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17 juin 2025
L'UKRAINE ACCUSE LA RUSSIE D'ENVOYER AU FRONT DES PRISONNIERS AFRICAINS DÉTENUS À MOSCOU
Lundi, la Zambie avait annoncé la mort d'un de ses ressortissants, Lemekhani Nathan Nyirenda, 23 ans, "décédé le 22 septembre 2022 en Ukraine", alors qu'il était censé être emprisonné dans une prison en Russie
Kiev a accusé mardi Moscou d'envoyer au front en Ukraine des détenus africains prisonniers en Russie, après la mort d'un étudiant zambien au combat alors qu'il purgeait une peine dans une prison près de Moscou.
"Poutine envoie des citoyens africains emprisonnés en Russie à la guerre en Ukraine", a dénoncé sur Twitter le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko.
Lundi, la Zambie avait annoncé la mort d'un de ses ressortissants, Lemekhani Nathan Nyirenda, 23 ans, "décédé le 22 septembre 2022 en Ukraine", alors qu'il était censé être emprisonné dans une prison en Russie. La Zambie avait déclaré avoir demandé des explications à la Russie "sur les circonstances dans lesquelles un citoyen zambien, qui purge une peine de prison à Moscou, a pu être recruté pour combattre en Ukraine et perdre la vie". "Nous sommes en train d'éclaircir cette question (...), d'éclaircir bien évidemment toutes les circonstances", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, cité par l'agence de presse publique RIA Novosti. "Les Africains ne devraient pas mourir pour les ambitions impériales malsaines de Poutine", a lancé mardi M. Nikolenko.
Le patron du groupe paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, réputé proche de Vladimir Poutine, est accusé par l'Ukraine d'envoyer sur le front des milliers de combattants recrutés directement dans les prisons russes, contre la promesse d'un salaire important et d'une remise de peine. Lemekhani Nathan Nyirenda avait été reconnu coupable d'avoir enfreint la loi russe en avril 2020, selon le gouvernement zambien qui n'a pas donné plus de détails lundi. Cet étudiant en ingénierie nucléaire avait été condamné à neuf ans et six mois d'emprisonnement. Il purgeait sa peine dans une prison de moyenne sécurité dans la banlieue de Moscou.
De nombreux prisonniers de guerre capturés par les forces russes et ukrainiennes dans le cadre du conflit en Ukraine sont soumis à la torture et aux mauvais traitements, y compris des décharges électriques, a alerté l'ONU mardi.
POUSSÉ PAR UN BOOM DÉMOGRAPHIQUE EN AFRIQUE, LE MONDE ATTEINT HUIT MILLIARDS D'HABITANTS
Une grande partie de la croissance attendue d'ici à 2050 provient de huit pays seulement, dont quatre sont en Afrique subsaharienne: le Nigeria, la RD Congo, l'Éthiopie et la Tanzanie
Selon une projection des Nations unies, la population mondiale a atteint 8 milliards d'habitants ce mardi, propulsée en grande partie par une explosion démographique en provenance des pays africains.
La population de l'Afrique subsaharienne augmente de 2,5 % par an, soit plus de trois fois la moyenne mondiale. Une partie de cette croissance peut être attribuée au fait que les gens vivent plus longtemps, mais la taille des familles reste le facteur déterminant. Les femmes d'Afrique subsaharienne ont en moyenne 4,6 naissances, soit le double de la moyenne mondiale actuelle de 2,3.
Le Nigeria fait partie des huit pays qui, selon les Nations unies, représenteront plus de la moitié de la croissance démographique mondiale entre aujourd'hui et 2050. Sur la liste figurent aussi l'Égypte, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie et la Tanzanie.
À Lagos, plus de 15 millions de personnes se disputent tout: de l'électricité pour éclairer leurs maisons aux places dans des bus bondés, souvent pour des trajets de deux heures dans cette mégapole tentaculaire. Au cours des trois prochaines décennies, la population du pays le plus peuplé d'Afrique devrait encore augmenter, allant de 216 millions d'habitants cette année à 375 millions, selon les Nations unies. Cela fera du Nigeria le quatrième pays le plus peuplé du monde après l'Inde, la Chine et les États-Unis.
En dehors de l'Afrique, les autres pays qui complètent la liste des pays dont la population augmente le plus rapidement sont le Pakistan, les Philippines et l'Inde, qui devrait dépasser la Chine en tant que nation la plus peuplée du monde l'année prochaine.
La consommation à outrance, une menace
Pour les experts, les préoccupations environnementales entourant le cap des 8 milliards devraient se concentrer sur la consommation, notamment dans les pays développés.
"La population n'est pas le problème, c'est la façon dont nous consommons qui est le problème. Il faut changer nos modes de consommation", dit Charles Kenny, chargé de recherche au Center for Global Development à Washington.
"Une petite partie de la population mondiale utilise la plupart des ressources de la Terre et produit la plupart de ses émissions de gaz à effet de serre", explique Poonam Muttreja, directrice exécutive de la Population Foundation of India, en Inde. "Au cours des 25 dernières années, les 10 % les plus riches de la population mondiale ont été responsables de plus de la moitié de toutes les émissions de carbone", ajoute-t-elle.
Alors même que la population explose dans certains pays, l'ONU indique que les taux devraient baisser de 1 % ou plus dans 61 nations.
