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17 juin 2025
par Ousseynou Nar Gueye
JE SUIS CANDIDAT POUR REMPLACER COMME PCA LA REDOUBLANTE NGONÉ NDOUR À LA SODAV
Mon programme aura trait à l'effectivité de la rémunération pour copie privée appliquée à tous les supports d'enregistrement dont les smartphones d'abord, y compris par du lobbying et des moyens de pression pour l'effectivité des décrets d’application
J'ai désormais ma carte de la SODAV. Société civile du droit auteur et des droits voisins du Sénégal. Dont je suis membre depuis janvier 2022.
Je postule pour être élu prochain président du Conseil d'Administration à la prochaine AG de 2023, afin de remplacer la redoublante Ngoné Ndour Kouyaté.
Au pays de Senghor, de Birago Diop, de Mbougar Sarr, d'Elgas, de Ken Bugul et de Cheikh Anta Diop, c'est un écrivain qui doit présider la société de droit d'auteur.
Qui plus est, modestement ingénieur culturel et expert en contentieux de la propriété intellectuelle certifié depuis 2003 par le Centre de Formation Judiciaire de Dakar et le International Development Law Organization de Rome, aux côtés d'avocats du Barreau sénégalais comme Me Seydou Gueye, Me Christian Faye, Me Ousseynou Fall.... Ce que votre serviteur que je suis est.
Ceci malgré la dictature culturelle du mbalakh, musique que j'adore et que j'appelle "le champ des chants à rythme ternaire que seuls savent apprécier les habitants de Nittie" dans mon roman ‘‘Waïyyendi’’, paru en janvier 2021 chez Youscribe (France) et aux Editions Presqu’île lettre (Sénégal).
Oui, je voudrais remplacer Ngoné Ndour comme PCA car j'estime pouvoir plus et mieux apporter à la communauté des créateurs, producteurs, éditeurs et artistes interprètes du Sénégal. J'ai été l'un des deux coachs de Ngoné Ndour pendant 6 ans, avec une toubab. Elle a fait une coquille vide de la CIPEPS qu'elle a présidé, la coalition interprofessionnelle des producteurs de musique dont j'ai écrit les statuts, créé le nom et l'acronyme et que j'ai fait entrer au Conseil national du Patronat en 2006. J'aime le monde de la musique sénégalaise qui tire les arts de notre pays. La société Axes & Cibles Com dont je suis le PCA est actuellement et ce depuis deux ans, consultant senior de l'AMAA, Association des Managers et Agents d'Artistes du Sénégal.
Mon programme pour la SODAV ? il aura trait à l'effectivité de la rémunération pour copie privée appliquée à tous les supports d'enregistrement dont les smartphones d'abord, y compris par du lobbying actif et des moyens de pression pour l'effectivité des décrets d’application. Nous perdons 8 milliards par an dans cette affaire, nous la Sodav. Mon programme aura trait aussi à des investissements collectifs pour les ayant-droits de la Sodav, l'accès à la propriété immobilière pour eux. Mais je ne détaillerai pas plus mon programme pour le moment, pour ne pas me le faire voler par le Conseil d'Administration actuel de la Sodav et sa PCA redoublante Ngoné Ndour. Le moment venu, je ferai des visites aux organisations d'acteurs pour le leur présenter. Les industries culturelles et créatives peuvent et doivent participer avec un gros impact au développement économique de notre pays et à la restauration et préservation de la dignité de ceux qui s'activent dans cette économie culturelle.
Ousseynou Nar Gueye est Manager en Communication Institutionnelle & Marketing Stratégique, PCA d'Axes & Cibles Com, PCA de Global Com International, président national de FÉE, Femme Enfance Education, membre de l'association Ubiquités-Cultures, Paris, depuis 2003, fondateur et chef-éditorialiste du site d’information Sen’Tract (sentract.sn).
LE TROISIÈME MANDAT EST-IL TOUJOURS TENDANCE EN AFRIQUE ?
Le troisième mandat, cette patate chaude sur le continent africain, est en train de passer de mode... malgré les tentations au Sénégal, en Côte d'ivoire et au Gabon. Analyse avec Alioune Sall, Thierry Vircoulon et Francis Akindès
Le Point Afrique |
Sabine Cessou |
Publication 13/10/2022
La tentation du troisième mandat présidentiel, persistante, permet encore à certains de jouer les prolongations au pouvoir – à leurs risques et périls, cependant.
