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10 septembre 2025
BAIDY AGNE PROPOSE LE COUPLAGE DES ÉLECTIONS
Pour le président du Conseil national du patronat, cette réforme permettrait de réduire l’obsession politique permanente et de recentrer le pays sur ses priorités économiques.
Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baidy Agne, a proposé, mercredi, à l’ouverture des travaux du Dialogue national sur le système politique, que les élections présidentielles, législatives et locales soient désormais couplées pour permettre au pays de se concentrer sur l’essentiel.
”Le Sénégal est cette grande nation consumériste de politique avant, pendant et après toute élection. L’agenda politique et l’agenda économique recommandent de voir s’il n’est pas temps de regrouper les élections présidentielle, législatives et locales”, a-t-il déclaré.
Il intervenait, ce mercredi, à la cérémonie d’ouverture du Dialogue national sur la refondation du système politique, organisé à l’initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Le président du CNP a réaffirmé l’engagement du secteur privé national à accompagner l’Etat et les forces politiques dans la consolidation démocratique, car selon lui, ”il ne peut y avoir d’économie forte sans institutions stables, tout comme il ne peut y avoir de démocratie prospère sans secteur privé dynamique”.
Pour Baidy Agne, les attentes de l’entreprise sont fortes et il incombe à chaque acteur politique et socio-économique de jouer sa partition en toute responsabilité
”La nôtre, celle de l’entreprise, est d’investir, de créer des emplois et de contribuer substantiellement au budget de l’Etat que nous ne pouvons remplir, il faut le dire, que dans un climat de confiance, de paix, de stabilité et de sécurisation de l’investissement privé”, a-t-il affirmé, assurant cependant que le droit au désaccord doit rester l’un des piliers fondamentaux d’une démocratie.
Toutefois, il exhorte de veiller à ce que ce désaccord ne puisse être source de désunion et de haine de soi.
”Aimons davantage notre pays, refusons un Sénégal abimé de l’intérieur et défiguré à l’extérieur. Aimer le Sénégal, c’est aimer l’entreprise. Alors, oui que les acteurs politiques se parlent et apprécient leurs contributions positives au développement socio-économique de notre pays”, a-t-il prié.
M. Agne a appelé au respect des engagements du pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive, tout en plaidant pour que les futurs textes issus de ce dialogue soient assortis d’un pacte de stabilité républicaine.
DES CADRES DE L’APR RÉPONDENT À L’APPEL DU DIALOGUE NATIONAL
Malgré l’appel au boycott lancé par leur parti, plusieurs figures de l’Alliance pour la République ont participé au dialogue, invoquant leur devoir républicain. Une prise de position qui révèle les divisions internes au sein de leur parti.
Le dialogue national lancé ce mercredi à Dakar met en lumière de profondes dissensions au sein de l’Alliance pour la République (Apr). Alors que le mot d’ordre officiel du parti, édicté par son président Macky Sall, appelait à boycotter les travaux, plusieurs cadres influents ont choisi de s’y rendre « au nom de la République ».
Parmi eux, Abdoulaye Daouda Diallo, pilier de l’Apr, ainsi que Matar Ba, Abdoulaye Saydou Sow et Benoît Sambou, tous anciens ministres, ont pris part aux discussions.
« La République est au-dessus de tout », a réagi le maire de Kaffrine, qui a remercié le président de la République de l’avoir associé aux concertations. « Je prends acte de la position de l’Apr, mais c’est une position que je ne partage pas », a ajouté l’ancien ministre de l’Urbanisme.
« Nous sommes venus pour participer à la construction de ce pays, et tous les discours qui ont été prononcés ici sont allés dans ce sens », a précisé le maire de Fatick, -fief de Macky Sall-, ajoutant qu’il ne fait plus partie du Secrétariat exécutif national de l’Apr.
« C’est le président Macky Sall lui-même qui avait institué cette date par décret. Alors, si aujourd’hui on nous appelle à un dialogue, on ne peut que répondre en tant que républicains. »
L’ancien président du défunt Conseil économique, social et environnemental (Cese) a abondé dans le même sens.
« Les affaires de la République sont supérieures à toute autre considération », a déclaré Abdoulaye Daouda Diallo, soulignant la nécessité d’unir les forces vives de la nation autour des enjeux majeurs du pays.
