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16 août 2025
Par Mamadou Ndiaye
LE SOFT POWER
La coupe du monde a vécu. Les lampions se sont éteints sur ce fantastique jeu, le football en l’occurrence, qui oppose dans un tournoi en phase finale les nations qualifiées.
La coupe du monde a vécu. Les lampions se sont éteints sur ce fantastique jeu, le football en l’occurrence, qui oppose dans un tournoi en phase finale les nations qualifiées. Ce sport soulève des passions relayées par des publics arrivés avec beaucoup de préjugés mais qui se tolèrent au gré des matchs et finissent par s’accepter avec des cultures différentes les unes des autres.
Au gré des rencontres, des équations politiques se résolvent ou, à défaut, se modifient tant la dimension sportivité s’impose à tous dans les esprits qui fraternisent ainsi le temps de la compétition suivie par des milliards d’êtres humains. D’où les enjeux commerciaux, économiques et financiers qui s’emparent de ce rendez-vous une fois tous les quatre ans.
Il charrie des intérêts croissants. Il draine des foules, suscite des envies, aiguise des appétits et mobilise des moyens colossaux dégagés pour séduire, charmer et aimer en fouettant les imaginations. La bataille des droits télévisés (et à l’image) fait rage. Leur acquisition fait appel à un trésor d’imagination, de ruses, de créativité, mais aussi d’égoïsme, de surenchère, de démagogie et de petites lâchetés au parfum de conspiration que la morale réprouve.
Chaque pays participant fait valoir ses traits et ses attributs culturels, exhibe ses atouts à travers ses vedettes qui cristallisent sur elles toute l’attention du monde à travers les médias dans leurs déclinaisons infinies. La coupe du monde n’est rien d’autre qu’un banquet.
Des années trente à nos jours, la discipline a changé du tout au tout, évoluant pour s’adapter à chaque cycle de vie. En revanche, ses règles fondamentales demeurent immuables ce qui lui confère authenticité et valeur donc liens de confiance et jouissance naturelle.
A ce propos, le Qatar, pays hôte de l’édition 2022, s’est montré à la hauteur des enjeux, dissipant les préjugés (durs comme des atomes), avec de phénoménales capacités d’accueil, d’hébergement, d’organisation et de réussite.
Naturellement les pétrodollars ont parlé. Mais en écho il y a eu la rationalité, la combinaison des objectifs fixés, des intérêts identifiés et des contraintes relevées. La réussite de ce petit pays de la péninsule arabique tient à la vision de son leadership, à la stratégie déployée sur fond d’un ambitieux projet d’influence dans les relations internationales.
Le monde est venu à Doha pour admirer les prouesses de la presqu’île parvenue à se singulariser en dépit du rayonnement régional de l’Arabie Saoudite, sa puissante voisine. Loin d’être un handicap, le Qatar tire avantage de cette proximité avec Riyad qui s’interdit par devoir historique d’abriter des jeux, synonymes de joyeusetés.
Cette contrainte ne pèse pas sur Doha. D’où sa nette propension à l’ouverture au monde moyennant toutefois des limites infranchissables pour ne pas dénaturer sa quintessence arabe tout en veillant, à l’évidence, à des rapports bienveillants avec les autres pays voisins immédiats.
L’aspect de géostratégie régionale compte. Car l’espace reste sensible à la délicatesse des équilibres où les rivalités de clans peuvent s’exacerber au moindre écart de conduite diplomatique. En optant pour le « soft power », le Qatar singularise sa démarche sans pour autant s’isoler de l’ensemble régional au sein duquel d’ailleurs il joue un rôle proéminent.
Le pays abrite des rencontres de réconciliations entre belligérants, à l’image de la conférence des forces vives du Tchad. En outre Doha accentue son rôle de médiateur dans divers conflits régionaux et internationaux. Sa force de frappe financière constitue un solide argument pour accroître son influence.
A longueur d’années, les méga-stars du monde entier affluent vers cet État de type monarchique doté d’un Parlement à vocation consultative. Michael Jordan, David Beckam, Tiger Wood, Alain Prost, Zinedine Zidane, Ronaldo et Ronaldino y ont leurs habitudes souvent en grande complicité avec les hauts dignitaires de l’Émirat arabe.
Naturellement, ces fréquentations accréditent la modernité de la Monarchie quand bien même elle reste ancrée dans ses traditions bédouines. Le pays, devenu producteur de gaz, reste du même coup, exportateur de premier rang à côté de la Russie, des Etats-Unis, du Canada et de … l’Iran !
Une telle assise, réelle à bien des égards, conforte Doha qui, en discutant avec les « Grands du monde », fait entendre sa voix et trace sa propre voie avec une légitimité toute naturelle. Si bien que les avis émis aiguillonnent sa diplomatie reconnue pour son habileté et sa subtile pondération.
L’édifice qatari se veut un chef-d’œuvre issu d’une volonté collective et d’une lecture de la marche du monde à l’aune d’un épais portefeuille qui articule parcimonie et générosité sans pour autant verser dans une opulence susceptible de fragiliser une influence en devenir.
Le Qatar sort renforcé de la Coupe du monde qui s’est déroulée sans incidents majeurs. Rien n’est venu contrarier l’organisation millimétrée du tournoi mondial avec une touche de civilisation et de culture très orientale dans sa conception et dans sa déclinaison.
