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24 août 2025
LES ECHAUFFOUREES ENTRE MANIFESTANTS ET AGENTS DE SECURITE DU MAIRE DE KAOLACK FONT UN BLESSE GRAVE
Les incidents qui ont éclaté hier matin entre les militants de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités locales et la sécurité du maire Serigne Mboup ont fait un blessé grave du côté des syndicalistes.
Les incidents qui ont éclaté hier matin entre les militants de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités locales et la sécurité du maire Serigne Mboup ont fait un blessé grave du côté des syndicalistes.
L’agent municipal Vieux Bâ a été violemment tabassé par les agents de Serigne Mboup lors de ces échauffourées. Il a été admis quelques instants plus tard dans les services d’urgence de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse où il est sous haute surveillance. Ces heurts ont débuté au petit matin, au moment où les camarades du Secrétaire général Cheikh Seck ont forcé le barrage pour accéder à l’enceinte de la mairie où ils devaient observer un sit-in.
Un ou des mouvements d’humeur auxquels le maire de la commune de Kaolack s’est toujours opposé depuis son arrivée à la municipalité de Kaolack. Mais aussi « des droits qu’il a toujours combattus et refusé aux travailleurs », nous dictent les dirigeants de l’intersyndicale Ainsi voulant coûte que coûte accéder à la cour de la mairie pour manifester leur colère et crier leur ras-le-bol, ces syndicalistes se sont retrouvés face à la garde du maire Serigne Mboup qui refusaient tout accès des syndicalistes dans l’enceinte de la mairie.
Une rude bataille s’en est alors suivie et provoqué les blessures infligées au pauvre Vieux Bâ. Le maire de Kaolack qui a été saisi plus tard dit reconnaître certes le droit à la grève, mais refuse quand même de payer les heures d’abandon de poste.
Accusant cependant les grévistes de rouler pour ses adversaires politiques, Serigne Mboup a porté à l’attention publique et des syndicalistes en particulier qu’il est et reste pour l’instant le 1er Magistrat de la ville de Kaolack. Une « aberration » pour le responsable Cheikh Seck qui le qualifie de dictateur incapable, ayant trompé pendant un moment la majorité de la population de Kaolack pour s’emparer d’une institution qui saute audelà de ses compétences et son savoir-faire.
2024, UNE PRÉSIDENTIELLE SOUS HYPOTHÈQUE
Fichier électoral, parrainage, bulletin unique, révision des listes… Les points d'achoppement susceptibles de paralyser l'organisation du prochain scrutin présidentiel sont nombreux et aussi vieux que le processus électoral au Sénégal
Prévue à la date du 25 février 2024 par le décret N°2023- 339, l’organisation de la prochaine élection présidentielle risque de ne pas être de tout repos pour le Sénégal. En effet, en plus de la tension politique actuelle alimentée par la juridicisation de la bataille politique entre la majorité au pouvoir et une partie de l’opposition dite radicale, réunie autour du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, la tenue du prochain scrutin présidentiel pourrait être plombée par les divergences qui opposent depuis plusieurs années pouvoir et opposition autour du processus électoral, notamment la question du parrainage, le statut du ministre en charge de l’organisation des élections, le bulletin unique, la disponibilité du fichier électoral avec surtout cette révision exceptionnelle des listes électorales qui tarde à démarrer.
En proie depuis quelques temps à une tension politique alimentée par la juridicisation de la bataille politique entre la majorité au pouvoir et une partie de l’opposition dite radicale, réunie autour d’Ousmane Sonko, leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) et le débat sur la troisième candidature de l’actuel chef de l’État, le Sénégal ne semble pas être au bout du tunnel. Et pour cause, à douze mois environ de la présidentielle du 25 février 2024 qui permettra aux Sénégalais d’élire le successeur de l’actuel chef de l’Etat (à moins que ce dernier décide de forcer le barrage de la limitation des deux mandats prévus à l’article 27 de la Constitution), la crise actuelle pourrait être accentuée parles divergences qui opposent depuis plusieurs années le pouvoir et l’opposition autour du processus électoral avec entre autres la question du parrainage, le bulletin unique, le statut de l’autorité en charge de l’organisation des élections et la disponibilité du fichier électoral.
