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24 mai 2025
LA GREVE DES SAMES S’ELARGIE
L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AJAIHS) a annoncé avoir décidé de se joindre à la grève du Syndicat des médecins autonomes du Sénégal (SAMES), en annonçant avoir décrété 48 heures de port de brassards rouges
L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AJAIHS) a annoncé avoir décidé de se joindre à la grève du Syndicat des médecins autonomes du Sénégal (SAMES), en annonçant avoir décrété 48 heures de port de brassards rouges les 14 et 17 prochains, pour protester contre la non prise en charge, disent-ils, de leurs revendications.
« Le combat étant inséparable de celui du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) », l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal l’AIAIHS « se joindra à la grève générale les 18 et 19 février 2025 », écrit-elle dans un communiqué.
« Au-delà de cette action, l’association décrète 48 heures de port de brassards rouges les vendredi 14 et lundi 17 février », ajoute-t-elle dans un communiqué.
L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal dit constater « l’absence de prise en charge de ses revendications par la tutelle », « trois mois » après la rencontre de son bureau avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Elle « compte de manière ferme et déterminée jouer sa partition et espère inspirer toutes les composantes du système sanitaire à l’union sacrée autour de la résolution [de] problèmes communs qui semblent paradoxalement être les moins prioritaires dans l’exercice de la rupture tant annoncée et dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».
PROJET RADIUS, UNE INITIATIVE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE
Selon Dr Savadogo du CORAF, le projet se fixe plusieurs objectifs clés, notamment encourager l’adoption massive de pratiques agroécologiques dans les pays cibles (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire et Sénégal)
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a accueilli ce mardi 4 février le lancement officiel du projet RADiUS (Réseau en Agroécologie pour Promouvoir la Durabilité des Systèmes Alimentaires), une initiative régionale portée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) et soutenue par l’Union européenne à travers le programme DeSIRA+.
Cet événement a réuni des chercheurs, des décideurs politiques, des représentants d’organisations paysannes, ainsi que des partenaires techniques et financiers, tous animés par un objectif commun : favoriser la transition agroécologique pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Lors de son allocution, le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Moumini Savadogo, a souligné l'importance stratégique du projet RADiUS dans un contexte marqué par les défis environnementaux et climatiques.
« Ce projet vise à accompagner la transition agroécologique des exploitations agricoles afin de renforcer la sécurité économique, alimentaire et nutritionnelle dans notre région. La collaboration entre les différentes parties prenantes est essentielle pour garantir le succès de cette initiative », a-t-il déclaré.
Le projet RADiUS repose sur un partenariat entre plusieurs institutions académiques et de recherche, dont l’UCAD, l’Université Joseph Ki-Zerbo du Burkina Faso, l’Université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement du Cameroun et l’Institut de Recherche sur le Coton du Bénin.
Selon Dr Savadogo, le projet se fixe plusieurs objectifs clés, notamment encourager l’adoption massive de pratiques agroécologiques dans les pays cibles (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire et Sénégal). Le projet vise également à améliorer la santé des sols et la gestion durable des ressources naturelles et à aloriser les données agricoles et soutenir l’émergence d’initiatives entrepreneuriales locales.
« L’apprentissage entre agriculteurs est crucial pour le renforcement des organisations paysannes. Nous devons créer un environnement propice à la diffusion des innovations en agroécologie et mettre en place des cadres favorisant les échanges entre chercheurs, décideurs politiques et acteurs de terrain », a-t-il ajouté.
L’Union européenne, principal bailleur du projet, a réaffirmé son engagement à accompagner la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest et du Centre. Son représentant a rappelé que RADiUS s’inscrit dans les priorités de la stratégie conjointe UE-Sénégal, axée sur la croissance verte et inclusive.
« La transition agroécologique est essentielle pour faire face aux défis climatiques et environnementaux actuels. Elle offre des solutions innovantes pour une agriculture plus résiliente et durable, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de la ‘Vision Sénégal 2050’ », a-t-il déclaré.
Il a également insisté sur la nécessité d’unir les forces entre institutions académiques, organisations paysannes et partenaires techniques afin d’assurer le succès du projet.