Pourtant, au moment de l’attribution des jeux, de nombreuses voix, et non des moindres, s’étaient élevées pour flétrir le choix de la Fifa indexée pour avoir cédé au mirage financier d’un pays « sans lien avec le football ». L’insoutenable légèreté de l’accusation a valu au Qatar de redoubler d’efforts pour marquer de son empreinte le tournoi. Il y est parvenu avec brio. Et son modèle de réussite pourrait s’exporter.
A cette fin, Doha possède une carte maîtresse : son précieux savoir-faire et des infrastructures sportives démontables pour servir ailleurs quand le besoin se fera sentir à l’échelle mondiale. La nouvelle donne ouvre un large boulevard d’influence du Qatar qui, grâce à son succès, va s’évertuer à étendre son parapluie à d’autres régions du monde en quête de progrès et de bien-être.
Tout le monde reste attentif aux évolutions en cours. Les puristes du football ont retrouvé le naturel dans cette organisation qatarie. Plus aucun autre pays ne ferait (ou ne fera) moins sauf à rationaliser les moyens pour ne pas surenchérir. Après tout, le football reste un jeu.
Au-delà, l’expertise et la technicité, acquises par les milliers de travailleurs anonymes, vont se diffuser à une plus vaste échelle comme un facteur décisif de ruissellement. La mondialisation de la main-d’œuvre est en marche. Désormais les métiers, notamment l’artisanat d’antan vont s’exporter sans peur.
Les prochaines migrations internationales s’appuieront fortement sur les savoirs locaux qui seraient une source d’enrichissement des peuples avec une croissance revue sous l’angle du coefficient immatériel, non quantifiable a priori.
Au-delà des participations, le retour des « héros » sonne comme un rappel au devoir des équipes africaines face aux prochaines échéances. Le jeu a évolué. A son tour, l’Afrique doit conquérir sa légitimité et défendre un rang avec un impact certain sur le moral des Africains.
MACKY SALL GAGNERAIT À SANCTIONNER LES RESPONSABLES ÉPINGLÉS PAR LA COUR DES COMPTES
C’est la recommandation que Mamour Cissé fait au chef de l’Etat qui, selon lui, ne doit protéger personne. Selon le président du Parti social-démocrate (Psd/Jant-Bi), ce rapport ne doit pas être rangé dans les tiroirs de l’oubli, comme il est de coutume
Des sanctions sévères contre tous ceux qui ont été épinglés dans le dernier rapport par la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés au Covid-19. C’est la recommandation que Mamour Cissé fait au chef de l’Etat qui, selon lui, ne doit protéger personne. Selon le président du Parti social-démocrate (Psd/Jant-Bi), ce rapport ne doit pas être rangé dans les tiroirs de l’oubli, comme il est de coutume depuis quelques années.
Au moment où les députés Guy Marius Sagna et Mimi Touré font des pieds et des mains pour pousser le Premier ministre Amadou Ba à retourner à l’hémicycle, une semaine après l’examen et le vote de la motion de censure contre le gouvernement, pour s’expliquer sur le carnage financier révélé par le rapport de la Cour des comptes sur le contrôle et la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 entre 2020 et 2021, d’autres voix continuent de s’élever pour réclamer des sanctions contre tous ceux qui ont été épinglés. Dans ce lot, figure le président du Parti social-démocrate (Psd/Jant-Bi), Mansour Cissé. « À mon humble avis, le Président Macky Sall est dans l’obligation de tirer cette affaire au clair. Nous sommes à quinze mois de la prochaine élection présidentielle. S’il veut partir, il doit le faire en beauté. S’il veut se présenter, il doit prendre en compte cette demande sociale. Il ne doit protéger personne. Ce rapport ne doit pas sombrer dans l’oubli comme les autres des différents organes de contrôle du pays», affirme l’ancien ministre-conseiller de Me Abdoulaye Wade sous le régime libéral.
Convaincu que le chef de l’Etat doit respecter son engagement d’une gouvernance sobre et vertueuse, Mamour Cissé pense que «le Président Macky Sall gagnerait à ce que des sanctions sévères soient infligées à ceux qui sont épinglés.Ilfaut que ça cesse.Ilfaut que ce soit le temps de la justice. Car dans cette affaire, c'est la population qui exige que la loi soit suivie à la lettre. C’est un niveau de prédation qui ne peut même pas s’expliquer. C’est un coup de poignard dans le dos des Sénégalais, mais aussi du président de la République qui a reçu tout le monde, même l’opposition, pour une gestion autour d’un consensus. Pendant ce temps, certains étaient dans un calcul froid, et d’autres ont été promus».
VERS LA REHABILITATION DU BASSIN DE RETENTION DE LA ZONE DE CAPTAGE
Le budget de l'Etat du Sénégal pour l'exercice 2023 prévoit une enveloppe de 16 milliards de francs CFA pour la reprise des travaux du bassin de la zone de captage, à Dakar
Dakar, 19 déc (APS) - Le budget de l'Etat du Sénégal pour l'exercice 2023 prévoit une enveloppe de 16 milliards de francs CFA pour la reprise des travaux du bassin de la zone de captage, à Dakar, a annoncé, lundi, le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), à Dakar, Mamadou Mamour Diallo.
Les autorités publiques ont décidé “d'inclure dans le budget de 2023 un montant de 16 milliards francs CFA destinés notamment à reprendre carrément le bassin de la zone de captage par excavation déjà du bassin, le rehaussement du mur mais également le renforcement de la capacité de pompage de la station ainsi que des équipements et des aménagements tout autour du bassin”, a-t-il annoncé.
