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18 août 2025
PAR Charles Faye
PELÉ
Pelé n’est pas mort Edson si. Beaucoup ne connaitront pas l’éternité de Pelé, tant ils seront tristement passés à côté de leur sphère, laissant pour seule trace une épitaphe illisble sur une dalle érodée.
Pour une trajectoire mal ajustée, des principes tombant telles des feuilles mortes, des ambitions s’écrasant sur des montants, ils auront raté les multiples occasions d’écrire leur histoire dans les lucanes béantes.
Comment ne pas voir comment Pelé a construit sa légende pour ne pas s’en inspirer et ne pas se retrouver dans le cercle des grands, des plus grands ?
Savoir s’arreter, pour que s’installe le mythe. S’en aller sans jamais partir.
Le monde pleure. Le football est en deuil. Son roi est mort. Quelle vie ! Quelle fin !
De quoi nous interroger en cette fin d’année tristounette, marquée par des histoires d’hormones débridées, de détournements de deniers publics, d’inélégance, d’arrogance.
2022 se meurt, dans la tourmente, sans gloire, sans promesses sinon annonciatrice d’une année encore plus sombre, porteuse de craintes de lendemains incertains, de films aux séquences X à faire tomber, de germes de la division.
La gloire n’est pas partout, pas chez nous en tout cas en ce 2022 à l’agonie, avec ses casseroles. Excit l’année, vive 2023, qui ne nous demandera pas du reste notre avis.
Aussi sûre que l’incertain, elle arrive avec son lot de surprises et d’incertitudes, dans notre rectangle de vie sec et chaud. A nous de faire en sorte qu’elle ne nous tombe pas dessus, qu’elle ne nous aspire pas dans ses angles morts, pour s’offrir, à nos dépens, des coups francs imparables.
C’est en ce sens que les arabesques de l’enfant Dico devenu Pelé, doivent nous livrer leurs secrets, pour dribbler les plans des infortunes se dessinant sous nos yeux.
Ces hasards subséquents, devant lesquels devront s’affirmer et s’assumer des responsabilités individuelles et collectives, afin que le Sénégal ne sombre pas dans la genèse d’un autre monde, auquel le renvoie quasiment son anagramme.
Entouré par une ceinture de feu djihadiste, convoité par la nouvelle géopolitique mondiale, éprouvé par le radicalisme et le populisme, aveuglé par le communautarisme et l’obscurantisme, traversé par l’onde de choc jeunesse, mis à rude épreuve par l’extrémisme politique, le Sénégal peine à se rassurer et assurer une bonne nouvelle année.
Pelé nous dira qu’on ne récolte que ce que l’on a semé, encore que les Lions nous ont donné de grandes joies en 2022.
Mais là n’est pas la question. C’est le mythe Sénégal qui s’effrite et ça, ce n’est pas possible.
Par Assane Guèye
ARRIVISTES DE LA POLITIQUE ET ARTISTE DU BALLON ROND
Le temps est le meilleur juge. Il passe. Les années défilent. Au même moment, les occasions en or nous filent entre les doigts qui se crispent. Les opportunités se présentent. Les opportunistes les gâchent une à une.
Le temps est le meilleur juge. Il passe. Les années défilent. Au même moment, les occasions en or nous filent entre les doigts qui se crispent. Les opportunités se présentent. Les opportunistes les gâchent une à une. Le spectacle qu’offre le microcosme politique sénégalais est lamentable. Les professionnels de la petite politique ne cessent de décevoir. Ils n’ont pas le génie des devanciers. Ce sont des nains juchés sur des épaules de géants. Comme il y a 11 ans, l’histoire pourrait se répéter. Le débat puéril du mandat est susceptible d’être réitéré. La première fois, c’était une tragédie. La seconde fois, ça sera une farce.
Le pays mange le temps mais il ne peut absolument pas se payer le luxe d’une nouvelle crise de cette nature. Il est vrai qu’une forme de nihilisme qui est la dévalorisation de toutes vertus s’est installée. Il est clair que la crise de civilisation s’est aggravée. Mais aucun agité ni cerveau cynique n’a le droit de tordre un bras. Les courtisans comblés sont les pires conseillers. Un soutien sincère du Président s’honore à plus travailler ses dossiers qu’à manœuvrer pour garder le plus longtemps son fromage. C’est fou que de rêver un mandat de trop pour son mentor. Il faut bien qu’il ait un bilan immatériel qui sera la cerise sur le gâteau des réalisations matérielles. Parce qu’il vaut mieux d’être adulé à la sortie de fonction qu’au moment d’entrer. Cela vaut tous les sacrifices et compromis humainement possibles.
Les sottises ne sont pas l’apanage de ceux qui sont aux manettes. L’opposition irréductible a aussi de la poutre dans les yeux. Elle va ajouter de la cacophonie. Les concerts de casseroles ont cassé la baraque la première fois. Il n’y a rien de mal à engager un combat pacifique face au gouvernement de combat. Mais la trouvaille a quelque chose de misérabiliste. Le Sénégal n’est pas un pays en lambeaux privé de tout. Hors, c’est dans des pays de ce genre qu’on voit ce genre de protestations. Nous valons donc mieux que ça. Il est aussi intéressant d’observer que les initiateurs des casseroles bruyantes traînent eux-mêmes des casseroles. Un festival des grandes idées ou un art du silence serait plus innovant.