La population américaine avoisine aujourd'hui les 333 millions d'habitants, selon les données du Bureau du recensement des États-Unis. Le taux de croissance de la population en 2021 n'était que de 0,1 %, le plus bas depuis la fondation du pays.
par Amadou Tidiane Wone
S'ENTENDRE SUR LES MAUX
À force de sévir à tort, l’État perd du crédit. Par abus de complaisance partisane, il entretient le doute puis la révolte. La bonne gouvernance se trouve dans la juste mesure : faire respecter les devoirs par une saine jouissance des droits
À force d'user abusivement de certains mots et concepts, on les banalise. On les verse dans le langage commun et, au fil du temps, ils perdent la charge de sacré qui en faisait la force et le mystère. Il en est ainsi, malheureusement, du « Secret défense » dont la seule évocation valait clôture des débats. Fermeture des portes.
Qu'en est-il de nos jours ?
Des informations d'une navrante banalité et, parfois d'un caractère plutôt suspect, tentent de trouver refuge derrière un concept dont la manipulation ne devrait pas être triviale. Ni quotidienne. Et il va falloir siffler la fin de la récréation ! Non pas en s’attaquant aux robinets qui coulent, mais en reprenant totalement la tuyauterie. C’est-a-dire reprendre en mains de manière vigoureuse et définitive les chaînes d’émission, de transmission et éventuellement de diffusion, autorisée et limitée, d’un certains nombre d’informations susceptibles d’être classées « Secret défense ». Et cela est une responsabilité régalienne de sécurité publique. À cet égard, l’Inspecteur du Trésor Mamadou Abdoulaye Sow vient de livrer une réflexion qui devrait susciter…réflexion !
En vérité, l’urgence de rétablir les principes de bonne gouvernance et de respect de l’État de droit revient en priorité à ceux qui sont dépositaires de la légitimité de servir, de défendre et d’illustrer les principes fondateurs de la République. Les fonctionnaires réputés avoir été formés pour cela doivent inspirer respect et…crainte ! Mais lorsqu’ils sont les premiers à transgresser les lois ou tout simplement la bienséance, ils sapent l’aura qui doit, nécessairement, entourer le prestige sans lequel le mythe de la notion d’État tombe en déliquescence. Et c’est alors la porte ouverte à la désobéissance civile puis à l’anarchie ! En vérité, à force de sévir à tort, l’État perd du crédit. À l’inverse, par abus de complaisance partisane, il entretient le doute puis la révolte. La bonne gouvernance se trouve donc dans la juste mesure : faire respecter les devoirs par une saine jouissance des devoirs. En toutes circonstances.
En sommes-nous capables ? That is the question !
Il suffit de regarder autour de soi le comportement de certains agents en uniforme sur la voie publique pour être saisi d’un doute….
Pour défaut de paiement de leur indemnité forfaitaire de logement, les agents des ambassades et consulats du Sénégal à l’étranger risquent l’expulsion de leurs lieux de résidence.
Pour défaut de paiement de leur indemnité forfaitaire de logement, les agents des ambassades et consulats du Sénégal à l’étranger risquent l’expulsion de leurs lieux de résidence.
Selon une source bien informée, les diplomates sénégalais en poste dans les ambassades et consulats à l’étranger ont droit à une indemnité de logement indexée sur le coût de la vie dans leurs pays respectifs d’affection. Cette indemnité mensuelle était jusque-là payée par les services du ministère des Affaires et des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE) par tranches de six mois, aux mois de février et de juillet de chaque année.
Pour l’année 2022, explique la même source, ces fonctionnaires expatriés ont reçu un paiement des six premiers mois en février et un autre de quatre mois en juillet. Ils restent actuellement dans l’attente de percevoir leurs indemnités de novembre et décembre. Mais il semble qu’à date, les services du MAESE en charge du dossier ne seraient pas dans les dispositions de payer. Selon les informations reçues, il n’y aurait plus de crédits disponibles dans le budget 2022 du ministère pour prendre en charge cette dépense.
Or, ajoute notre source, passée la date du 21 novembre, toute dépense publique non encore liquidée et ordonnancée, sera annulée et reportée dans le budget de 2023 qui ne sera mis en place qu’au mois de février. Ainsi, les agents des ambassades et consulats sénégalais à l’étranger pourraient rester quatre mois sans indemnité de logement. « Ce qui est aberrant en termes de finances publiques. Ce sont des dépenses incompressibles, on ne comprend pas comment un ministère comme celui des Affaires étrangères peut retrouver sans crédits pour les dépenses en personnel, s’indigne notre source.
À l’en croire, pour des pays comme ceux de l’Amérique nord et la Grande Bretagne où la vie coûte excessivement chère, les fonctionnaires des ambassades et consulats ne pourront jamais payer leurs logements avec leurs salaires. Conséquences, beaucoup d’entre eux vont se retrouver assignés par leurs bailleurs
Résultat des courses, plusieurs familles de diplomates sénégalais risquent l’expulsion si des mesures urgentes de régularisation ne sont pas prises. Une situation qui, sans aucun doute, impacterait très négativement l’image de la diplomatie sénégalaise.
Contactés par nos soins, avec plusieurs relances, les services du ministères des Affaires étrangères sont restées sans réaction. En tous les cas, Emedia reste disposé à recevoir leur version des faits.
