KEEMTAAN GI - SURTOUT NE PAS OUBLIER LE SCANDALE DES 45 MILLIARDS DE FRANCS POUR DES ARMES !
On a beau accepter leur je m’en foutisme et leur arrogance, ils devraient quand même cesser de nous prendre pour des idiots. Car ils commencent à abuser de notre candeur supposée. Ah s’ils savaient ! Leur ligne de défense se résume ainsi. Eux, ils ont la vérité absolue et les autres — c’est-à-dire nous qui ne sommes pas de leur régime — pataugent dans le mensonge. Tous les scandales qui jalonnent leur règne procèdent de notre fertile imagination. C’est toujours « circulez, il ne s’est rien passé ». Même si l’institution chargée de traquer les délinquants financiers leur demande d’éloigner certaines brebis galeuses de la gestion des deniers publics, ils trouvent des subterfuges pour les promouvoir à des stations plus avantageuses. Il faut bien qu’il fassent vivre le parti en le massifiant. Au Ghana, le président Nana Akufo Addo a annoncé lundi dernier le limogeage du secrétaire d'Etat aux Finances visé par des accusations de corruption dans un documentaire sur l'exploitation illégale d'or dans le pays. Le président n’a pas attendu que le documentaire soit diffusé pour sortir le sabre. Au Sénégal, nous sommes loin de cette transparence dans la gestion des ressources. Après les accusations de notre consœur de la chaine francophone TV5, plutôt que d’ouvrir une enquête, ils se sont empressés de démentir l’info sans convaincre personne avant que la journaliste ne revienne avec d’autres accusations plus gravissimes d’une gigantesque surfacturation. Et pour faire luire l’image déjà craquelée de leur nébuleuse gestion, ils ont dépêché en France le ministre et porte-parole du Gouvernement pour un droit de réponse certainement bien facturé sur la chaine qui a éventé le gros scandale. Et c’est pour entendre le ministre débiter sa vérité, à laquelle il ne croit pas lui-même, dire des bêtises du genre que des militants de l’APR épinglés dans des scandales sont mis en prison. On aimerait bien connaitre ces malheureux détenus. Des noms, des noms Monsieur le ministre ! Car ce qu’on sait plutôt, c’est que nos prisons sont remplies de militants de l’opposition embastillés pour des délits d’opinion. Il faut bien qu’ils nous disent tout sur les 45 milliards d’armements qu’ils ont commandés. Naturellement, nous n’allons pas nous contenter d’écran de fumée et nous exigeons une enquête sérieuse pour établir les responsabilités dans ce vol à grande échelle et sanctionner les auteurs à la mesure de leur hold-up de nos finances publiques. KACCOOR BI - LE TEMOIN
VICTOIRE DIPLOMATIQUE DE MACKY L’ADHESION DE L’UA AU G20 EXAMINEE AU SOMMET DE 2023 EN INDE’’
Le président Macky Sall a obtenu une grande victoire diplomatique. En effet, la demande d’adhésion de l’Union africaine au G20 sera examinée lors du sommet de 2023 en Inde. « Je remercie les membres du #G20 qui ont soutenu la candidature de l’Union africaine pour adhérer au Groupe, lors du sommet de #Bali en Indonésie. L’adhésion de l’UA sera examinée au Sommet du G20 de 2023 en Inde » a tweeté Macky Sall. Ce succès diplomatique a été précédé par un autre avec le soutien de taille apporté par le président français Emmanuel Macron à la proposition du président sénégalais. En début de matinée, la Présidence française rendait publique un tweet du président Macron qui soutenait une intégration pleine et entière de l’Union africaine au G20. Le président de la République Macky Sall venait d’obtenir ainsi un soutien de taille d’un membre éminent du G20. D’après l’Aps, il a remercié le président français Emmanuel Macron ‘’pour les consultations qu’il a initiées les 14 et 15 novembre, en marge du Sommet du G20, sur la problématique de l’accès aux céréales et aux engrais, entre autres sujets, dans le contexte de la guerre en Ukraine’’. Lors de la 17e session des Leaders du Groupe des 19 pays les plus riches de la planète et de l’UE, dénommée le G20 qui s’est terminée ce mardi à Bali en Indonésie, le chef de l’Etat avait sollicité l’octroi d’un siège permanent au sein du G20 pour l’Afrique. « Je voudrais souligner que, dans ce renouveau du multilatéralisme auquel nous nous sommes engagés à Bali, l’Afrique reste un partenaire incontournable sur la scène internationale. Elle est la 8ème puissance économique par son PIB, possède plus de 60 % des terres arables avec une population estimée à près de 2,5 milliards d’ici 2050. Elle peut par conséquent nourrir une juste ambition d’être intégrée comme un membre permanent au Forum du G20 et j’aimerais inviter mes PAIRS à y procéder» avait plaidé Macky Sall lors de son discours devant le G20. Macky Sall s’est aussi réjoui de son entretien, mardi, avec le président Xi Jinping, en marge du Sommet de Bali. ‘’Je salue l’excellente coopération sino-africaine et sénégalaise en particulier, ainsi que notre convergence de vues sur des sujets majeurs d’intérêt commun’’, a-t-il tweeté.
