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20 juin 2025
LA REUNIFICATION DE LA GAUCHE ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens de ce jeudi 16 février, mettent l'accent sur l’appel pour la reconstitution des partis de gauche, la tenue du procès Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko et les cancers de l’enfant.
Dakar, 16 fev (APS) – L’appel pour la reconstitution des partis de gauche, la tenue du procès Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko et les cancers de l’enfant sont parmi les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le quotidien Bës Bi met en exergue la tentative de réunification de la gauche à un an de l’élection présidentielle.
‘’C’est une énième tentative de reconstitution des partis de Gauche. Dans un communiqué, l’Afp, Aj/Pads/A, Apl/ Dog Buumu Gacce, Bds, Bps, Cnno, Galaxie communautaire, Ld, M2r, Mrg, Mpcl, Niaxx jarinu/Mag, Npvr, Pit, Ps, Res/Les Verts, Rsd/Tds, Rtas, Sôr, Udf/Mbooloo mi, Urd ont lancé, hier, l’appel pour la mise sur pied du Groupe d’initiative pour les assises de la gauche plurielle pour reconstituer les partis de Gauche, à un an de l’élection présidentielle’’, rapporte le journal.
La publication note qu’’’en accointances avec le pouvoir libéral depuis 2000, les partis de Gauche en ont perdu beaucoup de forces. Au point qu’une tentative de réunification relève quasiment de l’utopie’’.
Avec cette initiative, Sud Quotidien estime que ‘’la gauche prend date’’ avec l’élection présidentielle à venir.
Et la publication de s’interroger : ‘’Va-t-on vers la fin du compagnonnage entre le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR), et les partis et organisations de la gauche sénégalaise au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar ?’’.
Selon le quotidien Kritik, ‘’la gauche se met à l’endroit’’.
Le même journal souligne que ‘’policiers et gendarmes sont sur le pied de guerre’’ avec la tenue ce matin du procès Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko.
‘’Pour éviter des casses et troubles à l’ordre public, les forces de défense et de sécurité vont encore se déployer aujourd’hui dans les coins et recoins de Dakar afin de dissuader d’éventuels manifestants’’, écrit Kritik'.
Ouvert le 2 février, le procès pour ‘’diffamation’’ opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang au leader du Pastef (opposition), Ousmane Sonko, avait été renvoyé au 16 février.
Le leader de Pastef (opposition) et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, ne s’était pas présenté devant le tribunal correctionnel de Dakar, car n’ayant pas reçu de convocation, avaient indiqué ses avocats.
Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs reproche à Ousmane Sonko d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport de l’IGE (Inspection générale d’Etat) pour sa gestion d'un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC). Niang qui conteste l’existence de ce rapport, a décidé de porter plainte pour ‘’diffamation’’ contre Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor.
Selon Le Quotidien, le leader de Pastef a invité la population à ‘’venir massivement au tribunal'', en expliquant qu'il s'agit d'''une audience publique’’.
Le même journal se fait l'écho des ‘’témoignages émouvants’’ de parents dont les enfants souffrent de cancer. La journée internationale contre le cancer a été célébrée mercredi à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise.
Les cancers de l’enfant, ‘’un mal en quête de gratuité des soins’’, titre Le Soleil. ‘’Ils représentent 1% de tous les cancers ; chaque année, 800 à 1200 nouveaux cas enregistrés au Sénégal ; l’Etat appelé au secours pour une prise en charge gratuite’’, relève le journal.
En politique, Enquête souligne que Khalifa Sall ‘’trace sa voie’’. ‘’Le patron de la coalition Taxawu s’est déchargé, hier, de son poste de président de la coalition Yewwi askan wi. En tournée, depuis des semaines, il tisse sa toile et ne doute pas de sa candidature en 2024. Khalifa Sall prend ses distances de Sonko et se fait un devoir de réunir la famille socialiste’’, écrit le journal.
WalfQuotidien constate qu’à ‘’presque une année de la présidentielle de 2024, le chef de la majorité présidentielle, dont on ne sait pas encore s’il sera candidat ou pas, multiplie les initiatives sociales pour alléger les souffrances des Sénégalais’’.
'’En plus d’avoir procédé à la réduction des prix de certaines denrées de première nécessité et annoncé des mesures comme la réduction du coût du loyer à partir du 1er mars, le gouvernement vient encore de poser un acte’’, écrit Walf.
Le journal rapporte qu’à ‘’la surprise générale, le chef de l’Etat a procédé à l’augmentation des salaires des agents de sécurité et de proximité (ASP) dont les salaires ont connu une hausse de plus de 80 %, passant de 50 à 90 000 francs’’.
Ahmed Aïdara encense Sonko
Le maire de Guédiawaye était très heureux hier de recevoir le président du Réseau des élus locaux du Sénégal(Reels). Ahmed Aidara n’a pas manqué de jeter des fleurs à Ousmane Sonko. Il dira à ce dernier : tu es l’encens contre les sorciers (Thiouraye deum) car partout où tu passes, tu draines des foules. C’est une volonté divine et c’est Dieu qui te protège, dit-il. Vantant encore le leadership de Sonko dans l’espace politique, l’édile de Guédiawaye ajoute : « J’avais dit sur la 2Stv, dans une émission, que tout maire ou député Yewwi askan wi t’est redevable. Car tout candidat aux élections locales et législatives souhaite que tu lui rendes visite. Tu l’as fait lors des Locales et ça a porté ses fruits. Lors des Législatives, tu as été écarté et tu pouvais croiser les bras, mais tu as battu campagne pour tous les candidats, dans les Villes. Tu t’es sacrifié. »
Sonko improvise une caravane à Guédiawaye
Restons sur la visite du président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) Ousmane Sonko, par ailleurs, président du parti Pastef à Guédiawaye, pour dire qu’il a eu droit à une caravane populaire. Informés de la présence de leur leader, les militants et sympathisants du leader de Pastef se sont très tôt rassemblés devant les locaux de l’institution municipale. Et dès sa sortie, Ousmane Sonko, accompagné du coordonnateur départemental de Pastef Guédiawaye, Alpha Ba et du maire Ahmed Aïdara, a improvisé une caravane qui a connu une forte mobilisation des populations. Car de l’entrée de la ville de Guédiawaye en passant par la route de l’école Souleymane Baal puis Gounass, le lycée Limamou Laye, marché bou bess jusqu’au carrefour Serigne Assane et devant la mairie Wakhinane-Nimzaat, le leader de Pastef debout sur le toit de son véhicule était escorté par ses militants qui l’ovationnaient. Partout les gens scandaient : «Sonko, président !»
