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26 août 2025
C’EST LE PARQUET QUI FIXE LES DATES D’AUDIENCE
«Selon les dispositions de l’article 175 du code de procédure pénale, la prise à corps doit précéder à l’ordonnance de renvoi mais...», selon Me El Amath Thiam, consultant en droit
«Selon les dispositions de l’article 175 du code de procédure pénale, la prise à corps doit précéder à l’ordonnance de renvoi mais...»
« En matière criminelle, normalement le juge d’instruction devrait prendre ce qu’on appelle une décision de prise à corps. Cette mesure devait précéder même l’ordonnance de renvoi. Néanmoins, entre la décision de renvoi et la prise de la date du procès, on a un intervalle pour arrêter l’inculpé. Mais, encore une fois de plus, si on s’en tient aux dispositions de l’article 175 du Code de procédure pénale, la prise à corps doit précéder à l’ordonnance de renvoi. Autrement dit, le juge d’instruction devrait ordonner l’arrestation de toutes les personnes inculpées dans cette affaire à savoir: Ousmane Sonko et Ndeye Khady Ndiaye avant la sortie de son ordonnance de renvoi. Maintenant, cela n’a pas été fait mais, on est toujours dans les délais puisque la date du procès n’a pas encore été retenue. Car, la loi lui permet de prendre cette mesure avant ou après la prise de l’ordonnance de renvoi puisque ce n’est pas lui qui fixe la date du procès. En tant que magistrat instructeur, son travail se limite à ouvrir une information judiciaire sur une infraction visée par le procureur de la République contre les personnes visées ».
DES DATES D’AUDIENCE
« Après avoir bouclé son instruction, le juge prend une ordonnance de règlement qui atteste la fin de son enquête et boucle tout le dossier qu’il retourne au parquet qui lui avait confié ce dossier. Une fois qu’il a reçu le dossier, c’est le parquet qui fixe les dates d’audience. En matière de délits et toutes les infractions pénales, c’est le parquet qui enrôle les affaires et fixe la date des audiences. Le rôle du juge d’instruction s’arrête à l’instruction. Une fois enrôlées, les affaires sont confiées à d’autres juges choisis parle président du tribunal. Maintenant, après cette décision de renvoi du doyen des juges, la suite sera marquée parle transfert de l’entier dossier au parquet dans les trois jours suivant la prise de cette ordonnance ».
«LE PRESIDENT DU TRIBUNAL CHOISIT LES MAGISTRATS QUI VONT SIEGER EN SE BASANT SUR LEUR EXPERTISE EN MATIERE DE VIOL»
« Le parquet va ensuite fixer la date du procès et envoyer une copie du dossier au président du tribunal pour le choix des magistrats qui vont siéger. Le président du tribunal choisit les magistrats en se basant sur leur expertise. Il y’a des juges qui sont formés en matière de viol et des magistrats formés en matière de délits financiers. De son côté, le parquet va choisir en son sein un procureur qui va siéger même s’il est bon de rappeler que les magistrats du parquet peuvent se substituer dans un même procès. Autrement dit, un procureur peut siéger le matin jusqu’à l’heure de la pause, un autre peut le remplacer et le lendemain un autre encore peut siéger. Car, c’est au juge que la loi fait obligation de tenir un dossier jusqu’à la fin. Mais les parquetiers peuvent se substituer ».
LE REBONDISSEMENT DANS L'AFFAIRE SWEET BEAUTE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
les quotidiens reçus à l’APS, ce jeudi, mettent en exergue Le renvoi devant la Chambre criminelle pour le jugement de l’affaire de ‘’viols répétés’’ et ‘’menaces de mort’’ opposant le leader de Pastef Ousmane Sonko à Adji Sarr, une masseuse.