MOUSTAPHA BA, UN MINISTRE QUI FONCTIONNE AU TURBO
« Mettez un tigre dans votre moteur » disait une célèbre publicité d’une multinationale pétrolière dans les années 60 et 70. Assurément, Moustapha Bâ, le ministre des Finances et du Budget, a de l’énergie à revendre et fonctionne au kérosène. Figurez-vous qu’il vient de boucler trois semaines d’enfer dans les commissions de l’Assemblée nationale et s’apprête à en passer autant en plénière. Le tout à un rythme infernal et presque militaire pour l’enfant de troupe qu’il fut. Figurez-vous que pendant ces quelque trois semaines, l’enfant de Nioro était Place Soweto tous les jours à 9 heures tapantes pour ne quitter qu’à minuit. Un rythme démentiel à assommer le plus stakhanoviste des ministres mais qui ne l’a pas fait flancher. Au menu, il devait se farcir chaque jour deux collègues dans les commissions à raison de 60 interventions de députés d’une durée de cinq minutes chaque soit 300 minutes ou cinq heures par ministre. Un temps auquel il faut ajouter sa propre intervention à lui, celle du collègue de passage, la lecture des rapports. Soit 600 minutes ou dix heures par jour ! Un rythme démentiel supporté sans barguigner par Moustapha Bâ qui a réussi le tour de force d’être, nous l’avons dit, tous les jours à 9h pile à l’Assemblée nationale ! Une seule fois il a eu un petit retard de…sept minutes et encore il sortait d’une réunion à la Primature ! C’est d’ailleurs Guy Marius Sagna lui-même qui s’est étonné de ce petit retard qui, selon lui, ne ressemblait pas à Moustapha Bâ qui est toujours ponctuel comme une horloge. Mais ne dit-on pas que la ponctualité est la politesse des rois ?
AFFAIRE PAPE ALE NIANG DEUX NOUVELLES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS DANS LE COMBAT
Deux nouvelles organisations de défense des droits humains en l’occurrence le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains / (ROADDH) et la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH) ont rejoint le combat pour la libération de Pape Alé Niang. A travers une déclaration commune, elles ont demandé aux autorités sénégalaises de remettre immédiatement en liberté le journaliste d’investigation Pape Alé Niang. Le ROADDH et la CoSeDDH attirent l’attention des autorités sénégalaises sur la définition du journalisme d’investigation donnée par l’UNESCO : « Le journalisme d’investigation implique d’exposer au public des affaires dissimulées de manière délibérée par une personne en position de pouvoir ou cachées accidentellement car elles étaient noyées dans une masse de faits et de circonstances qui en obscurcissaient la compréhension. Il nécessite d’utiliser des sources et des documents confidentiels ou publics ». Les deux organisations rappellent que le journalisme d’investigation, étant un travail essentiel pour la transparence de la conduite des affaires publiques dans un Etat démocratique, doit par conséquent être protégé. Le ROADDH et la CoSeDDH appellent les autorités sénégalaises à cesser d’utiliser de façon abusive la sécurité nationale et l’ordre public pour restreindre la liberté d’expression ou le droit à l’information, et à respecter le travail des journalistes, en particulier le droit de ne pas de révéler leurs sources d’information.