Saluant enfin l’esprit de concertation qui prévaut au Sénégal, il a rappelé l’importance historique du dialogue politique dans la consolidation démocratique. « Ce qui est important, c’est que ce sont ces dialogues qui ont fait du Sénégal ce qu’il est aujourd’hui. Ce sont ces dialogues qui ont mené le Sénégal à toutes ces alternances », a-t-il ajouté.
Depuis son départ du pouvoir le 2 avril 2024, Macky Sall s’est retiré au Maroc. Mais son ombre continue de planer sur la scène politique sénégalaise, où l’unité de sa formation semble de plus en plus mise à l’épreuve.
LE JARAAF QUALIFIÉ EN FINALE DE LA COUPE DU SÉNÉGAL SUR TAPIS VERT
La Fédération Sénégalaise de Football a invalidé la victoire de Builders FC en demi-finale, suite à une fraude sur l’identité d’un joueur. Le club de la Médina en profite pour filer en finale, où elle affrontera Génération Foot.
L’ASC Jaraaf jouera bien la finale de la Coupe du Sénégal 2025. La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a statué en faveur du club de la Médina, suite à une évocation déposée après sa défaite en demi-finale contre Builders FC. Le match, initialement remporté par Builders aux tirs au but (3-5) après un nul (2-2), a été annulé et donné perdu par pénalité à l’équipe adverse.
Au cœur du litige : l’irrégularité dans l’identité du joueur de Builders FC, Cyprien Thiombane. Après vérification dans le fichier central FIFA CONNECT, la Commission de Discipline de la FSF a relevé l’existence de deux licences contradictoires pour ce même joueur, avec des dates de naissance différentes (2002 et 2005). Cette fraude a permis au joueur de participer à la compétition dans une catégorie non conforme.
Conséquence : le match a été attribué à l’ASC Jaraaf sur tapis vert (0-2), Builders FC a écopé d’une amende de 100 000 francs CFA, dont 50 000 francs fermes, et devra rembourser les frais d’évocation. Le joueur fautif, Cyprien Thiombane, a été suspendu pour six matches, dont trois fermes.
Avec cette décision, le Jaraaf, club le plus titré de la compétition, décroche son billet pour la finale, où il affrontera Génération Foot. Une occasion de plus pour les Médinois de marquer encore l’histoire du football sénégalais.
SAMUEL SARR OBTIENT UNE LIBERTÉ PROVISOIRE AVEC BRACELET ÉLECTRONIQUE
L’ancien ministre est inculpé pour abus de biens sociaux portant sur un montant estimé à 8 milliards de FCFA dans le dossier de la centrale West African Energy. Sa mise en liberté provisoire a été motivée par des raisons médicales, selon ses avocats.
Inculpé pour abus de biens sociaux portant sur 8 milliards de FCFA dans l’affaire de la centrale électrique West African Energy (WAE), Samuel Sarr a obtenu une mise en liberté provisoire.
Selon des sources judiciaires, cette décision du juge du 2e cabinet du tribunal de Dakar est assortie du port d’un bracelet électronique.
Cette libération intervient après le dépôt, le 23 mai, d’une requête par ses avocats Mes Cheikh Amadou Ndiaye, Baboucar Cissé et Amadou Dionewar Soumaré, appuyée par une expertise médicale attestant que l’état de santé de leur client est incompatible avec la détention en milieu carcéral.
Samuel Sarr avait été placé en détention à la suite d’une plainte déposée par ses associés, dont Moustapha Ndiaye, dans le cadre du projet énergétique WAE.
Cette décision judiciaire lui permettra de célébrer la Tabaski en famille, tout en restant sous contrôle judiciaire.
LES CONVERGENCES ET DIVERGENCES DES PARTIES PRENANTES AU DIALOGUE NATIONAL
Si tous s’accordent sur la nécessité de refonder le système politique, les divergences sur la reddition des comptes, la situation des détenus politiques ou les réformes budgétaires traduisent les lignes de fracture entre les différentes sensibilités
Des leaders de formations politiques de l’opposition et de la mouvance présidentielle ont étalé, mercredi, leurs divergences au sujet des orientations de certains points à l’ordre du jour dialogue tout en saluant la tenue de cette concertation consacrée au système politique sénégalais.
Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, a par exemple jugé du bien-fondé de ce dialogue en assurant qu’il venait à son heure. Il a rappelé que le principe du dialogue, aux yeux du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, reposait sur trois critères : ‘’ des finances saines, une administration organisée et une justice indépendante’’.