Je me compare, je me console. Je me regarde, je me désole. La maison commune est un phare démocratique de plus en plus anarchique. Les nains sont juchés sur des épaules de géants. Les précurseurs évoqués plus haut étaient de grands metteurs en scène. Mais ils n’ont pas manqué de succomber aux attaques des démons. Ils sont responsables de la rupture de transmission complète à la nouvelle génération. Un nouveau peuple a surgi. Parce que chaque génération est un nouveau peuple. La discipline n’est pas sa force première. Laissée à elle-même, les colonies numériques formatent les cadres mentaux. Précisément, elles détériorent la santé mentale. Le résultat est dévastateur. L’hyper-violence des réseaux asociaux découle d’une absence totale de régulation. Il n’est pas exagéré de les classer dans la catégorie des bombes atomiques et des changements climatiques. La menace est dans chaque fibre. Plus on l’ignore, plus elle s’aggrave. Comment la conjurer ? Il faut avoir l’âme de l’artiste et de l’artisan. Ils créent des œuvres qui les dépassent. Ils ne font pas de musique sans partition. La classe politique est en mal de metteurs en scène. Ça nous fait souffrir terriblement. Les années, les mois souffrent de la façon. Voilà pourquoi ils passent si vite. Le proverbe arménien est indépassable : « honteux de ce qu’il voit tous les jours, le soleil se couche en rougissant ».
Les funérailles de 2022 coïncident avec celles du roi Pelé. Les connaisseurs disent qu’il avait un lien de parenté avec le ballon. Grâce à lui, le Brésil est célèbre dans le monde. « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ».
PELÉ, LEGENDE L’ÉTERNEL
Pelé n’est plus. Edson Arantes do Nascimento quitte la scène d’ici-bas une dizaine de jours après que les rideaux se sont baissés à Lusail, sur la scène qui l’a tant célébré : la coupe du monde de football. Celle où il a régné sans partage
Le sport-roi perd son roi. La première étoile du football s’est éteinte. Le roi Pelé est mort ce jeudi 29 décembre, à l’âge de 82 ans, à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo, au Brésil, des suites d’un cancer.
Pelé n’est plus. Edson Arantes do Nascimento quitte la scène d’ici-bas une dizaine de jours après que les rideaux se sont baissés à Lusail, sur la scène qui l’a tant célébré : la coupe du monde de football. Celle où il a régné sans partage, où il a laissé une empreinte indélébile par une performance inégalée même plus d’un demi-siècle plus tard. Triple champion du monde avec le Brésil (1958, 1962 et 1970), le natif de Tres Coraçoes, une petite ville entre Sao Paolo, Rio et Belo Horizonte, a été la toute première icône universelle du football et certainement la plus grande de toutes. Car au-delà des titres, des chiffres incroyables sur ses réalisations, il est surtout celui qui a amené la pratique du football à un autre niveau et est devenu sa première figure à dépasser le rectangle vert pour conquérir les terrains du marketing.
En 1970, déjà, Pelé était élu « Personne la plus célèbre de la planète » devant John Lennon, le pape Paul VI, Paul McCartney, Muhammad Ali, Paul Newman, la reine d’Angleterre Elizabeth II, Neil Armstrong, Elvis Presley, Clint Eastwood, Elizabeth Taylor, John Wayne et Barbra Streisand. Excusez du peu ! Quelques années plus tard, la marque "Pelé" était désignée comme deuxième plus grande marque du monde, derrière Coca-Cola et devant les compagnies de pétrole et gaz, les banques, les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes, les titans des télécommunications.
C’est ainsi que sa figure fit le tour du monde à une époque où les moyens de communication n’étaient pas aussi viraux, inspirant des générations et touchant toute la planète.
À l’issue de sa brillante carrière de joueur, il a continué à scintiller sur d’autres scènes : Ambassadeur de l’ONU en 1977, ministre des Sports du Brésil de 1995 à 1998, ambassadeur de l’Unicef pour l’éducation, sa plus grande victoire aura sûrement été son influence dans le cessez-le-feu de deux jours de la guerre du Biafra au Nigeria où il organisait un match de bienfaisance.
Ses performances sportives, notamment celle unique de triple vainqueur du Mondial, ont également fait le tour du monde, racontées sous tous les formats possibles, parfois avec exagération peut-être, mais toujours à la mesure de la grandeur de sa légende.
LE BRÉSIL DÉCRÈTE TROIS JOURS DE DEUIL NATIONAL
Après l’annonce de la mort du Roi Pelé, le Brésil a décrété trois jours de deuil national pour celui qui lui a permis de remporter trois Coupes du monde en 1958, 1962 et 1970.
Après l’annonce de la mort du Roi Pelé, le Brésil a décrété trois jours de deuil national pour celui qui lui a permis de remporter trois Coupes du monde en 1958, 1962 et 1970. À Santos, où l’ancien joueur a brillé de mille feux entre 1956 et 1974 et qui a décrété sept jours de deuil, une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi au stade et durera 24 heures.