DEVELOPPEMENT DURABLE «LA CORBEILLE DU PRESIDENT MAMADOU DIA» LANCEE
Faire connaitre la vie riche et l’immense œuvre du Président Mamadou Dia à la jeune génération. C’est l’ambition qui a conduit le 5 septembre 2022, des Universitaires, des Compagnons de lutte, des proches Collaborateurs et le Représentant de la famille du Président Mamadou DIA à mettre en place l’Assemblée Générale Constitutive de l’Association dénommé : «La Corbeille du Président Mamadou DIA pour le Développement Durable». Cette Association a pour objet de mieux faire connaitre à la Nouvelle Génération la vie et l’œuvre de l’Homme Multidimensionnel qu’était le Politique, l’Économiste, l’Islamologue Mamadou DIA souligne Papa Ibrahima SY, Socio-Économiste, Doctorat de 3ème Cycle Paris, qui a été porté à la VicePrésidence de l’Association, chargé de l’orientation Stratégique. Ce dernier à travers une note d’information précise qu’« au-delà du signataire de l’Acte de Naissance de la République du Sénégal, l’Association revisitera la pensée de l’Économiste sénégalais adossée sur le Développement Endogène et l’Économie Sociale Solidaire ». L’Assemblée Générale Constitutive a procédé à l’élection unanime du Comité Directeur et du Bureau de l’Association. La Corbeille du Président Mamadou Dia a porté à sa tête le brillant et expérimenté Aboubacry Demba LOM, Statisticien-Économiste Paris, ancien Directeur National de la Planification du Sénégal, a été porté à la Présidence de l’Association tandis que Papa Ibrahima SY, Socio-Économiste, Doctorat de 3ème Cycle Paris, a été porté à la Vice-Présidence de l’Association, chargé de l’orientation Stratégique. A l’en croire, toute personne souhaitant perpétuer les idéaux de l’Economiste Mamadou DIA pour l’émergence et le développement durable du Sénégal, dans une Afrique Unie, est invitée à venir verser sa contribution cognitive dans la Corbeille, par son adhésion, conformément aux Statuts et règlement intérieur de l’Association.
SOUTIEN AU SECTEUR PRIVE 51 MILLIARDS DE FRS D’ENABEL POUR APPUYER LES ENTREPRISES
La Coopération belge de développement (ENABEL) ne cesse d’appuyer le secteur privé national, notamment les Petites et moyennes entreprises sénégalaises. Les startups aussi bénéficient d’un soutien de la structure belge en charge du développement. Pour la Cheffe du projet Invest, Aissatou Keita Mbengue, Enabel finance à hauteur de 300 millions d’euros (196 milliards de frs) concernant l’appui au développement et à l’engagement du secteur privé au niveau des 21 pays qu’elle intervient. Au niveau du Sénégal, nous avons un portefeuille de 78 millions d’euros (51 milliards de frs).
SECTEUR PRIVE NATIONAL DES ECHANGES AVEC LES ENTREPRENEURS AU CŒUR DES PRIVATE SECTOR DAYS 2022
Les Private Sector Days lancé hier, à Dakar ont pour objectif d’échanger avec les entrepreneurs que le Sénégal a en grand nombre. Le but, d’après la représentante résidente d’Enabel Régine Debrabandère, Représente résidente ENABEL est de repositionner les mécanismes d’appui qui existent déjà par rapport à la nouvelle stratégie du développement du secteur privé national. ‘’C’est aussi une manière de présenter l’approche de Enabel en termes d’appui au secteur et de questionner l’adéquation entre l’offre et la demande. Nous voulons également mener des échanges sur les différentes solutions de financement pour le développement de ce secteur privé que nous appuyons pour le un développement durable et surtout pour créer des emplois décents pour cette jeunesse qui le mérite’’, a lancé la représentante résidente.
BETE NOIRE LE SENEGAL BAT ENCORE L’EGYPTE
Décidément ! 2022 est une année sportivement sénégaloégyptienne. Une année de pyramides à la fois inversées et renversées en faveur du Sénégal. Encore hier comme toujours, le Sénégal a battu l’Egypte en quart de finale et se qualifie pour les demi-finales de la Can-Handball (19-21). Et dans la même foulée, les Lions du Hand ont décroché leur billet pour le mondial. Au finish, le Sénégal constitue la bête noire pour l’Egypte. Toutes compétitions internationales confondues ! Il s’agit de la Coupe d’Afrique des Nations de Football (Can), Qualifications mondial Qatar, Can-Beach Soccer Eliminatoires mondial de Basket-ball et Can-Handball. En quatre rencontres officielles disputées, les Lions de la Téranga se sont imposés autant de fois face aux Pharaons d’Egypte. L’exception est constituée sans doute par la Place Tahrir (Caire) où les Egyptiens mobilisent autant que les Sénégalais de la Place de l’Obélisque (Dakar). D’où leur sacre à la Coupe d’Afrique des… « niakhtou » (Protestation) ! A part ça, partout ailleurs, les Gaïndés sont meilleurs…
Depuis quelques années, de plus en plus de Français d’origine sénégalaise partent tenter leur chance pour créer leur entreprise dans un Sénégal en plein boom économique, un pays qu’ils ont seulement connu pendant leurs vacances d'enfants. Reportage !
Ils s’appellent Ibrahima, Coumba, Bakary. Ils sont nés en France de parents sénégalais et ont choisi d’effectuer en sens inverse le voyage qu’avaient fait leurs parents. Adieu Nanterre, Trappes ou les Mureaux et bonjour Dakar.
Ibrahima Sylla, ancien chauffeur de taxi parisien a créé « Salam Transport », une entreprise de bus privée reliant Dakar aux différentes villes du Sénégal : elle est devenue en six ans la compagnie numéro 1 de bus privés au Sénégal.