Le DG de l’ONAS s’entretenait avec les journalistes, lundi, en marge d’une visite technique de certains sites d'évacuation des eaux, dont le bassin de rétention de la zone de captage.
Selon Mamour Diallo, les travaux de ce bassin de rétention vont contribuer à réduire les risques d’inondation dans les zones concernées.
“Il est clair qu’un tel investissement aura pour effet de réduire drastiquement les inondations dans ces quartiers-là, notamment Grand-Yoff, Liberté, Patte d’Oie”, a-t-il affirmé.
Le bassin de la zone de captage, construite en 2005, avait principalement pour vocation de recueillir les eaux pluviales venant de quartiers de Dakar tels que Bourguiba, la Patte d’Oie et de Grand-Yoff, par le biais d’un système de pompage des eaux pour les drainer vers la mer.
Les travaux de réfection de ce bassin de rétention vont démarrer bientôt afin que l'infrastructure soit livrée “avant l’hivernage 2023”, a indiqué Mamour Diallo.
“Le Premier ministre l’a également répété lors de sa déclaration de politique générale. Donc aujourd’hui, l'ONAS, en tant que bras technique, a décidé de prendre en charge cette question-là, en relation avec toutes les autorités compétentes, pour que le travail puisse démarrer dans les meilleurs délais et être livré avant l'hivernage 2023”.
L’ONAS est placé sous la tutelle technique du ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
LE MONDIAL DES RECORDS
L’édition 2022 a été "le meilleur Mondial (…) de toute l’histoire" de la Coupe du monde, a déclaré le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, un jugement soutenu par les faits historiques survenus et les records battus
Dakar, 19 déc (APS) - L’édition 2022 a été "le meilleur Mondial (…) de toute l’histoire" de la Coupe du monde, a déclaré le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, un jugement soutenu par les faits historiques survenus et les records battus au Qatar.
“Meilleur Mondial et finale depuis longtemps, voire de toute l’histoire”, a écrit M. Senghor sur son compte Twitter après le triomphe de l’Argentine, dimanche soir, de cette compétition qui se tenait depuis le 20 novembre.
“Un bel hymne à la beauté universelle du football ! Il fallait un vainqueur mais personne ne méritait de perdre. Chapeau à l’Argentine, à la France, aux étoiles Messi et Mbappé ! Bravo FIFA et Qatar !”, a ajouté le président de la FSF, sur le même réseau social.
L’Argentine a battu la France en finale de l’édition la plus controversée de l’histoire de la Coupe du monde, selon de nombreux observateurs.
Avant le démarrage de la compétition, beaucoup d’organisations de défense des droits de l’homme, des militants du mouvement LGBT, des amateurs de football, des dirigeants de ladite discipline sportive et des personnalités politiques avaient appelé au boycott de la compétition organisée au Qatar.
De nombreux médias avaient décidé de ne pas diffuser Qatar 2022, en guise de protestation contre la politique jugée discriminatoire envers les femmes, que le pays est accusé de mener.
Cet émirat du Moyen-Orient, premier Etat de cette région à organiser la Coupe du monde, a également été critiqué pour la répression qu’elle mène contre certaines orientations sexuelles.
Les conditions de travail des ouvriers étrangers employés pour la construction des infrastructures sportives du pays ont également été dénoncées.
Le Qatar a fait l’objet de nombreux soupçons de corruption relatifs à l’attribution de la Coupe du monde 2022. Il a été critiqué pour l’impact de la Coupe du monde sur l’environnement.
Malgré les nombreux reproches faits à son pays hôte, l’édition 2022 de la Coupe du monde est considérée comme “la plus belle de toutes”.
Des spectacles hors norme
Le 20 novembre 2022, les autorités du Qatar, conscientes du défi à relever sur le plan de l’organisation, n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir un spectacle époustouflant aux téléspectateurs, notamment aux quelque 67.000 spectateurs du stade Al Bayt, où a eu lieu la cérémonie d’ouverture. Une cérémonie qui s’est déroulée sous le sceau de l’unité et a ébloui le monde entier.
Dimanche, la clôture du Mondial a été inoubliable aussi pour le milliard de téléspectateurs et les 90.000 spectateurs du stade Lusail. Cette dernière et belle étape avait pour thème : “L’union des peuples pendant les vingt-neuf jours du tournoi, à travers la poésie et la musique”.
Deux jours avant la finale, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a estimé, comme Augustin Senghor, que le Mondial 2022 a été “la meilleure édition de tous les temps”.
Il faut signaler que la réussite du Qatar ne tient pas qu’à l’organisation et aux spectacles précédant les matchs. La qualité du jeu et les nombreux records battus ont également mis du sel à la compétition.
Au terme de la 22e édition de la Coupe du monde de football, 172 buts ont été marqués en 64 matchs, soit un but de plus que ce qu’il y en avait aux éditions 1998 et 2014.
Le Mondial joué au Qatar a battu des records. Par exemple, le Français Kylian Mbappé a signé le doublé le plus rapide en finale de Coupe du monde, en moins de deux minutes.
Auteur d’un triplé contre l’Argentine, il égale également le record de buts marqués en finale de Coupe du monde. L’Anglais Geoff Hurst détenait ce record depuis 1966.
En jouant son 26e match en Coupe du monde lors de la finale de dimanche, Lionel Messi a battu le record que détenait l’Allemand Lothar Matthaüs.
Le septuple Ballon d'or argentin a également fait tomber un autre record, celui du seul joueur de l'histoire à avoir inscrit un but et délivré une passe décisive en quatre matchs de Coupe du monde.