D'une bonne vingtaine en 2011, les présidents « à vie » sont passés à une dizaine aujourd'hui. Ceux que l'on pensait les plus indéboulonnables ont quitté le pouvoir à un âge avancé, peu de temps avant leur mort, comme Robert Mugabe, Abdelaziz Bouteflika ou José Eduardo dos Santos. Certains ont été chassés par les urnes, comme Yahya Jammeh en Gambie, d'autres par la rue, comme Blaise Compaoré au Burkina et Omar el-Béchir au Soudan.
Les plus déterminés à rester aux commandes, du Togo à Djibouti, en passant par le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Congo, l'Ouganda, le Rwanda, Djibouti et l'Érythrée, alimentent une image de l'Afrique qui commence à dater. Les coups d'État récents (Burkina, Mali, Soudan, Guinée) et trois successions dynastiques (Tchad, Gabon, Togo) semblent relancer la mode du pouvoir à durée indéterminée. En dépit du nouveau putsch au Burkina Faso, le sociologue Francis Akindès, de l'université de Bouaké, doute de l'avenir des juntes en Afrique de l'Ouest : « On va vite se rendre compte qu'ils n'ont pas de projet. Ils viennent écourter le mandat d'une génération qui ne veut pas partir et promettent de changer les choses, mais sont piqués par le même virus : conservation du pouvoir sans calendrier précis. »
Par ailleurs, le retour des putschs semble éclipser les alternances pacifiques, qui sont devenues la règle plutôt que l'exception. « Nous assistons aux derniers soubresauts du régime autoritaire, un animal agonisant, analyse Alioune Sall, sociologue et spécialiste de la prospective, à la tête de l'Institut des futurs africains à Pretoria. La tendance est à une démocratisation d'ordre plus procédural que substantiel : des alternances se produisent, sans alternatives. Les peuples savent rejeter ceux qui les gouvernent, mais pas encore élire ceux qui portent un modèle alternatif de développement, le grand défi aujourd'hui. »
Le troisième mandat, de moins en moins en vogue
Nombre de Constitutions fixent un seuil de deux mandats présidentiels successifs, non renouvelables, et plusieurs chefs d'État se sont distingués en refusant d'en briguer un troisième. Joaquim Chissano au Mozambique en 2004, Olusegun Obasanjo au Nigeria en 2007 ou, plus récemment, Mahamadou Issoufou au Niger ont passé la main, comme c'est devenu l'habitude dans la plupart des pays d'Afrique australe, au Cap-Vert, au Ghana et au Kenya. Même la Mauritanie, un pays rompu aux coups d'État, a connu sa première alternance pacifique en 2019.
Les Printemps arabes et la chute de Blaise Compaoré, qui a voulu faire un énième mandat en 2014, ont créé une onde de choc. C'est au Burundi, par la suite, que Pierre Nkurunziza a été le premier à signifier qu'il était encore possible de s'imposer par la force en se faisant réélire pour un troisième mandat en juillet 2015 sur fond de répression massive et sans même faire modifier la Constitution. En République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila a lui aussi tenté de jouer les prolongations, en vain. Soumis à la double pression de la rue et de la diplomatie, il a finalement passé la main en 2019.
« A prévalu en RDC un arrangement où celui qui n'avait pas gagné l'a emporté, tempère Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français de relations internationales (Ifri). En Afrique centrale, il n'y a pas de démocratisation. Ne se fait jour nulle part un changement de gouvernance. La tradition du putsch persiste en Guinée, et les coups d'État au Mali et au Burkina Faso marquent une régression, tandis que les pays sous stress sécuritaire sont en train de s'effondrer sur le plan politique. Le régime éthiopien, aux prises avec la guerre civile, voit toute tentative de démocratisation rayée par les conflits. »
En prélude à la célébration de la journée mondiale de la vue prévue aujourd’hui, une session d’orientation a été organisée hier à l’intention des journalistes au Service de l’éducation et l’information pour la santé (Sneips).