Dakar, 19 jan (APS) – Le renvoi devant la Chambre criminelle pour le jugement de l’affaire de ‘’viols répétés’’ et ‘’menaces de mort’’ opposant le leader de Pastef Ousmane Sonko à Adji Sarr, une masseuse, est le sujet en exergue dans les quotidiens reçus à l’APS, jeudi.
Le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo a rendu un avis d’ordonnance de règlement définitif de cette affaire. Ousmane Sonko est inculpé des chefs de ‘’viols et menaces de mort’’. La date du procès n’a pas encore fixée.
Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’, accuse depuis février 2021, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menaces de mort’’.
L’opposant, maire de Ziguinchor, et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.
Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.
‘’Adji Sarr-Ousmane Sonko, l’acte final’’, affiche à la Une L’Observateur, qui revient largement sur cette affaire de ‘’viol présumé et de menaces de mort’’ et ‘’les enjeux d’un procès pour le leader de Pastef’’, candidat déclaré à la présidentielle de 2024.
Selon Sud Quotidien, ‘’(…) Adji Rabi Sarr (…) obtient gain de cause’’. Le règlement de l’affaire dite ‘’Sweat Beauty’’ ‘’sera fera devant la chambre criminelle’’, écrit Sud.
Le Doyen des juges ‘’a scellé le sort du leader de Pastef’’, dit Kritik, estimant qu’il revient maintenant aux avocats de la défense ‘’de trouver des arguties et des arguments de défense devant une accusation qui menace toujours de brandir des preuves irréfutables devant le tribunal’’.
Pour Le Quotidien, ‘’l’attente aura été longue, mais en fin de compte, l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko sera tranchée par la justice sénégalaise’’.
Le journal souligne aussi qu'au procès dont la date n’a pas encore été fixée, ‘’Ousmane Sonko aura à ses côtés Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du Salon qui a été inculpée pour complicité de viol et incitation à la débauche et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs’’.
Selon EnQuête, ‘’la décision du Doyen des juges était très attendue depuis la fin des auditions menées dans le cadre de cette enquête’’. ‘’Oumar Maham Diallo a entendu les sieurs Mamour Diallo, le capitaine Seydina Oumar Touré, MC Niasse ou encore Ndèye Fatou Touré (Mme Tall). Cela ne l’a pas empêché d’envoyer l’affaire en procès face aux accusations de complot politique brandie par Ousmane Sonko’’, écrit le journal qui parle de ‘’procès toxique’’.
Pour le quotidien ‘’Yoor Yoor’’, ‘’sans surprise, Oumar Maham Diallo exauce le vœu du procureur de la République’’.
‘’Il est clair qu’en renvoyant cette affaire devant une juridiction de jugement, les autorités judiciaires, de collusion avec l’Exécutif, ne font que mettre en exécution un plan bien ficelé pour organiser un procès entre Adji Sarr et Ousmane Sonko dans l’unique but d’abattre politiquement ce dernier devenu son plus farouche adversaire’’, écrit cette publication, qui estime que ‘’nonobstant tous les éléments à décharge en faveur de Sonko, le procureur de la République tient à ce procès tant souhaité par sa hiérarchie’’.
Avec ce renvoi devant la chambre criminelle, ‘’Ousmane Sonko risque gros’’, selon le quotidien Bës Bi.
‘’S’il se définit comme un anti système, Ousmane Sonko risque d’avoir le même destin que des acteurs politiques qu’il pourfendait par le passé. Après Karim Meissa Wade, Khalifa Ababacar Sall, le maire de Ziguinchor est le 3e grand opposant et candidat déclaré à une élection présidentielle à devoir se présenter au tribunal pour un procès. Malgré les audios de Mc Niasse, la fameuse enquête interne de la gendarmerie, les témoignages à décharge du capitaine Touré, le supposé sms de Me Dior Diagne…, le Doyen des juges a signifié aux parties d’aller au tribunal pour s’expliquer’’, écrit le journal.