Son éternel rival, le Portugais Cristiano Ronaldo, a égalé le record mondial du nombre de sélections en équipe nationale : 196.
Le Mondial des faits historiques
Le Mondial 2022 est également celui des victoires inattendues, celle de l’Arabie Saoudite sur l’Argentine, par exemple, lors de la phase des poules, 2-0.
On peut noter aussi le succès du Japon sur l’Allemagne, 2-1.
Les éliminations de l’Espagne aux huitièmes de finale et du Portugal en quarts de finale, par le Maroc, font partie des plus grandes surprises de cette édition. Les Lions de l’Atlas ont battu la Belgique aussi, lors de la phase des poules.
Le Qatar 2022 est aussi la Coupe du monde des choses survenues pour la première fois dans l’histoire de cette compétition.
Avec la première édition de la Coupe du monde dans un pays arabe, on pouvait s’y attendre. Les attentes ont été comblées dès la fin des matchs de poule, puisque pour la première fois, tous les continents ont été représentés aux huitièmes de finale.
Le premier trophée mondial de Lionel Messi sera sans doute ce que retiendront de nombreux amateurs de football. Depuis 1986, l’Argentine n’avait plus remporté la Coupe du monde.
Cristiano Ronaldo, un habitué des exploits, ne sera pas en reste. Il est devenu le premier joueur à marquer, en cinq éditions de la compétition.
L’Afrique a également connu les faits historiques, le Maroc étant la première équipe du continent à atteindre les demi-finales.
C’est également au Qatar qu’une femme a dirigé pour la première fois un match de Coupe du monde masculine. La rencontre Allemagne-Costa Rica s’est déroulée sous la direction de la Française Stéphanie Frappart.
ALERTE A LA METEO
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce un vent fort de secteur Nord-est pouvant atteindre 40 km/h, mardi à partir de 23 heures sur la Grande côte, Dakar et la Petite côte.
Dakar, 20 déc (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce un vent fort de secteur Nord-est pouvant atteindre 40 km/h, mardi à partir de 23 heures sur la Grande côte, Dakar et la Petite côte.
Dans un Bulletin météorologique spécial (BMS) transmis à l’APS, l’agence précise que la fin de l’avis est prévue mercredi à 12 heures.
LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES ET LE PROCES DES DEPUTES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 20 décembre relatent le procès des deux députés impliqués dans l'affaire violences à l'assemblée et les réactions des députés suite au rapports de la cour des comptes dans la gestion des fonds de la Force Covid
Dakar, 20 déc (APS) – Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et le procès des députés Massata Samb et Mamadou Niang sont à la Une des quotidiens reçus, mardi, à l’APS.
L’Info parle de ‘’pression sur le +Macky+’’ après la publication du rapport de la Cour des comptes, faisant état d’irrégularités dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie. Le journal note que les députés Guy Marius Sagna (opposition) et Aminata Touré (non inscrite) ont adressé une question d’actualité au gouvernement sur ledit rapport.
‘’Mimi Touré et Guy Marius Sagna interpellent le gouvernement’’, affiche à la Une L’As.
Toutefois, signale L’Observateur, cette question ‘’risque de faire face à des lenteurs dans la procédure. Car la conférence des présidents, compétente en la matière, n’est tenue par aucun délai de rigueur pour se réunir’’.
A propos du rapport de la Cour des comptes, WalfQuotidien affiche à la Une : ‘’L’opposition dépouille la bête’’. ‘’Amadou Bâ et son gouvernement doivent se préparer à affronter l’opposition qui réclame des explications sur le rapport produit par la Cour des comptes dans le cadre de la gestion de la Covid-19. Les députés Aminata Touré et Guy Marius Sagna ont d’ailleurs ouvert les hostilités par l’introduction d’une question d’actualité sur la table du président de l’Assemblée nationale’’, écrit Walf.
La publication souligne aussi qu’au cours d’une conférence de presse, ‘’les cadres de Pastef n’ont pas fait dans la dentelle. Abordant étape par étape les différents points contenus dans le rapport, les cadres de Sonko estiment qu’il s’agissait d’un +festin des hyènes+ dans un pays +où le système sanitaire est à terre+’’.
‘’Le rapport de la Cour des comptes, un sujet tabou !’’, s’exclame à la Une le quotidien EnQuête. Le journal signale en effet que le ministre de la Justice ‘’n’a pas souhaité, lundi, aborder la question, lors de la conférence nationale des chefs de parquet’’.
Le journal Bës Bi aussi relève que le ministre de la Justice a été interrogé sur le rapport de la Cour des comptes, ‘’épinglant plusieurs ministères dans la gestion du fonds Force Covid-19’’. ‘’Quelles sanctions sont prévues ? C’est une des questions que les journalistes voulaient lui poser. Sauf que le Garde des Sceaux n’a pas voulu s’y épancher. Le point de presse prévu s’est limité à un résumé en wolof de son discours d’ouverture en français. Sur insistance des journalistes, il a promis d’y revenir prochainement’’, rapporte la publication.
Au sujet du procès des députés Massata Samb et Mamadou Niang, Vox Populi souligne que ‘’les deux députés du PUR risquent deux ans de prison’’ tandis que la présumée victime Amy Ndiaye Gniby réclame 500 millions de francs Cfa.
