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19 juin 2025
BAISSE DES EXPORTATIONS DE MATIÈRES PREMIÈRES DANS L'ESPACE UEMOA
Dans l’espace ouest africain, l’analyse des principaux signaux économiques montre que la conjoncture économique régionale du second trimestre 2022 est plutôt mal orientée.
Dans l’espace ouest africain, l’analyse des principaux signaux économiques montre que la conjoncture économique régionale du second trimestre 2022 est plutôt mal orientée. En effet, l’orientation de l’activité économique reste globalement négative avec la persistance des poussées inflationnistes. L’information a été fournie par la note de conjoncture économique et régionale dans l’UEMOA.
Les exportations des principales matières premières sont globalement ressortis en baisse.
Par ailleurs, à partir d’Avril 2022, l’UEMOA note une hausse de la demande de matières premières surtout celles dont les pays dépendent malgré la guerre en Ukraine.
« Au plan des prévisions, la bonne tenue des cours internationaux des matières premières pourrait être assurée pour cette année, puisque la demande de ces matières premières devrait progresser, mais les effets des tensions inflationnistes devraient atténuer les attentes », alerte la note.
Dans ces conditions, la croissance en Afrique subsaharienne pourrait s’améliorer, à condition que la crise ukrainienne prenne fin prochainement et que les tensions inflationnistes ainsi que les mesures fiscales et budgétaires qu’elles impliquent de la part des Gouvernements ne pèsent pas trop lourdement sur les efforts d’investissement.
Par Dr Aliou NIANG
A QUI PROFITE UNE LOI D’AMNISTIE ?
Rétablir Karim Wade dans ses droits civiques et politiques, le respect du parallélisme des formes s’impose !!!
Karim Wade n’a pas été condamné par une « Gacaca », une juridiction populaire connue au Rwanda ; encore moins par une institution politique comme l’Assemblée nationale dont on veut user et abuser pour le rétablir dans ses droits civiques et politiques neutralisés suite à sa condamnation. C’est à travers une juridiction assez monstrueuse, dénommée Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) qui était en veilleuse et ressuscitée après la seconde alternance politique pour briser les ambitions politiques de certains hommes, que Karim WADE fut condamné à six ans de prison et privé de ses droits civiques et politiques suite à la révision de la loi électorale. Il appartient et revient à cette juridiction de réviser le procès en question, d’accepter les irrégularités majeures pour rétablir Karim WADE dans ses droits. Le respect du parallélisme des formes s’impose dans ce cas de figure. Autrement dit, il faut que le régime en place ressuscite pour la seconde fois, la même Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite mise encore en veilleuse depuis la condamnation de Karim WADE.
Même si l’actuel Ministre de la justice et Garde des Sceaux, Ismaila Madior FALL soutient qu’il n’existe pas un fait nouveau pour réviser le procès et que la révision du procès demeure aléatoire par ce qu’elle peut soit, aboutir à l’annulation de la condamnation, soit au maintien de la condamnation, soit à l’aggravation de ladite condamnation, plusieurs argumentaires justifient la révision du procès de Karim WADE au niveau de la CREI.
1 ABSENCE D’UN PROCES EQUITABLE POUR KARIM SELON LE SYSTEME ONUSIEN ET VIOLATION D’ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX
Il est regrettable que la CREI, une juridiction spéciale d’un autre âge, ait été réactivée sans avoir été mise en conformité avec les principes les plus élémentaires du droit moderne et des droits de la défense. La CREI ne prévoit aucune possibilité d’appel, et ses règles de procédures qui renversent la charge de la preuve vont à l’encontre de tout système juridique respectueux des droits de l’homme, de la présomption d’innocence. Le renversement de la charge de la preuve, une des particularités majeures de la CREI qui lui font un monstre judiciaire qui pourra être déterré demain pour n’importe quel acteur va à l’encontre de la règle fondamentale selon laquelle, Il n’appartient pas à la partie défenderesse de prouver son innocence, mais plutôt à la partie plaignante de prouver la culpabilité de l’autre. La CREI est une juridiction spéciale avec des règles de procédures qui bafouent et piétinent le droit à un procès équitable.
D’ailleurs, c’est dans ce sens que le Comité onusien des Droits de l’Homme affirme sans ambages que le droit à un procès équitable de Karim Meïssa Wade, condamné pour enrichissement illicite en 2015 a été violé. Le mécanisme onusien va au-delà même en déclarant que « la déclaration de culpabilité et de condamnation contre Karim WADE doit être réexaminée ».
La CREI telle qu’elle est façonnée, n’est pas compatible avec les engagements internationaux du Sénégal en matière de procès. Cette juridiction spéciale est incohérente par rapport au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont le Sénégal est signataire. Celui-ci prévoit que « toute personne déclarée coupable d’une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi ». Or, en l’espèce, Karim WADE n’a pas la possibilité de saisir une autre juridiction en appel. Eu égard à ces quelques considérations, la révision du procès par la même juridiction s’impose !!!
