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24 mai 2025
UN PACTE DE FINANCEMENT DE 1000 MILLIARDS DE FCFA POUR BOOSTER LES PME ET PMI
Des institutions financières se sont engagées, ce mardi, à mobiliser 1000 milliards de FCFA dans le cadre d’un pacte de financement massif et sécurisé destiné au développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Petites et Moyennes Industries
Des institutions financières se sont engagées, ce mardi, à mobiliser 1000 milliards de FCFA dans le cadre d’un pacte de financement massif et sécurisé, destiné au développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Petites et Moyennes Industries (PMI). Cette annonce a été faite lors d’une réunion préparatoire au 4ᵗ Forum de la PME, prévu du 18 au 20 février 2025.
La rencontre a réuni le secrétariat d’État au développement des PME-PMI, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME), des structures de l’administration publique concernées et des institutions financières.
Ibrahima Thiam, ministre Secrétaire d’État au développement des PME-PMI, a souligné que l’accès au financement constitue un frein majeur au développement des PME et PMI. C’est dans cette optique qu’a été élaboré le programme de financement massif et sécurisé des PME-PMI, visant à accroître les crédits octroyés par les institutions financières à ces entreprises.
Ce fonds, initialement fixé à 600 milliards de FCFA en 2024, devrait atteindre 3000 milliards de FCFA d’ici 2028, grâce à la mise en œuvre de neuf réformes stratégiques.
« Je suis convaincu que cet objectif de 3000 milliards de FCFA pourra être atteint. Ce pacte de financement de 1000 milliards de FCFA représente un tiers de notre objectif et constitue une avancée significative pour le secteur », a déclaré Ibrahima Thiam en s’adressant aux institutions financières.
Pour garantir le succès de ce programme, le ministre a insisté sur l’implication du secteur bancaire. Une vingtaine de banques locales ont ainsi été regroupées et s’engagent à accompagner cette initiative.
Marie Rose Faye, directrice générale de l’ADEPME, a souligné la nécessité de repenser l’approche du financement des PME-PMI : « Il faut qu’on commence à bouger les lignes et à changer notre approche pour avoir des résultats concrets. »
Elle a rappelé que le programme, initié en 2022, a abouti après plusieurs concertations entre les différentes parties prenantes. Le guichet unique de financement a été mis en place afin de standardiser l’accompagnement et les solutions de financement.
Aissatou Thiam Diakhaté, directrice de la Banque commerciale d’Ecobank Sénégal, a confirmé l’engagement des institutions financières à accompagner cette initiative. « Nous avons une véritable ambition d’accompagner le financement des PME-PMI », a-t-elle affirmé, précisant qu’Ecobank Sénégal participera à cette levée de fonds à hauteur de 100 millions de FCFA.
Elle a également souligné que « le financement des PME est un élément clé dans le processus de développement du pays et devrait être une priorité pour tous les acteurs de l’écosystème financier ».
Ce programme de financement massif constitue un levier stratégique pour le développement économique du Sénégal. En facilitant l’accès aux fonds pour les PME et PMI, il vise à renforcer leur compétitivité, favoriser l’innovation et générer des emplois.
Avec cet engagement des institutions financières et le soutien des autorités publiques, les PME-PMI sénégalaises disposent d’une opportunité majeure pour accélérer leur croissance et contribuer au dynamisme de l’économie nationale.
ÉLIMINATOIRES CAN FÉMININE 2026, LES LIONNES ENTAMERONT LEUR CAMPAGNE LE 21 FÉVRIER PROCHAIN
L’équipe nationale féminine du Sénégal entamera les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2026 le 21 février prochain. Pour leur premier match du premier tour, les Lionnes se déplaceront à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour affronter le Tchad
L’équipe nationale féminine du Sénégal entamera les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2026 le 21 février prochain. Pour leur premier match du premier tour, les Lionnes se déplaceront à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour affronter le Tchad. La manche retour est prévue cinq jours plus tard, au stade Lat Dior de Thiès.
L’objectif pour les joueuses de Mame Moussa Cissé sera de s’imposer afin de se qualifier pour le tour suivant, où elles affronteront la Côte d’Ivoire.
Parallèlement à ces éliminatoires, les Lionnes se préparent activement pour la CAN féminine 2024, qui se tiendra au Maroc du 5 au 26 juillet. Logées dans la poule A, elles devront faire face à des adversaires redoutables : le pays hôte, le Maroc, ainsi que la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC).