Par Mamadou Ndiaye
CONJECTURES
Les dents de l’insouciance repoussent dans notre pays. L’indolence gagne de larges secteurs de la société abasourdie par des bruits ambiants que secrètent et entretiennent avec ardeur les réseaux sociaux.
Les dents de l’insouciance repoussent dans notre pays. L’indolence gagne de larges secteurs de la société abasourdie par des bruits ambiants que secrètent et entretiennent avec ardeur les réseaux sociaux. Ils montent en puissance et révèlent l’affaissement des valeurs morales.
La pudeur a volé en éclat. L’indifférence au sort des autres prend des proportions inquiétantes. Certains exhibent leur misère et en font un fond de commerce. D’autres, par contre, la dissimulent du mieux qu’ils peuvent pour dévier le regard. Ce regard malsain, méchant, médisant perce les secret et les dévoile à des fins de plaisirs sombres.
Qui n’a pas été victime de propos malveillants ? Qui n’a pas tenté de révéler les défauts d’autrui dans le seul but de nuire ? Affolant ? Sûrement. On se calme. Car les crises actuelles nourrissent et alimentent les peurs. Néanmoins, la précaution a valeur de symbole pour éviter le chaos qui s’annonce. Pas besoin de sondage pour constater l’effritement du tissu social sénégalais. Il s’effiloche.
Alors, s’il y a un malaise, au demeurant réel, par quel bout le prendre ? Le pays n’évolue plus sur sa vraie valeur. Il a dévié de sa trajectoire lorsque tout est prétexte aux commérages, aux spéculations et aux parlottes sans fin. Parce que ces travers nous côtoient, ils nous incitent à la paresse et à la mollesse.
Le champ d’action se rétrécit alors que les opportunités d’agir fleurissent pour transformer en mieux son monde. En évitant sur une longue durée de se donner de la peine, le Sénégal fait pâle figure aujourd’hui dans le concert des pays qui prônent des ruptures. Les Cassandres et les prophètes de malheur existent et prospèrent en ces temps de crise. Ils se vantent de porter la « bonne parole » ou se proclament détenteurs de la « vérité révélée ».
L’impasse sociale nous guette. Et avec elle, la complaisance constitutive d’une « identité meurtrière », expression chère à Amine Maalouf, écrivain libanais. La progression de ces antivaleurs sonne le recul de la démocratie, moins attractive, plus exposée aux « attentats ». Elle se déploie sans énergie, à moins que ce ne soit celle du désespoir…
Mais dans la vie ordinaire des gens ordinaires, les incohérences économiques produisent leurs effets. Le petit commerçant ne parvient plus à vendre « correctement » pour s’offrir des marges et entretenir modestement sa famille. La profession « chauffeur de taxi » risque de disparaître avec l’implosion des transports soumis à un désordre permanent.
Quant aux salariés des entreprises, ils se lamentent de la perte de pouvoir d’achat rendu possible par la conjonction de deux facteurs : la hausse des prix et le gel du point d’indices du traitement. Dans le secteur hallucinant des logements, prévaut une situation ubuesque. Les bailleurs fixent les prix qui ne baissent jamais. Les locataires subissent faute de protection agissante.
Le coût du loyer absorbe les revenus sans aucune logique. De telles pratiques échappent à toute rationalité et la puissance publique est… impuissante pour sévir en frappant là où ça fait mal : le portefeuille. Il est incompréhensible que les propriétaires dictent leurs lois en invoquant des arguments pour le moins fallacieux. S’ils obtiennent des crédits longs pour financer leur projet immobilier, ils ne peuvent répercuter la charge sur des locataires pressurisés. Haro sur les marchands de sommeil !
Sans illusion, deux figures marquent les esprits à la veille de la coupe du monde au Qatar. Pour ne pas les nommer, Sadio Mané et Aliou Cissé constituent des « cas » rares pour être relevés compte tenu de l’exemplarité qu’ils incarnent.
Visage lisse et œil rieur, la jeune star, volontaire à souhait, reste inaccessible à l‘abandon. Il a le mental fort et s’abreuve au réalisme. Son vécu et ses attaches ainsi que ses racines paysannes le prédisposent à la mesure, à la sobriété et surtout à la retenue pour dissocier ce qui relève du divin et de l’humain. Cette vision l’habite. Le champion d’Afrique en a fait une règle de vie.
Sa blessure au genou a tenu tout un peuple en haleine. C’est dire l’affection et l’estime que lui manifestent les Sénégalais surtout en ces temps de doute lié à l’hypothèque pesant sur son improbable participation à la Coupe du monde au Qatar. Seule certitude : son classement reste incertain. En clair, sa santé avant tout.
Visage émacié, regards vifs et chevelure en bataille, Aliou Cissé dissimule ses sentiments. Il parle peu. Ses conférences de presse d’avant et d’après match sont un modèle de concision et de sobriété, qualité qu’il partage avec son joueur fétiche Sadio Mané. A deux, ils sont connus pour avoir un mental d’acier. Mais le coach, par ses silences, se protège et évite les apartés de circonstances, occasion rêvée par les « buzzeurs » pour brandir des scoops qui n’en sont pas avec des risques de quiproquo qui l’indisposeraient.