2. L’OPTION DE PLUSIEURS POSSIBILITES POUR RETABLIR LES MIS EN CAUSE DANS LEURS DROITS CIVIQUES ET POLITIQUES
Lors du Conseil des Ministres du 28 septembre 2022, le Président de la République, Macky SALL, demande au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote. A ce titre, le Président reconnait et affirme la possibilité de recourir à divers moyens pour réhabiliter ou rétablir les personnes ayant perdu leurs droits civiques et politiques à la suite d’une condamnation. Autrement, il n’est pas inscrit ou dit que seule la loi d’amnistie est l’unique moyen ou voie pour rétablir les personnes concernées. A coté de l’amnistie, il y’a également la révision du procès.
3. A QUI PROFIERTAIT UNE LOI D’AMNISTIE ?
Il ne faut pas perdre de vue qu’une loi d’amnistie, qui par essence efface des faits, profiterait exclusivement à Karim WADE et à Khalifa SALL. Il y’a un objectif inavoué pour le régime en place pour voter une loi d’amnistie et heureusement, il y a un équilibre des forces à l’Assemblée nationale !!!
Pourquoi la loi d’amnistie reste et demeure l’option privilégiée et préférentielle pour le régime en place ? L’explication est assez simple : la portée de la loi d’amnistie, son étendue couvrirait et protégerait inéluctablement certains pions du régime impliqués dans des gestions douteuses ou qui pourraient être poursuivis pour détournement de derniers publics, d’enrichissement illicite. Si Karim et Khalifa sont au-devant de la scène (les deux arbres qui cachent la forêt), en effaçant tous les faits incriminés et constitutifs de détournement de deniers publics, d’une telle période à une telle période, par exemple de 2 000 à 2021, la loi d’amnistie profitera également aux hommes politiques du régime en place ; ils ne pourront plus être poursuivis.
Inévitablement, la loi d’amnistie qui sera votée s’étendra sur deux périodes différentes en raison des deux personnes qui sont en ligne de mire et qui servent de prétexte : Karim WADE (période 2000-2012) ; Khalifa SALL (période 2009-2018-Maire). Tous les faits constitutifs de détournement de deniers publics pourraient être considérés comme n’avoir jamais existés par une future loi d’amnistie. Ainsi, les bénéficiaires de la loi ne seront pas seulement Karim WADE et Khalifa SALL (Ministres et Directeurs généraux et autres du régime en place en seront bénéficiaires). Telle était également la portée de la loi Ezzan !!!
Eu égard à toutes ces considérations, en réalité ce sont plus les dirigeants actuels qui sont demandeurs pour une loi d’amnistie et non Karim WADE qui souhaite une révision de son procès, une limitation du dossier sur sa propre personne pour laver son honneur.
Non à une loi d’amnistie extensive qui servira de couverture et de protection aux actuels dignitaires du régime pour une leçon simple de bonne gouvernance et de transparence !!!
LE FORUM INTERNATIONAL DE DAKAR AIDE À FAIRE TAIRE LES ARMES
Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique est une ‘’contribution essentielle’’ à la politique visant à ‘’faire taire les armes’’ dans le continent, a déclaré l’ancien président du Niger Mahamadou Issoufou, mardi, à Diamniadio
Diamniadio, 25 oct (APS) - Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique est une ‘’contribution essentielle’’ à la politique visant à ‘’faire taire les armes’’ dans le continent, a déclaré l’ancien président du Niger Mahamadou Issoufou, mardi, à Diamniadio (ouest).
Cette rencontre annuelle ‘’est une contribution essentielle à la réalisation de l’objectif de faire taire les armes en Afrique’’, a dit M. Issoufou lors de la cérémonie de clôture de la huitième édition du forum.
Le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, et ses homologues d’Angola et du Cap-Vert ont pris part à cette conférence internationale. Des experts en sécurité et les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays, dont l’Arabie Saoudite et le Mali, y ont également participé.
L’atteinte de l’‘’objectif’’ de pacification du continent est ‘’rendue difficile par l’irruption, durant ces dernières années, du terrorisme et (…) du renforcement du crime organisé’’ en Afrique, a dit l’ex-président du Niger.
L’Afrique a d’autres défis à relever, notamment les changements climatiques et les problèmes d’ordre économique et social, a-t-il rappelé.
‘’Tous ces défis sont liés. Pour faire face à tout cela, nos Etats sont obligés d’élaborer des stratégies, de concert avec nos partenaires’’, a dit l’ancien dirigeant nigérien en présence de la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.
‘’Il faut que dans chaque Etat la montée en puissance des armées puisse continuer. Il faut construire les Etats (…) Si on n’arrive pas à construire les Etats, il sera extrêmement difficile de saisir les autres maillons de la chaîne’’, a souligné Mahamadou Issoufou, président du Niger de 2011 à 2021.
