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24 mai 2025
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L'ÉLITE SILENCIEUSE DE LA POLICE SÉNÉGALAISE
La Brigade d'Intervention Polyvalente, fleuron des forces spéciales, forme ses agents à l'excellence opérationnelle dans le secret. Entre entraînements intensifs et missions sensibles, plongée dans le quotidien de ces gardiens méconnus de la paix
La Brigade d'Intervention Polyvalente (BIP), unité d'élite de la police sénégalaise, opère depuis 1975 dans l'ombre de la sécurité nationale. Cette force spéciale, directement rattachée à la présidence de la République et à la Direction Générale de la Police Nationale, constitue le fer de lance de la lutte antiterroriste et du combat contre le grand banditisme au Sénégal.
Dans leurs installations ultramodernes à Dakar, les agents de la BIP suivent un programme d'entraînement intensif quotidien. Leur journée commence invariablement par des exercices physiques rigoureux, suivis de séances tactiques comprenant tir de précision, simulation d'interventions et neutralisation d'engins explosifs. Le centre dispose notamment d'un simulateur de tir laser unique en Afrique de l'Ouest, permettant un entraînement réaliste tout en économisant les munitions.
La formation des agents couvre un large spectre de compétences. Les arts martiaux occupent une place prépondérante, avec la pratique du taekwondo, de l'aïkido, de la boxe et de la lutte. Ces disciplines s'avèrent cruciales lors d'interventions où l'usage d'armes à feu n'est pas approprié. L'unité excelle également dans la détection et la neutralisation de colis piégés, démontrant une expertise technique de haut niveau.
Rompant avec les stéréotypes, la BIP intègre des femmes dans ses rangs. Ces agentes suivent la même formation exigeante que leurs homologues masculins et participent à l'ensemble des missions, prouvant que la compétence prime sur le genre dans cette unité d'élite.
La BIP maintient une disponibilité permanente, ses membres restant mobilisables 24 heures sur 24. L'unité cultive une culture du secret, symbolisée par le port systématique de cagoules lors des interventions, préservant l'anonymat nécessaire à l'efficacité de leurs missions sensibles.
Entre protection rapprochée des hautes personnalités nationales et internationales, interventions antiterroristes et assistance aux autres services de police, la BIP incarne l'excellence opérationnelle de la police sénégalaise. Son professionnalisme et sa discrétion en font un maillon essentiel de la sécurité nationale.
par Birane Diop
LE TEMPS LONG DONNE RAISON À SENGHOR
Du Théâtre national Daniel Sorano aux écoles d'infirmiers, il a créé les institutions essentielles du pays. Son œuvre, aujourd'hui contestée, témoigne pourtant d'une vision universaliste plus que jamais d'actualité
En ces temps formidables marqués par l’ère de la post-vérité sans limites, il m’arrive de discuter avec des compatriotes de l’héritage de nos devanciers, notamment Cheikh Anta Diop et Léopold Sédar Senghor. Deux figures majeures de notre histoire intellectuelle, culturelle, sociale et politique, dont tout Sénégalais devrait être fier au regard de leur trajectoire, bien que leurs visions du monde fussent antagonistes, voire opposées. J’ai lu leurs œuvres et compris leurs désaccords ainsi que leurs petites querelles. Cheikh Anta prêchait la renaissance africaine, tandis que Senghor, dans la même veine que ses amis Damas et Césaire, militait en faveur de la négritude. Cependant, j’ai constaté que l’héritage de Senghor est parfois analysé avec un excès de mauvaise foi, peut-être lié à l’ignorance.
Certains affirment, sans nuance ni recul – des qualités pourtant nécessaires à toute analyse sérieuse et exempte de biais –, que Senghor était un suppôt de la France, un aliéné, un renégat, que sa vision du monde était bidouillée et qu’il serait la principale cause de notre « retard économique ». Pourtant, l’économiste et penseur décolonial sénégalais Felwine Sarr nous dit dans son essai Afrotopia (Philippe Rey, 2016) : « L’Afrique n’a personne à rattraper. » On impute aisément à Senghor une part démesurée de nos échecs. Quelle époque singulière !