Lorsqu’il a appris la nouvelle de la blessure de son joueur vedette, Cissé ne s’est pas épanché pour autant dans les médias. Il s’est retenu de réagir sans céder à la pression ambiante, préférant ne s’exprimer à ce sujet que lors de la publication vendredi dernier de la liste des Lions sélectionnés pour Qatar 2022. Ce geste est éloquent. Mieux : il est élogieux. Sans conteste, Aliou Cissé est un leader.
Sénégalais dans le repli de son âme, il se différencie de ses compatriotes par sa propre résilience face aux effets de modes. Il s’évertue à garder cette ligne de conduite, sans doute un trait d’éducation et de caractère pour cet entraîneur atypique adepte du jeu efficace. Peu importe s’il est moins beau.
Tout au long de sa carrière (footballeur et coach à la fois), Cissé a enchaîné victoires et défaites. Ces dernières ont pour lui un goût amer. Mais le dépassement et la revanche se télescopent dans cet esprit conquérant, travailleur et tenaillé par la revanche. Par sa ténacité et son sens de l’étape, il est parvenu à forger un « collectif Lions » devenu une signature et une marque très prisée sur le marché.
Pour preuve, les maillots se vendent comme de petits pains malgré le prix élevé que la Fédération justifie par le nécessaire attachement à l‘équipe nationale.
Mais l’incohérence pointe le bout du nez avec l’absence de boutiques de vente sur toute l’étendue du territoire. L’économie de sport ne se fait pas sentir. En cette période de coupe du monde, le Sénégal se devait de vibrer à l’unisson avec une embellie économique à l’arrivée.
Dans l’air, devraient flotter une atmosphère et une ambiance de coupe du monde. Les posters géants à l’effigie des Lions auraient pu tapisser les panneaux et les façades des grands immeubles. Idem dans les médias qui, à leur corps défendant, articulent des contenus appropriés. Quand c’est tard, c’est déjà trop tard pour le coup. Place au jeu…
PAPE DIOUF HONORÉ À TITRE POSTHUME
Le président de la République, Macky Sall, a élevé lundi l'ancien président de l'Olympique de Marseille décédé en 2020, Pape Diouf, au rang de commandeur de l'Ordre national du Lion, annonce la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Dakar, 14 nov (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a élevé lundi l'ancien président de l'Olympique de Marseille décédé en 2020, Pape Diouf, au rang de commandeur de l'Ordre national du Lion, annonce la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Né à Abéché, au Tchad, l’agent de joueurs distingué à titre posthume par le chef de l'Etat a travaillé à Marseille comme docker, puis journaliste.
Pape Diouf était décrit par les observateurs du football mondial comme le président qui a réussi à relancer l'Olympique de Marseille. Il a dirigé ce club français de 2005 à 2009.
Agent de joueurs et consultant très écouté par les médias, il était intransigeant quand il fallait défendre ses principes et ses valeurs, ce qui lui a permis de prendre une place de choix parmi les intellectuels en France.
Pape Diouf est décédé du Covid-19, le 31 mars 2002, à Dakar, à l'âge de 69 ans.
LES EXPORTATIONS SÉNÉGALAISES AU SEIN DE L'UEMOA EN BAISSE
En septembre 2022, les exportations du Sénégal ont connu une baisse. En tout, elles sont estimées à 298,9 milliards, soit une régression de 9,3% (-30,5 milliards), en variation mensuelle.
Les exportations du Sénégal ont régressé de 9,3% au mois de septembre. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture de septembre de la Direction de la prévision des études économiques (Dpee) publiée hier. Le document fait aussi état d’une baisse des exportations vers la Zone Uemoa de 13,8%
En septembre 2022, les exportations du Sénégal ont connu une baisse. En tout, elles sont estimées à 298,9 milliards, soit une régression de 9,3% (-30,5 milliards), en variation mensuelle. Ce repli est imputable, principalement, à la baisse des ventes à l’extérieur des produits pétroliers (-21,9 milliards), selon la note de la Dpee.
Toutefois, poursuit la note, cette baisse a été atténuée par une hausse des exportations de titane (+11,8 milliards) et d’or brut (+4,2 milliards). En glissement annuel, indique la Dpee dans sa note, les expéditions de biens à l’extérieur se sont renforcées de 32,9% (+74,0 milliards). « Cette progression est tirée par les exportations d’acide phosphorique (+43,7 milliards), de produits pétroliers (+15,8 milliards), d’or brut (+4,6 milliards) et de titane (+4,3 milliards).
Néanmoins, l’évolution des exportations a été amoindrie par un recul des ventes de ciment hydraulique (- 4,0 milliards) », a expliqué la Direction de la prévision des études économiques qui dépend du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Pour ce qui est de la zone UEMOA, la Dpee note qu’au mois de septembre 2022, les exportations du Sénégal, évaluées à 60,9 milliards, se sont contractées de 45,9% (-51,7 milliards) par rapport à août 2022. Elles ont représenté 20,4% de la valeur totale des exportations au mois de septembre 2022, soit une baisse de 13,8 points de pourcentage comparé au mois précédent, renseigne la note de la Dpee non sans faire remarquer que le Mali reste toujours le premier client du Sénégal, en zone UEMOA, avec une part de 76,3%. Ce qui représente une régression de 10,6 points par rapport à août 2022.