Le fondateur de l’Alliance des forces de progrès (AFP) n’a pas manqué de louer les principes de ‘’tolérance’’, de ‘’vision partagée’’, de ‘’solidarité’’, et de ‘’volonté d’aller de l’avant’’, en revenant sur le discours du président Bassirou Diomaye Faye.
De son côté, Aminata Mbengue Ndiaye, ancienne présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), institution dissoute en décembre dernier en même temps que le Conseil économique, social et environnemental (CESE), a martelé que le ‘’dialogue était dans l’ADN des Sénégalais’’.
La Secrétaire générale du Parti socialiste (opposition) a invité le chef de l’Etat à s’inspirer de Abdou Diouf qui, en recevant les conclusions du Code consensuel de 92, avait déclaré : « Je ne changerai même pas une virgule du travail qui a été accompli ».
Un pacte national de pacification politique
A son tour, Khalifa Ababacar Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a déclaré que ‘’l’opposition sénégalaise est convaincue que le dialogue est la meilleure forme de gestion des affaires publiques’’.
L’ancien responsable du Parti socialiste (au pouvoir de 1980 à 2000) a rappelé que le dialogue a été une priorité pour le premier président de la République. ‘’Nous sommes des disciples de Senghor, et c’est pourquoi nous croyons au dialogue. Le dialogue, c’est un banquet du donner et du recevoir’’, a fait valoir M. Sall.
Il a souhaité, au sortir de ce dialogue, que les résultats permettent d’avoir un Sénégal ‘’mieux dirigé’’ et davantage réconcilié.
L’ancien maire de Dakar a également évoqué un contexte ‘’difficile pour l’opposition’’, marqué par des ‘’arrestations’’.
Auparavant, l’ancien Premier ministre Amadou Ba, au nom de l’opposition, avait appelé à un ‘’pacte national de pacification politique” fondé sur la libération de ceux qu’il considère comme des détenus politiques. Il fait notamment allusion à l’arrestation de certains membres du régime de Macky Sall dans le cadre de la reddition des comptes entreprise par les tenants du nouveau pouvoir.
‘’On peut ne pas s’entendre sur les causes (de l’endettement et du déficit budgétaire), mais on peut s’accorder sur les solutions’’, a dit l’ancien ministre des Finances (2014-2019), appelant à une réforme de la politique budgétaire.
L’ancien ministre des Finances et ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, qui précise n’être pas présent au dialogue au nom d’un parti, dit avoir répondu à l’appel lancé par le président de la République.
Du côté du pouvoir, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Pastef, a d’abord indiqué que ce dialogue ‘’rassure’’ parce qu’il est ‘’inclusif’’ et ‘’participatif’’, soulignant que les TDR (Termes de référence) ont été partagés avec les hommes politiques, y compris de l’opposition, du secteur privé et de la société civile.
Cependant, M. Daffé, par ailleurs secrétaire général de Pastef, a réagi à certaines interpellations de membres de l’opposition en disant : ‘’Avec ce dialogue, il ne peut y avoir de deal politique pour la reddition de comptes. Les TDR sont clairs et précis. Et nous sommes pour l’égalité des citoyens devant la loi, donc s’il y a des personnes qui sont accusées de mauvaise gestion, elles doivent rendre compte’’.
Déthié Fall, allié du parti au pouvoir, a salué le fait que le Président Faye a choisi d’organiser un dialogue ‘’dans un climat apaisé’’, témoignant d’une culture du dialogue du chef de l’Etat.
Il a ajouté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, s’inscrit dans cette logique, soulignant que «depuis l’installation de l’Assemblée nationale (en novembre dernier), il est passé devant les députés à trois reprises ».
ANTA BABACAR NGOM APPELLE À LA TENUE D’ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ÉCONOMIE
Présente au lancement du dialogue politique à Diamniadio, la présidente de l’ARC a insisté sur la nécessité de réformes structurelles et d’un renforcement de la démocratie, de la justice et de la place des femmes dans l’espace politique.
La présidente du parti ARC, l’Alternative pour la relève citoyenne, et candidate à l’élection présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom a plaidé, mercredi, à Diamnadio, pour l’organisation des états généraux pour la ‘’relance’’ de l’économie sénégalaise afin de ‘’réinventer’’ un modèle économique qui replace le secteur primaire en son cœur.
‘’Je vous propose d’organiser des états généraux pour la relance de l’économie afin de réinventer notre modèle. Il est temps de replacer le secteur primaire au cœur de notre économie’’, a-t-elle dit lors de son intervention au lancement officiel du dialogue politique présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Selon elle, ‘’il est temps’’ pour les autorités du pays de ‘’passer à l’action’’, en faisant ‘’rayonner’’ à nouveau le Sénégal au concert des nations.
