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17 juin 2025
MANŒUVRE POUR TRADUIRE DES MINISTRES DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE
«L’As» a reçu un projet de proposition initié par des députés de l’opposition pour que les ministres cités dans l’Affaire des Fonds Force Covid-19, soient poursuivis devant la haute Cour de Justice
Alors que la Cour des comptes a déjà saisi le garde des Sceaux en vue du déclenchement des poursuites judiciaires contre les personnes mises en cause dans ce qu’il est convenu d’appeler la covidgate, «L’As» a reçu un projet de proposition initié par des députés de l’opposition pour que les ministres (Mansour faye, Abdoulaye Diouf Sarr, Abdoulaye Daouda Diallo, Moustapha Diop, Abdoulaye Diop, Aissatou Sophie Gladima, Zahara iyane Thiam, Ndèye Saly Diop Dieng, Aminata Assome Diatta, Néné fatoumata Tall) cités soient poursuivis devant la haute Cour de Justice. Même si cela a peu de chance d’aboutir d’autant qu’il faut les 3/5 des députés, des manœuvres sont en cours pour faire rallier les députés du Parti Démocratique Sénégalais (Pds).
De belles empoignades en perspective de la mise en accusation des différents ministres éclaboussés dans le rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion des fonds force Covid. En effet, des parlementaires dont Guy Marius Sagna et Mimi Touré seraient à l’initiative d’une proposition de résolution pour faire déférer devant la Haute Cour de Justice les ministres mis en cause. Pourtant, il est établi que le président de la Cour des comptes a saisi le garde des Sceaux en vue d’une suite judiciaire devantla chambre disciplinaire de la Cour des comptes qui devrait connaître des dossiers concernant les comptables et les Dage en cause dans la gestion. Mais visiblement, l’opposition n’en est pas satisfaite et actionne la Haute Cour de Justice pour y déférer les ministres épinglés. Dans le document dont «L’As» détient copie, les initiateurs déclarent dans l’exposé de motifs que «plusieurs ministres sont cités directement ou indirectement dans ce rapport, mais curieusement, seuls les Directeurs chargés de l'Administration générale et de l'Equipement de certains ministères ont fait l'objet d'une demande d'information judiciaire dans les recommandations adressées au ministre de la Justice.Dès lors que le rapport de la Cour des comptes relève des manquements graves quant à l'utilisation du fonds et considérant que les ministres sont les principaux ordonnateurs de crédits, objet des manquements graves relevés par la Cour des comptes, il est de la responsabilité de l'Assemblée nationale, en vertu de ses pouvoirs constitutionnels, d'éclairer l’opinion sur la responsabilité des ministres impliqués dans l'exécution du fonds. La présente résolution de mise en accusation vise à lever tout obstacle tendant à absoudre les ministres ou à les soustraire de la chaîne de responsabilité». D’après les initiateurs de la résolution, «le Premier ministre etles autres membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou de délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de Justice. Surtout que cette disposition confère à l’Assemblée nationale le pouvoir de mettre en accusation les ministres pour les actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions etfait d’elle l’organe privilégié du contrôle de la régularité des actes des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, et que cette disposition trouve son application dans les termes de l’article 120 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui précise : «La Haute Cour de Justice est composée de membres élus par l'Assemblée nationale». Le document souligne en outre que le rapport de la Cour des comptes a relevé plusieurs infractions graves prévues et punies par le Code pénal et recommandé l’ouverture de plusieurs informations judiciaires et que ces recommandations visent directement et indirectement plusieurs ministres
SUR LES INFRACTIONS REPROCHEES AUX MINISTRES
Il est reproché à Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et l’Action sociale au moment des faits, la non-production des pièces justificatives de plusieurs dépenses, la non-assistance à personnes en danger, abus de confiance, complicité de détournement de deniers publics, dépenses sans lien avec la Covid-19, association de malfaiteurs, complicité dans la prévarication des ressources publiques, complicité de malversations financières, faux et usage de faux sur des documents administratifs, complicité d’escroquerie sur les derniers publics, favoritisme au profit d’entreprises n’ayant aucune expérience dans le domaine sollicité, le tout préjudiciable à l’Etat.
