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17 juin 2025
LA BAISSE DES PRIX EN QUESTION
La décision du président consistant à la baisse des prix de certains produits est approuvée des Sénégalais. Cependant, l’application stricte de la mesure n’est pas effective dans beaucoup de commerces
La décision du président Macky Sall, consistant à la baisse des prix de certains produits et visant à soulager les ménages qui font face à l’inflation des prix des denrées de première nécessité, est approuvée des Sénégalais. Cependant, l’application stricte de la mesure n’est pas effective dans beaucoup de commerces et marchés visités.
Le riz, le sucre, le lait, l’huile de palme, les produits horticoles, la viande, les intrants agricoles, le fer à béton, le loyer, les frais d’inscription scolaire sont, entre autres, les produits et services concernés par ces mesures urgentes prises par le président Macky Sall pour lutter contre la vie chère au Sénégal. Aussitôt annoncées, ces mesures alimentent déjà les débats dans les rues et marchés à Dakar et sa banlieue. Mais le constat est que les commerçants font la sourde oreille. Aucune baisse n’a été effective sur les prix dans les marchés et dans plusieurs boutiques de la capitale et sa banlieue. Malgré le numéro vert qui a été lancé dans les réseaux sociaux permettant aux clients d’appeler si toutefois ils sont confrontés à des commerçants qui n’appliqueraient pas la règle, les choses n’ont pas changé. Cette situation préoccupe de plus en plus les ménages qui prennent leur mal en patience. Et selon une dame rencontrée au marché Dior, les autorités devraient prendre des mesures structurelles et non conjoncturelles.
A l’en croire, c’est la meilleure manière d’amener l’équilibre sur la baisse des prix des denrées de première nécessité. Sinon, les commerçants font respecter les règles que pour quelques jours. Selon El hadj Fall, un fonctionnaire, la baisse est approuvée par tous les Sénégalais. « C’est une bonne chose qui arrive à point nommé. Mais le problème c’est de faire respecter les mesures », dit-il.
Mabèye Sylla, propriétaire d’une alimentation générale au marché Castors, estime que la vie chère interpelle tous les Sénégalais. Que ce soit vendeurs ou acheteurs. « Si ça dépendait que des commerçants, tous les produits alimentaires seraient vendus à des prix accessibles et abordables pour tout le monde. Mais actuellement, le problème ne se situe pas à notre niveau, mais plutôt du côté des grossistes qui nous donnent les marchandises à des prix exorbitants. Pour moi, il faut que les autorités gouvernementales s’entretiennent avec ces derniers et voir avec eux comment solutionner le problème », a-t-il dit pour expliquer les raisons pour lesquelles il ne peut appliquer les mesures.
Abondant dans le même sens, Wourry Diallo, propriétaire de boutique détaillant au quartier HLM 5, pense que la baisse ne pourra être appliquée comme le veulent les autorités et les populations. Il faudrait d’abord qu’on leur permette d’écouler leur stock qui est déjà sur place à leurs prix normaux. Et ensuite, voir la suite avec les grossistes qui vont les guider sur le chemin à pendre. « S’ils baissent leurs prix, nous allons les suivre dans cette logique », a dit M. Diallo.
L’Association des boutiquiers et détaillants se démarque de leurs collègues réticents
Pour Mouhamadou Lamine Sall, membre de l’Association des boutiquiers et détaillants du Sénégal (AB D S), section Dakar, une association mise sur pied depuis 2018 à Thiès et qui a des membres dans toutes les régions du Sénégal. Depuis que le chef de l’Etat a annoncé la nouvelle de la baisse des prix des denrées, ils ont décidé de rencontrer tous leurs membres et les sensibiliser sur la question afin de leur faire savoir toutes mesures prises par les autorités. « Quiconque décide d’agir autrement, ne sera pas protégé par l’association en cas de problème », dit-il.
D’après lui, les boutiquiers n’ont pas dit qu’ils n’allaient pas respecter les mesures consistant à baisser les prix des denrées de première nécessité. Cependant, ils ne peuvent le faire en ce moment précis. « La baisse ne sera pas immédiate. Il y a beaucoup de contradictions dans cette affaire. Car sur la liste qui a été publiée, le prix de l’huile n’a pas été diminué mais plutôt augmenté. Il a été mentionné que la grande bouteille d’huile est fixée à 23. 500 FCFA, alors qu’elle s’échangeait 23 000 FCFA. Pour M. Sall, l’Etat doit avoir les informations nécessaires, se concerter avec les importateurs afin que ces derniers puissent vendre aux grossistes les marchandises à des prix normaux et que cela puisse se répercuter chez les détaillants qui risquent d’être les grands perdants. Ce qui pourrait les amener à définitivement se retrouver en faillite.
DES RENFORTS DE TAILLE POUR LA CAP
Plusieurs organisations de la société civile ont rejoint la Coordination des Associations de Presse (CAP) dans son combat pour la libération de Pape Alé Niang
Plusieurs organisations de la société civile ont rejoint la Coordination des Associations de Presse (CAP) dans son combat pour la libération de Pape Alé Niang. Elles ont promis de prendre part au rassemblement prévu mercredi et à la marche du vendredi prochain. La CAP, de son côté, appelle à abroger certains articles liberticides dont le fameux article 80 et 255.
La campagne pour la libération du journaliste Pape Alé Niang se poursuit. Hier, à la Maison de la Presse, la Coordination des Associations de Presse a reçu des acteurs de la société civile dont la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADHO), Amnesty International, section Sénégal, la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) ou encore Article 19.