Coumba Sow avait un poste confortable de manager dans une grande banque française. Mais la jeune femme, qui a grandi dans un HLM à Asnières avec 5 frères et sœurs a ressenti l’appel de l’Afrique. Alors elle a pris un an de congé sabbatique pour s’installer à Dakar et a monté sa petite entreprise, Pari Sénégal, où elle accompagne des franco-sénégalais dans leurs projets de retour au pays Bakary Coly, lui, a travaillé 15 ans à la Caisse des Dépôts en France. Son idée au Sénégal : monter une start-up de livraison avec des motos électriques.
Depuis quelques années, de plus en plus de Français d’origine sénégalaise partent tenter leur chance pour créer leur entreprise dans un Sénégal en plein boom économique, un pays qu’ils ont seulement connu pendant leurs vacances d'enfants.
Entre 2014 et 2019, le Sénégal a enregistré un taux de croissance de 6%, ce qui a accéléré ce chassé-croisé des générations entre la France et le Sénégal. Il est difficile à traduire précisément en chiffres, mais c'est une vraie tendance qu’on observe depuis plusieurs années et qui s’est accélérée depuis le Covid. Sans dissiper un triste paradoxe : si la jeunesse franco-sénégalaise ne voit plus la France ou l’Europe comme un Eldorado, les jeunes Sénégalais font encore souvent tout pour y émigrer, parfois au risque de leur vie.
LES NUMÉROS DE DOSSARD ENTRE LIONS
A quelques jours encore du coup d'envoi de la Coupe du monde Qatar 2022, les derniers se gèrent dans la tanière. L'heure est à l'attribution des dossards au sein de l'équipe des lions.
En attendant une décision définitive a propos de Sadio Mané (s’il venait à être forfait et remplacé, son numéro serait obligatoirement attribué à un autre joueur), chacun des Lions sélectionnés savent déjà à quel numéro se fier pour la coupe du monde Qatar 2022. Et, contrairement à ce que laisse penser la liste des joueurs publiés par la FIFA, le premier constat c’est que quasiment tous les cadres ont gardé leur numéros habituels. En comparaison à la Can, la dernière grande compétition disputée par le Sénégal, entre janvier et février, il y a encore 19 joueurs reconduits, et donc 9 laissés à quai entre ennuis de santé (Bouna Sarr, Joseph Lopy) administratif (Keita Baldé, sanction pour dopage) et choix sportifs (Alioune B. Faty, Saliou Ciss, Habib Diallo, Abdoulaye Seck, Ibrahima Mbaye et Mame Baba Thiam).
Ce décompte porte donc à sept la liste des entrants, ceux qui seront au Mondial alors qu’ils n’étaient pas de la partie au Cameroun. Il s’agit du défenseur Formose Mendy qui hérite du numéro 2 laissé vacant par Saliou Ciss, de l’attaquant de Villarreal, Nicolas Jackson, qui reprend le 7 de Keita Baldé, du milieu Pathé Ismail Ciss qui récupère le 11 de Habib Diallo ou encore de l’attaquant Iliman Ndiaye qui prend le 13 que portait Jo Lopy. Le défenseur monégasque Ismail Jakobs aura le 14 d’Abdoulaye Seck, tandis que l’autre monégasque, le revenant Krépin Diatta, absent de la CAN parce qu’alors blessé, retrouve son 15 que portait Bamba Dieng. Autre revenant, l’arrière droit Youssouf Sabaly, présent au Mondial 2018 mais absent de la CAN 2021 pour cause de blessure également, revient sur la scène mondiale avec le 21 (il avait le 12 en 2018), numéro que portait Ibrahima Mbaye, arrière droit au Cameroun il y a huit mois.
LES CADRES GARDENT LEURS NUMÉROS FÉTICHES
Parmi les 19 reconduits, il y a les trois gardiens qui gardent leurs numéros de la dernière Can : Seny Dieng (1), Edouard Mendy (16) et Alfred Gomis (23). Les défenseurs Kalidou Koulibaly (3), Pape Abou Cissé (4), Fodé Ballo Touré (12) et Abdou Diallo (22) voient également leurs numéros inchangés. Au milieu, Idrissa Gana Gueye reste fidèle à son 5 fétiche, de même que Nampalys Mendy (6) et Cheikhou Kouyaté (8). Les attaquants Boulaye Dia (9) et Famara Diédhiou (19) gardent leurs numéros comme un clin d’œil à leur poste d’avant-centre. Le maître à jouer Sadio Mané gardera son 10 en cas de retour dans le groupe.