Avec un effectif déterminé et une stratégie bien rodée, les Lionnes espèrent réaliser un bon parcours lors de ces deux compétitions. Le sélectionneur Mame Moussa Cissé et son staff technique misent sur l’expérience acquise lors des dernières compétitions pour hisser le Sénégal au sommet du football féminin africain.
Les prochains mois s’annoncent donc cruciaux pour l’équipe nationale féminine du Sénégal, qui devra faire preuve de combativité et de discipline pour atteindre ses objectifs.
SECURITE RENFORCEE AUTOUR DE LA MERE DE SONKO
Le dispositif de sécurité renforcé chez la mère du Premier ministre Ousmane Sonko. L'Observateur informe que «plusieurs policiers [y] sont affectés». Ce nouveau dispositif a été mis en place dans la nuit de lundi à mardi ...
Le dispositif de sécurité renforcé chez la mère du Premier ministre Ousmane Sonko. L'Observateur informe que «plusieurs policiers [y] sont affectés». Ce nouveau dispositif a été mis en place dans la nuit de lundi à mardi, au lendemain de l'intrusion de Ah. Ndiaye, d'après la même source.
Celle-ci rappelle que ce dernier, employé à la société Ecotra, s'est introduit dans le domicile familiale des Sonko, à Ziguinchor, proférant des menaces et insultes alors qu'il était en état d'ébriété.
Avant cet incident survenu dimanche, seuls «deux gardes étaient en faction permanente devant la porte d'entrée», avance le quotidien du Groupe futurs médias.
Déférés en compagnie de son ami, Ah. Ndiaye a bénéficié d'un retour de parquet. Ils sont poursuivis pour conduite en état d'ivresse, mise en danger de la vie d'autrui et outrage à un citoyen investi d'une mission de service public, complète L'Observateur.
AFFRONTEMENTS À MÉDINA GOUNASS : 13 PERSONNES LIBÉRÉES SOUS SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE
Treize des 180 personnes arrêtées suite aux violents affrontements de Médina Gounass, dans la région de Kolda (sud), le jour de la Tabaski de l’année 2024, ont bénéficié mardi d’une liberté sous surveillance électronique.
Treize des 180 personnes arrêtées suite aux violents affrontements de Médina Gounass, dans la région de Kolda (sud), le jour de la Tabaski de l’année 2024, ont bénéficié mardi d’une liberté sous surveillance électronique.
Les personnes incriminées ont déjà purgé une peine de prison de sept mois.
Les affrontements entre deux communautés religieuses ont fait un mort et plusieurs blessés à Médina Gounass.
Les personnes retenues dans les liens de la détention étaient poursuivies pour association de malfaiteurs, participation à une manifestation armée, tentative de meurtre et incendie volontaire d’un lieu habité, entre autres.
KHALIFA PREND LA TÊTE DU FRONT POUR LA DÉFENSE DE LA DÉMOCRATIE
Le Front pour la défense de la démocratie a été porté sur les fonts baptismaux. Selon Les Échos, qui donne l'information, il regroupe «beaucoup de partis politiques et de mouvements» de l'opposition sénégalaise.
Le Front pour la défense de la démocratie a été porté sur les fonts baptismaux. Selon Les Échos, qui donne l'information, il regroupe «beaucoup de partis politiques et de mouvements» de l'opposition sénégalaise.
Ce nouvel organe entend «faire face» au tandem «Diomaye Faye - Ousmane Sonko», fixent les adhérents.
Ces derniers ont porté leur choix, à l'unanimité, sur le leader de Taxawou Sénégal, Khalifa Sall, comme coordonnateur. Le candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars dernier, souffle le journal, «a été ovationné» par les membres, lors de son installation.
LE MARCHE SAINT-MAUR DE ZIGUINCHOR EN CENDRES
Un incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée s’est déclaré au marché Saint-Maur de Ziguinchor dont trois cantines ont été ravagées par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi
Un incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée s’est déclaré au marché Saint-Maur de Ziguinchor dont trois cantines ont été ravagées par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi, a constaté l’APS.
Les sapeurs-pompiers, alertés, ont réussi à circonscrire rapidement le feu avec l’aide des commerçants.
« Trois cantines ont été complètement ravagées par le feu. Heureusement, les sapeurs-pompiers et les commerçants ont réussi à maîtriser rapidement le feu », a déclaré Serigne Kassé, secrétaire général du marché Saint-Maur, communément appelé Boucotte.
