagèmes politiques destinés à exclure les adversaires politiques sont une menace pour la paix etla stabilité, prévient-il. M. Tine invite de la façon la plus solennelle toute la classe politique que l’Afrique et le monde regardent à œuvrer maintenant pour que cesse l’escalade de la violence qui menace le pays et la région. Selon lui, les africains ont peur que le Sénégal ne s’effondre, c’est le seul pays qui tient.
Le Forum civil et Y en a marre condamnent
Restons avec les organisations de la société civile pour dire que le Forum civil et le mouvement Y en a marre condamnent également la «brutalité extrême » opérée sur Ousmane Sonko et sur son avocat Me Clédor Ciré Ly. Selon le coordonnateur national du Forum Civil, Birahime Seck, ces pratiques sontindignes dans une démocratie qui se veut un modèle en Afrique. Le coordinateur de Y en a marre estime que ce qui s’est passé hier doit interpeller tous les démocrates de ce pays. Il est inadmissible, aux yeux d’Aliou Sané, qu'un leader de l'opposition et ses militants soient privés de leur liberté de circulation et violentés de la sorte. Comme si cela ne suffisait pas, dénonce-t-il, Ousmane Sonko est empêché de se rendre librement au siège de son parti pour tenir une conférence de presse. Le mouvement Y en a marre condamne ces procédés anti démocratiques et exige la cessation sans délai de cette utilisation de la puissance publique contre les citoyens.
Révolte des retraités
N’en pouvant plus des lenteurs du paiement de leurs pensions, des retraités sont sortis spontanément hier à Pikine pour bloquer la circulation et crier leur ras-le-bol par rapport à l'Ipres. Les hommes du Commissaire Mame Arona de Pikine ont réussi à dissuader les manifestants rouges de colère. Très remontés contre les autorités, ils promettent de revenir à la charge si aucune mesure n'est prise.
Mimi Touré dit basta
L'ancienne Première ministre est également montée au créneau pour demander que cet acharnement contre l’opposition cesse. Au nom de quoi, dit-elle, Ousmane Sonko est interdit d’aller tenir sa conférence de presse alors qu’au même moment, Mame Mbaye Niang du camp présidentiel tient une conférence de presse ? Aminata Touré souligne que le Sénégal est quand même un Etat de droit et la liberté de circulation est un principe démocratique de base. L’ancienne présidente du Conseil Économique Social et Environnemental(Cese) rappelle que de nombreuses générations se sont battues pour l’avènement d’une démocratie forte. Elle pense que tous les démocrates de notre pays doivent se rassembler sans délai pour mettre fin à ces dérives d’un autre âge.
Khalifa Sall condamne
L’ancien maire de Dakar s’est joint à la vague d’indignation pour dire que depuis 11 ans, les dérives du pouvoir en place font peser de lourdes menaces sur les libertés publiques et les droits fondamentaux des Sénégalais. Selon Khalifa Sall, rien n’explique, ni ne justifie la violence exercée par les forces de l’ordre sur le leader du Pastef, Ousmane Sonko dont le tort est de revendiquer sa liberté de mouvement. Face aux agressions perpétrées contre les opposants, Khalifa Sall pense que l’impérieux devoir de protection de la République s’impose à nous. Il tiendra le pouvoir responsable des conséquences qui découleront de ces exactions qui sapent les fondements de l’Etat de droit.
Les clés de la mosquée de Tivaouane
Les travaux de la grande mosquée de Tivaouane avancent à grands pas. D’ailleurs, nos sources indiquent que les clés seront officiellement remises avantle prochain Gamou, dans le courant de l’année 2023, probablement avant le 31 juillet prochain. C’est partout des finitions avec des travaux techniques pratiquement en cours d’achèvement. Pour la décoration intérieure et extérieure, les entreprises sont déjà à pied d’œuvre. Ce sera une infrastructure religieuse avec toutes les normes de sécurité. Il s’agit précisément d’un modèle de bâtiment intelligent. La grande mosquée de Tivaouane a été construite en 1904 par le patriarche El Hadji Malick Sy. Mais ce n’est qu’en 2020 que l’actuel Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a invité toute la tarikha à s’investir dans l'œuvre d’achèvement de la maison de Dieu, avec l’intégration d’autres composantes. Et le Président Macky Sall fait partie des contributeurs qui ont permis la mise en œuvre du projet
Deux journalistes et un photoreporter interpellés
Les journalistes n’ont pas été épargnés également par les forces de défense et de sécurité hier à la cité Keur Gorgui. Deux journalistes, en l’occurrence Soubeirou Sagna du site Kewoulo et Boubacar Sow ainsi que Sidy Badji, photographe de Sud quotidien, ont été arrêtés hier à la cité Keur Gorgui pendant qu’ils quittaient le domicile d’Ousmane Sonko. Ils ont été conduits au commissariat de Dieuppeul. L’appareil photo de Sidy Badji a été confisqué par la police etla carte mémoire de son appareil détruite. Ils ont été libérés dans la soirée, mais le téléphone de Sidy Badji a été cassé.
