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20 juin 2025
LES FLYINGS EAGLES, PREMIER DEFI DES LIONCEAUX
L’équipe nationale U20 du Sénégal entame, ce dimanche, la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans qui se joue du 18 février au 11 mars en Egypte
L’équipe nationale U20 du Sénégal entame, ce dimanche, la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans qui se joue du 18 février au 11 mars en Egypte. Les Lionceaux débuteront leur campagne avec le duel qui les oppose aux Flyings Eagles du Nigéria, sextuples champions d’Afrique. Avec l’ambition d’inscrire leur nom au palmarès de cette compétition après trois finales perdues.
L ’équipe du Sénégal engage ce dimanche 19 février la CAN U20 qui regroupe du 18 février au 11 mars en Egypte, 12 nations africaines. Les Lionceaux entrent en lice au stade International du Caire en faisant face aux Flying Eagles du Nigeria, septuples champions d’Afrique, pour le compte de la poule A. Equipe la plus titrée du tournoi avec sept trophées continentaux à leur actif, les Juniors nigérians sont encore un prétendant sérieux au titre. Les Flying Eagles n’ont pas manqué d’annoncer la couleur avec un festival offensif face au club marocain de Kawkab Marrakech ( 6-1). C’est sans doute un message fort envoyé à la sélection sénégalaise qui aura l’ambition d’inscrire son nom au palmarès de c la compétition après trois finales perdues en six participations.
Le sélectionneur sénégalais Malick Daff mesure la tâche qui l’attend lorsqu’il laisse entendre qu’il se basera sur le travail effectué durant sa préparation. Ce qui, selon lui, lui permettra d’asseoir sa force et de s’imposer match après match.
Pour leur deuxième sortie, les Lionceaux croiseront le 22 février, les Juniors du Mozambique. Le Sénégal boucle, le 25 février, la phase de poule avec le duel qui l’opposera à l’Egypte, pays hôte de la compétition et quadruple vainqueur. Les deux équipes qui sortiront de cette poule, se qualifieront pour les quarts de finale. Les demi-finalistes représenteront l’Afrique à la Coupe du monde de football des moins de 20 ans qui aura lieu en Indonésie.
LA PRESSE ÉTOUFFE
Arrestations, brimades et saisie d’outils de travail, La tension politique n’épargne pas les professionnels de l’information et de la communication. Les journalistes exercent difficilement leur métier.
La tension politique n’épargne pas les professionnels de l’information et de la communication. Les journalistes exercent difficilement leur métier.
Les crises politiques ont tendance à impacter les médias et la liberté de presse. Ces années qui précèdent la présidentielle de 2024 n’y échappent pas. Alors que les syndicats des médias ont engagé le combat pour dénoncer la coupure du signal de Walfadjri suite à la retransmission de la manifestation de Mbacké du jeudi 9 février, la liberté de la presse continue d’être bafouée. Avant-hier, jeudi 16 février 2022, suite à la convocation du leader du Pastef Ousmane Sonko, sur le dossier du Prodac, des journalistes ont été arrêtés puis relâchés. Ils couvraient les évènements qui ont fait suite à l’exfiltration de l’homme politique par les forces de sécurité. Certaines images prises sont supprimées de leurs outils de travail.
Lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Amadou Ba, des journalistes ont été interpellés puis remis en liberté pour avoir réclamé la libération de leur confrère Pape Alé Niang détenu en ces temps-là pour divulgation d’informations secrètes. Libéré, le journaliste d’investigation est retourné une deuxième fois en prison pour la même affaire. Bien avant cette arrestation, un redressement fiscal avait été envoyé au groupe D médias de Bougane Gueye Dani dont le groupe de presse est aussi fréquemment condamné par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Sur le terrain, les journalistes exercent difficilement leur travail. A la convocation du leader du Pastef, Ousmane Sonko dans l’affaire dite de Sweet beauty, ils ont été gazés par les lacrymogènes des forces de sécurité. Un acte qui n’est pas un cas isolé. Assez souvent, ils sont dispersés alors qu’ils sont dans l’exercice de leur métier. La brutalité contre la presse, on le constate constamment. Des preneurs d’images de Dakaractu et de Buurnews ont été aussi brutalisés.