Quant à Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget au moment des faits, il mérite d'être traduit devant la Haute Cour de Justice pour négligence, défaut d'encadrement des procédures appliquées en cas de situation exceptionnelle de manière à encourager les détournements des deniers publics, mais aussi complicité de non-production des pièces justificatives de plusieurs dépenses, paiement de plusieurs dépenses fictives, paiement de dépenses sans lien avec la Covid-19, pour non-assistance à personnes en danger, abus de confiance, complicité dans le détournement de deniers publics. Mansour Faye, ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale au moment des faits, soulignent les initiateurs de la résolution, doit être poursuivi pour complicité de surfacturation sur l’achat 110 001,5 tonnes de riz et évalué à 2 749 927 498 (recommandation 55, p.101.).
Moustapha Diop qui occupait les fonctions de ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries au moment des faits doit être poursuivi pour complicité dans les procédures financières appliquées en cas de situation exceptionnelle de manière à encourager les détournements des deniers publics, détournement de deniers publics (sur les retraits répétitifs sur le compte du Fonds d’appui à la promotion de la petite et moyenne industrie (FAPPMI) pour un montant cumulé de 2. 500 000 000 Fcfa, Cf. recommandations de la Cour n° 60 et 61, pp.109-110)
Ministre des Mines et de la Géologie au moment des faits, Aissatou Sophie Gladima doit être poursuivie pour paiement non justifié et absence de service fait pour un montant de 73 200 000 FCFA, et ce, sur la base de la recommandation N°67 de la Cour, (p.119).
Concernant Zahara Iyane Thiam, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire au moment des faits, la Cour des comptes a relevé l’exécution de dépenses sans lien avec la Covid19 évaluées à 49 586 598 Fcfa, l’utilisation non justifiée d’un montant de 11 191532 Fcfa, de la recommandation n°52 de la Cour (p.94.).
Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants au moment des faits, est épinglée pour défaut de justification de dépenses, paiements d’aides et secours aux mêmes personnes par le MFFGPE d'un montant de 93 209 500 Fcfa, et ce, sur le fondement des recommandations n° 62, 63, 64 et 65 de la Cour (pp.112-117).
Ministre de la Jeunesse au moment des faits, Néné Fatoumata Tall doit être poursuivie pour complicité de surfacturation sur le prix du gel hydro-alcoolique d’un montant de 41 217 580 FCFA,(Cf. recommandation de la Cour N°56 de la Cour, p.102).
Aminata Assome Diatta qui occupait les fonctions de ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises au moment des faits, doit être poursuivie pour complicité de surfacturation sur le prix du gel hydro-alcoolique d’un montant de 805 000 000 FCFA,(Cf. recommandation N°56 de la Cour, p.102), mais aussi pour abus de confiance, complicité dans le détournement de deniers publics par des dépenses fictives et des dépenses sans lien avec la Covid19, association de malfaiteurs en vue de piller les deniers publics, complicité dans la prévarication des ressources publiques, complicité pour malversations financières, complicité de blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, faux en écritures publiques, complicité d’escroquerie sur les derniers publics et toutes autres qualifications dont ces faits pourraient être interprétés par la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice. Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication au moment des faits, doit être poursuivi pour absence de certaines pièces justificatives sur un montant de 1 120 000 000.
Politisation du dossier pour anticiper sur un flop judiciaire ?