Pour sa part, le directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a mis en avant le rôle clé de la recherche scientifique dans le développement de pratiques agricoles durables. « L’ISRA s’engage pleinement à mobiliser ses infrastructures, ses laboratoires et ses chercheurs pour accompagner cette transition. Nous devons co-construire des connaissances adaptées aux réalités de nos producteurs pour assurer une adoption efficace des innovations agroécologiques », a-t-il précisé.
Le représentant du ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique du Sénégal a salué l’initiative, soulignant son alignement avec les priorités du pays en matière de sécurité alimentaire et de préservation des ressources naturelles.
« L’agroécologie représente une réponse pertinente aux défis agricoles et climatiques actuels. Ce projet contribuera à renforcer les capacités des acteurs du secteur agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-il affirmé.
Avant de conclure, il a appelé à une mobilisation collective pour assurer le succès de RADiUS : « En partageant nos connaissances et nos expériences, nous pourrons bâtir un réseau solide et unifié pour une agriculture plus résiliente et durable. »
PAR MATEL BOCOUM
DE L’AUDACE À NE PAS REVENDRE
L’affaire des boulettes ou suppositoires a soulevé une vague d’indignation dans notre pays. Des jeunes dames ont cherché à fleurir leur jardin en semant les germes qui diminuent les espérances de vie de leurs cibles.
L’affaire des boulettes ou suppositoires, qui donnent du relief aux seins et aux fesses, a soulevé une vague d’indignation dans notre pays. Des jeunes dames ont cherché à fleurir leur jardin en semant les germes qui diminuent les espérances de vie de leurs cibles.
Elles ont usé d’un flair créatif pour briller au soleil. Elles ont ainsi donné raison à une croyance ancrée dans certains milieux d’affaires : l’imagination et l’audace sont plus importantes que la connaissance. Avec audace, elles ont su se vendre et vendre leurs produits qui offrent un large fessier et des seins rebondis. Ces jeunes entrepreneurs ont cultivé la confiance en soi, fait fi des conventions médicales et gagné la confiance de leur clientèle. Leur audace a été payante. Elles sont en phase avec une nouvelle tendance notée à Sénégal : vénérer l’apparence même si elle est artificielle. Leur arrestation fait pleurer dans les chaumières.
Comme toutes les stars des réseaux sociaux, elles étaient en passe de s’ériger en modèles de réussite. Il leur fallait de peu pour rejoindre le cercle de ceux qui exhibent sur le Net leur empire financier, leur capacité à mener une vie de patch et à faire bling-bling. Elles auraient bataillé ferme pour sortir des griffes d’un passé difficile. Aux yeux de certains, elles ont du mérite. Elles sont passées de « zéro à héros » pour reprendre une star de la musique sénégalaise. D’aucuns commencent à nourrir des craintes d’un orage judiciaire. Sous nos cieux, le pouvoir financier a l’avantage d’accorder une certaine prééminence sur les autres. Il offre une couronne invisible.
Quand on est prompt à faire preuve de largesses, à taper fort à l’œil, on existe forcément et on passe pour le meilleur des êtres. Une société très portée sur les détails, le matériel et le « m’as-tu-vu » fait également pousser des ailes. Les défauts sont vite érigés en vertu. Le seul hic, la nature étant très jalouse, la chute peut être fatale. À travers les témoignages poignants des victimes des boulettes et des familles endeuillées, l’on se rappelle que la beauté peut coûter cher. Surtout pour celles qui tiennent, coûte que coûte, à devenir des canons de beauté, appréciés et valorisés dans leur entourage ou à appâter les mâles, friands de bonne chair.
