SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 août 2025
PAR Souleymane Agne
POURQUOI NOTRE AGRICULTURE TARDE À SE DÉVELOPPER ?
Il faut accepter que notre gouvernement ne soit pas encore prêt à changer ce secteur agricole, nous n’avons pas des dirigeants qui comprennent le cœur de notre problème. Combien de ministres de l’agriculture avons-nous eu dans l’histoire du Sénégal ?
Je refuse que l’on me dise que le gouvernement ne fait pas son travail.
Je refuse que l’on se cache derrière cette excuse qui ne fait que nous enfoncer.
Il faut accepter que notre gouvernement ne soit pas encore prêt à changer ce secteur agricole, nous n’avons pas des dirigeants qui comprennent le cœur de notre problème.
Combien de ministres de l’agriculture avons-nous eu dans l’histoire du Sénégal ?
Veulent-ils nous faire croire qu’il y’a n’a pas eu un seul qui est capable de changer les choses, de mettre un programme de développement durable adapté aux réalités de nos milieux ruraux ?
Ou sont-ils plus intéressés à produire des résultats immédiats à savoir installer des infrastructures, faire des dons, etc., pour le coup de la publicité et préparer le bilan de la prochaine campagne électorale.
S’agit-il d’une incompétence ? Pourquoi ils nous proposent des programmes qui ne répondent pas du tout aux besoins des agriculteurs, des entrepreneurs ?
Des programmes proposés pour mourir 6 ans après.
A mon avis le ministre de l’agriculture ne doit pas être un partisan politique.
Il doit être nommé pour une cause commune, et appelé à défendre l’intérêt du monde rural, à proposer des programmes qui rejoignent les réalités de la population locale , qui tiennent compte des besoins pédologiques , des problèmes du changement climatique , de l’environnement etc.
Pourquoi nous réfugier derrière les engrais chimiques si nous pouvons trouver des solutions alternatives et durables ?
L’Europe meurt à cause des conséquences de la révolution industrielle. La modernité oui, mais pas la modernité qui tue.
Comment voulez-vous mettre un programme durable si vous n’avez jamais mené une campagne agricole de bout en bout, si vous n’avez jamais mis les mains à la patte, si vous n’avez jamais bêché, labourer, retourner la terre, désherber, arroser, récolter ?
Il ne s’agit pas d’avoir des diplômes ou d’avoir fait les études supérieures.
Mettons les diplômes de côté et concentrons-nous sur notre savoir-faire, nos expériences.
Pour bâtir une agriculture durable il nous faut des ouvriers qualifiés avant tout. Et pour dénicher et former les meilleurs ouvriers qui puissent exister, il va falloir ne serait-ce qu’une fois se mettre dans la peau d’un ouvrier agricole qualifié.
Et là on pourra établir les critères, les atouts, les compétences théoriques et pratiques requises et mettre en place des formations idéales pour créer cette armée verte qui détient notre salue.
Avez-vous déjà écrit un projet agricole, puis visionnez ce à quoi il doit ressembler ensuite passer à son exécution, du labour à l’installation des cultures, du suivi à la récolte, du conditionnement à la commercialisation ?
Si non, alors ne vous foutez pas de nous, vous n’êtes pas à votre place.
Si oui pourquoi rien ne change depuis 1960 ? Proposez nous ce qui peut faire décoller notre secteur agricole ou arrêtez vos programmes bidons et devenez juste un arbitre pour les agriculteurs afin de les organiser.
L’histoire nous a montré que vous avez du mal à développer cette Agriculture. Ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas, c’est parce que votre ambition politique prédomine sur la souveraineté alimentaire de ce pays.
Développer ce secteur agricole ne demande pas beaucoup de moyens, 500 milliards FCFA pourrait placer le Sénégal dans le top 5 des pays agricoles en Afrique d’ici 10 ans. Alors arrêtez ce jeu.
Je ne suis partisan d’aucune partie politique, j’accepte juste d’être ce petit idiot qui plaide pour la cause de notre Agriculture.