Selon Reporters sans frontières (Rsf), le Sénégal qui était 49éme au classement mondial de la liberté de la presse en 2021 s’est retrouvé à la 73éme place en 2022, soit un recul de 24 points. Cette baisse s’explique notamment par les agressions, violences verbales, bagarres et arrestations dont les journalistes sont victimes.
LA LIGNE ROUGE
Restriction des libertés, arrestations des opposants... Macky Sall ne cesse de poser des actes autoritaires remettant en question la réputation du Sénégal longtemps présenté comme une vitrine de la démocratie
Arrivé au pouvoir au terme d’un processus électoral très tendu du fait de la volonté de son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, de briguer une troisième candidature controversée, Macky Sall s’était engagé à redonner un nouveau souffle à la démocratie sénégalaise à travers une rupture dans la gouvernance. Seulement, après onze ans d’exercice de pouvoir, l’actuel chef de l’État se distingue de loin par rapport à ses trois prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade) dans des manœuvres politiciennes sur fond d’instrumentalisation de la justice dans les batailles politiques contre ses opposants.
Quel Sénégal le président Macky Sall va-t-il léguer à son successeur qui sera élu au soir de la présidence du 25 février 2024 ? Aujourd’hui, ils sont beaucoup de Sénégalais à se poser cette question au regard de la situation politique actuelle très tendue. En effet, arrivé au pouvoir au terme d’un processus électoral polémique du fait de la volonté de son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade de briguer une troisième candidature controversée, Macky Sall s’était engagé à redonner un nouveau souffle à la démocratie sénégalaise à travers une rupture dans la gouvernance. En onze ans seulement d’exercice de pouvoir, l’actuel chef de l’État se distingue de loin par rapport à ses trois prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade) dans la répression de ses opposants. Nonobstant ses multiples réalisations dans le domaine des infrastructures (routières, maritimes, aériennes, sanitaires scolaires...), l’actuel chef de l’Etat ne cesse de poser des actes autoritaires de nature en remettre fortement en question la réputation du Sénégal longtemps présenté comme une « vitrine de la démocratie » dans la sous-région ouest-africaine. Aujourd’hui, ses rapports avec ses adversaires politiques se résument à des manœuvres politiciennes visant à « réduire l’opposition à sa plus simple expression » parfois sur fond d’instrumentalisation de la justice à travers la mobilisation de toutes les ressources de l’Etat notamment l’administration territoriale pour interdire la plupart des manifestations de l’opposition et les forces de sécurité pour réprimer tout contrevenant à cette interdiction.
SONKO DANS L’OMBRE DE KARIM WADE ET KHALIFA ABABACAR SALL
En onze ans d’exercice du pouvoir, l’actuel chef de l’Etat est arrivé en si peu de temps à fixer la barre des persécutions des opposants à un niveau jamais égalé par ses trois prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade) qui ont pourtant passé plus de temps à la tête du pouvoir exécutif. L’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques contre des adversaires a atteint des niveaux inquiétants pour ne pas dire a été érigée en règle. Car, contrairement à ces prédécesseurs, l’actuel chef de l’Etat ne semble pas se fixer aucune limite dans sa traque aux opposants. Aujourd’hui, c’est le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko qui est dans son viseur. Ex-inspecteur des impôts radié de la fonction public par le même président Sall, Ousmane Sonko a gagné en popularité ces dernières années au point de devenir le principal leader de l’opposition à cause de l’acharnement du régime en place sur sa personne. Considéré par beaucoup d’observateurs de la vie politique sénégalaise comme l’un des favoris voire même celui qui va remporter la prochaine élection présidentielle en raison de sa popularité qui ne cesse de grimper, Ousmane Sonko est devenu l’homme à abattre pour ne pas compromettre le projet de conservation du pouvoir au soir du 25 février 2024. Aujourd’hui, il est visé par deux procédures judicaires très controversées en raison de la légèreté de l’accusation mais aussi de l’attention particulière qu’elles retiennent du Parquet. Il fait l’objet d’une surveillance particulière par un détachement de la police stationné aux abords de sa maison et que le suit dans ses moindres déplacements à Dakar. Ces partisans ne sont pas également en reste. Dans les différentes prisons du Sénégal, la quasi-totalité des détenus d’opinion sont des partisans du leader de Pastef qui font l’objet d’un acharnement de la part des autorités politiques. Aujourd’hui, pour la moindre publication ou commentaire sur les réseaux sociaux, les « patriotes » (militants de Pastef) sont arrêtés sur ordre du procureur de la République et jetés en prison pour « appel à l’insurrection », « diffusion de fausses nouvelles », « outrage aux magistrats », « menaces de mort sur les autorités judiciaires ». A ces arrestations, il faut également ajouter celles intervenues lors des activités politiques ou autres rassemblements interdits de militants poursuivis pour participation à un rassemblement interdit, manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, ou à occasionner des troubles politiques graves ».