S’agissant des importations, la Dpee indique qu’au mois de septembre 2022, elles ont augmenté de 27,4% (+172,0 milliards), en rythme mensuel, pour se situer à 798,9 milliards. « Cette progression est expliquée par la hausse des achats à l’étranger d’huiles brutes de pétrole (+73,8 milliards) et d’autres produits pétroliers (+111,5 milliards).
Toutefois, cette orientation a été atténuée par une baisse des importations de riz (-13,5 milliards) », explique la Dpee dans sa note qui renseigne que sur un an, les achats de biens ont crû de 55,8% (+286,1 milliards), du fait, notamment, des importations d’autres produits pétroliers (+152,5 milliards), des huiles brutes de pétrole (+32,6 milliards), des « machines, appareils et moteurs » (+20,7 milliards), du riz (+ 10,8 milliards), du « froment et méteil » (+8,4 milliards) et des « véhicules, matériels transport et pièces détachées automobiles » (+6,9 milliards).
Par ailleurs, un recul des achats à l’extérieur du maïs (-7,4 milliards) et des « huiles et graisses animales et végétales » (-4,3 milliards) a été constaté sur la période.
S’agissant des importations du Sénégal en provenance de la zone UEMOA, elles sont estimées à 7,1 milliards, en baisse de 12,2% (+1,0 milliard) par rapport au mois précédent. Elles ont représenté 0,9% de la valeur totale des importations de biens, soit en détérioration de 0,4 point de pourcentage comparé à août 2022, note la Dpee qui renseigne, par ailleurs, que la Côte d’ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal avec une part de 85,7% contre 88,0% au mois d’août, soit un recul de 2,4 points de pourcentage. « Les principaux produits importés de ce pays partenaire sont les matières plastiques artificielles (18,6%), les « fruits et légumes comestibles » (13,4%), les « huiles et graisses animales et végétales » (9,9%) et les produits industriels para-chimiques (8,8%) », renseigne le document.
LA NOUVEAUTE DU MILIEU CARCERAL
c'est une nouvelle pratique qui sera adoptée les jours avenir dans la politique carcérales du Sénégal. En effet, ce mardi, le Garde des Sceaux, Ministre de la justice a procédé, ce mardi, à l’inauguration du Centre de Surveillance électronique..
Dans le cadre de la politique pénale d’aménagement des peines, avec l’objectif de désengorgement des lieux de privation de liberté, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice a procédé, ce mardi, à l’inauguration du Centre de Surveillance électronique. Ce Centre, le premier en Afrique de l’Ouest, marque l’effectivité du placement sous surveillance électronique communément appelé le port du bracelet électronique.
Prenant la parole à cet effet, le ministre de la Justice a estimé, dans son discours, devoir : « rendre un vibrant hommage à son Excellence, le président de la République, pour s’être personnellement investi dans la mise en place de ce Centre de Surveillance électronique, et pour que ses activités puissent démarrer, le plus rapidement possible. Cet engagement quotidien du Chef de l’État pour l’allègement de la sanction pénale et la lutte contre le surpeuplement carcéral transparaît, vous l’aurez constaté, dans les nombreuses mesures de grâce qu’il a eu à accorder ces dernières années aux détenus, et à travers l’augmentation de leur pécule journalier, qui est passé de 700 à 1000 francs CFA ».
Selon le ministre, le chef de l’Etat avait ainsi prôné l’application de mesures alternatives à l’incarcération ainsi que l’aménagement des peines, afin de désengorger les prisons. « Pour Lui, il était impératif de prendre en compte certaines considérations, comme l’environnement de la commission de l’infraction, les antécédents du délinquant, mais également son avenir, notamment son potentiel de resocialisation. L’équilibre dans le traitement des affaires pénales, voilà ce à quoi le Chef de l’État avait invité les magistrats, en se disant convaincu que la Justice pouvait s’exercer avec bienveillance et indulgence, sans laxisme, avec rigueur et fermeté, mais sans excès », a-t-il dit.
« La plupart des modes d’aménagement des peines reste timide »
Dans son discours, le garde des sceaux renseigne que la mise en œuvre de la plupart des modes d’aménagement des peines reste timide, alors que des mécanismes comme la libération conditionnelle et la réduction des peines ne permettent pas, à eux-seuls, de désengorger considérablement les prisons, encore moins d’atteindre les objectifs liés à l’humanisation de la sanction pénale.
« Dans ce contexte, le recours au bracelet électronique comme alternative à la détention provisoire et mode d’aménagement des peines s’avère particulièrement intéressant pour réduire les mandats de dépôt et limiter les peines privatives de liberté. Vous conviendrez avec moi que, quelle qu’en soit la durée, la privation de liberté porte un coup d’arrêt à l’épanouissement personnel et socio-économique de l’individu qu’elle concerne, et dès lors on ne devrait y recourir que lorsqu’elle s’avère strictement nécessaire », a ajouté Ismaila Madior Fall. Avant de poursuivre : « la recherche d’un équilibre entre l’efficacité de la procédure pénale et la préservation des droits fondamentaux ne facilite pas aux acteurs judiciaires le choix entre la liberté et la détention, autrement dit entre le principe et l’exception. La complexité de certains modes d’aménagement des peines ne favorise pas non plus leur prononcé, lieu et place de la peine d’emprisonnement ».