Qu’en est-il de la jeunesse ? ma question est pourquoi la jeunesse continue de se lamenter sur son sort.
Nous sommes les grands responsables de notre retard. Le gouvernement c’est nous ! L’Etat c’est nous ! Le président , les ministres, les DGs ne sont rien d’autre que des institutions qui organisent les différents secteurs de développement.
Ils ne peuvent pas et ne pourront jamais nous guider vers l’émergence sans notre implication.
Qui de plus judicieux qu’un agriculteur pour proposer un programme de développement agricole ? Qui connaît mieux que nous-même nos propres souffrances , ce que nous vivons au quotidien ?
Qui connaît mieux que nous-même le cœur de nos problèmes ?
Alors pourquoi voulons-nous confier notre succès à d’autres, notre destin à l’Etat. Que chacun prenne ses responsabilités.
Ce n’est pas à l’Etat de nous proposer des programmes de développement. C’est à nous tous, unis pour une cause, et pour l’intérêt général, d’être convaincant , de proposer des résultats concrets impactants au point où l’Etat n’aura qu’un seul choix, nous écouter et se conformer à nos propositions de plan de développement.
Nous sommes appelés à décliner le plan de développement de ce pays et l’Etat aura juste pour mission de nous accompagner.
Comment pouvons-nous critiquer le président si nous n’avons jamais songé à diriger une association, si nous n’avons jamais pris des initiatives de développement, si nous n’avons jamais réalisé quelque chose de concret qui fait en sorte qu’on ne puisse nous ignorer ?
Comment pouvons-nous nous plaindre du chômage des jeunes si nous n’avons aucune qualification, aucune compétence ?
Si nous n’avons même pas le courage d’aller vendre du café comme les courageux Guinéens pour trouver une solution alternative à notre problème.
Arrêtez de vous plaindre et retournez à la terre. Nous sommes paresseux de nature et nous aimons la facilité.
Une parcelle de salade de 5000 m2 vous donne un résultat de 15 millions l’année au moins. Là où son investissement de départ tourne autour de 100’000 FCFA pour quelqu’un qui dispose de l’eau et de la terre.
Pourquoi nous ne plongeons pas ? Voilà la question.
En réalité c’est tout simplement parce qu’on a peur ou on manque de patience.
Arrêtons de dire qu’il y’a pas de travail dans ce pays. Le secteur agricole peut absorber plus de 60% d’emploi des jeunes.
Ce secteur a besoin d’ouvriers, d’ingénieurs, d’entrepreneurs.
D’autres me diront il faut les moyens pour se lancer dans l’Agriculture.
Laissez-moi vous dire qu’il y’a des sœurs, des frères patriotes qui sont de l’autre côté du monde, prêts à investir beaucoup d’argent dans l’Agriculture.
Avec les expatriés, il est possible de contourner les institutions financières qui nous bloquent avec des garanties. Ils seront prêts à lever le rideau financier et injecter des milliards avec la création d’une communauté des investisseurs.
Seulement, ils ont besoin d’être rassuré, ils ont besoin de voir de jeunes sénégalais qui s’engagent pour une cause commune, pour l’intérêt général et surtout de jeunes animés par le désir de bâtir des empires agricoles, des projets rentables et durables qui pourront à termes les encourager à revenir au pays.
Hélas, la plupart se voient arnaquer, duper, tromper. Des millions de francs cfa investis dans une exploitation agricole avec l’espoir de réaliser leur rêve s’envolent à cause d’un membre de la famille qui a choisi de régler ses problèmes personnels.
Ils sont plus puissants que l’Etat et les institutions financières. Ils sont les seuls capables en une semaine de vous lever plus de 10 milliards de cfa sans contrainte.
Je rêve d’une jeunesse consciente et responsable. Je rêve d’un État qui se positionne comme un accompagnateur et non plus comme un décideur. Je rêve d’un nouveau type de banque agricole pilotée par les expatriés qui courent derrière les projets innovants et rentables pour un financement.
