SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 juin 2025
HAUSSE DE 3,4% DES EMPLOIS DANS LE SECTEUR MODERNE AU TROISIEME TRIMESTRE DE 2022
Le nombre d’employés dans le secteur moderne, hors administration publique, a augmenté de 3, 4 % au troisième trimestre 2022, atteignant un nombre de 340 656 après avoir été de l’ordre de 329 365 au trimestre précédent
Dakar, 2 jan (APS) – Le nombre d’employés dans le secteur moderne, hors administration publique, a augmenté de 3, 4 % au troisième trimestre 2022, atteignant un nombre de 340 656 après avoir été de l’ordre de 329 365 au trimestre précédent, a-t-on appris de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
‘’Le nombre d’employés dans le secteur moderne, hors administration publique, s’est accru de 3,4% au troisième trimestre 2022, comparativement à celui de la période correspondante de l’année précédente’’, rapporte notamment la structure dans le rapport d’une enquête consacré au secteur.
L’enquête portant sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) révèle que cette hausse est consécutive à la progression des effectifs (12, 9 %) dans le commerce, la construction (5, 6 %) et les services (4, 4 %).
L’accroissement des effectifs dans le secteur des services est imputable, principalement, à l’augmentation du nombre d’employés dans les sous-secteurs des activités de soutien et de bureau (25,2%) et de l’information et la communication (3,3%), fait savoir l’ANSD.
L’enquête fait dans le même temps état d’une régression des effectifs dans le secteur industriel (-2, 2 %) liée à celle des effectifs dans la production et distribution d’eau (-7, 2 %), et dans les activités de fabrication (-2, 7 %).
Elle souligne que la diminution du nombre d’employés dans le secteur de l’industrie, était liée à celle des effectifs dans la production et distribution d’eau (-7,2%) et dans les activités de fabrication (-2,7%).
VIOLENCE A L'ASSEMBLEE, SIX MOIS DE PRISON POUR LES DEUX DEPUTES
Les députés du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Massata Samb et Mamadou Niang,, ont été condamnés, lundi, à une peine de prison de six mois ferme pour ‘’coups et blessures volontaires’’ sur leur collègue Amy Gniby Ndiaye (BBY, pouvoir)
Dakar, 2 jan (APS) - Les députés du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Massata Samb et Mamadou Niang,, ont été condamnés, lundi, à une peine de prison de six mois ferme pour ‘’coups et blessures volontaires’’ sur leur collègue Amy Gniby Ndiaye (BBY, pouvoir), a appris l’APS de sources médiatiques.
Les deux parlementaires, jugés par le tribunal des flagrants délits de Dakar, devront également payer solidairement à la plaignante la somme de 5 millions francs Cfa.
Lors d’une séance parlementaire houleuse, dans le cadre de la session budgétaire, Amy Gniby Ndiaye, avait reçu une gifle de Massata Samb et un coup de pied de Mamadou Niang après qu’elle a tenu des propos à l'encontre de leur guide religieux.
La députée de Benno Bokk Yaakaar (BBY) avait dû être hospitalisée après un malaise.
Massata Samb et Mamadou Niang sont membres du Parti de l'unité et du rassemblement (PUR), membre de la coalition Yewwi askan wi.
LE DISCOURS DE MACKY SALL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent le message de nouvel an du chef de l’Etat.
Dakar, 2 jan (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent le message de nouvel an du chef de l’Etat.
Le Soleil note que ‘’le curseur sur le social est maintenu’’ avec l’annonce par le chef de l’Etat, entre autres, de l’augmentation de la Bourse de sécurité familiale de 25000 f à 35000 f et de l’enveloppe de 450 milliards pour subventionner les produits alimentaires et énergétiques.
‘’Macky Sall entre bilan 2022 et ambitions pour 2023’’, affiche à la Une Vox Populi, qui écrit : ‘’Augmentation des bourses de sécurité familiale, infrastructures routières, eau, assainissement, santé, souveraineté alimentaire : le chef de l’Etat fait le point et décline ses grands projets’’.
Le quotidien EnQuête parle des ‘’chantiers de Macky Sall’’ dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, les infrastructures, la gouvernance. ‘’Entre grandes réalisations et vœux pieux’’, dit le journal.