Il exhorte les dirigeants africains à s’atteler à ‘’la construction d’armées dignes de ce nom, parce que l’armée est la colonne vertébrale de l’Etat’’. ‘’Si elle n’existe pas, il ne pourra pas y avoir d’Etat.’’
‘’Malheureusement, ces défis sont survenus dans notre région à un moment où, en réalité, on n’a pas d’armées capables de faire face aux menaces. C’est l’expérience que j’ai vécue pendant dix ans (…) à la tête du Niger. Nous ne sommes pas dans une situation normale, mais en guerre. Il faut mobiliser les moyens nécessaires, qui permettent d’assurer notre souveraineté’’, a ajouté M. Issoufou.
Son départ du pouvoir dans le respect de la Constitution de son pays a valu le Prix Mo Ibrahim à l’ancien chef d’Etat du Niger. Cette distinction récompense la bonne gouvernance et le leadership démocratique des dirigeants africains.
Le Niger fait partie des pays du Sahel qui ont payé le plus lourd tribut au terrorisme.
Par Moustapha DIAKHATE
IMPULSER ET ANTICIPER LE FUTUR DE LA MOBILITE
Une constance d’approche entre le régime libéral défait en 2012 et l’actuel régime c’est le maillage routier et autoroutier du territoire national.
Une constance d’approche entre le régime libéral défait en 2012 et l’actuel régime c’est le maillage routier et autoroutier du territoire national.
Le Sénégal densifie son réseau bitume composé, entre autres de routes nationales et d’autoroutes afin de faciliter la mobilité au sein du territoire et faire émerger de pôles de développement régionaux.
Selon le FMI et la Banque Mondiale, l’état des infrastructures en Afrique sub-saharienne freine la croissance économique des pays de 2% chaque année et limite la productivité des entreprises jusqu’à 40%. Malheureusement pour nos Etats, l’investissement pour l’infrastructure routière est très lourd au regard des efforts publics sur le budget d’investissement et l’endettement du pays.
Le Sénégal peut se glorifier du premier réseau autoroutier dans l’espace UEMOA avec 358 kilomètres composé de: 1- tronçon à péage de 222 kilomètres: 2 - Dakar-AIBD-Thiés-Touba sur 182 kilomètres et 3- AIBD-Mbour sur 40 kilomètres.
Les autoroutes Mbour- Fatick- Kaolack d’une longueur de 100 km et Dakar-Tivaouane- Saint Louis longue de 120 km s’ajouteront au cœur de ce réseau pour constituer une filière jouant sur l’effet cluster avec l’attractivité des villes et bourgades traversées par ces infrastructures.
L’effort financier pour construire routes et autoroutes est trop conséquent, souvent complexe. Pour le cas du Sénégal, les nœuds et bientôt les corridors routiers et autoroutiers valident le savoir-faire et l’expertise de nos administrations et agences d’exécution dans l’ingénierie structurante et la mobilisation des financements sur ressources publiques et apports de partenaires extérieurs.
Un km d’autoroute allant de l’ordonnancement, au pilotage à la coordination (OPC) avec études de préfaisabilité, de faisabilité, de libération des emprises puis de mise en œuvre peut trivialement dépasser 2 milliards de Fcfa selon le profil du tronçon et le relief du terrain entre autres.
L’Etat du Sénégal parvient à supporter à presque 40% l’investissement dans l’infrastructure routière et autoroutière à travers le budget consolidé d’investissement. L’Ageroute étant le bras technique et maître d’œuvre dans la construction puis l’entretien pour le compte de l’État.
Notre pays parvient difficilement à allouer 5 % se sont PIB annuel soit 800 milliards de Fcfa aux diverses voies de communications dans une approche multimodale de la mobilité. Cependant de réels efforts publics sont notés avec les budgets et ressources stables mis à la disposition de l’Ageroute qui avoisinent annuellement 400 milliards issus de la trésorerie de l’Etat.
L’Etat du Sénégal dans le contexte actuel de sollicitations urgentes sur le front social n’est plus mesure de soutenir seul cet effort sur la mobilité et le désenclavement par la route et l’autoroute. La santé, l’éducation, les subventions pour l’énergie, la péréquation sur les denrées pour les stabiliser, sont devenus des priorités de survie pour la nation.
La mise en place de concessions routières avec les communes et de concessions autoroutières avec des investisseurs privés est devenue urgente pour continuer l’effort de maillage du territoire national et surtout assurer un entretien adéquat de l’existant. L’overdose du débat sur le pétrole et le gaz ne doit pas reléguer au second les autres secteurs cruciaux d’une économie qui est bâtie dans la diversification avec des formes de partenariats entre public et privé, dont le modèle concessionnaire reste l’une des formules qui fait ses preuves.
Nous expérimentons déjà un avatar de concession avec l’Autoroute de l’Avenir, il est léonien, et en défaveur pour l’État et l’usager. Nous devons en tirer des leçons et mieux structurer les prochaines concessions sur les autoroutes.