‘’Cela fait quatre ans que le Sénégal est prisonnier de tensions politiques qui ont fini de fragiliser les bases de notre économie et détourner l’attention des sénégalais des vraies priorités. Il faut refermer cette parenthèse douloureuse et lancer des réformes structurelles dans les secteurs vitaux, l’équité social, l’agriculture…’’, a-t-elle suggéré.
Anta Babacar Ngom Diack a, par ailleurs, aussi plaidé pour le renforcement du ‘’ système démocratique’’ sénégalais en s’appuyant sur des ‘’bases plus justes, solides et inclusives qui s’accompagnent d’un ‘’véritable renforcement’’ de la place des femmes dans l’espace politique.
Selon elle, cette faible représentation des femmes ‘’est une défaillance démocratique, car ‘’une démocratie sans les femmes, est une démocratie amputée’’.
Anata Babacar Ngom Diack a aussi appelé les autorités étatiques à mettre en place une ‘’justice indépendante, équitable et impartiale’’. ‘’Le débat public doit être assaini, chaque partie doit assumer la responsabilité de maitriser ses militants à défaut, la justice devra jouer son rôle dans toute sa rigueur’’, a-t-elle ajouté.
‘’Nous soutenons le chef de l’Etat, sans réserve, le principe de la reddition des comptes, mais ce principe doit rester un exercice de justice, non un instrument de vengeance ou un levier de communication politique, il ne doit pas occulter l’essentiel’’, a-t-elle, en évoquant ‘’la précarité croissante, l’essoufflement économique, la jeunesse en quête d’avenir, les femmes en quête de reconnaissances, la diplomatie en recul, l’insécurité alimentaire, la sécurité intérieure et défense des sénégalais’’.
Rappelant le sens de ce dialogue, la députée a invité l’opposition à la rupture et à réaffirmer son engagement au service ‘’du citoyen fondé sur la compétence et le courage d’agir’’.
‘’Nous sommes venus répondre par conviction et par devoir parce que l’’écoute, la concertation et le respect de la vérité sont au cœur de notre ADN politique, mais aussi parce que nous devons respecter l’intelligence des sénégalais qui n’en peuvent plus des combines politiques des promesses sans lendemain et des stratégies de diversion’’’, a—elle dit.
La candidate a l’élection présidentielle 2024 a demandé au chef de l’Etat de ‘’réunir le peule autour de l’essentiel’’. ‘’ C’est cela que nous attendons de ce dialogue un engagement sincère des autorités à tous les niveaux, pour redonner au public sa dignité’’, a-t-elle indiqué.
PLUS DE 13 000 PROPOSITIONS DÉJÀ ENREGISTRÉES SUR LA PLATEFORME JUBBANTI
Le président Faye a salué l’enthousiasme des citoyens, qui ont soumis plus de treize mille contributions sur la plateforme Jubbanti, lancée le 9 mai dernier. Un engagement populaire qui, selon lui, renforce la légitimité du dialogue national.
Au moins, treize-mille propositions ont été soumises par des Sénégalais sur la plate-forme Jubbanti depuis son lancement, a annoncé mercredi le président Bassirou Diomaye Faye
“Les Sénégalais et les Sénégalaises ont eu l’opportunité de contribuer activement à cette réflexion en soumettant plus de treize mille propositions sur la plateforme Jubbanti lancée seulement le 9 mai”, a-t-il dit à procédant au lancement officiels des travaux du dialogue national.
Il s’est notamment réjoui de l’engouement suscité en par ces assises consacrées au système politique sénégalais
Le chef de l’Etat considère que cet engouement traduit un encouragement pour tous les participants et un appel pressant au sens des responsabilités afin d’arriver à des consensus forts et productifs”.
L’appréciation de ces concertations nationales témoigne également de leur “forte attente quant aux résultats de ces assises”.
LA MATERNITÉ DE YOFF RENAÎT GRÂCE À DOMOU SÉNÉGAL
Couveuses, tables gynécologiques, échographie : les nouveaux équipements promettent une meilleure prise en charge des mères et nouveau-nés dans cet établissement stratégique
L'inauguration des travaux de réhabilitation de l'aile maternité et néonatalité du centre hospitalier Philippe Maguilen Senghor a réuni la communauté, les partenaires techniques et financiers de l'Association « domou Sénégal », les autorités et le corps médical. Ces infrastructures vont contribuer à l'amélioration de la prise en charge de la mère des nouveau-nés et des corps.