Je rêve d’un ministre de l’Agriculture qui sera le député de tous les agriculteurs, des entrepreneurs pour plaider au quotidien leurs causes.
Et encore une fois de plus je sais que ce n’est qu’un rêve, je m’arme de patience, puisqu’il faudra encore des années et des années, pour que mon rêve devienne réalité.
DECHETS ELECTRONIQUES, UN TRAFIC VERS L’AFRIQUE DE L’OUEST DÉMANTELÉ
Les autorités espagnoles ont annoncé avoir démantelé une organisation qui, depuis les îles Canaries, avait envoyé plus de 5 000 tonnes de déchets électroniques dangereux vers plusieurs pays africains.
Les autorités espagnoles ont annoncé avoir démantelé une organisation qui, depuis les îles Canaries, avait envoyé plus de 5 000 tonnes de déchets électroniques dangereux vers plusieurs pays africains. Le Sénégal, le Nigeria, la Mauritanie et le Ghana comptent au nombre des victimes.
D’après les Douanes et la Garde civile espagnoles, l’organisation criminelle qui, durant les deux dernières années, avait réussi à envoyer depuis l’île de la Grande Canarie vers l’Afrique plus de 5.000 tonnes de déchets dangereux d’appareils électroniques, aurait engrangé plus d’un million et demi d’euros de bénéfice. Les déchets étaient envoyés par bateaux, « principalement » en Mauritanie, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal. 43 personnes ont été interpellées « pour des délits présumés contre l’environnement, faux et usage de faux, et appartenance à une organisation criminelle ». Cette dernière « retirait les déchets de la filière légale » à l’aide d’une « supposée entreprise de gestion qui falsifiait des documents sur la provenance et la gestion ». Ces déchets étaient ensuite présentés comme des articles d’occasion pour être envoyés à ces pays africains. Or ces rebuts, qui contiennent notamment du mercure, du plomb, du cadmium, de l’arsenic et du phosphore, doivent être remis à des entreprises autorisées pour leur décontamination.
PREMIER GALOP DES LIONCEAUX AU TUNISIE
Les Lions locaux sont actuellement à Tabarka (Tunisie) dans le cadre de leur préparation pour le prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), effectuant mercredi leur première séance d’entraînement
Dakar, 5 déc (APS) – Les Lions locaux sont actuellement à Tabarka (Tunisie) dans le cadre de leur préparation pour le prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), effectuant mercredi leur première séance d’entraînement, selon un communiqué de la Fédération sénégalaise de football.
Le camp d'entraînement des coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé, sous la supervision du coach Pape Thiaw, est situé à Tabarka, une ville côtière non loin de la frontière Algéro-tunisienne.
L’équipe nationale locale va continuer sa préparation dans cette ville tunisienne jusqu’au 10 janvier 2023 avant de rallier définitivement Annaba, un des sites retenus pour le Championnat d’Afrique des nations, précise le communiqué de la FSF.
L’entrée en lice des Lions locaux est prévue le 14 janvier 2023 contre la Côte-d’Ivoire.
Pour cette 7e édition du CHAN qui verra la participation de 18 équipes, le Sénégal est logé dans le groupe B, avec la Côte-d’Ivoire, l’Ouganda et la République Démocratique du Congo.
Les deux dernières éditions (2018 et 2020) de cette compétition réservée aux joueurs qui évoluent dans les championnats nationaux en Afrique, ont été remportées par le Maroc.
LA RADIO WALALDE POUR LES COMMUNAUTES A PODOR
La radio communautaire de la commune Walaldé (Podor, nord), a été inaugurée ce mercredi, en présence du maire Moussa Sow
Walaldé, 5 jan (APS) - La radio communautaire de la commune Walaldé (Podor, nord), a été inaugurée ce mercredi, en présence du maire Moussa Sow, a constaté l'APS.
La radio Walaldé FM est une initiative du Conseil municipal après avoir constaté que beaucoup de médias nationaux ne prenaient pas en compte dans leurs programmes les informations locales, a expliqué le maire lors de la cérémonie d'inauguration.