Pour Seydi Gassama, le combat que mène la CAP est celui d’une liberté fondamentale pour la démocratie, à savoir la liberté de la presse. ‘’Sans une presse libre, indépendante et forte, sans une protection des journalistes, on ne peut pas avoir un Etat démocratique. C’est un combat essentiel pour préserver des libertés fondamentales, mais des acquis démocratiques du pays’’, a déclaré Gassama. Il ajoute que c’est dans ce sens, qu’avec les trois autres structures de la société civile, ils se sont joints à la CAP, ajoutant qu’ils étaient en train de développer une initiative parallèle, mais ont jugé nécessaire de faire une jonction des forces et de faire campagne sans relâche jusqu’à ce que Pape Alé Niang soit libre et que la liberté d’expression et le droit du public à l’information soient respectés par les autorités de ce pays. ‘’Nous sommes absolument déterminés, car pour nous, les journalistes sont des défenseurs des droits humains parce qu’ils défendent les libertés des citoyens. Lorsqu’un journaliste est en prison, nous nous sentons concernés au premier chef. Notre engagement sera total et nous allons mobiliser nos réseaux au niveau national et international et faire en sorte que les moyens dont nous disposons puissent être mutualisés avec ceux de la CAP et du Synpics pour que le combat puisse être mené avec succès’’, a dit le Secrétaire général d’Amnesty Section Sénégal.
Gassama a ainsi invité les Sénégalais épris de paix, de justice et de liberté, quelle que soit leur appartenance politique, à se joindre au combat, parce que des libertés sont en danger. Il dit appeler tout le monde au rassemblement prévu ce mercredi à la Maison de la Presse, sans oublier les parlementaires. Seydi Gassama annonce que les organisations de la société civile seront toujours à côté de la CAP et des journalistes pour mener cette bataille. ‘’Tant que Pape Alé ne sort pas de prison, les personnes qui l’ont envoyé là-bas, qu’elles soient des juges, des militaires en civil ou des hommes politiques, ne seront en paix. Nous ferons en sorte que le monde entier puisse voir que leur rôle dans la persécution du journaliste soit connu et qu’ils soient stigmatisés’’, a lancé Gassama.
Pour Mamadou Thior du CORED, ce combat dépasse maintenant le cadre journalistique, car la société civile a rejoint la CAP et le Synpics dans la bataille. ‘’Nous avons essayé de brasser large et associer à ce combat toutes les associations de la société civile pour faire entendre notre désapprobation suite à l’arrestation de notre confrère’’, a soutenu Thior. Il annonce qu’il est possible même d’aller jusqu’à abroger certains articles liberticides du Code pénal comme le fameux article 80 relatif aux troubles publics et celui 255 relatif à la diffusion de fausses nouvelles. Il a souligné, qu’au-delà du combat, aller vers des réformes.
Au menu de la campagne pour la libération du journaliste, il est prévu un conseil des médias ce mercredi, qui sera suivi d’une grande marche qui va démarrer par l’Ecole normale supérieure pour se terminer au rond-point du Jet d’eau. Elle sera aussi organisée dans les régions.
LE MINISTRE MOUSSA BOCAR THIAM RECADRÉ SEVEREMENT PAR L’URAC
Une réplique salée lui a été adressée par son hôte du jour, le président de l’Union des Radios Communautaires (URAC), Talla Dionne, qui a rappelé que le ministre est dans son rôle et que l’URAC soutient entièrement le journaliste.
Le ministre de la Communication, Me Moussa Bocar Thiam, qui s’est prononcé sur l’affaire Pape Alé Niang, a une fois encore défendu le régime et la justice qui a arrêté notre confrère en brandissant l’argument selon lequel, le journaliste a commis une infraction qui est punie par la loi. Une réplique salée lui a été adressée par son hôte du jour, le président de l’Union des Radios Communautaires (URAC), Talla Dionne, qui a rappelé que le ministre est dans son rôle et que l’URAC soutient entièrement le journaliste.
En visite à l’Union des Radios Communautaires (URAC), le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Me Moussa Bocar Thiam, est encore revenu sur l’affaire Pape Alé Niang qui a été arrêté pour avoir publié des informations classées secret défense. Pour lui, il est tout à fait normal que les journalistes soutiennent leur confrère. « Vous savez, ma position par rapport au cas de Pape Alé Niang est claire. Aujourd’hui, beaucoup d’acteurs de la presse le soutiennent par principe, ce que l’on peut comprendre aisément parce que, c’est un membre de la corporation qui est en difficulté, qui est dans les liens de la détention’’, a soutenu le ministre, ancien patron de l’Agence judiciaire de l’Etat (AJE). Cependant, il estime que c’est une infraction commise par un membre d’une corporation.
Selon lui, c’est un citoyen comme tous les autres citoyens sénégalais. ‘’Il a commis une infraction de droit commun. Cela ne concerne pas l’ensemble des journalistes ni tout le secteur, mais, un citoyen qui a eu à commettre des infractions punies par la loi. Cela n’a rien à voir avec la liberté de la presse ou des textes, des dispositions ou des pratiques que l’Etat du Sénégal est en train de mener contre un secteur ou des journalistes’’, a lancé, hier le ministre au terme de sa visite à l’URAC. Il a rappelé que l’article 5 du Code de la presse a été discuté et amendé par tous les journalistes. Me Moussa Bocar Thiam a souligné que tout le monde est d’accord avec les principes de la liberté d’expression, ainsi que le journalisme responsable, mais, précise-t-il, il y’a des exceptions.
La réplique du président de l’URAC
‘’Il y a des domaines dans lesquels, un journaliste ne peut passe prononcer comme le domaine du secret-défense. Les articles 5, 11, 13 du Code de la presse le stipulent. Je veux juste rappeler aux frères journalistes avec qui je partage le secteur que ce n’est pas tout combat d’un journaliste qui est le combat de tous les journalistes. Ce n’est pas un combat de la corporation’’, a déclaré le ministre qui n’a fait que répéter ses propos tenus dimanche dans une radio de la place au cours d’une émission.
Le président de l’Union des Radios Communautaires à laquelle il rendait visite n’a pas tardé à réagir. Pour Talla Dionne, le ministre est dans son rôle. ‘’Nous soutenons entièrement notre confrère Pape Alé Niang qui n’a fait que son travail. A savoir : faire de l’investigation sur des faits réels qu’il a portés sur la place publique. On parle de secret défense, alors que dans le scandale des 45 milliards de francs CFA qui ont permis d’acheter des armes et qui a été publié par des journalistes étrangers, ceux-ci n’ont jamais été inquiétés, mais c’est un journaliste sénégalais qu’on arrête pour avoir publié des informations classées secret défense’’, a répondu le président de l’URAC. Il a souligné que la structure qu’il dirige est membre de la Coordination des Associations de Presse (CAP) et va prendre part à toutes les rencontres organisées dans le but de soutenir notre confrère.
