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19 juin 2025
Mamadou DIALLO
LE SÉNÉGAL DOIT DAVANTAGE CAPTER LES IMMENSES RESSOURCES DU TOURISME DE CROISIÈRE
La problématique aiguë du développement du tourisme de croisière se pose aujourd’hui avec acuité pour venir en appoint à l’option déjà consolidée du tourisme balnéaire.
La problématique aiguë du développement du tourisme de croisière se pose aujourd’hui avec acuité pour venir en appoint à l’option déjà consolidée du tourisme balnéaire.
Notre dernière expérience aux Îles du Cap Vert, sur invitation du président de Copitour/CEDEAO, Mr Mamadou Racine Sy, au Forum organisé en marge du Salon International du Tourisme, nous conforte dans l’idée que le Senegal et certains autres pays membres disposent d’un réel potentiel non encore ni suffisamment exploré et/ou exploité dans le segment combien rémunérateur du Tourisme de croisières.
La CEDEAO compte 10 pays côtiers dont 1 (îles du Cap-Vert) parmi les 15 pays membres.
La Valorisation du tourisme de croisières au Sénégal et en général dans cet espace est plus qu’un devoir.
C’est d’une urgence absolue !
Les croisiéristes, par l’argent qu’ils dépensent, créent des emplois et des opportunités pour les communautés locales du monde entier. Il faut savoir en effet, que 24 croisiéristes suffisent à créer un emploi équivalent à temps plein. Les croisiéristes dépensent en moyenne 750 dollars US par passager dans les villes portuaires au cours d’une croisière typique de sept jours. Enfin, 6 personnes sur 10 ayant effectué une croisière disent être retournées dans une destination qu’elles avaient visitée pour la première fois en bateau de croisière.
Les données économiques pour l’année 2020 illustrent l’impact de la pandémie sur l’ensemble de l’industrie de la croisière :
=> 5,8 millions de passagers (-81%),
=> 576 000 emplois liés aux croisières (-51%), => 64,4 milliards de dollars de contribution économique totale (-59%) et soulignent l’importance du tourisme de croisière pour les économies du monde entier.
Plus que jamais les pays membres du Copitour/CEDEAO doivent engager une large réflexion impliquant tous les acteurs concernés (Institutions communautaires, acteurs portuaires, pouvoirs publics, organisations patronales des professionnels du secteur privé, divers autres acteurs, experts maritimes, gestionnaires des ports, compagnies de croisières etc…)afin d’apprécier les forces et faiblesses en perspective de la définition d’une nouvelle stratégie commune à la fois inclusive et adaptée pour orienter et capter davantage une partie des flux d’investissements, touristiques et financiers dans le cadre d’un développement harmonieux du Tourisme de croisières maritime et /ou fluvial au profit de notre Industrie et de nos Etats membres.
LE BURKINA FASO EXCLUT DE L’ACCORD AGOA
Dans un courrier adressé au Congrès américain, le président Joe Biden a annoncé l’exclusion prochaine du Burkina Faso de l’accord commercial African Growth Opportunities Act (Agoa), liant la première puissance mondiale aux pays africains.
Dans un courrier adressé au Congrès américain, le président Joe Biden a annoncé l’exclusion prochaine du Burkina Faso de l’accord commercial African Growth Opportunities Act (Agoa), liant la première puissance mondiale aux pays africains. Selon l’Afp, la décision est motivée par l’absence de progrès vers un retour à la démocratie, après les deux coups d’Etat militaires dans le pays depuis début 2022.
« J’ai pris cette décision car j’ai déterminé que le gouvernement du Burkina Faso n’a pas mis en place, ou fait des progrès continus en vue d’établir, le respect de l’Etat de droit et du pluralisme politique », a en effet justifié le successeur de Barack Obama, tout en soulignant que ces éléments sont nécessaires dans le cadre du programme.
L’exclusion du pays ouest-africain sera effective au 1er janvier 2023, a précisé le courrier.
Le Burkina Faso a connu un nouveau coup d’État militaire le 30 septembre dernier. Au pouvoir depuis huit mois, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été renversé par le capitaine Ibrahim Traoré, officiellement désigné le 5 octobre président du pays.