‘’Un renvoi en chambres criminelles qui fait courir à Ousmane Sonko un gros risque et des nuages planent sur la candidature de l’ancien député à la présidentielle de 2024. Le leader de Pastef, accusé de +viol et de menaces de mort+, crie au +complot+ visant à l’empêcher de participer à la prochaine élection. Il perd une manche puisque ses avocats avaient travaillé pour un non-lieu’’, ajoute la publication.
Sur un autre sujet, L’As note que ‘’le pays était paralysé’’ mercredi par la grève des transporteurs. ‘’A Keur Massar, des usagers désespérés crient leur ras-le-bol ; Ziguinchor, vile morte ; le département de Mbour ralenti ; le mot d’ordre largement suivi à Fatick (…)’’, rapporte le journal, soulignant que le chef de l’Etat ‘’ne compte pas lâcher du lest’’.
Le Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal a lancé un mot d’ordre de ‘’grève illimitée’’ pour dénoncer la restriction sur les porte-bagages, l'interdiction faite aux propriétaires des bus et des minibus de les faire circuler entre 23 heures et 5 heures, l'importation des pneus d'occasion et d'autres mesures annoncées par le gouvernement pour éviter les accidents de la route.
Selon Le Soleil, ‘’l’Etat reste ferme’’ sur la mise en œuvre des mesures d’urgence de la sécurité routière.
Le journal rapporte qu’en Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a invité le gouvernement à ‘’veiller à la mise en œuvre des mesures d’urgence de la sécurité routière avec’’, entre autres, ‘’l’application de toutes les mesures validées en Conseil des ministres, notamment l’intensification des visites techniques, la limitation de vitesse à 90 km/heure maximum des véhicules de transports publics et l’arrêt de l’importation et le rechapage des pneus d’occasion’’.
MACKY SALL OPTE POUR LA FERMETE
En Conseil des ministres hier, mercredi 18 janvier, le Président de la République Macky Sall a insisté sur le bilan des accidents qui révèle l’impératif d’une action rapide et vigoureuse de l’Etat pour préserver la vie des populations contre les accidents
Présidant la réunion du Conseil des ministres hier, mercredi 18 janvier, le Chef de l’Etat Macky Sall a invité le Gouvernement à veiller à la mise en œuvre des mesures d’urgence de la sécurité routière avec l’application de toutes les mesures validées en Conseil des ministres. Macky Sall a, également, demandé au Ministre des Transports terrestres d’engager, dans les meilleurs délais, le recensement des acteurs et parcs de transports publics, ainsi que l’actualisation de la liste nationale des gares routières officielles.
En Conseil des ministres hier, mercredi 18 janvier, le Président de la République Macky Sall a insisté sur le bilan des accidents qui révèle l’impératif d’une action rapide et vigoureuse de l’Etat pour préserver la vie des populations contre la recrudescence des accidents de la route.
A cet effet, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à veiller à la mise en œuvre des mesures d’urgence de la sécurité routière avec l’application de toutes les mesures validées en Conseil des ministres, notamment l’intensification des visites techniques, la limitation de vitesse à 90 km/heure maximum des véhicules de transports publics et l’arrêt de l’importation et le rechapage des pneus d’occasion ; l’intensification, le long des axes routiers et autoroutiers, des contrôles permanents des forces de sécurité, la maitrise de la circulation routière et la divagation des animaux ; la réforme et la modernisation du système de transport public dans tous ses volets en intégrant l’urgence de la mise en œuvre du programme concerté de renouvellement accéléré des parcs de transport, comme action prioritaire d’accompagnement ; l’accentuation, à partir de tarifs réglementés selon les destinations, du déploiement national de la société publique « Dakar Dem Dik » et des sociétés privées de transport disposant de parcs de gros porteurs, de bus, de minibus et de taxis aux normes ; la mise en place d’un dispositif permanent de communication et de formation adapté aux usagers et aux acteurs du secteur sur le nouveau code de la route et les mesures préventives de lutte contre l’insécurité routière, en particulier, le respect des horaires de circulation pour les véhicules de transport.