Les forces de défense ont-elles lâché les basques de Sonko
Ne quittons pas le leader de Pastef pour dire que l’anormal est en train de devenir le normal. Constatant hier à Guédiawaye l’absence des forces de l’ordre qui suivent au quotidien tous les déplacements de Sonko, d’aucuns se demandaient où étaient les policiers. Les gens commencent à s’habituer à la surveillance des déplacements du leader de Pastef par les forces de défense et de sécurité. Le ministre de l’Intérieur at-il compris que cette pratique est contre-productive pour le régime de Macky Sall ? Car, comme le disait Sonko, la présence permanente des limiers est une publicité gratuite pour lui. Ainsi depuis mardi, aucun dispositif sécuritaire n’a été constaté lors des visites de Ousmane Sonko à Golf Sud et à Guédiawaye où il a improvisé une caravane dans les différentes artères de la localité.
Agression de deux journalistes de Walfadjri
Deux journalistes du groupe Walfadjri ont été victimes d’une agression de cinq gros bras hier, dans l’après-midi. L’information a été donnée par la victime Pape Makhtar Diallo. En effet, de retour de la marche pour la libération des détenus politiques et de Nit Doff, les agresseurs à bord d’un véhicule aux vitres teintées ont dépassé Pape Makhtar Diallo et Mame Birame Wathie qui étaient en train de marcher. Ils ont abreuvé d'injures les journalistes de Walf avant de descendre tranquillement de leur véhicule immatriculé AA 939 EP, d’après eux, pour s'en prendre physiquement à Pape Makhtar Diallo. Ils l’ont aspergé de gaz asphyxiant avant de lui asséner des coups de poing.
Habib Sy président de la conférence des leaders de YAW
La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan wi change de président. Khalifa Sall qui présidait la coalition depuis sa création a passé le témoin hier à Habib Sy lors d’une assemblée générale tenue mardi au siège du Prp. Habib Sy a été élu à l'unanimité par les membres de la Conférence des leaders. Aussi la conférence des leaders a procédé à la modification de certaines dispositions de la charte de la coalition.
497 individus interpellés par la police
Au moment où des Sénégalais célébraient la fête de Saint-Valentin dans la nuit du mardi au mercredi, plus de 700 limiers effectuaient une vaste opération de sécurisation sur l'étendue du territoire national. Ainsi dans sa politique de lutte contre la délinquance et la criminalité, la police nationale a fait encore le grand ménage des zones criminogènes de son secteur. Ce large ratissage, supervisé par la Direction de la Sécurité publique, s'est soldé, selon une source autorisée de Seneweb, par l'interpellation de 497 personnes, dont 351 pour vérification d'identité, 94 pour ivresse publique manifeste, 20 pour nécessité d'enquête, 10 pour détention et usage de chanvre indien, une pour détention de produit cellulosique, cinq pour racolage, une pour conduite sans permis, une pour détention d'arme blanche, une pour violence et voie de fait, deux pour vagabondage, une pour recel, trois pour flagrant délit de vol et deux pour vol.
Khalifa Sall en tournée politique
Le leader de Taxawu Senegaal poursuit sa tournée nationale, dénommée «Mottali Yéené ». Après le Baol et la diaspora, Khalifa Sall était hier dans la région de Tambacounda, plus précisément à Koumpentoum. L’ancien maire de Dakar a échangé, en toute convivialité, avec les populations. Khalifa Sall et sa délégation vont séjourner dans les régions de Tambacounda et de Kédougou jusqu’au 28 février.
Le budget du CROUS arrêté à 10, 210 milliards
Le conseil d’administration (CA) du Centre régional des Œuvres universitaires et sociales (Crous) s’est réuni hier pour examiner le budget dudit centre. Cette année, il a connu une hausse. Il s’élève à 10, 210 milliards de FCFA pour l’année 2023 contre 9, 164 milliards en 2022. Soit une hausse de 1,45 milliard de FCFA. Le Directeur général du CROUS, Dr Ahmadou Bamba Ka, se réjouit de la confiance de la majorité des membres du CA. A l’en croire, l’Etat a fait des efforts considérables pour augmenter le budget. Selon lui, ce budget permettra aux étudiants d’être dans de bonnes conditions. Ainsi les autorités du Coud vont bien prendre en charge la sécurisation du campus à travers l’éclairage public, résoudre la question de l’eau par la construction de points d’approvisionnement. L’innovation de 2023 sera l’érection d’une salle de foot, une vieille doléance des pensionnaires de la deuxième institution universitaire.
Collectif «Jamm a Gën 3ème mandat» chez Abdourahmane Diouf
Le président du Parti Awalé Ass Abdourahmane Diouf a reçu hier des membres du collectif «Jamm a Gën 3ème mandat », plateforme de lutte contre la troisième candidature anticonstitutionnelle du Président Macky Sall. Aliou Sané et compagnie sont en train de tisser leur toile en perspective de la Présidentielle de 2024. Par ailleurs, Abdourahmane Diouf a rendu visite, en compagnie de quelques membres de la Délégation nationale du parti, à la direction du Groupe Walfadjri pour lui apporter le soutien de Awalé suite à la suspension de leur signal.
Dr Cheikh Tidiane Dièye
Les leaders de la coalition Yewwi Askan wi se mobilisent pour aller soutenir le leader de Pastef. Dr Cheikh Tidiane Dièye va répondre à l’appel de Sonko en se rendant au tribunal pour accompagner Ousmane Sonko. Selon lui, le procès qui se tiendra ne devrait pas être le sien mais celui des voleurs et des corrompus qui ont dilapidé les deniers publics. Il invite tous les Sénégalais à assister à ce procès public.