MACKY SALL REVENDIQUERA AU G20 UN SIÈGE PERMANENT A L’ONU POUR L’AFRIQUE
Macky Sall ne se lasse pas. Partout où il peut plaider la cause de l’Afrique en tant que président de l’Union Africaine est une opportunité qu’il ne laisse pas passer.
Le Président de la République prend la parole au sommet du G20 qui débute à Bali en Indonésie ce mardi 15 novembre 2022 pour réclamer aux dirigeants les plus riches de la planète, l’obtention d’un siège permanent pour l’Afrique au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Macky Sall ne se lasse pas. Partout où il peut plaider la cause de l’Afrique en tant que président de l’Union Africaine est une opportunité qu’il ne laisse pas passer. Ce mardi, il va profiter de la 17ème session du Sommet des Leaders du Groupe des dix-neuf pays les plus riches de la planète et l’Union européenne (G20), prévue à Bali (Indonésie) les 15 et 16 novembre 2022 sur le thème « Se relever ensemble, se relever plus fort ». Le G20 est une plateforme multilatérale stratégique dont les membres représentent plus de 80 % du PIB mondial, 75 % du commerce multilatéral et 60 % de la population du globe.
A l’instar des Nations Unies s’agissant du triptyque développement, droits humains et paix et sécurité internationales, le G20 se veut un cadre d’impulsion de la gouvernance économique ainsi que de la stratégie de croissance économique et de la prospérité mondiales.
La reconnaissance de l’importance de l’action collective et de la collaboration inclusive entre les principaux pays développés et les économies émergentes du monde étant l’objectif principal du G20, la recherche de solutions résilientes face à la pandémie mondiale de Covid 19 constitue un enjeu majeur, en cela qu’elle touche à tous les aspects de la société, de la santé à l’éducation, en passant par le commerce international. S’agissant de la présidence indonésienne du G20 en 2022, elle s’articule autour de la nécessité d’une action collective et s’adosse sur trois piliers principaux : l’architecture de la santé mondiale, la transition énergétique durable (un des grands combats de Macky Sall à la tête de l’UA) et la transformation numérique.
Selon une note de cadrage du Pôle Communication de la Présidence de la République, le Président de l’Union africaine, Macky Sall, portera naturellement la voix de l’Afrique à cette tribune sur les défis qui interpellant le continent et son organisation régionale, notamment sur les questions liées à la relance postCovid19, à la réallocation des droits de tirage spéciaux, à la sécurité alimentaire, à la suspension ou au rééchelonnement de la dette; tout cela dans un contexte géopolitique international encore marqué par la pandémie de Covid19 ainsi que la situation conflictuelle en Ukraine avec ses conséquences désastreuses sur l’approvisionnement du marché mondial et la flambée subséquente des prix de denrées alimentaires essentielles, des fertilisants et des combustibles.
Dans son plaidoyer selon le même document, en plus d’inviter à davantage de solidarité internationale sur les questions susmentionnées, le Chef de l’Etat insistera particulièrement sur son initiative personnelle d’attribution d’un siège permanent à l’Afrique au sein du G20. Il sied de saluer la justesse de cette vision puisqu’il nous semble inacceptable que le continent africain, vu la taille de sa population et son poids économique global, soit absent de l’instance où se discutent les questions relatives à la gouvernance économique mondiale même si, au plan individuel, un pays du continent, l’Afrique du Sud, fait partie du cercle restreint des vingt économies les plus performantes du monde.
KEEMTAAN Gi - BOC’S, TU RÊVES ?
La politique a cette particularité extraordinaire de mettre sur orbite des personnes qui ne devraient jamais être mises en lumière. Un chenapan peut ainsi se retrouver en redingote et jouer au dandy. Et ça lui donne des airs même s’il reste un rustre. Un costume trop ample sur les épaules qui lui fait dire des stupidités. On se sent si fort jusqu’à ne plus se sentir. Le nouveau venu veut ainsi mettre au pas la presse. La pousser à lui obéir au doigt et à l’œil. Et gare si elle n’obtempère pas. La faire taire quand il l’ordonne en tapant sur table. Une presse aux ordres de la toutepuissance étatique. Boc’s, tu rêves ? Il s’autorise même de lire dans nos pensées, nous faisant jouer aux hypocrites. Selon l’avocat qui encadrait des nervis en se mettant en dehors de la loi, beaucoup d’acteurs de la presse soutiendraient notre confrère Pape Alé Niang par principe. Une insulte à notre intelligence et à notre indépendance d’esprit comme si la presse était ligotée et dépourvue de discernement. Bien entendu, c’est dans un dynamisme de briser l’élan unitaire autour du confrère entre les mains du monstre. En déclarant que la justice va sévir contre ceux qui vont informer sur les actions du gouvernement, il pourrait se préparer à ouvrir grandement les geôles du monstre. Le jeune avocat qui se la joue zazou ignore certainement que la liberté de presse au Sénégal a été le fruit d’une longue lutte menée par des ainées dont certains ont subi les rigueurs de la prison sans broncher ni casser leur plume. Lui, le ministre, était manifestement dans les langes. Une lecture intelligente de l’histoire de la presse sénégalaise lui aurait évité de s’égarer jusqu’à dire des stupidités. En 2022, il est illusoire de vouloir bâillonner la pensée. Mais puisque Boc’s veut jouer au Rambo pour plaire au Prince, on lui souhaite bien du plaisir dans sa tentative de vouloir faire taire la presse par des menaces puériles. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DETOURNEMENT DE 6 MILLIARDS A ORABANK TIVAOUANE VIVEMENT EMBARRASSEE
Certainement à la lecture du titre, la première impression, c’est de se demander en quoi la ville religieuse Tivaouane peut être embarrassée par le détournement de 6 milliards de frs à Orabank dont le sieur homme d’affaires M. Ndiaye serait le principal accusé. Eh bien, ce que vous ne savez pas, c’est que M. Ndiaye est très introduit dans la famille religieuse de Tivaoune. Et ce qui est navrant, l’homme serait l’époux de la fille d’un très grand dignitaire religieux de Tivaouane. Un homme très respecté pour son érudition, son calme et surtout sa pondération. Nous nous gardons pour le moment de divulguer le nom de l’homme religieux qui n’est en rien mêlé aux turpitudes de son beau-fils qui ne serait pas à ses premiers coups tordus selon nos antennes branchées à Tivaouane. Il reste que les largesses de l’homme à l’endroit de la famille religieuse de Tivaouane ont toujours installé un certain étonnement. M. Ndiaye casquait pas possible pour sa belle-famille. Ce qui fait que l’homme bénéficiait d’un niveau de respect élevé à Tivaouane. Il était parti jusqu’à faire de l’ombre à un autre homme d’affaires bien introduit dans la capitale du Tidianisme. Cependant son dernier coup a fini d’embarrasser les dignitaires religieux de la ville de Tivaouane. Affaire à suivre.