Ainsi, il a rappelé au Gouvernement la nécessité de poursuivre, sans relâche, les actions engagées de sensibilisation des acteurs et des syndicats de transporteurs pour l’application effective de la réglementation du fonctionnement des transports publics urbains et interurbains. Le Chef de l’Etat a, également, demandé au Ministre des Transports terrestres d’engager, dans les meilleurs délais, le recensement des acteurs et parcs de transports publics, ainsi que l’actualisation de la liste nationale des gares routières officielles, en vue de disposer d’une base de données fiable sur le secteur des transports routiers.
Le Président de la République a, enfin, indiqué au Premier Ministre, la nécessité d’une évaluation hebdomadaire en Conseil des ministres, des mesures de lutte contre l’insécurité routière déjà mises en œuvre sur l’étendue du territoire national, avec la mise en place à la Primature d’une Cellule interministérielle de Suivi, associant les quatorze (14) gouverneurs de région.
OUSMANE SONKO ENVOYÉ DEVANT LA CHAMBRE CRIMINELLE
Le règlement de l’affaire de viols et menaces de mort opposant le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’ex-employée d’un salon de beauté, Adji Rabi Sarr, se fera devant la Chambre criminelle.
L’ex-employée d’un salon de beauté, Adji Rabi Sarr, qui accuse le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko, de viols et menaces de mort obtient gain de cause. Le Doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, a finalement pris une ordonnance de « renvoi et de mise en accusation » devant la Chambre criminelle de Dakar contre Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye.
Le règlement de l’affaire de viols et menaces de mort opposant le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’ex-employée d’un salon de beauté, Adji Rabi Sarr, se fera devant la Chambre criminelle. En effet, Oumar Maham Diallo qui a hérité de cette affaire à la suite de sa nomination Doyen des juges d’instruction, en novembre 2021 en remplacement de feu Samba Sall, décédé au mois d’avril dernier, a finalement pris une ordonnance de renvoi. Dans un avis d’ordonnance de règlement définitif signé le mardi 17 janvier dernier, adressé aux avocats des différentes parties prenantes de cette affaire, l’ex-président de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor a informé sa décision de «renvoi et de mise en accusation » contre Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye. Ces derniers éraient placés sous contrôle judiciaire depuis mars 2021. Par ailleurs, le Doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo a indiqué que le procès dont il n’a pas précisé la date, se tiendra à la Chambre criminelle de Dakar. Avec cette décision de renvoi, le Doyen des juges d’instruction a suivi le Parquet qui, dans son réquisitoire à charge, avait non seulement demandé une mise en accusation d’Ousmane Sonko mais aussi son renvoi devant la Chambre criminelle, pour viols et menaces de mort.
C’est donc, un nouveau tournant que vient de prendre cette affaire d’accusation de viol répétés et menaces de mort qui a éclaté en début de mois de février 2021 à la suite d’une plainte déposée par la jeune femme à la Section de recherche de la Gendarmerie nationale et dont l’instruction avait provoqué de violentes émeutes qui ont causé la mort de 14 jeunes et d’importants dégâts matériels en mars 2021. Par ailleurs, il faut rappeler que l’instruction de cette affaire par le doyen de juges a été marquée par plusieurs rebondissements notamment lors de la confrontation des deux protagonistes. En effet, alors qu’elle avait promis de livrer au doyen des juges des vidéos de son viol le jour de sa confrontation avec son présumé bourreau pour pouvoir le confondre et montrer ainsi que cette affaire n’a rien de complot, la jeune dame est sortie de cette rencontre sans fournir aucun élément allant dans le sens de prouver ses accusations. Pis, elle a refusé de répondre aux questions de la défense sous prétexte que son présumé bourreau n’a pas voulu répondre à ses avocats.