Greenpeace Afrique alerte sur la présence d’un bateau russe
Greenpeace alerte sur la présence suspecte d’un bateau russe dans les eaux sénégalaises. Ce chalutier d’une capacité de stockage estimée à plus de 2 000 tonnes, contribuerait à mettre davantage la pression sur des ressources devenues de plus en plus rares dans les eaux sénégalaises. Selon Dr Aliou Ba, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique, ce bateau usine de 120 m de long dénommé Vasiliy Filippov est arrivé le 7 février 2023 dans les eaux sénégalaises. Ne disposant pas officiellement d'autorisation de pêche, ses activités, selon l’organisation de protection de l’environnement, se font au large de la Petite côte et de la Casamance depuis le 8 février 2023. D’après ses investigations, le bateau serait armé par une compagnie namibienne pour le compte d’une société islandaise, Samherji, qui a d'ailleurs fait récemment l’objet d’accusations de corruption en Namibie. Ainsi Dr Aliou Ba demande aux autorités d’éclairer les Sénégalais sur la présence de ce bateau. Il souligne que les pêcheries sénégalaises sont dans une situation agonisante et la majeure partie des stocks de poissons est surexploitée. A l’en croire, l’augmentation de la capacité de pêche ne fera qu’aggraver cette situation précaire. Greenpeace Afrique déplore le refus obstiné du ministère de publier la liste des navires industriels autorisés à pêcher au Sénégal, ce qui pourrait faciliter la surveillance accrue des eaux sénégalaises.
Saraya : la gendarmerie démantèle un chantier d’orpaillage clandestin
La brigade de gendarmerie de Saraya a procédé, dans le village de Dalafing, au démantèlement d’un chantier d’orpaillage clandestin appartenant à cinq ressortissants étrangers, a annoncé mercredi à l’APS le commandant de gendarmerie Laye Diaw Ndiaye. Au cours de cette opération de sécurisation menée mardi aux environs de 16 heures, les gendarmes en poste à Saraya ont saisi une importante quantité de produits prohibés composés d’une centaine de kilogrammes de cyanure, d’autant de sacs de zinc, d’une importante quantité d’acide sulfurique et d’un lot de matériels destinés à la conservation de ces produits nocifs. Les cinq personnes arrêtées sont en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya. Elles sont poursuivies pour altération du domaine forestier et utilisation des produits nocifs sans autorisation. Ils seront déférés au parquet du tribunal de grande instance de Kédougou au terme de l’enquête qui suit son cours.
TNT : Les télés vont payer une redevance mensuelle de 3 millions
Le montant de la redevance dont doivent s'acquitter les éditeurs télévisuels privés dont les programmes sont diffusés par le biais de la Télévision numérique terrestre (TNT) a été arrêté à 3 millions de francs CFA par mois, contre 5 millions comme initialement fixé, a-t-on appris mercredi de la directrice générale de la Société de télédiffusion du Sénégal (TDS). Nafissatou Diouf en a fait l'annonce lors d'une rencontre portant sur la fixation du montant de cette redevance, à laquelle participaient, outre le ministère de tutelle, des membres du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) et des représentants du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA). Selon la DG de la Société de télédiffusion du Sénégal, cette mesure entrera en vigueur à partir du premier mars prochain. Le montant convenu sera utilisé pour la maintenance et les frais de back-up, a indiqué Nafissatou Diouf, en faisant observer que la qualité du service nécessite des efforts de la part des éditeurs. Le directeur de la Communication, Oussseynou Dieng, venu représenter le ministre de tutelle, estime que ce montant est "raisonnable", ajoutant qu'une rencontre sera prochainement organisée pour définir les modalités de paiement.
ABDOU DIALLO MANQUERA AU PROCHAIN RASSEMBLEMENT DES «LIONS»
Blessé à un genou depuis le mois de janvier, Abdou Diallo devrait encore patienter pour fouler les pelouses.
Blessé à un genou depuis le mois de janvier, Abdou Diallo devrait encore patienter pour fouler les pelouses. Prêté par le PSG, jusqu’à la fin de la saison, le défenseur de Leipzig RB va encore manquer plusieurs semaines. Selon les informations de Sky Sport Germany, relayées, hier mercredi, par Footmercato, l’international sénégalais a reçu des injections pour traiter sa blessure, dans le but d’éviter une opération. Ce qui rend improbable un retour avant la trêve internationale du mois de mars. Mais aussi l’impossibilité pour le joueur d’être au prochain rassemblement des «Lions» du Sénégal, en marge des qualifications à la CAN 2025.
Encore une mauvaise nouvelle pour l’équipe nationale du Sénégal et pour le club allemand de Leipzig, engagé dans les 8e de finale de la Ligue des champions.
Absent depuis le mois de janvier, en raison d’un problème au genou, Abdou Diallo devra encore patienter pour retrouver les terrains. Le défenseur central du RB Leipzig est prêté par le PSG, jusqu’à la fin de la saison. Les informations de Sky Sport Germany, rapportée par Footmercato, expliquent que l’international sénégalais sera absent encore plusieurs semaines et qu’un retour avant la trêve internationale du mois de mars est improbable.
En effet, Abdou Diallo, ajoutent-elles, a reçu des injections pour traiter sa blessure dans le but d’éviter de passer sur le billard, mais son retour n’est donc pas encore pour tout de suite. Le défenseur central international sénégalais n’avait, en effet, participé à aucun match du RB Leipzig depuis le retour de la compétition, lui qui a porté le maillot du club allemand à 11 reprises cette saison (1 but).
Titulaire indiscutable depuis ses premières sélections en 2021, Abou Diallo formait une charnière centrale solide, avec Kalidou Koulibaly, dans l’équipe du Sénégal, sacrée championne d’Afrique à la CAN 2022 au Cameroun. Le défenseur sénégalais avait quitté la France, durant l’été dernier, pour Leipzig, pour un transfert qui devrait lui permettre d’engranger du temps de jeu. Abdou Diallo n’est pas certain de pouvoir tenir sa place dans le groupe qui sera composé par le sélectionneur Aliou Cissé pour le prochain rassemblement des «Lions» du Sénégal, en direction des éliminatoires de la CAN 2025.
UN DECRET PLUS EFFICACE QUE LA LOI, LE DEFI
L’entrée en vigueur du décret portant baisse du loyer, prévue le 1er mars prochain, serat-elle une occasion de mettre de l’ordre dans le secteur de l’immobilier qui connait une hausse vertigineuse des prix ?