FIN DE L'AUDITION DE SONKO
Le leader de Pastef déplore l’arrestation ce jeudi, des éléments de sa garde rapprochée. Ces derniers ont été conduits à la section de recherches de Colobane puis acheminés à Mbour pour les besoins d’une enquête
L’audition du leader de Pastef/Les Patriotes par le Doyen des juges a pris fin jeudi vers a pris fin vers 15h15, a appris l’APS.
’’Mon audition a pris fin et s’est très très bien déroulée’’, a déclaré Ousmane Sonko sur twitter.
Toutefois, il a déploré l’arrestation des éléments de sa garde rapprochée.
’’Cependant, la gendarmerie de Macky Sall et Moussa Fall a attendu que je sois dans le bureau du Doyen des juges avec mes avocats pour kidnapper tous les éléments de ma sécurité. Cette énième forfaiture ne passera pas’’, a-t-il écrit sur le réseau social.
Selon les médias, le leader de Pastef/Les Patriotes refuse de sortir du bureau du doyen des juges sous prétexte que ses gardes du corps ont été arrêtés sans avoir reçu au préalable une convocation.
Les mêmes sources rapportent que six gardes du corps de M. Sonko ont été arrêtés par la gendarmerie.
Ils ont été conduits à la section de recherches de Colobane puis acheminés à Mbour pour les besoins d’une enquête sur l’affaire des affrontements qui ont eu lieu au village de Thicky dans la commune de Diass lors de la dernière tournée du leader de Pastef.
Le procureur du tribunal de Grande instance de Mbour va d’ailleurs tenir un point de presse sur cette affaire, cet après-midi.
L’opposant Ousmane Sonko est arrivé jeudi au tribunal de Dakar pour être auditionné à partir de 12h sur les accusations de viol le visant.
Il était accompagné de ses seuls avocats, sans ses garde-corps ni d’autres leaders de l’opposition, selon des reporters qui ont suivi son cortège passé par la corniche ouest dakaroise pour rallier le tribunal de grande instance de Dakar.
Ousmane Sonko avait été inculpé en mars 2021 et placé sous contrôle judiciaire, suite à des accusations de viol et de menaces de mort formulées à son encontre par une employée d’un salon de massage dakarois.
Des manifestations de grande ampleur soldées par la mort de 14 personnes avaient éclaté au Sénégal, à cette date, en lien avec cette affaire qui a contribué à polluer depuis la vie politique sénégalaise.
Alors qu’il se rendait au tribunal, des heurts avaient éclaté à Dakar entre les forces de l’ordre et les sympathisants de l’opposant.
Des émeutes qui ont aussi touché d’autres villes comme Ziguinchor, la capitale du sud du pays, dont il va par la suite devenir le maire.
En perspective de son audition par le doyen des juges d’instruction, un important dispositif sécuritaire avait été mis en place. Plusieurs médias parlent d’une capitale sénégalaise bunkérisé.
SONKO AU TRIBUNAL DE DAKAR POUR SON AUDITION
Le leader de Pastef est arrivé au tribunal de Dakar où il doit être auditionné à partir de 12 heures sur les accusations de viol le visant. Il était accompagné de ses seuls avocats, sans ses garde-corps ni d’autres leaders de l’opposition
L’opposant Ousmane Sonko est arrivé au tribunal de Dakar où il doit être auditionné à partir de 12 heures sur les accusations de viol le visant, ont constaté des journalistes.
Il était accompagné de ses seuls avocats, sans ses garde-corps ni d’autres leaders de l’opposition, selon des reporters qui ont suivi son cortège passé par la corniche ouest dakaroise pour rallier le tribunal de grande instance de Dakar.
La présence de Ousmane Sonko, leader du parti PASTEF, Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, a été confirmée vers midi au tribunal par des médias.
Il avait été inculpé en mars 2021 et placé sous contrôle judiciaire, suite à des accusations de viol et de menaces de mort formulées à son encontre par une employée d’un salon de massage dakarois.
Des manifestations de grande ampleur soldées par la mort de 14 personnes avaient éclaté au Sénégal, à cette date, en lien avec cette affaire qui a contribué à polluer depuis la vie politique sénégalaise.
Alors qu’il se rendait au tribunal, des heurts avaient éclaté à Dakar entre les forces de l’ordre et les sympathisants de l’opposant.