En prélude à la célébration de la journée mondiale de la vue prévue aujourd’hui, une session d’orientation a été organisée hier à l’intention des journalistes au Service de l’éducation et l’information pour la santé (Sneips). Le thème retenu est « Aimez vos yeux » pour attirer l’attention du monde sur l’importance des soins oculaires. En abordant la question de la cécité, le coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire a informé que « les causes de la cécité sont liées à plusieurs facteurs, notamment la baisse de la vision où il faut des lunettes pour corriger, la cataracte comme deuxième cause de cécité au niveau du Sénégal, le trachome ». Selon Dr Mouctar Dieng Badiane, pour le trachome, au début des années 2000, il y a eu une enquête qui a été faite pour avoir la prévalence de départ au niveau de 58 districts sanitaires. « Parmi ces 58 districts 19 d’entre eux étaient endémiques pour lesquels il faut mettre des stratégies de prise en charge des populations. Cela à travers la stratégie-chance, c’est-à-dire la distribution d’antibiotiques mais aussi la chirurgie. Et ces activités ont permis de réduire considérablement la prévalence. Toujours sur ces 19 districts, tous ont arrêté le traitement et c’est seule la forme compliquée qui est prise en charge actuellement dans une dizaine de districts au niveau du pays », a-t-il expliqué.
« 165 000 aveugles et plus de 55 000 malvoyants »
En poursuivant son exposé, le médecin ophtalmologiste renseigne que les régions qui étaient endémiques étaient Thiès, Louga et Diourbel. Et à ce jour beaucoup de stratégies ont été mises en place pour réduire ce fardeau. « Et nous prétendons éliminer cette maladie à l’horizon 2024 avec d’importants projets qui ont été mis en place ». Concernant la cataracte, d’après le docteur Badiane, beaucoup d’unités ont été implantées avec plusieurs Ong et l’Organisation mondiale de la santé (Oms). « Tous les départements pourront avoir accès à la chirurgie de la cataracte. Et au début des années 2000, nous avions opéré à peu près 5000 cas et récemment avec les 24 000 cas par an. D’où la nécessité de consolider et de pérenniser ces acquis pour prétendre éliminer les causes de cécité évitable dont la cataracte à l’horizon 2030 », a-t-il indiqué. Sur le plan économique et social, Mouctar Dieng Badiane soutient que « la perte de la vue entraîne des pertes économiques à hauteur de plus de 410 milliards de dollars chaque année dans le monde ». D’où l’urgence de « changer la donne d’ici 2030 fixée par l’Oms pour éliminer les causes de la cécité », a dit le médecin.
Revenant sur l’ampleur des maladies oculaires, Dr Badiane confie qu’« au Sénégal, nous avons dénombré plus de 165 000 aveugles et plus de 55 000 malvoyants. Et il faut réévaluer aujourd’hui, ces données parce que beaucoup de stratégies ont été mises en place pour sortir de nouveaux chiffres parlants ». Face à cette situation, des stratégies avec des partenaires ont été mises en œuvre aussi pour rendre accessibles les lunettes dans trois principales régions. « Nous comptons l’étendre dans d’autres régions à l’horizon 2023 pour rendre accessibles les lunettes et corriger ces défauts de vision », a conclu Mouctar Dieng Badiane.
TOUT SAVOIR SUR LE GENERAL ABDOU SENE
Le Général Abdou Sène, précédemment secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar) est nommé conseiller défense du Premier ministre, Amadou Ba.
Le Général Abdou Sène, précédemment secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar) est nommé conseiller défense du Premier ministre, Amadou Ba. C’est l’une des mesures prises mardi 11 octobre par le chef de l’Etat, Macky Sall.
Le Général Abdou Sène, nouveau Conseiller défense du Premier ministre Amadou Bâ est officier supérieur de marine des Armées, capitaine de vaisseau.
Le Général Sene est né en 1966. Il est titulaire d’un Baccalauréat série E (mathématique, physique et technologie), d’une Licence Physique et chimie à l’Ucad, d’un certificat de maîtrise en physique générale de l’Ucad et d’un Master en relations internationales à l’université Salve Regina, Rhode Island, Newport (USA).
Le nouveau conseiller défense du Premier ministre est également diplômé en télécommunications et opérations navales, CEN, Casablanca et INPT Rabat, 1995-1996. Il obtient son diplôme d’aptitude au grade d’officier supérieur (DAGOS), 1996. Il est diplômé supérieur de l’Ecole de guerre / Naval Command College, Naval War college, Newport, RI, USA, 2011 diplômé d’attaché militaire, Naval et de l’Air, Geneva Center for Security policy (GCSP).
Le Général Abdou Sène a été chef du bureau études générales de l’Etat-major général des armées (Emga), chef de la division coopération et relations internationales de l’Emga, chef de la division ressources humaines de l’état-major de la marine nationale ; chef de la cellule Mer de l’état-major inter-armées de la manœuvre sénégalo-française Deggo XXVI ; secrétaire général (avec rang de directeur général) de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin.