Il a aussi indiqué que dans cette zone située dans l'île à morfil, à la frontière avec la Mauritanie, difficile d'accès pendant l'hivernage à cause de la montée des eaux du fleuve Sénégal, peu de radios locales émettaient pour contribuer au "désenclavement de l’information’’.
Selon le maire, Walaldé Fm, “une radio de développement”, a mis en place des programmes qui réservent une large place aux magazines sur l'économie, l'éducation, la santé, l'environnement, etc.
Il a salué l'avènement d'"une radio d'intégration dans cette zone frontalière et transfrontalière qui va faire des émissions en pulaar, français, wolof, maure, etc.''.
M. Sow, par ailleurs coordonnateur du Programme d'urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a rappelé qu'au cours de l'année 2022, il avait pu obtenir à la fois l'autorisation de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour la fréquence (100.0 FM) et la construction du siège de la radio grâce au fonds de concours.
Il a noté aussi que grâce à des partenaires comme radiotélévision fulbé, cette radio communautaire est ‘’une infrastructure importante de premier ordre'' pour l'île à Morphil, où elle cohabite avec deux autres concurrentes.
LES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS POURRONT TOUCHER LE MINIMUM VIEILLESSE DANS LEUR PAYS D'ORIGINE
Cette annonce des autorités françaises coïncide avec la sortie dans les salles mercredi du film Tirailleurs, avec Omar Sy, qui raconte l'histoire de ces soldats des colonies pendant la Première Guerre mondiale
Les derniers "tirailleurs sénégalais" pourront rentrer dans leur pays d'origine tout en touchant le minimum vieillesse, a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Solidarités, qui évoque "22 cas recensés".
Si la retraite peut être perçue partout dans le monde, le versement du minimum vieillesse est conditionné au fait de vivre en France la moitié de l'année.
"Un certain nombre de personnes ont émis le souhait de repartir dans leur pays d'origine pour finir leurs jours aurès de leur famille. Nous avons cherché à savoir combien de personnes cela concernait", a indiqué le ministère à l'AFP.
Les caisses d'allocations familiales et le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants ont recensé 22 cas de "tirailleurs sénégalais" touchant le minimum vieillesse, précise le ministère confirmant une information de franceinfo.
Le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe va signer prochainement un courrier les autorisant à conserver le minimum vieillesse en vivant hors de France, a-t-on précisé au ministère, qui évoque une "dérogation, une tolérance accordée dans des conditions exceptionnelles et définies".
Cela ne veut pas dire qu'elles repartiront dans leur pays d'origine, qui n'est pas nécessairement le Sénégal, note le ministère.
Cette annonce coïncide avec la sortie dans les salles mercredi du film Tirailleurs, avec Omar Sy, qui raconte l'histoire de ces tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale.
Créé sous le Second Empire et dissous au début des années 1960, le corps des "Tirailleurs sénégalais" rassemblait des militaires nés dans les anciennes colonies françaises en Afrique et enrôlés dans l'armée française.
Le terme est venu à désigner l'ensemble des soldats d'Afrique noire qui se battaient sous le drapeau français, quelle que soit leur nationalité ou pays d'origine.
Ils ont participé à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres de décolonisation, notamment en Indochine et en Algérie.
LE BILAN DES PROJETS DU COS-PETROGAZ ANNONCE POUR BIENTOT
Le conseil d’orientation stratégique sur le pétrole et le gaz (COS-PETROGAZ) va se réunir pour évaluer les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long termes sur la vie économique et sociale du pays
Dakar, 4 jan (APS) - Le conseil d’orientation stratégique sur le pétrole et le gaz (COS-PETROGAZ) va se réunir pour évaluer les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long termes sur la vie économique et sociale du pays, a-t-on appris mercredi du gouvernement.
Le COS-PETROGAZ sera bientôt invité à ‘’faire [le point] sur les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long termes sur la vie économique et sociale du Sénégal’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi en citant le chef de l’Etat.