Des émeutes qui ont aussi touché d’autres villes comme Ziguinchor, la capitale du sud du pays, dont il va par la suite devenir le maire.
En perspective de son audition par le doyen des juges d’instruction, un important dispositif sécuritaire avait été mis en place. Plusieurs médias parlent d’une capitale sénégalaise bunkérisé.
Par Abdou FALL
REVIENS À LA SERENITE ALIOUNE TINE
« Ta place, cher ami, n’est pas dans la rue. Les solutions de rue n’ont jamais apporté rien de bon. Je te dis en toute amitié que tu n’as pas le droit d’être porteur d’un discours de nature à jeter les germes de la violence au Sénégal
Je suis au regret de devoir déroger à une règle que je me suis imposé depuis le temps que je partage l’espace public avec des hommes et des femmes dont je suis parfois loin d’avoir les mêmes vues et opinions dans le débat politique ; mais que j’ai toujours traité avec respect et courtoisie.
Je pense en toute sincérité que c’est ça qui correspond à notre devoir et à nos responsabilités. C’est aussi ce qui sied en particulier dans une société comme la nôtre où «le vivre ensemble» a été élevé en « art de vivre «. Ce qui en fait le charme et la notoriété à travers le monde.
Rappeler à cet égard que ce n’est pas un hasard si nos « lions « du football qui nous valent grande fierté en Afrique et dans le monde sont nommés « Lions de la Téranga «.
«Teral « est la racine du mot «teranga «; Or «teral « renvoie moins à ce qu’on donne qu’à la manière de se tenir et de tenir l’autre . Le vis à vis.
C’est sur ce socle que s’est construite notre personnalité culturelle de base qui structure notre comportement vis à vis des autres, y compris ceux avec qui on est en désaccord en politique.
C’est une des raisons pour lesquelles nous nous sommes toujours abstenus de glisser du terrain de l’adversité politique vers celui de la haine politique.
Le doyen Amath Dansokho aimait à rappeler à cet égard, dans les moments d’agitation, « Qu’on est en politique. Pas en guerre de religion « ! Surtout dans un monde oû les lignes de démarcation au plan idéologique ont depuis longtemps perdu de leur réalité.
Des pays gouvernés par des partis communistes sont devenus les champions d’un capitalisme triomphant à travers le monde. Ceux de ma génération décodent sans peine ce langage.
Tout cela pour dire que c’est la mort dans l’âme que je m’adresse personnellement à Monsieur Alioune Tine pour lui dire qu’à défaut d’une retraite bien méritée sur le terrain qu’il s’est choisi de l’activisme «droit de l’hommiste « pour mettre sa notoriété au service de la paix et du développement social de ce pays, qu’au moins, il se ressaisisse pour arrêter le mauvais spectacle qu’il est en train de produire devant des jeunes dont la majorité ont l’âge de nos petits-enfants.
Je te dis en toute amitié Alioune que ta dernière sortie n’est pas bonne ! Elle est mauvaise !
Le spectacle d’un commando amené par toi-même entouré de jeunes ayant pour l’essentiel l’âge de tes enfants et neveux n’est pas du tout gratifiant après le parcours qui a été le tien.
C’est à croire que vous vous trompez lourdement d’époque et de contexte. Tous les pays, y compris le nôtre à un moment donné, où les crises que vous décrivez se sont produites, c’est suite à des tentatives de tripatouillage de la constitution pour se donner droit à un ou des mandats.
Ce qui, à notre connaissance, n’est pas le cas aujourd’hui au Sénégal.
Il est curieux, sur ce sujet, que vous apparaissez comme représentant de l’aile ultra radicale de l’extrême opposition radicale lorsqu’on sait que des figures représentatives de cette opposition que vous connaissez très bien ont été les premiers à reconnaitre en lieu et place de la cours constitutionnelle non saisie sur la question, la légalité d’une éventuelle candidature du Président Macky Sall ...
De quoi tu te mêles Alioune pour t’exciter autant sur un sujet dont les concernés eux-mêmes c’est à dire les potentiels concurrents à une éventuelle candidature du leader de la majorité ne font pas état. ?
Mieux ils en ont déjà reconnu la légalité.