KARIM WADE ET KHALIFA ABABACAR SALL « REDUITS » A LEUR PLUS SIMPLE EXPRESSION
Il faut dire qu’avant le leader de Pastef et ses partisans, l’actuel chef de l’Etat a commencé sa traque aux opposants par ses anciens camarades libéraux. Durant son premier mandat (2012-2019), la quasi-totalité des responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) restés fidèles au président Wade dont son fils, Karim Wade ont été arrêtés et emprisonnés. Mis à part le fils de l’ancien chef de l’Etat poursuivi pour enrichissement illicite, la plupart des autres responsables libéraux sont emprisonnés pour des délits d’opinions notamment celui d’offense au chef de l’Etat. Il faut dire que derrière cette politique de persécution des responsables libéraux, se cachait une volonté du président Sall de mettre à ses côtés toutes les chances d’une réélection pour un second mandat et dernier mandat. La preuve, après avoir refusé de se conformer à la décision de la direction de leur parti qui a décidé de ne pas présenter un candidat à la prochaine présidentielle, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall à l’époque Secrétaire chargé de la vie politique du Ps qui s’était lancé dans des tournées à l’intérieur du pays a été arrêté le 7 mars 2017 et jeté lui aussi en prison. Accusé sur la base d’un rapport d’Inspection générale d’Etat (Ige) toujours classé secret de « détournement de deniers publics » portant sur un montant de 1,8 milliard de francs CFA de la caisse d’avance de la ville de Dakar dont il était le maire depuis 2009, Khalifa Ababacar Sall sera par la suite reconnu coupable et condamné à 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende pénale de 5 millions francs CFA, sans dommages et intérêts à moins de trois ans de la présentielle de 2019. Auparavant, pour éviter toute velléité de contestation au moment de la condamnation de Khalifa Ababacar Sall, le régime en place avait commencé par cibler certains de ses partisans dont l’actuel maire de la Medina qui a fini par rejoindre le camp du pouvoir. Frappés d’une inéligibilité, Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall sont aujourd’hui à la merci de la seule volonté du président Sall qui peut décider ou non de leur baliser une voie d’être à nouveaux électeurs.
QUAND MACKY SALL ACCUSAIT LE REGIME LIBERAL DE RECRUTER DES MERCENAIRES SANS ETRE INQUIETE
Contraint à quitter le navire libéral par son ex-mentor, le président Wade après sa décision en tant que président de l’Assemblée nationale, d’auditionner la gestion du fils de ce dernier, l’actuel chef de l’Etat a passé quelques années dans l’opposition. Mais durant ce bref passage, le président de l’Alliance pour la République s’était distingué à travers ses sorties. Ainsi lors d’une ses sorties, Macky Sall accusant le président Wade de vouloir opérer une « dynastisation » du pouvoir, avait même déclaré en 2011 que le régime libéral avait recruté quatre cents mercenaires aux mains tâchées de sang venus de Côte d’Ivoire, mais aussi de Guinée et du Nigeria » dans le but de commettre « des rapts d’opposants et de membres de la société civile ». Pourtant, jamais il n’a été inquiété par le régime libéral pour de telles accusations très graves. En réaction à cette accusation, Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porteparole du gouvernement d’alors a juste indiqué que ces propos ne sont pas fondés. Abondant dans le même sens, son collègue ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Me Ousmane Ngom a juste fait remarquer que « le Sénégal est un pays de droit » et que « nous n’avons pas besoin des mercenaires. Nous avons des forces de sécurité pour assurer la sécurité ». Pourtant, aujourd’hui pour des propos moins graves que ceux-là, des dizaines de jeunes et des adultes sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt.