Léopold Sédar Senghor était un grand homme d’État. Il a placé le Sénégal, petit pays niché en Afrique de l’Ouest, sur la carte du monde grâce à deux piliers : la culture et l’éducation. Il a fondé les premières institutions culturelles sénégalaises, notamment le Théâtre national Daniel Sorano et la Manufacture nationale de Tapisserie, et fut l’initiateur du Festival mondial des arts nègres. Il a également créé les écoles des agents sanitaires de Saint-Louis ainsi que celles des infirmiers et infirmières d’État, contribuant ainsi à renforcer les infrastructures éducatives et sanitaires du pays. Il avait compris, avant tout le monde, que la culture et l’éducation sont essentielles pour façonner des vies.
C’est pourquoi, durant son magistère, Senghor avait consacré plus d’un quart du budget de l’État à l’éducation et à la culture, convaincu que ces deux domaines constituaient les fondations indispensables d’une nation, qui irait au « rendez-vous du donner et du recevoir », par l’entremise de ses filles et fils bien instruits et éduqués. Le natif de Joal, ancien maire de Thiès – la ville rebelle –, profondément enraciné dans son royaume d’enfance, le pays sérère, mais ouvert aux influences du monde libre, savait que la construction de l’homme total, voire universel, passait par ces deux mamelles. À ce titre, je puis affirmer sans réserve qu’il était en avance sur son temps et sur son monde.
Face aux crises qui assaillent l’humanité et aux impasses de la mondialisation et du néolibéralisme, à la montée de la xénophobie et des passions tristes – ici comme ailleurs dans le corps social –, l’œuvre de Senghor nous invite à monter en humanité en plaçant l’humain au cœur de l’action publique afin qu’il accède au bonheur et au bien-être, quelle que soit sa langue, son origine, sa couleur de peau, son sexe ou sa religion. La pandémie de Covid-19 nous l’a appris à nos dépens. Revisiter son œuvre, bien qu’imparfaite – comme toute œuvre humaine –, nous arme pour résister aux discours de haine, aux assignations identitaires et aux ressentiments.
Par ailleurs, l’œuvre foisonnante de Senghor nous enseigne ceci : le Sénégalais est un être qui s’empêche. Il bâtit des ponts, mais n’érige jamais de barrières. Le Sénégalais est un citoyen du monde, qui a pour seule boussole l’altérité et doit toujours emprunter les voies de la créolisation. Les actualités géopolitiques, notamment ce qui se déroule à Gaza sous nos yeux, rappellent la portée de cette vision universaliste. Senghor, catholique mais avant tout Sénégalais, avait accordé à Yasser Arafat, alors président de l’Autorité palestinienne, un passeport diplomatique lui permettant de voyager sans entraves dans les aéroports du monde libre. Ce geste illustre sa conception d’un humanisme transcendant les frontières religieuses, culturelles et politiques.
L’autre leçon magistrale que nous prodigue le vieux savant sérère est celle-ci : le Sénégalais est animé par une mystique républicaine profondément enracinée en lui. Comme l’avait si bien formulé le philosophe catholique Charles Péguy, « la République est une mystique avant d’être une politique ». Ainsi, la République laïque doit être pour le Sénégalais sa seule patrie, sa seule certitude et le socle inébranlable de son unité.
Aujourd’hui, certains individus sans mesure ni retenue, prompts à invectiver devant l’éternel, s’acharnent encore dans une entreprise abjecte de diffamation, autrement dit, d’outrager sa mémoire. Senghor n’était pas parfait. Il était un simple homme, avec ses failles, ses zones d’ombre et ses erreurs. Cette humanité complexe et imparfaite avait d’ailleurs été mise en lumière lors de l’exposition « Senghor et les arts : réinventer l'universel », qui s’était tenue au Musée du quai Branly. J’ai eu la chance de visiter cette exposition un samedi matin ensoleillé d’août 2023, et elle m’a permis de mieux appréhender la richesse de son héritage, au-delà des critiques souvent réductrices dont il fait l’objet. Mais une chose demeure irréfutable : Senghor a construit l’État-nation, forgeant une identité nationale unifiée malgré la diversité linguistique, religieuse et ethnique qui caractérise le Sénégal. C’était cela, Senghor : un bâtisseur de ponts, un homme de vision. De surcroît, il n’était ni un démagogue, ni une élite désincarnée surfant sur les affects en politique.