Le jeune Pape Matar Sarr maintient son 17 tandis que son compère et complice Bamba Dieng cède son 15 à Krépin Diatta pour prendre le 20 de Bouna Sarr. Moustapha Name (24), Mamadou Loum Ndiaye (25) et Pape Gueye (26) ferment la liste numérique.
A noter également que tous les joueurs qui étaient présents au Caire (CAN 2019) et à Yaoundé (CAN 2021) gardent toujours les mêmes numéros au dos. C’est le cas des gardiens Alfred Gomis et Édouard Mendy, des défenseurs Pape Abou Cissé et Kalidou Koulibaly, mais également des milieux Gana Gueye (5) et Cheikhou Kouyaté (8) et des attaquants Sadio Mané (10), Ismaila Sarr (18).
PAR MAMADOU SECK
LA NOUVELLE LOI SUR LA BIOSÉCURITÉ EST-ELLE ESTAMPILLÉE « SECRÈTE » ?
Cela fait maintenant plus de 5 mois depuis que l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté la loi N°08/2022 du 03 juin 2022 sur la biosécurité, dite loi OGM. Force est de constater que ce texte de loi n’est accessible sur aucun site gouvernemental.
Cela fait maintenant plus de 5 mois depuis que l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté la loi N°08/2022 du 03 juin 2022 sur la biosécurité, dite loi OGM. Force est de constater que ce texte de loi n’est accessible sur aucun site gouvernemental. Pis, les chercheurs et autres spécialistes qui tentent d’obtenir le texte auprès de l’autorité compétente font des pieds et des mains pour rebrousser chemin bredouilles. Cette situation de non-transparence donne libre cours à toutes sortes de suspicion. D’aucuns se demandent si la loi a été publiée. D’autres s’interrogent sur sa promulgation. D’autres, encore plus sceptiques, pensent qu’on veut cacher quelque chose par rapport à cette loi. Ce qui est sûr et certain, c’est que la loi a été votée en procédure d’urgence et sans débat.
La transparence ne semble pas être sous ses meilleurs jours dans le secteur de l’environnement. De la rocambolesque affaire des gazelles oryx au fameux contrat d’armement, cette composante indispensable à la bonne gouvernance des ressources publiques que constitue la transparence semble souffrir le martyre.
Quid de la nouvelle loi sur la biosécurité ?
Le terme sécurité contenu dans l’expression biosécurité pourrait tenter certains à penser que c’est un domaine relevant du « secret-défense » ou qu’il serait mieux de confiner cette loi entre les mains des garants de notre sécurité pour des raisons stratégiques. Il n’en est rien. Un tel raisonnement est tout à fait erroné. En réalité, la sécurité dont il s’agit ici est la sécurité biologique, c’est-à-dire des mesures de prévention et de lutte contre les risques liés aux biotechnologies modernes. Il n’y a donc pas ici de dilemme entre la transparence et le secret.
D’ailleurs, le cadre légal garantit depuis 2009 l’accès à l’information des citoyens en matière de biosécurité. En effet, la loi N°2009-27 du 8 juin 2009 sur la biosécurité prévoit en son article 33 que : « Toute personne a droit à être informée sur les risques liés à l’importation, à l’utilisation, à la manipulation à la dissémination et à la mise sur le marché d’organismes génétiquement modifiés sur la diversité biologique, la santé humaine et animale et sur l’environnement. ». Par ailleurs, le déficit de vulgarisation du cadre réglementaire de la biosécurité a bien été identifié par la stratégie nationale de biosécurité (SNB) comme une faiblesse à la mise en œuvre effective de la réglementation. C’est une loi qui doit donc être connue de tous, particulièrement les acteurs du secteur primaire, « nul n’est censé ignoré la loi ».
La transparence est devenue indissociable à la bonne gouvernance, particulièrement lorsqu’il s’agit de questions qui engagent l’environnement et la santé des populations. D’ailleurs, le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques souligne l’importance de la sensibilisation et de la participation du public aux activités liées aux organismes vivants modifiés (OVM). Il y est prévu que les États Parties encouragent et facilitent la sensibilisation, l’éducation et la participation du public concernant le transfert, la manipulation et l’utilisation sans danger (…) des OVM dans un objectif de protection de la biodiversité et de la santé humaine. Les Parties doivent également veiller à ce que le public dispose des informations relatives aux OVM qui peuvent faire l’objet d’une importation. (Article 23 (1a), Protocole de Cartagena).
Les lois peuvent certes protéger certains secrets tels que le secret professionnel, le secret industriel et commercial, le secret administratif, le secret défense, etc., mais la loi elle-même ne peut revêtir le sceau du secret car elle est censée être connue de tous. L’époque des lois secrètes est révolue.