Un « renvoi de mise en accusation » si loin de la déposition des temoins
Cités pour la plupart par les avocats de Sonko, la quasi-totalité des témoins à l’exception de Sidy Ahmed Mbaye, (neveu de Maodo Malick Mbaye, responsable de l’Apr) accusé d’avoir transporté la jeune dame à la Gendarmerie pour déposer sa plainte, ont plutôt fait des dépositions à décharge lors de leur audition par le doyen des juges. Dernier à être entendu après le l’exCapitaine de la gendarmerie nationale, Seydina Oumar Touré qui avait entendu Adji Sarr après le dépôt de sa plainte qui a mouillé l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, le jeune marabout, Baye Mbaye Niasse, a déclaré à la sortie de son face-à-face avec le magistrat avoir remis à ce dernier une clé Usb contenant des enregistrements audios d’une conversation de la plaignante avec Mamour Diallo (directeur général de l’ONAS) attestant la thèse d’un complot. Des audios qui seront par la suite largement diffusés sur les réseaux sociaux
Oumar Maham Diallo sourd a la voix des universitaires
Outre la déposition des témoins, plusieurs personnalités du monde universitaire ont également pris position sur cette affaire de « viol et menaces de mort ». Dernière en date, la sortie de l’ancien Recteur et ancien Doyen de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Ucad, le professeur Kader Boye et son collègue Pr Penda Mbow. Dans une tribune publiée à la Une de Sud quotidien le 12 janvier dernier, l’ancien Doyen de la faculté de Droit de l’Ucad, le professeur Kader Boye citant les « circonstances de lieu et de temps de la prétendue commission de l’infraction décrites par la plaignante même sur un plateau de télévision », a invité le doyen des juges Maham Diallo à « rendre une ordonnance qui, dans notre entendement de juriste, ne saurait être qu’un non-lieu... » « Contrairement à ce qui est dit, le juge ne prend pas sa décision uniquement sur la base de son intime conviction. Mais sur les éléments probants qui pourraient caractériser l’infraction et sur l’ensemble des faits attestés qui entourent cette affaire. L’on se demande toujours comment cette affaire a pu franchir l’obstacle de l’enquête préliminaire », s’était-il demandé.
Auparavant, c’est l’historienne et ancienne ministre de la Culture Pr Penda Mbow, très engagée dans le combat pour la défense de la cause féminie qui était montée au créneau pour fustiger l’instrumentalisation de la jeune Adji Sarr par des hommes politiques. « Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal et dans les institutions, une femme est devenue un instrument entre les mains d’hommes politiques. Et cet instrument entre les mains d’hommes politiques est manipulé. On l’a transformée, non plus en tant que citoyenne, mais en tant qu’objet pour des objectifs purement politiques. Et c’est la plus grave forme de violence qu’on puisse exercer sur femme ».