L’entrée en vigueur du décret portant baisse du loyer, prévue le 1er mars prochain, serat-elle une occasion de mettre de l’ordre dans le secteur de l’immobilier qui connait une hausse vertigineuse des prix ? Le gouvernement qui annonce la création d’une Commission de régulation, devra s’entourer de nouvelles astuces pour que ce décret ne subisse pas le même sort que la loi de 2014 portant baisse des prix du loyer.
Désormais, ce n’est plus une loi qui garantira la régulation de la flambée des prix du loyer, mais un décret présidentiel. Le président de la République, Macky Sall, a pris un décret dans ce sens, une nouvelle réglementation qui a été examinée et adoptée en Conseil des ministres du jeudi 9 février dernier à Thiès. Il entrera en vigueur le 1er mars prochain. Désormais, la baisse prévue est de de 5% pour les loyers de plus 500.000 F CFA. Pour les prix de locations compris entre 300.000 et 500.000 FCFA, la réduction est estimée à 10%. S’agissant des habitations dont le loyer est égal ou inférieur à 300.000 F CFA, la baisse est de 20% ; soit une baisse de 5% par rapport au taux de 20% arrêté à l’issue des concertations nationales sur la vie chère présidées par le président Macky Sall, le 5 novembre 2022.
Selon le ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises et de la Consommation, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, une commission sera mise en place lors du prochain Conseil des ministres délocalisé, prévu le 22 février prochain à Sedhiou. Cet organe de régulation sera chargé de résoudre les différends entre bailleurs et locataires qui émaneront de l’application de cette nouvelle directive. Cette nouvelle décision de l’Etat sera-telle une occasion d’en finir avec l’épineuse question de la cherté du loyer à Dakar et dans plusieurs grandes villes ? Il faudrait au gouvernement beaucoup plus d’autorité pour arriver à un respect scrupuleux de ces nouveaux tarifs, car les anciennes directives n’ont jamais été appliquées.
En effet, aprés l’instauration de la loi portant baisse du loyer en 2014, de nombreux bailleurs n’ont pas appliqué la mesure, usant parfois de tactiques et autres subterfuges pour se soustraire à la loi. Celle-ci n’avait pas pris en compte la surface corrigée. De ce fait, les bailleurs ont très vite trouvé des alibis.
Créant de nombreux contentieux avec des milliers de réclamations dont des centaines de dossiers ont atterri devant les Tribunaux. Pendant la pandémie de la Covid-19 aussi, le gouvernement avait pris des décisions pour alléger les ménages. Là aussi, l’effectivité de l’application des mesures étatiques a fait défaut. Pour rappel, cette volonté de réduire le coût du loyer est parmi les engagements du président de la République, Macky Sall, pour soulager les ménages durement impactés par le renchérissement du coût de la vie.
PLUS DE 115 MILLIARDS D’AMELIORATION DE LIQUIDITE PROPRE EN 2022
En décembre 2022, «la liquidité propre des banques s’est améliorée de 115,8 milliards», renseigne la note mensuelle de conjoncture économique, au titre janvier 2023.
Les banques de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa) sont assez liquides en fonds propre, lesquels fonds sont estimés à 115,8 milliards de francs CFA en fin décembre 2022, souligne la note mensuelle de conjoncture économique au titre du mois de janvier 2023, de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
En décembre 2022, «la liquidité propre des banques s’est améliorée de 115,8 milliards», renseigne la note mensuelle de conjoncture économique, au titre janvier 2023. Sur la base des informations disponibles au 27 janvier 2023, ladite note qui retrace l’évolution récente de l’environnement international et des économies de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Cette évolution s’explique par «l’incidence positive du solde de leurs opérations avec les Etats et des autres facteurs nets (+997,1 milliards), atténuée parles soldes négatifs des mouvements de billets à leurs guichets (-665,4 milliards) et des transferts reçus de l’extérieur (-215,9 milliards)».
Durant le mois de décembre 2022, fait remarquer la note économique, «les banques de l’Uemoa ont accru leur recours au refinancement de la Banque centrale (Bc) de 805,1 milliards. En général, vers la fin de l’année, les banques accroissent leurs demandes de refinancement pour faire face aux retraits de cash et aux transferts en émission pour les préparatifs des fêtes. Au total, ‘’la liquidité bancaire s’est accrue de 920,9 milliards d’un mois à l’autre», souligne la note.
L’analyse de la constitution de réserves obligatoires au cours de la période allant du 16 novembre au 15 décembre 2022 fait apparaître une situation excédentaire par rapport au niveau des réserves requises. «Les réserves excédentaires des banques sont ressorties à 1.766,1 milliards, soit 162,7% des réserves requises», mentionne le document. Quant à la monnaie, le rythme de progression de la masse monétaire a baissé, pour ressortir «à 12,6% en novembre 2022, après 14,1% un mois plus tôt». Pour ce qui est de l’évolution des dépôts, on a noté un ralenti (+14,0%) et celle de la circulation fiduciaire s’est légèrement accélérée (+8,0%), après respectivement 15,9% et 7,9% un mois plus tôt.
OUSMANE SONKO VEUT BOOSTER LE BUDGET DE GUÉDIAWAYE
Le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko et non moins président du Réseau des élus locaux du Sénégal (REELS) poursuit ses tournées auprès de ses collègues membres de cette organisation.
Dans le cadre de ses tournées auprès de ses collègues maires membres du Réseau des élus locaux du Sénégal (REELS), le leader de Pastef et maire de Ziguinchor Ousmane Sonko était hier, mercredi 15 février à Guédiawaye. Accueilli par le maire Ahmed Aïdara et une foule de partisans, Ousmane Sonko a déploré la faiblesse des 2 milliards F CFA de budget de la ville de Guédiawaye avant de proposer à son collègue, Ahmet Aïdara un «partage d’expériences » afin de faire passer cette enveloppe financière au moins à 15 milliards F CFA . Par ailleurs, le président du Réseau des élus locaux du Sénégal a également exhorté ses collègues maires du département de Guédiawaye à ne pas s’embourber dans des affaires de spoliation foncière et de détournement.