Pour la première fois depuis 82 ans, le Brésil va se réveiller sans Pelé. Avec le décès du "Roi" du football, le pays entame un deuil national de trois jours, une marque de respect pour Edson Arantes do Nascimento, accompagné de condoléances planétaires. Après la mort d’Elizabeth II en septembre, c’est une autre figure majeure du XXe siècle qui disparaît en 2022, suscitant des réactions du monde du foot, mais aussi de la politique ou de la culture.
Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l’éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974. L’enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l’intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de Sao Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours.
Devant l’hôpital pauliste où le triple champion du monde est décédé, des fans ont brandi une banderole où l’on pouvait lire : "Roi Pelé éternel". À Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en hommage à Pelé, tout comme le mythique stade Maracana.
PAR Courani DIARRA
DESAMMOUR
Est-il seulement possible de conjuguer l’action du Président Macky Sall à l’imparfait en cette semaine finissante de l’année 2022 ? Sans ambages, je réponds : « Non ! ». Avant tout, parce qu’il est le président de la République en exercice.
Est-il seulement possible de conjuguer l’action du Président Macky Sall à l’imparfait en cette semaine finissante de l’année 2022 ? Sans ambages, je réponds : « Non ! ». Avant tout, parce qu’il est le président de la République en exercice. Je n’aime pas parler de politique mais il est bon, parfois, de se mêler de « ceux qui ne nous regardent pas » (les tenants du pouvoir). Car de plus en plus, le désamour entre acteurs politiques contamine d’autres couches de la population et pollue l’atmosphère, hélas !
Que les politiques jouent à « Je te tiens, tu me tiens.. », -vous savez, la comptine qui autorise les claques- ou à « Ali Baba et les 40 voleurs » (sous nos tropiques, leur nombre devient exponentiel), c’est leur malédiction ! Mais comment comprendre l’acharnement de certains observateurs sur ces rappeurs qui ont rencontré le chef de l’État ? Ces acteurs culturels n’ont pas besoin de l’onction de leurs pourfendeurs pour discuter avec l’autorité qu’incarne Macky Sall de leur vécu, leur vision, leurs opinions et leurs projets. Rappeurs ou promoteurs culturels, ils sont citoyens de ce pays et, à ce titre simplement, ont le droit de dialoguer avec le Président. Bien plus, leurs voix portent souvent plus loin que celles des élus. Ce propos ne porte donc pas sur le fond, mais sur la forme. Qui, parmi ceux qui clashent Xuman et ses potes reçus en audience au palais de la République, oserait refuser de déférer à l’invitation du Président ?
Tant que le dialogue est possible, encourageons-le !
Notre société est réputée pour sa tradition du dialogue, des échanges, des discussions au sein des familles et des communautés, pour trouver une solution à un problème quelconque ou parvenir à un consensus. Par conséquent, toute rencaontre ou discussion entre le chef de l’État et toute autre partie ne fait que perpétuer cette vieille tradition sénégalaise que nous avons toujours célébrée et protégée. Chacun est libre cependant d’émettre son avis sur les résultats d’une telle rencontre. Par contre, critiquer, voire s’opposer à sa tenue, est inacceptable sous peine de remettre en cause une valeur fondamentale de notre société. Tant que le dialogue est possible, encourageons-le ! Tous les peuples n’ont pas ce privilège qui est un gage de stabilité. C’est surtout en se parlant et en s’écoutant qu’on pourra préserver la paix et la cohésion au Sénégal, même s’il reste vrai, comme disait le doyen Ibrahima Bakhoum, il y a bientôt 25 ans, que « les chemins qui mènent à l’enfer peuvent être pavés des plus louables intentions ».
Ne nous laissons pas manipuler par la haine gratuite, la peur de l’inconnu. Apprenons plutôt à panser nos maux avec des mots, à penser ces mots avant de les prononcer. Comme les rappeurs, quoi. Sachons raison garder, interroger les actes avant de les condamner. L’air infect qui circule dans le pays n’étouffe pas quelques-uns pour épargner les autres. Il asphyxie tout autant les pragmatiques et les marchands de sommeil, les bosseurs et les branleurs. Croyez-moi, le Sénégal a certainement d’autres urgences à gérer. Si en 2022, des compatriotes croient encore que le raccourci pour la richesse, c’est le vol (détournement) ou la multiplication de billets, alors le chemin reste long vers l’émergence. Et d’autres viendront promettre, pire que Koukandé, de ressusciter Moïse pour qu’il sépare, non pas la Mer Rouge, mais l’océan Atlantique en deux.
Cessons les enfantillages et mettons-nous au travail, parce que « ligeey mo yorr reew » (c’est par le travail qu’un pays se développe), ainsi que le chante Youssou Ndour. L’élégance suppose aussi de ne pas douter de la bonne foi d’autrui à tout bout de champ…
«ON N'INTERPRÈTE PAS CE QUI EST CLAIR COMME L'EAU DE ROCHE»
Pour le professeur en sciences politiques Maurice Soudiek Dione, la constitution du Sénégal est claire sur la question des mandats
Pour le professeur en sciences politiques Maurice Soudiek Dione, la constitution du Sénégal est claire sur la question des mandats. «On n'interprète pas ce qui est précis et clair comme l'eau de roche», affirme le chercheur à l'Université Gaston Berger (Ugb) de Saint Louis qui était l'invité de «Appel sur l'actualité» sur «RFI».