KEEMTAAN GI - DÉGOÛTANTE RÉPUBLIQUE
La recherche d’un coupable, ça se joue à Galsen sur plusieurs tableaux. Déjà, depuis juin, des innocents ont été privés de liberté au motif qu’ils préparaient des actes terroristes. L’un d’eux est mort dans des conditions jamais élucidées. Pour des peccadilles, comme le fait de parodier des unes de journaux, des jeunes gens sont envoyés en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire et d’être placés sous contrôle judiciaire après avoir goûté aux rigueurs de nos établissements pénitentiaires ! Hier, nos tribunaux ont condamné à trois mois avec sursis trois jeunes gens qui ont crié « libérez Pape Alé Niang ! » devant les bureaux du Premier ministre. Ils ont quand même séjourné en prison pendant deux semaines. Cela se passe au Sénégal, pays réputé être vitrine de la démocratie africaine, en 2023. Des éléments des forces de défense disparaissent sans que cela émeuve grand’monde. Le corps de l’un d’eux est toujours introuvable. Plutôt que la paix, ils veulent ouvrir un boulevard de morts. Nous qui pensions que la chatte de Adji Sar ne vaut pas que ce pays brûle, devrons repasser. Tant pis si le pays crame. D’ailleurs, ils l’ont déjà dit. Ils sont près à marcher sur des cadavres pour garder leurs privilèges. Le juge a pris sa plus belle plume pour renvoyer en jugement celui qui hante les nuits du Chef avec l’espoir de lui ôter toute ambition de diriger ce charmant pays. Mais prenons un pari : même si Ousmane Sonko est condamné par la justice du Chef, et donc rendu inéligible à la présidentielle de 2024, celui qu’il désignera — fût-ce un cheval ! — battra Macky Sall ou son candidat à cette échéance. Vous connaissez la jurisprudence Adama Barrow ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
UN AN DU TRAIN EXPRESS RÉGIONAL, LES FÉLICITATIONS DE MACKY SALL
Le Train express régional fut son bébé. Macky Sall n’a pas caché hier sa joie de fêter la première année d’un TER qui a réussi à transporter près de 17 millions de Sénégalais. Abordant le succès de l’exploitation du Train express régional (TER), il a rappelé l’importance de cette infrastructure de transport de dernière génération, à la pointe de la technologie qui symbolise la promotion d’un transport public ferroviaire moderne et sécure. Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République s’est félicité, un an après le lancement de son exploitation, le 17 janvier 2022, du taux de fréquentation remarquable par les usagers, du confort et de la sûreté de ce système de transport innovant qui dessert différentes localités de la région de Dakar. Macky Sall a, à cet égard, demandé au Gouvernement de poursuivre les efforts consentis pour améliorer la mobilité urbaine avec l’émergence du transport multimodal intégrant, à terme, le BRT et les systèmes de transports publics opérationnels dans la capitale. Le chef de l’Etat a, enfin, invité le Premier ministre et les membres du Gouvernement impliqués dans le projet, à accélérer l’accomplissement de toutes les diligences administratives, logistiques, techniques et financières, nécessaires à la finalisation de la deuxième phase du TER sur la ligne Diamniadio - AIBD.
ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES
Revenant sur le développement industriel du Sénégal avec l’émergence des zones économiques spéciales (ZES), le président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la politique d’industrialisation — dont la mise en œuvre est conditionnée à Moustapha Diop ! — qui demeure un des piliers de la transformation structurelle de l’économie nationale, axe primordial du Plan Sénégal Emergent (PSE). Dans ce cadre, Macky Sall a demandé à Amadou Ba de finaliser avec les acteurs publics et privés impliqués, une feuille de route pour l’accélération de la mise en exploitation des quatre (4) ZES créées à Diass, Bargny- Sendou, Diamniadio et Sandiara. Le président de la République a, par ailleurs, souligné l’urgence d’une évaluation de la mise en œuvre de la stratégie de développement industriel et d’intégrer, dans les perspectives, l’émergence de branches nouvelles avec l’exploitation des ressources nationales de Pétrole et de Gaz, en indiquant particulièrement l’importance de la préparation de la tenue, en mars 2023, d’un Conseil présidentiel sur le développement industriel du Sénégal. Il ne serait que temps!