Le Centre Hospitalier Philippe Maguilen Senghor a bénéficié des actions sociales et citoyennes de l'Association, « Domou Sénégal ». Il s'est agi de la réhabilitation des blocs de maternité et de néonatologie. Il y a aussi l'amélioration des espaces d'attente pour les patients ainsi que le renforcement des équipements médicaux de première nécessité. Le projet a permis la rénovation complète de la morgue qui a désormais un espace aménagé pour les cérémonies de lever du corps. La construction d'une nouvelle salle de réunion dédiée au corps médical est le dernier espace de la visite.
Le projet est réalisé par le concours de partenaires, mécènes, professionnels de santé et bénévoles. Pour le conseiller technique du ministre de la Santé et de l'Action sociale, Dr Habibou Ndiaye, le ministère promeut des actions de ce genre qui contribuent à l'atteinte des objectifs de santé. L'investissement de l'Association Domou Sénégal va, dit-il, contribuer à la baisse de décès maternels et néonatals.
Fondée en 2024, « Domou Sénégal » est une association citoyenne sénégalaise à but non lucratif qui est le partenaire financier du projet. L'association œuvre pour le bien-être des populations au Sénégal, à travers des projets concrets dans les domaines de la santé, de l'éducation, du sport et de la solidarité sociale.
La rénovation de l'aile maternité et néonatalité de l'hôpital Philippe Maguilen Senghor a été une évidence dans le souci d'une meilleure prise en charge des femmes dans l'un des moments les plus importants dans leur vie : l'accouchement. « Cela a été également le plus grand challenge de notre association cette année : une fois les plans validés, les travaux se sont déroulés sur près de 6 mois. En effet les différents espaces ont dû être construits/rénovés les uns après les autres pour ne pas entraver la bonne marche de l'hôpital et l'accès aux soins pour les patientes. Les échanges ont été constants entre toutes les parties prenantes : Domou Sénégal, la direction de l'hôpital et le conducteur des travaux avec un objectif commun : livrer un lieu fonctionnel avec une meilleure capacité d'accueil, une répartition optimisée des différents espaces et flux de personnes ainsi que du matériel médical renouvelé. En effet, Domou Sénégal a remis à l'hôpital les éléments suivants : 3 couveuses, 5 tables gynécologiques, un réseau d'oxygène médical, un moniteur fœtal, une échographie à ultra son et un autoclave. »
Présidente de l'entité, Mme Nassrine Haidae signale que les réalisations, c'est une promesse tenue pour accueillir la vie dans les meilleures conditions. Elle pense que cet engagement citoyen vise à l'amélioration de la santé. Et inscrit l'initiative dans les devoirs à rendre au pays ce qu'il a donné à ses citoyens. Le projet est dépeint comme une suite de la construction du centre de Santé de Yoff, en 1984, par Nabil Choucair, dont la femme est membre de l'association.
Maire de la commune de Yoff, Seydina Issa Laye Samb indique que cet engagement concrétise une promesse tenue vis-à-vis des populations. Il a salué et tendu la main à « Domou Sénégal » pour la poursuite de ce partenariat public privé au bénéfice de la communauté.
Le sous-préfet des Almadies, Mamadou Lamine Thiam, invite, lui, les partenaires financiers à mener des actions dans les zones rurales qui sont plus dans le besoin des infrastructures et équipements de prise en charge sanitaire. Il plaide en outre pour l'érection du centre de santé de Yoff en établissement de santé publique d'un autre niveau.
LE PROJET LOGME II LANCÉ AU SÉNÉGAL
Après avoir dépassé de 75% ses objectifs initiaux avec 35 000 hectares restaurés, le programme s'étend à cinq pays sahéliens pour créer "un Sahel résilient, productif et durable"
L'Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV) a lancé hier le projet régional « Paysages sahéliens, une terre d'opportunités, élargir les sillons éprouvés (LOGMe II) ». La première phase du projet a permis de restaurer plus de 35 000 hectares de terres.
Le lancement du projet LOGMe II mis en œuvre avec l'appui du ministère italien de l'Environnement et de la Sécurité en collaboration avec la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), et l'UICN a regroupé les représentants des gouvernements partenaires, experts techniques, acteurs du secteur privé, universitaires et membres de la société civile.
