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27 août 2025
LE SENEGAL FILE EN QUARTS DE FINALE DU CHAN
L'équipe nationale du Sénégal s'est qualifiée pour les quarts de finale du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en battant, dimanche, sur le score de 3 à 0, la République démocratique du Congo (RDC)
L'équipe nationale du Sénégal s'est qualifiée pour les quarts de finale du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en battant, dimanche, sur le score de 3 à 0, la République démocratique du Congo (RDC), lors de la troisième et dernière journée du groupe B.
Les Lions ont terminé premiers du groupe avec six points. La Côte d'Ivoire avec quatre points grâce à sa victoire par 3 buts à 1 face à l'Ouganda est la deuxième équipe qualifiée
Le Sénégal a ouvert le score à la 23e mn grâce au joueur du Casa Sports, Ousmane Diouf.
Les Lions ont joué en supériorité numérique depuis la 33e mn, après l'expulsion de Kévin Mundeko auteur d'un tacle sévère sur l'attaquant de Guediawaye FC Cheikh Ibra Diouf.
Les joueurs de Pape Thiaw ont parfaitement bien maîtrisé leur match jusqu'à la pause. Les Lions ont maintenu leur domination au retour des vestiaires, et ont continué à se montrer menaçant.
Sur une action de jeu, Lamine Camara, victime d'une faute est sorti sur blessure à la 48e mn. Le milieu de terrain de Génération Foot, très décisif dans le jeu sénégalais est remplacé par Moussa Ndiaye.
Sur une belle action de jeu, amorcée à la 74e mn, le Sénégal double la mise grâce à Pape Diallo.
Trois minutes plus tard, le joueur congolais Baggio Siadi offre un troisième but au Sénégal en déviant, dans ses buts, un centre du sénégalais Malick Mbaye.
À KOLDA, DES FEMMES DEMANDENT LE RELÈVELENT DE L'ÂGE DU MARIAGE CHEZ LES FILLES
La section de Kolda de l’union des associations des femmes catholiques du Sénégal, a appelé samedi, les divers acteurs à œuvrer pour le relèvement de l’âge de mariage des filles dans une démarche de lutte contre les mariages précoces dans cette région
La section de Kolda de l’union des associations des femmes catholiques du Sénégal, a appelé samedi, les divers acteurs notamment les parents à œuvrer pour le relèvement de l’âge de mariage des filles dans une démarche de lutte contre les mariages précoces dans cette région sud du Sénégal.
‘’Il faut que les parents tiennent en compte les intérêts des adolescentes afin d’éviter d’éventuelles complications à ces jeunes mises en couples très tôt. Nous disons non aux mariages d’enfants. Il faut que les parents donnent leurs filles en mariage à partir de 18 ans’’, a déclaré Antoinette Nzally.
Elle s’exprimait lors d’une marche de sensibilisation contre les violences basées sur le genre particulièrement les mariages précoces des filles, organisée dans la ville de Kolda.
‘’La fille mariée à 16 ans qui n’est encore qu’une adolescente ne peut être consentante et souvent elle est obligée par des parents à contracter un mariage forcé. Et marier son enfant à cet âge, c’est de la priver de l’éducation si elle était à l’école et de l’exposer aux risques de connaitre des complications dans sa maternité’’, a expliqué Antoinette Nzally.
‘’Cette pratique (mariage précoce des filles) reste d’actualité à Kolda où, le taux de prévalence est très élevé avec 68 % par rapport à la moyenne nationale qui est de 33%’’, a indiqué Marième Diarra, venue représenter lors de cette marche, la Boutique de Droits de Kolda.
Les organisatrices de la marche de sensibilisation contre les violences basées sur le genre ont aussi plaidé pour l’harmonisation du Code de la famille avec les textes internationaux ratifiés et signés par l’Etat du Sénégal, afin de protéger les adolescentes contre les mariages précoces.