Ce n’est pas un péché, elles ne méritent pas le banc des accusés pour leur penchant à l’artificiel. Tout est question d’état d’esprit. « La femme est soucieuse naturellement de ses ornements, de sa beauté, des modes, alors que l’homme ne l’est pas, ou moins », souligne, dans son célèbre ouvrage « Les droits de la femme en islam », Ayatolah Mortadhâ Motahhary. Une autre enquête, menée par le Csa, met aussi en lumière « le rapport de la femme à la beauté ». Elle révèle que « loin des clichés sur la beauté, les femmes se font belles avant tout… pour elles-mêmes, pour avoir confiance en elles (50%) puis aussi de manière secondaire pour affirmer leur style, leur personnalité (26%) et seulement 16% pour plaire.
C’est une contrainte pour uniquement 7% d’entre elles », non sans révéler que les jeunes l’utilisent comme arme de séduction. Les hommes sont très portés sur le visuel au moment où les femmes ont toujours accordé une grande importance à l’esthétique. Ce n’est pas fortuit si les mots élégance et beauté sonnent féminin, si des pratiques ont été instituées, dans les sociétés traditionnelles, pour établir une différenciation sexuée entre hommes et femmes.
Le tatouage des lèvres et des gencives, le perçage des oreilles et la scarification ont jadis fait tache d’huile et renforcé la beauté de la femme. Les nostalgiques tirent du plaisir à rappeler l’authenticité qui prévalait à cette époque. Ils déplorent le culte de l’apparence artificielle, qui génère plus de dégâts que de bienfaits. Des scientifiques donnent souvent de belles leçons de vie : si la femme, otage de son amour pour l’homme, essaie souvent de multiplier les initiatives pour l’attirer et le retenir, l’homme est le plus souvent l’esclave de son désir. Il peut se révéler insatiable en dépit de tous les faux semblants…
PAR SIDY DIOP
LES NUANCES DU POSSIBLE
Au Sénégal, comme ailleurs, les débats se crispent trop souvent autour d’une opposition simpliste : le bien contre le mal, les nantis contre les démunis, les modernes contre les traditionalistes, les partisans du changement contre les gardiens du temple."
Au Sénégal, comme ailleurs, les débats se crispent trop souvent autour d’une opposition simpliste : le bien contre le mal, les nantis contre les démunis, les modernes contre les traditionalistes, les partisans du changement contre les gardiens du temple.
Ces antagonismes dessinent un monde binaire, où chaque camp brandit ses vérités comme des armes et où l’adversaire devient un obstacle plutôt qu’un interlocuteur. Pourtant, la réalité est infiniment plus complexe. La vie n’est ni blanche ni noire, et c’est en acceptant ses nuances que l’on pourra bâtir un avenir commun. À Dakar, dans le tumulte du vibrant marché Sandaga, entre les étals de fruits et les klaxons pressés, une marchande de beignets converse avec un jeune cadre en costume, venu acheter son petit-déjeuner.
Elle incarne une économie informelle qui nourrit des milliers de familles ; lui, la promesse d’une modernité en marche. Ils se croisent, s’échangent un sourire et poursuivent leur route. Deux mondes que tout semble opposer et qui, pourtant, coexistent et s’enchevêtrent. Dans les salons feutrés où se dessinent les politiques publiques, le même affrontement se rejoue : faut-il favoriser l’industrialisation ou soutenir l’agriculture familiale ? Accueillir les capitaux étrangers ou protéger les entrepreneurs locaux ? À chaque dilemme, certains tranchent avec la fermeté de ceux qui refusent le doute.
Mais pourquoi choisir entre le passé et l’avenir, entre l’ouverture et la souveraineté, quand on peut conjuguer les deux ? Le Sénégal, avec son histoire de brassages et d’influences, est un pays de synthèse. De Saint-Louis à Ziguinchor, les héritages peul, sérère, mandingue ou wolof se mêlent aux réminiscences coloniales, aux aspirations panafricaines et aux promesses du numérique. Vouloir enfermer cette mosaïque dans des catégories rigides serait une erreur. C’est en conciliant les énergies de toutes les composantes de la nation que l’on construira un avenir solide. Prenons l’éducation, ce levier essentiel du développement. Certains prônent la généralisation du numérique, la robotique dans les écoles et l’apprentissage du codage dès le plus jeune âge. D’autres défendent les « daaras » et les savoirs ancestraux.