Directeur général de l'agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (Asergmv) Sekouna Diatta estime que les premières attentes, c'est le partage d'expérience de la phase 1 qui s'est déroulée dans trois pays africains, et nous pouvons compter sur les acquis pour ensuite aller vers une mise à l'échelle et diversifier à travers d'autres actions pour mieux impacter les communautés locales. « Quand on parle de restauration des terres, il faut voir l'amélioration des conditions de vie des populations et pour améliorer les conditions de vie des populations, il y a des besoins de base, mais il y a aussi une harmonie avec la nature », soutient-il. Il ajoute que c'est pour cette raison-là que les terres seront restaurées, « pour restaurer les fonctions écosystémiques mais aussi pour pouvoir permettre aux populations de mener un certain nombre d'activités qui puissent leur apporter des revenus, et c'est pourquoi tout à l'heure, une des innovations quand on parle de la pisciculture, ça va dans la diversification des revenus mais aussi pour une meilleure alimentation des populations locales ».
Directeur général de l'Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn), Aimé Nianogo soutient que cette activité marque la transition d'une phase pilote réussie (LOGMe I) vers une phase plus ambitieuse, régionale, inclusive et structurée. « Conduit de 2020 à 2024 grâce à la collaboration fructueuse entre les gouvernements du Burkina Faso, du Ghana et du Niger, le projet LOGMe I a démontré que la restauration des terres dégradées dans le Sahel est non seulement possible, mais peut aussi être un catalyseur de transformation pour les communautés rurales », explique-t-il. À l'en croire, ce moment marque une étape déterminante dans notre engagement commun pour un Sahel résilient, productif et durable.
Plus de 680 000 bénéficiaires dont 57% de femmes et plus d'un tiers de jeunes
« Le projet LOGMe II s'inscrit dans la continuité de la phase LOGMe I, qui a donné des résultats remarquables. Ensemble, nous avons restauré près de 35 000 hectares de terres soit 175% de l'objectif initial et touché plus de 680 000 bénéficiaires, dont 57% de femmes et plus d'un tiers de jeunes ». À l'en croire, nous avons vu, dans ces trois pays, des femmes, des jeunes, des agriculteurs, des autorités locales transformer des terres dégradées en espaces productifs, en sources d'opportunités économiques, sociales et environnementales. « C'est cette réussite que nous voulons aujourd'hui élargir et consolider, avec l'entrée de deux nouveaux pays le Sénégal et le Bénin dans la phase II de LOGMe », indique-t-il. Poursuivant son propos, il souligne que cette fois-ci, nous envisageons d'élargir à plus de terres, plus de pays, plus de commodités, de spéculation. « Nous pensons, par exemple, à la pisciculture, à la marichiculture. Donc, dans ce sens-là, nous pensons qu'on va atteindre plus de personnes, plus de populations, et qu'on va restaurer également une surface beaucoup plus importante », souligne-t-il.
En outre, le projet est prévu pour une durée de 3 ans avec un financement qui vient de l'Italie, « nous avons 5 pays, et les principaux acteurs dans ces pays ce sont les États, et ensuite un certain nombre de communes qui vont être définies par les acteurs durant cet atelier. Le coût global du projet est de 8 millions d'euros ».
La coordination des musulmans du Sénégal a fixé sa date de célébration de la fête de la Tabaski. Après observation du croissant lunaire, indique-t-elle, dans un communiqué, la lune a été aperçue en Arabie Saoudite, en Algérie, en Tunisie, en Lybie, Jordanie etc. Par conséquent, ce mercredi est le premier jour du mois Dhul Hijjah et la tabaski sera célébrée le vendredi 6 juin. Le jeudi 5 juin sera le jour d'Arafa. Reste à savoir ce que diront les autres confréries.
9 policiers condamnés à 2 ans de prison
La sentence a été lourde pour les 9 policiers du Commissariat d'arrondissement de Zac Mbao ainsi que leur indicateur D. Cissé poursuivis pour vol en réunion, association de malfaiteurs et abus d'autorité suite à une disparition de 200 millions de deux Maliens qu'ils ont interpellés. L'affaire qui remonte à la nuit du 20 au 21 juillet 2024 a été appelée hier, à la barre du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Le tribunal a condamné les limiers et leur indicateur à deux ans de prison ferme et 300 millions d'amende à payer aux commerçants maliens. Quant à ces derniers poursuivis pour blanchiment d'argent, ils ont été relaxés au bénéfice du doute.