L’extension et la modernisation du réseau routier et autoroutier passeront par la création de sociétés d’autoroutes publiques ou semi- publiques à qui l’État confie la construction et l’exploitation de ces autoroutes avec la mise en place d’un système de péages. Les SEMCA (Sociétés d’économie mixte concessionnaires d’autoroutes) perçoivent alors les ressources permettant la construction et l’entretien du patrimoine. L’État reste en tout état de cause propriétaire des ouvrages, qui lui reviendront à la fin des contrats de concession.
Les fonds d’infrastructures commencent à s’intéresser à l’Afrique et le Sénégal doit se configurer ou se reconfigurer pour capter les ressources longues de ses fonds afin de continuer à densifier le patrimoine bitume. Un pré- requis essentiel pour la croissance de demain comme le seront les ports, les aéroports, le rail et bien sûr l’énergie.
Les grands chantiers d’infrastructures de demain notamment les autoroutes sur les corridors transfrontaliers seront conçus et pilotés par des concessionnaires d’où l’urgence pour le secteur privé national sénégalais de se positionner déjà dans les nouvelles formes de PPP et sociétés de concessions autoroutiers, une manière pour les nationaux d’anticiper sur les futures tendances.
VERS L’AMÉLIORATION DES TRAFICS SUR L'AUTOROUTE DE L'AVENIR
Le Directeur général de l’Agence pour l’investissement et les grands travaux de l’Etat (APIX) a annoncé de nouveaux investissements sur l’Autoroute de l’Avenir afin d’améliorer le trafic sur cet important axe routier.
Rufisque, 26 oct (APS) – Le Directeur général de l’Agence pour l’investissement et les grands travaux de l’Etat (APIX) a annoncé de nouveaux investissements sur l’Autoroute de l’Avenir afin d’améliorer le trafic sur cet important axe routier.
Le nouveau DG de l’APIX a fait cette annonce, mardi, lors de sa visite à la Direction générale de SECCA SA (ex SENAC) qui exploite l’Autoroute à péage et sur les chantiers engagés sur les sorties 9 et 10 à Rufisque pour ’’constater l’existant et s’arrêter sur les perspectives d’amélioration de l’infrastructure’’.
’’C’est une visite de contact et de travail élargie aux services de l’Etat notamment l’administration territoriale avec la présence du Préfet de Rufisque, les forces de police et de tous les acteurs de façon générale qui concourent au fonctionnement de l’Autoroute’’, a expliqué Abdoulaye Baldé.
L’APIX, en sa qualité d’Autorité concédante déléguée assure le suivi de l’exécution du contrat entre l’Etat du Sénégal et la société SECCA. L’agence a fait ’’le diagnostic général, le constat de l’existant dans une perspective d’amélioration’’.
’’Dans l’épreuve de la pratique on s’est rendu compte qu’il y a des goulots d’étranglement qui se situent au niveau des sorties et du tracé du péage’’, a confié Baldé à la presse à la fin de la visite.
Ainsi, ’’les deux parties ont ainsi analysé ensemble des difficultés qui se sont posés et des travaux sont en train d’être faits pour que les difficultés puissent être jugulés avec des accords sur les modalités de délai d’exécution’’.
’’L’objectif étant de rendre beaucoup plus fluide le passage au niveau des voies de péage mais aussi au niveau des sorties’’, a expliqué Abdoulaye Baldé accompagné de ses collaborateurs.
Il a ainsi fait le point sur la construction des ouvrages complémentaires en termes de giratoire et de nouvelles bretelles de sortie au niveau de Rufisque.
Pour le Directeur général de SECCA SA, Xavier Idier, la visite du DG de l’APIX a permis d’échanger sur ’’les différents sujets d’exploitation courant de l’Autoroute mais surtout d’aller plus en avant sur les perspectives, notamment sur les chantiers engagés pour la sécurité et l’amélioration de la qualité des services, de la fluidité et de la capacité du péage’’.
Concernant les encombrements surtout sur les sorties de l’Autoroute à péage, il a estimé que ’’la solution est globale et va au-delà du périmètre autoroutier et qui demande une coordination avec les services de l’Etat pour assurer la fluidité sur les ronds-points qui sont à la sortie de l’autoroute’’.
’’Il faut travailler à terme sur des projets d’aménagement d’infrastructures pour permettre d’augmenter la capacité d’absorption du flux autoroutier vers le réseau secondaire c’est-à-dire la route nationale’’, a dit le Directeur général de la SECCA du Groupe Eiffage.
Le concessionnaire SECCA (ex Senac) assure les prestations d’exploitation depuis la mise en service de la section Patte d’Oie-Pikine le 30 août 2011, celle de Pikine Diamniadio le 1er août 2013 et du prolongement du tronçon Diamniadio-AIBD le 26 octobre 2016.