PAR Saxewar Diagne
“SONKO EST OUT”
EXCLUSIF SENEPLUS – La phase finale de la mise en œuvre du plan retors et papelard d’élimination de la présidentielle de 2024 du leader de Pastef est enclenchée. L’épilogue du ”mortal kombat” bientôt écrit sous nos yeux
Se référant à la présidentielle de 2024, il lance, sans vouloir s’attarder plus longtemps sur la question : “Sonko est out“. Dans de nombreux salons dakarois, de telles prédictions sont prononcées au quotidien. Mais celle-ci est différente. Ce n’est pas un spéculateur qui anticipe, ce n’est pas un analyste qui conclue, ce n’est pas non plus l’inconditionnel militant de l’APR qui exprime son désir. “Sonko est out“, c’est l’un des responsables au plus haut niveau de l’État qui l’affirme en toute confidence à l’un de ses amis politiques. Et quelques jours plus tard, il le répète à nouveau : “il est out et toutes les mesures de contrôle des effets de débordement sont prises“. En fait, ce leader de l’APR, responsable au plus haut niveau, ne fait que confirmer ce qui se dessine sous nos yeux depuis le 8 mars 2021, cinq jours après le déclenchement des émeutes sanglantes.
Le scénario est écrit. Les dernières pages laissent entrevoir un épilogue qui pourrait être sanglant mais pour les tenants du pouvoir, cela semble en valoir la chandelle parce que la mainmise sur un “État“ ne se lâche pas dans la facilité, la paix et l’harmonie. Le titre du synopsis en dit suffisamment long : “Un mortal kombat“.
Encore une fois, l’histoire se répète au moins deux fois sinon plus. “La première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide“. La première fois, c’est l’élimination de Khalifa Sall de la course présidentielle de 2019, la seconde fois ce sera celle d’Ousmane Sonko en 2024. La binarité tragi-comique peut apparaître dans l’ordre inverse de celui proposé par Marx. La farce sordide, c’est celle de 2019 mais sa duplication historique pour 2024 pourrait être la grande tragédie.
Oui, depuis le 8 mars 2021, en réponse à l’annonce d’un “mortal kombat“ d’Ousmane Sonko, Macky Sall, de son côté, a commencé à se préparer minutieusement. Pour lui également, la réponse doit être absolue et définitive. Sa perspective à lui également est celle d’un “mortal kombat“.
Du 3 au 8 mars 2021, la rue, les jeunes en particulier, font chanceler son pouvoir de président de la République qu’il pensait peut-être inébranlable. Et là s’enclenche l’élaboration d’un plan retors et papelard de mise à l’écart de la course à la présidentielle de celui qui non seulement est, de toute évidence, l’un des hommes politiques les plus populaires du pays, mais qui en plus bénéficie d’un contrôle réel et effectif sur la rue, jamais vu au Sénégal, pas même à l’époque où le pape du Sopi, au zénith de sa popularité, était tout feu tout flamme.
Une présidentielle ouverte avec Khalifa Sall, Amadou Ba, Mimi Touré, Thierno Alassane Sall, Malick Gakou, Birame Souleye Diop ou Bassirou Diomaye Faye ou tout autre candidat de Pastef, et peu probablement Karim Wade et Idrissa Seck, organisée par un président sortant, cela aura de quoi redorer fortement le blason d’un homme dont l’impopularité semble s’accroitre au fil des jours. Comme Senghor, Diouf et Wade, il pourra quitter ses fonctions dans la dignité et peut-être même une certaine admiration à l’extérieur du pays. Pourrait même s’ouvrir à lui une nouvelle carrière dans la diplomatie internationale.
A moins que trop de sang dans le “mortal kombat“ n’ait été versé pour en arriver là…
Affaire Sweety Beauty, troisième mandat, insécurité routière... L'enseignant-chercheur en droit public à l'Ucad commente l'actualité socoipolitique nationale dans l'émission dominicale Objection de Sud FM
Affaire Sweety Beauty, troisième mandat, insécurité routière... L'enseignant-chercheur en droit public à l'Ucad commente l'actualité socoipolitique nationale dans l'émission dominicale Objection de Sud FM.