LES MAIRES SÉNÉGALAIS À L’ÉCOLE AMÉRICAINE
l’Institut Panafricain de Développement Municipal a ouvert ses portes à des maires sénégalais. Cet institut basé à Washington DC vise à combler les lacunes des élus locaux en matière de développement local
l’Institut Panafricain de Développement Municipal ( PAN-AFRICAN INSTITUTE OF MUNICIPAL DEVELOPMENT : PIMD) a ouvert ses portes à des maires sénégalais. Cet institut, basé à Washington DC, vise à combler les lacunes des élus locaux en matière de développement local. C’est ainsi, qu’en collaboration avec l’Association des maires du Sénégal (Ams), 14 élus locaux, parmi eux 7 maires, ont participé à son programme dénommé : Good Governance Executive Leadership Program (GGEL). Ce projet de PIMD met l’accent sur la promotion et la capacité de leadership des élus locaux.
Pendant une dizaine de jours, ces maires et conseillers municipaux, qui ont fait le déplacement dans la capitale fédérale américaine, du 5 au 16 septembre, ont reçu des formations pratiques sur des thèmes tels que le leadership exécutif et l’éthique, les partenariats public-privé, la gestion financière transparente et les méthodes de prestation de services efficaces.
GGEL a aussi été l’occasion pour ces élus sénégalais de faire des descentes sur le terrain avec des experts et d’établir des réseaux solides avec des partenaires internationaux. C’était également l’occasion de visiter des institutions comme la municipalité de Washington, DC Mayor’s Office, Loudoun County Government, Millennium Challenge Corporation et la US-African Development Foundation, pour des échanges autour de méthodes de travail pragmatiques et de boîtes à outils pour optimiser l’efficacité des gouvernements locaux. “ Nous avons bien apprécié les modules, parce qu’ils nous ont permis de renforcer nos capacités et nous sommes rentrés au Sénégal avec plein de bagages intellectuels pour mieux améliorer la gestion de nos collectivités. Les formations ont été sanctionnées par une attestation. Dans cette perspective, certains d’entre nous ont même commencé à appliquer des notions apprises durant la formation. C’est un vrai atout ”, s’est réjoui le maire de la commune de Pakour, Diague Sane.
Cette formation s’est faite en collaboration avec l’Université George Washington. L’initiateur, Mamadou Samba, Directeur exécutif du PIMD capitalise plus d’une quinzaine d’années dans les municipalités d’Atlanta et de Washington. En 2015, il est nommé directeur du Bureau des Affaires africaines par le maire de Washington.
Il faut dire que le modèle de développement et de gestion des villes américaines, fondé essentiellement sur le leadership, la bonne gouvernance, le partenariat public-privé constitue une véritable source d’inspiration pour ces maires venus du Sénégal où les municipalités sont en voie de développement. “ En gros, c’était une mission riche. Elle a été bien programmée par le PIMD. Tout a été calculé et bien fait. Nous n’avons pas perdu du temps ”, souligne un des participants.
J’ÉTAIS TOMBÉ SUR UN AGENT VÉREUX
Du parcours victorieux des Lions du Sénégal à la Can 2021, des péripéties de sa carrière parsemée d’embuches avant son glorieux palmarès jusqu’à ses projets en faveur de l’Afrique, Edouard Mendy a livré ses impressions. ENTRETIEN
Du parcours victorieux des Lions du Sénégal à la Can 2021, des péripéties de sa carrière parsemée d’embuches avant son glorieux palmarès jusqu’à ses projets en faveur de l’Afrique, Edouard Mendy a livré ses impressions. Extrait de l’entretien du gardien des buts de l’Equipe nationale avec la plateforme International finance corporation, à quelques jours de l’ouverture du Mondial Qatar 2022.
D’où viennent cette impressionnante résilience, vos valeurs de travail et l’humilité dont tout le monde connait de vous ?
Je pense que ça vient de l’éducation que j’ai reçue de mes parents. J’ai grandi avec des gens qui avaient les mêmes valeurs et la même éducation que moi. Cela m’a permis d’évoluer vraiment dans un cercle où je pouvais rester sur le bon chemin, et surtout le chemin sur lequel je voulais évoluer. Mes frères et sœurs ont aussi beaucoup joué dans cette résilience et dans ce partage de valeurs que j’ai pu avoir aussi avec mes amis.
Vous avez apporté une joie énorme chez les Sénégalais en arrêtant un penalty lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations remportée par le Sénégal après des années de course. Qu’aviez-vous ressenti ce jour ?