UN JEUNE PERD L’ŒIL GAUCHE, UN AUTRE TOUCHE AU BAS VENTRE
Les jeunes manifestants disent protester contre ce qu’ils qualifient de brutalité policière et d’interdiction d’Ousmane Sonko à tenir son point de presse.
Tout était pourtant calme jusqu'aux environs de 19h lorsque des manifestations ont éclaté à Bignona. Un groupe de jeunes investit la route, la barre avant de brûler des pneus. La gendarmerie sur place depuis le matin intervient.
Entre échange de pierres par les manifestants et grenades lacrymogènes tirées, deux jeunes sont touchés, l’un à l’œil gauche, l’autre au bas ventre. Grièvement blessés, ces deux jeunes sont évacués à l’hôpital. Au moment où la situation se calmait à Bignona, Ziguinchor prend le relais vers 20h. Des manifestations sporadiques sont notées aux quartiers Lyndiane, Hlm Nema et Grand Dakar où des jeunes ont investi les rues avant de brûler des pneus pour barrer la route.
Les forces de sécurité et de défense dispersent les manifestants à coup de grenades lacrymogènes. La tension reste assez vive jusqu’aux environs de 21h30. Les jeunes manifestants disent protester contre ce qu’ils qualifient de brutalité policière et d’interdiction d’Ousmane Sonko à tenir son point de presse.
Toutefois, les langues se délient sur les blessés de Bignona. Si certains estiment que ces jeunes ont été touchés par les grenades lacrymogènes, d’autres parlent de blessés par balles.
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HARO SUR BABACAR DIAGNE
«Babacar Diagne dégage », pouvait-on lire sur des T-shirts et que la foule ne cessait de scander. « Merci, Sidy Lamine Niasse », « Macky Sall, vous avez trahi Sidy Lamine Niasse, le peuple ainsi que démocratie », « Walfadjri, la voix des sans voix »
Pas mal de personnes ont répondu à l’appel du groupe de presse Walfadjri hier, vendredi 17 février devant ses locaux pour protester contre la coupure du signal de sa télévision, depuis le vendredi 10 février dernier, pour sept jours par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel. Les différents orateurs du sit-in ont descendu en flammes son directeur Babacar Diagne.
«Babacar Diagne dégage », pouvait-on lire sur des T-shirts et que la foule ne cessait de scander. « Merci, Sidy Lamine Niasse », « Macky Sall, vous avez trahi Sidy Lamine Niasse, le peuple ainsi que démocratie », « Walfadjri, la voix des sans voix », répétaient également les manifestants. Le rendez-vous était donné devant le siège de Walfadjri hier, vendredi 17 février à 15 heures. Des activistes, des acteurs politiques, des journalistes, de simples citoyens ont répondu à l’appel du groupe de presse pour protester contre la coupure du signal de sa télévision depuis le vendredi 10 février dernier par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) dirigé par Babacar Diagne et ce pour sept jours. Il lui est reproché la retransmission en direct des images des échauffourées entre des populations et les forces de l’ordre à Mbacké lors du meeting avorté du parti Pastef.
En effet, toutes les personnes qui ont pris la parole, ont crié haro sur les « agissements » du régime en place plus particulièrement du président du CNRA. « C’est feu Sidy Lamine Niasse qui a mis en place le groupe Walfadjri. Après sa mort, beaucoup pensaient que ce groupe allait disparaitre. Au contraire, le groupe est devenu plus puissant parce qu’il est la voix des sans voix. Walf, c’est la voix des personnes victimes du bradage foncier, des policiers à qui on paie 90 mille FCFA par mois, des pêcheurs, des marchands ambulants. Donc, c’est à nous de protéger Walfadjri. On doit respecter sa ligne éditoriale », a déclaré le député Guy Marius Sagna.
Pour sa part, le journaliste Pape Alé Niang n’a pas raté le président du CNRA. « Babacar Diagne, si Dieu l’aimait vraiment, il serait en train d’égrener son chapelet et se reposer. Il a été avec Diouf, Wade et aujourd’hui il est avec Macky Sall en train de faire des dérives. Ce qui m’étonne dans la liberté d’expression, c’est que la régulation ne concerne que les médias privés. Celui qui dirige la RTS est un retraité. Celui qui est la tête du journal le Soleil est un politicien. Les opposants ne passent pas à la RTS et quand ils passent à Walf, on coupe son signal. Ce n’est pas acceptable », regrette Pape Alé Niang.