LE BURKINA FASO DEMANDE LE DÉPART DES TROUPES FRANÇAISES D'ICI UN MOIS
La France, ex-puissance coloniale est contestée au Burkina depuis plusieurs mois. Plusieurs manifestations ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge 400 forces françaises
Le Burkina Faso a demandé cette semaine le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d'un mois, ont indiqué samedi soir l'Agence d'information burkinabè (AIB) et une source proche du gouvernement.
"Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier, l'accord qui régit depuis 2018, la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué l'AIB. "Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè", poursuit l'agence nationale.
Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé "le départ des soldats français dans un bref délai". "Ce n'est pas la rupture des relations avec la France. La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire", a-t-elle précisé.
La France, ex-puissance coloniale est contestée au Burkina Faso depuis plusieurs mois. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises. La semaine dernière, Paris avait dépêché la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. "La France n'impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble", a-t-elle martelé, assurant ne vouloir "influencer aucun choix, ni aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina".
Les autorités du Burkina, arrivées au pouvoir par un coup d'Etat en septembre, le deuxième en huit mois, ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le jihadisme qui mine ce pays depuis 2015. Parmi les nouveaux partenaires envisagés, la question d'un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée. "La Russie est un choix de raison dans cette dynamique", et "nous pensons que notre partenariat doit se renforcer", a souligné samedi le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tembela, à l'issue d'une entrevue avec l'ambassadeur de Russie Alexey Saltykov.
Début décembre, il avait fait une visite discrète à Moscou. L'été dernier, la junte au pouvoir au Mali voisin avait intimé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans de présence. De multiples sources rapportent que la junte malienne a commencé à faire venir dès fin 2021 le groupe paramilitaire russe Wagner, aux agissements décriés dans différents pays ce que la junte dément.
PAR Jean-Baptiste Placca
L'AFRIQUE RATTRAPÉE PAR SES PROBLÈMES IRÉSOLUS
Pourquoi ne pas attribuer la prochaine Coupe d'Afrique des Nations conjointement à l'Algérie et au Maroc ? Ainsi, au moins, ces deux pays se rappelleront qu'ils sont frères et, peut-être, apprendront-ils à vivre ensemble…
Privés d’une autorisation pour franchir l’espace aérien de l’Algérie, pays-hôte, les footballeurs du Maroc se trouvent, de fait, exclus de la septième édition du Championnat d’Afrique des nations (le Chan). Comment comprendre que le contentieux entre les deux pays, à propos du Sahara occidental, puisse faire, encore aujourd’hui, de tels dommages collatéraux ?
Bien que le Chan ne soit pas une compétition majeure, cet incident revêt une dimension continentale, comme tant d’autres problèmes mal résolus, dont les conséquences finissent, tôt ou tard, par rattraper l’Afrique. Ce qui est en cause ici, c’est, en l’occurrence, une fâcheuse propension des dirigeants africains à croire qu’il suffit d’ignorer les problèmes, pour qu’ils cessent d’exister.
C’est début novembre 1975, que l’Afrique découvre l’existence de ce qui se dénommait encore Sahara espagnol. Pendant qu’à Madrid, le général Franco poursuivait sa longue agonie, dans un contexte de transmission des prérogatives de chef d’État à Juan Carlos, le roi Hassan II mobilisait quelque 350 000 Marocains dans la « Marche verte », pour ce qu’il estimait faire partie intégrante du Sahara marocain. Franco meurt deux semaines plus tard et l’Espagne, sur la pointe des pieds, s’esquive, sans même accorder un semblant d’indépendance à ce territoire, alors ballotté dans une espèce de triangle d’incertitudes.
Les indépendantistes du Front Polisario, notamment avec le soutien de l’Algérie, se retrouvent en guerre contre le Maroc et la Mauritanie. Certes, beaucoup s’abritaient alors derrière le sacro-saint droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mais, d’aucuns soupçonnaient Alger – qui n’avait de façade maritime que sur la Méditerranée – de vouloir, avec un Sahara occidental contrôlé par ses amis du Polisario, un débouché stratégique sur l’océan Atlantique.