Birima Mangara au dialogue
Le député Birima Mangara va participer au dialogue national sur le système politique prévu aujourd'hui. C'est le bureau politique de l'Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP) KIRAAY dont il est le Président qui a pris cette décision pour la consolidation d'un Sénégal démocratique, prospère et inclusif. L'ancien ministre et membre de la coalition Diomaye Président est valeur sûre. Ancien Directeur de cabinet adjoint à la Présidence, l'Inspecteur des impôts devenu Ige est désormais à fond dans la politique. De par son expertise et son expérience, il sera un atout réel pour la mouvance présidentielle qui souffre de manque de compétence surtout au ministère des Finances.
Le Parquet de Diourbel en action
Le parquet de Diourbel a ordonné une enquête pour déterminer les causes exactes de l'effondrement d'un immeuble en construction dans la commune de Touba Mosquée ayant occasionné onze morts et sept blessés. Dans son communiqué, le Procureur Amary Faye demande également aux enquêteurs d'établir les responsabilités éventuelles. Dans le document, il est précisé que toutes les dispositions seront prises, pour que la lumière soit faite sur ce drame dans les plus brefs délais.
L'album État d'Esprit de Wally certifié Disque d'Or
Africa Music & Charts (AMC) a dévoilé une première salve historique de 95 certifications musicales, dont 76 singles et 19 albums. Et il faut dire que le phénomène de la musique sénégalaise Wally Seck continue de briller sur la scène musicale africaine. Son album État d'Esprit a été certifié Disque d'Or par AMC, avec 5 000 équivalents ventes. Son single Confuse, en collaboration avec Mia Guissé et Amadeus, s'est vu aussi décerner le Single d'Or par la même organisation, grâce à plus de 5 millions d'équivalents streams. Viviane Chidid a reçu une certification or pour son titre en solo « Yeug Yeug », confirmant ainsi son statut d'icône musicale. Le duo VJ et Amadeus a également été salué avec la certification or pour le morceau « Yow la ».
Y en a marre au dialogue
Le mouvement va participer au Dialogue national sur le système politique, qui débute aujourd'hui. Selon le communiqué de Thiat et Cie rendu public hier, cette participation s'inscrit dans un esprit de responsabilité citoyenne et de cohérence avec les valeurs fondatrices du mouvement qu'est une démocratie plus inclusive, plus transparente et réellement à l'écoute des aspirations populaires. Le mouvement rappelle avoir pris connaissance des termes de référence dudit dialogue et a transmis aux autorités ses remarques et suggestions dans les délais impartis.
16 kg de chanvre indien saisis à Diass
La brigade de proximité de Diass a saisi hier 16 kilogrammes de chanvre indien et deux motos Jakarta, dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants. Selon un communiqué de la gendarmerie, au cours de leur mission, les gendarmes ont surpris deux individus à bord de motos transportant une importante quantité de chanvre indien. Pris de panique à la vue des forces de l'ordre, les suspects ont abandonné leurs véhicules et la drogue, prenant la fuite à pied. D'après le document, cette intervention s'inscrit dans l'application des directives opérationnelles du haut commandement de la Gendarmerie nationale, qui entend renforcer sa présence sur le terrain et intensifier les actions de répression contre les réseaux de trafiquants. La gendarmerie précise qu'une enquête est immédiatement ouverte afin d'identifier et d'interpeller tous les membres impliqués dans ce réseau.
Le collectif « Rappel à l'ordre » dément Walf
Le collectif « Rappel à l'ordre » a fait un communiqué hier pour répondre au groupe Walfadjri. Selon Abdou Karim Guèye et Cie, l'équipe de Walf TV n'a, en aucun moment, été agressée ou bousculée. Et que les allégations de tentative de lynchage sont infondées et ne correspondent pas à la réalité des faits. Ce qui s'est réellement passé, explique le communiqué, c'est que le groupe de presse Walf TV, ne faisant pas partie des initiateurs de la marche, s'est installé de manière inattendue sur le podium principal et derrière les organisateurs. Le collectif « Rappel à l'ordre » précise que cette position a créé une interférence avec le bon déroulement de l'événement et a perturbé le travail des organisateurs. Informés de cette situation, ajoutent Abdou Karim Guèye et Cie, les organisateurs ont approché poliment l'équipe de Walf TV pour lui demander de bien vouloir quitter le podium et de se joindre aux autres journalistes présents, conformément au dispositif prévu pour la couverture médiatique.