‘’En cette année phare pour le secteur du pétrole et du gaz, avec le début de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures, le chef de l’Etat a informé le [gouvernement] de la convocation prochaine du COS-PETROGAZ’’, rapporte le communiqué.
Le COS-PETROGAZ a été créé le 3 octobre 2016 pour ‘’matérialiser la volonté du président de la République d’asseoir la transparence et la gestion durable des ressources pétrolières et gazières’’.
Il est chargé de conseiller le chef de l’Etat dans la définition et l’orientation stratégique de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, afin qu’elles profitent à tous les Sénégalais.
De 2014 à 2016, d'importants gisements de pétrole et de gaz ont été découverts au Sénégal.
Une partie de ces ressources naturelles se trouve sur la frontière sénégalo-mauritanienne.
L’exploitation de deux gisements doit démarrer cette année.
Selon le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent, El Ousseyni Kane, près de 900 milliards de francs CFA de recettes vont s'ajouter au budget du Sénégal, grâce à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières attendue en 2023.
LE DOSSIER PAPE ALÉ NIANG REMIS AU PARQUET POUR SES RÉQUISITIONS DÉFINITIVES
L’information a été donnée par un de ses avocats, en l’occurrence Me Ciré Clédor Ly
Le juge d’instruction vient de donner avis aux avocats du journaliste Pape Alé Niang que l’information est terminée et le dossier mis à leur disposition pour 3 jours avant d’être transmis au procureur de la République pour ses réquisitions définitive. L’information a été donnée par un de ses avocats en l’occurrence, Me Ciré Clédor Ly.
En effet, le parquet aura 15 jours pour ce faire, suite à quoi, indique la robe noire, le juge prendra probablement une ordonnance de renvoi en police correctionnelle même si, dit l’avocat, la défense est d’avis que les infractions retenues par le parquet à ce stade ne sont pas avérées. « Le magistrat instructeur reprendra de nouveau son indépendance pour maintenir le journaliste en détention jusqu’à sa comparution devant la juridiction de jugement ou ordonner sa mise en liberté provisoire pour préserver la présomption d´innocence dont il bénéficie et ne pas abuser de ses pouvoirs », indique Me Ly.
Avant de conclure : « vu l’état de santé du journaliste que justifie son hospitalisation pour préserver sa vie, la défense espère que l’épilogue de cette procédure ne connaîtra plus de retard avec des lenteurs qu’aucune complexité du dossier ne pourrait justifier ».
IPRES, MACKY VEUT DU FAST TRACK
Le président de la République, Macky Sall, a demandé au gouvernement de s’atteler à "l’accélération de la gestion des dossiers des personnes admises à faire valoir leurs droits à une pension de retraite".
Dakar, 4 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a demandé au gouvernement de s’atteler à "l’accélération de la gestion des dossiers des personnes admises à faire valoir leurs droits à une pension de retraite".
Il l'a invité aussi à "prendre toutes les mesures appropriées pour l'instruction à temps des dossiers des personnes à la retraite, en vue de la liquidation immédiate des pensions à l’IPRES et au Fonds national de retraite", affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
“Le chef de l’Etat a rappelé au Premier ministre la nécessité d'engager une réflexion sur la mutualisation des systèmes de retraite, pour une évolution vers une caisse nationale de retraite", annonce la même source.
Il a rappelé, par ailleurs, "la nécessité de veiller à la bonne conduite" des préparatifs du sommet sur l'agriculture, prévu à Dakar du 25 au 27 janvier 2023.
L'Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) vont organiser ce sommet ensemble, selon le communiqué du Conseil des ministres.
LE MEURTRE D'UN ENSEIGNANT ET L'APPEL A MANIFESTER DE YEWWI ASKAN WI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Les quotidiens reçus à l’APS, ce jeudi évoquent la colère des enseignants après la mort d'un des leurs dans la région de Kaolack et l’appel à manifester lancé par la coalition Yewwi askan wi.