La loi sur le parrainage
Adoptée à la veille de la dernière élection présidentielle de février 2019 par l’Assemblée nationale en sa plénière du 19 avril 2018 dans un climat de fortes contestations d’opposants réprimées à coup de gaz lacrymogènes, la loi sur le parrainage exige à tous les candidats aux élections la présentation d’un pourcentage du corps électoral de 0,5% pour les Législatives et 0,8% pour la Présidentielle. Jugée « antidémocratique » par l’opposition qui accuse le pouvoir en place de chercher à éliminer des adversaires politiques du président Macky Sall, la mise en œuvre de cette loi lors de la présidentielle de 2019 avait entrainé l’élimination de 20 dossiers de candidatures sur les 27 réceptionnés par le greffe du Conseil constitutionnel.
Dans son rapport final sur l’organisation de cette élection présidentielle de février 2019, présenté au mois de juin de la même année, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne a préconisé aux autorités pour les scrutins à venir, de tenir une réflexion avec tous les acteurs sur l’application de ce système des parrainages citoyens, dont certains aspects selon elle « portent atteinte au principe d’égalité entre les candidats ». Par ailleurs, tout en préconisant « l’abandon du parrainage citoyen pour les élections locales », les observateurs de l’Union européenne estimaient également que « les 53 000 parrainages d’électeurs exigés aux candidats à la présidentielle sont « déraisonnables à l’exercice du droit de se porter candidat ».
Saisie également par l’avocat et chef de parti politique, Me Abdoulaye Tine, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a rendu le 28 avril 2021 un arrêt dans lequel, elle ordonne à l’État du Sénégal, dans un délai de six mois, « de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections […] par la suppression du système de parrainage électoral » qu’elle considère comme un « véritable obstacle à la liberté et au secret de l’exercice du droit de vote »
Dernière instance à se prononcer contre le parrainage ou du moins sa présentation actuelle, la Commission électorale nationale autonome (CENA). Dans son rapport sur les élections législatives du 31 juillet 2022 rendu public, le 26 décembre 2022 dernier, la Cena recommande de « revoir le nombre de parrains à la baisse en réduisant les pourcentages de parrains calculés à partir du fichier électoral et exigibles à l’élection présidentielle et aux élections législatives ». Mais aussi de « codifier le principe du tirage au sort pour le dépôt des parrains et des listes de candidature ».
Toujours dans ce document, la Cena qui est l’organe de supervision du processus électoral a également préconisé de « supprimer les doublons externes en limitant les parrains au nombre exigé » et de « faire respecter aux candidats le jour et l’heure du dépôt ». Cependant, malgré toutes ces alertes, le régime en place est resté inflexible et continue de défendre becs et ongles son parrainage qui permet, selon lui, « de rationaliser les scrutins face à « une inflation progressive des candidatures ». La preuve, inscrite au menu des dernières concertations au niveau de la Commission cellulaire sur le processus électoral, dirigée par feu le Général Mamadou Niang, cette question n’a pas fait objet d’un consensus du fait de la position ferme des plénipotentiaires de la majorité.
L'accès de l'opposition au fichier électoral
Depuis l’avènement du régime en place en 2012, la question de l’accès du fichier électoral remis à jour avant chaque élection, a toujours été au cœur de la revendication de l’opposition. Une des innovations du processus électoral de la présidentielle de 2012, l’accès du fichier électoral en ligne à tous les citoyens à partir d’un simple tour sur Google a été supprimée pendant les préparatifs des législatives de 2017. Depuis lors, l’accès à ce fichier a toujours été refusé à l’opposition nonobstant les disposions de l’article L48 du Code électoral qui permet aux partis engagés dans des élections d’y accéder. Une situation qui ne fait que compliquer les choses surtout avec le système de collecte du parrainage. Lors de la dernière présidentielle, certains candidats dont le dossier de parrainage a été invalidé par le Conseil Constitutionnel sont même montés au créneau pour affirmer avec force : « nous sommes convaincus que le Conseil Constitutionnel ne dispose pas du bon fichier électoral ».