Les deux députés du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), membres de la coalition Yewwi askan wi, Massata Samb et Mamadou Niang, auteurs présumés d’actes de violence contre leur collègue Amy Gniby Ndiaye (BBY, pouvoir), ont été jugés, lundi, par le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Lors d’une séance parlementaire houleuse, dans le cadre de la session budgétaire, Amy Gniby Ndiaye, avait reçu une gifle de Massata Samb et un coup de pied de Mamadou Niang après qu’elle a tenu des propos à l'encontre de leur guide religieux.
Le journal relève qu’à l’audience, les mis en cause ont donné ‘’une autre version, cette fois-ci soft, de ce qui s’est passé dans l’Hémicycle’’.
‘’Massata Samb dit n’avoir pas donné de gifle, mais a juste voulu arracher le foulard de tête de sa collègue’’, rapporte Vox Populi, alors que Mamadou Niang soutient que son pied ‘’l’a accidentellement atteint’’ et qu’il n’avait pas ‘’l’intention de lui donner un coup de pied’’.
Selon Sud Quotidien, ‘’les députés (…) risquent la révocation (…) Pour cause, si le tribunal des flagrants délits qui a mis en délibéré sa décision au 26 décembre, statue dans le sens de la peine requise par le parquet (2 ans ferme), les deux parlementaires vont tout simplement perdre leur poste à l’Assemblée nationale’’.
Le Soleil met en exergue l’extension et la modernisation de la station d’épuration de Cambéréne et annonce que les travaux seront livrés au premier trimestre 2023.
Le juge du 2e cabinet ordonne l’arrestation de Pape Alé Niang
Libéré récemment, notre confrère Pape Alé Niang risque de retourner en prison. Il a été arrêté hier par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) qui ont reçu un mandat d'amener du juge du 2e cabinet d'instruction, Mamadou Seck. Un membre du pool d’avocats du directeur de publication de Dakarmatin, Me Cheikh Koureyssi Ba, informe que leur client est victime de l'article 127 in fine du code de procédure pénale. Selon Me Ba, le procureur de la République a saisi le juge Mamadou Seck d’un réquisitoire dûment motivé. Le parquetier qui est outré par l'intervention du journaliste sur le live de Molla Morgun et sa sortie jugée tendancieuse à propos du Directeur général de la Police Nationale, Bocar Seydou Yague, a requis la révocation de la mesure de contrôle judiciaire. Ainsi, en application du texte de loi précité, renseigne l’avocat, le juge Mamadou Seck, après avoir fait arrêter immédiatement l'inculpé, va le remettre probablement sous mandat de dépôt. Il a donné rendez-vous aux conseils de Pape Alé Niang aujourd’hui à 10 h au 2e cabinet. Toutefois, Me Ba rassure que les droits de la défense étant absolus, l'espoir est permis.
Arrestation des présumés meurtriers de l’apprenti Sada
La police de Pikine a mis fin à la cavale des présumés meurtriers d’un apprenti chauffeur nommé Sada. Ce dernier est décédé au centre de santé Dominique de Pikine. Il est victime de l’assaut d’une bande d’agresseurs ainsi que son patron, le conducteur du véhicule de transport en commun. Mais la fuite des présumés agresseurs n’a été que d’une courte durée. Les quidams M. Fall et F. Ndiaye sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la Police de Pikine
Fonds covid-19 : Frapp exige la restitution des deniers publics
Le Président Macky Sall est acculé depuis la publication du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds-Covid19. Les organisations de la société civile et l’opposition exigent la traduction devant les juridictions de tous ceux qui sont cités dans ce détournement de deniers publics. A cet effet, le secrétariat exécutif national (SEN) du Frapp dénonce le «carnage financier orchestré par le régime prédateur et assassin de Macky Sall, en jouant sur la peur et le désespoir des Sénégalais qu'ils ont volontairement amplifiés par une communication massive sur l'incertitude du jour d'après la pandémie de la covid ». Ces activistes avaient avisé que cette communication à outrance du gouvernement «couvrait des surfacturations, des détournements d'objectifs et des deniers publics, des marchés de complaisance etc.». Dans un communiqué reçu à « L’As », Frapp rappelle avoir tiré la sonnette d'alarme sur ce qu'il désigne par le concept de «corona-business». Au-delà des alertes, ajoute le document, le Frapp avait déposé une lettre de dénonciation à l'Ofnac le 17 avril 2020, contre Mansour Faye, le beau-frère du Président Macky Sall alors ministre du Développement Communautaire et le député Demba Diop Sy, Directeur général de la société UDE pour délit de favoritisme et conflits d’intérêts, dans le cadre de la distribution de l’aide alimentaire. A ce propos, des membres de Frapp avaient été auditionnés par l’Ofnac le mardi 25 août 2020. Aujourd’hui, se félicite le secrétariat exécutif de Frapp, la Cour des comptes confirme ce vol des ressources publiques.
La Coalition JUSTE sur le sort du rapport de la Cour des comptes
Restons sur le rapport de la cour des comptes qui a éclaboussé le régime de Macky Sall pour dire que le président de la Coalition JUSTE, Amadou Bassirou Ndiaye, lui, pense qu’après l'émotion légitime, il faut chercher des solutions à long terme aux problèmes de gestion des deniers publics. A l’en croire, tout le monde s'interroge sur le suivi des constats, conclusions et recommandations de la Cour des comptes. Pour ce rapport sur la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid 19, Amadou Bassirou Ndiaye estime qu’il serait nécessaire de médiatiser le suivi des recommandations pour apaiser les citoyens qui ont été très éprouvés par la pandémie de Covid 19, surtout pour les «soupçons de détournement de deniers publics ». Mais au-delà de l'émotion légitime, Amadou Bassirou Ndiaye est d’avis qu’on doit approfondir la réflexion sur les dispositifs à mettre en œuvre pour le long terme. A ce propos, la coalition JUSTE propose la mise en place d'un parquet économique et financier (PEF) doté de moyens techniques, humains et financiers suffisants pour prendre en charge, entre autres, les suites judiciaires des recommandations des corps de contrôle de l'Etat, donner la possibilité aux corps de contrôle de l'Etat de saisir directement le parquet financier lorsqu'il existe des soupçons de détournements de deniers publics. Lequel parquet aura l'obligation de faire instruire, même si la présomption d'innocence est de mise.