D’abord j’emploierais « on » parce que c’est vraiment un travail d’équipe, du coach, de son staff en passant par mes coéquipiers que je considère comme mes frères. Ça a été le travail d’une quarantaine de personnes qui étaient unies pour la même chose : rendre fier le Peuple sénégalais en inscrivant la première étoile sur le maillot. C’est vrai qu’à titre personnel, cette Can 2022, je la voyais aussi comme une revanche parce que j’ai suivi celle de 2019 pour 99% sur le côté car m’étant fracturé le doigt au bout du deuxième match. On avait malheureusement perdu en finale. Je me suis dit qu’il y aura une autre dans quelques temps, et lorsque la Can est revenue, je me suis dit que c’est une bonne opportunité pour écrire l’histoire, apporter ma pièce à l’édifice pour pouvoir soulever la coupe. Et Dieu merci, ça été chose faite.
Comment vous en êtes arrivé à penser à soutenir les jeunes dans les quartiers les plus défavorisés en France et à investir, en même temps, dans la Fintech en Afrique ?
La jeunesse, c’est l’avenir, le monde de demain. Donc, je pense qu’il faut mettre les jeunes dans de meilleures conditions pour qu’ils puissent bénéficier de tout le savoir qui peut engranger les richesses. Et c’est quelque chose que moi j’ai eu la chance d’avoir pour pouvoir me développer. Donc, je veux aussi le transmettre surtout à la jeunesse.
par Doc Gynéco born Juliette Ba
MARIASS, NUIT DE NOKOSS ET GRIMPASS DE RIDEAUX
Mes lecteurs chéris, je le dis et j’en suis convaincue. Dans un couple, seul l’Amour, le vrai permet d’avancer sur le long terme… Waaw waaw ! D’abord l’Amour de Soi, ensuite l’Amour de l’autre…
Doc Gynéco born Juliette Ba |
Publication 16/11/2022
Mes lecteurs chéris, je le dis et j’en suis convaincue. Dans un couple, seul l’Amour, le vrai permet d’avancer sur le long terme… Waaw waaw ! D’abord l’Amour de Soi, ensuite l’Amour de l’autre…
Lorsque nous entamons une relation sentimentale. Que nous nous marions, que nous avons des enfants, en d’autres termes que nous suivons le schéma classique, notre Amour et notre Estime de nous-même est souvent encore en sommeil… Nelaaw, nelaaw …
Les aléas de la life, les z’épreuves, les décepcheunns et les leçons que nous en tirons, nous amènent alors à faire le point sur nos conditionnements et les comportements qui en découlent. Bref, nous comprenons qu’il faut oser « casser » et « déconstruire » si nous voulons mieux comprendre notre moi profond et apprendre à nous aimer avec moins de sévérité et plus d’indulgence … Tchim, le Doc est déchaînée, today na today !
Or, c’est avec ce cahier de ssarzes que nous entrons en relation avec celui qui deviendra notre conjoint et peut-être le père de nos enfants. Au mieux, il entrera dans notre petite case « époux bankable » et contribuera à combler notre besoin de validation sociale … Au pire… !
Au pire, attendrons-nous de lui ce que nous sommes infichues de nous donner à nous mêmes : de l’Amour !
Oui, nous aimons prendre soin de notre cerveau, écrire des discours, animer des réunions, rendre des dossiers, réaliser des campagnes… Nous sommes intelligentes, instruites, diplômées, qualifiées, commerciales … Weuy ! Toussa, toussa !
Oui, nous aimons être à notre avantage, prendre soin de nos cheveux, de notre peau, de nos ongles… Mettre des fortunes dans nos vêtements et nos chaussures …
Pourtant, bien souvent, dans un coin de notre tête, il reste de l’espace … Cet espace où nous « créons » de toute pièce notre futur « conjugal » … Tout est tracé : son physique : beau, grand, pieux, riche, musclé mais pas trop …
Les trois tenues de mariasss, les robes de vos demoiselles d’honneur, les couleurs de la fête, les déco de la salle, le nom de vos enfants … Nous imaginons déjà les commentaires sur Facebook et Insta… Des « vous êtes beaux » et des » heureux ménass » en veux-tu, en voilà… !