Bulletin unique, ministère en charge des élections, Caution
De même que le parrainage, les questions de l’usage du bulletin unique, du montant de la caution et du statut des autorités en charge de l’organisation des élections reviennent sur la place publique à chaque élection. La preuve, dans leur mémorandum sur le processus électoral rendu public au lendemain du référendum de mars 2016, les partis politiques du Front pour la Défense du Sénégal (FDS) et ceux de Mankoo Watù Senegaal (Mws) en faisaient leur cheval de bataille. Dans ce document, ces partis de l’opposition rappelaient au sujet du bulletin que « du temps où ils étaient à l’opposition, l’instauration du bulletin unique était une revendication de ceux qui sont aujourd’hui aux affaires. C’était également une proposition formulée et adoptée par les « Assises Nationales ».
Le bulletin unique figure enfin dans les conclusions du rapport de l’Union Européenne comme proposition forte. Son adoption ne devrait donc poser aucun problème sauf que les représentants du pouvoir s’y opposent aujourd’hui ». Lors des dernières concertations politiques, les représentants de l’opposition avaient également posé sur la table ce bulletin unique. Il en est de même du statut de l’autorité en charge de l’organisation des élections. Sur ce point, les représentants de l’opposition demandent, à défaut de la nomination d’un apolitique comme ce fut le cas en 2012, la mise en place d’une délégation générale aux élections. Mais, tout comme le point relatif au bulletin unique, le pouvoir en place campe sur son refus.
VERS L’EFFECTIVITE DU PORT DE L'UNIFORME SCOLAIRE
Deux années après l’annonce du président de la République, Macky Sall, sur leur généralisation dans les établissements publics du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen, les tenues scolaires sont enfin lancées.
Deux années après l’annonce du président de la République, Macky Sall, sur leur généralisation dans les établissements publics du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen, les tenues scolaires sont enfin lancées. La cérémonie de réception du premier lot de la commande nationale a eu lieu hier, lundi 20 févier. D’un coût de 30 milliards de FCFA, sur trois années, soit 10 milliards par an, le programme qui était prévu pour une durée de trois ans, depuis 2021, avait semé la discorde chez les acteurs de l’éducation qui estimaient que les priorités dans le secteur de l’éducation étaient ailleurs.
Les élèves des établissements publics du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen vont prochainement porter des uniformes. Après deux ans de confection, les tenues scolaires sont enfin disponibles, du moins le premier lot de la commande nationale. Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, et son collègue de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, Papa Amadou Ndiaye, ont coprésidé hier, lundi 20 février, la cérémonie de distribution de ces tenues scolaires. En effet, la généralisation des tenues scolaires avait été annoncée par le président de la République, Macky Sall, le 22 avril 2021, en marge du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. «De même, en appui aux parents et à l’idéal d’égalité et d’harmonie sociale de l’école, les tenues scolaires seront généralisées dès la rentrée prochaine, pour le préscolaire et le primaire. (…) L’Etat en supportera en partie ; la charge par une subvention, et la confection des tenues sera exclusivement locale, pour soutenir notre secteur couturier dont le savoir-faire est apprécié bien au-delà de nos frontières», avait déclaré le Chef de l’Etat. Le coût de ce programme, d’une durée de trois ans (2021- 2023), est de 30 milliards de FCFA sur trois années ; soit 10 milliards par an. Les établissements scolaires devraient porter la phase pilote l’année dernière ; mais le lancement de la distribution des tenues a connu un retard de deux ans. Il se passe également à moins de quatre mois de la fin d’année scolaire (2022-2023).
Interpellé sur le retard dans la confection des tenues scolaires, lors de la conférence de presse du gouvernement, en juin dernier, l’ancien ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, avait répondu : «Quand ils ont essayé d’avoir les tissus, ils ont pu trouver au Sénégal que 500 000 mètres, voilà la première contrainte. La deuxième contrainte, il fallait que, dans chaque département, comme on a déterminé le nombre d’élèves que nous avons, les chambres de métier puissent identifier les artisans qui sont en mesure de les réaliser, au respect de notre cahier de charges».