Birane Diop est diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop, de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM Paris).
GERMAINE ACOGNY, LAURÉATE DU PRIX NONINO 2025
Le jury, présidé par le médecin portugais Antonio Damasio, professeur de neurologie, a choisi cette année de célébrer la danseuse pour son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale.
Dakar, 24 jan (APS) – Le Prix Nonino ‘’Maître de notre temps’’ 2025 a été décerné à la chorégraphe et danseuse sénégalaise d’origine béninoise Germaine Acogny ‘’pour son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale’’, a appris, vendredi, l’APS de l’Ecole des Sables de Toubab Dialaw.
‘’Nous avons le grand plaisir d’annoncer que le prestigieux Prix Nonino »Maître de notre Temps » 2025, marquant le cinquantième anniversaire de ce prix est décerné à Germaine Acogny’’, a annoncé dans un communiqué l’établissement fondé par Mme Acogny.
Selon la même source, ‘’le jury, présidé par le médecin portugais Antonio Damasio, professeur de neurologie, a choisi cette année de célébrer Germaine Acogny pour son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale’’.
Germaine Acogny rejoint ainsi la liste des lauréats dont Léopold Sédar Senghor (1985), la metteuse en scène et réalisatrice française Ariane Mnouchkine (2022), l’écrivain et metteur en scène britannico-français Peter Brook (1991), l’architecte et sénateur à vie italien Renzo Piano (2011).
Le communiqué précise que parmi les lauréats de cette année figure l’ancien Premier ministre français et écrivain Dominique de Villepin et d’autres personnalités d’exception.
Les lauréats recevront leur prix, samedi, lors des célébrations du cinquantenaire du ‘’Prix Nonino’’ (1975-2025) prévues en Italie.
Créé en 1975 par la famille Nonino, le prix honore ‘’des personnalités visionnaires ayant profondément marqué notre époque, dans des domaines variés’’.
LA MONUSCO RENFORCE SON SOUTIEN CONTRE L’EXPANSION DU M23 AU NORD-KIVU
Des tirs d’artillerie lourde, des patrouilles conjointes et des soutiens logistiques ont permis de sécuriser des zones stratégiques et de protéger les civils, tout en appelant à une cessation immédiate des hostilités.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a déclaré vendredi qu’elle va continuer de soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans leurs efforts pour stopper l’expansion territoriale du groupe armé ‘’Mouvement du 23 Mars’’ (M23) dans la province du Nord-Kivu.
Cette décision émane d’un communiqué du Bureau du porte-parole et des relations avec les médias, publié sur le site officiel de cette mission de maintien de la paix du Conseil des Nations Unies.
La MONUSCO dit avoir déployé l’artillerie lourde pour mener des missions de tir contre les positions du M23 à Saké (province du Nord-Kivu) permettant de repositionner ses forces dans des lieux stratégiques afin de renforcer les positions défensives dans et autour de Goma.
Dans ce même sillage, la Mission a effectué des patrouilles conjointes avec les FARDC et soutenu le déploiement de l’artillerie lourde et des hélicoptères d’attaque des forces congolaises, détruisant des équipements du M23.
Selon le communiqué, ces opérations permettent de sécuriser des zones vitales et protéger les civils face à l’avancée du groupe armé.
‘’Lors de ces affrontements à Saké, cinq casques bleus ont été blessés ce vendredi, tandis que quatre autres ont subi des blessures mineures hier jeudi. Les neuf casques bleus blessés reçoivent actuellement des soins médicaux’’, rapporte le document.