En quoi devrais tu être « plus royaliste que le roi « au point d’offrir ta poitrine à la rue et ton corps au sacrifice suprême dans un combat qui n’est pas censé être le tien. En tous cas, pas dans les termes où vous le posez.
Ce n’est pas à toi, sensé enseigner les droits de l’homme que je dois apprendre que si les constitutions ont été créés par les hommes et la démocratie instituée dans les pays civilisés, c’est précisemment pour que les nécessaires conflits qui traversent les communautés humaines puissent trouver un règlement qui protègent les citoyens, surtout les plus vulnérables, contre des solutions de violence. L’enjeu majeur de la démocratie, c’est de trouver une issue pacifique aux contradictions des groupes politiques, sous l’arbitrage d’institutions qualifiées pour le faire et en définitive par le peuple souverain à travers les urnes.
Or tout le monde sait, dans le cas d’espace, ni tes enfants, ni les enfants de ceux dont tu sembles défendre les intérêts politiques ne seraient sur la ligne de front si tu arrivais à «chauffer « la rue comme tu le promets ....
C’est là que se trouve tout le sens des combats héroïques des femmes et des hommes de notre générations et de celles qui nous ont précédées, combats menés et gagnés aux prix d’énormes sacrifices que tu es bien placé pour apprendre à ceux qui, autour de toi , croient en toute naïveté et ignorance que l’histoire politique et des combats démocratiques commence avec eux dans ce pays .
Tu devrais être parmi ceux qui leur apprennent que les droits et libertés actuels dont ils jouissent au point d’en abuser de plus en plus, il y a des hommes et des femmes qu’ils désignent aujourd’hui en ennemis qui en ont été parmi les acteurs majeurs. Défendre la paix, c’est avant tout défendre l’état de droit incarné par les institutions de la république et le recours aux urnes comme lieu sacré d’expression de la volonté populaire...
Je trouve triste Alioune que ce soit les jeunes cadres de notre majorité Moussa Sow et Birame Faye qui vous le rappellent.
Reviens au calme et à la sérénité. C’est sur le terrain des contributions constructives que notre génération est attendue. Les défis de notre époque et de nos pays sont autrement plus sérieux qui appellent des solutions de lucidité et de sérénité.
Henri Kissinger livre une belle leçon de sagesse aux dirigeants et acteurs publics de notre époque lorsqu’il écrit : « Retenons que l’ère des satisfactions absolues est révolue. On est aujourd’hui dans le temps des insatisfactions pondérées « Ta place, cher ami, n’est pas dans la rue. Les solutions de rue n’ont jamais apporté rien de bon. Je te dis en toute amitié que tu n’as pas le droit d’être porteur d’un discours de nature à jeter les germes de la violence au Sénégal.
FOOT FEMININ : LE CAMEROUN EN AMICAL A THIES LE 10 ET 13 NOVEMBRE
L’Equipe nationale féminine de football disputera deux matchs amicaux face à son homologue du Cameroun, les 10 et 13 novembre prochains, à Thiès.
L’Equipe nationale féminine de football disputera deux matchs amicaux face à son homologue du Cameroun, les 10 et 13 novembre prochains, à Thiès.
Pratiquement quatre mois après leur parcours historique et honorifique à la Coupe d’Afrique des nations, les Lionnes feront ainsi leur retour pour la première fois depuis cette Can au Maroc. Les joueuses de Mame Moussa Cissé seront en regroupement du 8 au 14 novembre. Une double confrontation qui servira de préparation au tournoi qualificatif pour la Coupe du monde, d’après nos informations. Les Lionnes indomptables préparent également le tournoi de qualification au Mondial.
Les expatriées bien présentes
Au mois de juin dernier, les deux nations s’étaient rencontrées en terre camerounaise pour préparer la Can féminine 2022. Les deux rencontres se sont soldées par un nul 2-2, puis une victoire sur la plus petite des marges pour le Cameroun. Ainsi, Safiétou Sagna et sa bande voudront bien prendre leur revanche au Stade Lat Dior de Thiès.
S’il ne l’a pas encore rendue publique, Mame Moussa Cissé a déjà concocté sa liste pour cette double confrontation. Le sélectionneur des Lionnes pourra notamment compter sur les expatriées dont les Marseillaises, Mbayang Sow, Ndèye Awa Diakhaté et Mama Diop, qui réalisent un excellent début de saison en D2 féminine française avec l’Olympique de Marseille.