Le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko et non moins président du Réseau des élus locaux du Sénégal (REELS) poursuit ses tournées auprès de ses collègues membres de cette organisation. Après les communes des Parcelles assainies, de Fass Gueule Tapée, de Colobane et de la Patte d’Oie, c’est au tour de celle de Golf Sud et la ville de Guédiawaye d’accueillir hier, mercredi 15 février, le leader du parti Pastef. A la ville de Guédiawaye où il a été accueilli par le maire Ahmed Aïdara et une foule de partisans, Ousmane Sonko a invité ses camarades maires de Yewwi askan wi à tout faire pour ne pas trahir la confiance des populations qui les ont « investis de leur confiance » en leur donnant non seulement deux communes et la ville mais aussi deux sièges de député. « Cette confiance, on doit la mériter. Nous avons une responsabilité sur votre manière de gérer la mairie. Votre réussite est notre réussite et vice-versa.», a-t-il lancé. Loin de s’en tenir-la, le président du Réseau des élus locaux du Sénégal a également exhorté ses collègues maires du département de Guédiawaye de ne pas se mêler dans des affaires de spoliation foncière et de détournement. « Je vous demande d’identifier le patrimoine de la ville et de le rendre à la mairie pour que ça soit bénéfique aux populations de Guédiawaye », a-t-il appelé
Poursuivant son propos, le président du Réseau des élus locaux du Sénégal tout en réitérant la disponibilité du REELS à accompagner ses collègues, a déploré les 2 milliards F CFA de budget de la ville de Guédiawaye. « Il est inconcevable que le budget de la ville de Dakar soit 26 fois supérieur à celui de la ville de Guédiawaye. «Dakar ne peut pas avoir 53 milliards de budget, alors que le budget de la ville de Guédiawaye ne dépasse pas 2 milliards. Ce n’est pas normal. Le budget de la ville de Guédiawaye devait atteindre au moins 15 milliards F CFA », a-t-il estimé avant de proposer à son collègue, Ahmet Aïdara, un «partage d’expériences » afin dit-il de corriger cette insuffisance de l’enveloppe financière.
«Nous allons, ensemble, élaborer une stratégie basée sur la communication avec les populations et la collaboration avec l’Administration, que ce soit le Trésor et les Impôts et domaines. Je suis convaincu que si on élabore une bonne stratégie au bout de deux ans, même si on n’atteint pas la barre des 15 milliards de budget, on ne sera pas loin de cet objectif », a-t-il assuré.
Loin de s’en tenir-là, le leader de Pastef a également préconisé à ses collègues, la revue de la nomenclature du budget des collectivités qui, selon lui, est souvent dominée à 80 % des ressources affectées au fonctionnement. « À Ziguinchor, par exemple, à mon arrivée, 82 % du budget étaient consacrés au fonctionnement. En 2023, on a inversé la tendance avec 67 % du budget affectés aux investissements», souligne-t-il.
LE REGARD CRITIQUE DE MOUSSA DIAW SUR L'APPEL À L'UNITÉ DE LA GAUCHE
De quel PS s'agit-il ? Quid de l'AFP ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour appeler à l'unité ? Nous sommes dans une sorte de pagaille organisée - VERBATIM
« A mon avis, il faudra d’abord identifier les personnes qui sont derrière cet appel : qui sont-elles et quelles sont leurs motivations ? Parce que si, elles étaient motivées, comme elles le disent, par les valeurs de gauche, de lutte contre l’injustice et surtout, constituer un groupe pour défendre la démocratie, l’État de droit, la stabilité du Sénégal ou de l’Afrique de façon générale, pourquoi ont-ils attendu maintenant au moment où il y a une forte tension dans le paysage sénégalais pour dire voilà, nous, on va essayer de se regrouper. Ensuite, il faut essayer de voir que représentent-elles au sein de leur parti ou mouvement politique et qu’est-ce qui les motive ? Et pourquoi ont-elles attendu jusqu’à maintenant pour faire leur appel au moment où le bateau commence à prendre de l’eau. Donc, il faut vraiment vérifier qui sont les signataires de cet appel qui, à mon avis, risque de ne pas avoir beaucoup d’échos surtout dans le contexte très tendu actuel où les gens cherchent à renforcer les positions plutôt que de s’aventurer dans la construction de nouvelles entités avec des discussions interminables. Car, pour ce qui est du Parti socialiste, son Secrétaire général, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, a déjà pris position. Elle a annoncé dans un communiqué qu’à la suite de leur séminaire, une large majorité des responsables du parti qui ne sont pas favorables à une candidature du PS en 2024 s’est dégagée.
Et cela, en raison des procédures longues et compliquées mais aussi de l’insuffisance du temps pour trouver un candidat. Ainsi, elle a confirmé l’ancrage du PS dans la coalition Benno. C’est donc un peu paradoxal que le Bureau politique du PS annonce cette position dans son communiqué du mardi 14 février et qu’un jour après, on voit le même PS signataire d’un appel à l’unité de la gauche. Je me demande donc de quel PS il s’agit, même si j’avoue que le communiqué du Secrétaire général va certainement pousser beaucoup de responsables du PS à quitter encore le navire.
Pour ce qui est de l’Alliance des forces de progrès (AFP), Moustapha Niasse a clairement indiqué lui-aussi que l’AFP n’a investi aucun candidat. Donc, les choses sont claires, il continue son compagnonnage avec le président Macky Sall. Ce que j’ai dit pour le PS et l’AFP est également valable pour les formations signataires de cet appel à savoir : Ld, Aj, Pit et Urd pour ne citer que celles-là. Ceci pour dire qu’on est un peu dans une sorte de pagaille organisée. Cependant, ce qui est important par rapport à l’esprit de ce texte-là, c’est qu’il y a un certain nombre de leaders qui ne souhaitent plus cautionner la candidature du président Macky Sall. Je dis bien ne souhaitent plus cautionner parce qu’ils ont participé à son bilan donc, ils sont comptables de la gouvernance politique de Macky parce qu’ils ont collaboré avec lui et ils étaient à l’intérieur de la coalition ».
« L’autre question que je me pose est relatif au contexte choisi par les signataires de cet appel. Ils attendent qu’on soit à moins d’un an de l’élection présidentielle qui est d’une importance capitale pour dire, voilà, on va organiser des Assises, on va se regrouper pour représenter les forces de gauche. À mon avis, si vraiment ils étaient animés de la volonté de l’esprit de gauche, ils n’attendraient pas maintenant pour faire un appel des forces de gauche. Ils auraient pris leur responsabilité depuis très longtemps notamment, au moment où il y avait un calme politique. Je pense que c’était le moment de prendre conscience de l’importance de coaliser, de regrouper les forces de gauche comme les autres l’avaient annoncé aussi pour les libéraux. Mais, ils attendent la fin d’un régime dont ils sont comptables au même titre que le président Macky Sall pour dire voilà, maintenant on va s’organiser. De même que le président Macky Sall, ils ont aussi des comptes à rendre, parce qu’ils sont restés dans la coalition, même si peut-être certains partis avaient quitté, mais dans tous les cas, ils n’avaient jamais pensé à se regrouper.