La MONUSCO soutient également la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC (SAMIDRC, Southern African Development Community (SADC) Mission in the Democratic Republic of Congo) en fournissant des soins médicaux et un appui logistique, conformément à la Résolution 2746 (2024).
Elle réitère l’appel du Secrétaire général au M23 pour une cessation immédiate de son offensive et son retrait dans toutes les zones occupées, conformément à l’accord de cessez-le-feu du 31 juillet 2024.
La Mission exhorte par ailleurs les parties prenantes à reprendre rapidement un dialogue franc afin de trouver une solution durable et définitive au conflit, qui a entraîné des déplacements massifs, des besoins humanitaires urgents et des souffrances humaines.
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CE QUE DEMANDENT LES RECUPERATEUR DE MBEUBEUSS AVANT LEUR DEPART
Les récupérateurs du site de Mbeubeus appellent PROMOGED à trouver des solutions concrètes pour leur recasement. S'ils ne s'opposent pas à quitter la décharge, ils demandent des conditions décentes, un dialogue constructif...
Les récupérateurs du site de Mbeubeus appellent PROMOGED à trouver des solutions concrètes pour leur recasement. S'ils ne s'opposent pas à quitter la décharge, ils demandent des conditions décentes, un dialogue constructif, et un site aménagé pour leur activité.
Les récupérateurs de la décharge de Mbeubeus, située dans la banlieue dakaroise, expriment leur volonté de collaborer avec le Programme de promotion de la gestion des déchets (PROMOGED). Tout en affirmant qu'ils ne s'opposent pas à l'idée de quitter la décharge, ils insistent sur des conditions claires et décentes avant tout départ.
Selon le president de l'association des récupérateurs "un recasement dans des espaces aménagés et adaptés à leur activité est indispensable pour assurer la continuité du travail "qui constitue une principale source de revenu. "Nous sommes ouverts au dialogue et prêts à trouver une solution avec PROMOGED, mais il faut nous garantir un site construit, avec les infrastructures nécessaires," a déclaré Harouna Niass.
Les travailleurs souhaitent que le programme prenne en compte leur rôle crucial dans la chaîne de gestion des déchets, notamment le tri et le recyclage, tout en respectant leur dignité et leurs moyens de subsistance.
Ce dossier reste un enjeu social majeur, appelant à une concertation entre PROMOGED, les autorités locales, et les récupérateurs pour trouver un compromis équilibré qui garantisse à la fois la réhabilitation du site et les droits des travailleurs.
VERS LA CRÉATION D’UNE UNION DES COLLECTIVITÉS DE L’AES
ne délégation interrégionale malienne et burkinabè a été reçue ce vendredi par le Premier ministre malien, le Général Abdoulaye Maïga, dans le cadre d’un projet ambitieux de création de l’Union des Collectivités de l’AES
Un projet d’union transfrontalière inédit entre le Mali et le Burkina Faso pourrait redessiner la carte de la coopération régionale dans l’espace sahélien.
Une délégation interrégionale malienne et burkinabè a été reçue ce vendredi par le Premier ministre malien, le Général Abdoulaye Maïga, dans le cadre d’un projet ambitieux de création de l’Union des Collectivités de l’AES, a appris APA de sources officielles.
Conduite par Abdoulaye Garba Maïga, Président du Conseil régional de Mopti, la délégation comprenait également les présidents des conseils régionaux de Ségou et du Centre du Burkina Faso, ainsi que les représentants des associations régionales des deux pays.
L’objectif principal de cette rencontre était de solliciter le soutien gouvernemental pour la création d’une nouvelle entité destinée à renforcer la coordination et la coopération entre les collectivités territoriales transfrontalières.
Dans son discours, le Premier ministre malien a souligné l’importance stratégique de l’intégration des collectivités, insistant sur les enjeux de développement, de sécurité et de défense commune. Il a également appelé à la vigilance contre toute menace susceptible de perturber la quiétude des populations.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de collaboration renforcée entre les territoires de la région sahélienne, témoignant de la volonté des acteurs locaux de mutualiser leurs efforts face aux défis communs.