Apix, en sa qualité d’autorité concédante délégué assure le suivi de l’exécution du contrat durant sa phase d’exploitation conformément aux stipulations du Contrat Unique de concession. L’Agence a pour mission entre autres le contrôle et la surveillance entre autres du respect des obligations contractuelles, du cadre réglementaire, de l’équilibre du contrat, de la réalisation des investissements complémentaires, de l’entretien du réseau.
GRANDE MOBILISATION CONTRE LES FEUX DE BROUSSE
Les autorités administratives, les élus et les membres des organisations pastorales ont fait part de leur détermination à lutter contre les feux de brousse qui constituent un fléau dans le département de Podor
Podor (nord), 26 oct (APS) - Les autorités administratives, les élus et les membres des organisations pastorales ont fait part de leur détermination à lutter contre les feux de brousse qui constituent un fléau dans le département de Podor, pour cette campagne ouverte depuis le 1er octobre 2022.
Lors de la précédente campagne, un violent feu a emporté 5 vies humaines, a appris l’APS du chef du service départemental des Eaux et Forêts, le capitaine Bara Fall. Il s’exprimait, récemment, lors du comité départemental de développement à Podor sous la présidence de l’adjoint au préfet, Fodé Kaba Ndao.
Entre le 1er octobre 2021 et le 30 juin 2022, le département de Podor a enregistré 11 cas de feu de brousse qui ont détruit 15.028 hectares de tapis herbacé.
’’Mais il y en a un particulièrement meurtrier qui a emporté 5 vies humaines et brûlé 11.646 hectares de pâturages’’, a informé le capitaine Bara Fall, qui a fait le bilan de la dernière campagne de lutte contre les feux de brousse.
’’Au total, 15.028 hectares d’herbe ont été dévorés par les flammes dont l’origine, selon l’enquête, est parti d’une fille de 13 ans qui préparait le repas vers 14 heures le 17 mai 2022’’, a expliqué M. Fall.
Pour la présente campagne, les acteurs ont déclaré leur détermination à juguler le fléau et un plan d’action a été adopté par les participants à la rencontre.
L’accent sera mis sur l’information, la sensibilisation et la communication ’’jusque dans les écoles par des activités pédagogiques toutes simples’’.
Les nombreuses radios communautaires du département seront mises à contribution avec des ‘’ émissions et magazines pour une large information sur le sujet ‘’.
La réhabilitation d’au moins 1.100 kilomètres de pares-feux est envisagée en plus de l’ouverture d’axes pour d’avantage protéger les pâturages.
’’Les nombreux engins en panne dont des camions-citernes seront réparés pour une lutte plus efficace’’, a dit le capitaine Fall.
Il a particulièrement loué la collaboration de l’administration territoriales, des sapeurs-pompiers, les autres forces de défense et de sécurité, le conseil départemental, les organisations d’éleveurs et les ONG pour leur implication dans la campagne 2021-2022.
LES ÉCHOS DU FORUM DE DAKAR ET LA RÉGULATION DES RÉSEAUX SOCIAUX À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les échos du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, clôturé mardi, et la problématique de la régulation des réseaux sociaux sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 26 oct (APS) - Les échos du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, clôturé mardi, et la problématique de la régulation des réseaux sociaux sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
A propos du forum de Dakar, Le Soleil souligne que ‘’l’Afrique est invitée à apporter ses propres solutions’’ en matière de défense et de sécurité.
‘’Il faut repenser les relations entre l’Afrique et ses partenaires’’, estime Aissata Tall Sall, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, reprise par Le Quotidien.
Vox Populi se fait écho de la passe d’armes entre la secrétaire d’Etat française en charge du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux et le ministre malien des Affaires étrangères.
A Chrysoula Zacharopoulou, qui accuse le gouvernement malien de ‘’privilégier’’ sa ‘’propre survie politique’’, Abdoulaye Diop réplique : ‘’Il faut éviter les ingérences dans les politiques africaines. Ceux qui disent qu’ils soutiennent nos organisations, souvent, c’est pour mieux les détruire’’.
En politque, EnQuête s’intéresse à la multiplication des annonces de candidatures pour la présidentielle de 2024 et s’interroge : ‘’Ambition ou fuite en avant ?’’.
‘’Les vocations présidentielles continuent de naitre au sein de la sphère politique. La stratégie du repositionnement de certains leaders politiques’’, écrit le journal.
WalfQuotidien met en exergue la volonté mainte fois réaffirmée du chef de l’Etat de réguler les réseaux sociaux.
‘’Avec les dérives notées çà et là, Macky Sall a, maintes fois, émis des menaces dans le sens de réguler les réseaux sociaux. Sans jamais y arriver. La dernière menace servie, c’était avant hier, lors de l’ouverture du Forum sur paix et sécurité’’, dit Walf qui affiche à la Une : ‘’Macky, l’obsession des réseaux sociaux’’.