En demandant la mise en accusation des ministres devant la Haute Cour de Justice, l’opposition contourne la justice saisie par la Cour des comptes et semble anticiper sur un flop judiciaire. Cette précipitation qui consiste à saisir directement la haute Cour de Justice alors que le Président de la Cour des comptes vient de saisir la justice est fort suspecte, car elle montre qu’on veut sacrifier le droit à l’autel de la politique. Pour une fois au Sénégal, la majorité et l’opposition s’étaient entendues sur un point : demander l’arbitrage des juges après le rapport de la Cour des comptes. Une exigence de l’opposition qui a rencontré l’assentiment du pouvoir. Donc le bon sens veut qu’on attende la décision des juges. Cette démarche de l’opposition est purement politicienne, mais c’est de bonne guerre. Pour que la mise en accusation puisse réussir, il faut avoir les 3/5 des députés alors que l’opposition parlementaire comme son nom l’indique est minoritaire. Ce qui fait au meilleur des cas que cette initiative est une opération de communication, et au pire des cas une anticipation sur un éventuel flop judiciaire parce qu’après les sorties et les explications du ministre des Finances, on est passé d’une présomption de culpabilité au relativisme, des certitudes au doute. C’est probablement ce passage de la présomption de culpabilité au relativisme qui a fait qu’il n’y avait pas la foule des grands jours à la place de l’Obélisque lors de la manifestation de la société civile, mais aussi que l’esprit de la fête ait noyé le concert de casseroles.
727 détenus graciés par le chef de l’Etat
Le Président Macky Sall s’est conformé à la tradition républicaine. A l’occasion du nouvel an, le chef de l’Etat a gracié 727 détenus. Les bénéficiaires sont des personnes condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Il s’agit de délinquants primaires, de détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de 65 ans, des malades et des mineurs.
Sonko se félicite du succès du concert de casseroles
Le leader du Pastef s’est félicité du succès du concert de casseroles à l’heure du discours à la Nation du chef de l’Etat. A ce propos, Ousmane Sonko remercie les Sénégalais qui ont massivement participé au concert de casseroles. «Tous ensemble, nous avons, à travers cette expression populaire, montré que nous sommes le Peuple», écrit l’édile de Ziguinchor. A travers ce concert, indique-t-il, «les manifestants ont surtout désigné, sans équivoque et souverainement, la relève qu’ils souhaitent pour ce beau pays».Ousmane Sonko présente par ailleurs ses meilleurs vœux au peuple sénégalais et prie pour que 2023 soit une année de paix, de santé et de belles perspectives pour le Sénégal.
Echec du concert de casseroles
Le mot d’ordre de la coalition Yewwi askan wi appelant à un concert de casseroles à l’heure où le chef de l’Etat faisait son discours de nouvel an n’a pas connu le succès escompté par les organisateurs. A 20 heures, il y a eu des jeunes qui ont tapé dans leurs casseroles çà etlà mais cela n’a pas rendu inaudible l’adresse à la nation du chef de l’Etat. A Ziguinchor, Mbacké et dans quelques quartiers de Dakar, il y a eu un peu de bruit, mais il faut dire que la grande majorité des Sénégalais n’a pas jugé nécessaire de suivre le mot d’ordre. Rejet du mot d’ordre ? Lassitude ? Désamour ? En tout cas, cette manière de protester contre le régime en place ne semble pas emballer les citoyens. En dehors de la première expérience qui avait connu franc succès, les autres ont baissé de régime au point que beaucoup pensent que les Sénégalais commencent à se lasser des manœuvres de politiciens.
Lamine Ba de Rewmi dit non au 3e mandat
Mais que se passe-t-il au Rewmi ? Avec le silence assourdissant d’Idrissa Seck hors du pays pour des raisons de santé, son parti semble se remuer dans ses bases. Alors que l’on épilogue encore sur la récente sortie de quelques responsables de la banlieue théorisant une candidature de Rewmi en 2024, l’on a noté une radicalisation du secrétaire général de Rewmi. Dans un post sur Facebook, Mamadou Lamine Bâ s’est clairement prononcé contre un autre mandat de Macky Sall. L’on a appris d’ailleurs qu’en dehors des ministres rewmistes, beaucoup de cadres sont en phase avec Lamine Bâ. Seulement, il faudra attendre le conseil national prévu en février pour savoir si Rewmi va lâcher Bby où il se dit marginalisé, ou si Idrissa Seck, la seule constante dans Rewmi, va poursuivre son compagnonnage avec Macky Sall.