LUNETTES FRIPERIE A SANDAGA «WERROU-MYOPE»…500 CFA
Jusqu’à une époque récente rappelle « Le Témoin » quotidien, le marché dakarois de la fripe ne se limitait qu’aux vêtements et chaussures usagés importés d’Europe ou d’Amérique. De même que la pharmacie avec ses médicaments de la rue. Aujourd’hui, pharmaciens de la rue, fripiers et brocanteurs, ont empiété sur le domaine de l’optique avec l’arrivée des verres ophtalmologiques dites « werrou-myopes ». Tenez ! Vendredi 11 septembre dernier, Sandaga grouille de monde. Et précisément sur l’avenue Petersen angle Blaise Diagne. Soudain, une voix sonorisée s’élève « Werrou myope téeméer !!! (Verres optiques 500 cfa l’unité) » s’exclame-t-il en boucle. L’endroit indiqué n’est rien d’autre qu’un étal en bois rempli de lunettes usées ou d’occasion de toutes sortes. Tous les degrés de myopie ou de correction confondus ! De très nombreux clients entourent l’opticien ayant pignon sur trottoir. Comme chez les fripiers de Colobane, chacun, ici à Sandaga, se précipite pour dénicher les montures adaptées à sa vue. Un miroir et un livre de lecture suffisent comme plateau technique pour que le tour soit joué !
POLE URBAIN DE DIAMNIADIO UN BANDIT ABATTU PAR BALLE LORS D’UN ECHANGE DE TIRS AVEC LES GENDARMES
Un bandit a été abattu dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 novembre 2022 par une patrouille de la Gendarmerie. Dans un communiqué, la Division Communication et des Relations publiques de la Gendarmerie nationale est revenue sur le film de cette tentative de braquage. « Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 novembre 2022 vers 4 h du matin, un groupe d’individus armés, à bord d’un véhicule 4X4, a été décelé dans le secteur du Pôle urbain de Diamniadio. Une patrouille a été immédiatement organisée par la brigade de gendarmerie locale, renforcée par l’Escadron de surveillance et d’intervention du Pôle urbain de Diamniadio, pour empêcher toute attaque à main armée contre les unités industrielles implantées dans la zone. Surpris par la patrouille, les assaillants ont ouvert le feu sur le véhicule de la gendarmerie. Une riposte énergique a permis de neutraliser l’un des délinquants et de procéder à l’interpellation de deux d’entre eux. Ces derniers ont été trouvés porteurs d’objets justifiant leur implication dans cette attaque avortée », souligne la note des services du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, Chef de la Division Communication et des Relations publiques de la Gendarmerie nationale. Il reste que plusieurs sites ont annoncé que l’assaillant touché par balles par la Gendarmerie finira par succomber à ses blessures.
INCIDENTS DE TCHIKY LES GARDES DU CORPS DE SONKO JUGES AUJOURD’HUI A MBOUR
C’est un jour de vérité. Les cinq gardes du corps du leader de Pastef arrêtés suite aux incidents qui avaient émaillé le 30 octobre dernier à Tchiky l’étape du Nemeeku Tour, sont jugés ce mardi au Tribunal de Mbour. Pour parer à toute éventualité, la Police a mis en place un impressionnant dispositif de sécurité aux alentours et à l’intérieur du Tribunal d’Instance de Mbour où ce procès annoncé sous haute tension va se tenir. C’est le 3 novembre dernier, jour de l’audition au Palais de justice de Dakar de leur patron, que la bande à Momo Kâne a été arrêtée sur ordre du Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Mbour, Mamadou Diop. Le parquet dans un communiqué, avait fait la genèse de cette affaire aux relents politiciens. « Dans l’après-midi du 30 octobre 2022, vers 18 heures, des incidents sont survenus au village de Tchiky, situé dans la commune de Diass, dans le département de Mbour. Ces incidents ont opposé certains éléments qui assurent la sécurité de Monsieur Ousmane SONKO, Président du Parti politique PASTEF LES PATRIOTES à des personnes présentes aux environs de l’endroit où ils étaient positionnés à l’intérieur du village au moment du passage de leur convoi. Malheureusement, ces incidents ont occasionné des blessures à des personnes. Trois des victimes se sont déjà présentées à l’unité d’enquête avec un certificat médical constatant des blessures ayant entraîné une incapacité totale de travail personnel pendant 21 jours pour les deux et un certificat médical constatant des blessures ayant entraîné une incapacité totale de travail personnel de 45 jours pour la troisième. D’autres personnes ont aussi déposé plainte pour destruction de leurs biens. Au regard de l’extrême gravité des faits dénoncés, une enquête a été immédiatement ouverte et les résultats obtenus ont conduit à l’arrestation de personnes formellement identifiées comme étant les auteurs d’actes de violences ayant occasionné des blessures graves à des personnes et de destructions de biens d’autrui », s’était fendu le Procureur qui soulignait des faits « d’une extrême gravité ».