« Il y a des dégâts importants mais aucune perte en vie humaine [n’a été enregistrée] », a précisé le capitaine Mansour Faye, commandant de la 41e compagnie d’incendie et de secours de Ziguinchor, dont les services avaient mobilisé deux véhicules incendies, un fourgon, une ambulance et un véhicule d’intervention rapide.
L’incendie qui s’est déclaré vers 22 heures a été finalement été maîtrisé aux alentours de 23h 30.
Selon le capitaine Faye, la tâche des secouristes a été rendue difficile par le fait que le marché Saint-Maur se trouve dans une zone difficile d’accès.
Le 6 décembre dernier, un violent incendie était survenu dans le même marché avait entraîné des dégâts matériels évalués à 1, 5 milliard de francs CFA.
Cet incendie avait ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés.
LE SATSUS EN TOURNEE DE REDYNAMISATION ET D’INSTALLATION DE SES SOUS-SECTIONS A MATAM
Une délégation du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) séjourne depuis lundi dans la région de Matam (nord) où elle va procéder à l’installation de des sous-sections, dans une optique de redynamisation de ses troupes.
Une délégation du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) séjourne depuis lundi dans la région de Matam (nord) où elle va procéder à l’installation de des sous-sections, dans une optique de redynamisation de ses troupes.
« Cette tournée initiée par le bureau national du SATSUS vise à redynamiser les troupes, mais aussi installer les sous-sections au niveau de la région de Matam, dans le cadre d’une tournée nationale, qui est en cours », a expliqué son secrétaire régionale, Ibrahima Sy.
Il intervenait au terme d’une réunion entre des membres du bureau national et les nouveaux adhérents servant dans les hôpitaux et centres de santé de la région de Matam.
Selon Ibrahima Sy, par ailleurs technicien en anesthésie et réanimation au centre hospitalier régional de Ourossogui, le SATSUS est « bien représenté dans les trois grands hôpitaux de la région avec des membres affiliés aux deux sous-sections ».
« Dans les autres établissements sanitaires de la région, les membres se sont affiliés aux deux sous-sections, vu que notre syndicat n’est pas une structure de masse », a-t-il indiqué.
Le secrétaire général national du SATUS, Ibrahima Ndiaye, a rapporté que les débats avec leurs collègues de Matam ont tourné autour de la retraite à 65 ans, du reclassement des techniciens supérieurs et de la « revalorisation du portage des indemnités ».
LES SUJETS POLITIQUES DOMINENT LA PRESSE DU JOUR
L'actualité vue par les médias ce mercredi sont focus sur les sujets politiques, mârinés à la sauce judiciaire
Les sujets politiques, mâtinés à la sauce judiciaire, semblent damer le pion à toute autre thème d’actualité dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne.
Plusieurs journaux, dont Sud Quotidien, reviennent largement sur une éventuelle levée de l’immunité de l’ancien Premier ministre et député Amadou Ba. Cette rumeur circule depuis quelques jours dans les médias.
Amadou »n’est pas encore officiellement convoqué par la justice. Mais son nom figurerait sur la liste d’anciens dignitaires du régime qui sont dans le viseur de la justice ». Cela a suffi à ses partisans et soutiens pour dénoncer »une instrumentalisation de la justice » et une »chasse aux opposants », écrit Walfquotidien.
« Face à la presse, mardi 4 févier 2025 », La Nouvelle responsabilité, coalition formée autour de l’ancien Premier ministre, « a dénoncé une ‘tentative manifeste de liquidation politique’ de son patron avant d’annoncer une tournée nationale dans les prochains jours pour s’adresser aux Sénégalais », rapporte Sud Quotidien.
L’As évoque des « tirs de barrage des amis » du dernier chef de gouvernement de l’ancien président Macky Sall. Le journal souligne que pour ses camarades, une éventuelle demande de levée de l’immunité parlementaire d’Amadou Ba constitue une « manœuvre politique visant à écarter un futur adversaire à la présidentielle de 2029 ».
Le quotidien Enquête, citant « des sources proches du dossier », donne un peu plus de consistance à cette rumeur, en soulignant cependant que « le juge n’est pas sur la même longueur d’onde que le parquet sur ce dossier ».
« En clair, ajoute cette publication, la levée de l’immunité parlementaire des députés Amadou Ba et Birima Mangara risque de recevoir une fin de non-recevoir de la part du juge en charge du dossier ».