Cette démarche me fait donc penser à l’ouvrage écrit par un ami sur les paradoxes de la gauche sénégalaise, intitulé : « De la lutte des classes à la lutte des places ». Aujourd’hui, les membres de ce groupe ont réussi leur lutte de place mais, ils savent que cette lutte de place risque d’être compromise parce que, c’est l’incertitude qui risque de les gagner et maintenant, ils vont se regrouper pour pouvoir trouver les possibilités de se repositionner politiquement. Mais dans tous les cas, cette démarche traduit une désorientation de ce groupe-là. Et je pense que c’est trop tard. Car, à mon avis, ce qui est important aujourd’hui, c’est peut-être de rejoindre les groupes qui sont déjà-là et qui défendent les idéaux qu’ils revendiquent que de vouloir former, un groupe à part parce que tout cela, c’est un peu problématique compte tenu du temps. Ensuite, les problèmes qu’ils ont dans leurs propres partis vont les retrouver dans ce groupe. Je pense qu’il faut plutôt intégrer les groupes qui existent déjà et qui sont en train de se battre ».
LA GAUCHE VEUT JOUER SA PARTITION
Va-t-on vers la fin du compagnonnage entre le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) et les partis et organisations de la gauche sénégalaise au sein de la coalition Benno bokk yakaar.
Une dizaine de partis et organisations de la gauche sénégalaise appellent à « construire une nouvelle Gauche plurielle, unie, démocratique, laïque et panafricaniste, ouverte et inclusive, autour des conclusions des Assises nationales avec un discours nouveau et des méthodes nouvelles ». Réunis autour du « groupe d’initiative pour les assises de la gauche plurielle », ces formations politiques justifient leur démarche par leur « poids faible pour pouvoir peser sur le cours politique de notre pays » nonobstant les « efforts consentis dans les différentes dynamiques pour la tenue des Assises nationales, la mise en place du M23 comme des coalitions pour l’avènement de la première et de la deuxième alternance ».
Va-t-on vers la fin du compagnonnage entre le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) et les partis et organisations de la gauche sénégalaise au sein de la coalition Benno bokk yakaar. En effet, alors que le contexte politique actuel est marqué par une escalade de la tension alimentée parle flou entretenu par l’actuel chef de l’Etat, au sujet de sa candidature controversée pour un 3e mandat et l’acharnement politico-judiciaire du régime en place sur le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko et ses partisans, une dizaine de partis et organisations de la gauche sénégalaise sont montés au créneau pour appeler à « l’unité de la Gauche ». Il s’agit de la quasi-totalité des formations politiques d’obédience de la gauche sénégalaise, communistes, socialistes, socio-démocrates, nationalistes et écologistes. Dans un communiqué rendu public hier, mercredi 15 février, ces formations réunies autour du « Groupe d’initiative pour les assises de la gauche plurielle », appellent notamment à « construire une nouvelle Gauche plurielle, unie, démocratique, laïque et panafricaniste, ouverte et inclusive, autour des conclusions des Assises nationales avec un discours nouveau et des méthodes nouvelles ». Il s’agit entre autres, de l’Afp, Aj/Pads/a, Apl/ dog buumu gacce, Bds, Bps, Cnno, Galaxie communautaire, Ld, M2r, Mrg, Mpcl niaxx jarinu/mag, Npvr, Pit, Ps, Res/les verts, Rsd/Tds, Rta/s, Sor, Udf/mbooloo mi, Urd.
Outre la construction d’une nouvelle Gauche plurielle, les signatures de cet appel prônent également l’organisation des « Assises de la Gauche plurielle sur la base de termes de références consensuels afin de créer une vaste organisation des partis et mouvements de la Gauche plurielle ». Ces Assises insistent-ils, « seront aussi l’occasion d’aborder toutes les questions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles qui agitent le pays ». Sous ce rapport, ils ont ainsi lancé un « appel pressant à toutes les organisations et individualités intéressées à rejoindre notre initiative afin de mettre non seulement « un coup d’arrêt à la division et à la dispersion de la Gauche ». Mais aussi de « permettre à celle-ci de jouer un rôle de défenseur conséquent de la démocratie, de la République, de l’Etat de droit, de la stabilité et de la paix civile pour notre cher Sénégal et pour l’Afrique, dans la perspective des États-Unis du continent ».
Pour justifier leur démarche, les signataires de cet appel évoquent leur « poids faible pour pouvoir peser sur le cours politique de notre pays » nonobstant les « efforts consentis dans les différentes dynamiques pour la tenue des Assises nationales, la mise en place du M23 comme des coalitions pour l’avènement de la première et de la deuxième alternance ». « Les organisations se réclamant de la Gauche ont toujours fait preuve de détermination et d’engagement jusqu’au sacrifice suprême, en vue de porter leur part de charge dans le combat pour l’indépendance, la démocratie et la justice sociale dans notre pays, et ce depuis la période coloniale jusqu’à nos jours », soulignent les signataires de ce document avant de marteler. « Si l’unité de la Gauche a toujours été une préoccupation permanente de nos différentes organisations, elle est devenue, aujourd’hui, une urgence, un impératif catégorique ».