Pourquoi opposer ces deux visions, alors qu’une école moderne pourrait s’enrichir des valeurs d’endurance et de discipline inculquées par les maîtres coraniques, tout en formant des générations à l’ère numérique ? Les mêmes logiques de complémentarité s’appliquent à l’économie. Il ne s’agit pas de substituer une réalité à une autre, mais d’articuler le formel et l’informel, l’urbain et le rural, la grande industrie et l’artisanat. Plutôt que de considérer les petits vendeurs de rue comme un problème à éradiquer, pourquoi ne pas les intégrer dans une dynamique qui leur offre des infrastructures adaptées, des financements, une reconnaissance légale ? Les défis sont immenses, mais les ressources le sont aussi.
La jeunesse sénégalaise déborde de créativité. Sur les réseaux sociaux, elle interpelle, innove, entreprend. Dans les villages, elle réinvente l’agriculture, réhabilite les savoirs locaux et explore de nouvelles formes de solidarité. Il ne lui manque que des cadres propices à son épanouissement, des ponts entre les aspirations et les moyens d’y parvenir. Bâtir le Sénégal exige de dépasser les clivages artificiels, de refuser la facilité des oppositions tranchées. Entre le noir et le blanc, il y a toute une palette de gris, de rouges flamboyants, de bleus profonds, de jaunes éclatants. C’est en embrassant cette diversité que l’on donnera au pays les couleurs de son avenir.
LE SÉNÉGAL PARMI LES DIX PAYS RETENUS POUR LE TEST DES CARBURANTS D’AVIATION DURABLES
Le Sénégal a été choisi parmi dix États membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour réaliser une étude de faisabilité sur la production de carburants d’aviation durables (SAF) en 2026.
Le Sénégal a été choisi parmi dix États membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour réaliser une étude de faisabilité sur la production de carburants d’aviation durables (SAF) en 2026. L’annonce a été faite ce lundi par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Dans le cadre de la préparation des prochaines étapes pour la production de ces carburants conformes au Programme de compensation et de réduction des émissions de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA), un atelier régional de sensibilisation se tient les 3 et 4 février au sein de la Direction générale de l’ANACIM, point focal CORSIA au Sénégal.
L’événement va rassembler diverses parties prenantes, notamment des représentants des ministères des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, de l’Environnement et de la Transition écologique, ainsi que du Pétrole et des Mines. Des acteurs du secteur aéronautique, dont les compagnies aériennes nationales, les gestionnaires d’aéroports comme Limak-AIBD-Summa (LAS) et AIBD SA, ainsi que la Société de manutention de carburants aviation (SMCADY) et la société de handling 2AS, vont également prendre part aux discussions, en présentiel et en ligne.
En outre, une délégation togolaise composée de représentants de l’Agence nationale de l’Aviation civile du Togo, de la Direction des hydrocarbures et du ministère de l’Environnement de ce pays vont participer aux travaux.
Le Directeur général de l’ANACIM, Dr Diaga Basse, a rappelé qu’en 2019, l’aviation civile représentait environ 2 % des émissions mondiales de CO2. Avec l’augmentation prévue du trafic aérien, ce pourcentage pourrait s’accroître. Les SAF présentent une solution viable, car ils peuvent réduire jusqu’à 80 % des émissions de CO2 sur l’ensemble de leur cycle de vie, sous réserve de respecter les critères de durabilité, contrairement aux carburants fossiles traditionnels.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Programme de renforcement des capacités pour l’atténuation des émissions de CO2 de l’aviation internationale en Afrique et dans les Caraïbes. Financé par l’Union européenne, ce programme est mis en œuvre par l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (EASA).
Avec cette initiative, le Sénégal affirme sa volonté de participer activement à la transition énergétique du secteur aéronautique et de réduire son empreinte carbone tout en renforçant ses capacités industrielles dans la production de carburants durables.
DES DÉPUTÉS DANS LE CHAMP DU ZIRCON
Une délégation de députés des régions de Ziguinchor et de Sédhiou s’est rendue à Abéné ce lundi, afin d’évaluer les conditions d’exploitation du zircon.