Pour le quotidien L’Info, c’était ‘’le discours du 3ème mandat’’. ‘’(….) Encore une fois, les Sénégalais ont eu droit à un véritable discours de campagne, pour ne pas dire de propagande, avec une démarche qui frise l’autosatisfaction. Différentes réalisations du régime ainsi que des projets en cours ont été exhibés’’, souligne la publication.
WalfQuotidien note que ‘’fidèle à sa stratégie, le Président Macky Sall, se sachant très attendu sur la question de la troisième candidature, n’en a pas fait cas’’. ‘’Dans son message solennel de nouvel an, le chef de l’Etat est plutôt revenu sur son bilan et les perspectives qui s'annoncent, selon lui, sous de bons auspices’’, écrit Walf.
La publication souligne aussi que ‘’ça a tonné de partout’’, allusion au concert de casseroles organisé par Yewwi askan wi au moment où le président prononçait son message de nouvel an.
‘’Le concert de casseroles décrété par la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi a, en effet, été largement suivi dans pratiquement tous les quartiers de Dakar par le bruit des us- tensiles de cuisine, des klaxons de véhicules...’’, écrit Walf.
L’As par contre note que ‘’le mot d’ordre de Yewwi n’a pas connu de succès’’.
‘’Message à la Nation contre concert de casseroles, entre show et froid’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi qui écrit ‘’évasif sur le rapport de la Cour des comptes et muet sur la question du 3ème mandat, le président de la République a appelé au calme et à +la responsabilité individuelle et collective+ pour préserver la stabilité du pays. Se prépare-t-il à se lancer pour 2024 ?’’.
Le quotidien signale aussi que ‘’le concert de casseroles de Yewwi askan wi a marqué sa réussite par un tintamarre assourdissant à l’heure du traditionnel discours à la nation du président Macky Sall’’.
‘’La banlieue, le centre de ville et certaines régions, ça a vibré au rythme des casseroles. Le concert de casseroles, initié par Sonko et Cie, s’est déroulé un peu partout à Dakar, au même moment où le chef de l’Etat s’adressait à la Nation, le 31 décembre’’, rapporte le journal.
AMINATA TOURÉ ANNONCE SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024
L’ancienne Première ministre Aminata Touré a annoncé dimanche, lors de son passage dans l’émission «Grand Jury» de «Rfm», sa candidature à l’élection présidentielle de 2024
L’ancienne Première ministre Aminata Touré a annoncé hier, lors de son passage dans l’émission «Grand Jury» de «Rfm», sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. La parlementaire qui affirme avoir l’expérience requise pour prétendre à la magistrature suprême compte aller à la rencontre des Sénégalais très prochainement pour leur décliner son programme pour un Sénégal nouveau en 2024.
Après avoir tourné le dos à son ancien mentor politique (Macky Sall) à qui elle reproche un manque de loyauté, Aminata Touré vient de décliner ses ambitions pour le pays. L’ancienne Première ministre a choisi le nouvel an pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024. Face à Babacar Fall hier dans l’émission «Grand Jury» sur la «Rfm», l’ancienne directrice de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) dit avoir discuté de ce choix avec des Sénégalais et les membres du mouvement Mimi 2024». Persuadée d’avoir avoir l’expérience requise pour prétendre à la magistrature suprême, Aminata Touré compte aller à la rencontre des Sénégalais, dans les prochains jours, pour discuter avec eux de sa vision pour le pays.
«J’ai eu le privilège de servir mon pays, d’avoir occupé le poste de ministre de la Justice, celui de Premier ministre, j’ai été au Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese), et au préalable j’ai eu une carrière de 24 ans au niveau international, j’ai eu à parcourir le pays et je pense bien connaître mon terroir, car j’ai vu ce dont nous disposons et ce qui nous manque en termes de progrès», se glorifie-t-elle. D'emblée, elle liste un certain nombre de priorités pour un Sénégal nouveau. Il s’agit entre autres de la réforme des institutions. Laquelle réforme devra partir de la base vers le sommet. «Il faut aller vers un régime plus équilibré et moins présidentialiste avec des propositions claires, privilégier le conseil de quartier et renverser la pyramide administrative en donnant confiance au citoyen qui sera plus impliqué dans la gestion des affaires publiques», clame l’ancienne présidente du Cese. L’autre aspect concerne l’industrialisation. Selon elle, il n'y aura pas de sortie de crise si on ne s’engage pas vers l’industrialisation pour en faire une option politique première.