La veille de cette rencontre, le président de l’AES, le général Assimi Goïta, a annoncé la mise en circulation des nouveaux passeports confédéraux à compter du 29 janvier 2025, s’inscrivant dans la même dynamique de renforcement de l’intégration régionale.
Cette double annonce – création de l’Union des collectivités et lancement des nouveaux passeports – marque symboliquement la volonté de l’AES de tracer une voie autonome et collaborative, en dehors des cadres institutionnels traditionnels.
Les trois pays qui constituent ce nouveau bloc ont annoncé leur retrait de la Cédéao depuis janvier 2024.
UNE AUTORITÉ UNIQUE POUR CONTRÔLER MEDIAS ET RÉSEAUX SOCIAUX
La future instance aura pour mission de superviser l'ensemble des supports de diffusion, qu'ils soient physiques ou numériques. L'objectif affiché est d'assurer des "contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l'information"
(SenePlus) - Le ministère de la Communication (MCTN) franchit une étape décisive dans la régulation du paysage médiatique. Lors d'une journée de concertation organisée à Dakar le 24 janvier 2025, le ministre Alioune Sall a présenté un avant-projet de loi visant à créer une autorité administrative indépendante aux compétences élargies.
D'après les initiateurs, cette réforme s'impose face aux limites du système actuel. En effet, depuis 2006, le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA) ne couvre ni la presse traditionnelle, ni les médias en ligne, ni les réseaux sociaux. Une lacune d'autant plus problématique que le paysage médiatique a profondément évolué avec la révolution numérique.
"En l'absence de régulation efficace, les plateformes numériques, les réseaux sociaux et l'intelligence artificielle peuvent être sources de menaces sérieuses", a averti le ministre Sall lors de la présentation. Il a notamment pointé du doigt "la prolifération des discours de haine, de défiance, de désinformation, de manipulation et de déstabilisation sociale, politique et économique, nuisibles à tous."
La future instance aura pour mission de superviser l'ensemble des supports de diffusion, qu'ils soient physiques ou numériques. L'objectif affiché est d'assurer des "contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l'information", selon les termes du ministre.
Cette initiative a reçu le soutien du président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye, qui s'est félicité de voir les compétences de régulation étendues aux plateformes numériques ainsi qu'à la presse écrite et en ligne. Il a insisté sur un principe fondamental : "aucun média, y compris les plateformes numériques, ne devrait échapper à la régulation."
Ce projet ambitieux, présenté devant les organisations faîtières de la Coordination des Associations de Presse, marque un tournant dans la gouvernance des médias au Sénégal. Il vise à adapter le cadre réglementaire aux défis de l'ère numérique, tout en renforçant les mécanismes de contrôle existants.
LES ICS POUR ACCÉLÉRER LE PLAN DE CONFORMITÉ AUX NORMES ENVIRONNEMENTALES EN VIGUEUR
Le nouveau directeur général des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a annoncé que l’entreprise qu’il dirige depuis le début de l’année, va accélérer la conformité de ses installations aux exigences environnementales, en vigueur.
Le nouveau directeur général des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a annoncé que l’entreprise qu’il dirige depuis le début de l’année, va accélérer la conformité de ses installations aux exigences environnementales, en vigueur.
Mamadou Sougoufara a assuré au ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, qu’il recevait jeudi à l’usine des ICS sise à Darou Khoudoss puis dans ses bureaux à Mboro, que la société va procéder à « l’accélération du plan de conformité [de ses] installations qui datent d’avant le premier Code de l’environnement de 2001 ».
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, qui s’est rendu sur plusieurs sites lors de cette visite de contact, a souligné qu’il est impératif pour les ICS de se conformer aux normes environnementales en vigueur.