GRAND PRIX DU CHEF DE L’ETAT POUR LES LETTRES POUR L’ENSEMBLE DE LEURS ŒUVRES : MME AMINATA SOW FALL ET CHEIKH HAMIDOU KANE, LAURÉATS A TITRE EXCEPTIONNEL ET HORS COMPÉTITION
Faute de l’avoir été depuis l’édition de l’année 2017 qui avait vu la consécration de Mme Rahmatou Seck Samb pour son roman « Fergo », le Grand prix du Chef de l’Etat pour les Lettres a été décerné, hier, à deux grands écrivains pour l’ensemble de leurs œuvres. En effet sur la nécessité de célébrer les figures emblématiques de notre Nation et de les offrir en modèles à la jeune génération, le chef de l’Etat, Protecteur des Arts et des Lettres, a informé le Conseil des ministres de sa décision de décerner, à titre exceptionnel, hors compétition et pour l’ensemble de leurs œuvres, le Grand Prix du Chef de l’Etat pour les Lettres, aux écrivains Cheikh Hamidou Kane et Mme Aminata Sow Fall. Deux grands auteurs qui ont porté au sommet la littérature africaine. Celle que l’on appelle affectueusement la Grande Royale des lettres sénégalaise est riche d’une production de dix œuvres dont la plupart est enseignée dans les collèges et universités en plus d’être traduite en plusieurs langues. Elle est également lauréate du Grand prix de la Francophonie de l’Académie française en 2015. Cheikh Hamidou Kane, lui, a été rendu célèbre par son roman monumental « L’Aventure ambiguë », publié en 1961. Son dernier ouvrage, « Les Gardiens du Temple », a été publié en 1995. En outre, le Président de la République a décidé de dénommer l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Félicitations aux deux auteurs qui ont porté la littérature africaine vers les cimes de l’excellence. Les deux écrivains auront respectivement, en avril 2023, 82 ans et 95 ans. Allah leur prête plus longue vie !
MESURES INDIVIDUELLES
M. Thierno NDIAYE, Spécialiste en Management commercial et en ingénierie financière, est nommé Président de Conseil d’Administration de la Société Africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Monsieur Diène FAYE.
Mme Seyni BEYE, Gestionnaire des Données et spécialiste en Transformation digitale, est nommée Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale de Cybersécurité ;
M. Ibrahima GUEYE, Inspecteur principal du Trésor, est nommé Inspecteur des Finances au Ministère des Finances et du Budget ;
M. Cheikh Abdou Lahad Mbacké SARR, Planificateur, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Finances et du Budget, en remplacement de Monsieur Ibrahima Gueye, appelé à d’autres fonctions ;
M. Abdoulaye NDIAYE, Spécialiste en Management et Régulation des Marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Pêches et de l’Economie maritime, poste vacant ;
M. Demba GAYE, titulaire du diplôme d’études supérieures spécialisées en Gestion des Entreprises du secteur de l’Energie, précédemment Conseiller technique du Ministre du Pétrole et des Energies, est nommé Directeur du Développement des Energies renouvelables, poste vacant ;
M. Sana SANE, Géographe spécialiste en Environnement et Développement, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales du (CROUS) de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Moustapha Lo DIATTA, appelé à d’autres fonctions ;
Mme Catherine Marie Thérèse Faye DIOP, Architecte DPLG, Directeur de l’Architecture au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommée Commissaire du Gouvernement auprès de l’Ordre des Architectes du Sénégal ;
VOITURES DES ANNÉES 50 ET 60 : DES R10 ET R4 TOUJOURS EN CIRCULATION A DAKAR