D’autres secteurs tels que l’éducation, la santé, le sport et la modernisation de l’agriculture seront également au cœur des réformes que propose Mimi Touré. A l’en croire, c'est avec un engagement bien mûri qu’elle compte conduire ces politiques pour un changement significatif dans ces secteurs porteurs de croissance...
MANŒUVRE POUR TRADUIRE DES MINISTRES DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE
«L’As» a reçu un projet de proposition initié par des députés de l’opposition pour que les ministres cités dans l’Affaire des Fonds Force Covid-19, soient poursuivis devant la haute Cour de Justice
Alors que la Cour des comptes a déjà saisi le garde des Sceaux en vue du déclenchement des poursuites judiciaires contre les personnes mises en cause dans ce qu’il est convenu d’appeler la covidgate, «L’As» a reçu un projet de proposition initié par des députés de l’opposition pour que les ministres (Mansour faye, Abdoulaye Diouf Sarr, Abdoulaye Daouda Diallo, Moustapha Diop, Abdoulaye Diop, Aissatou Sophie Gladima, Zahara iyane Thiam, Ndèye Saly Diop Dieng, Aminata Assome Diatta, Néné fatoumata Tall) cités soient poursuivis devant la haute Cour de Justice. Même si cela a peu de chance d’aboutir d’autant qu’il faut les 3/5 des députés, des manœuvres sont en cours pour faire rallier les députés du Parti Démocratique Sénégalais (Pds).
De belles empoignades en perspective de la mise en accusation des différents ministres éclaboussés dans le rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion des fonds force Covid. En effet, des parlementaires dont Guy Marius Sagna et Mimi Touré seraient à l’initiative d’une proposition de résolution pour faire déférer devant la Haute Cour de Justice les ministres mis en cause. Pourtant, il est établi que le président de la Cour des comptes a saisi le garde des Sceaux en vue d’une suite judiciaire devantla chambre disciplinaire de la Cour des comptes qui devrait connaître des dossiers concernant les comptables et les Dage en cause dans la gestion. Mais visiblement, l’opposition n’en est pas satisfaite et actionne la Haute Cour de Justice pour y déférer les ministres épinglés. Dans le document dont «L’As» détient copie, les initiateurs déclarent dans l’exposé de motifs que «plusieurs ministres sont cités directement ou indirectement dans ce rapport, mais curieusement, seuls les Directeurs chargés de l'Administration générale et de l'Equipement de certains ministères ont fait l'objet d'une demande d'information judiciaire dans les recommandations adressées au ministre de la Justice.Dès lors que le rapport de la Cour des comptes relève des manquements graves quant à l'utilisation du fonds et considérant que les ministres sont les principaux ordonnateurs de crédits, objet des manquements graves relevés par la Cour des comptes, il est de la responsabilité de l'Assemblée nationale, en vertu de ses pouvoirs constitutionnels, d'éclairer l’opinion sur la responsabilité des ministres impliqués dans l'exécution du fonds. La présente résolution de mise en accusation vise à lever tout obstacle tendant à absoudre les ministres ou à les soustraire de la chaîne de responsabilité». D’après les initiateurs de la résolution, «le Premier ministre etles autres membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou de délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de Justice. Surtout que cette disposition confère à l’Assemblée nationale le pouvoir de mettre en accusation les ministres pour les actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions etfait d’elle l’organe privilégié du contrôle de la régularité des actes des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, et que cette disposition trouve son application dans les termes de l’article 120 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui précise : «La Haute Cour de Justice est composée de membres élus par l'Assemblée nationale». Le document souligne en outre que le rapport de la Cour des comptes a relevé plusieurs infractions graves prévues et punies par le Code pénal et recommandé l’ouverture de plusieurs informations judiciaires et que ces recommandations visent directement et indirectement plusieurs ministres
SUR LES INFRACTIONS REPROCHEES AUX MINISTRES
Il est reproché à Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et l’Action sociale au moment des faits, la non-production des pièces justificatives de plusieurs dépenses, la non-assistance à personnes en danger, abus de confiance, complicité de détournement de deniers publics, dépenses sans lien avec la Covid-19, association de malfaiteurs, complicité dans la prévarication des ressources publiques, complicité de malversations financières, faux et usage de faux sur des documents administratifs, complicité d’escroquerie sur les derniers publics, favoritisme au profit d’entreprises n’ayant aucune expérience dans le domaine sollicité, le tout préjudiciable à l’Etat.