INCIDENTS DE TCHIKY LES GARDES DU CORPS DE SONKO JUGES AUJOURD’HUI A MBOUR (BIS)
Restons toujours avec ce procès des gardes du corps du président de Pastef. Plus connus sous les sobriquets ou diminutifs suivants, les nommés Limousine, Boye, Diaw, Momo Kâne et Petit, seront fixés sur leur sort au terme d’un procès sous haute tension. Pour preuve, c’est un impressionnant dispositif de sécurité qui est mis en place aux abords du tribunal de Mbour. Il faut signaler que dans cette affaire, après les plaintes déposées par l’Apr ayant conduit à l’arrestation des cinq gardes du corps d’Ousmane Sonko, le Pastef par le biais de Me Abdoulaye Tall a lui déposé trois plaintes contre des militants de l’Apr. C’est d’ailleurs suite à ces plaintes que l’un des blessés, en l’occurrence Omar Ndione a été arrêté, auditionné deux fois, avant d’être écroué. Il est considéré par les militants de Pastef comme l’instigateur des violences qui ont eu lieu le 30 octobre dernier dans le village de Thicky.
PORT DE DAKAR MOUNTAGA SY POURSUIT LE DESENGORGEMENT
Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar Mountaga Sy s’est résolument engagé pour le désengorgement du port de Dakar. Après avoir gagné le décongestionnement maritime, puis s’attaquer à la décongestion des Moles 4 et 10 jusqu’à gagner environ 6 hectares de terrain, l’ancien patron de l’Apix a été encore sur le terrain ce samedi 12 novembre au niveau du Mole 1 du Port. De 10h jusqu’à presque à minuit, des opérations de décongestionnement dirigées par le Haut commandant du Port Ibrahima Badji et le directeur de l’Exploitation Amadou Racine Dia ont pu traduire en actes concrets les directives du directeur général. C’est ainsi que près de 15 camions lourdement chargés de fer à béton ont pu quitter le Mole 1 pour se diriger directement à Diamnadio pour y être déchargés. Le Port a négocié avec l’APROSI, un espace de 9 hectares pour déposer toute marchandise qui n’a pas été enlevée à temps pour le propriétaire. Ce qui est sidérant, c’est que des marchandises sont entreposées dans l’enceinte du port pendant plus de 6 mois voire une année. Une situation que Mountaga Sy a réussi à remettre en cause. D’ailleurs, il a pris la décision que toute marchandise non enlevée par le propriétaire sur un délai de 5 jours sera systématiquement envoyée à Diamnadio.
ABDOU LATIF COULIBALY GRAVEMENT MALADE ET HOSPITALISE EN FRANCE
C’est une exclusivité de votre site d’informations générales, www.Letemoinweb.sn. En effet, selon nos lasers du Secrétariat du gouvernement, le Secrétaire général dudit gouvernement du Sénégal, M. Abdou Latif Coulibaly, est actuellement gravement malade et hospitalisé en France depuis quelques jours. Nos sources renchérissent en nous soufflant que l’actuel Secrétaire du gouvernement était malade une première fois il y’a de cela quelques mois et était évacué en France avant de rechuter. Letemoinweb lui souhaite un prompt rétablissement.
«LES JOURNALISTES SAVENT FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE LE SECRET QUI PROTEGE LA NATION ET CELUI QUI CACHE LES MAGOUILLES ET LA CORRUPTION»
Abdoul Mbaye ancien Premier ministre, relève que les ministres ne sont pas plus patriotes que les professionnels des médias qui savent faire la part des choses entre le secret qui protège la Nation et celui qui cache les magouilles et la corruption
La sortie, sur un ton menaçant, du ministre de Communication, des Télécommunications et de l'Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, déclarant que la justice va sévir contre ceux qui divulguent des informations jugées secrètes par l’autorité suscite des réactions de désapprobation et de recadrage.
Réagissant à cette menace de l’ex-agent judiciaire de l’État et maire d’Ourossogui, l’ancien Premier ministre sous Macky Sall, Abdoul Mbaye, rappeler le rôle de la presse, relevant que les ministres ne sont pas plus patriotes que les professionnels des médias qui savent faire la part des choses entre le secret qui protège la Nation et celui qui cache les magouilles et la corruption. «Les ministres ne sont pas plus patriotes que les journalistes. Ces derniers savent faire la différence entre le secret qui protège la Nation et celui qui cache les magouilles et la corruption. C’est leur rôle que d’informer sur celui qui viole la loi pour couvrir la prévarication», a posté sur Twitter, le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT). Il s’agit là, en droit, d’un grave manquement d’un fonctionnaire, d’un homme d’État aux devoirs de sa charge : abus d'autorité, détournement de fonds publics, concussion.
Les menaces du ministre de tutelle
Invité de l’émission «Grand jury» sur la RFM, avant-hier dimanche, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Économie numérique a fait dans la menace, en répondant à question sur l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang. «Nous allons revenir à l'ordre, ne pas autoriser qu'un journaliste ou qu'un consortium de journalistes puissent violer délibérément les secrets défenses qui peuvent nuire à la stabilité de notre pays, à l'honorabilité de nos Forces de défense et de sécurité. Nous devons tous y veiller et il appartient à l'État de prendre ses responsabilités et il le fera. Quelles qu'en soient les conséquences.» Me Moussa Bocar Thiam d’ajouter : «Un journaliste ne peut pas tout dire, tout révéler, quitte à nuire aux intérêts supérieurs de la Nation. C’est intolérable et inadmissible ! Cet intérêt public à informer disparaît, dès lors qu'il y a un intérêt public qui appartient à l'État du Sénégal à travers la stabilité du pays», a-t-il dit.
Se prononçant sur la marche programmée pour la libération du journaliste, il a joué sur la carte de la division des professionnels des médias. «Ce n’est pas le combat de tout journaliste qui est le combat des journalistes», a indiqué, Me Moussa Bocar Thiam, soulignant que l’infraction commise par le journaliste Pape Alé Niang ne concerne pas tout le secteur de la presse, encore moins la corporation. «Par rapport à l’affaire Pape Alé Niang, beaucoup d’acteurs le soutiennent par principe. Parce que c’est un membre de la corporation qui est en difficulté à partir avec la justice. Mais l’infraction commise par un membre de la corporation, cette difficulté-là, n'est pas celle de l’ensemble du corps ou de la corporation, c’est un citoyen comme tout autre citoyen. Il a commis une infraction de droit commun. Et donc, c’est une question qui le concerne, mais ça ne concerne pas du tout l’ensemble des journalistes. Je veux rappeler à mes camarades journalistes avec qui je partage le secteur, que ce n’est pas le combat de tout journaliste qui est le combat des journalistes. Parce que pendant des années on a tous constaté les dérives de langage dont il a fait preuve», a insisté le ministre de la Communication, Me Moussa Bocar Thiam, à l’occasion d’une visite effectuée hier lundi matin au siège de l’Union des radios communautaires du Sénégal.