Dakar, 5 jan (APS) – La colère des enseignants après la mort d'un des leurs dans la région de Kaolack et l’appel à manifester lancé par la coalition Yewwi askan wi sont, entre autres sujets, abordés par les quotidiens reçus à l’APS, jeudi.
Vox Populi se fait écho du ‘’ras-le-bol du monde enseignant’’ après le meurtre de Bassirou Mbaye à Ndiaffate. Selon le journal, ‘’des manifestations et des grèves totales seront organisées sur toute l’étendue du territoire’’.
Le G7, constitué des sept principaux syndicats d’enseignants du Sénégal, a déclaré vouloir observer une grève de vingt-quatre heures prévue ce jeudi, en guise de protestation contre le "meurtre" de l’instituteur Bassirou Mbaye.
M. Mbaye a succombé à ses blessures à l'hôpital universitaire de Fann, à Dakar. Il avait été admis dans cet établissement de santé à la suite de coups reçus, dans la commune de Ndiaffate, près de Kaolack.
‘’Le meurtrier présumé de l’enseignant Bassirou Mbaye a été arrêté hier. Les enseignants de la région de Kaolack ont improvisé, ce mercredi, une marche pacifique à Ndiaffate, pour dénoncer le meurtre de leur collègue, Bassirou Mbaye. Ils exigent que justice soit faite pour leur camarade et annoncent une grève générale de trois jours’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
‘’Alors que l’on n’a pas fini de s’émouvoir de la mort d’un enseignant à Ndiaffate, après avoir été battu par un jeune, un autre est l’objet de menaces de mort de la part d’un élève. Et ça se passe au lycée Limamoulaye de Guédiawaye. Les enseignants de l’établissement sont d’ailleurs très remontés par l'attitude de cet élève qui, accompagné de sa mère, est venu menacer de mort un professeur de SVT qui était en classe en train de faire son cours (…)’’, lit-on encore dans le journal.
Après le rassemblement de la société civile contre ‘’la mauvaise gestion des deniers publics, la régression de la démocratie sénégalaise, la vie chère’’, Sud Quotidien souligne que la coalition de l’opposition Yewwi askan wi ‘’prend le relai’’.
Yewwi ‘’durcit le ton contre le régime en place. Quelques jours après son concert de casseroles (…), cette principale force de l’opposition’’ a prévu d’organiser, vendredi, ‘’un rassemblement populaire’’ à la Place de la Nation, à Dakar, et dans d’autres endroits du pays, rapporte Sud.
Selon L’As, ‘’Yewwi askan wi lance la contre-offensive contre le régime’’. ‘’Khalifa Sall et ses camarades appellent à une forte mobilisation, le 06 janvier, au Sénégal et au niveau international pour exiger le départ du président Macky Sall’’ en 2024, écrit le journal.
‘’La conférence des leaders de Yewwi sonne la réplique contre +les dérives et excès+ du pouvoir en axant le combat sur la libération des détenus politiques mais aussi pour évacuer définitement une probable troisième candidature’’ de Macky Sall, selon le quotidien Kritik.
‘’Yewwi bande les muscles et appelle à une large mobilisation’’, dit WalfQuotidien.
Le même journal note qu’’après les informations relayées dans la presse, mercredi’’ au sujet d’un rapport de l’IGE épinglant la gestion de Aminata Touré, à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), cette dernière a dénoncé ‘’une information totalement fausse ayant pour seul but de porter atteinte à (son) honorabilité et par la même occasion créer un contre-feu à la gestion scandaleuse des 1 000 milliards des Fonds Covid’’.
En dénonçant ‘’une fausse information’’, Le Quotidien estime que Mimi Touré ‘’fait dans le déni’’. ‘’L’ancienne Première ministre souhaite une audition publique des trois présidents du CESE que Macky Sall a eu à nommer. Elle pense pouvoir ainsi être en mesure de prouver sa bonne gestion. Elle en profite pour passer sous silence les accusations de l’IGE’’, écrit la publication.