Quant à Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget au moment des faits, il mérite d'être traduit devant la Haute Cour de Justice pour négligence, défaut d'encadrement des procédures appliquées en cas de situation exceptionnelle de manière à encourager les détournements des deniers publics, mais aussi complicité de non-production des pièces justificatives de plusieurs dépenses, paiement de plusieurs dépenses fictives, paiement de dépenses sans lien avec la Covid-19, pour non-assistance à personnes en danger, abus de confiance, complicité dans le détournement de deniers publics. Mansour Faye, ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale au moment des faits, soulignent les initiateurs de la résolution, doit être poursuivi pour complicité de surfacturation sur l’achat 110 001,5 tonnes de riz et évalué à 2 749 927 498 (recommandation 55, p.101.).
Moustapha Diop qui occupait les fonctions de ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries au moment des faits doit être poursuivi pour complicité dans les procédures financières appliquées en cas de situation exceptionnelle de manière à encourager les détournements des deniers publics, détournement de deniers publics (sur les retraits répétitifs sur le compte du Fonds d’appui à la promotion de la petite et moyenne industrie (FAPPMI) pour un montant cumulé de 2. 500 000 000 Fcfa, Cf. recommandations de la Cour n° 60 et 61, pp.109-110)
Ministre des Mines et de la Géologie au moment des faits, Aissatou Sophie Gladima doit être poursuivie pour paiement non justifié et absence de service fait pour un montant de 73 200 000 FCFA, et ce, sur la base de la recommandation N°67 de la Cour, (p.119).
Concernant Zahara Iyane Thiam, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire au moment des faits, la Cour des comptes a relevé l’exécution de dépenses sans lien avec la Covid19 évaluées à 49 586 598 Fcfa, l’utilisation non justifiée d’un montant de 11 191532 Fcfa, de la recommandation n°52 de la Cour (p.94.).
Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants au moment des faits, est épinglée pour défaut de justification de dépenses, paiements d’aides et secours aux mêmes personnes par le MFFGPE d'un montant de 93 209 500 Fcfa, et ce, sur le fondement des recommandations n° 62, 63, 64 et 65 de la Cour (pp.112-117).
Ministre de la Jeunesse au moment des faits, Néné Fatoumata Tall doit être poursuivie pour complicité de surfacturation sur le prix du gel hydro-alcoolique d’un montant de 41 217 580 FCFA,(Cf. recommandation de la Cour N°56 de la Cour, p.102).
Aminata Assome Diatta qui occupait les fonctions de ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises au moment des faits, doit être poursuivie pour complicité de surfacturation sur le prix du gel hydro-alcoolique d’un montant de 805 000 000 FCFA,(Cf. recommandation N°56 de la Cour, p.102), mais aussi pour abus de confiance, complicité dans le détournement de deniers publics par des dépenses fictives et des dépenses sans lien avec la Covid19, association de malfaiteurs en vue de piller les deniers publics, complicité dans la prévarication des ressources publiques, complicité pour malversations financières, complicité de blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, faux en écritures publiques, complicité d’escroquerie sur les derniers publics et toutes autres qualifications dont ces faits pourraient être interprétés par la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice. Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication au moment des faits, doit être poursuivi pour absence de certaines pièces justificatives sur un montant de 1 120 000 000.
Politisation du dossier pour anticiper sur un flop judiciaire ?