Le budget alloué à la confection des tenues scolaires avait suscité une polémique de la part des acteurs de l’éducation. Et pour cause, selon eux, beaucoup de priorités attendent le gouvernement dans le secteur de l’éducation à savoir la mise à disposition de tables-bancs, de sanitaires, de mûrs de clôture, de matériels pédagogiques, la résorption des abris provisoires, la construction de salles de classes, entres autres.
Dans une note rendue publique, la COSYDEP indiquait que la mobilisation de 10 milliards pour l’achat de tenues scolaires pose au moins 3 questions. Il s’agissait, selon cette organisation, d’abord de la «priorité de cette opération face aux défis prégnants qui ont pour noms : résorber les abris provisoires, solder le passif avec les enseignants, mettre aux normes l’environnement des apprentissages (sécurité, eau, hygiène), garantir la continuité des enseignements en situation d’urgence surtout pour les plus défavorisés».
Ensuite le dispositif inclusif et transparent qui devra la soutenir pour l’exécuter, si malgré tout, le niveau central était retenu pour l’opérationnaliser. En effet, les marchés devraient être gérés par les niveaux décentralisés et déconcentrés. Enfin la capacité à assurer la durabilité de l’opération en évitant de faire supporter les coûts par les familles déjà éprouvées. Bien que reconnaissant que la tenue scolaire milite pour la réduction des inégalités à l’école et la lutte contre toute forme de discrimination, la COSYDEP s’interroge sur la priorité, le dispositif opérationnel et la durabilité de cette mesure», rapportait-on le document.
KEEMTAAN Gi - CANAILLES DANSES POLITIQUES
Pendant que de prétendus gardiens de nos mœurs si dissolues s’offusquent des savoureux « Henné Times » de nos très « Katiapan » demoiselles, sur la scène politique de Galsen, il se trouve pourtant des acteurs qui exécutent des chorégraphies plus canailles que celles de nos belles lianes. Depuis quelque temps, il est de bon ton d’organiser des meetings un peu partout à travers le pays pour faire pression sur le Chef afin qu’il présente une candidature anormale, immorale et illégale à un troisième mandat. Ce doux pays doit également être le seul au monde où des citoyens promus à des postes organisent des manifestations dites de « Sargal » à l’intention de leur bienfaiteur. Faisant ainsi de la gestion de nos sociétés ou de l’exercice de responsabilités ministérielles une affaire de « Teranga » c’est-à-dire de gâteau à se partager. Après leur nomination, tous remercient le Chef de les sortir certainement de leur condition de précarité. Quand des gens en arrivent à avoir une telle perception de leur présence dans le cercle du pouvoir, on peut faire notre deuil d’une hypothétique émergence et pleurer pour nos pauvres deniers publics. D’autres, sans fausse pudeur, interpellent le Chef par voie de presse afin qu’il les mette dans une situation de mieux servir leur terroir où leur « simple » fonction de maire ne leur permet de faire certaines libéralités. Ce qui signifie prosaïquement qu’il leur faut d’autres postes où ils pourront puiser l’argent du contribuable pour entretenir leur clientèle politique tout en gonflant leur compte bancaire au passage. En cas de malversations financières, si par malheur ils se font prendre, plutôt que d’être sanctionnés, nos responsables du Parti sont promus à d’autres stations où ils pourront poursuivre leurs rapines. C’est justement ces nominations politiques qui ont fini de faire des leaders de la coalition BBY de vrais mercenaires électoraux. Pas un seul weekend sans que l’un de ces promus ou aspirants à être servi n’organise un meeting pour montrer sa force de frappe. Ou attirer l’attention du Chef ! Des activités politiques durant lesquelles d’importantes sommes d’argent, qui auraient pu servir à des projets de développement, sont gaspillées pour se faire voir de celui qui nomme en s’offrant des directs à travers des chaines de télévision en plus de reportages payants dans les journaux. Bien entendu, ce sont les mêmes qui, entre quatre murs, loin des yeux et des oreilles, vous disent que le Chef n’a aucune chance de réussir son forcing pour un troisième mandat! KACCOOR BI - LE TEMOIN
UNION AFRICAINE LIVRE D’OR DE MACKY SALL