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a entamé une visite de dix jours dans trois pays africains, en commençant par le Sénégal, afin de partager la vision des États-Unis sur les coopérations bilatérales et ses projets commerciaux pour l’Afrique.
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a entamé une visite de dix jours dans trois pays africains, en commençant par le Sénégal, afin de partager la vision des États-Unis sur les coopérations bilatérales et ses projets commerciaux pour l’Afrique. Les réunions de Mme Yellen comprenaient une rencontre avec le président Macky Sall, une table ronde avec les ministres Moustapha Ba, Oulimata Sarr, la Der(Fj) ainsi que les acteurs du secteur privé.
C’est avec sa rencontre avec le président Macky Sall que la secrétaire américaine au trésor Janet Yellen a bouclé sa visite au Sénégal. Les deux personnalités ont échangé sur la meilleure façon de relever les défis auxquels les deux pays sont confrontés, notamment la nécessité d’améliorer l’accès à l’énergie et d’investir dans des infrastructures durables pour stimuler la croissance économique et la prospérité. « Le président Sall et moi avons également discuté de la manière de faire progresser le partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Afrique sur la sécurité alimentaire avant le prochain sommet de l’Union africaine en février », a déclaré Mme Yellen. En plus de ces défis, ils ont également parlé des opportunités à saisir pour approfondir les liens économiques et travailler ensemble pour bâtir une économie mondiale plus forte et plus résiliente.
Lors de sa courte visite, la secrétaire au trésor a rencontré le ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ. Ils ont discuté de la manière dont les États-Unis et le Sénégal peuvent travailler ensemble pour faire face à un « environnement extérieur plus difficile et protéger le système financier mondial, marqué par le contexte du resserrement financier mondial et d’un environnement économique mondial de plus en plus incertain. « Le ministre Bâ et moi nous appuierons sur notre conversation de l’automne dernier pour discuter de la manière de bâtir une économie mondiale plus résiliente face à des chocs qui se chevauchent », a-t-elle dit.
Madame Yellen a rencontré aussi son homologue Oulimata Sarr. Mais c’est devant la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (Der/Fj), un incubateur qui soutient les nouvelles entreprises des jeunes et des femmes entrepreneurs que la secrétaire américaine au trésor a exposé sa vision du partenariat partagé des deux nations et comment pouvoir travailler ensemble pour propulser le succès économique de l’Afrique dans les décennies à venir. Elle a expliqué comment la U.S. Development Finance Corp. a engagé plus de 11 milliards de dollars à travers l’Afrique et comment la Millennium Challenge Corp, une agence d’aide étrangère américaine, travaille dans 14 pays africains avec plus de 3 milliards de dollars dans des programmes actifs, et d’autres en préparation. « Je suis ravi d’être ici à Der. Cette organisation incarne la promesse des jeunes et des femmes du Sénégal. L’esprit vibrant que j’ai ressenti ici, et au Sénégal plus largement, a renforcé ma foi en l’avenir de ce pays et de la région », ajoute-t-elle, tout en critiquant la politique russe et chinoise en Afrique.
LA GROGNE DES SYNDICALISTES APRÈS L’ARRESTATION DE 6 CHAUFFEURS
Six chauffeurs ont été arrêtés pour entrave à la liberté de circuler. Les syndicalistes nient et exigent leur libération immédiate et sans condition.
« S’ils ne sont pas libérés, tous les chauffeurs vont s’unir pour les défendre ». La menace est formulée par Papis Niane, responsable-syndicaliste de l’Union des routiers du Sénégal à Kaffrine, au micro de notre correspondant sur place.
Six chauffeurs ont été arrêtés pour entrave à la liberté de circuler. Les syndicalistes nient et exigent leur libération immédiate et sans condition. « Le jour de la grève, ces chauffeurs étaient allés sensibiliser les chauffeurs maliens par rapport à la grève, proteste Niane. C’était à la gare routière près du poste de police. Certains ont été mis aux arrêts et déférés à Kaolack. Depuis lors, ils ne savent pas à quel saint se vouer. Ils n’ont pas barré la route. Donc, ils n’ont pas entravé la liberté de circuler. Nous demandons leur libération parce qu’ils étaient en train de parler avec leurs collègues chauffeurs. On a le droit de faire la grève ».