Bitumage du tronçon Bokké Dialloubé-Loumbel Lana
Dans le cadre du programme spécial de désenclavement (Psd), le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouye Ndiaye représentant son collègue des Infrastructures des Transports Terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a procédé hier au lancement des travaux de bitumage du tronçon Bokké Di a l l o u b é -Ka r awe n d o u - Ndiayène-Loumbel Lana long, long de 110 km. La cérémonie s’est tenue dans la matinée en présence du maire de la commune de Bokké Dialloubé, Abdoulaye Daouda Diallo, non moins Directeur de cabinet du président de la République. Piloté par Ageroute, ce projet va contribuer au renforcement de la fluidité de la circulation, faciliter l’accès des zones rurales aux services et équipements sociaux, désenclaver le Ferlo et les zones à fort potentiel sylvopastoral ; assurer une meilleure intégration des villages situés dans les zones rurales concernées par le projet ; faciliter l’accès aux infrastructures de base ; améliorer le cadre de vie des populations et participer à la réduction de la pauvreté. Le coût du projet est estimé à 27 milliards FCFA. Il sera exécuté durant 24 mois.
Travaux de bitumage de l’axe Ndioum-Bombodé-Labgar
Restons avec le ministre Aly Ngouille Ndiaye qui s’est rendu dans l’après-midi dans la commune de Ndioum pour le lancement des travaux de bitumage de l’axe Ndioum-Bombodé-Labgar. Il a été accueilli par l’édile de Ndioum, Dr Cheikh Oumar Hanne par ailleurs, ministre de l’Éducation Nationale. A travers ce projet, le gouvernement vise à désenclaver la zone du « Diéri ». L’aménagement de ce tronçon de 90 km va faciliter l’accès aux services et équipements sociaux ; les échanges économiques et les déplacements entre les zones à fort potentiel agricole de l’île à Morphil et du bassin arachidier au Ferlo, qui constitue une zone à vocation sylvo-pastorale, polariser plusieurs grandes localités à fort potentiel économique et assurer une meilleure intégration des villages situés dans les zones rurales. Réalisé dans le cadre du Programme Spécial de Désenclavement, ce projet sera exécuté pendant deux ans. Il est financé par l’Etat du Sénégal, le FERA, la MUFG et l’UKEF pour un montant de 5 milliards FCFA.
Débrayage des professeurs du Lycée Limamou Laye
Les professeurs du lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye ont observé hier un débrayage pour dénoncer l'insécurité des bâtiments de leur établissement, exiger le démarrage immédiat du projet de reconstruction. Soutenus par leurs élèves, les enseignants comptent tenir des sit-in et des marches dans les prochains jours pour contraindre les autorités étatiques à respecter leur parole.
Mamour Diallo - Ousmane Sonko
Les relations heurtées entre Mamour Diallo et Ousmane Sonko ne datent pas de l’affaire Adji Sarr. Lors d’une rencontre avec la presse, Fatou Kara Thiam responsable de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès et président de l’Association Sanoussi Social est revenue sur ce qu’elle qualifie d’acharnement contre Mamour Diallo. Selon elle, il y a eu d’abord l’affaire des 94 milliards de Fcfa qui avait atterri à la justice et occasionné la mise en branle d’une commission d’enquête parlementaire. Elle souligne que Mamour Diallo a été blanchi et un beau matin, Sonko a encore surgi, pour l’accuser de complot, dans l’affaire de viol qui l’oppose à Adji Sarr, comme s’il l’avait embarqué dans un véhicule pour le conduire à Sweet Beauty. Pour Fatou Kara Thiam, il n’est plus question maintenant d’accepter un tel acharnement sur Mamour Diallo et désormais, ce sera du « œil pour œil », avec la possibilité d’user de plaintes contre les auteurs. D’après elle, Ousmane Sonko devrait s’inspirer des actes posés par Mamour Diallo lorsqu’il l’a accusé sur les 94 milliards.
L’invite aux candidats à l'émigration irrégulière
La présidente de la section Thiès de l'Association sénégalaise de lutte contre la migration irrégulière (ASMI) appelle les candidats à l'émigration irrégulière à se tourner vers l'agriculture, l'aviculture, l'horticulture, des secteurs porteurs de développement. Elle intervenait dimanche à Mbour (ouest) lors de la célébration de la Journée internationale des migrants organisée en partenariat avec OIM, la Direction générale d'appui aux Sénégalais de l'extérieur (DGASE) et financée par l'Union européenne. Il faut promouvoir l'entrepreneuriat pour créer des emplois, a déclaré la présidente de l'ASMI-Thiès, soulignant que l'Etat ne peut pas donner du travail à tout le monde. C'est dans cette optique, a-t-elle fait savoir, que l'association et ses partenaires accompagnent les jeunes migrants de retour et les femmes dans la transformation de céréales locales. Ndèye Absa Ndoye a rappelé que Mbour est une zone très affectée par l'émigration irrégulière avec le départ des jeunes, des pêcheurs, des lutteurs, etc. «C'est une journée communautaire. On n'interdit pas aux gens de voyager mais il faut partir sur des bases claires. On est pour la migration régulière », déclaré Ndèye Absa Ndiaye à l’Aps. Une fresque murale a été réalisée à la devanture du stade Caroline Faye pour attirer le regard des populations notamment des jeunes sur les risques de l'émigration irrégulière. Des artistes-musiciens et une troupe de théâtre ont également fait des prestations en véhiculant des messages autour du slogan: «souma khamon douma dem » (si je savais, je n'allais pas partir).