Dans la Une de son édition d’hier, « Le Témoin » quotidien avait ainsi titré : « La nouvelle devise de l’Etat : Faiblesse restera à la loi ! ». Nous ne savions si bien dire parce que s’il existe dans ce monde un pays qui refuse de se moderniser et persiste à cultiver la misère, c’est bel et bien le Sénégal ! Un pays où la loi et les règlements de la République ne s’appliquent qu’aux riverains et automobilistes des Sicap Liberté, Sacré-Cœur et autres quartiers de Dakar-Plateau. Allez à Touba, Diourbel, Kaolack et autres localités en rase campagne, vous verrez que les véhicules basiques des années 50, 60 et 70 sont toujours en circulation. Et sans visite technique, ni police d’assurance ! Et surtout au niveau de la banlieue dakaroise où la majorité écrasante des taxi-clandos sont composés de voitures anciennes ou de collection : Renault 10, Renault 4, Renault 7, Peugeot 104, Citroën Ami 8, Peugeot 404 « Mbar », Renault Dauphine, Renault 5, camionnettes « auto-zinc » ou « auto nadio » etc… Le triste constat : la plupart de ces anciens modèles âgés aujourd’hui de plus de 50 ans et transformés en taxis « clandos » et camionnettes de fruits et légumes sont toujours en circulation à Dakar et sa banlieue. Et précisément sur les axes Guédiawaye, Malika, Pikine, Rufisque, Diamaguène, Thiaroye, Mboro etc sans être inquiétés par les policiers et gendarmes. Pour lesquels, au contraire, ces guimbardes constituent une aubaine ! Pire, ces vieilles voitures aux châssis pourris jusqu’à la moelle se servent de bouteilles en plastique « Kirène » comme réservoir d’essence. D’ailleurs courant 2015, un journaliste français de passage au Sénégal confiait au quotidien « Le Témoin » que des responsables du « Groupe Renault » avaient décidé de venir à Dakar pour faire un documentaire sur ce « cimetière roulant » de Dakar où reposent voire circulent les plus vieilles voitures de l’histoire automobile française. Sans doute avec une plaque tombale du genre : « Ici à Dakar circule R10. Décédée en 1970 en France ». Les réalisateurs de documentaires peuvent toujours venir constater de visu que ces modèles dits « 404 Mbar », « 504 » « R-10 », « R-4 » et autres « Ami 8 » continuent toujours de transporter impunément des personnes. Oui, des personnes vivantes! Billahi, Sénégal dou dém ! (Le Sénégal n’avance pas).
GAMBIE : MORT DU VICE-PRÉSIDENT BADARA ALIEU JOOF EN INDE
« Chers Gambiens, c’est avec le cœur lourd que je vous annonce le décès de mon vice-président, son excellence, Badara Alieu Joof. Le triste événement a lieu en Inde après une courte maladie. Qu’Allah lui accorde Jannahtul Firdawsi ». C’est à travers ce message que le Président Adama Barrow a annoncé le décès de son vice-président Badara Alieu Joof. Ce dernier a été rappelé à Dieu en Inde, des suites d’une courte maladie.
ACCIDENTS TRAGIQUES : DES DJINNS VENUS D’UN AUTRE PAYS A L’ORIGINE
Les graves accidents meurtriers, observés depuis un certain temps, au Sénégal, sont dus à l’invasion du pays par une espèce de djinns d’une extrême méchanceté. Ces djinns se déplaceraient d’une région à l’autre provoquant des cortèges d’accidents sur leur passage. L’information émane d’une voyante qui révèle que ces êtres invisibles sont assoiffés de sang. Ils seraient à l’origine des tragiques accidents qui défraient la chronique actuellement dans le pays. Elle indique que des drames seront notés aussi, lors de grands rassemblements sociaux ou religieux, des échauffourées éclateront entre de tierces personnes et cela entraînera des tueries. Sur un autre plan, notre voyante soutient qu’il y aura également beaucoup de troubles sur le plan politique et que cela entraînera beaucoup de pertes en vies humaines dans le pays. À ce sujet, elle confie que la coalition Benno Bokk Yaakaar connaîtra une profonde crise qui sera à l’origine de son éclatement, et que, suite à cette crise, beaucoup de fidèles compagnons du président Macky Sall vont le quitter avec armes et bagages pour se liguer avec ses plus redoutables adversaires politiques. Parmi ceux qui le quitteront, elle indique qu’il y aura un dignitaire qui est actuellement le plus fidèle parmi ses fidèles. Elle recommande des sacrifices pour conjurer les malheurs qu’elle voit venir et qui risqueraient de faire des dégâts incommensurables dans tout le pays, en cette année 2023. Elle demande notamment, à chaque famille, de faire des offrandes de riz, mil, sucre, dattes et des colas de couleur blanche, un kg pour chacun des produits cités, et d’amener le tout dans une mosquée. Elle ne précise toutefois pas de jour pour sortir ces charités.