La grogne monte au moment où c’est le statu quo entre le ministre des Transports, Mansour Faye et l’Intersyndicale des transports routiers, qui ne goutte pas les mesures prises après l’accident de Sikilo, sur la route de Kaffrine, faisant 42 morts, d’après le bilan officiel.
II Y A EU DES MOMENTS OÙ JE SUIS ALLÉE DANS DES BARS POUR..
Elle est belle et a une tête bien faite. Aicha Ba Diallo surnommée Salma, l’actrice vedette de la série éponyme est adulée par les Sénégalais. A l'occasion de la projection du long métrage à la salle de cinéma Sea-Plazza, l'actrice s'ouvre
Elle est belle et a une tête bien faite. Aïcha Ba Diallo à l’état civil, est une jeune actrice de cinéma qui captive les téléspectateurs par sa prestance, sa beauté, son teint noir anthracite qui marque son identité africaine. Surnommée Salma, l’actrice vedette de la série éponyme est adulée par les Sénégalais, notamment les jeunes. Car dans cette série, elle porte le combat de toutes les femmes. A l’occasion de la fin de la saison 1 qui a été projetée en long métrage à la salle de cinéma Sea-Plazza, l’ex-Miss Sénégal en Espagne a partagé ses sentiments et ses émotions.
Qui se cache derrière la personne de Aïcha Ba ?
Tout le monde m’appelle Aïcha, mais mon vrai prénom c’est Aïssatou Ba. Je suis née au Sénégal, j’ai grandi entre Dakar et Kaffrine. Ma mère est originaire de cette localité. Je suis issue d’une fratrie de 6 frères et sœurs dont je suis la cadette. J’ai perdu mon père à l’âge de 12-13 ans, jusqu’à présent il m’est encore difficile de faire mon deuil. Car il est parti de manière brusque. Ma mère était donc à la fois le père et la mère. Mes références, ce sont mes frères et sœurs. J’ai obtenu mon bac au Lycée Blaise Diagne, mais je ne suis pas allée à l’Université. Mon rêve, c’était d’être hôtesse de l’air. Après, je suis partie en France où j’ai obtenu un Bts en Gestion financière, avant de me rendre en Espagne où j’ai remporté le trophée Miss Sénégal. Je suis actrice et j’incarne le rôle de Salma dans la série du même nom. J’ai intégré la série grâce à Rachid qui m’a mise en rapport avec le réalisateur Diydi Djigo. Après avoir passé le casting, j’ai été retenue. J’ai débuté par le théâtre en scène avant d’intégrer le cinéma. Et j’ai suivi deux formations en théâtre et cinéma. Pour mieux avoir toutes les bases solides, il faut avoir des connaissances requises. Je suis mariée, je suis Mme Diallo et mon fils, c’est ma pure belle réalisation.
Est-ce que jouer le rôle de Salma est une chose aisée, vu les préjugés des Sénégalais qui confondent personnage et personne ?
Salma est un personnage assez complexe, c’était un vrai challenge pour moi. Je rends grâce à Dieu, car j’y travaille tous les jours. II y a eu des moments où je suis allée dans des bars pour m’imprégner du comportement des buveurs d’alcool, analyser leurs réactions, afin de jouer juste. J’ai regardé aussi beaucoup de films qui parlent de problèmes d’addiction à la drogue et à l’alcool. Et j’ai eu aussi l’aide de mes professeurs à Barcelone avec des séances vidéo régulières. Pour moi, c’est un challenge, un grand plaisir, une fierté sans limites de pouvoir interpréter le rôle de Salma. La trame du film est un peu atypique, puisque c’est vrai, avoir un papa Imam, avoir une maman exemplaire vivant dans un quartier où le monde lui voue un énorme respect, alors que leur fille est toutes les nuits dans les hôtels et bars, consomme de l’alcool, de la drogue, tout cela provoque une honte dans ma famille. Mais en réalité, Salma n’est pas une mauvaise personne, elle était juste perdue et avait besoin d’aide. Elle crie au secours. Pour elle, c’était une échappatoire pour s’évader un peu. Malgré qu’elle consomme de la drogue, de l’alcool, elle reste pieuse et a gardé sa virginité jusqu’au mariage.