Une délégation de députés des régions de Ziguinchor et de Sédhiou s’est rendue à Abéné ce lundi, afin d’évaluer les conditions d’exploitation du zircon. Cette visite de terrain, qui s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des politiques publiques, a permis aux parlementaires de recueillir des informations sur les impacts de cette activité minière sur les populations locales.
Le député de Ziguinchor, Bakary Diédhiou, a rappelé que l’article 25 de la Constitution stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple. « Au-delà du vote des lois et de l’évaluation des politiques gouvernementales, notre mission inclut également le contrôle de la gestion des ressources publiques. Nous sommes ici pour nous enquérir des conditions d’exploitation du zircon et voir ce que les populations en tirent comme bénéfices », a-t-il déclaré.
Accompagné de ses collègues députés Ousmane Sonko, Chérif Ameth Dicko, Oulimata Sidibé et Jacqueline Sagna, Bakary Diédhiou a également souligné l’importance des consultations publiques avant toute exploitation. « Nous sommes heureux de constater que des audiences publiques ont été organisées et que la majorité des habitants s’est prononcée en faveur de l’exploitation du zircon », a-t-il ajouté.
L’entreprise G-Sand, titulaire de la licence d’exploitation, a déjà initié certaines actions en faveur des communautés locales. En guise de contribution à leur bien-être, elle a récemment offert une ambulance médicalisée ainsi que 200 lampadaires solaires aux habitants d’Abéné.
Cette visite a été marquée par la participation du maire de Kafountine, David Diatta, ainsi que des populations riveraines, qui ont exprimé leurs attentes et préoccupations concernant l’exploitation minière et son impact sur leur cadre de vie.
Les députés ont promis de poursuivre leur travail de suivi afin de s’assurer que les retombées économiques de l’exploitation du zircon profitent équitablement aux populations locales et que les engagements en matière de développement durable soient respectés.
VERS UNE ACCÉLÉRATION DE L’ÉLÉCTRIFICATION RURALE AU SÉNÉGAL
L’électrification rurale reste un défi majeur pour le Sénégal, avec seulement 7 273 localités rurales électrifiées sur les 23 000 que compte le pays. C’est ce qu’a déclaré, lundi, Jean-Michel Sène, directeur général de l’ASER...
L’électrification rurale reste un défi majeur pour le Sénégal, avec seulement 7 273 localités rurales électrifiées sur les 23 000 que compte le pays. C’est ce qu’a déclaré, lundi, Jean-Michel Sène, directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), lors d’un séminaire de renforcement des capacités des députés membres de la commission de l’Énergie et des ressources minérales.
Selon le directeur général de l’ASER, 5 663 localités sont actuellement en cours d’électrification, tandis que 8 457 autres restent toujours sans accès à l’électricité. Le taux d’électrification rurale atteint actuellement 65,67 %, avec un niveau d’accès estimé à 86 %. Toutefois, cette situation met en lumière le gap persistant entre les zones déjà desservies et celles qui attendent encore l’accès à l’énergie.
Pour combler ce retard, Jean-Michel Sène plaide pour une collaboration étroite entre les acteurs afin d’améliorer l’efficacité des projets en cours. « Il faut une collaboration étroite avec les acteurs pour éviter les facteurs bloquants exogènes », a-t-il expliqué.
L’ASER travaille à la mise en place de projets plus abordables, en favorisant le financement endogène. Dans cette optique, des partenariats sont en cours avec des institutions telles que le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) et la Banque nationale de développement économique (BNDE), dans le but de mobiliser les ressources nécessaires à l’expansion du réseau électrique rural.
Jean-Michel Sène a également mis en avant l’importance de l’industrialisation locale pour accompagner le développement de l’électrification rurale. « Nous devons produire tout ce dont nous avons besoin pour l’électrification rurale au Sénégal, notamment les accessoires de ligne et les transformateurs », a-t-il souligné.
L’ASER collabore actuellement avec le secteur privé pour favoriser la production locale d’équipements nécessaires, dans le but de réduire les coûts et d’améliorer la disponibilité des infrastructures essentielles à l’électrification.