Les autorités administratives de la région, des populations riveraines, les responsables des collectivités locales de l’arrondissement de Méouane, la commission environnement et développement durable et deux membres du bureau de l’assemblée nationale avaient pris part à cette visite.
Daouda Ngom a, par ailleurs, insisté sur la nécessité pour les ICS de tenir compte du bien-être, de la sécurité et du développement socioéconomique des populations locales.
M. Sougoufara a rapporté à l’APS, au terme de sa visite, l’annonce du « lancement d’un plan global sur l’environnement et le développement durable incluant la certification ISO 14001 pour se maintenir aux standards internationaux, dans une démarche d’amélioration continue ».
Le DG des ICS nouvellement installé à la tête de cette société détenue majoritairement par l’asiatique Indorama, a également annoncé « la mise en place d’une plateforme entreprise-territoire, avec un cadre permanent de dialogue ».
Les ICS qui produisent de l’acide phosphorique et des engrais, ont traversé une période difficile au cours de l’année 2024, avec la contestation d’un collectif des populations riveraines, qui réclamait une révision du régime indemnitaire appliqué par l’entreprise concernant l’exploration et l’exploitation de leurs terres.
LE TIRAGE DES 16E DE FINALE de la COUPE DU SÉNÉGAL PRÉVU LUNDI
Le tirage au sort des 16e de finale de la Coupe du Sénégal, toutes catégories confondues, va se dérouler, lundi, au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), a-t-on appris auprès de l’instance en charge de charge de cette discipline
Le tirage au sort des 16e de finale de la Coupe du Sénégal, toutes catégories confondues, va se dérouler, lundi, au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), a-t-on appris auprès de l’instance en charge de charge de cette discipline.
Les 32e de finale de la Coupe du Sénégal ont été joués la semaine dernière.
Le tenant du titre, Mbour Petite-Côte, a été sortie lors de la phase des préliminaires.
Des équipes de l’élite, comme la Linguère de Saint-Louis, Tengueth FC, l’AS Pikine ou Dakar Sacré-Cœur, n’ont pas non plus franchi l’étape des 32e de finale.
-Voici la liste des équipes en lice pour 16e de finale :
Pout SC, Espoirs Guédiawaye, Stade de Thiaroye, Builders FC, ASFA, Port, Damels de Tivaouane, US Rail, AS Kolda, Pépinière Sud, Guelwaars, Jolof Olympique Club, AS Douanes, Dakar université club, RS Yoff, Niary Tally, Étoile Lusitana, Ndiambour, AS Kaffrine, AS Saloum, Stade de Mbour, Thiès FC, Jaraaf de Dakar, AJEL de Rufisque, Génération Foot, Guédiawaye FC, US Ouakam, US Gorée, Sonacos, Wally Daan, Jamono Fatick et Casa Sports.
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LES PROCHAINES ÉTAPES APRÈS LA LEVÉE DE L'IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM
La justice est désormais libre de poursuivre son travail dans l’affaire issue du rapport de la Centif. Daouda Mine a détaillé les étapes suivantes, notamment la transmission du dossier au parquet et l’éventuelle saisine d’un juge d’instruction.
iGFM - TV Après la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom quelle étape va suivre dans la procédure ? Une question à laquelle Daouda Mine a donné une réponse détaillée sur le plateau de iGFM – Tv.
L’immunité parlementaire de Farba Ngom a été levée ce vendredi. À présent, la justice peut faire son travail sur l’affaire découlant du rapport de Centif.
Selon Daouda Mine, chroniqueur judiciaire, après cette étape, l’Assemblée nationale notifiera au ministre de la Justice la levée de l’immunité du député.
Puis, le ministre le répercutera au parquet. «Et à partir de ce moment, il n’y a plus de barrage pour engager des poursuites contre Farba Ngom», explique Daouda Mine.
Puis, l’autre étape pourrait être l’établissement d’un réquisitoire introductif adressé au Juge d’instruction pour engager des poursuites en visant les infractions précises.
Le Juge d’instruction pourra convoquer le prévenu (et ses avocats) et procéder à l’inculpation au besoin.