Un livre d’or des grandes réalisations du président Macky Sall au cours de son mandat à la tête de l’Union Africaine (février 2021-Février 2023) a été remis aux chefs d’Etat et chefs de délégations lors de la cérémonie de clôture du sommet de l’Union africaine à Addis- Abéba ce dimanche. Le document préparé par le Bureau d’informations gouvernementales (BIG), dirigé par le journaliste Doudou Sarr Niang constitue un véritable bréviaire du bilan acclamé par tout un continent du mandat du président Macky Sall à la tête de l’Union. Un livre d’Or articulé autour de la matrice de la stabilité du continent, de la lutte contre le terrorisme et du financement d’un développement inclusif. Le Président Macky Sall a fait entendre la voix de l’Afrique sur toutes les tribunes internationales pour l’attribution des Droits de tirage spéciaux (DTS), l’accès aux vaccins et plusieurs autres thématiques de souveraineté. L’autre marqueur, c’est la position courageuse du Président en exercice de l’Union Africaine dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, le combat pour l’obtention d’un siège permanent pour l’Afrique au G20. « Autant de succès à l’actif de la présidence de Macky Sall qui, assurément, de Dakar à Addis Abeba, de la Présidence de la République du Sénégal à la Présidence en exercice de l’Union Africaine, fait rayonner le visage d’une Afrique décomplexée, résolument tournée vers de belles perspectives économiques et sociales » lit-on dans le document du BIG.
PRESIDENTIELLE 2024 BOK GUISS GUISS INVESTIT PAPE DIOP
Le député Pape Diop, leader de Bok Guiss Guiss, a été investi comme candidat de son parti à la présidentielle 2024, par ses militants venus de toutes les localités du pays pour se retrouver à Thiès, en assemblée générale, en vue de discuter de la « vie de notre formation politique » et apporter un certain nombre d’ « éclaircissements au niveau l’opinion ». Une rencontre nationale qui a réuni les responsables des 14 régions du Sénégal, qui se sont réjouis du « courage politique de notre leader qui, sous sa casquette de député, a pris récemment une position républicaine au sortir des élections législatives, consistant à rallier, au sein de l’hémicycle, le camp de la majorité présidentielle ». Un choix qu’ils expliquent par le fait que « c’est le Sénégal et l’intérêt national qui priment sur tout ». « Même si cette décision a été critiquée par certains il n’en demeure pas moins qu’elle a contribué à pacifier le climat social », soutiennent les responsables politiques du parti libéral de Pape Diop qui réaffirment leur « engagement derrière notre leader » et « au sein de Bok Guiss Guiss » en vue de « travailler ensemble pour un Sénégal meilleur ». Ils disent avoir, aujourd’hui, pris la ferme décision d’investir Pape Diop candidat du parti à l’élection présidentielle de 2024, pour la simple raison que « le président de Bok Guiss Guiss est un homme d’État capable de conduire le Sénégal à bon port ». Souhaitons à Pape Diop, leader d’un parti « cabine téléphonique », de pouvoir passer l’étape du parrainage !
MEDIAS LES TELES REJETTENT LE TARIF DE DIFFUSION DE 3 MILLIONS DE FRS PAR MOIS…
Les télévisions privées ne sont pas prêtes à payer la redevance de trois millions de frs par mois comme frais de diffusion sur le canal de la Télévision numérique terrestre (TNT). Mercredi 15 février 2023, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, de concert avec le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), avec la participation de Télédiffusion du Sénégal (TDS SA), a convié les éditeurs télévisuels privés pour la fixation du montant relatif à la diffusion des programmes sur la TNT. La position des autorités publiques est de fixer le montant du tarif de la diffusion sur la TNT à TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA) par mois et par télévision. Ce tarif serait applicable dès ce 1er mars 2023. « Pour les éditeurs télévisuels privés sénégalais, l’application de ce tarif de TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA) par mois et par télévision, n’est pas soutenable aujourd’hui. L’État doit aider les médias à remplir leur mission de service public » souligne le président du Cdeps Mamadou Ibra Kane dans une lettre ouverte adressée au président de la République. Le patron des quotidiens sportifs Stades et Lamb et de l’imprimerie Africom ajoute que « cette mesure immédiate va provoquer la fermeture d’entreprises de presse, ou tout au moins, engendrer des licenciements et dégrader la situation sociale ». Il rappelle que les effets de la crise du coronavirus sont toujours persistants aggravés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, ka presse sénégalaise subit les contrecoups d’une crise profonde. « C’est pourquoi nous nous en référons encore à votre magnanimité, pour votre soutien à la presse sénégalaise » lit-on dans la lettre.