RENE CAPIN BASSENE SE REBELLE
Près de 5 mois après le lourd verdict, plus précisément le lundi 13 juin dernier, le journaliste René Capin Bassène, qui a toujours réfuté les accusations de son implication dans cette affaire, se signale par une grève de la faim illimitée
La Cour qui avait statué sur l’affaire de la tuerie de Bofa Bayotte avait eu la main lourde contre trois (3) des 15 accusés dans cette affaire. Le journaliste René Capin Bassene, le chargé de mission du Mfdc Omar Ampoi Bodian et le chef rebelle César Atoute Badiate (jugé par contumace), déclarés tous coupables, avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
Près de 5 mois après le lourd verdict, plus précisément le lundi 13 juin dernier, le journaliste René Capin Bassène, qui a toujours réfuté les accusations de son implication dans cette affaire, se signale par une grève de la faim illimitée. Cela, à compter de ce lundi 14 novembre 2022. Sur les raisons de cet arrêt volontaire de s’alimenter, les proches du journaliste informent que celui qui avait été considéré comme le cerveau de cette tuerie ne comprend toujours pas pourquoi toutes les personnes avec lesquelles il avait été arrêté et accusé par le procureur de complicité de meurtre sont aujourd’hui libérées, alors que lui il croupit toujours en prison.
Pis, René Capin Bassène condamné de la même peine de réclusion criminelle à perpétuité que le chef rebelle César Atoute Badiate, ne s’explique pas comment le gouvernement a pu signer un accord de paix avec l’un des condamnés au même titre que lui dans cette même affaire, au moment où lui il purge sa peine. Ce qui aurait le plus choqué et ulcéré le journaliste, selon toujours ses proches, c’est le fait qu’au moment du procès, le gouvernement initie en parallèle des pourparlers avec celui qui est supposé être son complice dans cette affaire d’association de malfaiteurs, de tentative d’assassinat, de participation à un mouvement insurrectionnel, pour reprendre les charges retenues contre eux trois. Encore que, durant cette période, un mandat d’arrêt international avait été lancé contre le chef rebelle.
Fort de tout cela et estimant qu’il est l’agneau du sacrifice dans cette affaire qu’il rejette en bloc, René Capin Bassène a décidé d’observer une grève de la faim illimitée pour se faire entendre. Les tentatives de l’en dissuader, initiées par ses proches, n’y feront rien. Au moment du verdict, René Capin Bassène, par la voix de son avocat Me Ciré Clédor Ly, avait fait comprendre qu’il excluait tout appel après cette lourde condamnation. Son autre coaccusé, Omar Ampoi Bodian avait pour sa part envisagé de faire appel. Deux de leurs coaccusés, à savoir Abdoulaye Diédhiou et Alioune Badara Sané s’en étaient sortis avec une peine de 6 mois de prison avec sursis et étaient rentrés chez eux. Ils avaient été condamnés pour détention illégale d’armes. Le juge avait par ailleurs acquitté les huit autres co-prévenus dans cette affaire dite « Boffa Bayotte », du nom du village où avaient été exécuté froidement 14 bûcherons.
(SudquoTidieN.SN, avec kala)
SENEGAL – EGYPTE EN QUART DE FINALE DE LA CAN FÉMININE DE HANDBALL
Comme ils se retrouvent. Le Sénégal et l’Egypte vont encore une fois se batailler pour une seule place. Cette fois-ci, un billet pour les demi-finales de la 25e édition du championnat d’Afrique des nations féminines de handball est en jeu.
Comme ils se retrouvent. Le Sénégal et l’Egypte vont encore une fois se batailler pour une seule place. Cette fois-ci, un billet pour les demi-finales de la 25e édition du championnat d’Afrique des nations féminines de handball est en jeu.
Après avoir enchaîné deux vic- toires, la sélection féminine du Sénégal a été barrée ce lundi par l’équipe Camerounaise en troisième journée du groupe C. Ce revers à seulement d’un point d’écart a coûté la première place aux Lionnes qui terminent deuxièmes de leur groupe avec quatre points.
En quart de finale, les joueuses de Yacine Messaoudi vont défier l’Égypte pour une place en demi-finale. Logées au départ dans le B, avec le Maroc, la Tunisie, la Guinée et le Congo, les Egyptiennes ont enregistré trois victoires et une défaite face au Congo. Avec 6 points, elles terminent deuxièmes du groupe de leur groupe et croisent le fer les Lionnes en quart de finale. Cet affrontement est programmé mercredi soir à Dakar Arena de Diamniadio.
LE SENEGAL, L’ESPOIR DE TOUT UN CONTINENT AU MONDIAL DE FOOT
Du 20 novembre au 18 décembre 2022, aura lieu au Qatar, la 34ème édition de la Coupe du Monde de football. 32 pays répartis dans 8 groupes de 4 prendront part à ce rendez-vous le plus prestigieux de la FIFA qui comprend 64 matches
Du 20 novembre au 18 décembre 2022, aura lieu au Qatar, la 34ème édition de la Coupe du Monde de football. 32 pays répartis dans 8 groupes de 4 prendront part à ce rendez-vous le plus prestigieux de la FIFA qui comprend 64 matches. Cinq pays africains que sont le Cameroun, le Maroc, la Tunisie, le Ghana et le Sénégal, tous des habitués de cette compétition, sont attendus à cette grand-messe du football mondial. Avant le début des hostilités, afrikipresse.fr présente à partir d’aujourd’hui, les cinq représentants du continent noir. À commencer par le Sénégal, considéré comme l’espoir du continent.