Sur cette question, Le Vrai Journal souligne que ‘’le mal est aussi dans… Benno bokk yaakaar’’, la coalition de la mouvance présidentielle.
‘’Le président Macky Sall ne s’en lasse pas. Toutes les occasions sont bonnes pour s’attaquer, et à juste titre, aux dérives sur les réseaux sociaux et mettre en garde les utilisateurs du Net. Il a encore élevé la voix pour dénoncer le mauvais usage des réseaux sociaux du haut de la tribune de la 8e édition du Forum Paix et sécurité à Dakar. Sauf qu’il devrait commencer par balayer devant sa propre porte puisque le mal est aussi dans benno bokk yaakaar avec des insulteurs bien identifiés’’, écrit le journal.
Dans sa livraison du jour, le quotidien Bës Bi fait une plongée au quartier Guédé Bousso de la cité religieuse de Touba Mosquée, ‘’sorti de son anonymat suite à la flagellation d’une dame non mariée qui aurait commis un acte d’adultère’’.
‘’La vidéo prise par un inconnu fait le tour de la toile, donnant ainsi l’occasion à des personnes non initiées aux réalités de déverser leur bile et de condamner une pratique qu’elles jugent désuète et attentatoire aux droits humains en général, et à ceux de la femme en particulier. Pour cerner la problématique, Bés Bi a fait une immersion audit quartier, dans le lieu choisi pour exécuter cette pratique vieille de plus d’un siècle’’.
L’Observateur revient sur les ‘’enjeux et défis’’ de l’entrée du Sénégal au sein du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) considérée comme ‘’l’OPEP du gaz’’.
Le Sénégal a intégré mardi le Forum des pays exportateurs de gaz au titre d’observateur à l’occasion de la 24 e réunion ministérielle du GECF abritée par Le Caire.
LA NOTE DE SORTIE DE CRISE DES TRAVAILLEURS DE LA POSTE
Dans un document de 29 pages, les travailleurs ont fait des propositions de sortie de crise pour soulager leur entreprise.
La société nationale La Poste du Sénégal a un nouveau patron qui remplace Abdoulaye Bibi Baldé éjecté de son fauteuil. L’Inspecteur des impôts et domaines de classe exceptionnelle Mohamadou Diaité hérite de la patate chaude. Dans un document de 29 pages, les travailleurs ont fait des propositions de sortie de crise pour soulager leur entreprise. Des propositions sériées en quatre chapitres qui concernent l’analyse financière, la gouvernance, la politique stratégique de la Poste et la gestion des ressources humaines.
La situation à la société nationale La Poste défraie la chronique depuis plusieurs mois. Sa gestion est qualifiée de plus que chaotique. Les dettes qu’elle traîne plombent l’entreprise qui ne cesse de faire souffrir même des retraités y ayant domicilié leurs pensions. Quant aux travailleurs dont les salaires sont virés dans des comptes ouverts au niveau des livres de La Poste, n’en parlons pas. Pas plus tard qu’en ce début de mois d’octobre, des employés et autre usagers de cette société ont manifesté leur colère devant ses locaux. Au mois de mai dernier, le président de la République, lors de la cérémonie de remise des cahiers de doléances des centrales syndicales à l’occasion de la Fête du Travail, avait déclaré que l’Etat ne peut pas continuer à financer une entreprise quasiment en faillite et où tout des gens sont payés alors qu’ils ne travaillent pas. En tout cas, pour une sortie de crise, les employés de La Poste ont élaboré un document dans lequel ils font des recommandations pour une possible fin du calvaire que vivent non seulement le personnel mais aussi les usagers et les différents partenaires.
Les auteurs de ce document d’une trentaine de pages proposent, en vue en vue d’améliorer la gestion de la trésorerie de l’entreprise et de mieux faire face à l’exigibilité de ses dettes à court terme plusieurs recommandations. « En urgence, La Poste devrait recouvrer les créances de l’entreprise en particulier celle auprès de la Délégation Générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale dans le cadre du paiement des Bourses de Sécurité Familiale. Cette créance pour laquelle une reconnaissance de dette a été obtenue tourne autour de 35 milliards de FCFA. Compte tenu de l’urgence, la Direction Générale doit engager promptement le processus de titrisation de la créance et s’investir afin qu’il aboutisse rapidement.
Ainsi, par le placement de ce titre sur le marché financier, l’entreprise pourrait être vite soulagée — au moins à court terme — de ses difficultés de trésorerie », peut-on lire dans le document. Est également proposée l’inscription dans le budget de l’État de la Rémunération du Service Public (RSP) effectué par cette boîte. Une rémunération rehaussée au moins à 6,7 milliards et le paiement effectif de celle-ci pour les années écoulées c’est-à-dire depuis la signature de la convention de dettes croisées entre l’État et La Poste. Ceci pour mieux organiser ses règlements, notamment les dettes dues aux fournisseurs et prestataires afin d’obtenir les délais de règlement les plus longs possibles.