Il n’empêche. Les partisans de l’ancien Premier ministre « ont décidé de prendre les devants pour assurer la défense de leur leader » et faire face, avec en tête l’ancien ministre Cheikh Oumar Anne, signale le quotidien Les Echos.
« La Nouvelle responsabilité, vent debout », peut-on lire sur le même sujet à la une du quotidien Source A. Et ce journal de citer les déclarations de l’ex-ministre Moïse Sarr, selon qui Amadou Ba, en 33 ans de carrière dans l’administration sénégalaise, « n’a jamais été cité dans un quelconque scandale ».
Il ajoute qu’en conséquence, « tous les militants et sympathisants [de l’ancien Premier ministre] d’ici et de la diaspora se sont mobilisés pour faire face » à une éventuelle procédure visant la levée de l’immunité parlementaire de leur leader politique.
Comme un dossier pouvant en cacher un autre, L’Observateur affirme que la justice « resserre son étau » autour du député Farba Ngom, dont l’immunité parlementaire a été déjà levée dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent portant sur quelque 125 milliards de francs CFA.
Le député-maire des Agnam, dans la région de Matam (nord), se trouve « suspendu à une convocation imminente ». Ce document, « arrivé hier mardi au Parquet du pool judiciaire financier », ouvre la porte aux auditions dans cette affaire, selon L’Observateur.
Le journal assure que « plus aucun obstacle ne s’oppose à l’audition du député-maire des Agnam qui pourrait faire face au magistrat instructeur dans les prochains jours, voire les prochaines heures ».
Dans ce contexte, Walfquotidien fait état d’un « essoufflement des opposants et activistes ». « Malgré la crise économique et malgré le chômage des jeunes avec comme conséquence directe la migration irrégulière, le tandem Diomaye/Sonko continue de bénéficier d’un capital sympathie », écrit le journal.
Le Quotidien et Source A relaient la déception de certaines familles de personnes impactées par les violences politiques enregistrées au Sénégal de 2021 à 2024. « La complainte des oubliés de l’assistance de l’Etat », titre le premier de ces deux journaux.
La mesure d’indemnisation annoncée par le gouvernement »continue de soulever controverses et polémiques, du fait d’une sélection qui met à l’épreuve d’autres impactés par ces évènements », constate Le Quotidien, avant d’ajouter : « Pour l’instant, aucune compensation n’a été proposée aux gérants de stations-service, qui ont vu leurs matériels de service cassés et brûlés par des pillards ».
Les vendeurs, les banquiers et les grandes surfaces n’ont pas non plus été approchés pour bénéficier d’une compensation, ajoute le journal. Source A donne la parole à l’épouse de l’ancien procureur Alioune Ndao, mère d’un « ex-détenu politique », « déléguée pour porter la colère » de familles concernées.
Selon Sokhna Ndèye Diop Diaratoulakh, communément appelée Ya Seyda, les »détenus politiques », les personnes concernées »s’étaient battus pour un projet, mais pour …500.000 francs CFA », soit le montant de la compensation financière qu’elles sont appelées à recevoir.
Le Soleil annonce que les angles ont été »arrondis » entre la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM) et le Syndicat professionnel des entrepreneurs de BTP au Sénégal, au sujet d’un projet de 25.000 logements qui aurait été attribué à des entreprises étrangères. »Je ne privilégierai jamais une entreprise étrangère », assure à propos Bassirou Kébé, directeur général de la SN HLM, dont les propos sont cités par le journal.
LA LIGUE PRO FAIT PEAU NEUVE
L a Coupe de la Ligue fait peau neuve cette saison avec le lancement ce mercredi d’un nouveau format de compétition. 32 équipes seront en lice pour la succession de Teungueth FC, dernier vainqueur en 2022.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) inaugure ce mercredi 5 février, la nouvelle formule de la Coupe de la Ligue. La compétition qui effectue son retour regroupe 32 équipes réparties en 8 groupes de 4 équipes. Chaque équipe disputera des matchs aller-retour. Seize rencontres sont prévues ce mercredi et demain jeudi lors de la première journée. Au menu, plusieurs derbies dont le choc qui opposera demain jeudi au stade Alassane Djigo, le Jaraaf à l’AS Pikine ou encore le duel rufisquois entre l’AJEL et Teungueth FC, tenant du titre.