Vous vous êtes mise dans la peau de Salma. Là on est à la fin de la saison 1, comment vous vous sentez ?
Je me sens un peu triste, car Investus c’est ma famille et ça va trop me manquer. Tous ces mois que nous avons partagés ensemble, qu’on a tournés ensemble, qu’on a pleurés ensemble... Mais voilà, je suis fière de tout cela. J’ai pleuré toute la saison, là je vais me reposer, reprendre des forces pour la saison 2 (elle pouf de rires...).
Justement, comment faites-vous pour donner autant d’émotion, vous pleurez jusqu’à être submergée de larmes, c’est quoi votre secret ?
Mes pleurs, mes émotions, c’est 100% vrai. Et je peux dire aujourd’hui, c’est un tout petit peu facile, parce que je me suis formée en tant qu’actrice pendant des années pour pouvoir aujourd’hui sentir toutes ces émotions et pouvoir rentrer dans les maisons, trouver tout un chacun et lui faire vivre cela. Certes, on peut avoir un don, il y a des gens qui ne se sont pas formés et qui arrivent à transmettre des émotions, mais dans mon cas, je me suis bien formée. Car, c’est ma passion. Comment on peut jouer des sujets sensibles et ne pas pleurer ? Je vis, je ne joue pas. Je me mets à la place de cette personne qui vit cela, tu oublies tout et tu te concentres. C’est juste un coup magique.
Mais dites-nous réellement c’est quoi la technique que vous utilisez ?
J’ai plusieurs techniques, mais la principale c’est la respiration. Parce que quand j’arrive à canaliser ça, j’arrive à sentir ces émotions et à pleurer, j’ai besoin de temps. Quand j’arrive sur un plateau de tournage et je sais que je dois tourner une séquence difficile, je m’éloigne un peu et je commence à travailler cette respiration. J’ai besoin de temps, j’ai besoin d’être seul, j’ai besoin de me connecter avec Salma et là on oublie la Aïcha. C’est ma formation qui m’a aidée à pouvoir faire tout cela.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le personnage de Salma ?
Ce que j’aime le plus, c’est de pouvoir défendre ce personnage de Salma et pouvoir vraiment être à 100%. Et montrer qu’il y a des Salma dans les maisons, que ça existe malheureusement. Et pour montrer cela, il faut vraiment vivre ce que Salma est en train de vivre. Salma, c’est le combat de toutes les femmes. Il y a beaucoup de Salma dans les maisons, il faut que les hommes libèrent ces Salma. C’est la partie où mon père, dans le film, m’a chassée de la maison. Car ça m’a rappelé un peu mon père. Père Moustapha ressemblait trop à mon défunt père, il portait aussi le même prénom. Lorsqu’on est arrivés en tournage pour la première fois, j’avais des frissons. Il m’a dit : « Ma fille, tu as ta place ici ». (Aïcha le raconte les yeux imbibés de larmes).
MATAM AUX URNES LUNDI
Les Mairies de Sinthiou Bamambé-Banadji et de Bokiladji, deux communes du département de Kanel (nord) vont reprendre lundi l’élection des membres de leurs bureaux respectifs, précédemment annulée pour non-respect de la parité absolue
Matam, 21 (APS) - Les Mairies de Sinthiou Bamambé-Banadji et de Bokiladji, deux communes du département de Kanel (nord) vont reprendre lundi l’élection des membres de leurs bureaux respectifs, précédemment annulée pour non-respect de la parité absolue, au lendemain des dernières élections territoriales, annonce un communiqué, transmis à l'APS.
L'élection des membres des bureaux de ces deux communes sera reprise ce lundi, pour se conformer à la parité absolue, indique la même source.