LES EFFORTS DOIVENT ETRE FAITS POUR LA PREVENTION DE L'OBÉSITÉ
Le professeur en pédiatrie et nutrition, Mouhamadou Gué¬laye Sall, recommande des mesures de prévention de l’obésité consistant à «manger sainement et à bouger», pour mieux lutter contre l’obésité des enfants, phénomène en nette progression
Le professeur en pédiatrie et nutrition, Mouhamadou Gué¬laye Sall, recommande des mesures de prévention de l’obésité consistant à «manger sainement et à bouger», pour mieux lutter contre l’obésité des enfants, phénomène «en nette progression dans nos différents pays».
Le professeur Sall, agrégé en pédiatrie, traitait vendredi de sujets gravitant «autour de la qualité de l’alimentation», dans le cadre du programme d’activités annuel de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal. «Il y a une situation de double fardeau nutritionnel, et donc de transition épidémiologique nutritionnelle, avec les maladies carentielles qui aujourd’hui cohabitent avec des maladies comme l’obésité», a-t-il fait valoir au cours de son intervention. La prise en charge de l’enfant obèse, «complexe et difficile, nécessite une approche multidisciplinaire et intégrative, centrée sur la famille et le mode vie», a indiqué le professeur Mouhamadou Gué¬laye Sall, agrégé en pédiatrie.
«Le message le plus puissant que nous avons relevé, c’est que les efforts doivent être faits dans le domaine de la prévention, articulé autour de manger sainement et bouger», a ajouté Mouhamadou Guélaye Sall, enseignant à la Faculté de médecine, pharmacie et odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar. Il note toutefois que selon les données disponibles, l’obésité «est un problème observé en milieu urbain» principalement.
Le professeur en nutrition et alimentation, Amadou Tidiane Guiro, a lui axé son propos sur la promotion des aliments locaux, afin de réduire la malnutrition et l’insécurité alimentaire, dans un contexte international marqué, dit-il, par les conséquences du Covid-19, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les problèmes sécuritaires au Sahel. «L’insécurité alimentaire progresse en Afrique et persiste au Sénégal, malgré les efforts consentis par l’Etat», fait-il observer, en ajoutant que cette insécurité «est le fruit d’une insuffisance de la couverture des besoins alimentaires des populations», en lien avec «une insuffisance de la production agricole».
Selon lui, l’Afrique vit un paradoxe lié au fait que le continent dispose d’une «diversité importante d’aliments à valoriser pour le présent et l’avenir», alors qu’il «devient de plus en plus difficile d’importer des aliments». «Nous avons beaucoup de choses dans notre pays que nous pouvons développer pour faire face à ces besoins nutritionnels», a-t-il dit, avant d’insister pour la valorisation de produits locaux comme le mil et le sorgho, qui ne contiennent pas de gluten.
BATAILLE DE LONGUE HALEINE POUR INCITER LES FILLES A INTEGRER LES FILIERES SCIENTIFIQUES
Depuis des années, c’est le pari de l’école sénégalaise : inciter les filles à embrasser davantage les disciplines scientifiques.
Depuis des années, c’est le pari de l’école sénégalaise : inciter les filles à embrasser davantage les disciplines scientifiques. Il a été tenu, à Kaolack, un atelier de bilan semestriel (d’avril à septembre 2022) lors des Cadres de concertation régionaux (Ccr) dans le cadre du projet «Voix et leadership des femmes au Sénégal» (Vlf-Sénégal). La gestion des ressources extractives a été au centre des débats lors de l’atelier qui a eu lieu à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (Cciak).
Selon la présidente de l’axe centre du Cadre de concertation régional du projet «Voix et leadership des femmes au Sénégal», Fatou Fall Mbossé, il s’agit de permettre aux filles de jouer leur partition dans le domaine scientifique. «Il faut surtout faire en sorte que les filles qui sont à l’école et qui constituent la majorité de la population, soient versées dans les matières scientifiques afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle dans la gestion des ressources extractives», avance la responsable locale du projet dont le but est de renforcer le pouvoir des femmes et des filles, protéger leurs droits et atteindre l’égalité femmes-hommes. «Il faut les inciter à embrasser les matières scientifiques, au lieu de les laisser seulement aux garçons», ajoute-t-elle.