Départs négociés
D’autres recommandations ont été faites pour une sortie de crise de La Poste à moyen terme. « Il faudra avoir pour objectif à moyen terme (03 ans), à défaut d’un résultat positif, revenir à l’équilibre budgétaire » disent les auteurs du document. Pour ce faire, des options sont proposées. Il s’agit entre autres du refinancement de l’État, de son soutien, de la recapitalisation en apurant les pertes successives, du renoncement par l’Etat de sa créance sur La Poste, d’une valorisation dès à présent de la RSP à 09 milliards en attendant l’effectivité de la comptabilité analytique. Le document évoque également des propositions de départs négociés.
Gel de tous les recrutements pendant au moins trois mois sauf pour des cas spécifiques et impératifs
Lesquels proposent aussi une réforme de la composition et de la désignation des membres et du fonctionnement du CA et de l’Assemblée générale. Cela serait complété par une plus grande représentation d’organisations non étatiques, une désignation plus transparente des représentants des usagers au CA et l’ouverture du public aux AG. La mise en place d’un comité permanent, une ouverture du capital et la nomination à la Direction générale du Contrôle de Gestion pour le CA a été proposée pour un meilleur contrôle de gestion. Le goulot d’étranglement dans La Poste reste la gestion des ressources humaines. Avec un personnel qui dépasse la limite, la majeure partie recrutée grâce à du clientélisme politique, le document propose là aussi des recommandations pour une sortie de crise. Pour adapter l’effectif au niveau d’activité, il sera nécessaire de recourir aux départs volontaires, tout en gelant tous les recrutements au moins pendant trois mois sauf pour des cas spécifiques et impératifs.
«NOS ARMEES SONT INCAPABLES DE FAIRE FACE AU TERRORISME»
L’ancien président de la République du Niger, Mouhamadou Issoufou, a profité de la cérémonie de clôture de la 8ème édition du Forum Paix et Sécurité de Dakar pour détailler les failles des pays africains face au terrorisme et au crime organisé
Au deuxième et dernier jour du Forum Paix et Sécurité de Dakar, la cérémonie de clôture et la conférence de presse étaient les activités les plus attendues par les participants à cet événement. Face aux journalistes, l’ancien président de la République du Niger, Mouhamadou Issoufou, a évoqué les raisons qui font que l’Afrique de l’Ouest reste toujours sous la menace des terroristes qui ne cessent de faire des victimes dans certains pays du Sahel. En guise d’explication à cette situation, il a cité l’incapacité des armées à faire face au terrorisme.
L’ancien président de la République du Niger, Mouhamadou Issoufou, a profité de la cérémonie de clôture de la 8ème édition du Forum Paix et Sécurité de Dakar pour détailler les failles des pays africains face au terrorisme et au crime organisé. Pour lui, le défi est d’abord de construire des Etats et de mettre en place des armées dignes de ce nom. ‘’ Le problème au départ du combat, c’est au niveau national. Il faut que, dans chaque Etat, la montée en puissance des armées puisse continuer. Il faut qu’on sauve les Etats parce que tous les défis que je viens de citer, celui fondamental c’est le défi institutionnel. Si on n’arrive pas à consolider les Etats, il est extrêmement difficile de saisir les autres maillons de la chaine des défis. Il faut commencer par construire des armées dignes de ce nom, parce que l’armée est la colonne vertébrale de l’Etat. S’il n’y a pas d’armée, il n’y a pas d’Etat’’, a dit Issoufou. Pour lui, malheureusement, tous ces défis sont survenus dans l’espace sous- régional à un moment où, en réalité, « la zone n’a pas d’armées capables de faire face aux menaces ». L’ancien président du Niger pense qu’avec la situation actuelle, nous ne sommes pas dans une situation normale, mais en guerre.
Selon lui, il faut par conséquent mobiliser les moyens nécessaires qui puissent permettre d’avoir des armées puissantes afin de lutter de manière souveraine contre le terrorisme et d’assurer la sécurité des populations. M. Issoufou estime que la lutte au niveau nationale, à elle seule, ne peut pas suffire. ‘’ Il faut mutualiser nos capacités entre les pays pour faire face à cet ennemi commun. Aujourd’hui, cela fait mal à tous les Africains de voir que nous sommes divisés. Nous n’avons pas su mettre en place un front uni contre l’ennemi commun, contre le terrorisme. Ce spectacle de division qu’on constate au niveau de notre région, il faut assez rapidement le surmonter’’, a regretté celui qui n’a pas voulu briguer un troisième mandat à la tête de son pays.