Le bracelet, une solution rassurante
A en croire le ministre, le placement sous surveillance électronique constitue, en ce sens, une solution rassurante. Ambivalent de par sa nature, il est à la lisière de la liberté et de la détention. Il offre à la personne, qui en bénéficie, les avantages de la liberté provisoire ou du contrôle judiciaire, et présente, pour les besoins de la procédure ou de l’exécution d’une décision judiciaire, les mêmes garanties de représentation en justice que la détention provisoire. À travers ce mécanisme, dit-il toujours, les intérêts de la société et des victimes sont pris en compte, afin de ne pas laisser penser à une justice qui favoriserait la délinquance, tout comme la personnalité des auteurs, leur situation familiale, sociale ou professionnelle, leur état de santé, leur âge, bref leur capacité d’amendement sont également considérés. Les forces de défense et de sécurité travailleront en étroite collaboration avec les procureurs, les juges d’instruction, les juges de l’application des peines et le Centre de surveillance électronique, afin d’apporter des solutions aux éventuels incidents qui pourraient survenir au cours de l’exécution d’une mesure de placement sous surveillance électronique.
Neutralisation d’une bande de voleurs armés à Diamniadio
La gendarmerie a sauvé les unités industrielles de Diamniadio d’un braquage, dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 novembre 2022. Les pandores ont repéré, vers 04 heures du matin, un groupe d'individus armés à bord d'un véhicule 4x4, dans le secteur du pôle urbain de Diamniadio. Aussitôt, les éléments de la brigade de gendarmerie locale renforcés par l'Escadron de Surveillance et d'Intervention du Pôle urbain de Diamniadio ont organisé une patrouille pour empêcher toute attaque à main armée contre les unités industrielles implantées dans la zone. C’est ainsi que la patrouille a surpris les assaillants qui ont ouvert le feu sur le véhicule de la Gendarmerie. Une riposte énergique a permis de neutraliser l'un des délinquants et de procéder à l'interpellation de deux autres, renseigne un communiqué de la gendarmerie. Ces derniers avaient des objets justifiant leur implication dans cette attaque avortée. Les investigations se poursuivent pour mettre la main sur le reste de la bande.
Le DG de DDD lance les lignes Kaffrine et Kédougou
Le nouveau directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla, vient à la rescousse des habitants de Kaffrine et de Kédougou. En effet, il a lancé ces deux nouvelles lignes. Cette initiative, indique Ousmane Sylla, vise à faciliter la mobilité des populations. «Par rapport au Sénégal Dem Dikk, nous avons aujourd’hui des bus de haute qualité avec un confort inégalé au niveau du Sénégal, avec une ponctualité et un niveau de sécurité important. Et je pense que c’est ce qui nous a permis d’être un des transporteurs les plus appréciés par les Sénégalais», se vante Ousmane Sylla qui annonce que d’autres départements seront servis. Concernant le déficit de bus à Dakar, le Directeur général de la société de transport public rassure que depuis quelques jours, son équipe est en train de travailler à la maintenance pour renforcer le parc automobile pour la région de Dakar. «Nous avons évalué près de trois milliards Fcfa pour avoir toutes les pièces de rechange nécessaires, les monter en 12 semaines pour faire fonctionner 120 bus à Dakar urbain. Cela démontre encore la capacité du service de maintenance à être au niveau le plus rapidement possible», affirme le patron de Dakar Dem Dikk, Ousmane Sylla. Estimant cela va prendre du temps, il annonce un autre plan qui permettra d’avoir plus de 200 bus.
Procès de la garde rapprochée de Sonko
L’affaire sur les affrontements entre des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) et les éléments de la sécurité de Ousmane Sonko sera appelée aujourd’hui à la barre du tribunal de grande instance de Mbour. La caravane Nemeku Tour du leader de Pastef avait fait l’objet d’attaque par des jeunes du parti présidentiel dirigés par Omar Ndione. Les éléments de la sécurité de Sonko avaient vigoureusement répliqué aux jets de pierres des jeunes apéristes. Conséquences : des blessés ont été enregistrés dans les deux camps. Du côté de l'Apr, on note trois blessés dont deux bénéficiant d'un ITT de 25j et un autre de 45j ; par contre, 4 véhicules de Pastef ont été caillassés et 4 personnes blessées. C’est ainsi que Omar Ndione et compagnie ont déposé une plainte contre la garde rapprochée de Sonko. Le procureur a placé sous mandat de dépôt Momo Kane, Limousin, Petit Lamine et Boy Diaw.Il y a eu un rebondissement de l’affaire avec le dépôt d’une plainte d’un responsable de Pastef. Bénéficiant d'un ITT de 15j, Ousmane Diop a reconnu son bourreau qui n’est personne d’autre que le jeune apériste Omar Ndione. Après deux auditions, M. Ndione est également envoyé en prison. Il fera face aujourd’hui à la garde rapprochée de Sonko à la barre.