De l'avis du politiste, les membres de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) qui parlent d'un deuxième quinquennat racontent des histoires. «En réalité, la Constitution est très claire là-dessus. L'argument des membres de la coalition BBY n'est pas juridiquement recevable pour la bonne et simple raison que la nature du mandat n'a rien à voir avec la durée du mandat. Aux Etats-Unis le mandat est de 4 ans, en France le mandat est de 5 ans, en République Démocratique du Congo le mandat est de 7 ans. Le mandat, qu'est-ce c'est ? C'est une habilitation à représenter, à agir et à parler au nom et pour le compte du peuple pour un temps qui peut être variable », explique Pr Maurice Soudieck Dione avant de préciser que «le premier mandat était un mandat de 7 ans, le second un mandat de 5 ans. Ce qui fait deux mandats et au regard de la Constitution, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs»
Battant en brèche les arguments des tenants du pouvoir, il souligne que si ces derniers considèrent que le mandat de 7 ans n'est pas un mandat, en ce moment, c'est un cataclysme juridique qui se produit. À l'en croire, cela veut dire que le président de la République a eu à exercer un pouvoir de fait. C'est-à-dire, indique-t-il, sans titre juridique valide et valable. «Et dès lors, toutes les lois qui ont été promulguées par lui sont nulles, toutes les nominations à des emplois civils et militaires qu'il a faites sont nulles. Vous comprenez alors le séisme que cela produit dans l'ordonnancement juridique», explique que Pr Soudieck Dione qui estime que cela constitue une aberration. «Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. C'est clair. Et nul n'est un pronom impersonnel. Et si on remplace nul par Macky Sall dans la situation actuelle, cela donne que Macky Sall ne peut pas exercer plus de deux mandats. On n'interprète pas ce qui est précis, clair comme de l'eau de roche», serine le Pr Maurice Soudieck Dione sur les ondes de «Rfi» avant de soutenir qu'une troisième candidature serait une violation manifeste et flagrante de la charte fondamentale. Pour lui, il n'est pas normal de faire primer les envies d'un individu, fût-il le président de la République, sur la Constitution.
Toutefois, il pense que l'opposition doit éviter d'entrer dans une confrontation inutile et prématurée, «tout en travaillant politiquement dans la perspective de cette échéance».
C’est le vœu du professeur en sciences politiques.
AÏSSATA TALL SALL RASSURE LES PARTENAIRES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES
La ministre des Affaires étrangères, a déclaré, jeudi, avoir apporté les clarifications nécessaires et rassuré les Ambassadeurs de l'Union européenne sur les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid-19
La ministre des Affaires étrangères, a déclaré, jeudi, avoir apporté les clarifications nécessaires et rassuré les Ambassadeurs de l'Union européenne sur les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid-19.
Sur son compte twitter, Me Aïssata Tall Sall a indiqué avoir déjeuné avec les Ambassadeurs de l'Union européenne. ‘’Nos discussions ont porté sur l'approfondissement de notre coopération, la mise en œuvre des conclusions du Sommet UE/UA, les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid’’, a-telle écrit.
A propos du rapport de la Cour des comptes, elle dit avoir ‘’apporté toutes les clarifications nécessaires et rassuré nos partenaires’’.
La Cour des comptes a décelé de nombreuses irrégularités dans un rapport sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et demandé l’ouverture d’informations judiciaires. Des organisations de la société civile ont appelé à un grand rassemblement, vendredi, pour réclamer l'application des recommandations de la Cour des comptes tandis que la coalition de l'opposition Yewwi askan wi a appelé à un concert de casseroles, le 31 décembre à 20h.
Lors d’une conférence de presse, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a assuré que le gouvernement ‘’donnera suite aux recommandations’’ du rapport de la Cour des comptes sur le contrôle et la gestion du fonds de riposte Force COVID-19, entre 2020 et 2021.
LES CAS DE TUBERCULOSE FLAMBENT DANS LE MILIEU CARCÉRAL
"De 2013 à 2018, nous avons eu une moyenne de tuberculose au niveau du pavillon spécial estimée à 30 cas par année. De 2018 à 2022, nous avons dénombré 174 cas", indique le médecin chef de l’administration pénitentiaire Dr Famara Seck
La réunion de coordination et de suivi annuelle qu’organisent le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (Pnlt) et les établissements pénitentiaires a fait l’état des lieux de la lutte contre la tuberculose dans le milieu carcéral. Et c’est pour souligner qu’entre 2018 et 2022, 174 cas ont été recensés dans les établissements pénitentiaires.
La tuberculose est la troisième cause de mortalité en milieu carcéral. Cette situation s’explique par les nombreux cas de tuberculose dans ce milieu. Le médecin chef de l’administration pénitentiaire Dr Famara Seck explique que les détenus constituent une population clé concernant la lutte contre la tuberculose. «En détention, nous avons des cas de tuberculose. D’après les données que nous avons, de 2013 à 2018, nous avons eu une moyenne de tuberculose au niveau du pavillon spécial estimée à 30 cas par année. De 2018 à 2022, nous avons dénombré 174 cas qui ont été tous hospitalisés et pris en charge dans l’unité de traitement du pavillon spécial», dit-il en ajoutant que la région de Dakar est la plus touchée.