Rappelons que l’axe centre du Cadre de concertation régional du projet Vlf-Sénégal, qui concerne les régions de Fatick, Diourbel et Kaolack, œuvre pour le renforcement des capacités et les activités des femmes des organisations de la Société civile (Osc/F). Il faut savoir que l’atelier de bilan a donc permis d’identifier et d’analyser les résultats atteints et de dégager les priorités et axes d’amélioration de la performance en vue du deuxième semestre du quatrième Plan de travail annuel (Pta4) du projet. «Le leadership transformationnel est en train de progresser pour que nos organisations soient beaucoup plus ouvertes, inclusives et participatives», souligne Woré Ndiaye Kandji, cheffe du projet Vlf-Sénégal. «Nos organisations partenaires s’affirment davantage et il y a, surtout, une synergie autour de la question des ressources extractives, la participation des femmes dans la gestion de ces ressources et du contenu local», affirme-t-elle.
La cheffe du projet Vlf-Sénégal a également assuré par ailleurs que les organisations parties prenantes de cette structure «font du bon travail» dans la prise en compte des Violences basées sur le genre (Vbg), même s’il faut, selon elle, une «synergie accrue pour mettre en place cette chaîne de valeur».
INSUFFISANCE DES LABORATOIRES AU SENEGAL, L’AUTRE VIRUS DE LA SANTE
La prévention des pandémies passe aussi par des infrastructures et équipements de qualité
La prévention des pandémies passe aussi par des infrastructures et équipements de qualité. Hier, lors des discussions dans le cadre des Journées scientifiques Sida, Pr Amadou Mactar Dièye a plaidé pour l’installation de laboratoires d’excellence dans toutes les régions du pays.
Les acteurs de la santé reconnaissent que la pandémie du Covid-19 a poussé les autorités à agir sur le système de santé. Mais, il reste encore des efforts à faire. En tout cas, c’est l’avis du directeur des Laboratoires. Lors de l’ouverture des Journées scientifiques sur le Sida, qui prennent fin ce jeudi, Pr Amadou Mactar Dièye a plaidé pour l’installation de laboratoires d’excellence dans toutes les capitales régionales du pays.
Selon Pr Dièye, en dehors des ressources humaines, nous devons avoir des infrastructures et équipements, mais surtout des laboratoires. Et d’expliquer : «Quand j’ai été nommé directeur des La-boratoires, j’ai pensé à ce que les résultats des laboratoires, d’où qu’ils viennent, ne soient pas contestables, qu’ils soient fiables. Si un laboratoire donne des résultats mauvais, c’est la catastrophe. La médecine se base sur les résultats du laboratoire pour pouvoir traiter les patients. Le laboratoire est important. Sans le laboratoire, le médecin est aveugle. Le diagnostic permet de suivre l’efficacité du traitement, la charge virale et même de certifier la guérison.» Il a dans la même veine insisté sur le fait que «nous devons penser à un système de laboratoire efficace», car «sans laboratoire, pas de diagnostic, et sans diagnostic, il n’y a pas de traitement».
Et le Pr Dièye de lancer un appel : «Il faut mettre partout des laboratoires capables de faire des analyses dont les populations ont besoin.» Lors de son intervention, le directeur des Laboratoires a rappelé qu’au début de la pandémie du Covid-19, «l’essentiel des tests se faisaient à Dakar». D’après lui, «c’est après 3 mois qu’il y a eu une décentralisation dans ce sens». Et de plaider : «Nous souhaitons qu’on travaille dans cette direction en élaborant un programme spécial de développement des laboratoires. Nous souhaitons avoir dans chaque capitale régionale, un laboratoire d’excellence. Ainsi, personne ne quittera une région pour aller vers une autre, qu’il s’agisse d’épidémie ou de prise en charge de routine.»
En outre, pour une meilleure lutte contre les pandémies, Pr Amadou Mactar Dièye pense qu’il faut aussi disposer de fonds d’intervention rapide facilement mobilisables.