L’électrification rurale reste un enjeu crucial pour le développement économique et social du pays. Avec des initiatives ambitieuses et une meilleure coordination des acteurs, le Sénégal espère atteindre une couverture énergétique plus large dans les années à venir. L’engagement de l’ASER dans la mobilisation de fonds et l’industrialisation des accessoires électriques constitue un pas important vers la réalisation de cet objectif.
CES AFRICAINS BLOQUÉS DANS LES DERNIÈRES HEURES DU MERCATO
Annoncé sur le départ, le milieu défensif sénégalais Nampalys Mendy restera finalement au RC Lens. À six mois de la fin de son contrat, le milieu sénégalais était convoité par plusieurs clubs, dont l'AS Saint-Etienne et Rennes.
iGFM (Dakar) Si certains joueurs ont trouvé preneur lors du mercato hivernal, d’autres, pourtant annoncés sur le départ, sont restés bloqués. Afrikfoot dresse la liste des joueurs africains qui ont fait l'actualité du mercato, en vain.
Lens bloque le départ de Nampalys
Annoncé sur le départ, Nampalys Mendy restera finalement au RC Lens. À six mois de la fin de son contrat, le milieu sénégalais était convoité par plusieurs clubs, dont l'AS Saint-Etienne et Rennes. Avec seulement cinq apparitions cette saison, le dernier match du milieu remontait au 19 octobre et depuis, il a davantage fréquenté le banc et les tribunes que la pelouse.
Le Stade Rennais, en quête de renforts pour assurer son maintien, avait pris l’avantage dans ce dossier, selon La Voix des Sports. Mais faute d’accord avec Lens, le deal n’a jamais été finalisé. Mendy devra donc terminer la saison dans le Nord, où la concurrence est rude au milieu (Diouf, Thomasson, El Aynaoui).
Amine Harit, un avenir incertain
Placé sur la liste des départs à l'Olympique de Marseille, le milieu offensif marocain a vu ses chances de transfert avorter en raison d’une nouvelle blessure au mollet. Ses performances restent irrégulières, cumulant près de 300 jours d’absence. Si l’Olympiakos s’intéressait à lui, les discussions ont traîné et le mercato a fermé trois jours avant en Grèce. Désormais, il est contraint de rester, sans réelle perspective avec De Zerbi.
Chancel Mbemba, l’impasse marseillaise
Pièce maîtresse de la sélection congolaise avec ses 85 capes, Chancel Mbemba est un véritable fantôme à l’OM. Le défenseur n’a pas joué la moindre minute cette saison. Son avenir s’est assombri avec l’arrivée de Roberto De Zerbi, qui l’a rapidement placé sur la liste des indésirables.
Malgré plusieurs propositions, Mbemba a fait le choix de rester à Marseille. Selon La Tribune Olympienne, il aurait fixé des conditions financières élevées, notamment une prime à la signature et un transfert sans indemnité pour l’OM. De son côté, Foot Mercato assurait que le Congolais privilégierait un départ libre cet été pour profiter d'une belle prime à la signature, en tant que joueur libre. Une version rapidement démentie par son entourage, qui a chargé l'OM dans La Provence, affirmant qu’aucune offre concrète n’a été soumise.
Abakar Sylla, des portes qui se referment
Dans les dernières heures du mercato, Abakar Sylla semblait en passe de quitter Strasbourg. Le défenseur ivoirien était tout proche d’un départ pour Southampton ou Parme, qui espéraient s’attacher ses services sous forme de prêt avec option d’achat. Cependant, aucun accord n’a été trouvé avant la clôture du marché.
Le Racing Club de Strasbourg conserve donc un joueur qui n’entre pas vraiment dans les plans de son entraîneur Liam Rosenior. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il sera mis de côté, puisqu’il pourrait être titularisé en Coupe de France face à Angers.