Plainte des travailleurs du secteur primaire contre le DG de Sogas
L’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire a déposé hier sur la table du procureur une plainte contre le Directeur général de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal(Sogas), Arona Gallo Ba, pour mise en danger de la vie des populations. En effet, l’organisation reproche à M. Ba d'avoir mis en circulation de la viande non certifiée, en violation du décret encadrant la certification avant l’abattage d’animaux destinés à la consommation. L’intersyndicale, en collaboration avec le Collectif des Bouchers de la région de Dakar, pour la traçabilité dans la commercialisation (Cogasi), a répertorié l’abattage de près de 1.000 bœufs et plus de 5.000 ovins et caprins sans contrôle des spécialistes du ministère de l’Elevage durant la grève du 26 au 28 octobre. Oumar Dramé de la cellule de communication de l’intersyndicale du secteur primaire renseigne que l’intersyndicale avait, au préalable, commis un huissier pour constater les violations avant de saisir le procureur de la République. A l’en croire, l’introduction de la viande impropre à la consommation dans le marché est un danger de santé publique. Les copies de la plainte en main, M. Dramé dit espérer que justice sera faite.
2e édition de l'école d’été sur la cyber sécurité
La 2e édition de l'École d'été sur la Cyber sécurité, ouverte hier à l’École Supérieur Polytechnique (ESP), a servi de tribune aux universitaires pour alerter sur les menaces de cyber-attaque au Sénégal. Modérant la rencontre, Professeur Alex Corenthin (Nic Sénégal, Lita) trouve qu'il était temps que les chercheurs prennent en charge la question de la cyber-sécurité au Sénégal. Selon le Pr Cheikh Thiécoumba Guèye, responsable de l'école doctorale Mathématique et Informatique, la numérisation accrue dans tous les secteurs a ouvert des failles d’où les nombreuses attaques. Le Directeur de l’ESP, Pr Falilou Mbacké Sambe, souligne pour sa part que nous sommes incessamment sous menaces de cyber-attaques, notamment les services de scolarité et les finances. A l’en croire, le développement des réseaux mobiles et l'acquisition des smartphones balisent la voie à la cybercriminalité. Ce qui favorise les fraudes bancaires, l’espionnage etc.
René Capain Bassène entame une grève de la faim
Le journaliste René Capain Bassène entame une grève de la faim à la prison de Ziguinchor où il purge sa peine, la réclusion criminelle, dans le cadre du procès de la tuerie à Boffa Bayotte. « La Justice dit avoir lancé un mandat d'arrêt contre César Atoute Badiate, principal accusé, alors que le gouvernement est en négociation directe avec lui, au même moment », s’est-il offusqué, d’après Dakaractu. René Capain Bassène dit détenir des preuves que des émissaires du gouvernement ont rencontré le chef rebelle en personne, à pratiquement 9 reprises, pour négocier pendant qu'on prétend le rechercher. Une thèse confirmée par la énième signature de l’accord de paix entre l’État du Sénégal et le MDFC en présence du président de la République bissau-guinéenne. Malgré sa condamnation, le journaliste continue de clamer son innocence. «Je l'ai toujours dit, je ne suis en rien mêlé à cette affaire qui n'est rien d'autre qu'un complot politico-judiciaire contre ma personne », s’est-il confié.
Cheikh Kanté décaisse 30 millions pour soulager les populations
Se lever la nuit pour avoir une bassine d’eau est devenu une habitude chez beaucoup de Fatickois, les femmes en particulier. Les populations sont confrontées à une pénurie fréquente d’eau. Dans beaucoup de quartiers, les habitants peuvent rester toute une journée sans que le liquide précieux ne coule de leurs robinets. A Kamsaté extension, dans le traditionnel quartier de Ndiaye Ndiaye, l’approvisionnement en eau a toujours été un véritable chemin de croix. Seynabou Sarr vit cette situation depuis maintenant quatre ans. Elle a même été obligée de creuser un puits chez elle pour pouvoir s’approvisionner correctement en eau. Mais cela n’a duré que quelques mois. L’eau est devenue inutilisable à cause de la salinité du sol. Avec le programme d’adduction en eau dernièrement lancé dans le département de Fatick par le président du Conseil départemental de Fatick, Dr Cheikh Kanté, cette souffrance des habitants de Kamsaté sera bientôt un mauvais souvenir. Selon Ibrahima Faye, chargé de mission du président Cheikh Kanté, ce dernier a décaissé plus de trente millions pour des branchements à Kamsaté extension, dans la commune de Fatick, Ndiouwar dans la commune de Diouroup et Mboul Laxar dans le Patar Sine.
La gendarme enquête sur une mort suspecte à Touba
Une dépouille, bloquée à la morgue depuis dimanche par les éléments du Dahira Moukhadimatoul Khidma, suscite des interrogations à Touba. La personne décédée est un vieil homme qui aurait perdu la vie dans des circonstances troublantes. Selon des sources de Seneweb, des blessures ont été constatées autour de son cou. La surprenante découverte a été faite au moment où l'on s'apprêtait à faire le lavage mortuaire. C'est pour cette raison que les agents de Moukhadimatoul Khidma ont bloqué le corps à la morgue. Ainsi le chargé de communication dudit dahira, Makhtar Kane, s'en est ouvert au commandant de la brigade de gendarmerie de Touba. Ainsi, les pandores de la Brigade de proximité de Bélel ont ouvert une enquête. Les pandores ont fait un détour à la morgue avant d'embarquer l'homme qui avait donné sa carte d'identité pour remplir les formalités d'inhumation. En attendant les conclusions de l'enquête, les membres de sa famille ont soutenu que la victime s'est pendue dans sa chambre et qu'ils voulaient l'enterrer en toute discrétion.