L a Coupe de la Ligue fait peau neuve cette saison avec le lancement ce mercredi d’un nouveau format de compétition. 32 équipes seront en lice pour la succession de Teungueth FC, dernier vainqueur en 2022. Ils seront répartis en 8 groupes de 4 équipes. La Ligue pro a introduit un nouveau changement. En effet, la compétition sera désormais réservée qu’aux joueurs des moins de 20 ans. Chaque équipe aura néanmoins le droit d’aligner3joueurs de plus de 20 ans.
DES DERBIES ALLÉCHANTS POUR DÉMARRER LE TOURNOI
Le tournoi démarre avec la première journée qui se joue ce mercredi et demain jeudi 6 février. Elle sera marquée par plusieurs derbies. C’est le cas de la poule A avec le derby ziguinchorois qui opposera au stade Aline Sitoe Diatta, le Casa sports (Ligue 1) à Essamaye FC qui évolue actuellement en Ligue 2. Au même moment, toujours dans la poule A, l’AS Kaffrine et l’AS Saloum s’affronteront dans le derby kaolackois prévue au stade de Kaffrine. D’autres derbies à l’affiche et non des moindres entre club de Ligue 1. Ils opposeront dans la poule H deux clubs de Rufisque. Il s’agit d’abord du duel entre Teungueth FC et AJEL qui vont se croiser ce mercredi au stade Ngalandou Diouf. Mais aussi de celui du face à face du groupe G entre l’Us Gorée et Guédiawaye FC prévu ce jeudi au stade Djaguily Bathily de Grand Yoff.
Le stade Lat Dior accueillera de son côté le derby thiessois qui mettra aux prises dans le groupe D, Wally Daan à Thiès FC. Un autre derby est également au programme au stade Ely Manel Fall et opposera dans le groupe B la Sonacos de Diourbel (Ligue 1) à l’AS Bambey. L’autre choc de la première journée se déroulera ce jeudi au stade Alassane Djigo entre l’AS Pikine et Jaraaf, deux équipes de l’élite. Chaque équipe disputera des matchs aller-retour. Les deux premières de chaque groupe se qualifieront pour les huitièmes de finale qui regrouperont les 16 meilleures équipes. Les 1/8 de finales, les 1/4 de finales et les 1/2 finales sont calées respectivement le 7 mai, le 21 mai et le 4 juin.
Quant à la finale, elle se jouera 18 juin. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les huitièmes de final qui regrouperont les 16 meilleures équipes.
Stade municipal des Parcelles Assainies : Oslo- ASC HlM (17h)
Stade Ngalandou Diouf : TFC-AJEL
JEUDI 6 FÉVRIER
Stade municipal de Ngor : USO-Dakar Sacré Cœur (15h)
Stade Djagaly Bathily: AS Douanes – AS Camberene (15h30)
Stade Ely Manel Fall : Sonacos-ASUC Bambey
Stade Caroline Faye: Stade de Mbour-Jamono
Stade Mawade Wade : Linguère-Ndiambour
Stade Maniang Soumaré: Wally Daan-Thies FC (16h30)
Stade Alassane Djigo: AS Pikine-Jaraaf (16h30)
Stade municipal de Ngor : DUC-RS Yoff (17h
Stade Djagaly Bathily: US Gorée – Guédiawaye FC (17h)
JOE CABRAL S’INTERESSE AU MARCHE DE L’EMPLOI
Le Directeur du Laboratoire de recherches sur les institutions et la Croissance de l’UCAD de Dakar, est passé à la cérémonie de dédicace de son ouvrage intitulé : «Sénégal : quand la trajectoire de croissance « disqualifie » les qualifié
Professeur Joe Cabral, Directeur du Laboratoire de recherches sur les institutions et la Croissance (LINC) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, par ailleurs Coordonnateur scientifique du Consortium pour la Recherche économique et sociale (CRES), est passé hier, mardi 4 février 2025, à la cérémonie de dédicace de son ouvrage intitulé : «Sénégal : quand la trajectoire de croissance «disqualifie» les qualifiés». Une rencontre qui a eu lieu à la bibliothèque de l’UCAD.