LE PRINTEMPS AFRICAIN AU QATAR
Une demi-finale, 8 victoires, la Selecao et les Bleus battus…Le Mondial Qatari qui a baissé ses rideaux hier, dimanche, a sans conteste été le plus abouti pour l’Afrique.
Le Mondial Qatari qui a baissé ses rideaux hier, dimanche, a sans conteste été le plus abouti pour l’Afrique. Pour la première fois, une équipe africaine a fait partie du top quatre mondial. Outre le Sénégal qui s’est hissé en 8e de finale, la belle éclaircie est venue de l’équipe du Maroc qui a réussi à briser le plafond de verre des quarts de finale et en échouant au pied du podium. Le parcours du Royaume chérifien, ajouté au record de 8 victoires glanées par les représentants de l’Afrique, est révélateur du nouveau cap franchi par le football africain. Comme il est aussi annonciateur d'une nouvelle ère à l’approche du Mondial à 48 où l’Afrique sera représentée par 10 équipes.
Depuis la première Coupe du monde en 1930, seulement trois équipes africaines ont réussi à atteindre le stade des quarts de finale : le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Au Qatar, l’Afrique a fait un bond significatif en se qualifiant pour le dernier carré. Même si le Maroc a fini par un échec au pied du podium, le parcours des Lions de l ‘Atlas à la Coupe du monde 2022 restera gravé dans les annales de l'histoire du football mondial. En éjectant l’Espagne en 8es de finale et le Portugal en quarts de finale, le Royaume chérifien a permis à l’Afrique de briser le plafond de verre en atteignant un niveau de compétition jamais atteint. Avec cette qualification historique pour les demi-finales, la plus belle page de l’histoire africaine a été écrite par la bande de Walid Regragui.
RECORD DE VICTOIRES POUR LES SELECTIONS AFRICAINES
En encaissant seulement un but en phase de groupes, le Maroc et la Tunisie ont égalé un record détenu par les équipes Marocaines et Camerounaises. Lors de Mexique 1986, les Lions de l'Atlas n'avaient encaissé qu'un but également en phase de groupes. Ce qui était le plus petit total jamais enregistré dans l'histoire de l'Afrique au Mondial. Idem pour le Cameroun en Espagne 1982. Il faut ajouter que depuis la première participation de l’Afrique à la Coupe du monde, seuls le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010 avaient échoué à franchir ce cap et accéder au top 8 du Mondial.
Cette performance marocaine constitue une éclaircie dans le long parcours des pays africains qui, on le sait, ont souvent été confinés dans les phases de poules avec au bout une élimination précoce. Au-delà de la performance du Maroc, les sélections africaines se sont offert un record de victoires lors du mondial qatari. Le succès des Lions indomptables du Cameroun face au Brésil (1-0) lors du dernier match de poule a également confirmé le bond des équipes africaines. Le Cameroun devient la première sélection africaine à battre la Seleção, quintuple vainqueur, lors d’un Mondial.
L’Afrique fait ainsi mieux qu’en 2002 et au Mondial 2010 avec quatre succès. Les équipes africaines établissent dans la même foulée leur record de victoires sur une phase finale. Dans les 8 victoires récoltées par l’Afrique en 2022, on note celle de la Tunisie devant la France (1-0), du Maroc devant la Belgique (2-0), l’Espagne (Tirs au but) et le Portugal (1-0), celle du Cameroun face au Brésil (1- 0), celle du Ghana devant la Corée du Sud (3-2), et le Sénégal, deuxième représentant du continent dans la phase des huitièmes a été sorti en huitième de finale par l'Angleterre devant, après avoir battu le Qatar ( 3- 1) et l’Equateur (2-1). Ce progrès d’ensemble a réellement propulsé le continent africain par rapport au Mondial de Japon et Corée du Sud de 2002, durant lequel le Sénégal avait réellement fait bouger les lignes en accrochant 2 victoires et une place de quart de finaliste. Huit ans plus tard, c’est le Ghana, auteur d’un parcours identique (2 victoires et une élimination en quart de finale face à l’Uruguay).
L’AFRIQUE FRANCHIT UN CAP
Avec les résultats enregistrés à Qatar 2022, le football africain a amorcé un virage et a connu une évolution positive. Ce qui démontre que l’Afrique avance et démontre qu'elle était en mesure de rivaliser et se mettre au niveau des grandes nations du football. Surtout si l’on sait que les joueurs africains dans la plupart des cas continuent, aujourd’hui, à faire les beaux jours des grands clubs européens en côtoyant les plus grands joueurs actuels. De plus en plus de joueurs africains, très compétitifs, jouent dans les meilleurs clubs du monde et sont même candidats au Ballon d’Or. « On pense que c'est une tendance qui va se confirmer En 2018, on avait entendu tous les griefs parce qu'il n'y avait pas d'équipe africaine en huitièmes de finale, là il y en a deux et il aurait pu y en avoir plus. Tout le monde jusqu'au dernier moment a joué pour se qualifier. Il y a une vraie évolution.(…).Les équipes africaines ont selon moi développé une vraie identité africaine. Je reste convaincu et persuadé que d'ici peu de temps, les équipes africaines auront un rôle vraiment important à jouer sur la scène mondiale», analysait l'entraîneur-adjoint du Sénégal Régis Bogaert dans le site de la FIFA.