KEEMTAAN Gi - POUR KENE ET TOUS LES AUTRES…
Voir une dame jadis brillante sur les pistes d’athlétisme du monde entier ravagée par une maladie sournoise faisait assurément de la peine. Plus insoutenable encore, son appel au secours finalement entendu par le chef l’Etat. La promptitude des autorités à se déplacer au domicile mortuaire détonne de leur silence méprisant quand la jeune dame avait le plus besoin de leurs réconfort et soutien. La défunte était vide de vie, méconnaissable pour ceux qui l’ont vue durant ses derniers mois de vie sur cette terre. Pendant qu’on distribuait des terrains et qu’on gâtait de jeunes footballeurs dont la plupart touchent des dizaines de millions de francs par mois, Kène Ndoye souffrait stoïque. Elle ne quémandait pas mais réclamait juste ce qu’on lui devait. Elle voulait rester en vie, se soigner. Dans les médias et sur des plateaux de télé, l’athlète plusieurs fois championne d’Afrique et médaillée mondiale a fait entendre à maintes reprises son désespoir de ne pouvoir se prendre en charge comme elle l’aurait voulu, faute de moyens. Elle réclamait des primes impayées. Elle a longtemps attendu sans rien voir. Finalement, elle est morte si jeune et dans le dénuement comme beaucoup de nos héros dont on ne se souvient qu’à leur disparition. Il y avait Kène, qui est partie, mais il y a aussi beaucoup d’autres de nos anciennes gloires sportives, tous ces autres qui ont eu besoin en un moment donné de leur vie chahutée d’une prise en charge médicale sans avoir pu l’obtenir. D’autres ont couru, couru, tapé à des portes sans qu’elles s’ouvrent jamais devant eux. Les occupants des bureaux ou les propriétaires des châteaux aux portes desquelles ces vieilles gloires tapaient, à la recherche d’un petit secours, n’ayant pas voulu les recevoir. Ainsi va, hélas, la vie au Sénégal. Un pays où règne l’art du « Puukare » et où des personnes, dès qu’elles accèdent à certaines stations, coupent tous les ponts et changent de numéros de téléphones pour rester inaccessibles. Le geste des autorités envers la famille de la défunte athlète à qui elles auraient remis dix millions de francs — la famille dit un million — nous parait en tout cas indécent après leur totale indifférence au moment où Kène avait le plus besoin de leur secours pour rester en vie. Kène morte, à elles (autorités) la récupération politique ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LES CONDOLEANCES DE DIATTARA
Du riche palmarès de Kène Ndoye qui nous a quittés dans la nuit du lundi dernier, on peut retenir une médaille en bronze au Mondial en salle en 2003 avec un saut de 14,72 m et un record de 15 m au triple saut et 6,64 m à la longueur. Sur le plan continental, la sauteuse a remporté environ 18 médailles et deux aux Jeux islamiques. Elle fut Lion d’Or en 2003 et en 2004. Kène Ndoye était rongée depuis quelques années par une maladie qui avait complètement détruit sa vie. L’athlète, qui a procuré beaucoup de bonheur aux Sénégalais, souffrait d’une polyarthrite rhumatoïde qui avait réduit et déformé ses mains notamment la gauche qui avait perdu sa mobilité. Laissée à elle-même malgré ses appels au secours pour réclamer ses primes impayées par l’Etat, personne ne s’était préoccupé de son sort. Elle a ainsi vécu dans le dénuement, peinant à se faire soigner et abandonnée par l’Etat qui s’occupait plus de football que d’autres disciplines qui sont les parents pauvres du Sport sénégalais. Mais bon, retenons que le ministre des Sports, au nom du chef de l’Etat, s’est déplacé à la maison mortuaire pour présenter les condoléances de la nation à la famille de l’illustre disparue. Il a remis une enveloppe d’un million de francs en guise de « diakhal ».
UN FARCEUR NOMME ABDOULAYE DIEYE
Après son meeting « Ndiaga Ndiaye » d’il y a quelques semaines, et le bétail politique qu’il avait mobilisé à l’occasion de la tournée « économique » du président de la République à Thiès, Abdoulaye Dièye, le directeur général de l’AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) ne se sent plus. Ou, plus exactement, il se sent pousser des ailes. Sa dernière trouvaille loufoque ? Lancer une pétition destinée à recueillir un million de signatures pour convaincre le président Macky Sall d’effectuer un troisième mandat… pardon un deuxième quinquennat ! Assurément, le président Macky Sall devrait prier Dieu pour qu’Il le protège de ces dangereux « amis » comme Abdoulaye Dièye qui le mènent dans le gouffre en faisant semblant de ne chercher que son intérêt. Car enfin, avant de convaincre un million de personnes à signer sa pétition, le Dg de l’Aibd devrait d’abord commencer par gagner dans sa commune de Thiès où il a été battu à plate couture aussi bien aux locales qu’aux élections législatives. Ce même s’il a remporté son centre de vote. Comment donc peut-il prétendre convaincre un million de personnes s’il a été incapable de faire voter 20.000 personnes pour les listes parrainées par son champion à Thiès ? Euy way Macky moytoul ma ñii !!!
« GATSA- GATSA » PREND LE DESSUS SUR LE « TOCC SA GATT »
Hier, lors de la visite du leader de Pastef, Ousmane Sonko, à la mairie de Guédiawaye, les observateurs ont eu beau chercher la tronche de Lat Diop, l’insulteur de l’opposant numéro 1 était invisible. Pas l’ombre non plu d’un seul de ses militants dans les parages. Le Dg de la Lonase, qui avait promis le tocc sa gatt pour répondre au gatsa – gatsa de Sonko, s’était calfeutré dans son bureau de la Lonase tirant certainement les rideaux pour ne pas voir la foule qui a dû traverser ses locaux près du Cices quand Sonko était raccompagné à son domicile de la Cité Keur Gorgui par une marée humaine. La même foule a accompagné le leader de Pastef partout à Guédiawaye. Avec la marée humaine qui suivait Sonko, ç’aurait été suicidaire pour l’insulteur Lat Diop de lui faire face comme il l’avait virilement promis lors du meeting de Benno à Pikine. Pour l’instant, on peut dire que le Dg de la Lonase a encore perdu la face devant son ancien camarade de promotion à l’Ena.