Un expert évoque une dégradation de la situation alimentaire
Eric Fradin, chef de projet au sein du Programme de renforcement des systèmes d’alerte précoce (PROACT) de l'ONG Save the Children, a fait état lundi, à Saly Portudal, d'une situation alimentaire "dégradante" depuis près de sept ans dans certains pays du Sahel, accentuée par la guerre en Ukraine. La situation dans le Sahel n'est pas la même dans tous les pays mais on est face à une situation qui se dégrade depuis 5-7 ans et particulièrement, on vient de passer une soudure 2022 très compliquée due à un ensemble de facteurs, a-t-il confié à l’Aps. Il s’exprimait au cours d’un atelier de capitalisation des expériences de plaidoyer sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Selon M. Fradin, cette région africaine était déjà dans ‘’un cycle d'inflation’’ qui avait été décelé par la FAO et le PAM. La crise en Ukraine qui a démarré en février va poser un problème d’accès aux intrants agricoles, a-t-il ajouté. Dans cette perspective, Eric Fradin a plaidé pour une meilleure implication de la société civile en vue de faire ressortir les réalités du terrain et pousser les Etats à agir.
L'ATTAQUE A MAIN ARMEE A DIAMNIADIO ETD'AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Divers sujets font le menu de la livraison de mardi de la presse quotidienne, dont certains titres mettent surtout en exergue une attaque menée contre des unités industrielles à Diamniadio (ouest), à une trentaine de kilomètres de Dakar.
Dakar, 15 nov (APS) - Divers sujets font le menu de la livraison de mardi de la presse quotidienne, dont certains titres mettent surtout en exergue une attaque menée contre des unités industrielles à Diamniadio (ouest), à une trentaine de kilomètres de Dakar.
‘’Terreur à Diamniadio’’, ville située à la région de Dakar, où la gendarmerie a ‘’fait face à une forte résistance’’ de personnes armées, qui voulaient attaquer des unités industrielles, dans la nuit de dimanche à lundi, rapporte Bés Bi Le Jour.
‘’Les hommes en bleu étaient sur les lieux pour éviter une attaque à main armée contre les infrastructures installées dans ce pôle urbain. L'un des assaillants a été tué’’, deux autres ont été arrêtés, lit-on dans ce journal. Une information également relayée par d'autres quotidiens, dont Vox Populi.
Le même journal ajoute que ‘’les assaillants (…) ont ouvert le feu sur le véhicule de la gendarmerie’’. ‘’Mais une riposte énergique opposée par les hommes en bleu a permis de neutraliser l'un des délinquants et de procéder à l'interpellation de deux membres de ce groupe d'individus.’’ Ils étaient à bord d'un véhicule de type 4x4.
‘’Affaire de grands bandits’’, note Le Quotidien. ‘’Désormais, les attaques à main armée font partie de notre quotidien. Les populations sont persécutées, les forces de défense et de sécurité se retrouvent dans le viseur des malfrats’’, commente le billettiste du même journal.
Tribune signale qu'une enquête a été ouverte ‘’pour coincer d'éventuels complices’’ des mis en cause, qui étaient ‘’lourdement armés’’. Les malfrats ‘’encagoulés avaient pris pour cible une vaste demeure appartenant à un couple d'expatriés, qu'ils ont tenté de cambrioler’’, signale L'Observateur.
D'autres journaux s'intéressent à l'application de la baisse des prix des denrées de consommation courante, à la suite de la campagne de contrôle entamée lundi par le service régional du commerce de Dakar.
‘’L'Etat frappe au cœur du commerce’’, écrit L'Observateur, selon lequel 207 commerçants ont été verbalisés. Des tonnes de riz, de pomme de terre et d'oignon ont été également saisies, selon le journal.
‘’Les contrevenants ont été sévèrement sanctionnés’’, affirme L'Observateur.
‘’Malaise’’
Le même quotidien s'intéresse par ailleurs à la politique en attirant l’attention sur l’absence de révision ordinaire des listes électorales ‘’depuis 2015’’. Cela ‘’risque d'impacter la fiabilité du fichier électoral pour la présidentielle de 2024’’, avertit-il.
WalfQuotidien fait état d’un ‘’malaise’’ chez les soutiens de Macky Sall, concernant la possibilité pour lui de briguer ou pas un nouveau mandat. Le ‘’ni oui ni non’’ du président sortant a fini d’alimenter ‘’la confusion au sein de sa coalition et même de sa propre formation politique’’, croit savoir WalfQuotidien.
Les Lions sont en vedette dans certains journaux, après la première séance d’entraînement qu’ils ont eue lundi après-midi à Doha, au Qatar, où ils sont arrivés pour jouer la Coupe du monde prévue à partir de dimanche.
‘’Les Lions prennent leurs marques à Doha’’, avec une première séance d'entraînement à laquelle n'ont pris part que 18 joueurs, ‘’sous le regard du ministre des Sports et des autres membres de la délégation officielle’’, rapporte Vox Populi.
‘’Le temps de jeu des Lions avait suscité (…) des inquiétudes chez les Sénégalais. Certains parmi les hommes d'Aliou Cissé n'avaient même pas la moindre minute de compétition dans les jambes. Mais la situation a évolué’’, assure EnQuête.