Les facteurs qui peuvent favoriser la propagation de la maladie sont le surpeuplement, la promiscuité, le confinement, le manque d’aération et la vétusté des lieux, les transferts répétés entre établissements, le profil socio-économique des détenus. Pour sa part, la coordonnatrice du Programme National de lutte contre la tuberculose Dr Yacine Mar Diop estime qu’ils sont en train d’élaborer un nouveau plan stratégique 2023-2030. «Ce qui fait la spécificité de ce milieu est qu’il est fermé avec peu d’aération. Il regroupe beaucoup de personnes et il y a une transmission plus facile des maladies comme la tuberculose, et elle se fait par voie aérienne», souligne-t-elle. «Quand nous avons un cas, s’il n’est pas pris en charge très tôt et correctement, il y aura une dissémination de la maladie. La principale contrainte en matière de prise en charge est l’élargissement des détenus. Les infirmiers ignorent parfois le moment où le détenu doit être élargi et n’ont pas le temps d’établir la connexion avec le centre de traitement qui se trouve dans la zone du domicile du patient», explique-t-elle.
par Mame Diarra Sow
ENGAGEONS LA GUERRE REPUBLICAINE POUR LA PAIX
La guerre républicaine, seule solution pour sortir de cette violence qui mine notre Sénégal et qui risque de nous conduire au chaos. Une bataille républicaine massive et totale avec comme arme miracle l’impératif d’unité nationale
La guerre républicaine, seule solution pour sortir de cette violence qui mine notre Sénégal et qui risque de nous conduire au chaos. Une bataille républicaine massive et totale avec comme arme miracle l’impératif d’unité nationale. Une bataille de réconciliation nationale pour 2023 avant 2024 s’avère inéluctable. Sinon la victoire des uns, sera improbable et la défaite des autres impossible
VIOLENCE ET CHAOS.
Partir des mots simples pour décrire les maux complexes qui gangrènent notre vivre ensemble, pour décrier la violence qui sévit dans notre cher Sénégal et le chaos qui le guette.
Une tribune pour redire la gravité de l’heure qui a été déjà amplement et abondamment décriée partout, par tous. Aussi bien en public qu’en privé ; aussi bien par l’opinion nationale qu’internationale. A l’intérieur nous sommes tous sidérés. De l’extérieur nous sommes regardés avec stupéfaction.
Indignations à l’unisson. Condamnations à l’unanimité. Un appel à l’unité nationale pour sauver notre belle République du chaos. L’impératif d’unité s’avère inéluctable pour l’année 2023 avant de parler de l’enjeu majeur de 2024.
Car à y voir de près à la surface avec une courte vision l’enjeu demeure la violence réduite aux altercations physiques de l’Assemblée nationale ou aux dérives verbales de l’espace public. Mais à l’appréhender dans sa profondeur, cette violence générale et généralisée et son cortège de déflagrations est bien ancrée dans notre vivre ensemble. Les faits de violence connus s’apparentent à l’arbre qui cache la forêt.
La violence exprimée par les uns et les autres est le résultat d’un long parcours parsemé d’épines et de cactus ; de piques et de cailloux. C’est une escalade de violences, Initialement verbale, elle s’est développée de manière forte et exponentielle. Elle a pris forme avec de l’élan et de l’épaisseur et s’est confortablement installée dans notre vivre ensemble. Une violence multiforme, politique, sociale et économique
Au plan politique, l’on a constaté qu’à force d’invectives, qu’à force de propos agressifs, les débats politiques sont devenus haineux. La compétition s’est mue en animosité. Et les adversaires politiques sont devenus des ennemis. S’y ajoute que c’est une minorité politique bruyante qui exerce la violence sur une majorité citoyenne silencieuse. Des contradictions violentes aux antipodes des oppositions de vision politique de naguère entre Cheikh Anta Diop sur l’antériorité de la civilisation africaine et la vision mondialiste de la civilisation de l’universel de Léopold Sédar Senghor. Ou bien encore de son socialisme africain face au libéralisme de Maitre Abdoulaye Wade. Et L’on pourrait poursuivre la liste de ces oppositions politiques républicaines et fécondes. Avec ces grandes figures emblématiques qui ont fait la fierté et la grandeur de notre République.
Au plan sociétal, c’est le déficit de civisme et l’insuffisance du savoir faire et du savoir être. A la place des intellectuels, ce sont les influenceurs qui occupent la scène sociale. Le savoir qui est la pierre angulaire de tout progrès est placardisé au profit de l’avoir. Nul besoin d’avoir une trajectoire républicaine par le mérite pour contribuer au progrès de son pays. C’est le laissez aller et le laissez faire. Tout est autorisé même ce qui est interdit au nom de la démocratie et des libertés s’y rattachant. Libertés et libertinage sont confondus. La frontière entre la vie privée et la vie publique dans cette ère numérique est devenue floue voire illisibles. Dans le champ républicain on ne débat plus de l’essentiel mais de l’accessoire. Les débats structurels sont remplacés par des échanges sur les parties fines des uns, les frivolités des autres. Et les responsabilités sont partagées depuis l’affaire sweet beauté Adji sarr/ Ousmane Sonko et son déroulé.