Mendicité des talibés
L'équation pas encore résolue de la mendicité des talibés a été évoquée lors de la journée annuelle de l'institut islamique Ahmed Ndack Seck de Thiès. Et Mohamed Mokhtar Diop conseiller technique de l'institut a décliné une recette permettant à ses yeux de mettre un terme définitif à ce phénomène. D'après lui, il suffit seulement de faire en sorte que les difficultés des daara soient prises en compte dans le budget de l'État, de la même manière que l'éducation formelle est accompagnée. Créé en 2007, l'institut célébrait cette année 23 de ses pensionnaires ayant mémorisé le Coran. Ces 23 élèves coraniques portent à 264, le nombre total de ceux qui ont mémorisé le Coran depuis l'ouverture du daara. Au-delà de l'apprentissage du Coran, le conseiller technique renseigne que les pensionnaires, avec le régime internat, sont soumis à l'enseignement franco arabe, l'apprentissage de l'informatique, à la pratique sportive, etc.
Le Sénégal lève 196 milliards
Le Sénégal a mobilisé avec succès 196 milliards FCFA à l'issue d'une émission d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) sur le Marché des Titres Publics (MTP) de l'UEMOA. L'opération, qui visait à renforcer les ressources de l'État, a enregistré un taux de couverture de 107%, traduisant la confiance des investisseurs. Cette émission portait sur une maturité de trois ans, avec un taux de rendement moyen pondéré de 7,73%. Parmi les souscripteurs, les investisseurs ivoiriens se sont démarqués en apportant 118 milliards FCFA, soit plus de la moitié des montants mobilisés. Le Sénégal arrive en deuxième position avec 78 milliards FCFA, tandis que les investisseurs maliens ont contribué à hauteur de 2 milliards FCFA. Avec cette opération, l'État sénégalais poursuit sa stratégie de financement sur le marché régional, dans un contexte marqué par une forte demande pour les titres publics émis par les États membres de l'Union.
L'ambassadeur d'Israël à Dakar hué à l'Ucad
L'accueil restera mémorable. Le diplomate de l'État hébreux qui terrorise la population de Gaza a été terrorisé des jeunes étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui l'ont reçu dans leur temple avec des sifflets. Drapeau palestinien fièrement arboré entre ses deux mains, on entend, sur la vidéo virale sur la toile, un des étudiants vociférer : « Vous êtes des criminels. Libérez Gaza ! ». Yuval Waks qui a présenté, le 9 mai dernier, ses lettres de créances au chef de l'État, a reçu une volée de bois vert. Conséquence : le diplomate israélien qui devait animer hier une conférence portant sur le thème « Pratiques des Relations internationales et accords entre les États » à l'UCAD II, a été contraint de décamper, sous escorte de sa garde rapprochée, du campus universitaire sous les huées des étudiants. Ce camouflet du diplomate hébreux dans le temple de savoir est, sans doute, un des relents de la conséquence du « génocide » en cours à Gaza. En tout cas, Yuval Waks n'est pas près d'oublier la bienvenue qui lui a été réservée à sa première sortie officielle depuis son accréditation à Dakar. Mémorable. À tout point de vue !
Vol à l'arraché
Hier, à la barre du tribunal, le sieur Ibrahima Ndiaye a comparu pour vol en réunion avec usage de violence. En effet, le 3 mai dernier, aux environs de 22 heures, au quartier de Thiocé Est, son complice et lui ont agressé Aminata Samb, lui dérobant deux téléphones portables. Devant la barre, le témoin Saliou Kébé affirme avoir reconnu l'un des agresseurs, bien qu'il n'ait pas réussi à les rattraper. Il est revenu sur les lieux et a retrouvé la victime en état de choc. Il lui a confié reconnaître le conducteur de la moto, un habitant du quartier voisin, dont le père était moniteur dans une salle de sport. Le lendemain, Aminata Samb, accompagnée de son témoin, a porté plainte au commissariat. Les enquêteurs ont rapidement interpellé le prévenu qui a nié les faits. Malheureusement pour lui, il a été formellement reconnu par la victime et le témoin. Dans son réquisitoire, le procureur a souligné la gravité des faits. Il a rappelé que le vol commis en réunion, avec usage de violence et un moyen de locomotion, est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison et que si le prévenu n'est pas jugé par la chambre criminelle, c'est pour plus d'efficacité. « Tous les éléments matériels sont réunis. Même s'il conteste les faits, il a été formellement reconnu. Il doit être sanctionné sévèrement à une peine de 5 à 10 ans », a déclaré le procureur, qui a requis deux ans de prison, dont un an ferme, ainsi qu'une...