Au niveau international, il a été observateur des Nations Unies en RDC dans le cadre de la MUNOC, officier de liaison au centre de coordination des îles Canaries dans le cadre de l’opération Frontex. Il a été détaché pendant trois ans à New York au siège de l’ONU comme expert militaire dans le département politique des opérations de maintien de la paix où il a eu à collaborer avec Mankeur Ndiaye dans le cadre de la Minusca.
ACCIDENT DE CIRCULATION, PLUS DE 500 MORTS EN 8 MOIS
Des accidents de la circulation ont fait 519 morts entre janvier et septembre derniers. Des statistiques fournies par le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière, Cheikh Oumar Gaye, s’exprimant en marge d’un atelier tenu mercredi
Des accidents de la circulation ont fait 519 morts entre janvier et septembre derniers. Des statistiques fournies par le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière, Cheikh Oumar Gaye, s’exprimant en marge d’un atelier tenu mercredi à Dakar.
« Entre le 1er janvier et le 30 septembre (2022), nous sommes à 519 morts, compte non tenu des décès (33) notés lors du Magal et 8 morts pour le Gamou », a-t-il révélé, rappelant que 487 morts ont été comptabilisés, l’année dernière. Ces statistiques ne prennent pas en compte celles du suivi sanitaire autrement dit les blessés qui succombent à la suite de blessures d’accidents ne sont pas comptabilisées. Alors qu’a-t-il estimé, « entre 10 et 20% » « des cas suivis dans les structures médicales ne se remettent pas des accidents. »
Repris par le journal Le Soleil, il a plaidé pour la mise en place « d’un dispositif de contrôle et de sanction qui soit efficace pour que les contrevenants soient dissuadés afin de faire respecter le Code de la route. »
De son côté, l’adjudant Abdoulaye Coly, de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers de Dakar, ces données leur permettront de faire la cartographie des zones à risque et de faire le maillage du territoire.
CUBA APPRÉCIE LE SOUTIEN DU SÉNÉGAL
L’ambassadrice de la République de Cuba au Sénégal Maydolis Sosa Hilton, a profité de sa rencontre avec le Directeur des organisations internationales et de la mondialisation du ministère des Affaires étrangères Youssouph Diallo pour remercier le Sénégal
L’ambassadrice de la République de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, a profité de sa rencontre avec le Directeur des organisations internationales et de la mondialisation du ministère des Affaires étrangères, Youssouph Diallo, pour remercier le Sénégal pour son « soutien », notamment au sein de l’Union africaine (UA) que préside le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, qui « a demandé à 13 reprises consécutivement la fin du blocus économique, financier et commercial génocidaire imposé par les États-Unis depuis six décennies ».
Dans un communiqué, la diplomate a apprécié également le soutien du Sénégal à l’Assemblée générale des Nations Unies sur cette question, ajoutant qu’en novembre prochain, Cuba présentera, « pour la trentième fois consécutive », la résolution condamnant cette politique hostile ».
Depuis 2018, l’association entre les peuples de Cuba et du Sénégal (Asenecuba) affiche son opposition contre « ce siège crucial » qui constitue, selon elle, « le principal obstacle au plein développement de Cuba et une entrave à la réalisation d’une véritable coopération internationale ».
PAR BANDA DIOP
HONORABLES, SOYEZ DES DEPUTES DU PEUPLE
Le prétexte de la convocation de la session unique de ce vendredi 14 octobre est un moment important de la 14éme (quatorzième) législature. Elle sera l’occasion de la première session unique ordinaire.
Le prétexte de la convocation de la session unique de ce vendredi 14 octobre est un moment important de la 14éme (quatorzième) législature.
Elle sera l’occasion de la première session unique ordinaire.
En effet, il est bon de rappeler qu’au terme du titre lV du règlement intérieur consolidé par divers lois organiques chapitre 25 – article 100 : il est indiqué clairement ceci :
« Le député, élu du peuple, est un représentant qualifié de la nation.
Le prestige et l’autorité de l’Assemblée Nationale ; incarnation de la souveraineté populaire, sont les garanties d’une démocratie véritable.
En ce sens, l’élu du peuple a des obligations de rigueur morale, d’intégrité, de droiture et de dignité qui doivent se refléter dans son comportement et sa vie de tous les jours.