L’Afrique qui ne compte que 5 contre les 13 places de l’Europe, les 9 de l’Amérique et le 5 de l’Asie, sera désormais représentée par neuf pays qualifiés d'office voire un dixième qui sortira d’un futur barrage intercontinental. Une opportunité pour le continent africain d'emmener ses meilleures équipes et sans doute de maximiser ses chances d’entrer dans le palmarès de la Coupe du monde que d’aucuns annoncent dans un avenir proche. Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, le parcours des Lions de l'Atlas est de bon augure en vue des prochaines échéances. Pourvu que le football africain tire les enseignements de cette Coupe du monde pour passer à un cap supérieur !
LE GARDE DES SCEAUX DIFFÈRE LE DEBAT SUR LE DERNIERRAPPORT DE LA COUR DES COPTES
Ismaïla Madior Fall, interpellé sur le rapport de la Cour des Comptes au terme de la Conférence des chefs de Parquets d’hier, dit attendre la prochaine fois pour se prononcer sur la question, évoquant l’urgence de répondre à un autre devoir professionnel
L’ouverture d’informations judiciaires sur les conclusions de la Cour des comptes relatives à la gestion des Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19, (#FondsForceCovid19), créé dans le cadre du Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES) et doté de 1000 milliards de FCFA, occupe l’actualité ces derniers jours.
Plusieurs manquements sont signalés par ce corps de contrôle de l’Etat dans l’utilisation de ces Fonds Force Covid-19. Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, interpellé sur la question au terme de la Conférence des chefs de Parquets d’hier, lundi 19 décembre 2022, dit attendre la prochaine fois pour se prononcer sur la question, évoquant l’urgence de répondre à un autre devoir professionnel.
La rencontre des chefs de Parquet qui d’habitude se tient à huis clos, après la cérémonie d’ouverture, devrait être suivie d’un point de presse. C’est l’occasion pour les journalistes de revenir sur l’actualité politico-judiciaire. Initialement prévu, le point de presse a été finalement annulé. Les journalistes n’ont eu droit qu’à un résumé, en wolof, du discours du ministre de la Justice sur le thème de la rencontre : «Circulaire de la politique pénale générale : bilan et perspectives».
ISMAÏLA MADIOR FALL LISTE LES FAILLES DU SYSTEME JUDICIAIRE
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a rencontré hier, lundi 19 décembre 2022, les Procureurs généraux et Procureurs de la République des Tribunaux du pays
La Conférence annuelle des chefs de Parquet s’est tenue hier, lundi 19 décembre 2022. Venu présider l’ouverture des échanges, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a listé les problèmes qui gangrènent la mise en œuvre de la politique judiciaire.
L e Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a rencontré hier, lundi 19 décembre 2022, les Procureurs généraux et Procureurs de la République des Tribunaux du pays.
L’objet de la rencontre est la Conférence annuelle des chefs de Parquet. Elle a permis de faire le point de la situation de la mise en œuvre de la politique judiciaire. Ismaïla Madior Fall dit, ainsi, que «la problématique du surpeuplement carcéral, corollaire des longues détentions et du recours fréquent aux mandats de dépôt, demeure toujours préoccupante».
Pis, ajoute-t-il, «les dossiers en attente de règlement définitif, souvent pour un temps assez long, les lenteurs dans le traitement et la transmission des dossiers frappés d’appel et l’usage timide des modes d’aménagement de peines, compromettent également l’importance des performances réalisées».
Le Garde des Sceaux trouve aussi que «la lutte contre le terrorisme, le blanchiment de capitaux, la cybercriminalité, le trafic de migrants et la traite des personnes, pour ne citer que ces formes de criminalité, a toujours été inscrite au rang de priorité ; mais les résultats restent mitigés».
Parlant toujours des problèmes rencontrées dans l’application de la politique judiciaire, Ismaïla Madior Fall note que «les enquêtes de patrimoine et les mesures conservatoires sont rarement appliquées. Et, l’utilisation des mécanismes de coopération pénale internationale, essentielles pour les cas présentant des éléments d’extranéité, est quasi-inexistante».
La justice souffre également du problème de disponibilité de données. «La disponibilité des statistiques, indispensables à l’analyse et à l’élaboration de toute politique, y compris pénale, fait souvent défaut. Les réformes en cours, pour la numérisation du casier judiciaire, devraient à terme pallier les difficultés liées à la collecte manuelle de ces statistiques. Mais des actions urgentes sont nécessaires pour mieux asseoir notre place de leader sur la scène internationale, notamment dans le domaine judiciaire», a constaté Ismaïla Madior Fall. A signaler que le thème de la rencontre est : «Circulaire de la politique pénale générale : bilan et perspective».
A en croire le Garde des Sceaux, «cette politique pénale a constitué, pendant les trois dernières années, le tableau de bord dans la mise en œuvre et la conduite des attributions des parquetiers. Elle a servi également d’outil de gestion orienté vers des résultats concrets, afin de mesurer notre performance et par le contrôle de l’exercice de l’action publique».