Disponible dans les rayons des librairies depuis le 09 janvier dernier, l’ouvrage du Professeur Titulaire, Joe Cabral, économiste, en poste à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’UCAD dénommé : «Sénégal : quand la trajectoire de croissance de l’économie «disqualifie» les qualifiés», s’est intéressé au sort des jeunes diplômés dans le marché de l’emploi. Un sujet qui est loin d’être une nouveauté pour les universitaires et autres auteurs d’ouvrages à caractère économique. Pour ledit ouvrage, la note de presse renseigne que la particularité de la réalisation du Professeur Cabral est qu’elle montre que la trajectoire de croissance de l’économie sénégalaise confine à la périphérie du marché de l’emploi les individus dotés en qualifications. En des termes plus simples, cet ouvrage met le curseur sur «une autre catégorie de jeunes vulnérables, les jeunes qualifiés», comme l’a souligné dans sa préface, Pierre Mendy, Directeur du Centre de recherche et de formation pour le développement économique et sociale (CREFDES) et chercheur au Laboratoire de Mathématiques de la Décision et d’Analyse Numérique (LMDAN).
Dans cette même note, M. Mendy précise que l’attention du Professeur Joe Cabral a été attirée par «le paradoxe d’une trajectoire de croissance de l’économie du Sénégal qui laisse sur le ‘’bord de la route’’ les ‘’diplômés’’».
Publié parles éditions Presses Universitaires de Dakar, le livre, composé de 180 pages, comporte trois grandes séquences. Une première où l’auteur fait le diagnostic du problème. Une deuxième séquence où il montre qu’ily a un scénario de ce que les économistes appellent une croissance disqualifiée et enfin une séquence réservée aux solutions à mettre sur la table pour une sortie de crise. Hier, mardi 4 février 2025, l’auteur du livre a procédé à la cérémonie de dédicace au sein même de l’UCAD.
Pour le Professeur Joe Cabral, la motivation de mettre en place cet ouvrage vient d’un constat. «C'est parce qu'au bout de dix ans de recherche, je me suis rendu compte que le problème était mal posé dans le domaine de l’emploi. Les idées reçues qui foisonnent, c'est que le Sénégal fait face à une situation d'adéquation entre l'offre et la demande de travail. Ce qui m'a été donné de constaterlors de mes recherches, c'est qu'en fait, ce n'est pas le cas», a-t-il fait comprendre. Et d’ajouter : «nous avons une économie qui est tirée par des entreprises, dirigées en majorité par des individus qui ne sont pas allés à l'école ou, s'elles le sont, ont très tôt quitté l'école. Face à ce phénomène, les qualifiés ont du mal à se retrouver dans ce cercle et la demande de travail reste dominée par des non qualifiés.»
Pour l’économiste, face à cette situation, il y a deux horizons temporels à considérer. «À court terme, qu'est-ce qu’il faut faire ? Nous avons un bassin de jeunes très bons, technophiles. Nous avons également une diaspora qui est dominée par des Sénégalais très qualifiés, qui opèrent dans des multinationales de la technologie. Si vous avez ces deux, à court terme, vous pouvez avoir votre locomotive pour changer la façon dont le marché du travail s'est dessiné», propose-t-il.
À long terme, l’économiste estime : «je dis, c'est qu'il faut attaquer le problème à la racine. Nous devons, dès le préscolaire, doter nos enfants des valeurs qui fondent notre société et non celles des autres. Et à partir de ce moment, ces enfants peuvent être mentalement armés, des talents de demain, mais avec leurs valeurs qui nous permettent de nous projeter vers la société que nous voulons, pas ce que les êtres veulent. C'est le chemin que les asiatiques ont suivi, c'est le chemin que les peuples ont dit développer ensemble.»
HOMMAGE AU DEFUNT PROFESSEUR GAYE DAFFE
La date du 09 Janvier pour la sortie de l’ouvrage «Sénégal : quand la trajectoire de croissance de l’économie «disqualifie» les qualifiés», du Professeur Joe Cabral est loin d’être fortuite. Selon les universitaires, elle coïncide avec la date anniversaire de la disparition de celui qui en a eu l’idée le premier, à savoir le défunt Professeur Gaye Daffé, décédé ily a quatre ans. Dans un texte d’hommage à son «mentor dans la recherche, ami et confident», le Professeur Cabral, auteur de l’ouvrage, confie que le Professeur Gaye Daffé ne s’est pas contenté seulement de lui en donner l’idée, mais a pu accompagner, à force de séances de déjeuner de travail, à la structuration du plan préliminaire de l’ouvrage. Mais ce n’est qu’à sa disparition, le 09 janvier 2021, que le Professeur Cabral prit pleine conscience d’un devoir moral à accomplir en finalisant et en publiant l’ouvrage inspiré par son mentor.