Une multitude d’initiatives
Il a déploré l’existence de multitudes d’initiatives auxquelles il va falloir réfléchir pour mettre de l’ordre et rendre encore plus efficace la mutualisation des capacités. Car, selon lui, l’Afrique a besoin de cela pour faire face aux défis cités. ‘’ Ce n’est pas au niveau national, mais au niveau régional qu’il faut agir. En dehors du continent, la communauté internationale doit soutenir nos Etats surtout qu’elle a des responsabilités dans ce qui nous arrive. La déstabilisation du Sahel vient de l’intervention en Lybie. S’il n’y avait pas eu cette intervention en Libye, le Sahel n’aurait pas connu la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Certes, les défis existaient, mais ils ont été amplifiés par cette intervention en Lybie. L’Etat islamique vient de l’effondrement de l’Irak. Donc la communauté internationale a des responsabilités dans ce qui nous arrive. Par conséquent, elle doit nous soutenir pour faire face à ces défis sécuritaires auxquels nos peuples sont confrontés’’, a déclaré M. Issoufou.
IDY ET SON EQUIPE SE MOUILLENT DANS LE PETROLE LE GAZ
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a ouvert, hier, sa seconde session ordinaire de l’année 2022 en présentiel sur le thème suivant : « Exploitation pétro-gazière et Compétitivité économique »
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a ouvert, hier, sa seconde session ordinaire de l’année 2022 en présentiel sur le thème suivant : « Exploitation pétro-gazière et Compétitivité économique ». Idrissa Seck prédit des lendemains qui chantent pour le Sénégal avec l’exploitation du pétrole et du gaz.
Après deux années de travaux en mode vidéo-conférence à cause de la pandémie liée à la Covid19, le Conseil Economique, Social et environnemental sort de son confinement. Pour cette ouverture de la deuxième session, tenue hier, l’ordre du jour portait sur : l’installation des nouveaux conseillers nommés par le président de la République durant ces deux dernières années, l’adoption du projet de calendrier du Cese ; adoption des termes de référence (Tdr), du calendrier des séances des travaux.
L’impact du confinement sur le travail des conseillers !
Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Institutions est revenu sur les avantages que le confinement a pu porter sur l’efficacité du travail des conseillers. A en croire M. Samba Sy bien que la pandémie ait bouleversé la vie économique et sociale, elle a permis de faire de nouvelles découvertes. « Cette pandémie que nous avons tous vécue a profondément affecté notre mode de vie. La Covid19 nous a amenés à découvrir notre relative fragilité, notre vulnérabilité en dépit des immenses avancées de la science et de la technologie. Cette pandémie nous a aussi permis de trouver dans notre vécu collectif, de nous ressourcer et regarder l’avenir. Nous devons nous accommoder de quelqu’un qui serait constamment à notre côté, qui est l’intérêt. Par un certain concours de circonstances, nous pouvons dire que malgré tout, évidemment nous avons pu nous améliorer dans la phase de production », se réjouit le ministre du Travail du Dialogue social et des institutions, Samba Sy.
Le président du Conseil Economique Social et Environnemental a félicité les nouveaux conseillers solennellement installés dans leur fonction. Il souligne par ailleurs que leur institution est très engagée sur les questions liées au biotope et au développement durable. « Exploitation pétro-gazière et Compétitivité économique », un thème qui, selon lui, arrive à son heure. En effet, souligne le patron du Cese, Il est dicté par les énormes enjeux et défis qui interpellent le Sénégal à la veille de son entrée dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole et de gaz.» En effet, à peine sorti de la pandémie, le monde est, à nouveau, plongé dans une nouvelle crise née de cette guerre en Europe qui a anéanti, pour le Sénégal, les efforts très appréciables déployés au travers du Plan de Résilience économique et sociale (PRES) et du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A) », a témoigné le président du Cese Idrissa Seck.
Le Sénégal s’apprête au démarrage, dès l’année prochaine, de l’exploitation des premiers barils de pétrole et de gaz. Cette phase constitue, selon toujours l’ancien maire de Thiès, une grande opportunité, car il permettra d’ouvrir de meilleures perspectives économiques et sociales.
Idrissa Seck prédit des lendemains qui chantent pour le Sénégal avec l’exploitation du pétrole et du gaz !
L’espoir est bien permis, selon le successeur de Mimi Touré à la tête du Cese, au regard des «importantes» initiatives déjà prises par le Gouvernement et matérialisées par le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ); le nouveau code pétrolier; la loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures. Last but not least, la loi sur le contenu local et le fonds d’appui y relatif. « C’est en cela qu’il est important que les capacités et énergies nécessaires soient mobilisées, sur tous les aspects, pour que, dès 2023, le défi d’atteindre une croissance économique à deux chiffres, puisse être collectivement réalisé» exhorte Idy Seck. Qui dit être convaincu du dévouement, du dynamisme et de la compétence des ressources humaines de sa structure pour accompagner l’État comme toujours dans la réflexion et la production afin de consolider le rôle du Conseil comme force de proposition et laboratoire d’idées au service des pouvoirs publics et des citoyens.
A noter que cette deuxième session du Cese prend fin le 08 novembre prochain. Le démarrage des séances d’audition est prévu à partir du 27 octobre.