Pape Alé Niang rechute gravement
Ça craint pour Pape Alé Niang. Son état de santé est devenu très inquiétant, si l’on en croit le Directeur de publication de Pressafrik, Ibrahima Lissa Faye. Selon notre confrère, que jours après son refus de suivre le traitement des médecins à son chevet, Pape Alé Niang a gravement rechuté. Le directeur de publication de Dakarmatin est cloué au lit, mais il poursuit sa grève de la faim entamée depuis 14 jours. Il est prêt, d’après Ibrahima Lissa Faye, au sacrifice suprême pour dénoncer son emprisonnement qu’il juge arbitraire et injuste.
Mémorandum pour la libération de PAN au Parlement européen
Restons sur l’incarcération du directeur de publication de Dakarmatin pour dire que la lutte s’est internationalisée pour sa libération. Un mémorandum pour l’adoption par le Parlement européen d’une résolution d’urgence en vue de la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste Pape Alé Niang sera bientôt déposé. Car l’Union européenne attache une importance toute particulière à la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, indique une note. La protection des sources journalistiques, garantie fondamentale de la liberté de la presse et du droit du public à l'information, est consacrée par les instruments juridiques internationaux, précisément par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme. Pour rappel, Pape Alé Niang a été arrêté le 06 novembre 2022 avant d’être placé sous contrôle judiciaire le 14 décembre 2022. Il a été de nouveau interpellé par la police, moins d’une semaine après sa libération, sur instruction du juge Mamadou Seck qui a révoqué sa décision de liberté provisoire assortie du contrôle judiciaire.
Incendie à Saint-Louis
Un incendie d’une rare violence s’est produit hier dans le quartier populeux de Léona de Saint-Louis, à quelques encablures de la maison familiale de Me Ousmane Ngom. L’incendie a débuté dans un terrain abandonné où il y avait beaucoup d’herbes. La fumée, de plusieurs centaines de mètres de haut, a ameuté le voisinage qui s’est déplacé en masse pour s’enquérir de la situation. Alertés, les sapeurs-pompiers sont vite arrivés sur les lieux, en déployant de gros moyens pour éteindre le feu.Il a fallu une vingtaine de minutes pour venir à bout des flammes. Selon nos sources, ce sont deux enfants qui jouaient avec des pétards qui seraient à l’origine de l’incendie. Mais il y a eu plus de peur que de mal. On ne déplore aucune perte en vie etles dégâts sont minimes. Les parents sont invités à redoubler de vigilance sur leurs enfants qui manipulent le feu avec les pétards.
Bébé de l'année 2023 à Saint-Louis
La tradition a été perpétuée à Saint-Louis. Comme à l'accoutumée, le bébé de l'année a été fêté à Saint-Louis. Une forte délégation conduite par l'initiatrice Michelle Ndiaye Sy a sillonné les différentes structures de santé de Saint-Louis. Téléphones collés à l'oreille, les membres se renseignent sur la naissance du premier bébé de l'année 2023. A minuit, la nouvelle est tombée. Il s’agit d’un bébé de sexe féminin né à la maternité de l’hôpital régional de Saint-Louis. La délégation composée de la présidente des Sages-femmes et de la marraine Mme Yaye Sokhna Ndiaye Faye, non moins épouse du maire de Saint-Louis, s’est dépêchée sur les lieux. Mme Faye a couvert le bébé de cadeaux, notamment des valises, des couches, des pots, des gammes pour toilettes, des biberons etc., en plus d’une importante enveloppe. Le maire de Saint-Louis n'a pas voulu être en reste puisqu’il a déboursé une somme d’argent pour accompagner l’initiatrice.
Accident sur la Vdn 3 : un mort et cinq blessés
Un violent accident s’est produit hier sur la Vdn3. Il s’agit d’un choc entre deux taxis. L’un des taxis s’est retrouvé sur la glissière de sécurité qui sépare les voies de la Vdn. Le bilan est d’un mort et plusieurs blessés. Le taximan a perdu la vie sur le coup. Selon nos sources, quatre blessés sont d’une même famille. Il s’agit de M. M. Badji habitant à Bambilor et ses trois filles F. Diémé, Y. Diémé et O. Diémé. La cinquième victime est M. Agne habitant à Thiaroye. Ils ont été évacués à l’hôpital Dalal Jamm par les sapeurs-pompiers.