FAIRE OUBLIER 2002 ET 2018
Logé dans le groupe A en compagnie du Qatar le pays organisateur, des Pays Bas et de l’Equateur, le Sénégal, contrairement aux quatre autres Africains, a hérité d’une poule largement à sa portée. Pour son match inaugural, il affrontera les Pays-Bas le 21 novembre 2022 avant de croiser le fer avec le Qatar quatre jours plus tard (25 novembre). L’opposition contre l’Equateur reste à n’en point douter, la plus attendue en tenant compte évidemment des résultats des deux premières confrontations.
Les Lions qui ne sont pas à leur grande première, sont conscients que chaque match reste déterminant. Ils l’ont démontré en 2002 lors de leur première participation où, ils ont atteint les quarts de finale à la surprise générale. À cette époque, le pays de la Teranga a fait rêver avec des joueurs tels Kalilou Fadiga, Ferdinand Coly, Henri Camara, Omar Daf, Papa Bouba Diop, El Hadji Diouf, Aliou Cissé (actuel sélectionneur)… Un grand cru qui a écrit les lettres de noblesse du football sénégalais et qui a marqué son passage dans cette épreuve réservée à l’élite. Le Sénégal était devenu alors le deuxième pays africain à atteindre le top 8 après le Cameroun en 1990. Au plan africain, il avait raté de peu le trophée continental en perdant la finale de la CAN 2002 devant le Cameroun de Samuel Eto’o Fils en terre malienne.
L’ESPOIR DE TOUT UN CONTINENT
S’il y a une formation africaine très attendue au Qatar, c’est bien le Sénégal. À cause de son statut et de sa stature. Vice-champion en 2019 et champion d’Afrique en 2022 au Qatar, le groupe de Aliou Cissé n’a pas usurpé son titre devant l’Egypte qu’il a battue aux tirs au but. C’est donc auréolé du titre de champion d’Afrique, sacre obtenu au Cameroun, que le Sénégal effectuera le déplacement à Doha.
L’objectif en terre qatarienne est de faire mieux faire qu’en 2002 et surtout en 2018 en Russie où il a été éliminé au premier tour après une victoire contre la Pologne (2-1), un match nul face au Japon (2-2) et une défaite contre la Colombie (0-1) soit 4 points et 3ème au classement. Comme en 2002, les Sénégalais ont, cette fois également les moyens de pouvoir faire la différence à ce tournoi.
SADIO MANE COMME MESSI, CRISTIANO, NEYMAR, MBAPPE…
Le sélectionneur, lui-même, est un ex-pensionnaire du Mondial. Il est l’un des rares techniciens qui conduit deux fois de suite, le même groupe au Mondial. Pour cette campagne, il pourra compter sur ses garçons qui l’ont honoré à la dernière CAN. Avec à leur tête, Sadio Mané l’espoir de tout le peuple. L’ex pensionnaire est au Sénégal ce qu’est Cristiano Ronaldo au Portugal, Lionel Messi à l’Argentine, Kylian Mbappé à la France, Neymar Junior au Brésil…
En somme, le joueur indispensable. Le sociétaire du Bayern de Munich aura tous les regards focalisés sur lui. L’enfant de Bambali, le surdoué de la tanière des Lions portera à bout de bras la formation sénégalaise comme il l’a fait jusqu’à ce jour. Sa blessure en championnat ne manque pas de susciter des interrogations malgré sa blessure. Jouera-t-il ou ne jouerat-il pas ? Les questions ne manquent pas à son sujet.
Une chose est certaine, Sadio Mané conduira, même au moral, le groupe. Des gardiens de but aux attaquants en passant par les défenseurs et le milieu, Aliou Cissé a du beau monde avec Edouard Mendy, Alfred Gomis, Seny Dieng, Kalidou Koulibaly, Pape Abou Cissé, Bamba Dieng, ChekhoU Kouyaté, Nampalys Mendy, Idrissa Gèye, Pape Matar Sarr, Famara Diédiou, Ismail Jakobs, Formose Mendy… tous issus de grands clubs européens dont ils font la fierté. Un groupe solide, soudé et solidaire qui a fait ses preuves à la CAN 2022. Le Sénégal sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur et doit faire mieux à défaut, atteindre les quarts afin de maintenir sa côte de champion d’Afrique.
Par Melusine BOON-FALLEUR et Coralie CHEVALLIER
TROIS LEVIERS ESSENTIELS POUR LUTTER CONTRE LA CRISE CLIMATIQUE
Une étude publiée dans le prestigieux journal The Lancet montrait que plus de la moitié des jeunes entre 16 et 25 ans – et ce dans toutes les régions du monde – souffraient d’éco-anxiété
Melusine BOON-FALLEUR et Coralie CHEVALLIER |
Publication 15/11/2022
En 2019, des millions de personnes manifestaient pour le climat dans le monde entier. En 2020, en pleine crise Covid, l’urgence climatique restait une préoccupation majeure pour les Français. L’année suivante, une étude publiée dans le prestigieux journal The Lancet montrait que plus de la moitié des jeunes entre 16 et 25 ans – et ce dans toutes les régions du monde – souffraient d’éco-anxiété.
Comment se fait-il que cette prise de conscience généralisée, et le désir authentique de préserver notre avenir climatique, ne se traduisent pas par des actions concrètes, telles que devenir végétarien ou soutenir des politiques climatiques plus volontaristes ? On peut dire, tout d’abord, qu’un certain nombre de barrières structurelles limitent les possibilités d’agir pour le climat. De nombreuses personnes n’ont pas d’alternatives à la voiture pour se rendre au travail, ou n’ont pas les capacités physiques d’utiliser un vélo pour se déplacer.
Sur un plan plus psychologique, le manque d’information sur les solutions les plus efficaces pour limiter son empreinte carbone, la difficulté perçue pour mettre ces solutions en place, ou encore le manque de motivation lié au décalage entre le moment où les efforts doivent être consentis (aujourd’hui) et les bénéfices de ces efforts (une réduction du réchauffement climatique sur le long terme) sont autant de facteurs qui freinent les changements de comportements.
BENEFICES PARTAGES, EFFORTS INDIVIDUELS
Mais au-delà de ces barrières structurelles et psychologiques, l’urgence climatique présente un défi supplémentaire : les bénéfices sont partagés alors que les efforts sont individuels. Par exemple, renoncer à prendre l’avion entraîne une réduction des émissions de CO2 qui bénéficie à tous, alors que le sacrifice, lui, est individuel. Ce problème d’action collective – aussi appelé « tragédie des communs » – mobilise le cerveau social, et en particulier la psychologie de la coopération.