L’Observateur explique ‘’comment les régimes utilisent les rapports d’un prestigieux corps de contrôle, l’IGE, à des fins politiques’’. ‘’Après Idrissa Seck et Khalifa Sall, Mimi Touré en route vers l’échafaud’’, dit L’Obs qui affiche à la Une ‘’Audits et règlements de comptes, instrument de guerre contre les ex-alliés’’.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue ‘’les instructions de Macky Sall au gouvernement’’ concernant les programmes et projets exécutés ou en cours.
Le président de la République, Macky Sall, a donné mercredi au Premier ministre, Amadou Ba, des instructions en vue de l’élaboration, par le gouvernement, d’un plan d’action pour l’année 2023, indique le communiqué du Conseil des ministres.
Il lui a demandé, "sur la base des orientations et des évaluations des programmes et projets exécutés ou en cours, de proposer, un plan d'action du Gouvernement sur l'année 2023 qui sera examiné et validé en Conseil des ministres", souligne le texte ayant sanctionné cette réunion hebdomadaire.
DES INCONGRUITÉS SOULEVÉES DANS LA GESTION DE BARTH À LA MAIRIE DE DAKAR
Le maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, a adressé une correspondance à l’édile de la capitale sénégalaise dans laquelle il remet en cause le vote du budget 2023 de la ville
Le maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, a adressé une correspondance à l’édile de la capitale sénégalaise dans laquelle il remet en cause le vote du budget 2023 de la ville. Toujours dans la note, il critique sévèrement la gestion administrative de la collectivité dirigée par Barthélémy Dias et Cie
Alioune Ndoye compte perturber l’administration Dias. Tout au moins, il garde un bon œil dans le management de l’actuelle équipe dirigeante de la ville de Dakar. Le maire de Dakar a tout documenté dans une lettre adressée à Barthélémy Dias avec une ampliation faite au Préfet du département de Dakar.
Dans la note, le ministre de l’Environnement et du Développement durable critique vertement la manière dont la session budgétaire du vendredi 16 décembre 2022 a été déroulée. A l’en croire, le débat a été escamoté par l’actuelle équipe dirigeante en le renvoyant à un séminaire qui débutait le même jour dans la commune de Saly. Alioune Ndoye a déploré dans la foulée le fait qu’il n’ait jamais été convoqué régulièrement à cette session comme le prévoient les textes. Ainsi, il dit émettre des doutes sur la sincérité de ce budget que Barth a fait voter sans le respect du délai minimal d’un mois pour le débat d’orientations budgétaires. Sa conviction : ce budget a été voté de manière illégale parce que le maire de Dakar s’est assuré de l’absence de certains conseillers pour le faire.
Par ailleurs, il estime que ce budget ne porte aucune ambition pour le développement socioéconomique de la ville parce que ne réservant que 31% à l’investissement, pour destiner 69% des 59,7 milliards prévus à du fonctionnement. « C’est de la gabegie pour le seul confort du maire et de sa clientèle proche », dénonce-t-il. Sur la sincérité des recettes, dit-il, il reste hasardeux de proposer une telle augmentation des impôts locaux qui représentent 79% des recettes propres de la ville, en extrapolant sur l’augmentation projetée par le gouvernement du PIB, sans aucune étude et analyse des secteurs de l’économie porteurs de cette création de richesses au niveau national.
Poursuivant, le ministre de l’Environnement soutient qu’avec l’avènement de l’acte 3 de la décentralisation, plus de 3,5 milliards de salaires ont été reversés aux communes, avec les structures dont la ville n’avait plus la gestion (écoles élémentaires, centres de santé, équipements marchands, etc.). «Ce budget qui prévoit près de sept(7) milliards de salaires (28,37% des dépenses de fonctionnement) montre que ces charges salariales ont été reconstituées par la ville dans une démarche purement politicienne, puisque les structures d’accueil qui les justifiaient restent toujours à la charge des communes », regrette-t-il.