En demandant la mise en accusation des ministres devant la Haute Cour de Justice, l’opposition contourne la justice saisie par la Cour des comptes et semble anticiper sur un flop judiciaire. Cette précipitation qui consiste à saisir directement la haute Cour de Justice alors que le Président de la Cour des comptes vient de saisir la justice est fort suspecte, car elle montre qu’on veut sacrifier le droit à l’autel de la politique. Pour une fois au Sénégal, la majorité et l’opposition s’étaient entendues sur un point : demander l’arbitrage des juges après le rapport de la Cour des comptes. Une exigence de l’opposition qui a rencontré l’assentiment du pouvoir. Donc le bon sens veut qu’on attende la décision des juges. Cette démarche de l’opposition est purement politicienne, mais c’est de bonne guerre. Pour que la mise en accusation puisse réussir, il faut avoir les 3/5 des députés alors que l’opposition parlementaire comme son nom l’indique est minoritaire. Ce qui fait au meilleur des cas que cette initiative est une opération de communication, et au pire des cas une anticipation sur un éventuel flop judiciaire parce qu’après les sorties et les explications du ministre des Finances, on est passé d’une présomption de culpabilité au relativisme, des certitudes au doute. C’est probablement ce passage de la présomption de culpabilité au relativisme qui a fait qu’il n’y avait pas la foule des grands jours à la place de l’Obélisque lors de la manifestation de la société civile, mais aussi que l’esprit de la fête ait noyé le concert de casseroles.
727 détenus graciés par le chef de l’Etat
Le Président Macky Sall s’est conformé à la tradition républicaine. A l’occasion du nouvel an, le chef de l’Etat a gracié 727 détenus. Les bénéficiaires sont des personnes condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Il s’agit de délinquants primaires, de détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de 65 ans, des malades et des mineurs.
Sonko se félicite du succès du concert de casseroles
Le leader du Pastef s’est félicité du succès du concert de casseroles à l’heure du discours à la Nation du chef de l’Etat. A ce propos, Ousmane Sonko remercie les Sénégalais qui ont massivement participé au concert de casseroles. «Tous ensemble, nous avons, à travers cette expression populaire, montré que nous sommes le Peuple», écrit l’édile de Ziguinchor. A travers ce concert, indique-t-il, «les manifestants ont surtout désigné, sans équivoque et souverainement, la relève qu’ils souhaitent pour ce beau pays».Ousmane Sonko présente par ailleurs ses meilleurs vœux au peuple sénégalais et prie pour que 2023 soit une année de paix, de santé et de belles perspectives pour le Sénégal.
Echec du concert de casseroles
Le mot d’ordre de la coalition Yewwi askan wi appelant à un concert de casseroles à l’heure où le chef de l’Etat faisait son discours de nouvel an n’a pas connu le succès escompté par les organisateurs. A 20 heures, il y a eu des jeunes qui ont tapé dans leurs casseroles çà etlà mais cela n’a pas rendu inaudible l’adresse à la nation du chef de l’Etat. A Ziguinchor, Mbacké et dans quelques quartiers de Dakar, il y a eu un peu de bruit, mais il faut dire que la grande majorité des Sénégalais n’a pas jugé nécessaire de suivre le mot d’ordre. Rejet du mot d’ordre ? Lassitude ? Désamour ? En tout cas, cette manière de protester contre le régime en place ne semble pas emballer les citoyens. En dehors de la première expérience qui avait connu franc succès, les autres ont baissé de régime au point que beaucoup pensent que les Sénégalais commencent à se lasser des manœuvres de politiciens.
Lamine Ba de Rewmi dit non au 3e mandat
Mais que se passe-t-il au Rewmi ? Avec le silence assourdissant d’Idrissa Seck hors du pays pour des raisons de santé, son parti semble se remuer dans ses bases. Alors que l’on épilogue encore sur la récente sortie de quelques responsables de la banlieue théorisant une candidature de Rewmi en 2024, l’on a noté une radicalisation du secrétaire général de Rewmi. Dans un post sur Facebook, Mamadou Lamine Bâ s’est clairement prononcé contre un autre mandat de Macky Sall. L’on a appris d’ailleurs qu’en dehors des ministres rewmistes, beaucoup de cadres sont en phase avec Lamine Bâ. Seulement, il faudra attendre le conseil national prévu en février pour savoir si Rewmi va lâcher Bby où il se dit marginalisé, ou si Idrissa Seck, la seule constante dans Rewmi, va poursuivre son compagnonnage avec Macky Sall.