À première vue, les extraordinaires capacités sociales de l’espèce humaine devraient faciliter la lutte collective contre le changement climatique. Malheureusement, les choses sont compliquées par le fait que la capacité humaine à coopérer dépend d’un certain nombre de conditions qui ne sont pas nécessairement remplies par les actions de lutte contre le réchauffement climatique.
Tout d’abord, les citoyens sont plus enclins à contribuer à l’effort commun s’ils ont la preuve que les autres en font de même, et ils ajustent leurs comportements aux normes sociales prévalentes. Si tout le monde jette ses déchets par terre, la probabilité qu’encore plus de déchets soient jetés augmente. Si, au contraire, il y a des indices que tous participent à un effort collectif de propreté, la probabilité que des déchets soient jetés diminue. C’est ce que les psychologues appellent la « conditionnalité de la réciprocité ».
RENDRE VISIBLESLES COMPORTEMENTS COLLECTIFS
Dans le cas de la crise climatique, la conditionnalité de la réciprocité pose un certain nombre de problèmes. Tout d’abord, certaines normes sociales sont difficiles à observer. Ma voisine a-telle modernisé son système de chauffage pour qu’il soit plus efficace ? Est-ce que mon collègue soutient les politiques de rénovation thermique ? Or, en l’absence d’informations sur le comportement des autres, nous avons tendance à sous-estimer leur niveau d’engagement…
La bonne nouvelle est que les normes sociales évoluent rapidement dès lors que les comportements vertueux sont rendus plus visibles. Par exemple, informer les personnes du fait qu’elles consomment plus de gaz ou d’électricité par rapport à leurs voisins fait baisser la consommation énergétique.
Le besoin de réciprocité peut par ailleurs créer un problème d’amorçage. Si les normes jouent un tel rôle moteur, comment passer d’une minorité d’acteurs engagés dans des comportements vertueux à une majorité ? Heureusement, notre cerveau n’est pas seulement attentif au pourcentage de gens qui font une action, mais aussi à la dynamique des efforts collectifs. Autrement dit, si l’on observe que les comportements sont en train d’évoluer, alors nous sommes prêts à évoluer aussi. Là encore, cette dynamique est facilitée si les changements de comportements sont rendus visibles.
COMMUNIQUER SUR SES PROPRES HABITUDES
Les citoyens sont par ailleurs plus enclins à contribuer à l’effort commun si leurs propres actions sont visibles. Audelà du geste sincère, cela peut motiver à entretenir son jardin, décorer sa maison ou encore s’habiller élégamment. Il en va de même pour les actions écologiques vertueuses : les individus semblent plus motivés à faire des actions visibles, comme se déplacer à vélo, que des actions invisibles, comme remplacer une chaudière. C’est ce que les psychologues appellent la gestion de la réputation, qui opère souvent inconsciemment dans nos comportements. Donner la possibilité de rendre les gestes vertueux plus visibles est donc un levier intéressant.
En Angleterre, les plaques d’immatriculation des voitures hybrides et électriques peuvent ainsi obtenir une pastille verte, rendant leur faible niveau d’émission visible de tous. Cependant, faire une action écologique peut parfois entrer en conflit avec d’autres actions désirables. Par exemple, il est important de ne pas arroser sa pelouse lors d’une sécheresse pour préserver les ressources en eau. Mais cet effort de sobriété peut venir en conflit avec d’autres objectifs, comme celui de contribuer à l’effort collectif d’entretien du quartier. Pour qu’un quartier soit globalement attrayant, chacun peut en effet se sentir le devoir de bien entretenir sa pelouse. Il y a alors un conflit entre la motivation à préserver les ressources et la motivation à apparaître comme un bon voisin. Pour réconcilier ces deux motivations, certaines communes aux États-Unis distribuent des panneaux indiquant « Je fais ma part pour préserver la planète » que les citoyens peuvent planter sur leurs pelouses jaunies par la sécheresse. Ces panneaux permettent à chacun d’indiquer qu’il contribue à l’effort collectif de préserver les ressources en eau : ce n’est donc pas par négligence que la pelouse peut sembler mal entretenue.
SATISFAIRE LE SENTIMENT D’EQUITE
Un dernier facteur qui conditionne la motivation à coopérer est le sentiment d’équité. Les citoyens sont prêts à faire des efforts, seulement si ces efforts sont proportionnels aux bénéfices retirés et s’ils sont en adéquation avec leur part de responsabilité. Ces considérations individuelles trouvent également leur traduction dans les négociations pour le climat entre États. L’un des enjeux majeurs des discussions internationales est de trouver un accord sur la part de responsabilité qu’a chaque pays, afin de mieux répartir les efforts de lutte contre le réchauffement climatique au niveau mondial. Dans ces débats, la psychologie de l’équité est mobilisée et se fonde sur ce que chacun perçoit être la situation de départ. Or, un désaccord sur le point de départ entraîne nécessairement un désaccord sur le niveau de responsabilité et donc sur le niveau d’efforts à consentir.
Si l’on considère que la situation de départ est le monde pré-industriel, alors les États-Unis et l’Europe sont responsables de la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre et doivent fournir la plus grande part de l’effort pour réduire les émissions mondiales. Mais si l’on considère que le point de départ est la situation actuelle, alors c’est la Chine qui devient le premier émetteur mondial et qui doit faire le plus d’efforts.
Autrement dit, la façon dont la situation de départ est conçue, par les pays et par les individus, conditionne les droits et les devoirs de chacun et détermine si les politiques climatiques coïncident avec le besoin d’équité des citoyens. La lutte contre le réchauffement climatique nécessite le déploiement rapide de dispositifs techniques et de politiques publiques nouvelles qui ne peuvent pas considérer les questions d’équité comme une réflexion de second ordre. Éviter la tragédie des communs suppose que la psychologie humaine, le besoin d’équité et de réciprocité, et la gestion de la réputation, soient véritablement intégrés au cœur de la conception des politiques climatiques.