Walfadjri en sit in
La direction du groupe walfadjri ne décolère pas contre le Cnra et son président qui coupé son signal pour une durée de 7 jours sans préavis la télévision diffusait les affrontements qui avaient cours à Mbacké entre forces de l’ordre et militants de Ousmane Sonko. Cheikh Niass a appelé à une série de manifestations qui démarrent aujourd’hui par un sit-in devant les locaux du groupe de presse fondé par feu Sidi Lamine Niass. D’autres actions sont prévues dont un rassemblement devant les locaux du Cnra pour demander le départ de Babacar Diagne, défini comme un fossoyeur de la liberté de presse.
Les élèves de Walaldé réclament la libération de leurs camarades
Les élèves du lycée de Walaldé, dans le département de Podor, ont décrété hier un mot d’ordre de grève de 24 heures renouvelable pour réclamer la libération de leurs deux camarades en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Démette. Leur arrestation est consécutive à une tentative d’entrave, par des jeunes, d’une opération de sécurisation menée dans la soirée de mardi dernier par la brigade de gendarmerie de Démette, une commune située à 14 km à l'ouest de Walaldé, a expliqué une source sécuritaire. A la suite de cet incident, les gendarmes ont interpellé des jeunes ayant lancé des pierres en leur direction. Salif Sarr, le porte-parole des élèves du lycée de Walaldé, précise que ses deux camarades ont été arrêtés chez eux et conduits à la brigade de gendarmerie de Démette. Les élèves ont promis de poursuivre leur grève jusqu'à la libération de leurs camarades et leur retour dans les salles de classe. Les enseignements ont été interrompus dans les collèges et écoles élémentaires de la commune de Walaldé par les élèves du lycée, qui ont investi la rue au cri de liberté pour nos camarades.
Colère de Dr Abdourahmane Diouf
Les anciens compagnons d’Idrissa Seck ont manifesté également leur soutien à Ousmane Sonko. Il s’agit de Dr Abdourahmane Diouf et Déthié Fall. Pour le leader du parti Awalé, Dr Diouf ,la violence d'Etat exercée sur la personne de Sonko, être humain, chef de parti et candidat à l'élection présidentielle est inacceptable. «Ni notre histoire ni nos valeurs ne nous permettent de descendre à ce niveau», a regretté Dr Diouf qui invite les dirigeants du pays à revenir à la raison et comprendre définitivement qu'il y a une vie après le pouvoir. Dans un an, dit-il, d'autres Sénégalais auront entre leurs mains les destinées de ce pays. Il prie pour que Macky Sall nous laisse un pays apaisé et en état d'être gouverné convenablement.
CHALLENGE TROPHY 2022, LA GUINEE REPRESENTERA L'AFRIQUE AU COSTA RICA
La Guinée va représenter le continent africain à la phase intercontinentale du tournoi masculin de la Fédération internationale de handball (Challenge Trophy), chez les juniors prévu du 7 au 11 mars 2023 à San José au Costa Rica
Dakar, 17 fév (APS) - La Guinée va représenter le continent africain à la phase intercontinentale du tournoi masculin de la Fédération internationale de handball (Challenge Trophy), chez les juniors prévu du 7 au 11 mars 2023 à San José au Costa Rica, a appris l'APS de la Fédération guinéenne de handball.
La Guinée représente l'Afrique après avoir été vainqueure du Championnat africain de handball de la catégorie, en début d'année.
Quatre autres équipes prennent part au tournoi. Il s'agit de l'Australie (Océanie), du Costa Rica (Amérique Centrale), de Cuba (Amérique du Nord), et de la Grande Bretagne (Europe).
Les compétitions se joueront au gymnase BN Arena de San José.
Le Trophée Intercontinental IHF est organisé par la Fédération internationale de handball depuis 2011.