Tout est plein d’étoiles, de paillettes et de bons sentiments. Une belle-mère et des belle-sœurs qui vous attendaient comme le messie… (Jésus waay, pas Lionel …) Bref ! Émotions, papillons, dans le ventre et surtout orgasmes à gogo. Tout cela alimenté par les romans sentimentaux, les classiques du cinéma et les mariages des stars … Plus notre célibat dure et plus nous sommes revancharde …
Maintenant que nous sommes passées, chargé de clientèle VIP, Directrice commerciale, Responsable des Ventes. Maintenant que notre salaire est plus conséquent, nous pourrons avoir the récepcheunni. The « lendemain »… Et surtout the lune de miel … Et puis, nous accoucherons dans the clinique et notre premier né aura the layette…
Nous sommes tellement remontées que nous prions, prions encore … Notre argent passe de settkat en sarakh …
Si nous félicitons les jeunes mariés avec force « Que Dieu protège votre foyer » et que nous nous faisons officiellement l’ambassadrice du « c’est Dieu qui décide »…
Officieusement, in the « pet » Nous voulons absolument savoir ce que le ciel nous réserve …
Et nous prenons notre mal en patience. Nous rongeons notre frein même du c’est inconscient et nous rêvons au jour où nous serons enfin membre du précieux club des « Épouses et Mères »
Du coup, quand le « malheureux » gugusse pointe son nez, nous nous présentons a l’enregistrement, en vue d’un décollass imminent… Dans nos bagages : la panoplie de la petite fille parfaite qui veux être sûre que Papa Noël respectera sa liste jusque dans les moindres détails … Tu as compris non ! Ce décollage nous rends folle. De joie, d’enthousiasme, d’excitation… L’un après l’autre, les papillons colonisent notre abdomen.
Nous sommes souriantes, généreuses, avenantes, gaies, … Tout n’est que magie et félicité…
Au bout de quelques semaines et même s’ il y a quand même des micros zones de turbulences, nous entrons en « vitesse de croisière » …
Toujours portées par nos fantasmes aigus et nos projections millimétrées, nous sommes le pilote automatique de la relation. Qu’il pleuve qu’il vente ou qu’il neige, nous sommes fidèles au poste. Nous traitons sa mère comme leplus précieux des diamants, mettons les bouchées doubles pour faire de nos futures belles-sœurs des alliées… Bref, nous sommes assidues, déterminées !
Dakar, 16 nov (APS) – De nombreux journalistes ont protesté contre l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang et ont réclamé sa libération, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.
Niang, patron du site d’information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, est arrêté depuis le 6 novembre pour ‘’divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale’’, ‘’recel de documents administratifs et militaires’’ et ‘’diffusion de fausses nouvelles’’.
Inculpé depuis le 9 novembre, il est placé en détention préventive.
Des dirigeants d’associations de journalistes, des reporters, des responsables de médias sénégalais, des représentants de la presse étrangère et des dirigeants d’organisations de défense des droits de l’homme ont pris part à un sit-in de soutien au journaliste.
Réunis dans l’enceinte de la maison de la presse Babacar-Touré, où siègent plusieurs associations de journalistes, ils ont dénoncé l’arrestation du patron de Dakar Matin.
‘’Libérez Pape Alé !’’ lançaient les manifestants devant les photographes et cameramen de la presse nationale et étrangère, entre autres slogans.
La Coordination des associations de presse du Sénégal a prévu de tenir une marche de protestation contre l’arrestation du journaliste, vendredi à 15 heures, à Dakar.
Le directeur du bureau à Dakar de Reporters sans frontières (RSF) pour l’Afrique subsaharienne, Sadibou Marong, considère l’arrestation du journaliste comme ‘’une tâche noire’’ sur l’image du pays.
‘’Nous sommes aux côtés de la Coordination des associations de presse pour manifester notre soutien à Pape Alé Niang. La prison, ce n’est pas sa place’’, a ajouté Marong, l’un des participants au sit-in.
Une ‘’liste rouge’’
Le responsable de RSF estime que les autorités sénégalaises et les associations de presse du pays doivent se parler régulièrement pour construire ‘’des consensus durables, au-delà de l’affaire concernant Pape Alé Niang’’. Le ‘’dialogue’’ entre ces deux parties conduira à la dépénalisation des délits de presse et à une plus grande ‘’responsabilisation’’ des professionnels des médias, a-t-il dit.
L’avocat Assane Dioma Ndiaye, venu apporter au journaliste emprisonné et à ses confrères le soutien de la Ligue sénégalaise des droits humains, a fait valoir le droit du public à l’information pour rejeter les faits reprochés à Niang.
S'il n'est pas libéré jusqu'au 1er décembre, le Comité pour la protection des journalistes, une association basée aux Etats-Unis, va mettre le Sénégal sur ‘’une liste rouge’’ comprenant les noms des pays où la liberté de la presse est bafouée, a dit le journaliste Momar Diongue, directeur de publication du quotidien Le Vrai Journal.
Selon l’avocat Ciré Clédor Ly, qui assure sa défense, il est reproché à Pape Alé Niang d’avoir publié une vidéo dans laquelle il relaye le contenu d’un rapport interne de la Gendarmerie nationale censé exonérer l’opposant Ousmane Sonko.
Ce dernier, chef de l’opposition, est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021.
Pape Alé Niang risque une peine maximale de cinq ans de prison.
Le Sénégal est 73e – sur 180 pays - au dernier classement mondial établi par RSF en matière de liberté de la presse.