… ET SOUMETTENT DES PROPOSITIONS POUR LE PAIEMENT DE LA REDEVANCE
Restons toujours avec les télés privées nationales qui ne lâchent pas Macky Sall. « Excellence, monsieur le président de la République, pour permettre à notre presse nationale de jouer pleinement son rôle dans le développement économique et social du Sénégal, les opérateurs télévisuels privés sénégalais sollicitent votre soutien pour : - Les opérateurs télévisuels privés acceptent le montant fixé de TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA). Mais, le paiement des frais de diffusion des télévisions privées nationales, devra se faire de manière progressive sur cinq (5) ans. UN MILLION FRANCS (1.000.000 FCFA) la 1ère année, une augmentation de CINQ CENT MILLE FRANCS (500.000 FCFA) chaque année suivante jusqu’à concurrence des TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA). - L’entrée en vigueur de la nouvelle tarification des frais de diffusion des télévisions privées sur la TNT, après les élections présidentielles du 25 février 2024. Les années 2023 et 2024 verront les entreprises de presse consentir de gros investissements pour la couverture des élections présidentielles de 2024, afin d’assumer pleinement leur mission de service public » selon Mamadou Ibra Kane. Les opérateurs télévisuels privés sénégalais, conscients du rôle stratégique de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), sollicitent son financement intégral par l’État, sur une période de cinq (5) ans. Selon eux, cette subvention de l’État au profit de TDS-SA pourrait être financée par la compensation des dividendes numériques liés à la cession des fréquences analogiques par les télévisions privées. De même, la redevance du fioul, initialement attribuée à la RTS, pourrait être reversée à TDS-SA pour améliorer la totale couverture du territoire national avec des images de qualité en HD. Par ailleurs, les flux de télécommunication générés par l’utilisation des contenus audiovisuels pourraient valablement justifier d’une taxe à payer par les opérateurs de téléphonie. A l’endroit du président Macky Sall, le Cdeps note que « votre soutien à la presse s’est traduit par le vote du Code de la Presse en 2017. Ce soutien serait parachevé par l’adoption d’un Code de la Publicité au Sénégal et le renforcement du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), deux outils indispensables, sans lesquels il ne saurait y avoir des entreprises de presse économiquement viables ». Et ils n’ont même pas réclamé l’envoi de Babacar Diagne, le président du CNRA, au musée des vieux souvenirs ?
BANQUE AGRICOLE LE CONSEIL D’ADMINISTRATION VALIDE LE CHOIX DE CHEIKH BA
Le conseil d’administration de la Banque agricole a validé le choix de Cheikh Ahmed Tidiane Ba comme son nouveau Dg. Le Conseil d’administration se réunissait ce lundi. Il a décidé de copter l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour gérer les destinés de cette banque à vocation agricole. Cependant Cheikh Ba ne devrait entrer en fonction que suite au feu vert de la Commission bancaire de l’Umoa. L’inspecteur des impôts et domaines remplace Malick Ndiaye qui a réussi à insuffler une réelle dynamique à la Banque agricole. Dotée du réseau bancaire le plus élaboré du pays, la Banque Agricole a clôturé l’exercice 2021 avec un total bilan de 352, 815 milliards de frs et un produit net bancaire de 19,785 milliards de frs. En première ligne pour relever le défi de la souveraineté alimentaire du pays, la Banque Agricole consacre 60 % de ses engagements au secteur agricole. Durant la saison 2021/2022, la banque a débloqué 21,418 milliards de francs au profit des agriculteurs en plus de concours à la commercialisation des produits agricoles qui ont atteint 11, 329 milliards de frs.