LES INCONGRUITES SOULEVEES PAR ALIOUNE NDOYE
Il dit cependant espérer que cette année, les 800 millions de secours aux indigents iront véritablement aux Dakarois, et qu’il n’y aura pas deux guichets d’inscriptions, «un quasi fictif, pour faire croire aux populations que le système est équitable et démocratique, avec renfort de publicités, et un autre destiné aux réels bénéficiaires, géré sans lumière par des responsables politiques ».Il dit également espérer que les 500 millions prévus pour des denrées alimentaires feront l’objet d’un traitement conforme aux règles du code des marchés publics ! «Il en est de même pour les 2,112 milliards prévus pour des bourses, les 200 millions pour les lieux de culte, les 500 millions pour les ASC », renchérit-il.
Toujours, selon Alioune Ndoye, les Dakarois doivent comprendre que les 57% du budget de fonctionnement de la ville de Dakar sont destinés à deux rubriques : les salaires et les dépenses diverses. Et que le maire Barthélémy Dias avait proposé en plus des 191 millions d’honoraires, 500 millions en frais d’actes de contentieux et d’expédition de justice. «Nous vous demandons de nous confirmer si seuls les contentieux dans lesquels la ville est elle-même partie sont concernés par ces montants », interroge-t-il.
Il révèle également que l’édile de la capitale a proposé près de 1,6 milliard en matières et fournitures consommées, «ce qui démontre qu’il n’y a aucun souci de gestion rationnelle des ressources de la ville ».
Revenant sur certaines dépenses, il indique que le maire propose cent (100) millions de produits d’entretien soit 8,33 millions par mois ; 80 millions en médicaments et 25 millions en matériel de balayage ; 100 millions en fournitures de bureau soit 8,33 millions par mois ; 450 millions en carburant soit l’équivalent à ce jour de 687 013 litres de gasoil. Il demande ainsi, pour ce dernier point, au maire de Dakar, d’indiquer les bénéficiaires et les critères de répartition.
ALIOUNE NDOYE DEMANDE UN NOUVEAU VOTE DU BUDGET 2023 DE LA VILLE DE DAKAR
Poursuivant, il informe qu’il est prévu 12,5 millions de consommation d’eau par mois, soit un total de 150 millions l’an, 20,83 millions d’électricité par mois pour les bâtiments, soit un total de 250 millions l’an. « Vous (ndlr : Barthélémy Dias) corsez enfin la gabegie avec une rubrique ‘’autres services consommés’’ de 2,283 milliards dont le contenu est de nature à choquer. En effet, en plus de prévoir près de 49 millions pour des insertions dans les journaux, vous avez un montant de 142 millions d’entretien divers dont nous aimerions connaître la justification, avec 57 millions d’entretien des machines et appareils et 154 millions d’entretien du parc de véhicules prévus ! Vous proposez près de 315 millions de communications téléphoniques », lit-on dans la lettre adressée à Barthélémy Dias et dont «L’AS » détient une copie
Toujours dans ses craintes, Alioune Ndoye estime que l’actuelle équipe dirigeante de la mairie de Dakar prévoit un milliard pour la construction de toilettes publiques. «Nous aimerions savoir à quels endroits », demande-t-il au maire de Dakar. Encore, ajoute-t-il, la mairie propose un montant additionnel de 500 millions pour des études générales, ce qui portera ces crédits d’études à 761 millions dont le détail et les conventions sont inconnus. «Nous n’avons aussi aucune information sur la justification de l’achat projeté de 460 millions pour des véhicules », renchérit-il.
En définitive, le maire de Dakar Plateau soutient que le séminaire à Saly sur le budget ne peut aucunement remplacer le débat d’orientation budgétaire d’un mois minimum imposé par la loi. Il souligne que tout vote sans ces pré requis ne fait que démontrer que ceux qui l’ont accepté ne se soucient pas véritablement des intérêts des Dakarois. En attendant les informations demandées dans sa lettre, Alioune Ndoye invite l’édile de la capitale sénégalaise à prévoir de «reconvoquer » le conseil municipal pour le vote du budget au bout d’un mois d’un véritable débat d’orientation budgétaire.