Ces exigences imposent un statut à la dimension de ses responsabilités.
L’Assemblée Nationale doit lui garantir les conditions de travail satisfaisantes et les services de l’Etat assistance, respect et considération.>
À la suite de ce qui précède, il est important de relever que la période d’agitations politiciennes et de positionnement est derrière nous.
Un bureau est mis en place et entériné. Le Président exerce son mandat en cohérence des dispositions du règlement intérieur. Il convoque les réunions et préside les débats, aux termes de l’article 63 du même règlement intérieur.
Pour rehausser la dignité de la fonction parlementaire et le respect qui lui est dû, le député doit veiller à ce que sa tenue, lors des travaux parlementaires, soit correcte et décente. Une instruction générale du bureau détaille la tenue en question, ainsi que la protection dont l’enceinte de l’hémicycle doit bénéficier vis à vis de tout ceux qui n’en sont pas membres dixit art 107.
Toutes les péripéties parfois musclées ayant précédé à l’installation du bureau sont dépassées.
Les députés auront l’occasion de démontrer leur maturité et d’animer un débat citoyen de haute facture.
Durant la session ordinaire unique de l’année 2022-2023 convoquée par le président Amadou Mame DIOP, il sera question de statuer sur le débat d’orientation budgétaire pour l’année 2023.
Des dispositions légales organisent les temps de parole à travers les groupes parlementaires ou même auprès des députés non-inscrits.
Certainement, vous députés, connaissant votre sens du devoir attaché à l’honorabilité de la mission, par exemple prendre la parole à l’arraché ou confisquer l’urne ou toute autre expression de l’opinion ne devrait être nécessaire.
Députés du peuple, montrez l’exemple par une érudition des sujets mais non par la force physique.
Certain(e)s d’entre vous proposeront des projets de lois comme le gouvernement viendra avec ses projets de lois.
Il faudra tout simplement observer la rigueur du règlement intérieur.
Dans une mission publique seul l’intérêt général est sacré.
Nous pouvons et devons mettre de côté nos égos.
Le peuple vous observe et attend une force de proposition aux différents défis et enjeux du moment de votre part.
Car, le Président de la République fait le nécessaire et a besoin d’idées innovantes et non de diatribes incessantes.
Il me plairait, pour finir, de citer un célèbre auteur.
Il disait ceci : “Ce ne sont pas par ses discours et ses gesticulations, mais par le silence et le sérieux que le sage se distingue dans une assemblée.”
MANIFESTATIONS INTERDITES, DES MEMBRES DE FRAPP ARRETES
Le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp)/France dégage annonce l’arrestation de l’un de ses membres, Aliou Gérard Koïta. L’activiste a été interpellé, à la place de l’Indépendance, en même temps que Djibril BA
Le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp)/France dégage annonce l’arrestation de l’un de ses membres, Aliou Gérard Koïta. L’activiste a été interpellé, à la place de l’Indépendance, en même temps que Djibril BA, présenté comme une « victime de la politique de délivrance de visas de l’ambassade de France faite d’arnaque et d’extorsion », dans la note de presse du mouvement.
Ces derniers étaient dans la délégation de cinq membres du mouvement qui allaient déposer une lettre de protestation à l’ambassade de France au Sénégal.
Pour rappel, le préfet de Dakar, évoquant des risques de troubles à l’ordre public et entrave à la libre circulation des personnes et des biens, a interdit la manifestation dont le FRAPP et les victimes l’avaient informé par lettre contre la mafia des visas qui opère à l’intérieur de l’ambassade de France au Sénégal. Le député Guy Marius Sagna, un des responsables du mouvement, a déjà protesté, jugeant l’arrêté « illégal et illégitime ».
LES LIONS POUR LA PASSE DE QUATRE
Le Sénégal, l’équipe de Beach soccer la plus titrée du continent africain, vise un nouveau sacre, le septième après le sixième conquis en mai 2021. En effet, c’est à domicile, à Saly Portugal, que les Lions du football de plage ont décroché cette victoire
Le Sénégal, l’équipe de Beach soccer la plus titrée du continent africain, vise un nouveau sacre, le septième après le sixième conquis en mai 2021. En effet, c’est à domicile, à Saly Portugal, que les Lions du football de plage ont décroché cette victoire finale, au détriment du Mozambique, battu sur le score de 4-1. Une rencontre qui s’est déroulée sous les yeux du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, qui avait fait le déplacement pour présider la finale à laquelle avaient également assisté les Lions du football, Sadio Mané et compagnie, alors en regroupement.