Pape Alé Niang rechute gravement
Ça craint pour Pape Alé Niang. Son état de santé est devenu très inquiétant, si l’on en croit le Directeur de publication de Pressafrik, Ibrahima Lissa Faye. Selon notre confrère, que jours après son refus de suivre le traitement des médecins à son chevet, Pape Alé Niang a gravement rechuté. Le directeur de publication de Dakarmatin est cloué au lit, mais il poursuit sa grève de la faim entamée depuis 14 jours. Il est prêt, d’après Ibrahima Lissa Faye, au sacrifice suprême pour dénoncer son emprisonnement qu’il juge arbitraire et injuste.
Mémorandum pour la libération de PAN au Parlement européen
Restons sur l’incarcération du directeur de publication de Dakarmatin pour dire que la lutte s’est internationalisée pour sa libération. Un mémorandum pour l’adoption par le Parlement européen d’une résolution d’urgence en vue de la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste Pape Alé Niang sera bientôt déposé. Car l’Union européenne attache une importance toute particulière à la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, indique une note. La protection des sources journalistiques, garantie fondamentale de la liberté de la presse et du droit du public à l'information, est consacrée par les instruments juridiques internationaux, précisément par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme. Pour rappel, Pape Alé Niang a été arrêté le 06 novembre 2022 avant d’être placé sous contrôle judiciaire le 14 décembre 2022. Il a été de nouveau interpellé par la police, moins d’une semaine après sa libération, sur instruction du juge Mamadou Seck qui a révoqué sa décision de liberté provisoire assortie du contrôle judiciaire.
Incendie à Saint-Louis
Un incendie d’une rare violence s’est produit hier dans le quartier populeux de Léona de Saint-Louis, à quelques encablures de la maison familiale de Me Ousmane Ngom. L’incendie a débuté dans un terrain abandonné où il y avait beaucoup d’herbes. La fumée, de plusieurs centaines de mètres de haut, a ameuté le voisinage qui s’est déplacé en masse pour s’enquérir de la situation. Alertés, les sapeurs-pompiers sont vite arrivés sur les lieux, en déployant de gros moyens pour éteindre le feu.Il a fallu une vingtaine de minutes pour venir à bout des flammes. Selon nos sources, ce sont deux enfants qui jouaient avec des pétards qui seraient à l’origine de l’incendie. Mais il y a eu plus de peur que de mal. On ne déplore aucune perte en vie etles dégâts sont minimes. Les parents sont invités à redoubler de vigilance sur leurs enfants qui manipulent le feu avec les pétards.
Bébé de l'année 2023 à Saint-Louis
La tradition a été perpétuée à Saint-Louis. Comme à l'accoutumée, le bébé de l'année a été fêté à Saint-Louis. Une forte délégation conduite par l'initiatrice Michelle Ndiaye Sy a sillonné les différentes structures de santé de Saint-Louis. Téléphones collés à l'oreille, les membres se renseignent sur la naissance du premier bébé de l'année 2023. A minuit, la nouvelle est tombée. Il s’agit d’un bébé de sexe féminin né à la maternité de l’hôpital régional de Saint-Louis. La délégation composée de la présidente des Sages-femmes et de la marraine Mme Yaye Sokhna Ndiaye Faye, non moins épouse du maire de Saint-Louis, s’est dépêchée sur les lieux. Mme Faye a couvert le bébé de cadeaux, notamment des valises, des couches, des pots, des gammes pour toilettes, des biberons etc., en plus d’une importante enveloppe. Le maire de Saint-Louis n'a pas voulu être en reste puisqu’il a déboursé une somme d’argent pour accompagner l’initiatrice.