Au plan économique, la violence fait l’actualité. Les populations sont violentées avec des crimes économiques sans précédent. Les scandales financiers font foison. Tout grand projet de l’Etat pour inscrire le pays dans l’émergence est une occasion de détournement et de corruption pour dirigeants et fonctionnaires véreux. Le récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de 1000 milliards destinés à sauver la nation en est une illustration parfaite.
Force est de constater que le climat républicain est devenu extrêmement délétère. Un climat venteux, poussiéreux, ensablé. Une atmosphère polluée, anxiogène qui se pointe à l’horizon depuis un bon moment. Une tension sociale qui couve depuis fort longtemps. Et c’est dire que la République dégradée, déchirée avec une fracture sociale profonde verbatim Président français J. CHIRAC et une plaie béante s’est résolument inscrite dans une descente aux enfers.
A cet égard, comment panser la plaie républicaine et la fracture sociale décrites ? Comment penser les solutions et thérapies de soin de cette République malade?
D’emblée une seule réponse à cette interrogation : l’impérieuse nécessité d’une réconciliation nationale pour l’année 2023 préalable à tout rendez républicain de 2024. L’impératif d’unité nationale pour sauvegarder notre commun vouloir de vie commune cher au père fondateur de la nation sénégalaise
La bataille républicaine de la réconciliation nationale s’avère inéluctable pour 2023 sinon nulle bataille électorale pour 2024. Apaiser le climat social et restaurer notre République en agonie dont les piliers institutionnels très fébriles s’affaissent de jour en jour.
S’agissant du pouvoir Exécutif, une rupture de confiance entre les gouvernants et les gouvernés due principalement à une mal gouvernance insatisfaisante qui impacte négativement le bien- être des populations. Des citoyens qui sont préoccupés par leur pouvoir d’achat et qui attendent leurs fins de mois comme leurs fins du monde. Qui attribuent leurs insuffisances et leurs misères à une gouvernance prédatrice et prévaricatrice des deniers publics par ceux qui les dirigent. En lieu et place de les servir, ils ne cessent de se servir à leur détriment.
Concernant le pouvoir judiciaire, le débat s’articule au niveau d’une justice à deux vitesses et à géométrie variable selon que l’on soit au pouvoir ou à l’opposition. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques est éminemment d’actualité. Sur toutes les affaires pendantes, il n’y a presque plus de frontière entre les droits des uns et les devoirs des autres. Une confusion d’interprétation sur toutes les questions de droit qui nous interpellent. Le principe sacro -saint de l’autorité de la chose jugée est remis en question ; même sur l’interprétation de notre loi fondamentale. En atteste la question actuelle de la troisième candidature du Président SALL pour l’année 2024 et les différentes interprétations déjà agitées. Au demeurant alors que ce n’est ni le moment ni le lieu. Ni le moment car en République on doit se soumettre au calendrier républicain qui fixe les rendez- vous républicains et les débats y afférent en prélude du choix des citoyens, et le temps présent n’est pas dédié à installer le pays dans une campagne prématurée. Ni le lieu car en République, il y a une institution autre que le tribunal médiatique chargée de juger la recevabilité des candidatures pour toute élection républicaine. Encore une violence.
Quant au Pouvoir législatif qui est l’épicentre du séisme de la violence, empruntant les propos de René Dumont tiers-mondiste et ami de l’Afrique force est de constater que « la rentrée parlementaire de la 14ème législature était déjà mal partie ». Avec ce tohu-bohu, ces scènes de turbulence et de chahut au rythme des sons de chaises et de tables. Ce tintamarre en place et lieu de débat. Il ne fait pas exception et reste à l’image nationale. L’on voit un parlement de gueux, teinté de fanatisme et de radicalisme qui tend à faire mourir la République alors que la naissance de notre toute première République y a eu lieu. En parole, des honorables députés crient urbi et orbi qu’ils sont des serviteurs alors qu’en actes ils apparaissent comme des misérables élus dans leurs respectives positions partisanes qui minent la République.
L’impératif d’unité nationale comme arme miracle
Une fois le constat d’une République en agonie et d’une nation malade. Aux grands maux les grands remèdes. Dans ce vaste champ républicain en ruines une guerre républicaine doit être engagée sans tarder avant qu’il ne soit trop tard. Face à chaos debout prêt à s’emparer de la république. Avec comme seule arme l’impératif d’unité nationale. Une arme miracle qui n’est ni mirage ni utopie
Toutefois dans cette bataille pour la réconciliation nationale qui s’avère inéluctable pour l’année 2023 avant tout enjeu de 2024 il faut la mener avec organisation et méthode. « philosophie du Président SENGHOR ». Chacun son rôle et sa mission.
A Monsieur le Président de la République de mener cette bataille de réconciliation nationale pour l’intérêt du Sénégal et l’honneur de la République.