LE RÉQUISITOIRE D'AMADOU SALL
"Personne ne l'a consulté, pas même les députés qui ont voté la levée de l'immunité de Farba Ngom", dénonce l'avocat à propos du rapport de la Centif. Des irrégularités qui, selon lui, établissent le caractère politique de l'affaire
(SenePlus) - Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, El Hadj Amadou Sall, ancien ministre de la Justice sous la présidence d'Abdoulaye Wade, dresse un tableau préoccupant de la situation judiciaire au Sénégal. L'avocat, qui défend aujourd'hui plusieurs responsables politiques proches de l'ancien président Macky Sall, s'inquiète d'une dérive autoritaire du nouveau pouvoir.
Au cœur de ses préoccupations, l'affaire Farba Ngom cristallise les tensions. Ce député proche de l'ex-président Macky Sall a vu son immunité parlementaire levée le 24 janvier par l'Assemblée nationale, avec 130 voix sur 165. Une procédure que Me Sall qualifie de "véritable cabale" et d'"inadmissible instrumentalisation politique des institutions judiciaire et parlementaire pour liquider un adversaire politique."
L'avocat rappelle les propos tenus par l'actuel Premier ministre Ousmane Sonko durant la campagne électorale : "Il a publiquement et ouvertement menacé Farba Ngom, en affirmant qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour qu'il soit définitivement inéligible", relate Me Sall à Jeune Afrique. Une promesse qui, selon lui, trouve aujourd'hui sa concrétisation.
Les irrégularités de procédure relevées par l'ancien garde des Sceaux sont nombreuses. Il pointe notamment l'absence du fameux rapport de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) sur lequel reposerait l'accusation de blanchiment de 125 milliards de F CFA. "Personne ne l'a consulté, pas même les députés qui ont voté la levée de l'immunité de Farba Ngom", dénonce-t-il auprès du magazine panafricain.
Le climat politique semble particulièrement tendu. Me Sall, qui dirige le Collectif des avocats républicains, dénonce des "interdictions systématiques de sortie du territoire" frappant les responsables de l'ancienne administration. Des mesures qu'il qualifie d'"administratives, donc illégales puisqu'elles n'ont jamais été ordonnées par une autorité judiciaire", précise-t-il à JA.
Sa critique est particulièrement acerbe envers les nouvelles autorités : "Lorsqu'elles étaient dans l'opposition, elles maîtrisaient l'art de l'invective, de l'outrage, des excès et de la violence, tant verbale que physique. Aujourd'hui, aucune critique n'est permise", déclare-t-il au magazine. Plus grave encore selon lui : "Elles cherchent à réduire au silence tous ceux qui parlent un langage différent en les mettant au cachot. C'est devenu un substitut au débat d'idées."
Quant au Pool judiciaire financier (PJF), récemment mis en place et qui revendique le traitement de 91 dossiers, l'ancien ministre reste sceptique. Pour lui, l'efficacité de la lutte contre la corruption ne peut être garantie que "lorsque l'autorité politique n'intervient pas pour diriger les actions répressives contre des opposants et lorsque les juges exercent leur devoir en toute liberté et dans la totale indépendance." Dans le cas contraire, prévient-il dans les colonnes de Jeune Afrique, "l'instrumentalisation de la justice creusera la tombe des valeurs républicaines."
GABON, TROIS MARINS SÉNÉGALAIS ENLEVÉS PAR DES PIRATES
Les autorités gabonaises n'ont pas encore communiqué sur l'identité des assaillants ou leurs potentielles revendications.
iGFM - (Dakar) Le chalutier Amerger 7, appartenant à la société Amerger, a été pris pour cible par des assaillants.
Selon Les Échos, reprenant la presse gabonaise, l'attaque a eu lieu vers 21h, vendredi dernier, 31 janvier.
Trois membres de l'équipage ont été enlevés. Il s'agit du capitaine, d'un mécanicien et d'un matelot, liste le journal. La même source avance qu'ils sont tous de nationalité sénégalaise.
«Les recherches se poursuivent pour retrouver les trois marins. Les autorités gabonaises n'ont pas encore communiqué sur l'identité des assaillants ou leurs potentielles revendications. Les autorités sénégalaises n'ont pas encore réagi sur le sujet», souligne la source.