Pour la prochaine édition, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la discipline, prévue du 21 au 30 octobre au Mozambique, le Sénégal partage la poule B de la compétition avec l’Ouganda, l’Égypte et Madagascar.
Pour la défense du titre, après trois succès d’affilée, le sélectionneur Mamadou Diallo, qui a succédé à Ngalla Sylla, a publié une liste de 15 joueurs dont voici la composition :
Al Seyni Ndiaye, Ousseynou Faye, Seydina Issa Laye Diagne, Mamadou Sylla, Ninou Jean Paul Diatta, Pape Mamadou Ndoye,Babacar Fall,Souleymane Coly,Amad Samb,Seydina Issa Laye Sene, Seydina Mandione Laye Mbaye , Saliou Boubou Ndoye,Seydina Mandione Laye Diagne,Mamour Diagne, Raul Mendy.
Le Sénégal, détenteur de la Coupe Cosafa, est également la première équipe africaine à se hisser en demi-finales de la Coupe du monde de la discipline.
L'ÉTAT RISQUE-T-IL UN BLOCAGE DE SON BUDGET ?
Depuis l’épisode du 12 septembre dernier à l’Assemblée nationale, beaucoup craignent que les tiraillements entre le pouvoir et l’Apposition aboutissement au blocage du budget de l’Etat
Depuis l’épisode du 12 septembre dernier à l’Assemblée nationale, beaucoup craignent que les tiraillements entre le pouvoir et l’Apposition aboutissement au blocage du budget de l’Etat. Ce qui, dans un scénario redouté par certains, empêcherait l’Etat de faire face à ses obligations comme le paiement des salaires, le financement des politiques publiques etc. Ce cas de figure est-il vraiment possible ?
«Nous éplucherons le budget que Macky Sall va déposer sur la table de l’Assemblée pour nous assurer qu’il est bien dans l’intérêt du Sénégal. Sinon on lui retournera le budget en seconde lecture». Ces mots de Ousmane Sonko, tenus le 26 septembre dernier face à la presse, n’ont pas atténué les appréhensions de ceux qui craignent un blocage du budget de l’Etat, à l’hémicycle.
En effet, dans les prochains jours, l'Etat du Sénégal va soumettre son projet de budget à l'Assemblée nationale. Mais, dans la configuration actuelle de l'hémicycle, avec Mimi Touré qui est entrée en rébellion contre le pouvoir, le camp présidentiel est loin du confort d'une majorité absolue. Ce qui l’expose à une éventuelle surprise quant au non vote du budget de l’Etat.
«Pratiquement c’est la crainte de pas mal de sénégalais. Car il y a beaucoup, aujourd’hui, qui ont ces appréhensions, compte tenu des précédents: ‘‘S’il arrivait que le budget soit bloqué, y-a-t-il une autre possibilité ?’’ c’est la grande question aujourd’hui.», indique Alioune Souaré, expert parlementaire. Et la réponse à cette question est "oui".
L’expert explique que les articles 67 et 68 de la constitution, parlent de la question. Ils disposent que le gouvernement a l’obligation de déposer Le projet de loi de Finance au plus tard le jour de l’ouverture de la session unique ordinaire. Mais, si jamais le gouvernement accusait un retard, que prévoit la loi ? «La loi prévoit la possibilité de pouvoir prolonger la session. Je dois rappeler que la durée d’examen du Budget est de 60 jours. C’est ce que l’article 68 dit», précise M. Souaré.
Le deuxième cas de figure, c'est si la loi de finance n’est pas définitivement votée durant les 60 jours. Dans ce cas, la possibilité est donnée au Président de la République de mettre en vigueur le budget par décret. «Si au cours des travaux de l’Assemblée nationale, il arrivait qu’il y ait des tensions, jusqu’à ce qu’on ne puisse pas respecter les 60 jours, là donc le président pourrait, en vertu des dispositions de l’article 68, mettre en vigueur le budget par décret», indique M. Souaré.
Dans ce cas de figure, l’Assemblée nationale va, ensuite, travailler sur les amendements et les faire parvenir au Président. Si jamais le chef de l’Etat n’accepte pas ces amendements, il peut effectivement mettre en vigueur le budget avec les mêmes services qui sont prévus dans le projet de budget.