En présidant aux destinées de la République, vous êtes également le Chef de l’Etat et le Chef des Armées. Ce faisant, il vous appartient de mener cette bataille républicaine pour apaiser notre pays, pour sécuriser nos concitoyens. Un climat républicain serein et paisible est la condition sine qua none pour toute vision de progrès et de prospérité inhérente à chaque société. Monsieur le Président, il vous appartient de siffler la fin de la récréation avec autorité sans autoritarisme. Parlez à votre peuple surtout à propos des violences économiques. Parlez à vos collaborateurs indexés qui ne respectent pas le jeu républicain en se démettant de leurs charges et se mettre à la disposition du pouvoir judiciaire pour clarifier leur innocence présumée. En même temps ne pas gêner l’autorité et le gouvernement qui est la structuration du fonctionnement du pays. Aussi, Un appel à l’ensemble de la nation même, à vos concitoyens les plus virulents ne serait pas une faiblesse coupable mais un devoir historique.
Il vous appartient de mobiliser les forces de la nation. Il vous appartient de rassembler tous les Sénégalais. Il vous appartient de nous guider pour l’année 2023 sur le chemin de l’unité nationale. Que les sénégalais d’ici et d’ailleurs soient unis dans cette bataille de réconciliation nationale. Qu’ils soient liés dans la résistance républicaine. Pouvoir comme Opposition puisque tout part du champ politique.
Vivement que toutes les affaires judiciaires pendantes des acteurs politiques ou des militants républicains en maille avec la justice soient purgés au nom de la réconciliation nationale.
Vivement que les ressources attendues pour 2023 deviennent la gloire de notre Sénégal à l’instar des Emirats Arabes Unis, modèle d’intelligence économique.
Le message attendu pour 2023 quoique cela vous coute est un dialogue national d’anthologie en vue d’une Conférence nationale pour la réconciliation des esprits et des cœurs conformément à la volonté du peuple sénégalais traduite dans la configuration parlementaire issue des dernières élections.
Aucune majorité absolue de part et d’autre
Ma conviction est que le leader naturel de l’opposition Ousmane SONKO répondra positivement quel qu’en soit le prix. Parce que dans sa clairvoyance, il fait la différence entre l’exigence de compromis républicain de l’heure et la compromission. Entre responsabilité et faiblesse. Il comprend l’aspiration de ses concitoyens et l’enjeu républicain de mener le combat pour permettre à notre pays d’accéder à une souveraineté pleine et entière (économique, éducationnelle sanitaire...). Et que le vrai débat, c’est de transformer nos ressources pétrolières et gazières en richesses. De débattre sur les visions d’industrialisation et de numérisation de notre économie avec comme préalable l’apaisement national.
Ma conviction est que les sages de la République comme les anciens Présidents Diouf et Wade répondront à l’appel pour sauver la République et par ricochet leurs héritages.
Ma conviction est que tous les dignitaires religieux épris de paix seront présents.
Ma conviction est que la jeunesse activiste ou pas doit être de la partie.
Parlez à votre jeunesse par crainte qu’elle s’égare dans les pénombres du populisme politique et du terrorisme intellectuel comme vous suggérez votre défunt frère d’arme ABC CISSE.
Pour l’année 2023 l’année de la synthèse et de la réconciliation, tous ensemble pour une Co construction de paix et de progrès.
Pour l’année 2024, l’année du choix, seul le peuple est souverain.
Vive le Sénégal. Vive la République.
LES HOMMAGES AU ROI PELE ET D'AUTRES SUJETS POLITIQUES ET SOCIAUX AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les quotidiens ont mis en exergue les sujets politiques et sociaux dans leur édition de ce vendredi, en même temps qu’ils rendent hommage à Pelé, la star mondiale du football décédée jeudi à l’âge de 82 ans.
Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens ont mis en exergue les sujets politiques et sociaux dans leur édition de ce vendredi, en même temps qu’ils rendent hommage à Pelé, la star mondiale du football décédée jeudi à l’âge de 82 ans.
EnQuête analyse la collaboration de Macky Sall avec le Premier ministre, Amadou Ba. ‘’Le déplacement du président Macky Sall dans la région de Tambacounda, avec tout son gouvernement, a été un test de popularité (…) pour le chef de la majorité présidentielle. Cependant, son Premier ministre s’est montré discret’’, commente le journal, estimant que ‘’si [Amadou Ba] n’a pas eu toute la lumière à Tambacounda, il a gagné en pouvoir auprès du président Macky Sall’’.
Le Quotidien annonce des réunions prévues mardi prochain entre les militants de la société civile et Amadou Ba, qui va également rencontrer les partenaires techniques et financiers de l’Etat du Sénégal. C’est une ‘’mission d’explication’’ que le chef du gouvernement va effectuer. Elle portera sur les audits menés par la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Le rapport en question signale plusieurs malversations dans la gestion de ces fonds, dans plusieurs ministères notamment.
Selon Vox Populi, la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, s’est prêtée à l’exercice avant le Premier ministre, puisqu’elle ‘’a longuement échangé avec les ambassadeurs des pays partenaires (…) du Sénégal’’. ‘’Au menu des discussions, l’approfondissement de la coopération mais aussi, et surtout, le rapport de la Cour des comptes’’, ajoute le journal.