Par ailleurs, la Secrétaire exécutive du Cnls a fait remarquer que la pandémie du Covid-19 a poussé les autorités à agir sur le système sanitaire. De l’avis de Dr Safiétou Thiam, maintenant «il faut identifier et renforcer le système sanitaire» car, prévient-elle, «nous n’en avons pas encore fini avec les pandémies». C’est dans ce sens, poursuit-elle, que les experts ont décidé de travailler ensemble pour identifier les besoins en mettant en place un comité qui a servi de cadre de réflexion. La question aujourd’hui est de savoir «comment être prêt pour ne pas être surpris par d’autres pandémies».
D’après professeur Amadou Mactar Dièye, «tous les pays doivent disposer d’un système de santé solide qu’il y ait ou pas de pandémie». Le Directeur général des laboratoires du Sénégal pense qu’il faut déjà se préparer. «Il est vrai que nous disposons au Sénégal, d’un système de santé de qualité pour une bonne prise en charge de la santé des populations. Mais, nous avons besoin aussi de ressources humaines de qualité dans le domaine de la surveillance, de la détection et de la prise en charge», a-t-il insisté.
CAP SUR LES PRIORITES !
La Coordination des associations de presse au Sénégal (Cap), qui annonce la tenue prochaine des Assises de la presse, veut sortir le secteur de sa situation économique actuelle. Quel est l’avenir de la presse ?
La Coordination des associations de presse au Sénégal (Cap), qui annonce la tenue prochaine des Assises de la presse, veut sortir le secteur de sa situation économique actuelle.
Quel est l’avenir de la presse ? Pour des médias professionnels, libres et responsables, la Coordination des associations de presse (Cap) a tenu un atelier de deux jours (les 29 et 30 octobre 2022) à Toubab Dialaw pour mener de profondes réflexions sur les enjeux et défis du secteur.
Regroupant l’Asso¬ciation des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), le Conseil des diffuseurs et des éditeurs de la presse du Sénégal (Cdepes), la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) et l’Union des radios communautaires du Sénégal (Urac), ce cadre a décidé de tenir prochainement les Assises de la presse. Ce sera le moment de discuter des contraintes qui pèsent sur le secteur, de proposer des solutions structurelles et conjoncturelles pour sortir le secteur du marasme économique actuel. «Ces assises de la presse vont permettre d’asseoir une presse professionnelle, responsable et libre et faire émerger des entreprises de presse fortes pour des médias crédibles et respectés», espère Mamadou Thior.
En tout cas, la Cap va adopter une démarche inclusive, en invitant à participer à la réflexion «la Société civile, le secteur privé, les cercles religieux, les bailleurs de fonds et les organismes de soutien aux médias». C’est un pari qui va permettre d’avoir des entreprises de presse prospères : exit les mauvaises conditions de travail, la fin des attaques répétées contre les journalistes et les techniciens des médias, le non-respect des règles d’éthique et de déontologie. «La retraite à Toubab Dialaw a été un moment privilégié de réflexions et de partage qui a permis de passer en revue les contraintes et menaces sur les entreprises de presse et sur les journalistes et professionnels des médias au Sénégal», indique le président du Cored.
Evaluant le niveau «alarmant» de la situation de la presse sénégalaise, les membres de la Cap appellent les autorités publiques à mettre en place un environnement plus favorable aux entreprises de presse, publiques comme privées.
Pour Mamadou Thior, il est urgent de trouver des solutions «pertinentes et durables par une prise en charge efficiente et partagée par les acteurs de la presse et les autorités publiques». Ces préoccupations concernent «la nécessaire régulation du secteur par les autorités publiques, l’évaluation et la réforme du Code de la presse, le financement adéquat des entreprises de presse, l’adoption d’un Code de conduite pour les médias, la prise en charge de la formation dans les métiers des médias, l’arrêt et la condamnation sans appel des agressions physiques et verbales subies par les entreprises et acteurs de la presse, agressions par des Forces de défense et de sécurité, des militants politiques et une meilleure solidarité entre les acteurs de la presse», a listé Mamadou Thior, le président du Cored, lors de la conférence de presse tenue hier par la Cap.
Par ailleurs, la Cap insiste sur la sensibilisation des pouvoirs publics sur la nécessaire augmentation des appuis financiers aux entreprises de presse, publiques comme privées, l’établissement d’un plan de formation initiale et continue des travailleurs des médias, l’assainissement du secteur de la formation des journalistes, notamment à travers les écoles privées qui essaiment au Sénégal.