Prenant la parole, le président directeur général Walfadjri Cheikh Niasse qui arborait le drapeau du Sénégal, révèle que la volonté l’Etat est de faire disparaitre le groupe de presse. « Aujourd’hui, c’est un jour de victoire car le projet était de mettre à terre Walf. Or Walfadjri n’est ni avec l’opposition ni contre le pouvoir mais avec le peuple sénégalais. Tout le projet de l’Etat du Sénégal, c’est de reprendre la licence du groupe. Ce qui est inacceptable. Nous, notre mission, c’est d’être avec le peuple. C’est ce qu’il attend de nous. On ne va pas reculer. On va continuer notre mission. La lutte continue », a déclaré Cheikh Niasse. Tout le long du sit-in, sur les hauts parleurs, on pouvait entendre les propos de Sidy Lamine Niasse où il « sermonnait » le président Macky Sall.
LES LIONNES DEFAITES PAR HAÏTI ET ELIMINEES DE LA COURSE A LA COUPE DU MONDE
L'équipe nationale féminine du Sénégal a été éliminée des qualifications pour la prochaine Coupe du monde de la catégorie après sa défaite (0-4) contre Haïti, en match comptant pour les barrages de cette compétition.
L'équipe nationale féminine du Sénégal a été éliminée des qualifications pour la prochaine Coupe du monde de la catégorie après sa défaite (0-4) contre Haïti, en match comptant pour les barrages de cette compétition.
Le match s'est déroulé tôt samedi matin à Auckland City (Nouvelle-Zélande).
Les Lionnes étaient à deux victoires d'une participation historique à une phase finale de Coupe du monde féminine, une perspective contrariée par cette lourde défaite contre les Grenadières de Haïti.
Après une entame compliquée, le Sénégal a concédé un premier but peu avant la mi-temps. Kethna Louis donne l'avantage à son équipe en reprenant victorieusement de la tête à la 44e minute un ballon venu du point de corner.
Malgré les ajustements opérés par le sélectionneur des Lionnes avec l'entrée en jeu de nouvelles joueuses en début de deuxième période, les Haïtiennes vont doubler la mise à la 54e mn grâce à Nerilia Mondesir.
Avec ce break, les adversaires des Lionnes parviennent à bien maîtriser le match et vont même marquer un troisième dix minutes après la reprise, par l'entremise de Roselord Borgella.
L’attaquante évoluant au Dijon Football Côte-d'Or, en D1 féminine française, va signer, une minute plus tard, le doublé. Une quatrième réalisation qui va complètement faire perdre aux Lionnes le fil du match.
Le Sénégal s'incline lourdement par un score sans appel de 4 buts à O.
Les Haïtiennes, qualifiées pour la suite des barrages, seront opposées mercredi à l'équipe nationale féminine du Chili.
Le vainqueur de ce match va obtenir son ticket pour la Coupe du monde féminine 2023, prévu du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Les équipes africaines déjà qualifiées sont l'Afrique du Sud, le Maroc, le Nigeria et la Zambie.
Vingt-cinq autres pays ont déjà obtenu leur ticket pour cette compétition depuis le 11 décembre dernier, en attendant que trois pays viennent compléter la liste des équipes qualifiées après les barrages.
Avec l'élimination du Sénégal, neuf équipes se disputent, désormais, ces trois dernières places. Il s'agit du Cameroun, du Chili, de Haïti, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, du Paraguay, de Panama, du Portugal, de Taïwan et de la Thaïlande.
La Coupe du monde féminine de football est passée de 24 à 32 équipes participantes. L'équipe des Etats-Unis, tenante du titre, est également la nation la plus titrée avec quatre trophées.
La FIFA annonce qu'elle va démarrer le 25 février par le Japon une tournée du trophée de la Coupe du monde féminine dans les 32 pays dont les équipes nationales sont qualifiées pour la prochaine édition, en vue de "susciter un engouement fort" pour cette compétition.
Cette tournée va comporter 32 étapes au total, comme le nombre d'équipes devant participer au nouveau format de la compétition.
Le Maroc sera la première nation africaine à accueillir le trophée le 20 mars. Il est ensuite attendu en Afrique du Sud, du 22 au 23 mars, avant la Zambie et le Nigéria où le trophée sera accueilli les 24 et 26 mars respectivement.