Pour rappel, des institutions financières et des Etats partenaires économiques du Sénégal ont contribué au fonds national destiné à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Tribune évoque le rassemblement prévu cet après-midi à la place de la Nation, à Dakar, à l’initiative de la société civile, en guise de protestation contre le détournement présumé des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Les manifestants vont dénoncer ‘’tous les gloutons qui profitent de leur position pour festoyer sans retenue (…) avec l’argent public’’, ajoute-t-il.
L’Observateur s’est intéressé au traditionnel discours du président de la République du 31 décembre et pose la question de savoir de quoi va parler Macky Sall aux Sénégalais. ‘’La seule chose qui intéresse le peuple, c’est la question de la troisième candidature du chef de l’Etat (sera-t-il candidat ou pas)’’, affirme le journal en résumé du point de vue de l’un des analystes interrogés.
‘’La relève, ce ne sont pas ceux qui vont passer leur temps à taper sur des bols’’, note Libération en citant Macky Sall.
Le président de la République fait allusion au concert de casseroles que veut organiser l’opposition au moment où il va s’adresser à la nation, le soir du 31 décembre.
‘’Lueurs d’espoir’’
Concernant la politique sociale du gouvernement, Source A annonce la gratuité, à partir de janvier prochain, de la prise en charge médicale des femmes porteuses de fistules obstétricales.
La prévalence de la tuberculose dans les prisons préoccupe L’As. ‘’La tuberculose est la troisième cause de mortalité en milieu carcéral’’, lit-on dans le journal, selon lequel 174 cas ont été enregistrés entre 2018 et 2022 dans les prisons sénégalaises. Un nombre jugé élevé.
L’info met en exergue ‘’les lueurs d’espoir’’ de l’éducation sénégalaise en se basant sur un rapport consacré à ce secteur par la COSYDEP, un regroupement d’organisations intervenant dans la politique éducative nationale. La COSYDEP a fait plusieurs propositions à l’Etat en vue d’un bon déroulement de l’année scolaire, selon L’info.
‘’Les forces de défense et de sécurité doivent être formées sur la spécificité de Touba’’, suggère Cheikh Guèye, un spécialiste de cette ville, la plus peuplée du pays après Dakar, en même temps capitale de la confrérie des mourides.
Le khalife général des mourides a dissous la police des mœurs de Touba et a donné les ‘’pleins pouvoirs à la police et à la gendarmerie’’, qui sont chargées maintenant de faire régner l’ordre dans cette ville où leur présence était restreinte.
‘’Après la démolition précipitée, le néant’’, titre Le Témoin Quotidien, concernant l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.
‘’Les autorités ont ordonné le déménagement’’ en toute hâte de cet établissement de santé, ‘’pour un démarrage imminent [de ses] travaux de reconstruction’’, rappelle-t-il.
Mais, plusieurs mois après le déménagement des services de cet hôpital recevant des centaines ou des milliers de patients par jour, ‘’le site ressemble à un champ de ruines’’, affirme Le Témoin Quotidien.
Une ‘’aura prophétique’’
La presse sénégalaise commente aussi la mort survenue jeudi, à l’âge de 82 ans, de l’ancien footballeur brésilien Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé.
‘’Un pan de l’histoire du football s’effondre’’ avec sa mort, lit-on dans Stades.
‘’Le Brésilien Pelé, première star planétaire du football et attaquant de génie qui a révolutionné la pratique du ballon rond, est mort (…) après avoir lutté pendant plus d’un an contre le cancer’’, écrit-il.
Record estime que ‘’le football est orphelin’’, puisque ‘’son roi est mort’’.
Il publie les hommages de plusieurs célébrités footballistiques et de Luiz Inácio Lula da Silva, réélu président du Brésil depuis plusieurs semaines. ‘’Peu de Brésiliens ont porté le nom de notre pays aussi loin que lui’’, témoigne le chef d’Etat.
Bés Bi Le Jour rappelle le match que Pelé a joué à Dakar en 1967, contre un club sénégalais.
‘’Ses performances sportives, notamment celle de l’unique triple vainqueur du Mondial, ont (…) fait le tour du monde, racontées sous tous les formats possibles, parfois avec exagération, mais toujours à la mesure de la grandeur de sa légende’’, commente le même journal.
‘’Rapide, résistant, dribbleur fou, bon des deux pieds, au jeu de tête ravageur, il s’est brillamment illustré…’’ se souvient Le Soleil, rappelant que Pelé est le plus jeune joueur à avoir remporté la Coupe du monde (à 17 ans) et le seul à avoir soulevé son trophée trois fois.
‘’Avec sa disparition, c’est une belle page du football qui se referme’’, conclut Le Soleil.
‘’Même ceux qui l’ont regardé sur de vieilles bandes qui se plantent ont constaté l’étendue de son talent (…) Pelé est éternel’’, commente Le Quotidien.
EnQuête estime qu’‘’il était le football’’. ‘’Pelé était une source d’énergie positive, guidée par une foi religieuse qu’on retrouve souvent dans la diaspora africaine éparpillée dans le monde et sublimée par un talent sportif inouï, à l’aura prophétique’’, lit-on dans le même journal.