Accident sur la Vdn 3 : un mort et cinq blessés
Un violent accident s’est produit hier sur la Vdn3. Il s’agit d’un choc entre deux taxis. L’un des taxis s’est retrouvé sur la glissière de sécurité qui sépare les voies de la Vdn. Le bilan est d’un mort et plusieurs blessés. Le taximan a perdu la vie sur le coup. Selon nos sources, quatre blessés sont d’une même famille. Il s’agit de M. M. Badji habitant à Bambilor et ses trois filles F. Diémé, Y. Diémé et O. Diémé. La cinquième victime est M. Agne habitant à Thiaroye. Ils ont été évacués à l’hôpital Dalal Jamm par les sapeurs-pompiers.
Birahime Seck et Alioune Tine
Le coordonnateur national du Forum Civil etle présidentfondateur d’Afrikajom center sont choqués d’entendre le chef de l’Etat, lors de son adresse à la nation, parler de concertations sur le rapport de la Cour des comptes. Très déçu par la sortie du Président Sall sur cette question, Birahime Seck lui rappelle que le gouvernement avait transmis au juge le rapport de l'Inspection générale d’Etat(IGE) sur la caisse d'avance de la mairie de Dakar sans concertation. Pourquoi donc, se demande M. Seck, organiser des concertations autour de ce rapport sur la Covid-19 ? Il faut arrêter de se jouer du peuple. L’ancien coordonnateur du M23, Alioune Tine, fait le même constat. Il pense que la même diligence utilisée pour expédier, sans explication, les leaders d’opposition chez le juge doit être utilisée pour expédier les autorités suspectées d’avoir détourné l’argent de la riposte Covid-19 chez le juge. C’est ça qui convainc, a pesté Alioune Tine.
Déthié Fall peint un tableau noir de la gouvernance en 2022
L’année passée n’a pas été de tout repos pour le leader du parti PRP. Déthié Fall peint un tableau sombre. «(…) Nous voilà à la fin de l'année 2022 avec son lot d'événements par moments regrettables pour notre pays en matière de démocratie, de violations des droits de l'Homme et de mauvaise gouvernance des ressources de notre cher Sénégal », écrit l’ancien mandataire de Yewwi Askan wi aux dernières élections. Il ajoute que l'année 2022 a été singulièrement marquée d'une part par des disparitions tragiques et troublantes de compatriotes, et d'autre part de kidnappings, d'arrestations et d'emprisonnements de journalistes, d'opposants et de leaders d'opinion. C’était aussi, selonDéthié Fall, l’année des difficultés économiques et sociales des Sénégalais, traduisant ainsi un échec de la politique économique du pouvoir en place. Cette situation a été aggravée par les différents chocs économiques qui ont fini par rajouter à la souffrance des Sénégalais à cause de l’inflation sans commune mesure de toutes les denrées de première nécessité. L’année 2022 a été également marquée, selon le leader de PRP, par son lot de scandales dans la gestion des biens publics mise à nu par le dernier rapport de la Cour des comptes qui révèle les hideuses malversations financières dans la gestion des fonds de Force Covid-19. Il salue l'engagement des forces vives de la nation et de la société civile pour exiger une suite dans les recommandations émises par la Cour.
La ville de Kaolack adopte un budget de plus de 7 milliards
Le conseil municipal de Kaolack a adopté un budget prévisionnel de 7.386.785.690 Fcfa pour l’exercice 2023, un montant en hausse de 40% en comparaison avec le précédent exercice budgétaire. Les conseillers municipaux l’ont adopté à l’unanimité, en présence de l'adjoint au préfet, Aliou Sadji. En vue d’atteindre ce budget prévisionnel, il est prévu la mise en place d’un nouveau système de recouvrement, ainsi que l’augmentation de l’effectif des collecteurs et des points de collecte. Ce projet de budget a été également élaboré, avec l’objectif de prendre en charge l’éducation avec la construction de nouvelles salles de classe et des infrastructures sanitaires, la réhabilitation du port sec de Kaolack et la construction de marchés. Selon l’Aps, l’équipe municipale dirigée par l’homme d’affaires Serigne Mboup, un plaidoyer sera fait auprès de l’Etat du Sénégal pour des investissements estimés à 300 milliards de francs CFA. Un montant de 81,39 millions Fcfa est prévu pour l’aménagement d’édifices culturels, de sites touristiques et de plages, tandis que 7 millions de francs CFA seront dégagés pour doter les agents municipaux de bicyclettes et de cyclomoteurs.