ECONOMIE :LE PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE DAVID MALPASS DEMISSIONNE
Le président de la Banque mondiale, David Malpass, va démissionner d’ici le 30 juin de son poste à la tête de l’institution de développement, a indiqué l’organisation dans un communiqué publié mercredi, sans préciser la raison de son départ. Âgé de 66 ans, David Malpass, 13e président de l’institution de Washington, a informé mercredi le conseil des directeurs de son intention de quitter ce poste qu’il a tenu pendant quatre ans, a indiqué le communiqué. Le groupe Banque mondiale «est fondamentalement solide, financièrement viable et bien placé pour accroître son impact sur le développement face aux crises mondiales urgentes», a déclaré M. Malpass, cité dans le communiqué, y voyant «une opportunité pour une transition de direction en douceur». «Alors que je poursuis de nouveaux défis, je tiens à remercier tout notre personnel et nos conseils d’administration», a souligné l’Américain dans une note envoyée aux équipes de la Banque mondiale. David Malpass s’est, au cours des quatre années de son mandat, «concentré sur la recherche de politiques plus fortes pour augmenter la croissance économique, réduire la pauvreté, améliorer le niveau de vie et réduire le fardeau de la dette publique», a souligné la Banque mondiale dans son communiqué. «Au cours des quatre dernières années, les cinq institutions du Groupe Banque mondiale (BIRD, IDA, IFC, MIGA et CIRDI) ont réagi rapidement aux crises mondiales, mobilisant un montant record de 440 milliards de dollars en réponse à la pandémie de covid-19, à la guerre en Ukraine, au fort ralentissement économique mondial, au fardeau de la dette insoutenable, au changement climatique et aux pénuries de nourriture, d’engrais et d’énergie», a indiqué le démissionnaire. David Malpass était, avant son arrivée à la Banque mondiale, sous-secrétaire au Trésor chargé des affaires internationales au sein de l’administration du républicain Donald Trump, dont il était un fidèle. Une règle tacite accorde la direction de la Banque mondiale à un Américain, et celle du Fonds monétaire international (FMI) à un Européen.
LA PM D’ECOSSE AUSSI
Le président de la Banque mondiale n’est pas le seul à avoir annoncé sa démission hier. En effet, on a aussi appris que la Première ministre (un poste équivalant dans son pays à celui de président de la République) écossaise, Nicola Sturgeon, a elle aussi démissionné. Ce après être restée aux affaires en tant que PM pendant huit ans. Cette indépendantiste a expliqué que sa décision a été murement réfléchie. «Dans ma tête et dans mon cœur, je sais que le moment est venu, que c’est le bon moment pour moi, pour mon parti et pour le pays, et j’annonce donc aujourd’hui mon intention de démissionner en tant que Première ministre et cheffe de mon parti», a déclaré Nicola Sturgeon lors d’une conférence de presse. Elle restera en poste jusqu’à ce que le Parti national écossais dont elle est membre désigne un nouveau leader. Pendant que le président de la Banque mondiale jette l’éponge et que la Première ministre d’Ecosse rend le tablier, nous, on connaît des dirigeants qui veulent s’accrocher au pouvoir quitte à violer les Constitutions de leurs pays ! Ah la la, walay les Toubabs c’est pas comme nous !
MOBILISATION POUR LA LIBERATION DE NIT DOFF ET DES AUTRES DETENUS
Si la mobilisation fut faible, elle n’a pas douché les ardeurs des marcheurs pour la libération du rappeur Mor Talla Gueye alias Nit Doff et d’autres détenus. La marche s’est ébranlée à 16 heures, hier mercredi après-midi, 15 février 2023, du rond-point Sahm à celui de l’Onu, près du ministère de la Culture. Le député élu sousla bannière de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw, opposition), Guy Marius Sagna a participé à la marche. Parmi les manifestants, il y avait également la fille de Nit Doff, un bébé porté par son oncle et frère du détenu. La mère du bébé n’a pas souhaité se prononcer. « Macky Sall dictateur », « Libérez Nit Doff », ont scandé les manifestants. L’opposant et leader de Pastef, Ousmane Sonko, a rejoint la marche au point de chute. Sa présence a dopé la foule composée de jeunes. Invité à prendre la parole, l’un des leaders de Yewwi Askan Wi a, toutefois, décliné l’offre préférant laisser la parole au mouvement hip hop. Fata el présidente hué, Karim Xrum Xakh fortement applaudi. La stabilité du pays passe par la libération des « otages politiques » selon le rappeur Simon. Très virulents, Cyrille Touré alias Thiat et Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xakh ont martelé que le 3e mandat ne passera pas. Si les deux ont été fortement applaudis, Fata el présidente a été, lui, conspué. Ce que les organisateurs ont déploré, indiquant que « tous véhiculent le même message. »
LE FRAPP MENACE…
Restons à cette manifestation pour dire qu’Aliou Gérard Koïta, membre du Secrétariat exécutif national du Frapp, a listé 113 détenus actuellement dans les geôles du régime dont Hannibal Djim. « Nous tenons à apporter notre soutien et notre solidarité à ces 113 concitoyens détenus de manière illégale et illégitime par le président Macky Sall. Parmi eux, il y a Nit Doff qui est un frère, mais il y a également Hannibal Djim ainsi que d’autres concitoyens détenus par le président dictateur uniquement parce qu’ils sont contre la 3e candidature. » a-t-il déclaré. S’agissant de la faible mobilisation constatée, l’activiste a déploré des « agissements » du préfet de Dakar, Mor Talla Tine, visant « à saboter notre manifestation. » C’est pourquoi, a-t-il dénoncé, « nous n’avons pas reçu l’arrêté autorisant la marche à temps. C’est une étape que nous allons évaluer. » Il finira par menacer: « éventuellement, si le président Macky Sall ne recule pas dans les jours à venir, nous allons passer à la vitesse supérieure. Parce que nous n’accepterons pas ces mandats de dépôt ».
MANIFS DE PASTEF A MBACKE 10 NOUVEAUX MANDATS DE DEPOT, RETOUR DE PARQUET POUR LE RESTE DU GROUPE
Après les 11 personnes envoyées en prison mardi par le procureur de Diourbel, 10 autres personnes arrêtées lors du meeting interdit de Pastef, dont Serigne Assane Mbacké, ont été placées sous mandat de dépôt hier. Les 59 autres ont fait l’objet d’un retour de parquet. Le parquet, qui a corsé les charges, a cependant requis la libération des 7 mineurs dont quatre élèves. Le communiqué du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel, publié dans la journée du mardi, n’augurait rien de bon pour les manifestants arrêtés, vendredi dernier, lors du meeting interdit de Pastef. Dans un communiqué, le chef du parquet régional avait indiqué que ces personnes sont poursuivies pour « participation à un rassemblement et des actions diverses, dégradation de biens, dommage à la propriété mobilière et immobilière d’autrui, instigation pour participation à un rassemblement et à des actions diverses ayant causé des dommages ou à des personnes ».