Birahime Seck et Alioune Tine
Le coordonnateur national du Forum Civil etle présidentfondateur d’Afrikajom center sont choqués d’entendre le chef de l’Etat, lors de son adresse à la nation, parler de concertations sur le rapport de la Cour des comptes. Très déçu par la sortie du Président Sall sur cette question, Birahime Seck lui rappelle que le gouvernement avait transmis au juge le rapport de l'Inspection générale d’Etat(IGE) sur la caisse d'avance de la mairie de Dakar sans concertation. Pourquoi donc, se demande M. Seck, organiser des concertations autour de ce rapport sur la Covid-19 ? Il faut arrêter de se jouer du peuple. L’ancien coordonnateur du M23, Alioune Tine, fait le même constat. Il pense que la même diligence utilisée pour expédier, sans explication, les leaders d’opposition chez le juge doit être utilisée pour expédier les autorités suspectées d’avoir détourné l’argent de la riposte Covid-19 chez le juge. C’est ça qui convainc, a pesté Alioune Tine.
Déthié Fall peint un tableau noir de la gouvernance en 2022
L’année passée n’a pas été de tout repos pour le leader du parti PRP. Déthié Fall peint un tableau sombre. «(…) Nous voilà à la fin de l'année 2022 avec son lot d'événements par moments regrettables pour notre pays en matière de démocratie, de violations des droits de l'Homme et de mauvaise gouvernance des ressources de notre cher Sénégal », écrit l’ancien mandataire de Yewwi Askan wi aux dernières élections. Il ajoute que l'année 2022 a été singulièrement marquée d'une part par des disparitions tragiques et troublantes de compatriotes, et d'autre part de kidnappings, d'arrestations et d'emprisonnements de journalistes, d'opposants et de leaders d'opinion. C’était aussi, selonDéthié Fall, l’année des difficultés économiques et sociales des Sénégalais, traduisant ainsi un échec de la politique économique du pouvoir en place. Cette situation a été aggravée par les différents chocs économiques qui ont fini par rajouter à la souffrance des Sénégalais à cause de l’inflation sans commune mesure de toutes les denrées de première nécessité. L’année 2022 a été également marquée, selon le leader de PRP, par son lot de scandales dans la gestion des biens publics mise à nu par le dernier rapport de la Cour des comptes qui révèle les hideuses malversations financières dans la gestion des fonds de Force Covid-19. Il salue l'engagement des forces vives de la nation et de la société civile pour exiger une suite dans les recommandations émises par la Cour.
La ville de Kaolack adopte un budget de plus de 7 milliards
Le conseil municipal de Kaolack a adopté un budget prévisionnel de 7.386.785.690 Fcfa pour l’exercice 2023, un montant en hausse de 40% en comparaison avec le précédent exercice budgétaire. Les conseillers municipaux l’ont adopté à l’unanimité, en présence de l'adjoint au préfet, Aliou Sadji. En vue d’atteindre ce budget prévisionnel, il est prévu la mise en place d’un nouveau système de recouvrement, ainsi que l’augmentation de l’effectif des collecteurs et des points de collecte. Ce projet de budget a été également élaboré, avec l’objectif de prendre en charge l’éducation avec la construction de nouvelles salles de classe et des infrastructures sanitaires, la réhabilitation du port sec de Kaolack et la construction de marchés. Selon l’Aps, l’équipe municipale dirigée par l’homme d’affaires Serigne Mboup, un plaidoyer sera fait auprès de l’Etat du Sénégal pour des investissements estimés à 300 milliards de francs CFA. Un montant de 81,39 millions Fcfa est prévu pour l’aménagement d’édifices culturels, de sites touristiques et de plages, tandis que 7 millions de francs CFA seront dégagés pour doter les agents municipaux de bicyclettes et de cyclomoteurs.